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Just an other story
Mer 2 Mar 2016 - 0:46
31 ans • Américain • Livreur de colis • Traverlers
Rayleigh Karson est un jeune homme de 31 ans, aujourd'hui encore, plein d'ambition et des rêves pleins la tête. À peine âgé de sept ans, il voulait devenir astronaute, puis à neuf ans, c'était l'armée qui le faisait rêver, et à dix ans la cuisine était devenue sa nouvelle passion. Vous voyez le tableau. Mais la réalité l'a rattrapée et maintenant, ses rêves de grandeur continuant de prendre forme alors qu'il livre des colis pour la grande compagnie d'Amazon. Mais la réalité l'a rattrapée et maintenant, ses rêves de grandeur continuant de prendre forme alors qu'il livre des colis pour la grande compagnie d'Amazon.
Sa bonne humeur, son insouciance perpétuelle et sa créativité faisaient le bonheur de son entourage, garnis de connaissance plus ou moins proches. Cette joie de vivre et son talent de chanteur, l'ont conduit à jouer dans un groupe de rock amateur avec sa petite amie et certains amis proches. Ray à également un cœur en or et est toujours prêt à aider son prochain sans demander compensation. Pour autant, il n'est pas le genre d'homme qui se laisse marcher sur les pieds, et, n'hésite pas à dire franchement ce qu'il pense, avec parfois trop d'émotion et surtout sans trop réfléchir. L'amour, que se soit celui qu'il éprouve pour sa compagne Raven ou celui de la musique, est un sentiment fort chez lui.
Ray vit sa vie à cent à l'heure, profitant de tout ce que la vie a à lui offrir, et pour lui cette vie est une série de passions et d’expériences qui méritent toutes d'être vécues. Il est également persuadé que tout arrive pour une raison, même si c'est dur à supporter par moment, comme par exemple un cancer ou la perte d'un proche. Quel est le sens de cette catastrophe et que doit-il en retenir ? Il ne sait quoi répondre à cela. Pas encore du moins.
Quand le monde s'est transformer en festin géant, Ray a choisis la fuite, des suites du décès de sa petite amie et de ses amis sous les griffes des rôdeurs. Préférant errer seul sur les routes avec ses questions et sa peine, aidant son prochain au mieux de ses capacités, mais disparaissant ensuite dans le vent. À de nombreuses reprises, il voulut rejoindre des groupes ou des abris, mais s'y refusa, pensant que si la mort le rattrapait, il valait mieux être seul pour limiter les pertes et éviter de faire souffrir d'autres personnes auxquelles il pourrait s'attacher.
La perte de gens si proches l'a affecté plus qu'il ne le pensait. Ces derniers temps, il n'est pas réellement seul, mais est accompagné des "fantômes" de Raven, de Doug et de Travis, qui le conseille et le guide. Ray a conscience de perdre les pédales à parler à des images du passé, mais n'en a cure. Le monde est plus taré que lui de toute manière. Tuer est devenu presque un réflexe. Que ce soit les zonards ou des vivants. Mais il n'aime pas le fait que se soit aussi facile désormais.
Ray mesure 1m97 et est très athlétique. Il a sculpté son corps par la pratique du parkour et de la course à pied pour sa santé personnelle. Il porte souvent des t-shirt moulant sombre surmonté d'une veste marron clair en cuir, des mitaines aux mains et des jeans troué et délavés. Ses cheveux sont courts et bruns, sa barbe de 5 jours permanente également, et à les yeux bleus.
Il a avec lui un 9 mm de la police de Seattle, mais ne sait pas encore bien s'en servir et compte donc sur sa machette, trouvée sur un cadavre à la périphérie de la ville. Ne disposant que deux chargeurs pour son arme, il restreint son utilisation. Ses mitaines sont également renforcées avec de petites plaques métalliques à la base des phalanges.
