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Daniel 2.0
Sam 16 Jan 2016 - 16:50
40 ANS • AMERICAINE • ANCIEN COMPTABLE/DISQUAIRE • EMERALD FREEDOM
On pourrait qualifier Daniel de séducteur. Il a toujours été comme ça, dès l’enfance. Le petit garçon qu’il était avait vite remarqué qu’en souriant, et en caressant les gens dans le sens du poil, il parvenait à avoir ce qu’il voulait. Ça n’était pas un mauvais garçon, au contraire. Il a prêté main forte à son père quand cela a été nécessaire et n’a jamais posé de problème particulier. Daniel avait de quoi rendre fière sa famille. C’est un homme plutôt cultivé et magnanime qui sait profiter des situations dans lesquelles il se trouve, pouvant ainsi en tirer le meilleur. Il sait sauter sur les opportunités qui s’offrent à lui, même s’il agit parfois sur un coup de tête. Physionomiste en plus d’être observateur, Daniel aime les gens. C’est quelqu’un de sociable qui sait reconnaître le beau dans chaque personne. Mais le beau, il le voit aussi en lui. Pas désagréable pour autant, Daniel a une bonne estime de lui et de ses qualités, en prenant bien sûr le soin d’occulter les défauts qui peuvent le concerner. C’est un homme qui n’aime pas les responsabilités malgré son côté carriériste. Pas si paradoxal que ça : S’il n’hésite pas à monter en grade au travail, ce qui lui a valut notamment un ras-le-bol à l’arrivée de la quarantaine, les responsabilités familiales lui font peur. Peut-être parce qu’il a dû grandir plus vite que les autres adolescents, il tente de faire comme il peut, un peu débordé par les évènements quand il s’agit de gérer d’autres êtres humains. Il a apprit par la force des choses, pour éviter ce qui lui faisait peur, à se montrer assez menteur. Il était complètement effacé mais jouait de son côté passe-partout pour obtenir ce qu'il voulait. Il a gardé ce petit côté fourbe et manipulateur, parfois dans le simple sens de la survie. Cependant, ses enfants lui ont prouvé à quel point il leur avait manqué, ce qui a encouragé Dan à reprendre un peu quelques responsabilités qu'il avait fuit à cause de son ex-femme et de son ancienne vie. Avec ces évènements, il veut surtout se racheter d'avoir agit comme il l'a fait, de manière impulsive sans prendre la peine de penser à ses enfants. Il est désormais plongé dans la merde avec eux, mais Daniel est comme un chat, qui retombe toujours sur ses pattes, son côté débrouillard refait toujours surface au bon moment pour le dégager des situations difficiles. Il a toujours de la suite dans les idées, malgré son côté râleur qui occulte parfois sa capacité d'agir. Ce qui ne sera pas négligeable pour survivre en terres hostiles.
Daniel est un homme charismatique. Il est grand, pratique encore assez de sport pour paraître élancé et en pleine forme, prend toujours beaucoup de soin de sa personne. Mais il est vrai que le look de Daniel a radicalement changé lorsqu’il a divorcé de sa femme. Lui qui ne portait que des costumes tous les jours, a vu sa personnalité et son aspect aller avec un changement radical de vie. Le petit comptable dont la vie ennuyeuse allait de paire avec l’adultère dont il était victime, qui se pliait en quatre pour ses enfants, s’est vue transformé. En quittant de boulot et de vie, Daniel s’est retrouvé une nouvelle jeunesse. Une énergie qui n’est pas à négligée compte tenue de l’Apocalypse qui a pu lui tomber sur le coin de la figure alors qu’il comptait bien reprendre sa vie en main. L’ex-comptable a débarqué à Emerald Freedom en emportant de chez son ex-femme, tout ce qui lui semblait nécessaire. Ses deux enfants ont chacun leur sac qui contient leurs affaires, ainsi qu’un sac de sport commun dans lequel sont entassés les affaires de Daniel ainsi que le minimum pratique qu’à jugé nécessaire Daniel à emporter, comme une bouilloire en métal, un couteau suisse, des gourdes de randonnées et un briquet. C’est donc désormais un papa moderne, qui aimerait ne pas avoir tant de responsabilité à supporter, qui n’a pas hésité à prendre le pistolet de collection de son ex-beau-père dans la chambre à coucher de son ex-femme pour pouvoir se défendre contre ces choses. Bien sûr, cette arme n’est pas disponible pour le moment puisque confisquée par les militaires.
