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Harold "Baby" Switak
Mer 16 Mar 2016 - 13:17
45 • AMERICAINE • ACTEUR PORNO • TRAVELLERS
Au fond, Baby est un type plutôt facile à vivre. Plutôt optimiste dans la vie, il aime à tirer le meilleur parti de chaque situation. Bénéficiant, de par son métier, d’un fort capital sympathie (dans les milieux autorisés, bien évidemment), il passe pour être un leader naturel et charismatique.
Grande gueule et dominateur, il a vécu une partie de sa vie dans le besoin pour finalement se hisser en haut de l’affiche. Il a rampé et rampé encore jusqu’à parvenir à l’homme qu’il est aujourd’hui. Aussi, il ne supporte pas trop l’autorité et aime vivre sa vie tel qu’il l’entend.
Résilient, il s’est longtemps battu contre l’adversité pour y arriver. En outre, Baby se laisse rarement abattre, quelque soit la situation. Doté d’un sens de l’humour et du sarcasme bien à lui, il sait mettre l’ambiance dans les situations qui en manquent carrément.
Après plus d’une vingtaine d’années dans le milieu, Harold bénéficie d’une très grande adaptabilité et d’une endurance à toute épreuve… Sérieusement, vous supporteriez vous des gang-bang à rallonge sous le soleil californien, des heures et des heures durant ? Lui, c’est ça spécialité !
Au final, Baby est une star… et il le sait. Sans gêne et baratineur comme tout acteur au melon cosmique peut l’être, il n’en reste pas moins un excellent compagnon qui saura se montrer présent dans les moments de galère… Il n’a pas froid aux yeux… ni ailleurs d’ailleurs… *glousse*
Expérimenté lors des tournages, il sait qu’il est devenu une star… classée au panthéon. En outre, il peut être directif… Il aime qu’on suive ses idées, son opinion et son point de vue. Si vous n’allez pas dans son sens, il fera tout pour vous baratiner et vous faire comprendre qu’il a raison et que vous avez tord…
Il a le sang chaud… macho par certains aspects. Il agit souvent avant même de réfléchir. Il est dans l’action, dans la réaction. Combien de types a-t-il cogné à la sortie d’un bar pour s’être fait moqué - par jalousie très certainement. Heureusement, il n’a jamais été arrêté suite à ces bagarres d’ivrognes… Sa carrière aurait pu en souffrir.
Ayant toujours plus ou moins vécu « à la cool », sans trop se poser de questions ni se prendre la tête… un nouveau monde, peuplé de dangers à tous les coins de rue lui feront peut-être changer de posture et de mode de vie… ou pas…
Pour tous ceux qui l’ont déjà vu dans l’un de ses films… Baby est une véritable bête. Puissant - dans tous les sens du terme, mesdames - l’éphèbe sait prendre soin de son corps. A dire vrai, c’est son principal outil de travail. Rester en forme est une question de survie dans le métier ou un bourrelet disgracieux peut vous faire perdre votre gagne-pain. Les carrières se font et se défont si facilement…
C’est pour ça qu’Harold a toujours voulu garder une forme olympique. Le matin, ça commence généralement par une bonne heure passée à la salle de sport… suivi d’un petit déjeuner de champion… Avec lui, c’est jamais de gluten, ni de lactose. Quant au reste, il achète le tout à l’épicerie bio du coin. Un esprit sain dans un corps sain.
Pourtant, en dépit des nombreux entraînements auxquels Baby s’adonne quotidiennement, son muscle préféré… il ne peut en faire état ici. Ses fans sauront vous en parler eux… Ces dames, surtout… Endurant, il est à ce jour l’un des seuls acteurs nord-américains capable d’effectuer naturellement la position du …
Côté garde-robe, celle de Baby est composée de choses bien extravagantes… des choses que refuseraient de porter le commun des mortels… Pour lui, l’originalité et la qualité avant tout. Son objectif : marquer les esprits… En particulier ceux de la gente féminine.
Toujours fidèle à son mode de vie, Baby n’aime pas beaucoup s’encombrer. Préférant se sentir à l’aise, tel un coq, il continue de déambuler dans les rues dans ses plus riches vêtements. Lors de ses expéditions, il arbore la plupart du temps une veste en cuir doublée de fourrure véritable, d’un jean de designer et d’une paire de boots italiens. Cela beau être la fin du monde, autant survivre avec classe et élégance, non ?