Du reste, il trimballe un sac à sangle diagonale rempli de provision et d'eau. Également un porte-feuille contenant 47 dollars et 77 cents, ses papiers d’identité, son permis et une photo de groupe le représentant lui et son groupe de rock, composé de Raven, sa petite amie et batteuse, Doug, son meilleur ami et bassiste, ainsi que Travis, guitariste et frère de Doug. Au dos, il est écrit "Garde cette photo pour te rappeler à jamais de qui nous étions avant. Je t'aime. Raven". C'est le dernier cadeau de sa chère et tendre juste avant de mourir, au mois de janvier.
Il a avec lui un 9 mm de la police de Seattle, mais ne sait pas encore bien s'en servir et compte donc sur sa machette, trouvée sur un cadavre à la périphérie de la ville. Ne disposant que deux chargeurs pour son arme, il restreint son utilisation. Ses mitaines sont également renforcées avec de petites plaques métalliques à la base des phalanges.
Du reste, il trimballe un sac à sangle diagonale rempli de provision et d'eau. Également un porte-feuille contenant 47 dollars et 77 cents, ses papiers d’identité, son permis et une photo de groupe le représentant lui et son groupe de rock, composé de Raven, sa petite amie et batteuse, Doug, son meilleur ami et bassiste, ainsi que Travis, guitariste et frère de Doug. Au dos, il est écrit "Garde cette photo pour te rappeler à jamais de qui nous étions avant. Je t'aime. Raven". C'est le dernier cadeau de sa chère et tendre juste avant de mourir, au mois de janvier.
- "Ray ? Mec t'es avec nous ?"m'interpella le jeune homme sur ma droite.
Autour de moi il n'y a que le silence, rompu par les crépitement de notre feu de camp. Le froid me mord le moindre centimètre carré de peau, malgré le lourd manteau de cuir que je porte. Je redresse les yeux, parcourant notre camp de fortune du regard, pour fixer le blondinet qui s’inquiète pour moi. Lui servant un grand sourire franc je lui répond :
- "Ça va t'en fait pas. C'est juste un petit coup de fatigue. J'ai connue des filles plus froide que cette hiver à deux rond tu sais."
Je ris de bon cœur jusqu’à ce que la jeune fille canon à coté de moi me frappe l'arrière du crane en disant sur un ton de reproche :
- "Et combien exactement ?"
- "Oh tu sais ma puce ... Passer le nombre de mes doigts j'ai arrêté de compter."
Un autre coup m'atteint à la joue droite et nous éclatons de rire. Les deux autres garçon du camp me charrient en me traitant de vantard, puis, peu à peu, la conversation se porte sur nos souvenirs d'avant toute cette merde. La fille me regarde un peu triste et me dit d'un seul coup :
- "Comment en est-on arrivé là Ray ... ?"
C'est vrai. Comment ? J'ose à peine y repenser.
J'ai jamais connus mes parents, ou du moins je ne me rappel pas d'eux. L'orphelinat de Seattle est la seule maison que j'ai connu jusqu'à mes 13 ans, je jonglais alors entre l'internat du collège, puis celui du lycée, et l'orphelinat, refusant d'être adopté, ne supportant pas d'être élevé par d'autres personne autre que mes vrais parents. De fait, je n'ai jamais eu de maison à moi avec des parents qui me cuisines des pancakes pour le petit-déjeuner, mais ce n'était pas important, car j'avais mon imagination et mes rêves pour me tenir compagnie. Un père général de l’armée et une mère mannequin ... Je me les imaginaient différent chaque jour, et ça m'aidais à ne pas être triste. Depuis tout petit je bannit le concept de tristesse de ma psyché. Pour moi, la vie à toujours mérité d'être vécue à fond, sans entraves, sans souffrances.
L'école primaire était une corvée interminable. Élève dissipé mais pas perturbateur, je faisait le minimum syndical pour avoir avoir la moyenne mais guère plus, préférant les activités créative et musicale.
