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Don't scare me anymore. [Pv Alistair]
Mer 20 Jan 2016 - 11:16
Cela fait presque une semaine que le soleil ne s’est pas montré ou presque.
De gros nuages survolent Seattle et le vent marin n’y fait rien. Je dois dire que mon chez-moi me manque, mon appartement, mon lit… Même la boulangerie dans laquelle je travaillais. Mon patron doit être dans un état similaire au mien s’il n’est pas mort ou comme un de ses infectés. Je soupire. Cela ne sert à rien de me faire du mal, parce que lorsque je pars comme ça je vais finir par penser à mes parents et mon frère dont je n’ai aucune nouvelle. Mon cœur se resserre lorsque je pense à eux, mais je secoue la tête pour essayer de penser à autre chose, sentant la crise de paniquer arriver. Soufflant, je me frotte les mains et les bras. Un épais nuage blanc s’échappe d’entre mes lèvres à chaque respiration. Il fait très froid ses derniers temps et je dois dire que sortir seule ne me rassure qu’à moitié. S’il y a bien d’une chose dont je n’aimerai absolument pas mourir, c’est de froid. Chacun a sa pire peur en tête, noyade, brûlé vif… Moi c’est mourir de froid. Je trouve ça particulièrement lent et horrible, mais quoiqu’il en soit j’avais besoin de sortir de la faction un peu pour me dégourdir les jambes et pourquoi pas me trouver des habits encore plus chauds.
Après trente, quarante-cinq minutes de marches, je vois un quartier du nord de Seattle apparaitre, avec ses boutiques, ses immeubles etc. La dernière fois que j’étais passé par là, il y avait un camp de réfugiés, désormais tout semble désert, même si je ne suis pas dupes, quelques morts-vivants doivent encore trainer dans le coin, et sûrement plus que je ne le crois. C’est pourquoi je me conditionne, prenant de suite ma hachette en main, essayant de ne plus penser au froid et ouvrant l’œil sur tout ce qui pourrait bouger autour de moi. Marchant au milieu d’une rue, j’avance prudemment et regarde en même temps les magasins que je dépasse pour voir lequel serait intéressant et qui pourrait ne pas avoir été déjà pillé et vidé par un groupe avant moi. Seule c’est toujours plus risqué qu’à plusieurs je vous l’accorde, mais jusqu’ici j’ai avancé seule, je n’aime pas impliquer quelqu’un dans mes histoires, peut-être par peur de le ou la voir mourir et de me sentir alors responsable.
Alors me voilà seule, avançant avec une certaine retenue, ne cherchant pas à foncer dans le tas et il est vrai, à la vue de tous, pour un peu que quelqu’un puisse se planquer et observer si des gens passent. C’est peut-être risqué, mais je dois dire que j’ai plus de chance de tomber sur des humains avec de bonnes intentions que des rôdeurs sans mauvaises intentions. Entre les deux, j’ai quand même plus à y gagner avec les humains non malades. Enfin bon. Quoiqu’il en soit, pour l’instant je ne suis pas embêtée, je vois d’ailleurs un magasin de vêtements là, à quelques pas et c’est sans hésiter que je m’en approche, regardant alors dans tous les sens s’il n’y a pas d’infectés dans le coin. J’en vois un passer plus loin, dans une ruelle de l’autre côté de la rue, il ne m’a pas sentie. Je le laisse donc et me concentre sur comment entrer. Un rideau en métal est baissé avec juste un endroit relevé qui laisserait passer quelqu’un qui se met à quatre pattes. Je soupire et sors une lampe torche. Je me baisse et vise l’intérieur voir si je vois quelque chose d’inhabituel. Rien… Je tends l’oreille. Toujours rien, mais ça, ça ne veut rien dire. Bon, ben je n’ai pas trente-six mille solutions, les fenêtres sont condamnées…
Je regarde une dernière fois autour de moi, avant de mettre la lampe entre mes dents et me baisser. Soupirant, oui, je souffle beaucoup quand je fais quelque chose que je n’ai pas envie de faire, je me mets donc à quatre pattes et regarde une nouvelle fois l’intérieur hésitante avant de me glisser dans le magasin. La hachette toujours en main, je me redresse vite fait quand je suis dedans, reprenant vite la lampe torche en main pour regarder les alentours, prête à en découdre ou me sauver. Un intérieur de magasin sans dessus-dessous. Voilà ce que je vois. Après être sûr qu’aucun infectés ne se cache entre deux rayons de vêtements, je me mets alors à regarder ce qu’il y a. Rien de bien intéressant en soit, c’était tout juste la sortie des vêtements automne-hivers et ici apparemment, ils ne vendaient rien de bien chaud. Pas plus que ce que j’ai en tout cas. Deux, trois minutes passent, mais alors que je pense ressortir, un bruit à l’étage attire mon attention. Que faire ?
Avec la lampe je cherche la porte menant à l’étage et je finis par la trouver. Le magasin a donc un étage. Peut-être y-a-t-il des articles intéressants… ou pas. Mais la curiosité me pousse à m’avancer et commencer à monter les marches. Je desserre et resserre plusieurs fois ma main autour du manche de la hachette, sentant le stress me ronger. Les marches craquent sous mon poids, je m’arrête d’ailleurs, grimaçant, me disant que c’est trop tard, on m’a entendu. Alors je continue, très, très hésitante, sentant mon cœur s’accélérer. Quand j’arrive presqu’en haut des escaliers, je tente de reprendre mon souffle, dans l’obscurité, sachant qu’il y a du monde où j’arrive, je suis bien plus que stressée. Alors la dernière marche je la saute d’un coup, dressant ma hache devant moi, prête à asséner un coup au premier qui viendra. En position légèrement ridicule, un peu comme une guerrière, je me trouve donc dans un couloir aussi sombre qu’en bas, tourné sur la gauche de celui-ci, je ne vois personne, maintenant je dois me retourner pour m’assurer que de l’autre côté aussi il n’y a personne. Mais une porte s’ouvre juste derrière moi, je me retourne donc pour me retrouver nez à nez avec un homme, un inconnu. Je sursaute comme jamais, étouffant un cri en amenant une main sur mes lèvres et manquant de trébucher dans les escaliers. Je vois de suite qu’il n’est pas comme ses choses dehors, mais ça ne veut rien dire pour autant. Cependant le palpitant de mon cœur qui a frôlé la crise cardiaque commence à s’apaiser. Je me tiens au mur, ayant marqué une distance entre lui et moi et je me tiens la poitrine.
-Mince… Vous m’avez fait super peur…
De gros nuages survolent Seattle et le vent marin n’y fait rien. Je dois dire que mon chez-moi me manque, mon appartement, mon lit… Même la boulangerie dans laquelle je travaillais. Mon patron doit être dans un état similaire au mien s’il n’est pas mort ou comme un de ses infectés. Je soupire. Cela ne sert à rien de me faire du mal, parce que lorsque je pars comme ça je vais finir par penser à mes parents et mon frère dont je n’ai aucune nouvelle. Mon cœur se resserre lorsque je pense à eux, mais je secoue la tête pour essayer de penser à autre chose, sentant la crise de paniquer arriver. Soufflant, je me frotte les mains et les bras. Un épais nuage blanc s’échappe d’entre mes lèvres à chaque respiration. Il fait très froid ses derniers temps et je dois dire que sortir seule ne me rassure qu’à moitié. S’il y a bien d’une chose dont je n’aimerai absolument pas mourir, c’est de froid. Chacun a sa pire peur en tête, noyade, brûlé vif… Moi c’est mourir de froid. Je trouve ça particulièrement lent et horrible, mais quoiqu’il en soit j’avais besoin de sortir de la faction un peu pour me dégourdir les jambes et pourquoi pas me trouver des habits encore plus chauds.
Après trente, quarante-cinq minutes de marches, je vois un quartier du nord de Seattle apparaitre, avec ses boutiques, ses immeubles etc. La dernière fois que j’étais passé par là, il y avait un camp de réfugiés, désormais tout semble désert, même si je ne suis pas dupes, quelques morts-vivants doivent encore trainer dans le coin, et sûrement plus que je ne le crois. C’est pourquoi je me conditionne, prenant de suite ma hachette en main, essayant de ne plus penser au froid et ouvrant l’œil sur tout ce qui pourrait bouger autour de moi. Marchant au milieu d’une rue, j’avance prudemment et regarde en même temps les magasins que je dépasse pour voir lequel serait intéressant et qui pourrait ne pas avoir été déjà pillé et vidé par un groupe avant moi. Seule c’est toujours plus risqué qu’à plusieurs je vous l’accorde, mais jusqu’ici j’ai avancé seule, je n’aime pas impliquer quelqu’un dans mes histoires, peut-être par peur de le ou la voir mourir et de me sentir alors responsable.
Alors me voilà seule, avançant avec une certaine retenue, ne cherchant pas à foncer dans le tas et il est vrai, à la vue de tous, pour un peu que quelqu’un puisse se planquer et observer si des gens passent. C’est peut-être risqué, mais je dois dire que j’ai plus de chance de tomber sur des humains avec de bonnes intentions que des rôdeurs sans mauvaises intentions. Entre les deux, j’ai quand même plus à y gagner avec les humains non malades. Enfin bon. Quoiqu’il en soit, pour l’instant je ne suis pas embêtée, je vois d’ailleurs un magasin de vêtements là, à quelques pas et c’est sans hésiter que je m’en approche, regardant alors dans tous les sens s’il n’y a pas d’infectés dans le coin. J’en vois un passer plus loin, dans une ruelle de l’autre côté de la rue, il ne m’a pas sentie. Je le laisse donc et me concentre sur comment entrer. Un rideau en métal est baissé avec juste un endroit relevé qui laisserait passer quelqu’un qui se met à quatre pattes. Je soupire et sors une lampe torche. Je me baisse et vise l’intérieur voir si je vois quelque chose d’inhabituel. Rien… Je tends l’oreille. Toujours rien, mais ça, ça ne veut rien dire. Bon, ben je n’ai pas trente-six mille solutions, les fenêtres sont condamnées…
Je regarde une dernière fois autour de moi, avant de mettre la lampe entre mes dents et me baisser. Soupirant, oui, je souffle beaucoup quand je fais quelque chose que je n’ai pas envie de faire, je me mets donc à quatre pattes et regarde une nouvelle fois l’intérieur hésitante avant de me glisser dans le magasin. La hachette toujours en main, je me redresse vite fait quand je suis dedans, reprenant vite la lampe torche en main pour regarder les alentours, prête à en découdre ou me sauver. Un intérieur de magasin sans dessus-dessous. Voilà ce que je vois. Après être sûr qu’aucun infectés ne se cache entre deux rayons de vêtements, je me mets alors à regarder ce qu’il y a. Rien de bien intéressant en soit, c’était tout juste la sortie des vêtements automne-hivers et ici apparemment, ils ne vendaient rien de bien chaud. Pas plus que ce que j’ai en tout cas. Deux, trois minutes passent, mais alors que je pense ressortir, un bruit à l’étage attire mon attention. Que faire ?