Vous voyez le type en costume, son attaché-case à la main, le regard vide, coiffé à la va-vite, dont la cravate n’est même pas bien nouée. C’était Daniel. Avant. Il aurait s’arranger pour faire un nœud coulant avec cette fameuse cravate pour tenter de se pendre avec. Mais un déclic l’a sauvé. On ne va pas raconter ici, l’histoire d’un père modèle. Plutôt l’histoire d’un père qui n’a pas eu de chance et qui va profiter de cette Apocalypse pour se racheter auprès de ses enfants. Cela mérite quelques explications. Daniel Finn Gallow. C’est son nom complet. Le nom que sa mère lui a donné à la naissance, il y a de ça quarante ans. C’est un natif de Seattle. Il est le fils unique d’un couple heureux, à la situation confortable. Ils avaient un petit pavillon dans un quartier chic, et avaient tout fait pour faire de Daniel un petit garçon heureux. C’est ce qu’il était d’ailleurs. Daniel était un vrai charmeur sans pour autant être capricieux. Par contre, il aimait être au centre de l’attention, ça a toujours été le cas. Un petit garçon qui aimait faire rire ses parents, parler aux invités lorsqu’il y en avait à la maison, et surtout, rendre fiers ses parents. Comment est-ce qu’un petit garçon parvient à rendre heureux son père et sa mère ? En ramenant de bonnes notes à l’école, en sachant se montrer plus malin que les autres mais jamais méchant.
Il réussirait dans la vie, c’est ce qu’avait promit sa pauvre mère. Pauvre mère qui tomba malade lorsque Daniel avait à peine treize ans. On parlait d’un cancer du sein. Daniel ne savait pas encore de quoi allait être ponctué la vie au sein d’une famille touchée par le cancer. Evidemment, Daniel était toujours fier de ramener des bonnes notes à sa mère, qui perdait ses cheveux mais qui avait toujours un sourire aimant pour son fils dont elle était si fière. Même ses petits copains du collège et le soutient de la famille proche ne pouvait suffire à sauver cette femme. David Gallow, son père, faisait ce qu’il pouvait pour gérer la maladie de sa femme, sa peine et l’éducation de son fils. Il ne l’a sûrement pas fait exprès, de se montrer un peu plus dur avec lui en exigent qu’il prenne des responsabilités. Daniel dû donc prendre sur lui, grandir un peu plus vite que les autres en mettant son côté optimiste. Ses shows, il les réservait désormais à sa mère, pour espérer la voir sourire. La maladie eu raison d’elle quelques années plus tard, quand Daniel entra au lycée. La vie n’était pas si différente. La peine était bien là, mais Daniel avait prit l’habitude de prendre sur lui pour tout digérer. C’était peut-être l’élément déclencheur de la boule, qui n’avait pas arrêté de grossir au creux de sa gorge.
Les études, il s’y investissait, parce que c’était un bon moyen de rendre son père fier de lui, un père qui faisait tout son possible pour garder la tête haute. Cela n’empêchait pas Daniel d’être bien entouré, même si cette peine dans la famille et ce besoin de réussir freinait un peu sa vraie personnalité. Le temps n’était plus au spectacle de Daniel, qui ameutait tout le monde autour de lui, le Daniel charmeur et charismatique s’était effacé derrière son travail. Cela continuera jusqu’à la fac. Son objectif ? Avoir une place sûre dans un milieu sûr. Il se ferait oublier derrière une pile de papiers. Les chiffres se multiplieraient autour de lui jusqu’à en écraser sa personnalité. Il avait trouvé un peu de répit dans les bras de Kathryn, une femme assez classique et réservée avec qui il s’était marié. On pouvait dire qu’ils étaient heureux, parce que Daniel n’était pas encore enfermé dans la monotonie de son travail et parce que Kathryn ne bridait pas encore son mari. Ils étaient tous les deux encore jeunes et optimistes.
