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Hit Me Like A Man And Love Me Like A Women
Mer 6 Jan 2016 - 17:48
35 ans • Américaine • Agent artistique • Travelers
J’ai toujours fait de mon mieux dans tout ce que j’entreprends. J’ai souvent été la responsable d’équipe ou la référente des projets de groupe, certainement grâce à mon sens de l’organisation ultra développé. En toute situation, je garde la tête sur les épaules et fait de mon mieux pour rassurer tout le monde, j’ai de l’énergie à revendre et je suis toujours disponible pour aider les autres. Je n’aime pas me mettre en avant, je préfère laisser les projecteurs aux personnes que je conseille plutôt qu’à moi-même. Rester en retrait permet par moment d’avoir des idées folles et de pouvoir mieux organiser les choses. J’aime faire des choses un peu en marge de temps en temps, avoir un peu d’audace, draguer des gars voire même des filles et surtout parler beaucoup de tout et de rien. J’avais toujours des choses dire perpétuellement.
Cette capacité à parler beaucoup m’a aussi appris à dire ce que les gens ont envie d’entendre. Un peu de manipulation ne fait pas de mal quand on y réfléchit, on fait juste plaisir à la personne qui écoute. Par contre, essayer de faire la même avec moi. Déjà, je risquerais de vous en vouloir pour le reste de mes jours. De plus, j’observe, je me renseigne, et souvent je reste dans le doute. Je suis très soupçonneuse, le monde qui m’entoure est une jungle, il faut savoir se défendre. Les soupçons sont plutôt une bonne chose, ils permettent de savoir saisir une occasion en or lorsqu’elle se présente. Si je n’arrive pas à atteindre une ouverture, je me sens mal. Je n’accepte ni l’échec ni les compromis et cela ne sert à rien de parlementer sauf pour me voir dans une colère noire. Je n’aime pas qu’on me tienne tête et je sais le crier assez fort pour être remarqué.
Cette capacité à parler beaucoup m’a aussi appris à dire ce que les gens ont envie d’entendre. Un peu de manipulation ne fait pas de mal quand on y réfléchit, on fait juste plaisir à la personne qui écoute. Par contre, essayer de faire la même avec moi. Déjà, je risquerais de vous en vouloir pour le reste de mes jours. De plus, j’observe, je me renseigne, et souvent je reste dans le doute. Je suis très soupçonneuse, le monde qui m’entoure est une jungle, il faut savoir se défendre. Les soupçons sont plutôt une bonne chose, ils permettent de savoir saisir une occasion en or lorsqu’elle se présente. Si je n’arrive pas à atteindre une ouverture, je me sens mal. Je n’accepte ni l’échec ni les compromis et cela ne sert à rien de parlementer sauf pour me voir dans une colère noire. Je n’aime pas qu’on me tienne tête et je sais le crier assez fort pour être remarqué.
Je suis de taille moyenne voir petite d’après certaine personne avec mes 1m60. Évidemment, je ne suis pas très épaisse, l’apparence compte beaucoup dans le milieu musical. Je fais attention à ne pas dépasser les 50 kilos, pour mon image et mon bien-être. On me prend souvent pour une femme assez banale. Je comprends que les cheveux châtain et les yeux marrons soient plutôt commun, mais tout de même. Je prends très soin de moi physiquement. Avant tout ça, je portais souvent de petites robes avec des bottines à talon et ma veste en cuir pour le côté un peu rock. Je voulais être en adéquation avec mon métier. J’avais toujours les ongles un peu longs avec une manucure parfaite le plus souvent rouge. C’était pratique pour pouvoir jouer de la guitare. Je porte à mon majeur droit la bague de fiançailles que papa avait offerte à ma mère quelque temps avant qu’elle tombe enceinte.
Maintenant, je porte plutôt des jeans et des baskets. Le changement est radical, mais nécessaire. J’ai gardé ma veste en cuir qui doit être l’unique vestige de mon ancienne vie et je porte en dessous un sweat à capuche pour ne pas avoir trop froid. J’ai une valise de vêtement et une guitare dans le fourgon que je conduis. J’attache souvent mes cheveux pour ne pas qu’on puisse m’attraper par là. J’ai également un sac à dos avec une gourde, des produits de premier soin, un Beretta et quelques cartouches. J’ai aussi trouvé un bon gros couteau de cuisine que je glisse à ma ceinture. Je porte au pouce gauche la chevalière de mon père il ne l’a jamais quitté et je ne voulais pas qu’un voleur vienne piller son corps que je n’avais pas pu enterrer, en échange je lui ai laissé mes boucles d’oreille. Je n’avais pas envie de m’encombrer avec ça.
