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La mécanique d'Eva
Sam 16 Jan 2016 - 18:59
32 Ans • Latino Américaine• Mécanicienne • Emerald Freedom
Les mains fouillant une veste, Eva regarde sans cesse autour d'elle. Du sang encore chaud pleins les mains, le stress tiraille son estomac. Bah quoi ? Vous pensiez tomber sur une chochotte ? Cette dame ne craint pas de se salir les mains, loin de là. Gentille petite fille modèle ? Non merci. C'est plutôt cambouis, clé anglaise et boulons à gogo. Une vrai bricoleuse et créatrice dans l'âme. Et puis faut dire c'qui est. Aujourd'hui, si vous ne savez pas vous démerder pour trouver le minimum syndical, même si pour ça vous devez fouiller un cadavre, autant vous jeter sans préavis sous les tirs d'un flingue. Eva, directe ? Vous apprendrez bien à la connaître, mais c’est vrai qu'elle est la fille la moins diplomate qui soit en c'monde. D'la compassion, elle en a, mais ne comptez pas sur elle pour vous prendre avec des pincettes. Autant faire simple. Après tout, on ne vit pas dans un monde facile. Et ce côté là ne lui a pas apporté que des amis. Comme on dit. ''Il vaut mieux demander pardon que permission.''
On peut pas dire qu'elle donne l'impression d'être sympathique, pourtant c'est faux. Accrochée à sa famille et à son boulot, Eva a son caractère, et il est bien trempée. Il faut juste être patient pour la connaître et profiter pleinement d'un bon moment avec elle. Demandez à n'importe lequel de ses amis, s'il est en vie, évidemment, ils vous diront tous la même chose. Cette jeune femme, une fois ouverte et intégrée sera d'une charmante compagnie. Quoique parfois un peu violente. Cela va de pair avec son franc parler, évidemment. L'expression ''Ne pas juger sur les apparences'' prends tout son sens avec elle. D'autant plus avec ses excès de conneries et son humour totalement pourri. Ne la juger pas trop durement, tout le monde n'est pas fait pour faire rire. Mais qu'est ce qu'elle se lâche quand la confiance est de mise. A un tel point que vous aurez surement l'impression d'avoir une autre personne face à vous. Mais ce n'est pas un côté qu'elle montre à tout le monde, et il faudra le mériter, ce qui ne sera pas facile non plus.
Elle ne se souci jamais ni du regard des autres, ni, bien souvent, de leur avis, même quand ceux là sont pourtant utiles. Pourtant, elle se montre très patiente pour des choses qui en valent la peine. Un peu comme la vengeance. Oh je ne vous conseille pas de vous la mettre à dos. Elle risquera de vous en faire voir des vertes et des pas murs et croyez moi, vous ne le verrais jamais venir. Imprudente ? Mais noon, si peu. Bah. Mieux vaut être imprudente que froussarde.
On peut pas dire qu'elle donne l'impression d'être sympathique, pourtant c'est faux. Accrochée à sa famille et à son boulot, Eva a son caractère, et il est bien trempée. Il faut juste être patient pour la connaître et profiter pleinement d'un bon moment avec elle. Demandez à n'importe lequel de ses amis, s'il est en vie, évidemment, ils vous diront tous la même chose. Cette jeune femme, une fois ouverte et intégrée sera d'une charmante compagnie. Quoique parfois un peu violente. Cela va de pair avec son franc parler, évidemment. L'expression ''Ne pas juger sur les apparences'' prends tout son sens avec elle. D'autant plus avec ses excès de conneries et son humour totalement pourri. Ne la juger pas trop durement, tout le monde n'est pas fait pour faire rire. Mais qu'est ce qu'elle se lâche quand la confiance est de mise. A un tel point que vous aurez surement l'impression d'avoir une autre personne face à vous. Mais ce n'est pas un côté qu'elle montre à tout le monde, et il faudra le mériter, ce qui ne sera pas facile non plus.
Elle ne se souci jamais ni du regard des autres, ni, bien souvent, de leur avis, même quand ceux là sont pourtant utiles. Pourtant, elle se montre très patiente pour des choses qui en valent la peine. Un peu comme la vengeance. Oh je ne vous conseille pas de vous la mettre à dos. Elle risquera de vous en faire voir des vertes et des pas murs et croyez moi, vous ne le verrais jamais venir. Imprudente ? Mais noon, si peu. Bah. Mieux vaut être imprudente que froussarde.