Ils donnèrent naissance, en 2003 d’une petite fille qu’ils appelèrent Alex. Il s’avèrerait qu’Alex était une petite fille érudite, introvertie de nature mais extrêmement créative. En 2005, alors qu’ils emménageaient dans un grand appartement au sud de Seattle, un petit garçon du nom de Phil. À l’inverse de sa sœur, Phil est un garçon dans la Lune. Maladroit comme pas deux, Daniel s’est toujours demandé de qui il pouvait tenir. Pas que le petit garçon soit bête, il était simplement oisif, adorant dessiner mais rechignant à aller à l’école. Daniel s’occupait de ses enfants sans réfléchir, parce que c’était comme ça qu’il devait se comporter, parce qu’il était père et parce que la vie était ainsi faite. Son patron le bridait au travail, sa femme se montrait de plus en plus distante ; en bref, le monde était gris dans la vie d’un Daniel qui ne comprenait même pas ce qu’il faisait ici, nostalgique de son enfance qui avait l’air parfaite à côté de ce qui l’entourait présentement.
2011. L’année du changement pour ce comptable au bord de la dépression. En rentrant du travail, il croisa un homme descendre de l’immeuble où il habitait. Il se recoiffait d’un air détendu dans le miroir de l’entrée de l’immeuble et adressa un sourire narquois à Daniel, qui avait arquer un sourcil. Il reconnaissait cet homme, mais il ne se rappelait plus où est-ce qu’ils s’étaient rencontrés. En fait, il s’agissait du jeune fils du patron de Kathryn. Ils s’étaient rencontré à la fête d’Halloween de l’entreprise de la femme de Daniel, qui riait grossièrement aux blagues de cet homme qui était un peu plus jeune qu’elle. Cet homme descendait bien de l’appartement familiale, dans lequel Kathryn était sensé être seule, les enfants chez leur grand-père. Quand Daniel rentra chez lui, sa femme était encore dans son lit, en lingerie fine. Cette lingerie fine ne lui était pas destinée, ça, Daniel l’avait tout de suite comprit. Il se contenta d’embrasser sa femme sur le front et de laisser couler. Pourquoi ? Parce qu’il savait quoi faire. Il lui fallait juste un peu de temps. Cela ne prit que quelques mois à Daniel pour prendre une partie de son argent de son assurance vie pour projeter sa grande envolée.
Il laissa un petit mot à chacun de ses enfants avant de quitter Seattle, sans prévenir personne, en faisant sa valise à la va-vite en pleine nuit. Dans ces deux lettres, il leur expliquait la vie merveilleuse qu’il avait pu connaître à une époque où il pensait qu’on pouvait vivre en tentant de réaliser ses rêves. Il les encouragea à poursuivre les leur et s’excusait de partir comme ça, sans prévenir. C’était une histoire entre lui et leur maman, qu’ils n’y étaient pour rien, et qu’il était grand temps pour lui de se reconstruire. Il finirait par revenir, et heureux cette fois. Kathryn signa les papiers des divorces sans broncher. Elle avait comprit, depuis le baiser sur le front, qu’elle avait dépassé les bornes. Le sourire froid de Daniel traduisait depuis des mois ses intentions.
À Salt Lake City, Daniel croyait revivre. Il avait suivit les conseils d’un ancien ami de la fac qui l’avait aidé à placer son argent pour pouvoir racheter cette petite boutique dans une partie de la ville qui lui plaisait. Ainsi, il pu s’adonner à sa passion pour la musique. Si Daniel était un homme cultivé, il connaissait encore plus la musique, de toutes les périodes, de tous les genres. C’était quelque chose qui lui tenait à cœur et qui l’aidait à se reconstruire. Il réapprenait à rencontrer des gens, en ayant presque oublier tout le plaisir que cela lui procurait. Le Daniel sociable et charismatique refaisait peu à peu surface. On entendait parler de sa boutique de disques, de vinyles et de hi-fi à travers toute la ville. Daniel savait se faire une clientèle, il savait comment rencontrer les bonnes personnes et mener une petite vie intéressante, riche en sorties et autres aventures. Il réapprenait même à séduire, et surtout, il y prenait goût. Ses enfants vinrent pendant des vacances d’été une année. Encore jeunes, ils n’étaient pas moins inconscient du changement que cette ville avait provoqué sur leur père. Ils se gardèrent de lui dire que la vie avec leur mère n’était pas rose. En effet, si Daniel avait été à Seattle, un papa morose, il n’en restait pas moins le papa qui s’occupait de tout. Kathryn n’arrivait pas à gérer toute seule, mais les enfants n’avaient pas envie de pleurer dans les jupons de leur père, de peur de le voir malheureux de nouveau.
Ils n’eurent pas à le faire, puisque c’est le père de Daniel qui bouscula le destin avec un seul coup de téléphone.