Maintenant, je porte plutôt des jeans et des baskets. Le changement est radical, mais nécessaire. J’ai gardé ma veste en cuir qui doit être l’unique vestige de mon ancienne vie et je porte en dessous un sweat à capuche pour ne pas avoir trop froid. J’ai une valise de vêtement et une guitare dans le fourgon que je conduis. J’attache souvent mes cheveux pour ne pas qu’on puisse m’attraper par là. J’ai également un sac à dos avec une gourde, des produits de premier soin, un Beretta et quelques cartouches. J’ai aussi trouvé un bon gros couteau de cuisine que je glisse à ma ceinture. Je porte au pouce gauche la chevalière de mon père il ne l’a jamais quitté et je ne voulais pas qu’un voleur vienne piller son corps que je n’avais pas pu enterrer, en échange je lui ai laissé mes boucles d’oreille. Je n’avais pas envie de m’encombrer avec ça.
Je suis née le 14 Janvier 1981 à Seattle. Je vais bientôt avoir 35 ans d’ailleurs. Cependant, je tiens à commencer mon histoire au début alors prenais le temps de vous préparer un café et de vous assoir avant que je débute mon histoire. C’est bon ? Je peux commencer.
Pour ce que j’ai compris, mon père Han, a toujours voulu avoir une fille alors que ma mère pas du tout. Je n’ai aucun souvenir d’elle, en même temps, elle est partie très peu de temps après ma naissance. Comme si j’étais un monstre qui l’avait uniquement fait souffrir pendant des mois entiers. J’avais vite appris que je ne pouvais compter que sur une personne, mon paternel. Il m’a donné tout ce qu’il a pu. Il faisait de son mieux pour me rendre heureuse pendant qu’il souffrait en silence du départ de sa bien-aimée.
C’est d’ailleurs pour ça que dès que j’ai pu, j’ai commencé à faire du babysitting pour arrondir un peu les fins de mois. Je n’étais pas brillante à l’école, je savais donc que je devais trouver une porte de sortie. Je n’ai pas eu besoin de la trouver très longtemps, le milieu de la musique m’ouvrait les bras. Je commençais à être fan de rock et de tout ce qui s'y apparentait. J’ai donc décidé d’économiser longuement pour pouvoir m’acheter une guitare à mes 16 ans, mon choix était fait, la voiture attendrait un encore un peu bien que j’avais obtenu le permis de conduire.
C’est d’abord seul que j’ai appris à jouer. Le plus souvent à l’extérieur de chez moi, grâce à ça j’ai pu faire pas mal de rencontres intéressantes et trouver des gens qui me voulaient dans leur groupe. Tout doucement, je me faisais des contacts et je faisais de mon mieux pour m’améliorer. J’avais également pris quelques cours de chant pour pouvoir bien placer ma voix. J’avais bien évidemment besoin d’argent pour ça et je faisais de mon mieux pour jongler entre mes deux dernières années de cours et le babysitting. Ce n’était pas évident, mais quand on veut on peut déplacer des montagnes.
Une fois mon diplôme en poche, je mis un terme à mes études et je fis de mon mieux pour m’occuper de ma vie tout en donnant de coup de main régulier à mon père. Je n’avais pas une vie reposante, mais j’aimais bouger et extérioriser tous les sentiments que je ressentais. Finalement, entrer dans un groupe de musique me faisait du bien. J’avais beau être passé bassiste, je gérais quasiment tout. Les petits concerts, les répétitions, acheminer le matériel d’un point A à un point B. Je devais m’occuper de tout ça, pendant que je devais également améliorer mon jeu et trouver du temps pour travailler.
Deux ans plus tard alors qu’on continuait difficilement à faire de la musique et qu’on n’arrivait pas à s’exporter ailleurs qu’à Seattle, un producteur s’intéressait à moi. Au début, je pensais qu’il était là pour notre groupe, du moins c’est ce qu’il laissait sous-entendre. Finalement, lors d’une énième conversation, j’appris que c’était moi l’élément qu’il voulait trouver. J’étais bonne musicienne, mais j’avais encore plus de possibilités en tant que manageuse. J’avais mes preuves à faire et tout un chemin semé d’embuche à parcourir, mais je n’avais pas peur, surtout qu’il me proposait un salaire fixe bien plus élevé que celui que j’avais pour le moment.
