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Remember me for centuries
Mar 15 Mar 2016 - 17:52
32 ans• Américain • Architecte• Evergreen Ridge
Parler de soi, c'est chiant. Non mais vraiment. Enfin, moi je trouve. J'ai beau être prétentieux, je n'ai pas la grosse tête pour parler de moi comme ça. Les trucs d'introspection tout ça, très peu pour moi ! Hein ? Comment ça il faut le faire ? Bon d'accord, très bien. J'espère que c'est au moins pour les beaux yeux d'une nana... Comme disait l'autre, quand faut y aller, faut y aller.
Du coup, je vous ai déjà dit que j'étais prétentieux ? Très bien. C'est sans doute vrai. Un peu. Beaucoup. En fait ça dépend. J'ai tendance à me considérer comme quelqu'un de malin. Parfois, comme étant plus malin que les autres. Mais en même temps ce n'est pas ma faute si je le suis ! Si ?
Bref quoi d'autre... J'ai tendance à raconter beaucoup de conneries, et à en devenir ironique. On peut considérer que je cherche plus ou moins la bagarre. C'est mon moyen de défense et d'attaque en quelque sorte. Sinon, c'est que je taquine quand j'aime bien la personne. Enfin même si je n'aime pas la personne. Par plaisir de lui casser les couill*** Enfin, vous avez compris, pas besoin de dessin. Mais bizarrement, ce côté qui raconte des conneries peut énerver. Ou faire rire. Enfin, l'humour est relatif. Comme tout, la notion de relativité en premier. Enfin, passons.
J'ai tendance à me montrer jaloux. Mais tout dépend encore de la situation, pourquoi et comment, je ne vais donc pas rentrer dans les détails. Pourquoi ? Parce que c'est moi qui raconte peut être non ? Hein ? Quoi ? J'entends pas, c'est ballot.
Je peux me montrer assez borné aussi. Quand j'ai une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs comme le dit mon père. Il vous faut donc une bonne argumentation. Ou me faire les yeux doux, ça peut marcher les yeux doux. Si vous avez pas une gueule de camionneur.
Ma sœur... La pauvre. J'ai tendance à toujours vouloir la protéger, et me montrer protecteur à l'excès (un autre de mes traits de caractère). Du coup, à un certain stade ça peut s'avérer... agaçant. J'en conviens. Mais n'allez le répéter à personne ! Sinon... Je ne sais pas ce que je fais, mais je vais le faire !
Vous l'avez sans doute remarqué, j'ai parlé principalement de mes défauts (et oui, même un homme parfait peu avoir des défauts. Quoi ? C'est contradictoire. Non. Point. Passons à la suite). En fait, comme ça vous terminez par les points positifs. Stratégie.
Je suis loyal envers les personnes, en général. Plus envers celle à qui je tiens. Il ne faut toutefois pas pousser mémé dans les orties, mais bon. J'ai tendance aussi à vouloir aider tout et tout le monde. A ma façon. Même si parfois je ne le montre pas, il suffit de venir me voir et vous pouvez compter sur moi.
Je n'ai pas trop de mal à aller vers les autres. Bien que ce trait de caractère se soit atténué en voyant de quoi les autres étaient capables. Je m'intègre relativement bien aux gens. Enfin, ça coince avec certaines, mais on ne peut pas plaire à tout le monde et je vis très bien avec. Ces personnes ne savent juste pas ce qu'elles manquent.
Généralement, je suis plutôt observateur. Je vais avoir tendance à prendre mon temps pour observer une situation avant d'agir. Sans doute que cela est accentué par ma curiosité. A toujours vouloir tout savoir ou presque. J'ai tendance à poser un milliard et demi de questions mais bon. C'est comme ça.
A vous de venir découvrir le reste.
Du coup, je vous ai déjà dit que j'étais prétentieux ? Très bien. C'est sans doute vrai. Un peu. Beaucoup. En fait ça dépend. J'ai tendance à me considérer comme quelqu'un de malin. Parfois, comme étant plus malin que les autres. Mais en même temps ce n'est pas ma faute si je le suis ! Si ?