Il réussirait dans la vie, c’est ce qu’avait promit sa pauvre mère. Pauvre mère qui tomba malade lorsque Daniel avait à peine treize ans. On parlait d’un cancer du sein. Daniel ne savait pas encore de quoi allait être ponctué la vie au sein d’une famille touchée par le cancer. Evidemment, Daniel était toujours fier de ramener des bonnes notes à sa mère, qui perdait ses cheveux mais qui avait toujours un sourire aimant pour son fils dont elle était si fière. Même ses petits copains du collège et le soutient de la famille proche ne pouvait suffire à sauver cette femme. David Gallow, son père, faisait ce qu’il pouvait pour gérer la maladie de sa femme, sa peine et l’éducation de son fils. Il ne l’a sûrement pas fait exprès, de se montrer un peu plus dur avec lui en exigent qu’il prenne des responsabilités. Daniel dû donc prendre sur lui, grandir un peu plus vite que les autres en mettant son côté optimiste. Ses shows, il les réservait désormais à sa mère, pour espérer la voir sourire. La maladie eu raison d’elle quelques années plus tard, quand Daniel entra au lycée. La vie n’était pas si différente. La peine était bien là, mais Daniel avait prit l’habitude de prendre sur lui pour tout digérer. C’était peut-être l’élément déclencheur de la boule, qui n’avait pas arrêté de grossir au creux de sa gorge.
Les études, il s’y investissait, parce que c’était un bon moyen de rendre son père fier de lui, un père qui faisait tout son possible pour garder la tête haute. Cela n’empêchait pas Daniel d’être bien entouré, même si cette peine dans la famille et ce besoin de réussir freinait un peu sa vraie personnalité. Le temps n’était plus au spectacle de Daniel, qui ameutait tout le monde autour de lui, le Daniel charmeur et charismatique s’était effacé derrière son travail. Cela continuera jusqu’à la fac. Son objectif ? Avoir une place sûre dans un milieu sûr. Il se ferait oublier derrière une pile de papiers. Les chiffres se multiplieraient autour de lui jusqu’à en écraser sa personnalité. Il avait trouvé un peu de répit dans les bras de Kathryn, une femme assez classique et réservée avec qui il s’était marié. On pouvait dire qu’ils étaient heureux, parce que Daniel n’était pas encore enfermé dans la monotonie de son travail et parce que Kathryn ne bridait pas encore son mari. Ils étaient tous les deux encore jeunes et optimistes.
Ils donnèrent naissance, en 2003 d’une petite fille qu’ils appelèrent Alex. Il s’avèrerait qu’Alex était une petite fille érudite, introvertie de nature mais extrêmement créative. En 2005, alors qu’ils emménageaient dans un grand appartement au sud de Seattle, un petit garçon du nom de Phil. À l’inverse de sa sœur, Phil est un garçon dans la Lune. Maladroit comme pas deux, Daniel s’est toujours demandé de qui il pouvait tenir. Pas que le petit garçon soit bête, il était simplement oisif, adorant dessiner mais rechignant à aller à l’école. Daniel s’occupait de ses enfants sans réfléchir, parce que c’était comme ça qu’il devait se comporter, parce qu’il était père et parce que la vie était ainsi faite. Son patron le bridait au travail, sa femme se montrait de plus en plus distante ; en bref, le monde était gris dans la vie d’un Daniel qui ne comprenait même pas ce qu’il faisait ici, nostalgique de son enfance qui avait l’air parfaite à côté de ce qui l’entourait présentement.
2011. L’année du changement pour ce comptable au bord de la dépression. En rentrant du travail, il croisa un homme descendre de l’immeuble où il habitait. Il se recoiffait d’un air détendu dans le miroir de l’entrée de l’immeuble et adressa un sourire narquois à Daniel, qui avait arquer un sourcil. Il reconnaissait cet homme, mais il ne se rappelait plus où est-ce qu’ils s’étaient rencontrés. En fait, il s’agissait du jeune fils du patron de Kathryn. Ils s’étaient rencontré à la fête d’Halloween de l’entreprise de la femme de Daniel, qui riait grossièrement aux blagues de cet homme qui était un peu plus jeune qu’elle. Cet homme descendait bien de l’appartement familiale, dans lequel Kathryn était sensé être seule, les enfants chez leur grand-père. Quand Daniel rentra chez lui, sa femme était encore dans son lit, en lingerie fine. Cette lingerie fine ne lui était pas destinée, ça, Daniel l’avait tout de suite comprit. Il se contenta d’embrasser sa femme sur le front et de laisser couler. Pourquoi ? Parce qu’il savait quoi faire. Il lui fallait juste un peu de temps. Cela ne prit que quelques mois à Daniel pour prendre une partie de son argent de son assurance vie pour projeter sa grande envolée.