S’étant mis à la recherche de quoi transporter les victuailles, il avait retrouvé l’un de ses sacs de voyages Hermès qu’il portait généralement en bandoulière. Il lui permettait de transporter efficacement de grandes quantités de bouffe tout en gardant une bonne liberté d’action.
Sa paire de Rayban (type aviateur) sur le nez, il parcoure désormais les rues avec sa statuette à la ceinture en guise d’arme. N’ayant pas d’atome crochu avec les armes à feux ni les lames, il doit bien reconnaître que l’arme qu’il utilise n’est pas pratique mais suffisante pour l’instant.
« Silence sur le plateau… Moteur… Action ! »
Deux sublimes créatures, nues, se languissaient de l’arrivée de leur héro sur une plage de sable fin. Se caressant lentement l’une et l’autre, elles virent rapidement débarquer le vendeur de chouchou qu’elles espéraient séduire. Il était là… C’était un grand black, d’une quarantaine d’années. Un sourire jusqu’aux oreilles, le bel éphèbe s’approcha d’elles pour leur glisser d’un ton suave :
« Mesdames… Une petite douceur par ce bel après-midi ? »
Tout le monde le connaît. Harold « Baby » Switak est une gloire de l’industrie pornographique depuis plusieurs années maintenant. Au même titre qu’un Ron Jeremy ou d’une Clara Morgane, il a marqué son époque en jouant dans plusieurs films à succès ainsi que dans plus d’une centaines d’autres films et vidéos au fil des années, et à travers les Etats-Unis…
Aujourd’hui, son âge avancé pour le secteur ne lui permet plus de n’en tourner que 3 à 4 par an, ce qui lui suffit à entretenir un train de vie confortable.
Divorcé, Baby n’en reste pas moins très actif et, en séducteur, il continue à œuvrer… tel un mercenaire de l’amour dans la vie de tous les jours… hors du cadre des productions qui ont fait sa gloire.
Pourtant, rien ne semblait le mener au succès à l’origine…
Fils unique d’une famille pauvre des faubourgs de Los Angeles, élève médiocre, c’est dans la rue que commence son histoire. Aux prises avec un père alcoolique et violent, il fugue dès l’âge de 16 ans et passera ses premières années d’adulte dans la rue. Pas facile de vivre dans les rues et ruelles d’une des villes les plus dangereuses des USA, sans un sous en poche.
Pour manger, il deviendra tour à tour homme sandwich, laveur de voitures et vendra un peu de drogue pendant un temps mais ayant vu trop de ses amis sombrer avec cette merde, il ne doit finalement son salut qu’à Eleonore, une ex-junkie au bon cœur qui le prit sous son aile pour le sortir de là. Actrice régulière pour films érotiques, c’est cette dernière qui l’entraîna dans cet univers, à sa suite.
Ayant besoin d’un partenaire « bien équipé » pour quelques productions locales, Harold compris rapidement comment vivre de son corps… et se sortir de la misère.
« Ah génial, un noir de plus » lança le réalisateur, une « pointure » du milieu en voyant débarquer Harold lors de son premier tournage.
N’en menant pas large, Harold à peine âgé d’une vingtaine d’années n’osait pas même regarder les femmes se déshabillant tout autour de lui. Emmitouflé sous sa parka, il répondit tel un automate à toutes les questions que Charlène, l’assistante de production lui posa…
Des MST ? Non…
Des Tabous ? C’est quoi ça ?
« Bien vas y… Montre nous la marchandise… » lança le producteur en se laissant tomber dans un fauteuil en entraînant avec lui Eleonore, déjà partiellement déshabillée pour qu’elle s’installe sur ses genoux.
Mal à l’aise, Harold se mordillait la lèvre inférieure, la tête basse…
« Ecoute mon gars » reprit le producteur, une main déjà bien occupée sous la mini-jupe de son actrice préférée et accessoirement amante occasionnelle « On est ici pour tourner un film… Ma petite Leo ici présente me dit que t’as de quoi faire grimper au rideau n’importe quelle nana… J’te propose une scène et disons… 200$ alors c’est maintenant que tu te décides ! Maintenant ou jamais ! »
Déglutissant, Harold qui avait tant besoin de fric, obéit en dévoilant non seulement au producteur mais à son assistante, à l’équipe technique et aux autres filles… ce qu’il avait de si… « spécial »…
« Ma parole… » lâcha le directeur en découvrant Harold dans sa nudité la plus complète, le regard perdu vers ce qui pendouillait entre ses cuisses. A ses côtés, Ted, le caméraman passait une main contre son visage comme hypnotisé alors que deux des filles en arrière-plan, la bouche ouverte, se mirent à sourire avec malice.