Bref quoi d'autre... J'ai tendance à raconter beaucoup de conneries, et à en devenir ironique. On peut considérer que je cherche plus ou moins la bagarre. C'est mon moyen de défense et d'attaque en quelque sorte. Sinon, c'est que je taquine quand j'aime bien la personne. Enfin même si je n'aime pas la personne. Par plaisir de lui casser les couill*** Enfin, vous avez compris, pas besoin de dessin. Mais bizarrement, ce côté qui raconte des conneries peut énerver. Ou faire rire. Enfin, l'humour est relatif. Comme tout, la notion de relativité en premier. Enfin, passons.
J'ai tendance à me montrer jaloux. Mais tout dépend encore de la situation, pourquoi et comment, je ne vais donc pas rentrer dans les détails. Pourquoi ? Parce que c'est moi qui raconte peut être non ? Hein ? Quoi ? J'entends pas, c'est ballot.
Je peux me montrer assez borné aussi. Quand j'ai une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs comme le dit mon père. Il vous faut donc une bonne argumentation. Ou me faire les yeux doux, ça peut marcher les yeux doux. Si vous avez pas une gueule de camionneur.
Ma sœur... La pauvre. J'ai tendance à toujours vouloir la protéger, et me montrer protecteur à l'excès (un autre de mes traits de caractère). Du coup, à un certain stade ça peut s'avérer... agaçant. J'en conviens. Mais n'allez le répéter à personne ! Sinon... Je ne sais pas ce que je fais, mais je vais le faire !
Vous l'avez sans doute remarqué, j'ai parlé principalement de mes défauts (et oui, même un homme parfait peu avoir des défauts. Quoi ? C'est contradictoire. Non. Point. Passons à la suite). En fait, comme ça vous terminez par les points positifs. Stratégie.
Je suis loyal envers les personnes, en général. Plus envers celle à qui je tiens. Il ne faut toutefois pas pousser mémé dans les orties, mais bon. J'ai tendance aussi à vouloir aider tout et tout le monde. A ma façon. Même si parfois je ne le montre pas, il suffit de venir me voir et vous pouvez compter sur moi.
Je n'ai pas trop de mal à aller vers les autres. Bien que ce trait de caractère se soit atténué en voyant de quoi les autres étaient capables. Je m'intègre relativement bien aux gens. Enfin, ça coince avec certaines, mais on ne peut pas plaire à tout le monde et je vis très bien avec. Ces personnes ne savent juste pas ce qu'elles manquent.
Généralement, je suis plutôt observateur. Je vais avoir tendance à prendre mon temps pour observer une situation avant d'agir. Sans doute que cela est accentué par ma curiosité. A toujours vouloir tout savoir ou presque. J'ai tendance à poser un milliard et demi de questions mais bon. C'est comme ça.
A vous de venir découvrir le reste.
Je dois être plus grand que la moyenne des hommes, dans les environs de 1m82 pour plus ou moins 75kg. Mais ça fait longtemps que je n'ai pas mis la main sur une balance alors pour savoir exactement... Bonne chance !
Je suis châtains clairs (vraiment vraiment clairs, le premier qui me dit roux... Je le mange) depuis que mon plus bas âge et ça n'a pas beaucoup changé, avec les yeux bleus. Généralement avec les cheveux courts, j'arbore une légère barbe qui m'arrive de laisser pousser. Surtout en ce moment.
Je suis souvent avec un blouson blanc foncé accompagné d'un pantalon de la même couleur ou noire. J'ai également récupéré des rangers que je porte la plupart du temps. Ce n'est pas la seule chose que j'ai récupéré des militaires puisque j'ai emprunté un Five Seven que je garde en général à un holster attaché à ma cuisse droite.
Je suis châtains clairs (vraiment vraiment clairs, le premier qui me dit roux... Je le mange) depuis que mon plus bas âge et ça n'a pas beaucoup changé, avec les yeux bleus. Généralement avec les cheveux courts, j'arbore une légère barbe qui m'arrive de laisser pousser. Surtout en ce moment.