J’annonçais la bonne nouvelle à mon père qui avait trimé toute sa vie pour s’occuper de moi. Je restais vivre avec lui pour le moment étant donné que je n’avais pas envie de laisser seul. Mon travail me plaisait beaucoup et je commençais à gagner en notoriété. Je voyageais beaucoup est n'était jamais deux jours de suite au même endroit. Je fus embauchée par une boite plus grosse et j’eus même l’occasion de croiser des stars que j’idolâtrais plus jeune. J’avais l’impression de vivre dans un conte de fées. Par moment, le soir j’avais peur de m’endormir de crainte que tout ça ne soit qu’un rêve et que je me réveille à 18 ans sur mon banc dans le parc. Tout se passer plutôt bien, mais il me manquait tout de même l’amour.
C’est vers mes 28 ans que l’homme de mes rêves pointait le bout de son nez. Évidemment, il s’agissait d’un musicien plutôt talentueux que j’avais sous son aile. Beaucoup de personnes n’arrêtent pas de répéter qu’il ne faut pas mélanger travail et amour, je ne voulais pas les croire et bien j’avais tort. Tout se passait bien au début. Puis, petit à petit monsieur gagnait en notoriété, oubliant que j’existais et préférant s’intéresser à ses fans plus jeunes que moi. Je comprenais bien qu’il avait une image de rock star à satisfaire, mais quand même. Finalement, il dépassa les bornes et finit par sauter le pas avec une groupie, ce qui tira un trait sur une relation de prêt de 5 ans. L’amour n’était vraiment pas fait pour moi.
Je démissionnais alors de cette boite pour retourner travail sur un plus petit label qui gère que des groupes alternatifs. Je n'ai pas eu de difficulté à trouver grâce à mon expérience. J’avais besoin de ce retour aux sources et la simplicité qu’offraient des petites boites. J’avais économisé beaucoup d’argent et j’offrais des jours heureux à mon père achetant deux appartements voisin dans un immeuble plutôt bien situé. Je ne croyais plus à l’amour et m’offrais de temps en temps des histoires sans lendemains avec des gens croisés devant un verre.
Avant que le monde finisse par dégénérer, je me rappelle que j’avais découvert un mec qui faisait de la bonne musique, il avait contacté un ami d’un ami qui n’était pas intéressé pour le produire et m’avait fait écouter la maquette. J’avais été charmé par la musique. Il s’appelait Erik et il s’agissait là de mon dernier contact professionnel. Je ne pourrais jamais voir son visage et je ne savais pas s’il ferait un jour le déplacement jusqu’à Seattle pour m’en montrer plus.
Pour ce que j’ai compris, mon père Han, a toujours voulu avoir une fille alors que ma mère pas du tout. Je n’ai aucun souvenir d’elle, en même temps, elle est partie très peu de temps après ma naissance. Comme si j’étais un monstre qui l’avait uniquement fait souffrir pendant des mois entiers. J’avais vite appris que je ne pouvais compter que sur une personne, mon paternel. Il m’a donné tout ce qu’il a pu. Il faisait de son mieux pour me rendre heureuse pendant qu’il souffrait en silence du départ de sa bien-aimée.
C’est d’ailleurs pour ça que dès que j’ai pu, j’ai commencé à faire du babysitting pour arrondir un peu les fins de mois. Je n’étais pas brillante à l’école, je savais donc que je devais trouver une porte de sortie. Je n’ai pas eu besoin de la trouver très longtemps, le milieu de la musique m’ouvrait les bras. Je commençais à être fan de rock et de tout ce qui s'y apparentait. J’ai donc décidé d’économiser longuement pour pouvoir m’acheter une guitare à mes 16 ans, mon choix était fait, la voiture attendrait un encore un peu bien que j’avais obtenu le permis de conduire.
C’est d’abord seul que j’ai appris à jouer. Le plus souvent à l’extérieur de chez moi, grâce à ça j’ai pu faire pas mal de rencontres intéressantes et trouver des gens qui me voulaient dans leur groupe. Tout doucement, je me faisais des contacts et je faisais de mon mieux pour m’améliorer. J’avais également pris quelques cours de chant pour pouvoir bien placer ma voix. J’avais bien évidemment besoin d’argent pour ça et je faisais de mon mieux pour jongler entre mes deux dernières années de cours et le babysitting. Ce n’était pas évident, mais quand on veut on peut déplacer des montagnes.