Une femme robuste pour un métier d'homme. Pourtant, Eva n'est pas si épaisse que ça, au contraire. Elle pourrait presque être mannequin si elle ne détestait pas cela. Sa force n'est pas négligeable et se battre avec un homme ne lui poserait pas de problème, elle pourrait même s'en sortir sans trop de bobo. Je ne vous décrirais pas son corps plus en détail, qui s'en soucis, n'est ce pas ? Cette jeune femme porte toujours un sac à dos, un vieux radio cassette, des cassettes, quelques trucs à grignoter, sucré, évidemment et une sacoche qu'elle accroche au dessus de sa fesse droite. Un kit de mécano. Et ouais, madame vous lancera une clé anglaise sur la tronche si on la vexe.
Née en Avril 1983 à LA, sa mère l'a appelé Eva et elle a bien sur hérité du nom d'son père, Sanchez. Un nom qui ne sonne pas très américain. Normal, son père était colombien Mais elle l'a peu connu, il est mort l'année d'ses 10 ans, en 93 donc. On lui a raconté qu'il était mort dans un accident tragique, tout c'qu'on a bien voulu lui dire. Sa mère n'a pas supporté et s'est donnée la mort quelques mois plus tard, la laissant derrière elle ainsi qu'ses deux frères, Luìs et Marco de 8 et 10 ans ses aînés. Une enfance tragique diriez vous, mais rien de tel. Bien que ce ne fut pas très facile pour eux trois, mais Marco a vite su s'occuper d'eux. Une vie rythmé par les soirées que le plus jeune des frères organisait sans cesse. Un branleur à n'en plus finir. Heureusement que l'ainée rattrapait l'honneur de la famille en travaillant d'arrache pied dans le garage de feu son père. Marco a élevé sa jeune soeur tant bien qu'mal. Autant vous dire qu'elle n'a pas été élevé avec paillettes et maquillage. Bien que, de nombreuses filles allaient et venaient chez les Sanchez.
Comme dit, Marco avait repris l'affaire de père Sanchez, un vieux garage qui ne servait qu'à réparer quelques voitures qui passaient parfois dans l'quartier. A force de voir son jeune frère sombrer dans la bêtise, Marco le prit sous son aile et l'obligea avec la plus grande sévérité à travailler avec lui aussi grande que pouvait être l'autorité d'un frère. Ils ont fini par en faire un garage branché, où les plus mordus d'bagnole venait confier leur carcasse pour la r'taper complètement. Quand les souvenirs resurgissent, où la jeune femme passait des heures à les r'garder manipuler des clés anglaises, trafiquer les injecteurs ou retaper une carrosserie, et où elle rêvait de les surpasser, elle ne peut pas s'empêcher de sourire.
Comment elle a appris? En allant à l'école évidemment. Mais pas que. Surtout en les r'gardant. Le jour où un client à débarquer avec une magnifique Mustang des années 80s et qu'ils étaient trop occupés pour la voir, sans chercher à comprendre, les outils en mains, elle a réparé c'qui n'allait pas à leur insu. Autant vous dire que lorsqu'elle s'est faite chopée, les claques ont volé ! Mais on peut pas dire que l'client étaient mécontent, au contraire. Il l'a même largement remercié. Son bijou n'avait jamais fait un aussi beau bruit qu'il disait. Sans trop comprendre, Marco a reçu une grosse somme en remerciement et se fut le commencement de sa vie d'mécano. A l'âge de 16 ans, adieu l'école normale et bonjour le garage comme apprentie sous l'oeil de Marco. Qui aurait cru que la p'tite gamine qui traînait dans les pattes de ses frères deviendrait une pièce essentielle dans la bonne marche du garage ? Beh elle. Elle l'a toujours su. Dès la première fois que ses yeux ont vu Marco retaper la voiture de leur père. C'était magnifique !
Une bonne bande s'était formée autour du garage et y'avait pas un jour sans un bruit d'siffleur ou de musique accompagnée d'une odeur de grillade. La bonne époque. Mais elle préférait largement être sous un moteur que derrière une table à n'parler d'elle ne savait quoi. C'vrai qu'à l'époque elle était plutôt silencieuse, sans histoire. Les problèmes, elle les laissaient à Luìs et Marco. Ils étaient bien assez doués pour se les attirer et les régler ensuite.