Je suis souvent avec un blouson blanc foncé accompagné d'un pantalon de la même couleur ou noire. J'ai également récupéré des rangers que je porte la plupart du temps. Ce n'est pas la seule chose que j'ai récupéré des militaires puisque j'ai emprunté un Five Seven que je garde en général à un holster attaché à ma cuisse droite.
- Prénoms et nom ?
- Aaron William Lang.
Mon prénom... D'où vient-il ? Je n'en ai aucune idée. De mes parents c'est sûr... Je crois qu'il a été tiré au sort parmi une liste de prénoms. Drôle de façon de faire, mais pourquoi pas après tout. Mon second prénom quant à lui vient de mon grand-père maternel, mort au Vietnam.
- Age, année de naissance et lieu de naissance ?
Ouais, enfin, si je te donne mon année naissance tu dois pouvoir faire le calcul pour obtenir mon âge, non ? Trop compliqué c'est ça ? Soit.
- 32 ans, le 29 Janvier 1984 à Détroit.
- Situation familiale ?
- Célibataire.
C'était bien entendu le statut officiel devant les administrations qui est attendu. A cela ajouté le fait que de toute façon je n'ai pas de petite copine. Enfin, plus. Ma dernière relation s'étant terminée relativement mal, mais passons.
Ma seule famille se limite à l'heure actuel à trois personnes (je n'ai pas besoin de préciser que je ne me compte pas, et puis ce serait bizarre tout de même), à savoir mes parents Henry Lang et Samantha Lang ainsi que ma petite sœur Eléonore Lang.
Cette dernière est à l'heure actuelle la personne la plus importante pour moi. J'ai bien des amis à qui je tiens, mais la famille, c'est la famille. Je l'ai toujours protégée de tout et n'importe quoi. Je peux convenir que j'ai tendance à être un peu (beaucoup) protecteur avec elle, et que ça a dû taper sur le système de ma sœurette. Mais c'est moi l'aîné, donc j'ai raison. En plus d'avoir souvent raison en général de toute façon. Moi ? Prétentieux ? Jamaiiiiis.
- Métier ?
- Architecte.
Maintenant vous avez l'image du mec en costume dans son bureau orné d'une importante maquette d'un building et plein aux as. Cliché... Plus ou moins proche de la réalité. Niveau argent, je suis loin d'être à plaindre. Et il y a bien une maquette dans nos locaux.
Toutefois, ça n'a pas toujours été le cas. Pour l'argent, pas la maquette. Maman et papa ne roulaient pas sur l'or. On peut même dire qu'on était une famille plus que modeste. Papa travaillait plus de 50h par semaine pour un salaire pas folichon, quand il avait un boulot et maman enchaînait les petits boulots à droite et à gauche.
Nous vivions dans un petit appartement de Détroit, assez grand pour deux adultes et deux enfants. Mis à part notre situation limite, j'ai eu une enfance plutôt heureuse. C'est sûr, je n'avais pas grand chose, et le peu que j'avais, je m'arrangeais pour que ce soit ma sœur qui en profite. Comme les cadeaux d'anniversaire. Je m'arrangeais toujours pour qu'elle ait quelque chose qui lui face plaisir. Rien de bien mirobolant, mais assez pour voir un sourire sur ses lèvres et son regard s'illuminer.
En cours, je me contentais du strict minimum pour réussir. Je n'avais pas envie de me fouler pour dire. Et pas le besoin, alors pourquoi se fatiguer ? Tant que j'avais de quoi passer d'une année à l'autre sans rien foutre, cela m'allait parfaitement. Mes parents le savaient, surtout ma mère, mais il n'en disait rien. Ils se sont arrangés pour toujours être fier de nous. Bien que pour ma sœur ce n'était pas bien compliqué. Elle a toujours obtenu de meilleurs résultats que moi.
Un jour, j'ai dû décider ce que j'allais faire de ma vie. Vous allez me dire comme tout le monde. Soit. Bref. Ce que je voulais vraiment, c'est avoir un métier qui me permet de vivre normalement, sans avoir à me soucier du fait de si je vais réussir à payer mes factures ou non. Et à plus long terme, sans que ma famille et mes enfants n'aient à se demander si on risque l'expulsion ou non.