Il laissa un petit mot à chacun de ses enfants avant de quitter Seattle, sans prévenir personne, en faisant sa valise à la va-vite en pleine nuit. Dans ces deux lettres, il leur expliquait la vie merveilleuse qu’il avait pu connaître à une époque où il pensait qu’on pouvait vivre en tentant de réaliser ses rêves. Il les encouragea à poursuivre les leur et s’excusait de partir comme ça, sans prévenir. C’était une histoire entre lui et leur maman, qu’ils n’y étaient pour rien, et qu’il était grand temps pour lui de se reconstruire. Il finirait par revenir, et heureux cette fois. Kathryn signa les papiers des divorces sans broncher. Elle avait comprit, depuis le baiser sur le front, qu’elle avait dépassé les bornes. Le sourire froid de Daniel traduisait depuis des mois ses intentions.
À Salt Lake City, Daniel croyait revivre. Il avait suivit les conseils d’un ancien ami de la fac qui l’avait aidé à placer son argent pour pouvoir racheter cette petite boutique dans une partie de la ville qui lui plaisait. Ainsi, il pu s’adonner à sa passion pour la musique. Si Daniel était un homme cultivé, il connaissait encore plus la musique, de toutes les périodes, de tous les genres. C’était quelque chose qui lui tenait à cœur et qui l’aidait à se reconstruire. Il réapprenait à rencontrer des gens, en ayant presque oublier tout le plaisir que cela lui procurait. Le Daniel sociable et charismatique refaisait peu à peu surface. On entendait parler de sa boutique de disques, de vinyles et de hi-fi à travers toute la ville. Daniel savait se faire une clientèle, il savait comment rencontrer les bonnes personnes et mener une petite vie intéressante, riche en sorties et autres aventures. Il réapprenait même à séduire, et surtout, il y prenait goût. Ses enfants vinrent pendant des vacances d’été une année. Encore jeunes, ils n’étaient pas moins inconscient du changement que cette ville avait provoqué sur leur père. Ils se gardèrent de lui dire que la vie avec leur mère n’était pas rose. En effet, si Daniel avait été à Seattle, un papa morose, il n’en restait pas moins le papa qui s’occupait de tout. Kathryn n’arrivait pas à gérer toute seule, mais les enfants n’avaient pas envie de pleurer dans les jupons de leur père, de peur de le voir malheureux de nouveau.
Ils n’eurent pas à le faire, puisque c’est le père de Daniel qui bouscula le destin avec un seul coup de téléphone.
Un coup de téléphone très tôt le matin. Daniel avait passé une soirée en très bonne compagnie, une grosse fête avec des amis. Son appartement était sans dessus dessous, mais le téléphone avait extirpé le quarantenaire de son sommeil réparateur. Au bout du fil, son père, David. Kathryn lui avait donné les enfants pour le week-end mais n’était pas venue les chercher. Pas de nouvelles d’elle. Elle avait littéralement mit les voiles. Une mère surmenée, qui ne pouvait pas s’en sortir toute seule. La première réaction de Daniel fût de jubiler intérieurement. Le fils du patron n’avait pas suffit. Il pouvait lui donner quelques orgasmes et l’impression d’être désirable, mais il ne servait pas à s’occuper de ses enfants. D’un autre côté, Daniel se demandait bien où est-ce qu’elle avait pu passer. Il dû confier son magasin à sa jeune associée qu’il estimait capable de gérer les lieux en son absence.
