Dans la vie, c'est pas tout de dire simplement qu'on est responsable ou bien qu'on sait gérer les choses sans broncher. Qu'on arrive à s'en sortir quelle que soit la situation, sans pour autant faire ses preuves. Il faut dire que moi j'ai pas eu d'autre choix que de faire mes preuves. J'avais 16 ans quand mon père est mort et que ma mère a mis les voiles. Bon, elle n'était pas très présente avant ça mais disons que c'est symbolique. Mes frères étaient certes déjà majeurs étant donné qu'ils ont cinq ans de plus que moi, mais c'était de loin moi qui avais le plus la tête sur les épaules. Il fallait gérer les papiers pour l'enterrement, le financement, la remise sur pieds de l'armurerie qu'il gérait... Bref c'était un joyeux bordel. Et c'est moi qui ai dû m'occuper de ça. Donc oui, je pense pouvoir dire sans trop me venter ni me surestimer que je suis quelqu'un de responsable.  

Toute ma vie j'ai tenu le même discours. Les études c'était pas fait pour moi. Et puis à quoi ça m'aurait servi? C'était ce que je ne cessais de répéter. J'avais pas encore dix ans que j'avais réussi à fabriquer une bombe à billes en plastique juste avec une bouteille de soda, quelques bonbons et les dites billes. La chambre de mon frère était vraiment saccagée ce jour là. Mais c'était drôle. C'est suite à ça que mes parents avaient voulu me faire faire un test de QI. Me demandez plus le résultat je m'en fiche pas mal en vérité. En tout cas ça disait que j'étais un peu plus intelligente que la moyenne. Pour moi c'est un peu des conneries mais si ça peut leur faire plaisir de faire des tests pour ça. Bref. La fabrication de trucs vraiment bien pensés avec très peu de matériel c'est un peu mon hobby. Je suis quelqu'un de vachement débrouillard. Bon pas au point de créer un bunker anti-atomique avec une pomme de terre et du fil de fer non plus. Faut pas abuser. Disons que je sais juste tirer parti du meilleur et du pire de chaque moment et chaque situation pour essayer de la rendre à mon avantage. Et puis il faut dire que je suis pas quelqu'un qui me laisse abattre. J'ai cru que j'arriverais jamais à me remettre du décès de mon père, mais finalement je suis celle qui me suis remise en selle le plus rapidement. Je refuse de baisser les bras tant que je n'ai pas fait tout ce qui est possible ou imaginable. Et ce d'ailleurs que ce soit pour moi ou pour quelqu'un qui m'est cher. Autant je peux être une vraie peste, autant pour mes proches je serais capable de tout. Absolument tout.

Avec ce que je viens de dire de moi, on pourrait presque croire que je n'ai que des qualités. Mais c'est loin d'être vrai. A mon sens, j'ai plus de défauts que de qualités. Et ce depuis le plus jeune âge. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été quelqu'un de très autoritaire. Je suis du genre à donner des ordres et à faire en sorte de me faire respecter. Je déteste me faire prendre pour une buse. Alors je le montre. Il vaut d'ailleurs mieux éviter de me faire sortir de mes gonds. Je suis quelqu'un de très vulgaire et encore plus quand je m'énerve. Disons que ça devient presque de la ponctuation. D'autant plus que je suis quelqu'un d'assez cynique. Comptez sur moi pour toujours trouver la phrase à dire pour vous faire vous sentir mal à l'aise. Voire même vous sentir mal tout court. Pour ne rien améliorer, je suis en plus très rancunière. Je n'oublie jamais quelque chose que l'on m'a fait et je mets beaucoup de temps à pardonner. Pour donner un exemple, je n'ai toujours pas pardonné ma mère de nous avoir abandonnés au décès de mon père. Pourtant ça fait plus de quinze ans que ça s'est passé. Je mets beaucoup de temps à pardonner. Je suis aussi une personne relativement jalouse. Mais pas au sens matériel du terme. Plutôt... affectif. Car oui même si je suis assez froide au premier abord, je reste au fond quelqu'un qui a peur d'être abandonnée. Peut-être que ça vient de mon enfance. Enfin, mon adolescence. Le décès de mon père, le départ de ma mère, tout ça quoi. Enfin bref.