A vrai dire, je ne me rappelle plus vraiment ce qui m'a poussé à devenir architecte. Je savais que si je parvenais à être un bon architecte, je pourrai vivre loin des soucis j'imagine. Dans tous les cas, je visais cet objectif et je fis les écoles qui permettaient d'y arriver.
C'est à l'université que j'ai rencontré mon meilleur ami et futur associé. Contrairement à moi, il était plein aux as. Enfin, par lui, j'entends sa famille. Heureusement, ce n'était pas le genre à s'en vanter ou à claquer de l'argent dans tous les coins comme certains gosses de riche. Mais, il avait des facilités et il savait y avoir recourt. Comme pour l'ouverture de notre cabinet d'architectes, bien que son père ne fusse pas fan de l'idée que je sois son associé ayant visiblement «une bien mauvaise influence sur son cher Charles, de part ma triste classe sociale». Trou du cul.
Charles et moi (vous avez vu comment je suis poli à ne pas dire «moi et Charles» ?), nous nous sommes d'ailleurs engueulé à ce sujet. Je ne comptais rien devoir à sa famille. Mais bon, il avait de bons arguments le bougre. Finalement, nous avons commencé notre petite affaire à Seattle, il nous a fallu pas mal de temps avant de bien démarrer, mais les contacts de Charles nous ont bien aidé.
Ce n'était pas pour autant que nous nous touchions la nouille à longueur de journée. Bien que je sois flemmard, je fais ce qu'il faut pour mériter mon salaire. Jusqu'à en avoir un plus que confortable.
- Des domaines de compétences en particulier ?
- Je suis inscris dans un club de Krav Maga, et je survis sans savoir faire la cuisine. Sinon, je ne vois pas.
Silence. La bonne femme continue de taper sur son ordinateur. Je me demande si elle tape vraiment tout ce que je dis, où si elle évite tout de même les conneries.
- Antécédents médicaux ?
- Je me suis cassé un ongle hier, ça compte ?
Nouveau silence. Regard levé et noir dans ma direction. Avant qu'elle n'ouvre la bouche pour dire qu'elle n'était pas là pour plaisanter, je prends la décision de répondre à l'interrogation.
- Aucun de particuliers. Je me suis cassé une fois la jambe, mais aucune séquelle. Pas de maladies, pas plus que d’allergies connues.
En gros, je suis presque un warrior. En tout cas niveau santé.
- Vos motivations pour rejoindre notre ONG ?
- Je veux me rendre utile et ne plus être enfermé dans un bureau.
C'était à peu près ça, en plus complexe. En vérité j'ai toujours regretté mon choix de devenir architecte. Plus ou moins. Disons que je ne me sens pas épanoui avec ce métier. J'aurai préféré faire un métier pour aider les autres. Comme pompier, policier, médecin. J'ai fait un choix égoïste dans lequel je sais que je n'allais pas en retirer un plaisir foufou. J'aurai très bien pu devenir banquier, informaticien ou plombier que ça aurait été la même chose.
Finalement, j'en ai eu marre. J'ai l'impression que ma vie ne mène à rien parfois, et du coup j'ai tout plaqué pour me rendre à cet entretien au sein d'une ONG. En espérant avoir enfin un but et quelque chose dans lequel je suis vraiment heureux. Pour la suite, on verra.
J'ai ensuite expliqué un peu mieux à la bonne femme, histoire que ça ne se limite pas à une simple phrase.
- Vous savez, vous pouvez simplement faire un don.
Cette fois, c'est moi qui lance un regard noir à cette grognasse. Dis-le tout de suite si je sers à rien et que je n'ai aucune compétence qui vous semble utile. Elle doit sans doute se dire que je cherche à me donner bonne conscience. Il y a peut être une micro part de vérité. Mais surtout, je veux avoir l'impression que ce que je fais rime vraiment à quelque chose, et pas seulement gagner de l'argent.