Une fois mon diplôme en poche, je mis un terme à mes études et je fis de mon mieux pour m’occuper de ma vie tout en donnant de coup de main régulier à mon père. Je n’avais pas une vie reposante, mais j’aimais bouger et extérioriser tous les sentiments que je ressentais. Finalement, entrer dans un groupe de musique me faisait du bien. J’avais beau être passé bassiste, je gérais quasiment tout. Les petits concerts, les répétitions, acheminer le matériel d’un point A à un point B. Je devais m’occuper de tout ça, pendant que je devais également améliorer mon jeu et trouver du temps pour travailler.
Deux ans plus tard alors qu’on continuait difficilement à faire de la musique et qu’on n’arrivait pas à s’exporter ailleurs qu’à Seattle, un producteur s’intéressait à moi. Au début, je pensais qu’il était là pour notre groupe, du moins c’est ce qu’il laissait sous-entendre. Finalement, lors d’une énième conversation, j’appris que c’était moi l’élément qu’il voulait trouver. J’étais bonne musicienne, mais j’avais encore plus de possibilités en tant que manageuse. J’avais mes preuves à faire et tout un chemin semé d’embuche à parcourir, mais je n’avais pas peur, surtout qu’il me proposait un salaire fixe bien plus élevé que celui que j’avais pour le moment.
J’annonçais la bonne nouvelle à mon père qui avait trimé toute sa vie pour s’occuper de moi. Je restais vivre avec lui pour le moment étant donné que je n’avais pas envie de laisser seul. Mon travail me plaisait beaucoup et je commençais à gagner en notoriété. Je voyageais beaucoup est n'était jamais deux jours de suite au même endroit. Je fus embauchée par une boite plus grosse et j’eus même l’occasion de croiser des stars que j’idolâtrais plus jeune. J’avais l’impression de vivre dans un conte de fées. Par moment, le soir j’avais peur de m’endormir de crainte que tout ça ne soit qu’un rêve et que je me réveille à 18 ans sur mon banc dans le parc. Tout se passer plutôt bien, mais il me manquait tout de même l’amour.
C’est vers mes 28 ans que l’homme de mes rêves pointait le bout de son nez. Évidemment, il s’agissait d’un musicien plutôt talentueux que j’avais sous son aile. Beaucoup de personnes n’arrêtent pas de répéter qu’il ne faut pas mélanger travail et amour, je ne voulais pas les croire et bien j’avais tort. Tout se passait bien au début. Puis, petit à petit monsieur gagnait en notoriété, oubliant que j’existais et préférant s’intéresser à ses fans plus jeunes que moi. Je comprenais bien qu’il avait une image de rock star à satisfaire, mais quand même. Finalement, il dépassa les bornes et finit par sauter le pas avec une groupie, ce qui tira un trait sur une relation de prêt de 5 ans. L’amour n’était vraiment pas fait pour moi.
Je démissionnais alors de cette boite pour retourner travail sur un plus petit label qui gère que des groupes alternatifs. Je n'ai pas eu de difficulté à trouver grâce à mon expérience. J’avais besoin de ce retour aux sources et la simplicité qu’offraient des petites boites. J’avais économisé beaucoup d’argent et j’offrais des jours heureux à mon père achetant deux appartements voisin dans un immeuble plutôt bien situé. Je ne croyais plus à l’amour et m’offrais de temps en temps des histoires sans lendemains avec des gens croisés devant un verre.
Avant que le monde finisse par dégénérer, je me rappelle que j’avais découvert un mec qui faisait de la bonne musique, il avait contacté un ami d’un ami qui n’était pas intéressé pour le produire et m’avait fait écouter la maquette. J’avais été charmé par la musique. Il s’appelait Erik et il s’agissait là de mon dernier contact professionnel. Je ne pourrais jamais voir son visage et je ne savais pas s’il ferait un jour le déplacement jusqu’à Seattle pour m’en montrer plus.
Le 9 octobre, j’étais dans une petite ville dans le sud de Seattle, je suivais mon groupe qui était en tournée dans un petit festival qui faisait le tour de l’état. C’était une expérience vraiment très importante pour eux et je voyais qu’ils s’amélioraient sur chacune de leurs prestations, une fois de plus j’avais misé sur le bon cheval. Le dernier concert avant de pouvoir commencer l’enregistrement studio ne fut pas annulé. Il s’agissait pour le moment d’un incident isolé. Je restais tout de même inquiète. Je décidais de ne pas en faire cas pour le moment et de voir comment la situation évoluée.