Avec la lampe je cherche la porte menant à l’étage et je finis par la trouver. Le magasin a donc un étage. Peut-être y-a-t-il des articles intéressants… ou pas. Mais la curiosité me pousse à m’avancer et commencer à monter les marches. Je desserre et resserre plusieurs fois ma main autour du manche de la hachette, sentant le stress me ronger. Les marches craquent sous mon poids, je m’arrête d’ailleurs, grimaçant, me disant que c’est trop tard, on m’a entendu. Alors je continue, très, très hésitante, sentant mon cœur s’accélérer. Quand j’arrive presqu’en haut des escaliers, je tente de reprendre mon souffle, dans l’obscurité, sachant qu’il y a du monde où j’arrive, je suis bien plus que stressée. Alors la dernière marche je la saute d’un coup, dressant ma hache devant moi, prête à asséner un coup au premier qui viendra. En position légèrement ridicule, un peu comme une guerrière, je me trouve donc dans un couloir aussi sombre qu’en bas, tourné sur la gauche de celui-ci, je ne vois personne, maintenant je dois me retourner pour m’assurer que de l’autre côté aussi il n’y a personne. Mais une porte s’ouvre juste derrière moi, je me retourne donc pour me retrouver nez à nez avec un homme, un inconnu. Je sursaute comme jamais, étouffant un cri en amenant une main sur mes lèvres et manquant de trébucher dans les escaliers. Je vois de suite qu’il n’est pas comme ses choses dehors, mais ça ne veut rien dire pour autant. Cependant le palpitant de mon cœur qui a frôlé la crise cardiaque commence à s’apaiser. Je me tiens au mur, ayant marqué une distance entre lui et moi et je me tiens la poitrine.
-Mince… Vous m’avez fait super peur…
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Re: Don't scare me anymore. [Pv Alistair]
Lun 25 Jan 2016 - 3:04
Quel temps de merde. J'adore ça. Parfait pour des entrées plus théâtrale, pour quelques répliques dramatiques, pour ajouter du poids dans les paroles d'un sans pitié. Sans pitié ? Vraiment ? Ca mon gars, j'en sais rien. J'suis un vil salopard, j'en conviens et j'le revendique. Sans foi ni loi. Sauf les miennes. Mes convictions, mes règles. C'est comme ça que ça marche. Je prend ce que je veux prendre. Je laisse la vie ensuite, si ça fout pas la mienne en danger. Les états d'âme d'un pirate, ça t'branche ? Pas plus que ça pas vrai ? Alors laisse moi t'raconter ce que j'fous dans ce trou paumé. J'me suis pointé dans un des quartiers nord plutôt vide de Seattle. Pas trop de morfales, plus aucun connard ou presque pour venir discuter le prix de c'que j'pique. L'idée, c'était de faire un peu de shopping discret. Armes et bouffes dans la première idée, fringues et médocs dans la seconde. Bon je l'avoue, j'avais bien envie de passer par le bar, histoire de joindre l'utile à l'agréable. Alors pourquoi donc me priver ? J'me suis pointé là dedans, et bien sûr, pas un putain de chat. Que trois enfoirés de morfales. Ils m'ont défié, ils ont perdu. C'est ça, mes lois. Ce ne fût pas bien difficile, ces canailles sont débiles. C'est leurs nombres qui les rend .. dangereux. Comme premier butin, j'me suis accordé une bouteille de rhum et une de whisky.
Au fond d'moi j'me serai bien contenté de ça, mais l'idée d'm'être tapé toute cette merde sur le chemin juste pour boire un verre, ça me foutait le cafard. Du coup.. j'me suis arrêté à ce magasin de fringues. J'me suis dit que ça ferait plaisir aux meufs, et c'est toujours rentable de leur faire plaisir. J'me suis fait p'tit et discret, et j'suis entré là dedans. La fouille n'était pas des plus intéressantes. Pas vraiment de fringues adaptés à la saison. Moi ? J'm'en fous. J'garde toujours ma veste, tu l'sais mon gars. J'ai embarqué des pull léger et des t shirt, histoire d'avoir deux ou trois couches de fringues en dessous. Deux jeans de bonne qualité, aussi. Un bon froc, c'est pas con. Deux c'est intelligent. Pour le reste, j'ai embarqué des merdes de soies ou que sais je, le genre de truc à fleur ou bourré de couleurs que mettent les meufs, avec un parfum qui empeste, pour leur donner quelques traits irrésistibles. J'te jure.. Si elles se mettent à gueuler quelque chose en " IIIIH " quand j'reviens, j'm'en fais des mouchoirs, de leur saloperies.
M'enfin, j'me suis dit que j'allais monter à l'étage, pour voir ça de plus près. En général, ce sont les bureaux, ou les stocks. J'me suis dit que j'allais sans doutes trouver des trucs intéressants. J'ai fouillé le bureau, à la recherche d'un éventuel flingue, ou d'un peu de lecture pour quand j'me fais tristement chier. C'était pas la joie. J'suis tombé sur de la vieille paperasse de comptabilité, des livrets de commandes de clients, des accusés de réceptions de colis. Assez de foutues conneries pour me saper le moral, même malgré mes bouteilles. Dans l'autre pièce, c'était le stock. J'ai pu y trouver des restes, des invendus de l'hiver quoi. Pas très glorieux le butin encore, j'ai trouvé deux pulls pour mec, deux pour gonzesses. J'ai tout rangé dans mon grand sac de toile, et j'pense que c'est là que j'ai fait un peu trop de bruit.
Et c'est pourquoi, au moment même où j'te parle, j'entends les escaliers grincer. J'suis pas tout seul ici. Merde.. J'ai pas vraiment envie d'avoir à coller une bastos dans la gueule d'un mec mécontent. J'ai pas non plus envie d'm'en manger une. J'me fais tout p'tit, contre le mur, et je tend l'oreille. J'prends le Taurus en main. Faut avouer, ce genre de flingue, ça en impose, ça dissuade. L'autre est arrivé en haut. Ses pas se sont arrêtés. Je devine juste ses mouvements. Cet autre sait que je suis là, quelque part. Il, ou elle, étudie les environs. Le moindre indice.. Pas le choix mon vieux, tu va devoir forcer la rencontre, si tu veux l'avantage.
Je bondis, hors de la pièce, faisant claquer la porte. Je la vois, cette meuf, elle se retourne sur moi. Nous sommes à bonne distance, je l'imaginais plus proche. Je la dévisage. Elle, et ses traits tiré par la surprise, par la peur. Elle manque de hurler, mais heureusement pour nous, elle a la très bonne idée d'étouffer son cri. Bien gamine.
Elle a l'air plutôt mignonne, pour ce que j'en vois, à travers la pénombre. Je fais deux pas dans sa direction, et je m'arrête. Elle ne pourra que difficilement me distinguer, avant de pointer sa lampe sur moi. Ce qui m'aveuglera. Et me rendra.. vulnérable. Non, j'vais pas le permettre. A peine a t elle finit de m'avertir de la trouille qu'elle a eu, que j'lui braque tranquillement le Taurus dessus. Deux clics, l'un pour armer le chien, le second pour pousser la sécurité. Autant le dire, j'rigole pas.
" Salut chérie. Le magasin est fermé aujourd'hui. Pas de chance. "
Je reste à bonne distance, l'arme toujours pointée sur elle. Je ne tremble pas. Je suis sûr de moi. Il faut que j'le sois, j'ai pas envie de faire partir le coup, et de la buter. Elle doit croire que j'suis sérieux, elle ne doit surtout pas se rendre compte qu'au fond, je bluff. L'adrénaline monte. La tension est foutrement palpable. Je remarque ce qu'elle tient en main.
" Ecoute moi bien, ma belle. Tu va poser cette hache, et ta lampe, au sol. Ensuite, tu vas les pousser vers moi, avec ton pied. Après ça, tu vas entrer dans cette pièce, juste là. Tu fais pas de conneries, et moi, j'reste calme, compris beauté ? "
Je pointe le bureau de la main gauche, libre. Je lui donne mes ordres d'une voix calme, grave, mais impérative. J'me sens un peu con, à menacer une fille comme elle, comme ça. Mais tu sais mon gars.. dans ce monde de merde, les coups de pute, c'est devenu monnaie courante. Tu peux plus croiser quelqu'un dans la rue et t'en sortir avec un simple bonjour. Tu peux plus aborder une meuf et espérer l'emmener au septième ciel dans la chambre d'un hôtel miteux, avec quelques mensonges habillés du plus redoutable des regards. Tu peux pas faire confiance à quelqu'un quand il n'y a plus de règles. Même si, encore une fois, j'ai les miennes.
" Si t'as un flingue, ou une autre connerie du genre, j'te conseille de faire pareil. J'ai tendance à m'énerver quand j'vois un truc qui m'plaît pas. "
Tu vois mon gars, les premières rencontres, avec moi, c'est plutôt.. sympathique !
