Behind The Drapery
Ven 4 Mar 2016 - 13:52
Evergreen Ridge. Nouveau décor, nouvelle vie. Lui qui n’avait jamais eu la chance de voir la montagne il était servi et quel comble quand on porte le nom de Frost n’est-ce pas ?
Toujours est-il que le chalet où le groupe avait élu domicile semblait plutôt accueillant. Décidé à nouer davantage avec l’architecture qu’avec ses nouveaux habitants, le jeune homme retrouva la salle principale dans laquelle lui et les autres avaient mis les pieds avant de s’y installer. Grande et étonnement vide de vie il décida d’y prendre ses aises auprès d’un fauteuil qu’il tira vers la cheminée au brasier que les habitants s’efforçaient de maintenir allumé le plus souvent possible.
D’un naturel plutôt résistant au froid il était plus en quête de contemplation que de chaleur. Regarder tournoyer, virevolter et s’enlacer les flammes rougeâtres c’était tout ce qu’il avait à faire pour l’instant, il faut avouer que sa première rencontre avec ce qu’il restait de Century Link n’avait pas été un franc succès et son caractère plutôt direct et détaché au sujet de la défunte June n’avait pas aidé.
Alors que la plupart des survivants cherchaient un moyen de se rendre utiles, notamment grâce à leurs compétences de leur vie pré-apo, lui ne savait pas vraiment comment en faire autant avec ses années de serveur et de… stripper amateur ?
C’est avec ce CV post apocalyptique efficace qu’il jeta métaphoriquement ce bout de papier révolu aux flammes dévorantes, mieux valait se focaliser sur le présent maintenant. Soudain, il eut une l’idée de se former davantage aux armes à feu car bien qu’il avait déjà fait quelques séances de tir avec kle Beretta qu’il s’était procuré à l’époque, cela ne suffirait pas pour survivre. Mais qui ici allait accepter de l’aider à s’exercer ? Avec ses paroles dans le camion il soupira, se disant qu’il aurait peut-être mieux fait de fermer sa gueule il en avait pourtant l’habitude avant.
Perdu dans ses pensées, Kurtis y passait beaucoup de temps au début contre sa volonté puis par plaisir, il avait peu à peu appris à aimer ces moments de solitude, otage de sa propre conscience. Mais parfois il s’effrayait lui-même quand il prenait du recul à voir ce dont il pouvait être capable, les barrières qui qu’il s’était fixé ressemblant plus à des passoirs. Oui. En attendant de savoir comment se rendre utile pour le groupe mieux valait lever le drap sur qui était Kurtis Frost, le « vrai » Kurtis Forst.
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Re: Behind The Drapery
Ven 11 Mar 2016 - 23:08
De la neige, toujours et encore de la neige. J’étais presque sur un petit nuage depuis mon arrivée ici. C’était vrai que j’avais toujours cette pointe au cœur quand je croisais Kass toute seule, mais la vie était ainsi faite et j’avais l’impression que les membres du groupe avaient besoin de me voir avec ce sourire aux lèvres, il n’avait jamais disparu depuis mon arrivée dans le camp. Sept longs mois s’étaient écoulés et il était toujours la scotchée sur mon visage. Il n’y avait qu’un homme qui m’avait vu triste et apeuré, mais je savais qu’il n’en parlerait pas de mes faiblesses et que je pouvais compter sur lui quoiqu’il arrive et dans n’importe quelle situation. Ce n’est pas pour rien que c’est mon Diabo.
La journée avait été fatigante une fois de plus et le chalet semblait vide pour une fois. J’avais encore du mal à m’habituer à la solitude qui pouvait régner par moment, c’était bien différent de l’agitation du stade et j’avoue que je préférais mille fois l’agitation et le broua que le calme. C’est en partie pour ça que lorsque je ne dormais pas la nuit, j’avais besoin de bouger ou de papoter. Enfin, j’irais certainement bientôt me coucher si je ne trouve personne à qui tenir la jambe une partie de la soirée.