C’était arrivé trois semaines avant le début des évènements synonyme de l’épidémie. Daniel avait prit un vol pour Seattle et s’était rendu chez son père. Les enfants étaient soulagés de revoir leur père et lui demandèrent de ne plus partir. Daniel se rendit compte, à cet instant, qu’il avait fait une grosse erreur. Il aurait dû quitter sa femme en prenant les enfants avec eux. Ils auraient été bien plus heureux en sa compagnie. Kathryn n’était pas une mauvaise mère, mais elle n’avait jamais sû gérer les choses toute seule. Daniel s’était occupé de l’achat de leur appartement, il avait inscrit les enfants à l’école, s’occupait des repas, les aidaient à faire leur devoir. Kathryn était la gentille flic, ne profitait de ses progénitures que lors des bons moments. Daniel soignait les bobos et malgré les soupires, se levait le dimanche en même temps que ses enfants lèves-tôt. Il se souvint surtout de sa fille, qui pleurait toutes les larmes de son corps le soir du retour de son père, le suppliant de rester. « S’il te plaît, ne nous laisse pas. On pourrait te suivre à SLC sinon, j’te jure on sera sage. » Malgré la lettre qu’il avait pu leur laisser, les enfants étaient persuadés qu’il était parti à cause d’eux.
Daniel comprenait que son côté mégalo pouvait rendre malheureux ses proches les plus chers à ses yeux. S’il avait pu se donner une claque, il l’aurait fait. Alors il avait prévu de régler toutes les affaires administratives avant de les emmener avec lui à SLC. Là-bas, ils seraient bien plus heureux que dans cet appartement que Daniel eu bien du mal à reconnaitre. Il n’était plus tenu aussi bien qu’avant. Des boites de pizza étaient empilés sur le comptoir de la cuisine, la vaisselle débordait. Dan n’avait pas vraiment prévu de rester bloquer à Seattle. « Papa, papa, regarde ! » L’avait interpellé Phil, assit par terre, devant le poste de télévision accompagné d’un bol de céréales. Les premières agressions. Puis très vite, la mise en place d'une loi martiale, le gouvernement réagissait face à cette nouvelle menace dont l'origine était inconnue, mais l'action entreprise allait empêcher les habitants de chercher par eux-même si la situation serait similaire ailleurs. Daniel pensait tout de suite à mettre les voiles pour Salt Lake City, mais il ne pouvait pas abandonner son père, résident à Seattle depuis toujours. Si celui-ci était toujours aussi têtu et patriote que dans ses souvenirs, il refuserait de quitter la ville. Sans son père, Daniel était coincé. Il aurait été tenté plus d'une fois de quitter la ville, mais les enfants refusaient d'être séparés de leur grand-père. Le temps n'était pas celui de l'égoïsme, pour la première fois de sa vie, Daniel cessa d’être un lâche pour prendre les choses en main, pour se mettre en sécurité, lui, son père et ses enfants, à Emerald Freedom. C'était la seule alternative qu'il avait trouvé, à défaut de prendre la route. Il avait entendu des rumeurs, n'ayant jamais pu savoir si elles étaient vraies ou non, qui disaient que cette situation était la même partout.
Alors ils ont suivit les militaires. C'est à son grand étonnement qu'ils furent fouillés à leur arrivé au campement. L'arme de son ex-beau-père lui fût confisqué, mais il pu entrer. Il se sentait en sécurité avec ses enfants, pour la première fois depuis qu'il avait vu de ses yeux, par la fenêtre de la chambre de son fils, une femme se jeter violemment sur un homme et sa famille. Il y avait eu du sang, des cris et des pleurs, pleurs de l'autres côtés des murs de la maison, alors que Daniel, choqué parce qu'il observait, avait complètement oublié de préserver ses jeunes enfants. Il s'est rendu compte qu'il ne pourrait pas les préserver de ces horreurs, que l'Apocalypse était belle et bien installée en ces lieux, et qu'ils étaient dans leur droit le plus total, celui de la peur et de l'angoisse. Dan aussi a peur, mais personne ne touchera à un cheveux de ses enfants. Pour ça, il serait prêt à tuer, infectés ou personnes malintentionnées. Le campement d'Emerald Freedom est un lieu sûr, pour le moment, où il pense pouvoir rester un temps pour réfléchir à la situation. Espérons qu'il en ait le temps.
C’était arrivé trois semaines avant le début des évènements synonyme de l’épidémie. Daniel avait prit un vol pour Seattle et s’était rendu chez son père. Les enfants étaient soulagés de revoir leur père et lui demandèrent de ne plus partir. Daniel se rendit compte, à cet instant, qu’il avait fait une grosse erreur. Il aurait dû quitter sa femme en prenant les enfants avec eux. Ils auraient été bien plus heureux en sa compagnie. Kathryn n’était pas une mauvaise mère, mais elle n’avait jamais sû gérer les choses toute seule. Daniel s’était occupé de l’achat de leur appartement, il avait inscrit les enfants à l’école, s’occupait des repas, les aidaient à faire leur devoir. Kathryn était la gentille flic, ne profitait de ses progénitures que lors des bons moments. Daniel soignait les bobos et malgré les soupires, se levait le dimanche en même temps que ses enfants lèves-tôt. Il se souvint surtout de sa fille, qui pleurait toutes les larmes de son corps le soir du retour de son père, le suppliant de rester. « S’il te plaît, ne nous laisse pas. On pourrait te suivre à SLC sinon, j’te jure on sera sage. » Malgré la lettre qu’il avait pu leur laisser, les enfants étaient persuadés qu’il était parti à cause d’eux.