En 2009, elle rencontra Alec, un artiste connu lors d'un meeting automobile, un régal pour les yeux et les oreilles. Ils ont fini par travailler ensemble, dès qu'il le pouvait. Habitant à Seattle, il n'était pas évident pour eux de se voir. Mais l'occasion se présentait de temps en temps lorsque la famille Sanchez montait pour aller chercher des pièces détachés, un de leur ami tenant une casse plutôt importante. Ils partaient souvent pour deux semaines. A chaque fois, Alec était dans les pattes des deux frères qui ne l'acceptaient toujours pas au sein de leur famille. De toutes facons, ils n'avaient pas le choix. Quand Eva avait une idée en tête, personne ne pouvait lui faire changer d'avis. Et un jour, elle partirait de LA pour s'installer avec son amant.
Comme dit, Marco avait repris l'affaire de père Sanchez, un vieux garage qui ne servait qu'à réparer quelques voitures qui passaient parfois dans l'quartier. A force de voir son jeune frère sombrer dans la bêtise, Marco le prit sous son aile et l'obligea avec la plus grande sévérité à travailler avec lui aussi grande que pouvait être l'autorité d'un frère. Ils ont fini par en faire un garage branché, où les plus mordus d'bagnole venait confier leur carcasse pour la r'taper complètement. Quand les souvenirs resurgissent, où la jeune femme passait des heures à les r'garder manipuler des clés anglaises, trafiquer les injecteurs ou retaper une carrosserie, et où elle rêvait de les surpasser, elle ne peut pas s'empêcher de sourire.
Comment elle a appris? En allant à l'école évidemment. Mais pas que. Surtout en les r'gardant. Le jour où un client à débarquer avec une magnifique Mustang des années 80s et qu'ils étaient trop occupés pour la voir, sans chercher à comprendre, les outils en mains, elle a réparé c'qui n'allait pas à leur insu. Autant vous dire que lorsqu'elle s'est faite chopée, les claques ont volé ! Mais on peut pas dire que l'client étaient mécontent, au contraire. Il l'a même largement remercié. Son bijou n'avait jamais fait un aussi beau bruit qu'il disait. Sans trop comprendre, Marco a reçu une grosse somme en remerciement et se fut le commencement de sa vie d'mécano. A l'âge de 16 ans, adieu l'école normale et bonjour le garage comme apprentie sous l'oeil de Marco. Qui aurait cru que la p'tite gamine qui traînait dans les pattes de ses frères deviendrait une pièce essentielle dans la bonne marche du garage ? Beh elle. Elle l'a toujours su. Dès la première fois que ses yeux ont vu Marco retaper la voiture de leur père. C'était magnifique !
Une bonne bande s'était formée autour du garage et y'avait pas un jour sans un bruit d'siffleur ou de musique accompagnée d'une odeur de grillade. La bonne époque. Mais elle préférait largement être sous un moteur que derrière une table à n'parler d'elle ne savait quoi. C'vrai qu'à l'époque elle était plutôt silencieuse, sans histoire. Les problèmes, elle les laissaient à Luìs et Marco. Ils étaient bien assez doués pour se les attirer et les régler ensuite.
En 2009, elle rencontra Alec, un artiste connu lors d'un meeting automobile, un régal pour les yeux et les oreilles. Ils ont fini par travailler ensemble, dès qu'il le pouvait. Habitant à Seattle, il n'était pas évident pour eux de se voir. Mais l'occasion se présentait de temps en temps lorsque la famille Sanchez montait pour aller chercher des pièces détachés, un de leur ami tenant une casse plutôt importante. Ils partaient souvent pour deux semaines. A chaque fois, Alec était dans les pattes des deux frères qui ne l'acceptaient toujours pas au sein de leur famille. De toutes facons, ils n'avaient pas le choix. Quand Eva avait une idée en tête, personne ne pouvait lui faire changer d'avis. Et un jour, elle partirait de LA pour s'installer avec son amant.