Doucement, je partais en direction des différents feux pour vérifier qu’il avait assez de bois pour tenir la nuit. Visiblement quelqu’un avait fait le travail avant moi puisque chaque cheminée avait soigneusement était remplis et les projections nettoyées. J’étais en train de me dire que j’irais me coucher plus tôt que prévu lorsque j’arrivais à la dernière cheminée un fauteuil avait été déplacé et je pouvais voir une ombre s’en détacher. Quelqu’un était encore debout c’était une aubaine pour moi. Je m’approchais du fauteuil sans faire beaucoup de bruit, mais sans vouloir être discrète pour autant. Je posais mon coude sur le haut du dossier et ma tête sur ma main. C’est sans vraiment regarder de qui il s’agissait que je pris la parole.
- Je ne suis pas la seule à être encore debout à ce que je vois ? Tu as envie d’un peu de compagnie, j’espère parce que je ne te laisse pas vraiment le choix en fait.
Oui, une fois de plus j’imposais ma présence, mais c’était ma marque de fabrique et il fallait faire avec. C’était comme ça et puis quand on est tout seul prêt d’un feu, c’est qu’on a bien besoin d’un peu de chaleur humaine non ? Du moins c’était ce que moi je captais. Si je me trompais, il pourrait sans doute trouver le temps de me le dire. Je descendais doucement mon regard pour savoir de qui il était question, c’était Kurtis. J’en avais entendu parler de l’histoire dans le camion. Kass avait bien évidemment pris le temps de me raconter et de me dire à quel point elle le détestait. Cependant, je me sentais de bonne humeur. Alors même s’il avait été méchant, il avait peut-être des explications à me fournir.
La journée avait été fatigante une fois de plus et le chalet semblait vide pour une fois. J’avais encore du mal à m’habituer à la solitude qui pouvait régner par moment, c’était bien différent de l’agitation du stade et j’avoue que je préférais mille fois l’agitation et le broua que le calme. C’est en partie pour ça que lorsque je ne dormais pas la nuit, j’avais besoin de bouger ou de papoter. Enfin, j’irais certainement bientôt me coucher si je ne trouve personne à qui tenir la jambe une partie de la soirée.
Doucement, je partais en direction des différents feux pour vérifier qu’il avait assez de bois pour tenir la nuit. Visiblement quelqu’un avait fait le travail avant moi puisque chaque cheminée avait soigneusement était remplis et les projections nettoyées. J’étais en train de me dire que j’irais me coucher plus tôt que prévu lorsque j’arrivais à la dernière cheminée un fauteuil avait été déplacé et je pouvais voir une ombre s’en détacher. Quelqu’un était encore debout c’était une aubaine pour moi. Je m’approchais du fauteuil sans faire beaucoup de bruit, mais sans vouloir être discrète pour autant. Je posais mon coude sur le haut du dossier et ma tête sur ma main. C’est sans vraiment regarder de qui il s’agissait que je pris la parole.
- Je ne suis pas la seule à être encore debout à ce que je vois ? Tu as envie d’un peu de compagnie, j’espère parce que je ne te laisse pas vraiment le choix en fait.
Oui, une fois de plus j’imposais ma présence, mais c’était ma marque de fabrique et il fallait faire avec. C’était comme ça et puis quand on est tout seul prêt d’un feu, c’est qu’on a bien besoin d’un peu de chaleur humaine non ? Du moins c’était ce que moi je captais. Si je me trompais, il pourrait sans doute trouver le temps de me le dire. Je descendais doucement mon regard pour savoir de qui il était question, c’était Kurtis. J’en avais entendu parler de l’histoire dans le camion. Kass avait bien évidemment pris le temps de me raconter et de me dire à quel point elle le détestait. Cependant, je me sentais de bonne humeur. Alors même s’il avait été méchant, il avait peut-être des explications à me fournir.
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