Au fond d'moi j'me serai bien contenté de ça, mais l'idée d'm'être tapé toute cette merde sur le chemin juste pour boire un verre, ça me foutait le cafard. Du coup.. j'me suis arrêté à ce magasin de fringues. J'me suis dit que ça ferait plaisir aux meufs, et c'est toujours rentable de leur faire plaisir. J'me suis fait p'tit et discret, et j'suis entré là dedans. La fouille n'était pas des plus intéressantes. Pas vraiment de fringues adaptés à la saison. Moi ? J'm'en fous. J'garde toujours ma veste, tu l'sais mon gars. J'ai embarqué des pull léger et des t shirt, histoire d'avoir deux ou trois couches de fringues en dessous. Deux jeans de bonne qualité, aussi. Un bon froc, c'est pas con. Deux c'est intelligent. Pour le reste, j'ai embarqué des merdes de soies ou que sais je, le genre de truc à fleur ou bourré de couleurs que mettent les meufs, avec un parfum qui empeste, pour leur donner quelques traits irrésistibles. J'te jure.. Si elles se mettent à gueuler quelque chose en " IIIIH " quand j'reviens, j'm'en fais des mouchoirs, de leur saloperies.
M'enfin, j'me suis dit que j'allais monter à l'étage, pour voir ça de plus près. En général, ce sont les bureaux, ou les stocks. J'me suis dit que j'allais sans doutes trouver des trucs intéressants. J'ai fouillé le bureau, à la recherche d'un éventuel flingue, ou d'un peu de lecture pour quand j'me fais tristement chier. C'était pas la joie. J'suis tombé sur de la vieille paperasse de comptabilité, des livrets de commandes de clients, des accusés de réceptions de colis. Assez de foutues conneries pour me saper le moral, même malgré mes bouteilles. Dans l'autre pièce, c'était le stock. J'ai pu y trouver des restes, des invendus de l'hiver quoi. Pas très glorieux le butin encore, j'ai trouvé deux pulls pour mec, deux pour gonzesses. J'ai tout rangé dans mon grand sac de toile, et j'pense que c'est là que j'ai fait un peu trop de bruit.
Et c'est pourquoi, au moment même où j'te parle, j'entends les escaliers grincer. J'suis pas tout seul ici. Merde.. J'ai pas vraiment envie d'avoir à coller une bastos dans la gueule d'un mec mécontent. J'ai pas non plus envie d'm'en manger une. J'me fais tout p'tit, contre le mur, et je tend l'oreille. J'prends le Taurus en main. Faut avouer, ce genre de flingue, ça en impose, ça dissuade. L'autre est arrivé en haut. Ses pas se sont arrêtés. Je devine juste ses mouvements. Cet autre sait que je suis là, quelque part. Il, ou elle, étudie les environs. Le moindre indice.. Pas le choix mon vieux, tu va devoir forcer la rencontre, si tu veux l'avantage.
Je bondis, hors de la pièce, faisant claquer la porte. Je la vois, cette meuf, elle se retourne sur moi. Nous sommes à bonne distance, je l'imaginais plus proche. Je la dévisage. Elle, et ses traits tiré par la surprise, par la peur. Elle manque de hurler, mais heureusement pour nous, elle a la très bonne idée d'étouffer son cri. Bien gamine.
Elle a l'air plutôt mignonne, pour ce que j'en vois, à travers la pénombre. Je fais deux pas dans sa direction, et je m'arrête. Elle ne pourra que difficilement me distinguer, avant de pointer sa lampe sur moi. Ce qui m'aveuglera. Et me rendra.. vulnérable. Non, j'vais pas le permettre. A peine a t elle finit de m'avertir de la trouille qu'elle a eu, que j'lui braque tranquillement le Taurus dessus. Deux clics, l'un pour armer le chien, le second pour pousser la sécurité. Autant le dire, j'rigole pas.
" Salut chérie. Le magasin est fermé aujourd'hui. Pas de chance. "
Je reste à bonne distance, l'arme toujours pointée sur elle. Je ne tremble pas. Je suis sûr de moi. Il faut que j'le sois, j'ai pas envie de faire partir le coup, et de la buter. Elle doit croire que j'suis sérieux, elle ne doit surtout pas se rendre compte qu'au fond, je bluff. L'adrénaline monte. La tension est foutrement palpable. Je remarque ce qu'elle tient en main.
" Ecoute moi bien, ma belle. Tu va poser cette hache, et ta lampe, au sol. Ensuite, tu vas les pousser vers moi, avec ton pied. Après ça, tu vas entrer dans cette pièce, juste là. Tu fais pas de conneries, et moi, j'reste calme, compris beauté ? "
Je pointe le bureau de la main gauche, libre. Je lui donne mes ordres d'une voix calme, grave, mais impérative. J'me sens un peu con, à menacer une fille comme elle, comme ça. Mais tu sais mon gars.. dans ce monde de merde, les coups de pute, c'est devenu monnaie courante. Tu peux plus croiser quelqu'un dans la rue et t'en sortir avec un simple bonjour. Tu peux plus aborder une meuf et espérer l'emmener au septième ciel dans la chambre d'un hôtel miteux, avec quelques mensonges habillés du plus redoutable des regards. Tu peux pas faire confiance à quelqu'un quand il n'y a plus de règles. Même si, encore une fois, j'ai les miennes.
" Si t'as un flingue, ou une autre connerie du genre, j'te conseille de faire pareil. J'ai tendance à m'énerver quand j'vois un truc qui m'plaît pas. "
Tu vois mon gars, les premières rencontres, avec moi, c'est plutôt.. sympathique !
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Re: Don't scare me anymore. [Pv Alistair]
Mer 27 Jan 2016 - 12:13
Je ne suis pas une guerrière.
Je ne me considère même pas comme une survivante. Je suis juste une fille qui essaie de s’en sortir comme elle le peut. J’en ai vu des gens qui ont la rage au ventre, qui semblent perdre leur humanité pour assurer leur survie. Ils tuent, ils menacent sans sourciller. Je ne suis pas comme ça. Même avec les infectés, je ne les abats pas sans ressentir ce truc en moi, ce pincement au cœur, ce relèvement d’estomac alors que pendant une fraction de seconde, je me vois comme une meurtrière. C’est comme ça, je me défends, mais je ne peux pas agir comme une fille sans cœur. Je suis toujours contente de croiser quelqu’un même si je me méfie, je sais que peu de gens sont comme moi. Cette sorte d’apocalypse fait ressortir le pire de chaque être humain. Lorsque je tue une chose comme il y a dehors, je détourne toujours le regard ou ferme les yeux. Je sais qu’avant d’être ainsi c’était des gens comme moi, des gens avec une histoire, une famille, des amours et des souvenirs. Ils pensaient d’ailleurs sûrement ne pas mourir ainsi, vivre aussi vieux que possible, connaître leurs petits-enfants et aller ensuite passer leur retraite dans un coin tranquille. Bref, avoir une vie dite normale. Mais non, ils ont la peau qui pourrit, ils veulent nous tuer et on sûrement perdu tout ce qui les définissait comme des êtres humains. C’est pour cela que je tiens, c’est parce que je sais que ce ne sont plus les mêmes personnes.
Sûrement qu’un jour j’en paierais le prix qui sait. Soit cela me tuera, soit je deviendrai moi aussi comme ses gens qui les massacre et qui seraient prêt à tuer aussi d’autres humains pour rester en vie. Juste une journée de plus. Cet avenir me fait plus paniquer que je n’en laisse paraître. Le soir cela m’arrive souvent de me réveiller en crise de panique. Savoir que j’ai plus de chance de connaître pire me fait terriblement peur. Mais… Ce n’est pas vraiment le moment d’y repenser. Pas alors que je suis en haut de ses escaliers, face à un homme que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam. Dans l’obscurité, je ne le vois pas et je n’ai d’ailleurs pas le temps de redresser le faisceau de ma lampe torche que je vois son arme se pointer sur moi avec deux clics qui sont assez lourd de sens sur ses intentions. Je tressaille, surprise. Comme je disais, j’avais plus de chance de tomber sur quelqu’un d’inoffensif que sur un rôdeur n’ayant pas envie de me mordre. Mais sur ce coup, je crois que je manque de chance. Je sais que ma vie ne tient qu’à un fil, que s’il le souhaite il ne me demande pas mon avis et me tire dessus cash, ne me laissant qu’une seconde d’agonie pour réaliser que s’en est finie. Cependant ça ne se passe pas ainsi. Sa voix s’élève. « Chérie » me fait tiquer. Je n’aime pas vraiment les familiarités, encore moins quand celui qui me les dit pointe son arme sur moi. Néanmoins je ne suis pas en position d’émettre une quelconque remarque.
De mon côté je ne bouge pas d’un iota. Mes muscles sont tendus et je sens mes mains devenir moites par cette tension qui règne dans ce couloir. Je n’ose pas bouger, ni même montrer que je respire limite. C’est peut être quelqu’un d’instable qui pourrait tirer à partir du moment où un truc bouge dans son champ de vision. De nouveau il parle et me demande de poser ce que tiens dans les mains pour les pousser plus loin. Tout comme « chérie », « ma belle » et « beauté » me font tiquer. Mais je ne dis rien. Ne le lâchant pas du regard, sans pour autant bien le voir, je n’hésite qu’une seconde. J’éteins la lampe et la pose à mes pieds, comme ma hachette. De nouveau droite, je pousse le tout avec mon pied, sentant un déchirement de savoir qu’il risque de me les prendre et de me laisser sans défense.
-Voilà…
J’inspire lentement, passant alors à côté de lui pour me diriger vers la salle où il était sûrement avant. Des tas de scénarios me passent en tête, mais peu sont réellement envisageable. Je ne suis pas très forte au corps à corps et comme j’ai dit, je n’aime pas vraiment me battre avec des humains. De plus, il a peut-être la gâchette facile, je pourrais tester quelque chose et en mourir bêtement. Quand il parle de l’arme, je soupire. J’enlève mon sac de mon dos, le lui tend et le dépose devant lui.
-J’ai une arme dedans, servez-vous en même temps. Vous me braquez autant aller jusqu’au bout et me piller par la même occasion.
Bon ce n’est pas forcément la bonne idée du siècle de lui proposer de prendre toute mes affaires, mais je dois dire, qu’au stade où j’en suis, de toute façon s’il veut tout me prendre il le fera. Peut-être qu’il comprendra que je ne lui veux pas de mal, peut-être qu’il s’en moquera totalement et sera bien content de tomber sur une fille comme moi qui lui donne directement tout. De toute façon, c’est lui qui tient le flingue, si je veux avoir une chance de rentrer à la faction en vie, c’est de ne pas me faire tuer par cet homme. Au pire je retrouverai des armes, et pour le peu de souvenirs que j’ai dans mon sac… Et bien il faudra que je vive sans, c’est tout. Je rentre donc dans le bureau, lui tournant le dos, avant de me remettre face à lui.