Puis j'ai atterrit au collège, endroit des première ségrégation et isolement social. Egalement l’époque où je découvrais le sacro-saint rock'n'roll, qui pesa dans la balance au moment de se faire des amis. J'était une vraie pile électrique, ne tenant pas en place et parlant sans arrêt de choses imaginaires. Mon code vestimentaire ressemblait également à ce que j'était, à grand renfort de fringues noirs et ornés de tête de mort et déchirés. C'est aussi à cette époque que je commençais à entraîner ma voix en reprenant les chansons de mes héros musicaux. Fatalement, les autres, plus "normaux" me tournèrent en ridicule et m'isolèrent peu à peu. Cela ne me dérangeait pas, mais se serrai mentir de dire qu'à cet âge là cela m'était totalement égal. Comme n'importe quel gamin, la solitude était pesante, mais je luttais, je m'endurcissait de cette solitude.
Vint enfin la glorieuse époque du lycée ! Là où ma vie prit un tournant inattendu. N'ayant jamais brillé en cours et étant curieux de tout, j'ai opté pour une formation des plus général, espérant en finir vite avec l'école et partir vivre ma vie. Ces années ont aussi vues grandir ma passion pour la musique, mais sans jamais mettre mon talent de chanteur au profit d'un groupe ou d'un club étudiant.
Étonnement, j'ai réussi à me faire des amis. Puis de ces amis ont émergés les petite-amies, qui m'ont fait découvrir un autre talent caché. Si vous voyez ce que je veux dire. Mais bref, je suppose que le fait que je me mette au parkour et à la course à pied, sculptant de fait mon corps, n'y était pour rien.
Un jour je suis devenu adulte (oui oui je vous jure) et j'ai pris ma vie en main dès la sortie du lycée, enchaînant les petits boulots pour vivre et trouver un appartement. Je ne voulais pas faire d'études supérieures pour m'enfermer dans un métier unique toute ma vie, et rater tout ce que la vie a à nous offrir. Finalement, j'ai décroché un poste de coursier pour Amazon en CDI, et j'ai trouvé le studio de mes rêves dans l'est de Seattle. Un trois pièces avec un plafond haut et terrasse, au deuxième étage d'un bâtiment remis à neuf.
Tout se passait bien dans ma vie, et tout allait encore mieux se passer l'année de mes 23 ans, en Juillet pour être précis. Je me balladais tranquillement près de la Space Needle quand j'ai eu soudainement soif et suis allé dans un bar de rockeurs sur Alterthon Street en quête d'une bière. Et c'est là que je l'ai vue ... Imaginez une jeune fille de mon âge, en débardeur noir uni, une jupe de jean et des cheveux de feu, buvant une grande rasade de la boisson divine, seule au bar. Je l'avais pas vu venir ce coup de foudre je doit l'avouer. Ainsi donc, avec une subtilité douteuse, j'ai abordé cette déesse flamboyante qui, à mon grand étonnement, ne m'a pas giflé et m'a même trouvé marrant. De bière en bière on a fait connaissance et le soir même j'avais rendez-vous avec les anges.
Un amour passionné naissait entre moi et Raven, et elle décida de me présenter à son meilleur ami Doug et à son frère Travis. Lors de la conversation, j'ai appris qu'il cherchaient un chanteur pour former un groupe de rock. Mon talent de chanteur trouva là son premier public qui, immédiatement, et avec l'appuie de Raven, décida de me prendre comme chanteur. S'en suivis des mois de compositions et de répétitions, arrosés de bonne humeur et alimentés par la flamme du Rock.
Je ne savais pas que je chantais aussi bien.
Les quatre années qui suivirent furent les plus heureuse de ma vie. Raven et moi étions fous amoureux et le groupe commençait à se faire un petit nom en ville. Doug, Travis et moi étions devenus inséparables, réunis par la passion de la musique. Pendant ce temps, je continuais mon boulot de livreur pour Amazon. Et avec Raven à la batterie, Doug à la guitaire, Travis à la basse et moi au micro, le bonheur était au rendez-vous.
Mais ça n'allait pas durer.