Je voyais bien que la situation était pire chaque jour. Je décidais donc d'appeller mon père pour avoir de ses nouvelles, visiblement, il avait bien plus peur que moi. Il faut croire que la situation était vraiment pire là-bas. Je n’avais pas eu le temps de suivre ce qui s’y passait pendant qu’on était enfermé dans notre studio d’enregistrement. Il n’avait plus aucune nouvelle de sa nouvelle femme, elle n’était pas rentrée à la maison après une journée de travail. J’avais envie de revoir mon père, alors je décidais de le rejoindre le lendemain dès que possible, je lui donnais rendez-vous dans mon appartement de Seattle.
Je fis un maximum de réserve avant de le rejoindre chez moi. J’avais utilisé un des fourgons de ma boite. C’était plus utile pour déplacer des choses. Papa arriva alors le lendemain, il avait pris avec lui de la nourriture et il apporta avec lui deux armes. Il s’agissait de Beretta 92, j’avais pu voir une de ses créatures sans pour autant croiser de militaire qui s’occupait de deux groupes à l’intérieur de zone sécurisée. Han m’expliquait tout ce qui c’était passé dehors. Les émeutes, les pillages ainsi que les créatures étranges que personne ne connaissait. Nous avions pris la décision de rester vivre ici et de faire de notre mieux pour récupérer de la nourriture ou ce genre de chose dans la ville environnante.
Je dormais de nouveau avec mon père, car la situation m’inquiétait au plus haut point et que j’avais besoin de réconfort. Les jours passés et le calvaire restaient identiques. Avec les ressources de Han, nous avons pu tenir deux semaines sans bouger de notre refuge. Nous avions aménagé l’appartement pour être le plus en sureté possible. Il était temps de commencer de faire des allers-retours vers l’extérieur. Tout se passait bien pendant un certain temps.
Jusqu’à mi-décembre, alors que je revenais de mission avec mon père, son bras était ensanglanté et une de ses créatures lui avait planté profondément ses dents dans sa chair. Il était affaibli avec tout le sang qu’il avait perdu. Petit à petit la force commençait à quitter son corps et visiblement, il s’était résigné. La vie finirait par le quitter. Je le savais et visiblement Han aussi. Je devrais certainement lui tirer une balle en pleine tête pour ne pas qu’il se transforme en rodeur. J’avais affronté certaines de ses horreurs par le passé et je savais que c’était l’unique façon de les tuer. C’était mon père, et j’allais devoir le tuer pour pas qu’il me mange lorsqu’il revenait à la vie. Cette idée m’empêchait de dormir correctement et je ne pouvais pas le tuer alors qu’il voulait que je l’achève.
Chaque jour la fièvre était plus forte. Il refusait de s’alimenter et ne buvait que très peu. Son heure allait sonner. Je faisais de mon mieux pour paraitre fort et qu’il est un bon souvenir de moi. Je faisais de mon mieux pour lui offrir de dernier jour magnifique. Après avoir passé de long moment à son chevet la fièvre finit par l’emporter. Je le tenais dans mes bras lorsqu’il délivra son dernier souffle, je m’étais préparé, mais c’était encore plus dur que ce que je croyais. Mes larmes coulaient le long de mes joues sans que je puisse faire quoi que ce soit. Après de longues minutes à pleurer sur son cadavre, j’attrapais le Beretta qu’il m’avait donné. Je pointais sa tête de l’arme. J’étais incapable d’y voir clair tellement je tremblais. Finalement le coup de feu partit et je m’effondrais en larme l’instant suivant.
Les premiers jours furent très difficiles. Ensuite, je pris toutes les affaires qui compter pour moi dans ma maison et choisi de me promener dans la ville de Seattle avec mon fourgon noir. Je gardais à l’intérieur une valise de vêtement, ma guitare et un maximum de nourriture. Ma vie de nomade commençait, je n’avais plus aucun but, plus personne sur qui compter. J’étais seule et perdue.
Je voyais bien que la situation était pire chaque jour. Je décidais donc d'appeller mon père pour avoir de ses nouvelles, visiblement, il avait bien plus peur que moi. Il faut croire que la situation était vraiment pire là-bas. Je n’avais pas eu le temps de suivre ce qui s’y passait pendant qu’on était enfermé dans notre studio d’enregistrement. Il n’avait plus aucune nouvelle de sa nouvelle femme, elle n’était pas rentrée à la maison après une journée de travail. J’avais envie de revoir mon père, alors je décidais de le rejoindre le lendemain dès que possible, je lui donnais rendez-vous dans mon appartement de Seattle.