-Si vous voulez me tuer, autant que vous sachiez sur qui vous allez tirer. Je m’appelle Fawn et...je n’apprécie pas vraiment les petits noms que vous m’avez donnés.
Automatiquement j’amène ma main sur ma poitrine, comme si je voulais attraper un collier qui n’était pas là. La chaîne avec la croix se trouve à l’intérieur de mes habits, contre ma peau. S’il y a bien un moment pour prier en silence, c’est maintenant.
Je ne me considère même pas comme une survivante. Je suis juste une fille qui essaie de s’en sortir comme elle le peut. J’en ai vu des gens qui ont la rage au ventre, qui semblent perdre leur humanité pour assurer leur survie. Ils tuent, ils menacent sans sourciller. Je ne suis pas comme ça. Même avec les infectés, je ne les abats pas sans ressentir ce truc en moi, ce pincement au cœur, ce relèvement d’estomac alors que pendant une fraction de seconde, je me vois comme une meurtrière. C’est comme ça, je me défends, mais je ne peux pas agir comme une fille sans cœur. Je suis toujours contente de croiser quelqu’un même si je me méfie, je sais que peu de gens sont comme moi. Cette sorte d’apocalypse fait ressortir le pire de chaque être humain. Lorsque je tue une chose comme il y a dehors, je détourne toujours le regard ou ferme les yeux. Je sais qu’avant d’être ainsi c’était des gens comme moi, des gens avec une histoire, une famille, des amours et des souvenirs. Ils pensaient d’ailleurs sûrement ne pas mourir ainsi, vivre aussi vieux que possible, connaître leurs petits-enfants et aller ensuite passer leur retraite dans un coin tranquille. Bref, avoir une vie dite normale. Mais non, ils ont la peau qui pourrit, ils veulent nous tuer et on sûrement perdu tout ce qui les définissait comme des êtres humains. C’est pour cela que je tiens, c’est parce que je sais que ce ne sont plus les mêmes personnes.
Sûrement qu’un jour j’en paierais le prix qui sait. Soit cela me tuera, soit je deviendrai moi aussi comme ses gens qui les massacre et qui seraient prêt à tuer aussi d’autres humains pour rester en vie. Juste une journée de plus. Cet avenir me fait plus paniquer que je n’en laisse paraître. Le soir cela m’arrive souvent de me réveiller en crise de panique. Savoir que j’ai plus de chance de connaître pire me fait terriblement peur. Mais… Ce n’est pas vraiment le moment d’y repenser. Pas alors que je suis en haut de ses escaliers, face à un homme que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam. Dans l’obscurité, je ne le vois pas et je n’ai d’ailleurs pas le temps de redresser le faisceau de ma lampe torche que je vois son arme se pointer sur moi avec deux clics qui sont assez lourd de sens sur ses intentions. Je tressaille, surprise. Comme je disais, j’avais plus de chance de tomber sur quelqu’un d’inoffensif que sur un rôdeur n’ayant pas envie de me mordre. Mais sur ce coup, je crois que je manque de chance. Je sais que ma vie ne tient qu’à un fil, que s’il le souhaite il ne me demande pas mon avis et me tire dessus cash, ne me laissant qu’une seconde d’agonie pour réaliser que s’en est finie. Cependant ça ne se passe pas ainsi. Sa voix s’élève. « Chérie » me fait tiquer. Je n’aime pas vraiment les familiarités, encore moins quand celui qui me les dit pointe son arme sur moi. Néanmoins je ne suis pas en position d’émettre une quelconque remarque.
De mon côté je ne bouge pas d’un iota. Mes muscles sont tendus et je sens mes mains devenir moites par cette tension qui règne dans ce couloir. Je n’ose pas bouger, ni même montrer que je respire limite. C’est peut être quelqu’un d’instable qui pourrait tirer à partir du moment où un truc bouge dans son champ de vision. De nouveau il parle et me demande de poser ce que tiens dans les mains pour les pousser plus loin. Tout comme « chérie », « ma belle » et « beauté » me font tiquer. Mais je ne dis rien. Ne le lâchant pas du regard, sans pour autant bien le voir, je n’hésite qu’une seconde. J’éteins la lampe et la pose à mes pieds, comme ma hachette. De nouveau droite, je pousse le tout avec mon pied, sentant un déchirement de savoir qu’il risque de me les prendre et de me laisser sans défense.
-Voilà…
J’inspire lentement, passant alors à côté de lui pour me diriger vers la salle où il était sûrement avant. Des tas de scénarios me passent en tête, mais peu sont réellement envisageable. Je ne suis pas très forte au corps à corps et comme j’ai dit, je n’aime pas vraiment me battre avec des humains. De plus, il a peut-être la gâchette facile, je pourrais tester quelque chose et en mourir bêtement. Quand il parle de l’arme, je soupire. J’enlève mon sac de mon dos, le lui tend et le dépose devant lui.
-J’ai une arme dedans, servez-vous en même temps. Vous me braquez autant aller jusqu’au bout et me piller par la même occasion.
Bon ce n’est pas forcément la bonne idée du siècle de lui proposer de prendre toute mes affaires, mais je dois dire, qu’au stade où j’en suis, de toute façon s’il veut tout me prendre il le fera. Peut-être qu’il comprendra que je ne lui veux pas de mal, peut-être qu’il s’en moquera totalement et sera bien content de tomber sur une fille comme moi qui lui donne directement tout. De toute façon, c’est lui qui tient le flingue, si je veux avoir une chance de rentrer à la faction en vie, c’est de ne pas me faire tuer par cet homme. Au pire je retrouverai des armes, et pour le peu de souvenirs que j’ai dans mon sac… Et bien il faudra que je vive sans, c’est tout. Je rentre donc dans le bureau, lui tournant le dos, avant de me remettre face à lui.
-Si vous voulez me tuer, autant que vous sachiez sur qui vous allez tirer. Je m’appelle Fawn et...je n’apprécie pas vraiment les petits noms que vous m’avez donnés.
Automatiquement j’amène ma main sur ma poitrine, comme si je voulais attraper un collier qui n’était pas là. La chaîne avec la croix se trouve à l’intérieur de mes habits, contre ma peau. S’il y a bien un moment pour prier en silence, c’est maintenant.
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Re: Don't scare me anymore. [Pv Alistair]
Jeu 28 Jan 2016 - 2:07
Les choses se passent comme je l'souhaite. Eh ouais, je tiens le flingue, je donne les ordres. C'est soulageant de voir que pour une fois, la situation a peu de chances de partir en sucettes. J'accompagne les mouvement de cette fille du canon de mon flingue. Je ne le désire pas, mais si j'dois le faire, j'la flingue, séance tenante. J'ai pas demandé à me retrouver en charmante compagnie. Là, c'tait pas le moment. D'ordinaire j'fais pas la gueule quand j'me retrouve avec une donzelle dans l'intimité d'un étage. Mais ça fait un putain de bail qu'il n'y a plus rien d'ordinaire. Bref. Elle pousse sa lampe et son hochet vers moi. Je ne baisse pas mon flingue pour autant, agitant le canon pour la presser à exécuter la suite de mon plan. Le pied lourdement posé sur la hampe de son arme, je la laisse donc suivre les directives. Elle dépose son sac, tout en m'balançant sec et net qu'il y a une arme là dedans. ET que je n'ai plus qu'à me servir. Pas besoin d'me le dire deux fois, haha ! Le sac s'retrouve bien vite sur mon dos, p'tit gars. La situation me semble relativement sous contrôle.
" Bien, ma belle. "
Et là, elle se présente. Fawn. Persuadée que j'vais lui tirer une balle pour l'achever on dirait. Bon ouais, je l'avoue, c'est pas très galant comme entrée en matière. Y a des rencontres qui s'passent un peu mieux, du genre resto japonais, costard cravate, retour en jaguar direction un hotel à 600 dollars la nuit. Je hausse un sourcil, et affiche un large sourire amusé. Putain, elle me donne envie de rire deux fois en une seule phrase.
" Quoi, t'aimes pas les surnoms ? Si j't'appelle ma biche, j'gagne le gros lot, c'est ça ? Et arrête ton mélodrame, Fawn. J'vais pas t'flinguer comme ça. "
Je baisse doucement la main, l'arme avec. Le pouce sur le chien, j'enfonce la gâchette, et ramène lentement le juge de métal à sa place initiale. J'enclenche la sécurité. Quelques clics, et l'arme retrouve son holster. Comme s'il ne s'était rien passé. Je pousse un long soupir, sortant le paquet de clopes presque vide qui hante l'intérieur de ma longue veste de cuir. Je sors un zippo toujours fonctionnel de ma poche droite, et j'allume ma clope. Je tend le paquet à cette.. Fawn. A mon tour de faire les présentations.
" ... Alistair. Enchanté, Fawn. Mes excuses pour ce qui vient de se passer. Je n'ai pas pour habitude de pointer les filles avec mon flingue. Mais aujourd'hui, on est plus sûr de rien.. Désarmée, t'es pas un problème pour moi. Tu comprends ? "
Je me penche à la fenêtre de ce bureau. J'observe l'extérieur. Un calme relatif qui peut à tout moment être brisé par les coups de feu, les hurlements, ou pire encore. J'observe chaque recoin, attentivement, tout en tirant sur ma clope, et en restant très attentif aux moindres gestes un peu trop suspect de la jeune femme. Je cherche le moindre signe de ses potes, si d'aventure, elle en a. Mais rien de visible. Je porte à nouveau le regard sur elle, me raclant la gorge, avant de poursuivre.
" T'es ici pour quoi, ma biche ? T'es venue seule ? .. Vaut mieux que tu m'le dise, okay ? J'ai pas l'intention de tirer sur tes potes, j'veux juste savoir à quoi m'en tenir. N'essaye pas de me mentir. Je sais qu'une fille comme toi, ça ne voyage pas seule. "
Théâtral, j'lui impose mon rôle dans les dents. Qu'elle se soit pointée ici pour piller avec une bande de connards armés comme des terroristes me fout un peu les boules, je l'avoue. Moi, j'suis seul. Un ou deux mecs, j'peux gérer. Mais cinq, six.. Non.