Autour de moi il n'y a que le silence, rompu par les crépitement de notre feu de camp. Le froid me mord le moindre centimètre carré de peau, malgré le lourd manteau de cuir que je porte. Je redresse les yeux, parcourant notre camp de fortune du regard, pour fixer le blondinet qui s’inquiète pour moi. Lui servant un grand sourire franc je lui répond :
- "Ça va t'en fait pas. C'est juste un petit coup de fatigue. J'ai connue des filles plus froide que cette hiver à deux rond tu sais."
Je ris de bon cœur jusqu’à ce que la jeune fille canon à coté de moi me frappe l'arrière du crane en disant sur un ton de reproche :
- "Et combien exactement ?"
- "Oh tu sais ma puce ... Passer le nombre de mes doigts j'ai arrêté de compter."
Un autre coup m'atteint à la joue droite et nous éclatons de rire. Les deux autres garçon du camp me charrient en me traitant de vantard, puis, peu à peu, la conversation se porte sur nos souvenirs d'avant toute cette merde. La fille me regarde un peu triste et me dit d'un seul coup :
- "Comment en est-on arrivé là Ray ... ?"
C'est vrai. Comment ? J'ose à peine y repenser.
J'ai jamais connus mes parents, ou du moins je ne me rappel pas d'eux. L'orphelinat de Seattle est la seule maison que j'ai connu jusqu'à mes 13 ans, je jonglais alors entre l'internat du collège, puis celui du lycée, et l'orphelinat, refusant d'être adopté, ne supportant pas d'être élevé par d'autres personne autre que mes vrais parents. De fait, je n'ai jamais eu de maison à moi avec des parents qui me cuisines des pancakes pour le petit-déjeuner, mais ce n'était pas important, car j'avais mon imagination et mes rêves pour me tenir compagnie. Un père général de l’armée et une mère mannequin ... Je me les imaginaient différent chaque jour, et ça m'aidais à ne pas être triste. Depuis tout petit je bannit le concept de tristesse de ma psyché. Pour moi, la vie à toujours mérité d'être vécue à fond, sans entraves, sans souffrances.
L'école primaire était une corvée interminable. Élève dissipé mais pas perturbateur, je faisait le minimum syndical pour avoir avoir la moyenne mais guère plus, préférant les activités créative et musicale.
Puis j'ai atterrit au collège, endroit des première ségrégation et isolement social. Egalement l’époque où je découvrais le sacro-saint rock'n'roll, qui pesa dans la balance au moment de se faire des amis. J'était une vraie pile électrique, ne tenant pas en place et parlant sans arrêt de choses imaginaires. Mon code vestimentaire ressemblait également à ce que j'était, à grand renfort de fringues noirs et ornés de tête de mort et déchirés. C'est aussi à cette époque que je commençais à entraîner ma voix en reprenant les chansons de mes héros musicaux. Fatalement, les autres, plus "normaux" me tournèrent en ridicule et m'isolèrent peu à peu. Cela ne me dérangeait pas, mais se serrai mentir de dire qu'à cet âge là cela m'était totalement égal. Comme n'importe quel gamin, la solitude était pesante, mais je luttais, je m'endurcissait de cette solitude.
Vint enfin la glorieuse époque du lycée ! Là où ma vie prit un tournant inattendu. N'ayant jamais brillé en cours et étant curieux de tout, j'ai opté pour une formation des plus général, espérant en finir vite avec l'école et partir vivre ma vie. Ces années ont aussi vues grandir ma passion pour la musique, mais sans jamais mettre mon talent de chanteur au profit d'un groupe ou d'un club étudiant.
Étonnement, j'ai réussi à me faire des amis. Puis de ces amis ont émergés les petite-amies, qui m'ont fait découvrir un autre talent caché. Si vous voyez ce que je veux dire. Mais bref, je suppose que le fait que je me mette au parkour et à la course à pied, sculptant de fait mon corps, n'y était pour rien.