D'abord, les Sanchez cruent à un canulard. Puis, au fur et à mesure que les évènements s'enchainaient, ils se sont vite rendu compte qu'il n'en était rien. Des cas isolés de maladie étrange. Des personnes devenant folles. Et puis les infos qui devenaient de plus en plus catastrophique. Il y a de quoi s'inquiéter. Jusqu'au jour où ça se déroula sous leur nez. Ils vivent encore normalement, allant trafiquer des bagnoles et faisant leur courses comme si de rien n'était. Seulement quand un de vos amis se fait agresser sous vos yeux par un détraquer, là, ça commence à être inquiétant. Puis commence les messages d'alertes, les demandes du gouvernement de ne pas trop sortir. Rien de bon, même pour les Sanchez qui ne sont pourtant pas superstitieuxr ou trouillards.
Les jours passe et la nourriture commence à manquer. Eva, Marco et Luìs sont prostrés dans le canapé du garage. Rien ne les a préparé à cette situation et pourtant, voilà où ils en sont. Confinés, la dernière boite de conserve sur la table et le regard dans le vide. Dans l'idéal, rester enfermer serait la meilleure chose à faire, mais la réalité est tout autre. Plus rien à manger et à boire. Pire encore, le générateur tourne dans ses dernières réserves. Et comment vous dire qu'il fait froid. Vraiment froid. Il est peut être tant de rejoindre l'un des camps de réfugiés. Ils en ont entendus parler quand le chaos a frapper la ville. Les radios ne faisaient que répéter encore et encore des messages d'alerte et des conseils pour survivre. Mais n'ayant jamais eu une grande confiance envers les militaires, aucuns des quatre n'avaient accepté d'y aller. Quatre ? Ah oui. Le quatrième était Alec. Vous noterez l'utilisation du passé. Car au moment où nous parlons, il n'est plus. La jeune femme en garde encore de profonde cicatrice. Et pour cause. Si seulement elle avait pu l'éviter. Si seulement elle était sortie à sa place, peut être serait il encore là.
C'était vers la mi novembre. A quatre, ils avaient vidé les placards, qui n'étaient déjà pas très remplis, en moins de deux semaines. Marco et Alec avaient tous deux décidé de partir en expédition pour espérer récupérer des vivres dans un supermarché. Ils étaient partis équipé de battes pour se défendre face aux infectés, chaque jour toujours plus nombreux. La peur au ventre mais bien décider à ramener des vivres pour toute la famille. Mais rien ne se passa comme prévu. A leur retour, plus que rapide, Marco leur raconta qu'ils s'étaient fait surprendre par des rôdeurs. L'un d'eux avait mordu Alec à l'épaule. Eva le soigna et la blessure ne ressemblait qu'à une morsure banale. Mais plus le temps avançait et plus la morsure prenait des teintes étranges et suppurait. L'état d'Alec empirait. Malgré toute l'attention et les soins d'Eva, rien n'y faisait. Chaque jour était plus dur que le précédent, la nourriture se raréfiant et l'angoisse de perdre Alec s'intensifiant. Jusqu'au jour où en pleine après midi, Alec mourut. Eva, effondrée, demanda à ses frères de l'enterrer le lendemain. Au moins, le temps d'assimiler la situation.
Mais à l'aube, quand la famille se réveilla et se prépara, ils eurent la désagréable surprise de réaliser qu'Alec n'était pas mort. Du moins c'est ce qu'il crut. Il se rua sur Marco. La sœur et le frère vinrent à son secours, l’aîné n'arrivant pas à repousser son ami. Mais rien n'y faisait. Les menaces ne faisaient rien. Alex était comme perdu dans ses pensées. Alors Eva prit une clé à molette et frappa fort le crâne de son amant. Il tomba mais se releva pour attaquer Marco, à nouveau. Luìs, en panique, choppa un trique et frappa de toutes ses forces, encore et encore sur le corps du pauvre Alec. Il lui défonca plusieurs os avant de frapper son crane à n'en plus pouvoir. Le sang giclait et Eva, paniquée, recula peu à peu de la scène, finissait prostrer dans un coin de la pièce.
Maintenant, il n'est plus, et la jeune femme doit vivre avec ce poids et les images de sa mort. L'idée même de prendre quelqu'un d'autre lui procure de violent frisson. Et c'est pour cette raison qu'elle décide, au début Janvier, d’entraîner ses frères au dehors pour rejoindre le camp le plus proche. Il s'agit d'un lycée et qui plus est, n'est pas si loin, permettant aux trois Sanchez de parcourir la route sans trop d'embûches. Enfin, c'est un grand mot. Depuis le début de ce bordel, plus personne n'est en sécurité. Peut être qu'ici, ils auraient une chance. Une meilleure chance qu'Alec.
