Mission #4 à la campagne. | Pv. Evergreen Ridge

Ca n’avait pas été facile, il avait fallut l’aide d’une bonne partie du campement, mais ils avaient réussit. Les rails avaient été installé et le portail était enfin sur pied… … Enfin presque. Nara ce jour-là, avait réussit à bien dormir. Elle avait, et elle en était très reconnaissante, Buzz pour la soutenir. Ce dernier lui avait bien fait comprendre à sa façon qu’il fallait qu’elle se ménage un peu, et il avait raison. Nara était peut-être une tête brûlée, active, volontaire, elle n’en restait pas moins un petit gabarit qui souffrait de la perte de poids que tous les survivants subissaient. Même si elle faisait souvent des exercices pour tenter de se maintenir en forme, la nourriture ne suivait pas ses besoins en calories, et par conséquent, la fatigue s’intensifiait de jours en jours.

Mais Nara détestait être considérée comme une petite chose fragile. Emotionnellement, elle allait mieux que depuis le départ des Karlson. Ca avait été difficile, mais elle encore une fois, elle comptait sur Buzz, et ses autres amis du campement, comme Tamriel et d’autres qui étaient de bonne compagnie. Ce jour là, presque tout le monde était réunit dehors. Nara se tenait un peu à l’écart à réfléchir à la configuration de la porte, elle réfléchissait dans son coin à la façon dont il faudrait s’y prendre pour réussir à ériger ces immenses morceaux de ferrailles qu’avaient bricolé Samson et Buzz. Elle avait les bras croisés, portait une chemise à carreau appartenant à son compagnon, par-dessus un débardeur noir, lui arrivant mi-cuisses, couvertes elles-mêmes d’un pantalon serré. Elle frappa du bout de sa rangers un caillou qui rebondit jusqu’à la pente du chalet. La jeune paléoanthropologue n’arrêtait pas de jouer du regard, qui passait du portail encore au sol, aux camions, puis aux habitants du chalet.

Il ne fallait pas se retrouver sans véhicules. Ils étaient beaucoup trop nombreux pour se permettre de finir à pieds. C’était possible, bien sûr, mais vraiment pas pratique. Nara pensait qu’il s’agissait d’une idée risquée que de solliciter la force de traction des véhicules. Elle leva la main pour attirer l’attention pour que les brouhahas cessent pour proposer son autre idée… Pas de réaction. Laissant tomber une mèche de ses cheveux sur le visage, la jeune femme afficha une mine blasée avant de souffler en l’air pour se dégager le visage. « Eh oh ! » S’exclama-t-elle de nouveau. Non plus. Ses épaules s’affaissèrent avant de repérer l’une des camionnettes. Alors, elle décida de monter sur le capot.

« HOY ! » Lâcha-t-elle alors d’une voix forte. Quelques têtes se tournèrent alors vers elle. Nara eu un sourire en coin qui révélait son enthousiasme retrouvé. « Ah bah voilà, merci ! » Ajouta-t-elle d’une voix plus faible et presque amusée. Elle savait qu’elle ne pourrait pas passer pour la femme forte, compte tenu de son petit gabarit, mais elle avait savait une chose : C’est que l’Homme avait réussit à devenir l’Homme parce qu’il avait vécu en groupe. Le groupe permet aux plus faibles de tenir le rythme, et dans ce cas-ci, le groupe leur permettrait d’ériger ce portail, qui serait un fort pas en avant dans leur survie, lors des saisons chaudes.

« Si on décide de déplacer le portail avec les camions, comme on en avait parlé hier, on risque de les endommager. On a pas de concessionnaire à côté donc j’pense vraiment pas que ce soit une super idée de prendre le risque. » Nara jeta un œil à Gary pour voir sa réaction, voir si elle faisait une boulette ou non. « Si on est assez nombreux pour soulever ce machin, avec de bons cordages comme ceux que Tam a pu trouver, on pourrait le déplacer nous-mêmes ! » Nara haussa alors presque les épaules, comme pour demander l’approbation de son public. Elle était encore fatiguée et s’épuisait vite, mais elle se sentait de taille, aux côtés de ses compagnons, pour soulever ce gros machin.

« Alors, qui est partant pour se la jouer lanceur de poids russe ? » Ajouta-t-elle une dernière fois avec un sourire convainquant et espiègle, son regard passant d’un camarade à l’autre, toujours perchée sur le capot de la camionnette.