Un jour je suis devenu adulte (oui oui je vous jure) et j'ai pris ma vie en main dès la sortie du lycée, enchaînant les petits boulots pour vivre et trouver un appartement. Je ne voulais pas faire d'études supérieures pour m'enfermer dans un métier unique toute ma vie, et rater tout ce que la vie a à nous offrir. Finalement, j'ai décroché un poste de coursier pour Amazon en CDI, et j'ai trouvé le studio de mes rêves dans l'est de Seattle. Un trois pièces avec un plafond haut et terrasse, au deuxième étage d'un bâtiment remis à neuf.
Tout se passait bien dans ma vie, et tout allait encore mieux se passer l'année de mes 23 ans, en Juillet pour être précis. Je me balladais tranquillement près de la Space Needle quand j'ai eu soudainement soif et suis allé dans un bar de rockeurs sur Alterthon Street en quête d'une bière. Et c'est là que je l'ai vue ... Imaginez une jeune fille de mon âge, en débardeur noir uni, une jupe de jean et des cheveux de feu, buvant une grande rasade de la boisson divine, seule au bar. Je l'avais pas vu venir ce coup de foudre je doit l'avouer. Ainsi donc, avec une subtilité douteuse, j'ai abordé cette déesse flamboyante qui, à mon grand étonnement, ne m'a pas giflé et m'a même trouvé marrant. De bière en bière on a fait connaissance et le soir même j'avais rendez-vous avec les anges.
Un amour passionné naissait entre moi et Raven, et elle décida de me présenter à son meilleur ami Doug et à son frère Travis. Lors de la conversation, j'ai appris qu'il cherchaient un chanteur pour former un groupe de rock. Mon talent de chanteur trouva là son premier public qui, immédiatement, et avec l'appuie de Raven, décida de me prendre comme chanteur. S'en suivis des mois de compositions et de répétitions, arrosés de bonne humeur et alimentés par la flamme du Rock.
Je ne savais pas que je chantais aussi bien.
Les quatre années qui suivirent furent les plus heureuse de ma vie. Raven et moi étions fous amoureux et le groupe commençait à se faire un petit nom en ville. Doug, Travis et moi étions devenus inséparables, réunis par la passion de la musique. Pendant ce temps, je continuais mon boulot de livreur pour Amazon. Et avec Raven à la batterie, Doug à la guitaire, Travis à la basse et moi au micro, le bonheur était au rendez-vous.
Mais ça n'allait pas durer.
Le jour où tout à basculé, le 12 octobre, à commencer comme un jour ordinaire, avec moi et Raven sous la couette en train de faire nos petites affaires. C'est alors que mon téléphone à sonner, avec Doug à l'autre bout du fil.
- "Ray putain dit moi que t'es chez toi !" hurla Doug
- "Oui bien sûr, je suis à l'appart'. Mec qu'est ce qui se passe ?"
-"Travis s'est fait agresser dans la rue et le type lui à presque arraché le poignet ! Merde ! L'hosto est trop loin et il perd masse de sang ! On est sur Allport avenue, on attend l'ambulance."
Je jette un vif regard à Raven et m’efforce de rester calme.
-"On vous rejoint là-bas à tout de suite." dis-je avant de raccrocher et de foncer m'habiller.
-"Ray chéri dit moi ce qui se passe."
-"Travis est à l'hosto, il a été agressé, on bouge" répondis-je en lui lancer son pantalon.
Soudain, je me remémorais un reportage vu à la télé l'autre jour sur l'augmentation des agressions étranges ces derniers temps. Je me souvenais également avoir vaguement vu sur Internet qu'un virus très contagieux se rependait un peu partout. Une boule se forma dans mon ventre, un mauvais pressentiment, ça ne m'arrive quasiment jamais. Secouant la tête pour ne pas y penser, je file mettre mes chaussures, suivis de près par Raven.