Daniel comprenait que son côté mégalo pouvait rendre malheureux ses proches les plus chers à ses yeux. S’il avait pu se donner une claque, il l’aurait fait. Alors il avait prévu de régler toutes les affaires administratives avant de les emmener avec lui à SLC. Là-bas, ils seraient bien plus heureux que dans cet appartement que Daniel eu bien du mal à reconnaitre. Il n’était plus tenu aussi bien qu’avant. Des boites de pizza étaient empilés sur le comptoir de la cuisine, la vaisselle débordait. Dan n’avait pas vraiment prévu de rester bloquer à Seattle. « Papa, papa, regarde ! » L’avait interpellé Phil, assit par terre, devant le poste de télévision accompagné d’un bol de céréales. Les premières agressions. Puis très vite, la mise en place d'une loi martiale, le gouvernement réagissait face à cette nouvelle menace dont l'origine était inconnue, mais l'action entreprise allait empêcher les habitants de chercher par eux-même si la situation serait similaire ailleurs. Daniel pensait tout de suite à mettre les voiles pour Salt Lake City, mais il ne pouvait pas abandonner son père, résident à Seattle depuis toujours. Si celui-ci était toujours aussi têtu et patriote que dans ses souvenirs, il refuserait de quitter la ville. Sans son père, Daniel était coincé. Il aurait été tenté plus d'une fois de quitter la ville, mais les enfants refusaient d'être séparés de leur grand-père. Le temps n'était pas celui de l'égoïsme, pour la première fois de sa vie, Daniel cessa d’être un lâche pour prendre les choses en main, pour se mettre en sécurité, lui, son père et ses enfants, à Emerald Freedom. C'était la seule alternative qu'il avait trouvé, à défaut de prendre la route. Il avait entendu des rumeurs, n'ayant jamais pu savoir si elles étaient vraies ou non, qui disaient que cette situation était la même partout.
Alors ils ont suivit les militaires. C'est à son grand étonnement qu'ils furent fouillés à leur arrivé au campement. L'arme de son ex-beau-père lui fût confisqué, mais il pu entrer. Il se sentait en sécurité avec ses enfants, pour la première fois depuis qu'il avait vu de ses yeux, par la fenêtre de la chambre de son fils, une femme se jeter violemment sur un homme et sa famille. Il y avait eu du sang, des cris et des pleurs, pleurs de l'autres côtés des murs de la maison, alors que Daniel, choqué parce qu'il observait, avait complètement oublié de préserver ses jeunes enfants. Il s'est rendu compte qu'il ne pourrait pas les préserver de ces horreurs, que l'Apocalypse était belle et bien installée en ces lieux, et qu'ils étaient dans leur droit le plus total, celui de la peur et de l'angoisse. Dan aussi a peur, mais personne ne touchera à un cheveux de ses enfants. Pour ça, il serait prêt à tuer, infectés ou personnes malintentionnées. Le campement d'Emerald Freedom est un lieu sûr, pour le moment, où il pense pouvoir rester un temps pour réfléchir à la situation. Espérons qu'il en ait le temps.
passeport :recensement de l'avatar. - Code:
David Tennant <bott>Daniel F. Gallow</bott>
recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
Daniel
recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
Gallow
recensement du métier. - Code:
Disquaire
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Re: Daniel 2.0
Sam 16 Jan 2016 - 17:44
J'l'aime trop ton nouveau Daniel, il est super sexy Re'bienvenue !
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Re: Daniel 2.0
Lun 18 Jan 2016 - 1:25
Encore vous !
Et bah je préfère ce Daniel là, mais il faudra quand même revoir quelques choses avant que je puisse te valider ^^
- Au niveau de la personnalité, comme tu le sais ton texte doit retranscrire les qualités/défauts des menus déroulants. Pour les qualités, c'est tout bon, le problème c'est que tu occultes complètement ses défauts. Du coup, ça serait bien que tu nous en parles un petit peu !