Je fis un maximum de réserve avant de le rejoindre chez moi. J’avais utilisé un des fourgons de ma boite. C’était plus utile pour déplacer des choses. Papa arriva alors le lendemain, il avait pris avec lui de la nourriture et il apporta avec lui deux armes. Il s’agissait de Beretta 92, j’avais pu voir une de ses créatures sans pour autant croiser de militaire qui s’occupait de deux groupes à l’intérieur de zone sécurisée. Han m’expliquait tout ce qui c’était passé dehors. Les émeutes, les pillages ainsi que les créatures étranges que personne ne connaissait. Nous avions pris la décision de rester vivre ici et de faire de notre mieux pour récupérer de la nourriture ou ce genre de chose dans la ville environnante.
Je dormais de nouveau avec mon père, car la situation m’inquiétait au plus haut point et que j’avais besoin de réconfort. Les jours passés et le calvaire restaient identiques. Avec les ressources de Han, nous avons pu tenir deux semaines sans bouger de notre refuge. Nous avions aménagé l’appartement pour être le plus en sureté possible. Il était temps de commencer de faire des allers-retours vers l’extérieur. Tout se passait bien pendant un certain temps.
Jusqu’à mi-décembre, alors que je revenais de mission avec mon père, son bras était ensanglanté et une de ses créatures lui avait planté profondément ses dents dans sa chair. Il était affaibli avec tout le sang qu’il avait perdu. Petit à petit la force commençait à quitter son corps et visiblement, il s’était résigné. La vie finirait par le quitter. Je le savais et visiblement Han aussi. Je devrais certainement lui tirer une balle en pleine tête pour ne pas qu’il se transforme en rodeur. J’avais affronté certaines de ses horreurs par le passé et je savais que c’était l’unique façon de les tuer. C’était mon père, et j’allais devoir le tuer pour pas qu’il me mange lorsqu’il revenait à la vie. Cette idée m’empêchait de dormir correctement et je ne pouvais pas le tuer alors qu’il voulait que je l’achève.
Chaque jour la fièvre était plus forte. Il refusait de s’alimenter et ne buvait que très peu. Son heure allait sonner. Je faisais de mon mieux pour paraitre fort et qu’il est un bon souvenir de moi. Je faisais de mon mieux pour lui offrir de dernier jour magnifique. Après avoir passé de long moment à son chevet la fièvre finit par l’emporter. Je le tenais dans mes bras lorsqu’il délivra son dernier souffle, je m’étais préparé, mais c’était encore plus dur que ce que je croyais. Mes larmes coulaient le long de mes joues sans que je puisse faire quoi que ce soit. Après de longues minutes à pleurer sur son cadavre, j’attrapais le Beretta qu’il m’avait donné. Je pointais sa tête de l’arme. J’étais incapable d’y voir clair tellement je tremblais. Finalement le coup de feu partit et je m’effondrais en larme l’instant suivant.
Les premiers jours furent très difficiles. Ensuite, je pris toutes les affaires qui compter pour moi dans ma maison et choisi de me promener dans la ville de Seattle avec mon fourgon noir. Je gardais à l’intérieur une valise de vêtement, ma guitare et un maximum de nourriture. Ma vie de nomade commençait, je n’avais plus aucun but, plus personne sur qui compter. J’étais seule et perdue.
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Re: Hit Me Like A Man And Love Me Like A Women
Mer 6 Jan 2016 - 19:47
Rererebienvenue à toi !
(c'est de plus en plus moche ces "re" alors évite le 5ème compte )
(c'est de plus en plus moche ces "re" alors évite le 5ème compte )
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Re: Hit Me Like A Man And Love Me Like A Women
Mer 6 Jan 2016 - 20:12
Encore bienvenue chez toi
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves avec ce nouveau personnage !
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves avec ce nouveau personnage !
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Re: Hit Me Like A Man And Love Me Like A Women
Mer 6 Jan 2016 - 20:39
Encore toi ?! Rebienvenuuuuuuuuuuue
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Re: Hit Me Like A Man And Love Me Like A Women
Mer 6 Jan 2016 - 20:57
Et oui!
Merci les amis
T’inquiète pas Sally, c'est pas vraiment au programme
Merci les amis
T’inquiète pas Sally, c'est pas vraiment au programme
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Re: Hit Me Like A Man And Love Me Like A Women
Mer 6 Jan 2016 - 21:07
Portman est magnifique ! Vivement la suite !
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