Arrivé à l’hôpital, nous trouvons Doug dans le hall assis sur un banc, en larmes. J'ai essayé de le rassurer, mais l'état de son frère l’inquiétait, et à raison. Deux jours plus tard, on nous annonçait son décès et nous refusait de voir le corps pour des raisons de quarantaine. Nous avons pleuré notre ami et frère, mais autour de nous tout partait en vrille. Les militaires défilaient par paquet dans les rues et les agressions se multipliaient, jusqu’à ce que la loi martiale soit déclenchée et nous avons alors décidé de fuir la ville. Doug restait inconsolable sur la mort de son frère et la panique nous gagnait.
Nous avons finalement rejoint le camp de réfugiés de Century Link pour attendre que tout ça se termine. On nous a appris à ne pas gâcher la nourriture et survivre. C'est également là que Ray renforça ses mitaines avec du métal afin de donner plus de puissance à ses coups de poing. Mais tout allait s'effondrer le 10 janvier, sans que personne ne puisse réagir. Le camp vu envahi par ces choses. Dévorant n'importe qui passait à leur proximité. Nous avons fui vers une école abandonnée près du camp, avec le peu que nous pouvions sauver. Au détour d'un couloir, les rôdeurs nous avaient coincés et Doug se jeta sur eux, nous hurlant de passer sans nous retourner. J'ai pris Raven par le bras et, sans remords, me mit à courir droit devant moi, entendant les hurlements de mon ami mourant sous les crocs de la Mort.
Par la suite, nous tentions de survivre sur la route tant bien que mal, car nous nous étions séparer du groupe de survivant de Century Link, jugeant que moins nous serions, moins nous courrions de risques. Abattant quelques, infectés çà et là, nous avancions sans relâche, errant en quête de nourriture et d'un abri.
Une nuit de la fin janvier, dans une chambre de motel barricadée, en bordure de Seattle, je m’efforçais de rassurer Raven sur notre avenir, en mangeant notre dernière conserve. Elle m'offrit alors une photo représentant le groupe avec un mot écrit au dos. Notre maigre dîner engloutit, un étranger ouvrit d'un coup de pied la porte de notre refuge. Il était couvert de sang et avait ce regard fou de celui qui a totalement perdu les pédales. Instinctivement, je me dressais devant Raven pour la protéger. L'homme émit alors un petit rire sadique en levant une machette maculée de sang, ne nous lâchant pas du regard. Tout à coup, il chargea en hurlant dans notre direction. L'adrénaline me monta au cerveau en un instant et, dans un hurlement moi aussi, je me jetais sur l'agresseur, lui saisissant les bras pour l’empêcher de frapper avec son arme tranchante. Je ne sais pas combien de temps nous nous sommes battus, l'un pour tuer, l'autre pour se défendre. Je n'avais encore jamais tué un homme jusqu’à ce jour, du moins pas un vivant.
La donne changea lorsque l'homme me plaqua sur le mur opposé à la porte, je vis que Raven était dans un coin de la pièce en larmes et terrorisée, incapable de bouger, mais je vis également les cinq infectés qui rentraient dans la pièce et posèrent leurs yeux sur moi et mon agresseur. Dans un mouvement désespéré, je poussais mon adversaire vers eux. Je constatais alors que sa machette tomba au sol et je m’empressais de la ramasser avant de hurler à Raven de me suivre. Les morfales se ruèrent sur le pauvre bougre que je leur avais offert, nous permettant de les contourner. L'homme hurlait de douleur, me serrant le cœur.
Soudain, je sentis ma compagne tomber derrière moi. Dans un dernier mouvement, cet enfoiré avait attrapé la cheville de Raven, qui s'étala de tout son long dans l'encadrement de la porte. À peine retourné, un dévoreur lui mâchait déjà le dos, puis un deuxième. Elle hurla et moi, je reculais, impuissant. Sans demander mon reste, je partis en courant, évitant les quelques voraces qui traînaient. J'ai couru sans m'arrêter.
Quand, hors d'haleine et seul dans les rues silencieuses, je me rendis compte de ce qu'il venait de se passer et à quel point le monde était passé d'une situation problématique à totalement merdique, je me mis à pleurer et à hurler de toutes mes forces. Puis, une fois calmé, je me suis alors juré de ne plus céder au désespoir.