J'prend place dans ce qui devait être le siège de bureau du directeur, autrefois, lui proposant alors de s'asseoir face à moi. Comme si nous allions passer un entretiens. Merde, mon gars, cette idée me fait rire.. J'sors la bouteille de 'Sky d'mon sac. J'en bois une gorgée, et j'lui en propose une. Tu vois, j'suis pas radin, dans l'genre pillard, haha.
" Alors Fawn, c'est quoi ton histoire ? T'étais quoi avant ce merdier ? "
Passer de braquage à cette inévitable discussion autours de nos vies, en moins de dix minutes, ça tient de l'exploit non ?
" Bien, ma belle. "
Et là, elle se présente. Fawn. Persuadée que j'vais lui tirer une balle pour l'achever on dirait. Bon ouais, je l'avoue, c'est pas très galant comme entrée en matière. Y a des rencontres qui s'passent un peu mieux, du genre resto japonais, costard cravate, retour en jaguar direction un hotel à 600 dollars la nuit. Je hausse un sourcil, et affiche un large sourire amusé. Putain, elle me donne envie de rire deux fois en une seule phrase.
" Quoi, t'aimes pas les surnoms ? Si j't'appelle ma biche, j'gagne le gros lot, c'est ça ? Et arrête ton mélodrame, Fawn. J'vais pas t'flinguer comme ça. "
Je baisse doucement la main, l'arme avec. Le pouce sur le chien, j'enfonce la gâchette, et ramène lentement le juge de métal à sa place initiale. J'enclenche la sécurité. Quelques clics, et l'arme retrouve son holster. Comme s'il ne s'était rien passé. Je pousse un long soupir, sortant le paquet de clopes presque vide qui hante l'intérieur de ma longue veste de cuir. Je sors un zippo toujours fonctionnel de ma poche droite, et j'allume ma clope. Je tend le paquet à cette.. Fawn. A mon tour de faire les présentations.
" ... Alistair. Enchanté, Fawn. Mes excuses pour ce qui vient de se passer. Je n'ai pas pour habitude de pointer les filles avec mon flingue. Mais aujourd'hui, on est plus sûr de rien.. Désarmée, t'es pas un problème pour moi. Tu comprends ? "
Je me penche à la fenêtre de ce bureau. J'observe l'extérieur. Un calme relatif qui peut à tout moment être brisé par les coups de feu, les hurlements, ou pire encore. J'observe chaque recoin, attentivement, tout en tirant sur ma clope, et en restant très attentif aux moindres gestes un peu trop suspect de la jeune femme. Je cherche le moindre signe de ses potes, si d'aventure, elle en a. Mais rien de visible. Je porte à nouveau le regard sur elle, me raclant la gorge, avant de poursuivre.
" T'es ici pour quoi, ma biche ? T'es venue seule ? .. Vaut mieux que tu m'le dise, okay ? J'ai pas l'intention de tirer sur tes potes, j'veux juste savoir à quoi m'en tenir. N'essaye pas de me mentir. Je sais qu'une fille comme toi, ça ne voyage pas seule. "
Théâtral, j'lui impose mon rôle dans les dents. Qu'elle se soit pointée ici pour piller avec une bande de connards armés comme des terroristes me fout un peu les boules, je l'avoue. Moi, j'suis seul. Un ou deux mecs, j'peux gérer. Mais cinq, six.. Non.
J'prend place dans ce qui devait être le siège de bureau du directeur, autrefois, lui proposant alors de s'asseoir face à moi. Comme si nous allions passer un entretiens. Merde, mon gars, cette idée me fait rire.. J'sors la bouteille de 'Sky d'mon sac. J'en bois une gorgée, et j'lui en propose une. Tu vois, j'suis pas radin, dans l'genre pillard, haha.
" Alors Fawn, c'est quoi ton histoire ? T'étais quoi avant ce merdier ? "
Passer de braquage à cette inévitable discussion autours de nos vies, en moins de dix minutes, ça tient de l'exploit non ?
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Re: Don't scare me anymore. [Pv Alistair]
Jeu 28 Jan 2016 - 12:16
La situation m’échappe.
Je crois que c’est le plus frustrant en fait. Je n’ai plus vraiment d’emprise sur ce que je peux ou ne peux pas faire. A partir du moment où il pointe son arme chargée sur moi qui n’ai plus rien pour me défendre… Je ne peux que faire avec si je ne veux pas mourir bêtement. Rien ne dit qu’il tirera, mais rien ne dit qu’il ne tirera pas. De plus sa façon de parler et de donner des surnoms ainsi à tout va me laisse penser qu’il n’a peut-être pas un esprit très clair. Autant de familiarités… Il faut forcément être un peu décalé et me trouver face à un homme comme ça ne me met pas tellement en confiance. Je me referme un peu, pensant de toute façon petit à petit que j’ai des chances de ne pas rentrer à la faction. Dommage, ça fait peu de temps que j’y suis, j’aurai aimé pouvoir vivre ainsi plus longtemps. Comme quoi tout peut basculer d’un instant à l’autre, sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit. Quand il prend mon sac, je soupire. Il est décidément quelqu’un d’irritant et je détourne le regard en entendant de nouveau ce petit nom. Ça a de quoi me mettre mal à l’aise, pourtant depuis le début de cette épidémie j’ai su renforcer mon caractère.
Croisant les bras sous ma poitrine, je cache à la fois ma frustration devant son air si jovial à m’appeler « biche » et mon soulagement quand il affirme ne pas vouloir me tuer. Une certaine tension sur mes épaules diminue sans pour autant s’enlever totalement. Je sais que les mots ne sont pas toujours dignes de confiance. Restant tout de même sur mes gardes je suis du regard son arme qu’il remet dans son holster.
-Vous ne gagnez rien du tout… Je n’aime pas ça, c’est tout.
Dans le son de ma voix, on peut remarquer que je suis moins tendue. J’inspire lentement maintenant que je n’ai plus d’arme pointée sur moi et je ne peux m’empêcher de lancer un coup d’œil au couloir où ma hachette est encore au sol. Il ne l’a pas ramassée, peut-être finalement qu’il ne compte pas me tuer. Ou est-il assez sûr de lui pour se dire qu’il pourra m’avoir avant que je ne puis arriver dans le couloir. De toute façon, me connaissant, si je dois atteindre le couloir et reprendre mes affaires ce ne serait pas pour ensuite me confronter à lui mais m’enfuir. Je ne veux pas m’en prendre aux autres humains, je ne veux pas être comme lui. Quand il sort son paquet de cigarettes et me le tend, je secoue la tête pour refuser. Il se présente alors à son tour. D’un côté son excuse me met plus à l’aise, mais d’un autre côté j’y vois une certaine contradiction sur la fin de ses dires. Je ramène donc une mèche de cheveux derrière mon oreille.
-Enchantée… Je suis d’accord, on est sûr de rien, mais moi qui suis désarmée, vous, vous ne l’êtes pas. Ce n’est pas vraiment une situation équitable entre vous et moi…
Pendant que je lui parle, je le suis du regard tandis qu’il bouge de l’entrée pour se pencher vers la fenêtre du bureau. L’envie de partir m’est presque irrésistible, mais qu’il ait mon sac sur son dos me chiffonne. Je peux vivre sans, mais dedans j’ai mon carnet que ma mère m’a donnée et dans lequel je note tout ce que je sais sur les plantes. Si cette rencontre tourne bien, peut-être me le rendra-t-il. Moi et mes idées pourries, voilà où j’en suis. « Ma biche ». Ma mâchoire se contracte quand j’entends ça. Je ferme d’ailleurs un instant les yeux, pour tenter d’occulter de nouveau cette manie qu’il a et qui m’agace terriblement, trouvant cela totalement déplacé. Par automatisme, je me remets une mèche derrière l’oreille, pas vraiment à l’aise et je relève les yeux vers lui. Il semble tout droit sorti d’un film de pirates, je dois dire que c’est assez spécial même si je mets ça sur le fait qu’il n’a peut-être pas trouvé autre chose pour s’habiller.
-Arrêtez de… Je soupire. Détrompez-vous, j’ai voyagé seule et je suis seule depuis un moment maintenant. Je venais simplement trouver des affaires plus chaudes avec le froid qu’il fait. Je ne serais pas dans un magasin de vêtements sinon. Tout comme vous d’ailleurs je suppose.
J'oublie volontairement la faction. Je ne me veux pas trop froide tout en ne pouvant pas non plus m’empêcher de l’être un peu. Faut dire que sa façon de me parler ressemble plus à de la provocation qu’autre chose. Si on pouvait le voir, on remarquerait presque une veine d’agacement sur mon front, mais je ravale tout ceci, ne voulant pas rajouter moi aussi une couche par-dessus. Mon but étant de récupérer mon sac et sortir d’ici en un seul morceau. Il s’assoit ensuite sur le fauteuil du bureau et me fais signe de m’asseoir à mon tour en face. Je regarde le siège, mais je reste debout, n’ayant pas encore l’envie de me détendre. Il ne fouille pas dans mon sac et ça me va très bien, de toute façon à part des habits de rechanges, mon carnet, une photo de famille, une petite bible, l’arme et un paquet d’herbes médicinales et comestibles, il n’y trouverait rien d’intéressant. Pour lui en tout cas. Pour moi tout ça m’est utile. Je me balade un peu avec tout ce que j’ai, mais il est hors de question que je les laisse, je ne me sens bien qu’en sachant mon sac ainsi fait. Après les cigarettes c’est une bouteille d’alcool qu’il sort et qu’il propose de partager avec moi. Tout comme avec les cigarettes, je secoue la tête brièvement pour refuser.
-Merci mais je ne bois pas.
Pour les questions qui suivent, je détourne un instant le regard, jetant un coup d’œil dehors sans vraiment que regarder quelque chose d’intéressant. Je me mords la joue, ne sachant pas si je dois jouer le jeu et tomber dans les révélations, ou ne rien dire me concernant, mais de toute façon je ne vais sûrement plus jamais le recroiser. Quand mon regard revient sur lui, mon visage se veut légèrement plus détendu encore, cette fois je tire la chaise et m’assois, croisant les jambes et gardant toujours cette posture des bras croisés.