- Où souhaitez-vous être envoyé si vous aviez le choix ?
- N'importe où, du moment que je peux me rendre utile.
Et c'est parti pour ma nouvelle vie.
- Aaron William Lang.
Mon prénom... D'où vient-il ? Je n'en ai aucune idée. De mes parents c'est sûr... Je crois qu'il a été tiré au sort parmi une liste de prénoms. Drôle de façon de faire, mais pourquoi pas après tout. Mon second prénom quant à lui vient de mon grand-père maternel, mort au Vietnam.
- Age, année de naissance et lieu de naissance ?
Ouais, enfin, si je te donne mon année naissance tu dois pouvoir faire le calcul pour obtenir mon âge, non ? Trop compliqué c'est ça ? Soit.
- 32 ans, le 29 Janvier 1984 à Détroit.
- Situation familiale ?
- Célibataire.
C'était bien entendu le statut officiel devant les administrations qui est attendu. A cela ajouté le fait que de toute façon je n'ai pas de petite copine. Enfin, plus. Ma dernière relation s'étant terminée relativement mal, mais passons.
Ma seule famille se limite à l'heure actuel à trois personnes (je n'ai pas besoin de préciser que je ne me compte pas, et puis ce serait bizarre tout de même), à savoir mes parents Henry Lang et Samantha Lang ainsi que ma petite sœur Eléonore Lang.
Cette dernière est à l'heure actuelle la personne la plus importante pour moi. J'ai bien des amis à qui je tiens, mais la famille, c'est la famille. Je l'ai toujours protégée de tout et n'importe quoi. Je peux convenir que j'ai tendance à être un peu (beaucoup) protecteur avec elle, et que ça a dû taper sur le système de ma sœurette. Mais c'est moi l'aîné, donc j'ai raison. En plus d'avoir souvent raison en général de toute façon. Moi ? Prétentieux ? Jamaiiiiis.
- Métier ?
- Architecte.
Maintenant vous avez l'image du mec en costume dans son bureau orné d'une importante maquette d'un building et plein aux as. Cliché... Plus ou moins proche de la réalité. Niveau argent, je suis loin d'être à plaindre. Et il y a bien une maquette dans nos locaux.
Toutefois, ça n'a pas toujours été le cas. Pour l'argent, pas la maquette. Maman et papa ne roulaient pas sur l'or. On peut même dire qu'on était une famille plus que modeste. Papa travaillait plus de 50h par semaine pour un salaire pas folichon, quand il avait un boulot et maman enchaînait les petits boulots à droite et à gauche.
Nous vivions dans un petit appartement de Détroit, assez grand pour deux adultes et deux enfants. Mis à part notre situation limite, j'ai eu une enfance plutôt heureuse. C'est sûr, je n'avais pas grand chose, et le peu que j'avais, je m'arrangeais pour que ce soit ma sœur qui en profite. Comme les cadeaux d'anniversaire. Je m'arrangeais toujours pour qu'elle ait quelque chose qui lui face plaisir. Rien de bien mirobolant, mais assez pour voir un sourire sur ses lèvres et son regard s'illuminer.
En cours, je me contentais du strict minimum pour réussir. Je n'avais pas envie de me fouler pour dire. Et pas le besoin, alors pourquoi se fatiguer ? Tant que j'avais de quoi passer d'une année à l'autre sans rien foutre, cela m'allait parfaitement. Mes parents le savaient, surtout ma mère, mais il n'en disait rien. Ils se sont arrangés pour toujours être fier de nous. Bien que pour ma sœur ce n'était pas bien compliqué. Elle a toujours obtenu de meilleurs résultats que moi.
Un jour, j'ai dû décider ce que j'allais faire de ma vie. Vous allez me dire comme tout le monde. Soit. Bref. Ce que je voulais vraiment, c'est avoir un métier qui me permet de vivre normalement, sans avoir à me soucier du fait de si je vais réussir à payer mes factures ou non. Et à plus long terme, sans que ma famille et mes enfants n'aient à se demander si on risque l'expulsion ou non.