Je me mis alors en quête de provisions, jusqu’à trouver un 9 mm sur le cadavre décomposé d'un flic et un sac plein de conserves, et aidant au mieux ceux qui avaient besoin d'un coup de main, mais sans jamais rester ensuite.
C'est alors qu'ils m'apparurent, tous les trois. Mes amis ... J'avais perdu les pédales moi aussi apparemment, mais leur présence m'aidait au fond.
Tuer. Survivre. Ne pas s’arrêter. Garder espoir. Ne pas mourir. Tel était devenu mon quotidien.
-"Notre quotidien tu veux dire Ray."
Je relevais la tête une nouvelle fois pour voir Raven, Doug et Travis qui me regardait en souriant. Puis, en un battement de cils, ils disparurent, me laissant seul auprès de mon feu de camp.
-"Ouais. NOTRE putain de quotidien."
Et je me mis à fixer le ciel sombre avec un grand sourire franc.
- "Ray putain dit moi que t'es chez toi !" hurla Doug
- "Oui bien sûr, je suis à l'appart'. Mec qu'est ce qui se passe ?"
-"Travis s'est fait agresser dans la rue et le type lui à presque arraché le poignet ! Merde ! L'hosto est trop loin et il perd masse de sang ! On est sur Allport avenue, on attend l'ambulance."
Je jette un vif regard à Raven et m’efforce de rester calme.
-"On vous rejoint là-bas à tout de suite." dis-je avant de raccrocher et de foncer m'habiller.
-"Ray chéri dit moi ce qui se passe."
-"Travis est à l'hosto, il a été agressé, on bouge" répondis-je en lui lancer son pantalon.
Soudain, je me remémorais un reportage vu à la télé l'autre jour sur l'augmentation des agressions étranges ces derniers temps. Je me souvenais également avoir vaguement vu sur Internet qu'un virus très contagieux se rependait un peu partout. Une boule se forma dans mon ventre, un mauvais pressentiment, ça ne m'arrive quasiment jamais. Secouant la tête pour ne pas y penser, je file mettre mes chaussures, suivis de près par Raven.
Arrivé à l’hôpital, nous trouvons Doug dans le hall assis sur un banc, en larmes. J'ai essayé de le rassurer, mais l'état de son frère l’inquiétait, et à raison. Deux jours plus tard, on nous annonçait son décès et nous refusait de voir le corps pour des raisons de quarantaine. Nous avons pleuré notre ami et frère, mais autour de nous tout partait en vrille. Les militaires défilaient par paquet dans les rues et les agressions se multipliaient, jusqu’à ce que la loi martiale soit déclenchée et nous avons alors décidé de fuir la ville. Doug restait inconsolable sur la mort de son frère et la panique nous gagnait.
Nous avons finalement rejoint le camp de réfugiés de Century Link pour attendre que tout ça se termine. On nous a appris à ne pas gâcher la nourriture et survivre. C'est également là que Ray renforça ses mitaines avec du métal afin de donner plus de puissance à ses coups de poing. Mais tout allait s'effondrer le 10 janvier, sans que personne ne puisse réagir. Le camp vu envahi par ces choses. Dévorant n'importe qui passait à leur proximité. Nous avons fui vers une école abandonnée près du camp, avec le peu que nous pouvions sauver. Au détour d'un couloir, les rôdeurs nous avaient coincés et Doug se jeta sur eux, nous hurlant de passer sans nous retourner. J'ai pris Raven par le bras et, sans remords, me mit à courir droit devant moi, entendant les hurlements de mon ami mourant sous les crocs de la Mort.
Par la suite, nous tentions de survivre sur la route tant bien que mal, car nous nous étions séparer du groupe de survivant de Century Link, jugeant que moins nous serions, moins nous courrions de risques. Abattant quelques, infectés çà et là, nous avancions sans relâche, errant en quête de nourriture et d'un abri.