Les jours passe et la nourriture commence à manquer. Eva, Marco et Luìs sont prostrés dans le canapé du garage. Rien ne les a préparé à cette situation et pourtant, voilà où ils en sont. Confinés, la dernière boite de conserve sur la table et le regard dans le vide. Dans l'idéal, rester enfermer serait la meilleure chose à faire, mais la réalité est tout autre. Plus rien à manger et à boire. Pire encore, le générateur tourne dans ses dernières réserves. Et comment vous dire qu'il fait froid. Vraiment froid. Il est peut être tant de rejoindre l'un des camps de réfugiés. Ils en ont entendus parler quand le chaos a frapper la ville. Les radios ne faisaient que répéter encore et encore des messages d'alerte et des conseils pour survivre. Mais n'ayant jamais eu une grande confiance envers les militaires, aucuns des quatre n'avaient accepté d'y aller. Quatre ? Ah oui. Le quatrième était Alec. Vous noterez l'utilisation du passé. Car au moment où nous parlons, il n'est plus. La jeune femme en garde encore de profonde cicatrice. Et pour cause. Si seulement elle avait pu l'éviter. Si seulement elle était sortie à sa place, peut être serait il encore là.
C'était vers la mi novembre. A quatre, ils avaient vidé les placards, qui n'étaient déjà pas très remplis, en moins de deux semaines. Marco et Alec avaient tous deux décidé de partir en expédition pour espérer récupérer des vivres dans un supermarché. Ils étaient partis équipé de battes pour se défendre face aux infectés, chaque jour toujours plus nombreux. La peur au ventre mais bien décider à ramener des vivres pour toute la famille. Mais rien ne se passa comme prévu. A leur retour, plus que rapide, Marco leur raconta qu'ils s'étaient fait surprendre par des rôdeurs. L'un d'eux avait mordu Alec à l'épaule. Eva le soigna et la blessure ne ressemblait qu'à une morsure banale. Mais plus le temps avançait et plus la morsure prenait des teintes étranges et suppurait. L'état d'Alec empirait. Malgré toute l'attention et les soins d'Eva, rien n'y faisait. Chaque jour était plus dur que le précédent, la nourriture se raréfiant et l'angoisse de perdre Alec s'intensifiant. Jusqu'au jour où en pleine après midi, Alec mourut. Eva, effondrée, demanda à ses frères de l'enterrer le lendemain. Au moins, le temps d'assimiler la situation.
Mais à l'aube, quand la famille se réveilla et se prépara, ils eurent la désagréable surprise de réaliser qu'Alec n'était pas mort. Du moins c'est ce qu'il crut. Il se rua sur Marco. La sœur et le frère vinrent à son secours, l’aîné n'arrivant pas à repousser son ami. Mais rien n'y faisait. Les menaces ne faisaient rien. Alex était comme perdu dans ses pensées. Alors Eva prit une clé à molette et frappa fort le crâne de son amant. Il tomba mais se releva pour attaquer Marco, à nouveau. Luìs, en panique, choppa un trique et frappa de toutes ses forces, encore et encore sur le corps du pauvre Alec. Il lui défonca plusieurs os avant de frapper son crane à n'en plus pouvoir. Le sang giclait et Eva, paniquée, recula peu à peu de la scène, finissait prostrer dans un coin de la pièce.
Maintenant, il n'est plus, et la jeune femme doit vivre avec ce poids et les images de sa mort. L'idée même de prendre quelqu'un d'autre lui procure de violent frisson. Et c'est pour cette raison qu'elle décide, au début Janvier, d’entraîner ses frères au dehors pour rejoindre le camp le plus proche. Il s'agit d'un lycée et qui plus est, n'est pas si loin, permettant aux trois Sanchez de parcourir la route sans trop d'embûches. Enfin, c'est un grand mot. Depuis le début de ce bordel, plus personne n'est en sécurité. Peut être qu'ici, ils auraient une chance. Une meilleure chance qu'Alec.
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Zoe Saldana ♦ <bott>Eva Sanchez</bott>
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Re: La mécanique d'Eva
Sam 16 Jan 2016 - 19:40
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii le retouuuuur !
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Re: La mécanique d'Eva
Dim 17 Jan 2016 - 1:14
Ca c'est ce qui s'appelle savoir se faire attendre!
Bon retour parmi nouuuus
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