A vrai dire, je ne me rappelle plus vraiment ce qui m'a poussé à devenir architecte. Je savais que si je parvenais à être un bon architecte, je pourrai vivre loin des soucis j'imagine. Dans tous les cas, je visais cet objectif et je fis les écoles qui permettaient d'y arriver.
C'est à l'université que j'ai rencontré mon meilleur ami et futur associé. Contrairement à moi, il était plein aux as. Enfin, par lui, j'entends sa famille. Heureusement, ce n'était pas le genre à s'en vanter ou à claquer de l'argent dans tous les coins comme certains gosses de riche. Mais, il avait des facilités et il savait y avoir recourt. Comme pour l'ouverture de notre cabinet d'architectes, bien que son père ne fusse pas fan de l'idée que je sois son associé ayant visiblement «une bien mauvaise influence sur son cher Charles, de part ma triste classe sociale». Trou du cul.
Charles et moi (vous avez vu comment je suis poli à ne pas dire «moi et Charles» ?), nous nous sommes d'ailleurs engueulé à ce sujet. Je ne comptais rien devoir à sa famille. Mais bon, il avait de bons arguments le bougre. Finalement, nous avons commencé notre petite affaire à Seattle, il nous a fallu pas mal de temps avant de bien démarrer, mais les contacts de Charles nous ont bien aidé.
Ce n'était pas pour autant que nous nous touchions la nouille à longueur de journée. Bien que je sois flemmard, je fais ce qu'il faut pour mériter mon salaire. Jusqu'à en avoir un plus que confortable.
- Des domaines de compétences en particulier ?
- Je suis inscris dans un club de Krav Maga, et je survis sans savoir faire la cuisine. Sinon, je ne vois pas.
Silence. La bonne femme continue de taper sur son ordinateur. Je me demande si elle tape vraiment tout ce que je dis, où si elle évite tout de même les conneries.
- Antécédents médicaux ?
- Je me suis cassé un ongle hier, ça compte ?
Nouveau silence. Regard levé et noir dans ma direction. Avant qu'elle n'ouvre la bouche pour dire qu'elle n'était pas là pour plaisanter, je prends la décision de répondre à l'interrogation.
- Aucun de particuliers. Je me suis cassé une fois la jambe, mais aucune séquelle. Pas de maladies, pas plus que d’allergies connues.
En gros, je suis presque un warrior. En tout cas niveau santé.
- Vos motivations pour rejoindre notre ONG ?
- Je veux me rendre utile et ne plus être enfermé dans un bureau.
C'était à peu près ça, en plus complexe. En vérité j'ai toujours regretté mon choix de devenir architecte. Plus ou moins. Disons que je ne me sens pas épanoui avec ce métier. J'aurai préféré faire un métier pour aider les autres. Comme pompier, policier, médecin. J'ai fait un choix égoïste dans lequel je sais que je n'allais pas en retirer un plaisir foufou. J'aurai très bien pu devenir banquier, informaticien ou plombier que ça aurait été la même chose.
Finalement, j'en ai eu marre. J'ai l'impression que ma vie ne mène à rien parfois, et du coup j'ai tout plaqué pour me rendre à cet entretien au sein d'une ONG. En espérant avoir enfin un but et quelque chose dans lequel je suis vraiment heureux. Pour la suite, on verra.
J'ai ensuite expliqué un peu mieux à la bonne femme, histoire que ça ne se limite pas à une simple phrase.
- Vous savez, vous pouvez simplement faire un don.
Cette fois, c'est moi qui lance un regard noir à cette grognasse. Dis-le tout de suite si je sers à rien et que je n'ai aucune compétence qui vous semble utile. Elle doit sans doute se dire que je cherche à me donner bonne conscience. Il y a peut être une micro part de vérité. Mais surtout, je veux avoir l'impression que ce que je fais rime vraiment à quelque chose, et pas seulement gagner de l'argent.
- Où souhaitez-vous être envoyé si vous aviez le choix ?
- N'importe où, du moment que je peux me rendre utile.
Et c'est parti pour ma nouvelle vie.