Une nuit de la fin janvier, dans une chambre de motel barricadée, en bordure de Seattle, je m’efforçais de rassurer Raven sur notre avenir, en mangeant notre dernière conserve. Elle m'offrit alors une photo représentant le groupe avec un mot écrit au dos. Notre maigre dîner engloutit, un étranger ouvrit d'un coup de pied la porte de notre refuge. Il était couvert de sang et avait ce regard fou de celui qui a totalement perdu les pédales. Instinctivement, je me dressais devant Raven pour la protéger. L'homme émit alors un petit rire sadique en levant une machette maculée de sang, ne nous lâchant pas du regard. Tout à coup, il chargea en hurlant dans notre direction. L'adrénaline me monta au cerveau en un instant et, dans un hurlement moi aussi, je me jetais sur l'agresseur, lui saisissant les bras pour l’empêcher de frapper avec son arme tranchante. Je ne sais pas combien de temps nous nous sommes battus, l'un pour tuer, l'autre pour se défendre. Je n'avais encore jamais tué un homme jusqu’à ce jour, du moins pas un vivant.
La donne changea lorsque l'homme me plaqua sur le mur opposé à la porte, je vis que Raven était dans un coin de la pièce en larmes et terrorisée, incapable de bouger, mais je vis également les cinq infectés qui rentraient dans la pièce et posèrent leurs yeux sur moi et mon agresseur. Dans un mouvement désespéré, je poussais mon adversaire vers eux. Je constatais alors que sa machette tomba au sol et je m’empressais de la ramasser avant de hurler à Raven de me suivre. Les morfales se ruèrent sur le pauvre bougre que je leur avais offert, nous permettant de les contourner. L'homme hurlait de douleur, me serrant le cœur.
Soudain, je sentis ma compagne tomber derrière moi. Dans un dernier mouvement, cet enfoiré avait attrapé la cheville de Raven, qui s'étala de tout son long dans l'encadrement de la porte. À peine retourné, un dévoreur lui mâchait déjà le dos, puis un deuxième. Elle hurla et moi, je reculais, impuissant. Sans demander mon reste, je partis en courant, évitant les quelques voraces qui traînaient. J'ai couru sans m'arrêter.
Quand, hors d'haleine et seul dans les rues silencieuses, je me rendis compte de ce qu'il venait de se passer et à quel point le monde était passé d'une situation problématique à totalement merdique, je me mis à pleurer et à hurler de toutes mes forces. Puis, une fois calmé, je me suis alors juré de ne plus céder au désespoir.
Je me mis alors en quête de provisions, jusqu’à trouver un 9 mm sur le cadavre décomposé d'un flic et un sac plein de conserves, et aidant au mieux ceux qui avaient besoin d'un coup de main, mais sans jamais rester ensuite.
C'est alors qu'ils m'apparurent, tous les trois. Mes amis ... J'avais perdu les pédales moi aussi apparemment, mais leur présence m'aidait au fond.
Tuer. Survivre. Ne pas s’arrêter. Garder espoir. Ne pas mourir. Tel était devenu mon quotidien.
-"Notre quotidien tu veux dire Ray."
Je relevais la tête une nouvelle fois pour voir Raven, Doug et Travis qui me regardait en souriant. Puis, en un battement de cils, ils disparurent, me laissant seul auprès de mon feu de camp.
-"Ouais. NOTRE putain de quotidien."
Et je me mis à fixer le ciel sombre avec un grand sourire franc.
passeport :♦ recensement de l'avatar. - Code:
Chris Pratt ♦
♦ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Rayleigh
♦ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Karson
♦ recensement du métier. - Code:
♦ Livreur de colis chez Amazon
- Invité
- Invité
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- Feuille de personnage
- Invité
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Re: Just an other story
Mer 2 Mar 2016 - 9:27
Bienvenue chez les itinéraaants ! Bonne rédaction pour la suite, et à très vite inrp !
- Invité
- Invité
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- Feuille de personnage
Re: Just an other story
Mer 2 Mar 2016 - 17:12
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
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