Il ne lui fallut pas longtemps pour obtenir ses premières scènes et gagner ses premiers billets.
Habile, il apprit les ficelles du métier en quelques mois pour finalement se faire un nom : « Baby ». N’y cherchaient rien d’enfantin. Ce surnom, il l’obtient grâce à Emi Heart, vous savez bien… cette actrice devenue, malgré elle la star des films nanars. Sa particularité était de se mettre à crier « Baby » à chaque fois qu’un mec se mettait à la prendre… Il semblerait que c’est une habitude qu’elle a commencé à prendre après avoir été… prise… justement par Harold… Depuis, ce surnom… quoi qu’un peu encombrant… lui est resté jusqu’à devenir son surnom officiel.
Quelques mois après sa première « expérience », il joue dans son premier long métrage, grâce au réalisateur Tony Satanas qui le prend pour son premier rôle dans le remake du film « Total Rectal » qui connut un très grand succès chez les fans.
Les grosses productions s’enchaînent et rapidement, Baby fait la une de la presse spécialisée. Les produits détournés, des sex-toy à son effigie… ou plutôt à celle de son… équipement… font fureur et lui amènent pas mal d’argent avec lequel il frime et aime se montrer.
L’univers du X étant particulièrement versatile, il ne fut pas facile pour lui, au fil des ans de rester sur le devant de la scène. Poussé vers la sortie par une nouvelle génération d’acteurs… plus jeunes… plus beaux… plus endurants, Harold du s’exporter… dans le reste des Etats-Unis puis dans le monde afin de pouvoir continuer à vivre de son « art », car oui… pour lui, c’est un « art » ! Ne venez pas le juger ou lui parler de prostitution… sous peine de vous en prendre une ! Il n’est pas à prendre avec des pincettes quand on le juge sur ses actes…
Devenu riche et puissant, il épouse finalement une autre star du milieu, la belle Karen Steele, à l’âge de 38 ans mais… à leur relation torride des premiers mois finit par se créer des tensions qui les conduisent tous deux au divorce… à peine 3 ans plus tard.
C’est seul et sans enfant mais toujours adulé par ses fans, que Baby continue les tournages à 45 ans, en 2015.
17/10/2015 – 18h30
« C’est bon Baby… C’est dans la boite » lança le réalisateur à son acteur fétiche qui s’enroula dans un peignoir pour ne pas prendre froid. Enjambant le groupe compact de jeunes et moins jeunes femmes avec qui il venait de faire l’amour pendant toute l’après-midi, il se dirigea vers le buffet pour se désaltérer.
Encore une journée productive où il avait été excellent…
« C’est tout pour aujourd’hui… Demain, je veux tout le monde ici à 14h pour les dernières scènes… » continua le petit homme bedonnant derrière la caméra « on aura une dernière scène avec Baby et les jumelles, puis ça sera au tour de José pour le final… Faites attention à vous et venez pas chopper cette saleté de grippe qui rôde… où c’est même pas la peine de revenir ! »
Baby aimait ce genre de tournages. Il ne participait plus qu’à de rares productions. Las de voyager aux quatre coins du pays, il ne tournait pratiquement plus que pour Donny, l’un des réalisateurs stars d’un grand site Internet, ici à Seattle et pour qui il avait le plus grand respect.
Ayant quitté Los Angeles après l’officialisation de son divorce, il était pratiquement en retraite désormais. Les quelques participations locales lui permettaient de garder la forme, de rester dans le « milieu » mais l’essentiel de son argent lui venait de la vente des vidéos et des produits dérivés grâce auxquels il avait une vie confortable.
L’avantage du coin, c’était la nature sauvage et préservée. C’est ce qu’il était venu chercher…
D’ailleurs, la villa louée par la production pour le tournage était un parfait exemple de ce que Baby était venu trouver ici : une magnifique vue sur la forêt et la baie en contre-bas.
Il salua brièvement les filles, non sans leur caresser les fesses en guise de remerciement pour les trois orgasmes qu’elles venaient de le gratifier avant de grimper dans sa décapotable, direction son loft, situé dans l’East Seattle. C’est le coin où il avait décidé de vivre… De là, il pouvait sortir sans mal et voir du monde.