- Pour la description physique/l'équipement, rien à redire si ce n'est que le canif non plus il ne l'aura pas à l'intérieur du camp.
- Je dois avouer que j'ai pas saisi la toute fin du post-apo, quand tu parles de la mise en quarantaine de la ville. Est-ce que tu voulais pas plutôt parler de la mise en application de la loi martiale ? La quarantaine n'a concerné que certains bâtiments, pas la ville, et la loi martiale n'empêche pas les habitants de quitter la ville s'ils veulent. J'ai l'impression que tu as un peu mélangé les deux concepts, il faudrait donc que tu revois ce passage.
Dernier point sur le post-apo, au final, il n'y a que la deuxième moitié du dernier paragraphe qui concerne réellement les événements en rapport avec l'épidémie (et donc le passage avec la quarantaine à revoir). Ça fait très très court à mon sens :/. Si tu pouvais développer un peu plus ça serait top !
Comme tu vois, rien de bien méchant !
Du reste, tu connais la chanson, quand tu as fini, tu le signales ici et si tu as des questions, tu hésites pas ^^
Et bah je préfère ce Daniel là, mais il faudra quand même revoir quelques choses avant que je puisse te valider ^^
- Au niveau de la personnalité, comme tu le sais ton texte doit retranscrire les qualités/défauts des menus déroulants. Pour les qualités, c'est tout bon, le problème c'est que tu occultes complètement ses défauts. Du coup, ça serait bien que tu nous en parles un petit peu !
- Pour la description physique/l'équipement, rien à redire si ce n'est que le canif non plus il ne l'aura pas à l'intérieur du camp.
- Je dois avouer que j'ai pas saisi la toute fin du post-apo, quand tu parles de la mise en quarantaine de la ville. Est-ce que tu voulais pas plutôt parler de la mise en application de la loi martiale ? La quarantaine n'a concerné que certains bâtiments, pas la ville, et la loi martiale n'empêche pas les habitants de quitter la ville s'ils veulent. J'ai l'impression que tu as un peu mélangé les deux concepts, il faudrait donc que tu revois ce passage.
Dernier point sur le post-apo, au final, il n'y a que la deuxième moitié du dernier paragraphe qui concerne réellement les événements en rapport avec l'épidémie (et donc le passage avec la quarantaine à revoir). Ça fait très très court à mon sens :/. Si tu pouvais développer un peu plus ça serait top !
Comme tu vois, rien de bien méchant !
Du reste, tu connais la chanson, quand tu as fini, tu le signales ici et si tu as des questions, tu hésites pas ^^
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Re: Daniel 2.0
Lun 18 Jan 2016 - 13:06
Hey ! Merci pour ta lecture Jay ! J'ai toujours du mal avec les post-apo depuis le reboot désolé n___n" Mais j'ai rajouté un petit paragraphe et rectifié les petites bêtises que tu m'as souligné, merci encore. J'ai aussi rajouté quelques trucs dans le caractère pour bien souligner ses défauts, c'est vrai que j'avais un peu zappé. F'oilà, à vous les studios !
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Re: Daniel 2.0
Lun 18 Jan 2016 - 18:08
Alors c'est tout mieux par contre tu as laissé cette histoire de ville qui est bloquée par la loi martiale.
En fait, quelque soit l'endroit, la loi martiale implique généralement deux choses : la première étant un couvre-feu, la seconde, que l'ordre est maintenu non plus par la police mais par l'armée. Comme je t'ai dit, il n'y a pas de blocus autour de Seattle et beaucoup mettent les voiles. Donc, concrètement, si il l'avait voulu, Daniel aurait pu partir avec ses enfants.
Du coup, il faudrait que tu trouves une autre raison pour le fait qu'il reste avec ses enfants ^^
En fait, quelque soit l'endroit, la loi martiale implique généralement deux choses : la première étant un couvre-feu, la seconde, que l'ordre est maintenu non plus par la police mais par l'armée. Comme je t'ai dit, il n'y a pas de blocus autour de Seattle et beaucoup mettent les voiles. Donc, concrètement, si il l'avait voulu, Daniel aurait pu partir avec ses enfants.
Du coup, il faudrait que tu trouves une autre raison pour le fait qu'il reste avec ses enfants ^^
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