-Je travaillais dans une pâtisserie. Je suis venue sur Seattle pour retrouver mon frère… Avant ça je faisais partie d’une famille amish. Je lance un regard à la bouteille. C’est pour ça que je ne bois pas et ne fume pas…. Et que je ne cherchais pas à m’en prendre à vous, je pensais que c’était une de ses… choses à l’étage.
Je ne parle pas de mon malaise devant les familiarités pour ne pas le pousser à continuer et je me laisse retomber contre le dossier de la chaise sans le lâcher du regard.
-Et vous Alistair, vous étiez quoi avant tout ça ?
Je crois que c’est le plus frustrant en fait. Je n’ai plus vraiment d’emprise sur ce que je peux ou ne peux pas faire. A partir du moment où il pointe son arme chargée sur moi qui n’ai plus rien pour me défendre… Je ne peux que faire avec si je ne veux pas mourir bêtement. Rien ne dit qu’il tirera, mais rien ne dit qu’il ne tirera pas. De plus sa façon de parler et de donner des surnoms ainsi à tout va me laisse penser qu’il n’a peut-être pas un esprit très clair. Autant de familiarités… Il faut forcément être un peu décalé et me trouver face à un homme comme ça ne me met pas tellement en confiance. Je me referme un peu, pensant de toute façon petit à petit que j’ai des chances de ne pas rentrer à la faction. Dommage, ça fait peu de temps que j’y suis, j’aurai aimé pouvoir vivre ainsi plus longtemps. Comme quoi tout peut basculer d’un instant à l’autre, sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit. Quand il prend mon sac, je soupire. Il est décidément quelqu’un d’irritant et je détourne le regard en entendant de nouveau ce petit nom. Ça a de quoi me mettre mal à l’aise, pourtant depuis le début de cette épidémie j’ai su renforcer mon caractère.
Croisant les bras sous ma poitrine, je cache à la fois ma frustration devant son air si jovial à m’appeler « biche » et mon soulagement quand il affirme ne pas vouloir me tuer. Une certaine tension sur mes épaules diminue sans pour autant s’enlever totalement. Je sais que les mots ne sont pas toujours dignes de confiance. Restant tout de même sur mes gardes je suis du regard son arme qu’il remet dans son holster.
-Vous ne gagnez rien du tout… Je n’aime pas ça, c’est tout.
Dans le son de ma voix, on peut remarquer que je suis moins tendue. J’inspire lentement maintenant que je n’ai plus d’arme pointée sur moi et je ne peux m’empêcher de lancer un coup d’œil au couloir où ma hachette est encore au sol. Il ne l’a pas ramassée, peut-être finalement qu’il ne compte pas me tuer. Ou est-il assez sûr de lui pour se dire qu’il pourra m’avoir avant que je ne puis arriver dans le couloir. De toute façon, me connaissant, si je dois atteindre le couloir et reprendre mes affaires ce ne serait pas pour ensuite me confronter à lui mais m’enfuir. Je ne veux pas m’en prendre aux autres humains, je ne veux pas être comme lui. Quand il sort son paquet de cigarettes et me le tend, je secoue la tête pour refuser. Il se présente alors à son tour. D’un côté son excuse me met plus à l’aise, mais d’un autre côté j’y vois une certaine contradiction sur la fin de ses dires. Je ramène donc une mèche de cheveux derrière mon oreille.
-Enchantée… Je suis d’accord, on est sûr de rien, mais moi qui suis désarmée, vous, vous ne l’êtes pas. Ce n’est pas vraiment une situation équitable entre vous et moi…
Pendant que je lui parle, je le suis du regard tandis qu’il bouge de l’entrée pour se pencher vers la fenêtre du bureau. L’envie de partir m’est presque irrésistible, mais qu’il ait mon sac sur son dos me chiffonne. Je peux vivre sans, mais dedans j’ai mon carnet que ma mère m’a donnée et dans lequel je note tout ce que je sais sur les plantes. Si cette rencontre tourne bien, peut-être me le rendra-t-il. Moi et mes idées pourries, voilà où j’en suis. « Ma biche ». Ma mâchoire se contracte quand j’entends ça. Je ferme d’ailleurs un instant les yeux, pour tenter d’occulter de nouveau cette manie qu’il a et qui m’agace terriblement, trouvant cela totalement déplacé. Par automatisme, je me remets une mèche derrière l’oreille, pas vraiment à l’aise et je relève les yeux vers lui. Il semble tout droit sorti d’un film de pirates, je dois dire que c’est assez spécial même si je mets ça sur le fait qu’il n’a peut-être pas trouvé autre chose pour s’habiller.
-Arrêtez de… Je soupire. Détrompez-vous, j’ai voyagé seule et je suis seule depuis un moment maintenant. Je venais simplement trouver des affaires plus chaudes avec le froid qu’il fait. Je ne serais pas dans un magasin de vêtements sinon. Tout comme vous d’ailleurs je suppose.
J'oublie volontairement la faction. Je ne me veux pas trop froide tout en ne pouvant pas non plus m’empêcher de l’être un peu. Faut dire que sa façon de me parler ressemble plus à de la provocation qu’autre chose. Si on pouvait le voir, on remarquerait presque une veine d’agacement sur mon front, mais je ravale tout ceci, ne voulant pas rajouter moi aussi une couche par-dessus. Mon but étant de récupérer mon sac et sortir d’ici en un seul morceau. Il s’assoit ensuite sur le fauteuil du bureau et me fais signe de m’asseoir à mon tour en face. Je regarde le siège, mais je reste debout, n’ayant pas encore l’envie de me détendre. Il ne fouille pas dans mon sac et ça me va très bien, de toute façon à part des habits de rechanges, mon carnet, une photo de famille, une petite bible, l’arme et un paquet d’herbes médicinales et comestibles, il n’y trouverait rien d’intéressant. Pour lui en tout cas. Pour moi tout ça m’est utile. Je me balade un peu avec tout ce que j’ai, mais il est hors de question que je les laisse, je ne me sens bien qu’en sachant mon sac ainsi fait. Après les cigarettes c’est une bouteille d’alcool qu’il sort et qu’il propose de partager avec moi. Tout comme avec les cigarettes, je secoue la tête brièvement pour refuser.
-Merci mais je ne bois pas.
Pour les questions qui suivent, je détourne un instant le regard, jetant un coup d’œil dehors sans vraiment que regarder quelque chose d’intéressant. Je me mords la joue, ne sachant pas si je dois jouer le jeu et tomber dans les révélations, ou ne rien dire me concernant, mais de toute façon je ne vais sûrement plus jamais le recroiser. Quand mon regard revient sur lui, mon visage se veut légèrement plus détendu encore, cette fois je tire la chaise et m’assois, croisant les jambes et gardant toujours cette posture des bras croisés.
-Je travaillais dans une pâtisserie. Je suis venue sur Seattle pour retrouver mon frère… Avant ça je faisais partie d’une famille amish. Je lance un regard à la bouteille. C’est pour ça que je ne bois pas et ne fume pas…. Et que je ne cherchais pas à m’en prendre à vous, je pensais que c’était une de ses… choses à l’étage.
Je ne parle pas de mon malaise devant les familiarités pour ne pas le pousser à continuer et je me laisse retomber contre le dossier de la chaise sans le lâcher du regard.
-Et vous Alistair, vous étiez quoi avant tout ça ?
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Re: Don't scare me anymore. [Pv Alistair]
Jeu 28 Jan 2016 - 15:44
Me voilà bien à l'aise, mon gars. J'me demande même si j'vais pas poser mes pieds sur le bureau. Ca, dans le genre connard décontracté, c'est plutôt pas mal. J'imagine déjà sa tête. La même qu'elle tire quand j'lui donne des p'tits noms gentillets, mais en plus.. offusquée. J'la vois comme une fille pleine de manières, toujours de tenue parfaite, droite. Une fille vouée au regard des autres, ou d'un autre. Du genre à ne jamais jurer, surtout pas. Des nanas comme ça, j'en ai connu. Ca a toujours été une putain de prise de tête pour les séduire, j'imagine même pas si j'avais eu la sombre et folle idée d'en dompter une. Je la fixe droit dans les yeux. Je ne répond que d'un sourire en coin, silencieux, lorsqu'elle me parle d'équité. Je garde ça dans un coin d'ma tête, pour un peu plus tard. Enfin, elle m'avoue être seule. J'étudie chacun de ses gestes. J'ai remarqué avant qu'elle regardait vers le couloir. Puis vers la fenêtre. Je n'arrive pas à être certain de son mensonge, mais vu la vitesse à laquelle elle essaye de changer le sujet, elle cache quelque chose. La vigilance, mon gars.. la vigilance n'est pas à négliger ici.
" Comme moi.. Ouais, j'suis venu ici pour faire les soldes, tu vois ? Si c'est du chaud que tu veux, t'en trouveras dans l'autre pièce. "
Je désigne alors le couloir en penchant la tête et le regard. Mais c'est loin d'être une invitation sur le moment. Juste une façon de la mettre un peu plus en confiance. Lui parler de l'avenir proche. Elle refuse mon offre, encore. Pas de clope, pas d'alcool, elle ne se fait pas trop chier, la miss coincée.com ? Je roule des yeux, ceux ci grand ouvert, en m'arrosant le gosier d'une nouvelle lampée, que je devrai plutôt décrire comme un début de torrent. Je pose lourdement le cul de la bouteille sur le bureau. Mon sourire de prédateur revient sur mes lèvres, accompagnant le regard perçant que je lui offre, la tête légèrement penchée en avant. Elle prend place face à moi. T'sais quoi, mon gars ? J'ai l'impression d'assister à une connerie de représentation moderne de la belle et la bête. J'me demande même quand cette conne d'imprimante va se décider à lancer une chanson en duo avec le crayon.. J'l'écoute parler d'sa vie. Une amish.. Ah ouais, j'avais bien vu. Mais je ne m'attendais pas à ça. D'ailleurs la surprise peut clairement se lire sur mon visage de malfrat.
" AH ! Voilà ! J'me disais bien, une fille d'ton âge aussi coincée, c'était bizarre. Une Amish donc.. Cool. Moi j'suis Irish."