   → qualities.
   Responsable
   Débrouillarde
   Indépendante
   Dévouée
   Combative
   Intelligente → defects.
   Autoritaire
   Froide
   Cynique
   Jalouse
   Rancunière
   Vulgaire

En voyant Kate de loin, on peut la penser petite et fragile. Elle fait environ 1 mètre 68 et pèse 57 kilos. Mais attention, il n'y a pas un gramme de graisse sur elle. Enfin, sauf là où c'est inévitable. Il n'y a pas à dire, son corps est désirable. Ses muscles sont dessinés mais pas de manière trop marquée, enfin bref elle a un corps de rêve, selon les critères de la société. Enfin bref. Lorsqu'on se rapproche un petit peu plus, on en découvre... plus (Captain Obvious a encore frappé on dirait). Elle a les cheveux blonds, lui arrivant à l'épaule . On peut découvrir un tatouage, partant de l'arrière de son oreille et descendant le long de son cou puis de son bras. Des lignes enchevêtrées les unes dans les autres pour créer une sorte de branche à laquelle sont raccordées de nombreuses feuilles. Chacune d'elle correspond pour elle à quelque chose. Mais elle n'en parle pas.
Du côté armes et équipement qu'elle a avec elle, Kate possède un couteau de chasse long et toujours bien aiguisé ainsi qu'un Beretta 9mm. Le couteau était un cadeau qu'elle avait reçu de son père à ses quinze ans. Le pistolet semi-automatique quant à lui appartenait à son père. Elle l'avait récupéré à sa mort et a toujours refusé de s'en séparer. Elle refuse toujours d'ailleurs. Elle comptait à la base dissimuler ses armes dans ses affaires pour ne pas risquer de créer des histoires. Cependant ce n'est pas comme ça que ça marche dans le camp et elle a vite dû les entreposer avec le reste de ce qui était "confisqué" par les dirigeants du camp. Par rapport à ses armes, Kate ne s'en est encore jamais servi sur quelqu'un. Mais elle sait très bien tirer, ayant appris avec son père dès son plus jeune âge. Evidemment, elle ne manie pas pour autant toutes les armes. Elle avait beau être très intéressée par ça, son père lui avait promis de lui apprendre à tirer avec d'autres armes à feu quand elle serait majeure. Il n'a évidemment pas eu le temps de le faire.

« MAMAAAAAAN! JE SUIS RENTREE! » Une voix qui résonne dans la maison, la porte qui claque, les chaussures qui volent depuis l'entrée près des autres chaussures qui sont entreposées dans l'étagère à chaussures, un sac de cours qui s'écrase violemment au sol et qui ne sera pas ramassé avant demain. Bref, je viens enfin de rentrer chez moi. Je sais déjà que ma mère m'aura préparé un goûter. J'aime quand elle fait ça. J'ai toujours droit à quelques biscuits et à un chocolat chaud avec des marshmallows, de la chantilly et de la cannelle encore par dessus. C'est la classe ça! Au fait, moi c'est Kate. Enfin, Kate Joanna Moore. Et j'ai 9 ans. Je quitte rapidement l'entrée de la maison pour me rendre au salon et sauter sur mes deux frères aînés qui sont en train de jouer à la console. La chance! Moi j'ai jamais le droit, maman dit toujours que je suis trop jeune pour faire ça. Et je trouve que c'est pas juste! Mais bon, eux ils ont ça, moi j'ai mon chocolat. Alors ça compense un peu. Je tire les cheveux de l'un de mes frères, donne un coup de poing dans l'épaule de l'autre, puis me sauve en courant dans la cuisine chez ma mère. Oui, je suis une peste. Mais c'est drôle. J'adore les embêter. Eux, ils ont déjà 14 ans. Ils sont jumeaux. Ben, celui à qui j'ai tiré les cheveux, et Niel, celui que j'ai tapé. Ils me font jamais rien, enfin pas mal en tout cas, parce que je suis leur petite princesse! Ils m'emmènent partout avec eux dès qu'ils peuvent. J'adore ça. Je me hisse sur la pointe des pieds, dépose un rapide bisou sur la joue de ma mère puis me précipite à table pour manger et boire tant que c'est chaud. En plus, je suis première de la classe. C'est pas génial ça? Pourtant, je fais presque jamais mes devoirs. Papa dit que c'est parce que je suis meilleure et plus intelligente que les autres. Ma mère, elle, dit que je ne suis pas encore assez bonne et que je devrais faire plus d'efforts. Sauf que moi, ben j'en ai pas envie. Pourquoi je devrais faire des efforts alors que je suis déjà la première sans rien faire? Bah oui faut pas être bête hein! Tout le reste de l'après-midi, je suis restée avec mes deux frères pour les regarder jouer ou pour simplement en profiter pour dormir sur eux pendant qu'ils jouent. Eux ça les dérange pas, et moi j'adore ça. A vrai dire, je ne me suis réveillée que quand la porte d'entrée s'est à nouveau ouverte. Mon père venait de rentrer. J'ai toujours été super proche de mon papa. Je l'adore. Maman dit que je lui ressemble beaucoup. C'est cool! Bref. Il ne fallut pas plus d'une seconde pour que je ne saute sur mes pieds, n'enfile mes chaussons et ne file vers mon paternel pour lui sauter dessus. Lui au moins, il a toujours l'air content de me voir. Enfin, Ben et Niel aussi. Mais maman... pas toujours. Mais c'est pas grave! Moi je les aime tous!