Avec son ego démesuré, il avait envie, où qu’il aille, d’être reconnu… de se sentir aimé, apprécié… Souvent, il aimé à traîner dans les bars populaires et passait son temps à raconter histoires et anecdotes et signer quelques autographes à ses fans les plus fidèles.
Pourtant, il ne trouva pas grand monde à qui parler ce soir-là. La plupart des bars étaient fermés… les dernières consignes du gouvernement pour endiguer cette nouvelle grippe avaient eu raison des plus fidèles piliers de bar…
Il l’avait déjà eu lui, la grippe… mais jamais il n’avait vu un tel déploiement de force pour contrer une maladie.
Pris dans les bouchons menant au centre, il s’arrêta dans un vendeur de spiritueux pour acheter une bouteille de whiskey bas de gamme avant de rentrer picoler tout seul chez lui. Jetant un bref coup d’œil aux infos dont il n’était généralement pas friand, il s’endormit rapidement, la tête en vrac.
18/10/2015 – 14h20
« Bon, je sais… je sais, j’suis à la bourre » glissa Baby en pénétrant sur le plateau, sa veste en croco sur le dos, sa chemise ouverte et ses Rayban sur le nez « … mais c’était un vrai bordel sur la route et… »
Son regard se figea. Devant lui, quatre des six filles avec qui il avait couché la ville étaient agenouillées dans le salon. Regroupées autour de son vieux pote Donny, elles étaient en train… en train de…
Il les regarda un moment interloqué, comme si son cerveau cherchait à comprendre ce qu’il voyait avant de réaliser que oui, effectivement, elles étaient en train de le dévorer. La main tendue vers Baby qui, son gobelet de café à la main ne bougeait pas, le pauvre réalisateur semblait le supplier du regard de venir à son aide.
Il jeta un rapide coup d’œil en direction de la caméra qui, semblait être allumée, il lança à ses dames, faisant tomber la veste et commençant à se déshabiller :
« Ah… Eh ben… Je vois qu’on perd pas de temps… Je savais pas que le scénar avait changé mais pourquoi pas… Ca m’étonne de toi Donny… J’savais pas que les films porno de monstres étaient ta cam mais… tu diriges et moi je joues alors… »
Croyant réellement à une scène improvisée - quoi que la maquillage et les expressions de douleur de Donny faisaient réellement vrais - Baby déboutonna lentement sa chemise, plutôt ravi de se mettre au boulot sans perdre de temps.
Levant les yeux toutefois, il se rendit compte que quelque chose ne tournait pas rond. Devant lui, les jumelles avec qui il devait tourner, deux canons d’une vingtaine d’années à peine s’étaient relevées. Le teint livide, les yeux blancs - crémeux, les deux jeunes femmes étaient recouvertes de sang frais qui leur recouvrait la poitrine.
« Hey les filles… J’vois que vous avez pas perdu de temps toutes les deux mais… Laissez-moi le temps de me changer au moins, d’accord ? » leur lança Harold non sans leur décocher un de ses fameux sourires de frimeurs « Ils font carrément vrais vos maquillages… C’est Linda qui vous a préparé ? Je savais pas qu’elle participait à ce tournage… »
Prêt à retirer sa chemise, Baby bloqua pourtant vers l’une des deux jumelles… Ashley… ou quelque chose comme ça… La bouche ouverte, les dents et les yeux injectés de sang, elle s’était mise à le regarder d’un regard complètement dingue. Il avait déjà vu ce genre de comportements dans la rue, par le passé. Les deux filles n’étaient pas dans leur état normal…
« Euh… Attendez-les filles… Vous déconnez là… Se droguer sur un tournage à 10 plaques… Franchement… C’est pas du boulot ça ! Et c’est pas la peine de me regarder comme ça hein… Sérieux… Vous me filez les jetons là… Cou… Coupez ! »
Il jeta un œil en direction de Donny qui, curieusement, ne bougeait plus du tout. La scène faisait tellement vrai. Cela ne ressemblait vraiment pas à Donny… Le type était plutôt tourné vers les scènes lesbiennes et les trios passionnés… Ce n’était certainement pas un fan de films d’horreur alors à quoi bon…
Ce n’est que lorsque l’une des deux jumelles se jeta sur lui, qu’il comprit (enfin !) qu’un truc allait carrément de travers. Repoussant brutalement la jeune femme sur sa sœur, ce qui les fit toutes les deux tomber au sol, Baby se mit à paniquer… d’autant que deux autres actrices les avaient rejointes, laissant son ami Donny raid mort derrières elles, le ventre déchiquetés, les boyaux apparents…
Etaient-elles infectés par cette étrange grippe ?