Je me met à rire doucement, lui lançant calmement un clin d'oeil. Mes doigts pianotent lentement sur le bois du bureau, remplissant quelques instants la pièces d'un rythme, inspiré d'une de ces chansons de pirate que j'aimais chanter à tue tête sur le Maui's.. Je continue encore ce rythme quand mon visage se ferme, plus sombre. Plus.. intimidant.
" Et t'aurais préféré tomber sur une de ces saloperies, pas vrai ? Ca aurait été tellement.. plus simple.. Mh ? "
Je tire une dernière fois sur la clope, et je l'écrase sans retenue contre la tour de l'ordinateur, cet engin parfaitement inutile aujourd'hui.
" Tu veux savoir qui j'étais ? Eh bien.. J'étais un marin. J'bossais dans la logistique. En gros, j'me tapais des aller retour en cargo, de New York à l'Europe principalement. Rotterdam.. Anvers.. Liverpool.. Le havre.. Parfois l'Afrique, parfois l'Amérique du sud. "
Parler de cette époque, qui n'est pas si lointaine mais me semble être d'une autre époque, me rend un peu rêveur. Je détache un instant mon regard du sien, m'accordant quelques pensées bien mélancoliques. Mouais..
" .. J'ai passé dix ans à faire ça. Puis j'ai fait une pause, en vivant ici, à Seattle. Maintenant, j'passe mon temps à piller les magasins d'ce genre. Et en général, ça s'passe bien. De mieux en mieux même. Mais parfois, on tombe sur un imprévu. "
Je la fixe à nouveau. Une seconde de silence. Pas plus. Juste assez de temps pour me pencher sur le bureau, prenant appuis sur mes bras, pour m'approcher un peu d'elle.
" .. Tu vois, ma biche.. J'ai au moins le mérite d'être franc et honnête avec toi. Je t'ai dit clairement ce qui allait se passer, et tu vois, t'es encore là pour en témoigner. Je te pose une question, et tu évites si rapidement le sujet. T'as le regard fuyant. C'est.. tellement.. suspect. Ouais, j'ai une arme et t'en as pas, mais moi j'mens pas. Si j'avais voulu te descendre.. Haha.. T'es pas armée là. J'ai simplement à dégainer ma lame et le faire, personne n'entendra rien. Mais je n'ai rien fait, Fawn. Je t'ai prouvé que là, tu peux me faire .. Confiance. "
J'appuie ce dernier mot pour le rendre tellement drôle à entendre. Faire confiance à un pirate, haha ! En voilà une bien bonne !
" ... Mais moi je ne sais pas encore si j'peux te faire confiance. Tu crois que ça, c'est une situation équitable ? J'sais que t'es pas seule là où tu crèche. Les gens seuls, ils se font bouffer.. Alors dis moi si tes copines sont de la partie. Tu me le dis droit dans les yeux. Et si j'vois le reflet d'une connerie dedans, j'refais l'équation, mais à ma sauce. "
Je pince doucement les lèvres, les sourcils froncés. Je lui offre la tronche de l'Irlandais mécontent. La tronche que j'tire quand ça risque de chier dans les instants à suivre. Je n'ai toujours aucune envie de lui faire du mal. J'veux simplement l'intimider, pour lui soutirer quelques informations. J'ai pas envie d'avoir de mauvaises surprises, encore !
" Comme moi.. Ouais, j'suis venu ici pour faire les soldes, tu vois ? Si c'est du chaud que tu veux, t'en trouveras dans l'autre pièce. "
Je désigne alors le couloir en penchant la tête et le regard. Mais c'est loin d'être une invitation sur le moment. Juste une façon de la mettre un peu plus en confiance. Lui parler de l'avenir proche. Elle refuse mon offre, encore. Pas de clope, pas d'alcool, elle ne se fait pas trop chier, la miss coincée.com ? Je roule des yeux, ceux ci grand ouvert, en m'arrosant le gosier d'une nouvelle lampée, que je devrai plutôt décrire comme un début de torrent. Je pose lourdement le cul de la bouteille sur le bureau. Mon sourire de prédateur revient sur mes lèvres, accompagnant le regard perçant que je lui offre, la tête légèrement penchée en avant. Elle prend place face à moi. T'sais quoi, mon gars ? J'ai l'impression d'assister à une connerie de représentation moderne de la belle et la bête. J'me demande même quand cette conne d'imprimante va se décider à lancer une chanson en duo avec le crayon.. J'l'écoute parler d'sa vie. Une amish.. Ah ouais, j'avais bien vu. Mais je ne m'attendais pas à ça. D'ailleurs la surprise peut clairement se lire sur mon visage de malfrat.
" AH ! Voilà ! J'me disais bien, une fille d'ton âge aussi coincée, c'était bizarre. Une Amish donc.. Cool. Moi j'suis Irish."
Je me met à rire doucement, lui lançant calmement un clin d'oeil. Mes doigts pianotent lentement sur le bois du bureau, remplissant quelques instants la pièces d'un rythme, inspiré d'une de ces chansons de pirate que j'aimais chanter à tue tête sur le Maui's.. Je continue encore ce rythme quand mon visage se ferme, plus sombre. Plus.. intimidant.
" Et t'aurais préféré tomber sur une de ces saloperies, pas vrai ? Ca aurait été tellement.. plus simple.. Mh ? "
Je tire une dernière fois sur la clope, et je l'écrase sans retenue contre la tour de l'ordinateur, cet engin parfaitement inutile aujourd'hui.
" Tu veux savoir qui j'étais ? Eh bien.. J'étais un marin. J'bossais dans la logistique. En gros, j'me tapais des aller retour en cargo, de New York à l'Europe principalement. Rotterdam.. Anvers.. Liverpool.. Le havre.. Parfois l'Afrique, parfois l'Amérique du sud. "
Parler de cette époque, qui n'est pas si lointaine mais me semble être d'une autre époque, me rend un peu rêveur. Je détache un instant mon regard du sien, m'accordant quelques pensées bien mélancoliques. Mouais..
" .. J'ai passé dix ans à faire ça. Puis j'ai fait une pause, en vivant ici, à Seattle. Maintenant, j'passe mon temps à piller les magasins d'ce genre. Et en général, ça s'passe bien. De mieux en mieux même. Mais parfois, on tombe sur un imprévu. "
Je la fixe à nouveau. Une seconde de silence. Pas plus. Juste assez de temps pour me pencher sur le bureau, prenant appuis sur mes bras, pour m'approcher un peu d'elle.
" .. Tu vois, ma biche.. J'ai au moins le mérite d'être franc et honnête avec toi. Je t'ai dit clairement ce qui allait se passer, et tu vois, t'es encore là pour en témoigner. Je te pose une question, et tu évites si rapidement le sujet. T'as le regard fuyant. C'est.. tellement.. suspect. Ouais, j'ai une arme et t'en as pas, mais moi j'mens pas. Si j'avais voulu te descendre.. Haha.. T'es pas armée là. J'ai simplement à dégainer ma lame et le faire, personne n'entendra rien. Mais je n'ai rien fait, Fawn. Je t'ai prouvé que là, tu peux me faire .. Confiance. "
J'appuie ce dernier mot pour le rendre tellement drôle à entendre. Faire confiance à un pirate, haha ! En voilà une bien bonne !
" ... Mais moi je ne sais pas encore si j'peux te faire confiance. Tu crois que ça, c'est une situation équitable ? J'sais que t'es pas seule là où tu crèche. Les gens seuls, ils se font bouffer.. Alors dis moi si tes copines sont de la partie. Tu me le dis droit dans les yeux. Et si j'vois le reflet d'une connerie dedans, j'refais l'équation, mais à ma sauce. "
Je pince doucement les lèvres, les sourcils froncés. Je lui offre la tronche de l'Irlandais mécontent. La tronche que j'tire quand ça risque de chier dans les instants à suivre. Je n'ai toujours aucune envie de lui faire du mal. J'veux simplement l'intimider, pour lui soutirer quelques informations. J'ai pas envie d'avoir de mauvaises surprises, encore !
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Re: Don't scare me anymore. [Pv Alistair]
Jeu 28 Jan 2016 - 18:55
Déjà qu'à l'origine je ne suis pas très à l'aise avec les hommes, si en plus c'est un inconnu qui a menacé de me tuer, qui se montre étrangement familier et qui s'habille en pirate... C'est un peu trop pour moi.
Oui, je ne sais absolument pas comment contrôler cette situation. J'ai été seule jusqu'ici et j'avais très bien réussie à éviter les ennuis, ce n'est qu'en rencontrant Dwight et Feather que j'avais cédé à l'idée de rejoindre un groupe de survivants. Cela me donnait des responsabilités que je ne voulais pas forcément, mais à côté je m'attache peu à peu à eux et j'ai un toit sur la tête. Les avantages ont primé sur les inconvénients. Mais une mauvaise vigilance de ma part pourrait tous les mettre en danger, je ne me le permettrais pas. C'est pourquoi je ne mentionne à aucun moment que je pourrais venir d'un camp ou autre. Pourtant je sens dans son regard qu'il semble douter de moi. Pourtant entre lui et moi, j'ai l'impression qu'il inverse un peu les rôles. Enfin, ça ne sert à rien de m'avancer de trop, pour l'instant il a plus posé les questions et ordonné qu'autre chose. De mon côté je dois essayer de me calmer, de paraître peut être plus avenante, mais c'est pas facile quand à chacune de ses phrases il continue à sortir ses noms. Et je ne peux pas m'empêcher de tiquer à chaque fois tout en me disant qu'il doit le faire en quelque sorte exprès.
Confirmant être venu pour des affaires aussi, il me précise que des habits chauds se situent dans une pièce à côté. Je reste perplexe face à cela, le voir me donner une information pouvant m'aider me surprend légèrement. J'entrouvre un instant les lèvres, le toisant du regard avant de souffler un « D'accord, merci. » sans pour autant bouger, de toute façon je sens que ce n'était pas vraiment une invitation à y aller de suite.