Tout le monde le connait ce bruit. Ce claquement caractéristique d'une main qui s'abat avec rage sur la joue de quelqu'un. Et généralement pour ceux qui ont déjà mis à quelqu'un une claque de ce genre, vient ensuite la douleur pulsée par le sang dans les doigts. Voilà la blonde en furie que je suis qui dans le fond regrette un peu de s'être emportée de la sorte. Mais vraiment au fond du fond. Pas plus. Je tournais rapidement les talons et retournais vers mon casier pour y déposer les affaires de cours dont je n'ai plus besoin. Pour ceux qui se trouvaient autour de moi dans le couloir, ils venaient d'assister à l'exemple même d'une rupture avec perte et fracas. Car oui, je venais de rompre. Vous l'imaginez, vous? J'ai à peine quinze ans, et je me suis déjà retrouvée avec des cornes. Sérieusement! Ce type me trompait. Et quand j'ai été lui annoncer que je le savais, il a essayé de m'embobiner en me disant que c'était un moment d'égarement et qu'il ne recommencerait plus. Sauf qu'il me l'avait déjà dit trois fois déjà avant. Et j'avais été assez stupide pour le croire. Mais ça, c'est plus le cas maintenant! Normalement c'est jamais deux sans trois, mais là... trois sans quatre? Ok, c'était nul. Quoi qu'il en soit, j'avais pas besoin de ça en ce moment. Mon père est tombé malade. Un cancer, assez grave. D'après ce que j'ai compris, il s'agissait d'un cancer des poumons avec des métastases osseuses et cérébrales. En gros, tout le monde sait qu'il est condamné. Sauf que mon père, c'est toute ma vie. Je refuse de le perdre. J'ai encore trop besoin de lui.

Chaque coup de feu qui retentit dans les airs me blesse un peu plus au plus profond de moi. J'ai seize ans aujourd'hui. Je regarde devant moi sans vraiment fixer quelque chose d'autre que le vide. Comme dans ma tête. Tout est vide. Ma tête, mon estomac, mon coeur, tout est vide. J'ai seize ans aujourd'hui. C'était un ancien militaire, ce qui explique tous ces coups de feu. C'est une tradition dans la famille depuis des générations. Être militaire, puis reprendre l'armurerie transmise de père en fils. Mes frères la gèrent depuis quelques temps déjà. J'ai seize ans aujourd'hui. Je sens une main se poser sur mon épaule, une autre passer autour de ma taille. Ils sont là, ils me soutiennent. Pourtant je sais qu'ils sont dans le même état que moi. De la tristesse, de la rage, du dégoût. Notre mère brille par son absence. Quelle femme d'honneur. J'ai seize ans aujourd'hui. Nous sommes en 1998. Mon père ne connaîtra jamais le passage à l'an 2000. J'ai seize ans aujourd'hui, et je me souviendrai toujours de ce jour comme celui où j'ai enterré mon père.

Je crois que je suis en train de battre tous les records du lycée. Depuis le décès de mon père je passe mon temps à jongler entre absences parce que j'ai raté le réveil ou que je me disais que c'était facultatif d'aller à tel ou tel cours, et les siestes en cours... qui durent tout le cours. Je sais que si je continue comme ça je ne vais pas être diplômée. Certes je n'ai pas envie de faire des études supérieures et j'ai une petite idée de mon projet professionnel. Mais ça ne veut pas dire qu'un diplôme ne peut m'aider à y parvenir. Mais ces temps ci je n'ai pas du tout la tête à ça. Je suis trop occupée à aider mes frères à se remettre de ce qui est arrivé à papa. On essaie tous les trois de se soutenir les uns les autres, et puis aussi on cherche à s'occuper de la paperasse concernant la succession de l'armurerie. Sur le testament, mon père disait qu'il léguait tout à mes deux frères. Quoi de plus normal, vu depuis combien de temps ils travaillaient avec lui dès que possible. Moi je me souviens que je n'avais pas le droit de le faire parce qu'ils disaient tous que voir une fille dans une armurerie ferait peur aux clients. Enfin bref. Comme dit, j'essaie en vain ces temps ci d'allier vie de lycéenne et vie d'adulte. Mais j'ai été si vite plongée là dedans que j'ai beaucoup de mal à sortir la tête de l'eau ces derniers temps... Seulement mes frères ont besoin de moi. Je le sais. Et je ne les laisserai jamais tomber. Ni eux, ni tout ce qui touche à papa.