Je devais partir une semaine après le début de tout ce merdier, on va appeler ça comme ça hein. Voire avec d'autres mots doux. Toujours était-il que j'allais être envoyé pour une mission humanitaire. Comme ils ne sont pas totalement con non plus, ils m'ont donné une mission dans mes cordes : dessiner des habitations adaptées en fonction des pays. En commençant par les pays d'Afrique centrale. Que ce soit au niveau des matériaux, qu'au niveau de l'ergonomie si je puis dire etc etc. En gros, j'allais faire la même chose que jusqu'à maintenant. Toutefois, cela allait être plus utile que pour certaines firmes américaines. Du moins, je l’espérais.
Eléonore avait décidé de venir chez moi quelques jours, puisque j'allais quitter le continent pendant un moment. Au tout début, tout allait bien. Nous n'avions pas vraiment remarqué les choses étranges qui se passaient aux informations. Nous passions du temps ensemble, à sortir à droite à gauche. Enfin, faire ce que font les frères et les sœurs.
Puis les choses commencèrent à partir en vrille... De manière exponentielle. Discrètement à l'origine avant de partir en véritable feu d'artifice vers l'infini et au-delà. Bref, retournons à nos moutons. D'ailleurs je me suis toujours demandé, cette expression, elle vient d'où ? C'est genre un éleveur qui parlait de ses moutons à un mec puis quand il s'est rendu compte qu'il divaguait un peu trop il a balancé «revenons à nos moutons». Je disais... Ah oui, bref.
Les médias, notamment Internet, commencèrent à évoquer une potentielle épidémie. Mais à priori tout était sous contrôle. Enfin, personne n'est vraiment stupide. Quand la présence militaire commença à s’intensifier, ma sœur et moi (toujours aussi poli) savions qu'il y avait baleine sous caillou. Pour l'instant, elle n'allait pas retourner chez elle à Los Angeles, tant que les choses ne s'étaient pas tassées. Malheureusement, ce n'était pas prêt d'arriver.
Lorsque la loi martiale fut déclarée, il n'était plus question pour elle de partir toute seule. Ce n'est même pas la peine que j'évoque ma mission à l'étranger. Les choses empirèrent. La violence sévissait partout. Je ne savais pas ce qui était le plus effrayant l'attitude des vivants, ou celle des morts. Ah oui, je ne vous en ai pas parlé ? PARCE QUE PUTAIN DE BORDEL DE MERDE IL Y A UNE INVASION DE MORTS QUI MARCHENT. Et ce n'est pas cool, mais alors pas cool du touuuuut.
C'est grâce à mon voisin que nous sommes retrouvés tous les deux à CenturyLink Field. Sa femme et lui nous ont indiqué la présence d'un camp sécurisé par des militaires. Avec ma sœur, nous avons rapidement fait nos bagages (bon les miens étaient déjà fait) avant de se rendre au stade comme nous pouvions. Des milliers de personnes s'y retrouvèrent. A attendre de voir comment la situation allait évoluer.
Comme si ça ne suffisait pas, tout partit en vrille une nouvelle fois. Les morts envahirent le stade. Le sang, les cris, la fuite. Tout ce qui m'importait c'était mettre ma sœur et moi en sécurité. J'ai pu trouver une arme, un Five Seven, sur le cadavre dévoré d'un militaire. Il ne restait pas grand chose de lui, et après un haut le cœur, je lui pris son arme. Le pauvre n'en aurait plus besoin. A part à la fête foraine, on ne peut pas vraiment dire que je suis un as du tir, mais ce n'était pas comme si j'avais le choix.
Nous primes la fuite avec un groupe qui se constitua avec à sa tête un homme. Un homme qui disait savoir où nous pourrions être dans une sécurité relative et précaire. C'était déjà mieux que rien. Un but, un objectif. Sous le choc, dans le froid, nous allions retrouver notre nouvelle maison : Evergreen Ridge.