Refusant de boire dans sa bouteille, je le vois lever les yeux au ciel. J'en fais de même en fait, je ne connais que trop bien ce genre de situation. Il doit penser comme beaucoup que je suis de ses filles ennuyantes qui ne savent pas se lâcher et apprécier des plaisirs qui leurs semblent évidents. Et sur cette image, on peut penser que je suis peut être de mauvaise foi, mais je ne l'ai jamais acceptée. Je me brusque de suite quand on me traite de sainte-ni-touche, de coincée ou de none. Cependant pour le moment, il n'a rien dit, alors je laisse couler et détourne le regard pendant il boit à grande gorgée sa bouteille. Je vois bien que cela le surprend que je sois amish, mais voilà, il le dit... Coincée. De suite je fais une moue que je tente pourtant de ne pas montrer.
-Je ne suis pas coincée... Désolée de ne pas vous sauter dessus ou d'avoir du mal avec les petits noms.
Quand je le vois ensuite rire et me faire un petit clin d'œil, cela me calme. Il peut être totalement irritant, mais là en le regardant je perçois le temps d'une seconde un homme charmant. Mais mon intuition me met en alerte, ça ne va pas durer. Mes yeux se posent sur sa main sur la table alors que ses doigts tapotent dessus un air que je ne connais pas. J'arque un sourcil, surprise par sa question.
-Non. Enfin... Je ne sais pas. On va dire que ses choses ne me déçoivent pas, je connais leurs intentions, ça ne change pas. Vous c'est différent... Je ne sais toujours pas comment va se terminer cette rencontre.
Voilà. Quand je commence à parler plus, c'est que je commence à me laisser amadouer et je sais que je ne dois pas continuer sur cette voie. Par logique je ne devrais faire confiance à personne pour ma propre survie, mais c'est difficile de changer surtout pour quelque chose que je ne souhaite pas devenir. Un fin sourire étire mes lèvres, mais je reprend vite un air plus sérieux. S'en suit alors son histoire. Je l'écoute sans rien dire. Cependant quand il s'approche de moi, surprise, je préfère ne pas bouger d'un poil. Le discours qui arrive me met un peu mal à l'aise. Il trouve que je suis moins digne de confiance que lui, simplement parce qu'il a plus d'entrain en gros et qu'il me dit les choses telles quelles. Je ne dis rien au début, je le toise simplement du regard tandis que toute gêne semble peu à peu s'en aller alors que mon cerveau tourne à mille à l'heure. Je suis plus concentrée sur ses mots que sur son attitude, qui pourtant fait son effet. Je baisse un instant les yeux surs ses lèvres pincées avant de remonter vers son regard qui se veut mécontent. J'inspire lentement et finit par bouger un peu, passant une main sur mon jean, comme pour enlever une poussière. J'ai beau avoir l'air d'être une fille facilement influençable ou naïve, j'aime pourtant m'affirmer, alors je me penche vers lui, jouant ainsi au même jeu.
-Ce n'est pas vraiment mon problème si vous ne savez pas me cerner Alistair. Je n'ai pas menti une seule fois depuis tout à l'heure et si mon regard peut être fuyant ou que je change de sujet, c'est d'une parce que votre comportement peut m'intimider et de deux, parce que je ne suis pas très bavarde quand quelqu'un vient de pointer son arme sur moi... Je vous l'ai dis je suis seule, je n'ai personne avec moi ici, je suis arrivée comme une grande et même si votre égo de mâle en est surpris, j'ai su survivre seule. Peut être de la chance, mais c'est comme ça, désolée de vous l'apprendre. Vous savez me menacer n'arrangera rien, depuis le début vous vous montrez bien plus hostile que moi et pourtant vous m'accusez de ne pas être digne de confiance. Et de coincée...
Oui c'est vrai que c'est la chose qu'il ne fallait pas me sortir. J'ai la rancune facile quand il s'agit de ce genre de remarque et c'est un peu emballée dans tout ce flot de paroles et d'émotions que je me lève, posant mes mains sur la table, penchée de nouveau vers lui et que je viens le tapoter avec mon index.
-Je ne suis pas coincée ! Avoir des valeurs plus saines ou différentes ne font pas de moi une coincée Alistair....
Je me redresse ensuite, et croise les bras.
-Maintenant rendez moi mon sac.... S'il vous plaît.
Mon cœur tambourine dans ma poitrine pas vraiment habituée à ce genre d'élan, surtout quand je ne sais absolument pas comment va réagir la personne en face. Mais à part des joues rosies, je tente de garder la face pour ne pas paraître encore plus ridicule.
Oui, je ne sais absolument pas comment contrôler cette situation. J'ai été seule jusqu'ici et j'avais très bien réussie à éviter les ennuis, ce n'est qu'en rencontrant Dwight et Feather que j'avais cédé à l'idée de rejoindre un groupe de survivants. Cela me donnait des responsabilités que je ne voulais pas forcément, mais à côté je m'attache peu à peu à eux et j'ai un toit sur la tête. Les avantages ont primé sur les inconvénients. Mais une mauvaise vigilance de ma part pourrait tous les mettre en danger, je ne me le permettrais pas. C'est pourquoi je ne mentionne à aucun moment que je pourrais venir d'un camp ou autre. Pourtant je sens dans son regard qu'il semble douter de moi. Pourtant entre lui et moi, j'ai l'impression qu'il inverse un peu les rôles. Enfin, ça ne sert à rien de m'avancer de trop, pour l'instant il a plus posé les questions et ordonné qu'autre chose. De mon côté je dois essayer de me calmer, de paraître peut être plus avenante, mais c'est pas facile quand à chacune de ses phrases il continue à sortir ses noms. Et je ne peux pas m'empêcher de tiquer à chaque fois tout en me disant qu'il doit le faire en quelque sorte exprès.
Confirmant être venu pour des affaires aussi, il me précise que des habits chauds se situent dans une pièce à côté. Je reste perplexe face à cela, le voir me donner une information pouvant m'aider me surprend légèrement. J'entrouvre un instant les lèvres, le toisant du regard avant de souffler un « D'accord, merci. » sans pour autant bouger, de toute façon je sens que ce n'était pas vraiment une invitation à y aller de suite.
Refusant de boire dans sa bouteille, je le vois lever les yeux au ciel. J'en fais de même en fait, je ne connais que trop bien ce genre de situation. Il doit penser comme beaucoup que je suis de ses filles ennuyantes qui ne savent pas se lâcher et apprécier des plaisirs qui leurs semblent évidents. Et sur cette image, on peut penser que je suis peut être de mauvaise foi, mais je ne l'ai jamais acceptée. Je me brusque de suite quand on me traite de sainte-ni-touche, de coincée ou de none. Cependant pour le moment, il n'a rien dit, alors je laisse couler et détourne le regard pendant il boit à grande gorgée sa bouteille. Je vois bien que cela le surprend que je sois amish, mais voilà, il le dit... Coincée. De suite je fais une moue que je tente pourtant de ne pas montrer.
-Je ne suis pas coincée... Désolée de ne pas vous sauter dessus ou d'avoir du mal avec les petits noms.
Quand je le vois ensuite rire et me faire un petit clin d'œil, cela me calme. Il peut être totalement irritant, mais là en le regardant je perçois le temps d'une seconde un homme charmant. Mais mon intuition me met en alerte, ça ne va pas durer. Mes yeux se posent sur sa main sur la table alors que ses doigts tapotent dessus un air que je ne connais pas. J'arque un sourcil, surprise par sa question.
-Non. Enfin... Je ne sais pas. On va dire que ses choses ne me déçoivent pas, je connais leurs intentions, ça ne change pas. Vous c'est différent... Je ne sais toujours pas comment va se terminer cette rencontre.
Voilà. Quand je commence à parler plus, c'est que je commence à me laisser amadouer et je sais que je ne dois pas continuer sur cette voie. Par logique je ne devrais faire confiance à personne pour ma propre survie, mais c'est difficile de changer surtout pour quelque chose que je ne souhaite pas devenir. Un fin sourire étire mes lèvres, mais je reprend vite un air plus sérieux. S'en suit alors son histoire. Je l'écoute sans rien dire. Cependant quand il s'approche de moi, surprise, je préfère ne pas bouger d'un poil. Le discours qui arrive me met un peu mal à l'aise. Il trouve que je suis moins digne de confiance que lui, simplement parce qu'il a plus d'entrain en gros et qu'il me dit les choses telles quelles. Je ne dis rien au début, je le toise simplement du regard tandis que toute gêne semble peu à peu s'en aller alors que mon cerveau tourne à mille à l'heure. Je suis plus concentrée sur ses mots que sur son attitude, qui pourtant fait son effet. Je baisse un instant les yeux surs ses lèvres pincées avant de remonter vers son regard qui se veut mécontent. J'inspire lentement et finit par bouger un peu, passant une main sur mon jean, comme pour enlever une poussière. J'ai beau avoir l'air d'être une fille facilement influençable ou naïve, j'aime pourtant m'affirmer, alors je me penche vers lui, jouant ainsi au même jeu.
-Ce n'est pas vraiment mon problème si vous ne savez pas me cerner Alistair. Je n'ai pas menti une seule fois depuis tout à l'heure et si mon regard peut être fuyant ou que je change de sujet, c'est d'une parce que votre comportement peut m'intimider et de deux, parce que je ne suis pas très bavarde quand quelqu'un vient de pointer son arme sur moi... Je vous l'ai dis je suis seule, je n'ai personne avec moi ici, je suis arrivée comme une grande et même si votre égo de mâle en est surpris, j'ai su survivre seule. Peut être de la chance, mais c'est comme ça, désolée de vous l'apprendre. Vous savez me menacer n'arrangera rien, depuis le début vous vous montrez bien plus hostile que moi et pourtant vous m'accusez de ne pas être digne de confiance. Et de coincée...
Oui c'est vrai que c'est la chose qu'il ne fallait pas me sortir. J'ai la rancune facile quand il s'agit de ce genre de remarque et c'est un peu emballée dans tout ce flot de paroles et d'émotions que je me lève, posant mes mains sur la table, penchée de nouveau vers lui et que je viens le tapoter avec mon index.
-Je ne suis pas coincée ! Avoir des valeurs plus saines ou différentes ne font pas de moi une coincée Alistair....
Je me redresse ensuite, et croise les bras.
-Maintenant rendez moi mon sac.... S'il vous plaît.
Mon cœur tambourine dans ma poitrine pas vraiment habituée à ce genre d'élan, surtout quand je ne sais absolument pas comment va réagir la personne en face. Mais à part des joues rosies, je tente de garder la face pour ne pas paraître encore plus ridicule.
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