Sans doute récupérées en ville un peu plus tôt par Donny, Baby prit un instant pour réfléchir à la manière dont elles avaient pu être infectées…
Pendant un tournage de plusieurs jours, acteurs et actrices aimaient souvent à se lâcher, une fois la journée terminée. Longtemps il avait connu ça… Les soirées, les clubs, la défonce, l’alcool à gogo. Quand vous êtes une star… en particulier de cet univers-là, on vous invite, on veut être pris en photo, on veut vous avoir à tous les évènements… Il peut être si facile et si grisant pour une jeune femme de se laisser happer par la Nuit…
L’une ou l’autre de ces filles avaient dû être infectées au petit matin… Donny les avaient ramenées à la villa et elles avaient finies par se contaminer les unes et les autres pour en finir avec lui…
Bon dieu, s’il restait là, avec elle… C’est sûr qu’il l’attraperait lui aussi…
« Désolé mesdames » leur lança-t-il en récupérant sa veste, prêt à foutre le camp « … mais… j’pense vraiment que vous d’vriez consulter fissa… »
C’était vraiment grave. Il valait mieux se tirer. C’est à cette conclusion que Baby arriva en ruant des brancards et évitant de peu une morsure de la part de la belle Angelica, une star montante de la profession qu’il n’avait hélas pas eu le temps… d’essayer… Visiblement… il n’aurait plus cette chance désormais.
Il sauta dans son coupé pour filer à toute vitesse hors de là, espérant regagner la ville dont les accès, fortement encombrés ne lui permirent de rentrer chez lui, qu’au coucher du soleil…
Barricadé chez lui, il se fit un brin de toilette avant d’assister, seul et impuissant à la fin du monde…
25/10/2015 - 14h45
Rien. Il n’avait plus rien à bouffer. Il aurait du faire des courses avant de s’enfermer dans sa prison. Il venait de finir de racler le fond d’une conserve de lentilles bio et il ne lui restait plus rien. Quelle tristesse…
Au dehors, il pouvait entendre des tirs, des explosions sporadiques en provenance du quartier. Le gouvernement, la police, l’armée… ils étaient tous dépassés par l’ampleur du phénomène. Ce qu’il avait vu… Les filles, Donny… Ce n’était pas naturel… Aucune maladie ne pouvait faire ça… Rendre les gens barges à ce point… Les chaînes d’informations sur lesquelles Baby était resté branché en permanence ne diffusaient plus que des messages automatiques. On leur communiquait les consignes de sécurité : rester chez soi, à l’abri… Ne pas chercher à sortir rejoindre ses amis ou sa famille. On devait venir les chercher…
Aucun message ne lui indiquait comment se remplir le bide, reclus dans son grand appartement…
Il s’était mis à repenser à l’ouragan Katrina où pendant des jours, des semaines même parfois, des familles s’étaient retrouvées à l’abandon, chez eux sans eau ni nourriture. Le chaos s’était installé partout… C’est ce qu’il était en train de vivre… en bien pire…
Un énième gargouillis de son estomac le poussa à réagir. Ayant récupéré son plus grand sac de voyage, il se décida à opter la facilité. Son voisin du dessous, Monsieur Prescovic devait bien avoir un peu plus de bouffe pour lui. C’était un vieux de la vieille… Il avait fait la Corée ou le Vietnam, peut-être…
Sortant de son appartement avec la plus grande prudence, il se dirigea a pas de loup jusqu’à l’appartement de Prescovic. Dans la cage d’escalier, il pouvait entendre des beuglements terrifiants en provenance des étages inférieurs. Il ne s’y risquerait surement pas.
Quelques coups secs à la porte du vieux n’eurent aucun effet. Personne ne vint lui ouvrir. Agrippant la poignée du logement, il découvrit que celle-ci n’était pas fermée. Pénétrant dans l’appartement de son voisin comme un voleur, il opta pour une rapide visite du propriétaire quand un bruit attira son attention du côté de la chambre. Entre-ouvrant la porte, il fut d’abord attaqué par une odeur atroce qui lui piqua les narines.