Bien des années ont passé. J'ai fini par me reprendre en main, avec l'aide de ma meilleure amie, avoir mon diplôme et faire le métier que je veux faire. On habite toutes les deux à Chicago maintenant. On était parties pour un road trip à la base mais on a eu un souci de voiture. Et comme on n'avait pas de quoi payer les réparations on est restées là. Elle a trouvé du boulot comme secrétaire dans un cabinet d'avocat, et moi je suis devenur croupière. Comme je le voulais. Y'a pas à dire, tout va bien pour l'instant. On vit bien, on se fait plaisir, bref c'est le pied. Sauf qu'évidemment, les choses finissent toujours par se gâter. Hope dut retourner à Seattle pour l'enterrement de ses parents. Je l'ai déposée à l'aéroport, évidemment inquiète pour elle. Je sais ce que c'est que de perdre ses parents. Parce que oui, je considère ma mère comme morte. Après tout elle l'est peut-être et je n'en sais rien. Enfin bref. J'attendrais à Chicago son retour. Moi rien ne me rappelait à Seattle. Mes frères avaient déménagé, l'un vivait en Europe et l'autre au Mexique. Ils avaient tout deux fait leur vie. De temps en temps je fais des conversations sur skype avec eux. Je vois mes nièces. J'avoue que ça fait du bien. J'aimerais bien les revoir directement un jour. Mais pour ça encore faut-il avoir les moyens de voyager. Et le temps.

Hope était revenue à Chicago pour récupérer ses affaires et préparer son déménagement. Elle comptait retourner sur Seattle. Moi je pouvais pas, mais je comprenais son choix. Peut-être que je parviendrai à me débrouiller pour retourner vivre à Seattle, mais en un sens j'avais peur de retourner dans cette ville. J'avais trop de mauvais souvenirs dans cet endroit. Seulement le destin semblait avoir une toute autre idée du futur pour moi. Pour tout le monde en fait.

Les informations avaient commencé à ne parler plus que d'une seule et unique chose. Des agressions, des disparitions, les militaires ont débarqué dans la ville... C'était plus ou moins l'anarchie. Les gens devenaient bizarres. Très bizarres. Hope avait repoussé son départ pour Seattle et apparemment c'était exactement le même bordel là-bas qu'ici. Bien vite, la ville de Chicago tomba. La situation était vraiment devenue hors de contrôle. Hope et moi étions barricadées tant bien que mal dans notre appartement, essayant de vivre sur les réserves qu'on avait faites. Finalement nous nous sommes échappées. On s'est ruées dehors en prenant un maximum d'affaires, puis j'ai conduit pour quitter la ville. Il fallait que l'on s'en sorte. Et ce ne fut pas simple. On a pu quitter Chicago ou tout du moins ce qu'il en restait, pour nous rendre à Seattle. Hope m'avait dit qu'il fallait qu'on aille au CenturyLink Field. Alors c'est parti. On avait notre cap. Et rien ne pourrait nous en dévier. Le chemin ne fut pas simple pour autant. J'avoue qu'au début c'était assez simple. Je dirais... le temps que le réservoir d'essence se vide pour la première fois. Normalement on se dit, un plein et ça repart. Certes. Mais à ce moment là, les choses se sont encore corsées pour nous deux. Emprunter les axes routiers principaux était devenu hors de question, hormis pour aller siphonner les réservoirs des voitures abandonnées afin de remplir le nôtre. Le covoiturage qu'on faisait - et qui avant semblait une partie de plaisir - tournait parfois au cauchemar. En même temps... L'épuisement était là. C'était comme si au fur et à mesure que l'on avançait, Seattle reculait. Dormir d'un seul oeil, ne pas dormir du tout, camper, squatter un vieux motel qu'on aurait jamais approché auparavant... Ce fut notre nouveau quotidien. Et ce pendant les trois semaines qu'ont duré le voyage. Mais au bout de ce qui m'avait paru un temps interminable... On était enfin en train de passer les portes de Seattle, guettant avec impatience les formes du CenturyLink Field.

Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre dans le stade.

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.



Pour en apprendre un peu plus sur ton groupe, tu peux :

• Découvrir la description de CenturyLink Field

Afin que ton intégration se passe bien :

• Poste ta fiche de lien pour trouver des copains ♥
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N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons content de t'y accueillir !

Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD ♥