Eléonore avait décidé de venir chez moi quelques jours, puisque j'allais quitter le continent pendant un moment. Au tout début, tout allait bien. Nous n'avions pas vraiment remarqué les choses étranges qui se passaient aux informations. Nous passions du temps ensemble, à sortir à droite à gauche. Enfin, faire ce que font les frères et les sœurs.
Puis les choses commencèrent à partir en vrille... De manière exponentielle. Discrètement à l'origine avant de partir en véritable feu d'artifice vers l'infini et au-delà. Bref, retournons à nos moutons. D'ailleurs je me suis toujours demandé, cette expression, elle vient d'où ? C'est genre un éleveur qui parlait de ses moutons à un mec puis quand il s'est rendu compte qu'il divaguait un peu trop il a balancé «revenons à nos moutons». Je disais... Ah oui, bref.
Les médias, notamment Internet, commencèrent à évoquer une potentielle épidémie. Mais à priori tout était sous contrôle. Enfin, personne n'est vraiment stupide. Quand la présence militaire commença à s’intensifier, ma sœur et moi (toujours aussi poli) savions qu'il y avait baleine sous caillou. Pour l'instant, elle n'allait pas retourner chez elle à Los Angeles, tant que les choses ne s'étaient pas tassées. Malheureusement, ce n'était pas prêt d'arriver.
Lorsque la loi martiale fut déclarée, il n'était plus question pour elle de partir toute seule. Ce n'est même pas la peine que j'évoque ma mission à l'étranger. Les choses empirèrent. La violence sévissait partout. Je ne savais pas ce qui était le plus effrayant l'attitude des vivants, ou celle des morts. Ah oui, je ne vous en ai pas parlé ? PARCE QUE PUTAIN DE BORDEL DE MERDE IL Y A UNE INVASION DE MORTS QUI MARCHENT. Et ce n'est pas cool, mais alors pas cool du touuuuut.
C'est grâce à mon voisin que nous sommes retrouvés tous les deux à CenturyLink Field. Sa femme et lui nous ont indiqué la présence d'un camp sécurisé par des militaires. Avec ma sœur, nous avons rapidement fait nos bagages (bon les miens étaient déjà fait) avant de se rendre au stade comme nous pouvions. Des milliers de personnes s'y retrouvèrent. A attendre de voir comment la situation allait évoluer.
Comme si ça ne suffisait pas, tout partit en vrille une nouvelle fois. Les morts envahirent le stade. Le sang, les cris, la fuite. Tout ce qui m'importait c'était mettre ma sœur et moi en sécurité. J'ai pu trouver une arme, un Five Seven, sur le cadavre dévoré d'un militaire. Il ne restait pas grand chose de lui, et après un haut le cœur, je lui pris son arme. Le pauvre n'en aurait plus besoin. A part à la fête foraine, on ne peut pas vraiment dire que je suis un as du tir, mais ce n'était pas comme si j'avais le choix.
Nous primes la fuite avec un groupe qui se constitua avec à sa tête un homme. Un homme qui disait savoir où nous pourrions être dans une sécurité relative et précaire. C'était déjà mieux que rien. Un but, un objectif. Sous le choc, dans le froid, nous allions retrouver notre nouvelle maison : Evergreen Ridge.
passeport :recensement de l'avatar.
- Code:
Aaron Ashmore <bott>Aaron W. Lang</bott>
recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)
- Code:
Aaron
recensement du nom. (nom utilisé uniquement)
- Code:
Lang
recensement du métier.
- Code:
Architecte
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Re: Remember me for centuries
Mar 15 Mar 2016 - 17:54
Hey youuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Il est génial ton profil, j'aime
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Re: Remember me for centuries
Mar 15 Mar 2016 - 17:57
PLATINE PLATINE PLATINE PALE PLATINE PLAT PATINE.
...
PALAPOUTINE !!
...
PALAPOUTINE !!
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Re: Remember me for centuries
Mar 15 Mar 2016 - 18:19
Quelle nouille cuila !
Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my head
- Melvin J. Black
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Re: Remember me for centuries
Mar 15 Mar 2016 - 18:49
Maintenant qu'il est plus dans la gold division, il peut s'inscrire xD
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