Est-ce que Prescovic n’aurait pas…
Une chose se jeta sur lui à peine avait-il poussé la porte. Se protégeant du mieux qu’il put, il découvrit bientôt et à son plus grand soulagement qu’il ne s’agissait que d’un chat…
Le matou, visiblement enfermé là depuis des jours avait pissé et chié un peu partout, d’où l’odeur fétide.
Ne trouvant pas trace du vieux, Baby fit une razzia sur ses réserves. Il trouva plusieurs conserves, quelques bonnes bouteilles, et un petit stock de produits apéritifs qui allaient pouvoir égayer ses soirées pendant quelques jours…
24/12/2015 - 10h15
Tu parles d’un Noël…
Fatigué, stressé et constamment affamé, Baby avait fini les réserves du vieux en quelques jours, l’obligeant constamment à descendre les étages du bâtiment en quête de nourriture supplémentaire… avec le risque à chaque ouverture de porte, de tomber sur un infecté.
Bien décidé à aller trouver l’aide qui n’était jamais arrivé jusqu’à lui - car Baby savait qu’il y avait des survivants… Ils en avaient parlé aux infos – L’armée avait crée des sanctuaires où les gens pouvaient venir se refugier- il adopta pour une sortie de l’immeuble. N’étant pas particulièrement fan d’armes à feux ni très doué avec une lame, il attrapa le premier objet contondant à sa portée (en l’occurrence, la statuette de récompense des hot d’or 2007, représentant un homme nu, un sexe géant dressé vers le ciel) avant de s’engager à nouveau dans la cage d’escalier pour rejoindre le rez-de-chaussée. Evitant scrupuleusement de croiser les infectés sur son chemin, Baby se glissa, telle une ombre en direction du parking sous-terrain où il avait garé son bolide mais fut bientôt terrifié par ce qu’il découvrit…
Entre lui et sa voiture, trois infectés semblaient comme endormis. Debout, dans la pénombre du lieu, ils se réveillèrent subitement quand le bruit métallique de la porte se fit entendre derrière Baby. Recouverts de sang séché, les créatures se mirent à converger lentement vers sa position.
Paniqué, Baby fit demi-tour, dans l’espoir de regagner son appartement mais fut stoppé dans sa course par deux nouveaux infectés, sortis on ne sait trop comment du local à ordures. Les bras tendus vers lui, il reconnu l’un des deux. Il s’agissait de Pablo, le concierge. La mâchoire partiellement arrachée, Baby en dépit de la merde dans laquelle il se trouvait, ironisa :
« On dirait que j’vais pouvoir me passer d’étrennes cette année, hein, Pablo ?»
Une main lui saisit l’épaule, par derrière. Il s’agissait d’un de ceux du parking. Reclaquant la porte sur le bras du malheureux infecté, Harold voulu ruer dans les brancards mais, piégé dans un coin du hall n’avait plus la moindre solution de fuite.
Résilient et décidé, il vit s’approcher le premier infecté qu’il essaya de repousser en arrière mais celui-ci revint vers lui comme pour tenter de le mordre… Non… Il ne connaitrait pas le même destin que Donny… Alors que la créature, tenta une nouvelle attaque, Harold qui avait gardé sa statuette en main, lui envoya un direct sur la gueule avec. Etrangement, la créature s’effondra devant lui, terrassée. Il n’y était même pas allé fort. Comprenant qu’il devrait plutôt viser la tête pour s’en débarrasser - il avait de la jugeote pour ce genre de trucs - il réitéra l’expérience pour réduire le pauvre Pablo en charpie, voyant sa cervelle coagulée se répandre sur les boîtes à lettres.
Couvert de sang, penché en avant pour reprendre son souffle, il vit la porte du garage s’ouvrir et laisser sortir celui qui avait tenté de le happer un peu plus tôt.
Bordel… Cela n’en finirait donc jamais ?
S’élançant vers la porte, son arme bien en main, il évita un coup de moignon de la créature de justesse pour la repousser rudement dans le garage et verrouiller la porte pour ne plus qu’ils l’ennuient.
Las, tétanisé par l’adrénaline, il s’écroula à côté des cadavres, choqué par ce qu’il avait dû faire. Il venait de tuer 2 personnes… 2 personnes malades…Passant les mains contre son visage, il ne put se retenir de pleurer… Pleurer à cause des actes horribles qu’il avait été forcé de prendre mais aussi surtout car il venait de s’en sortir. Il était encore en vie. Et il ferait tout pour le rester.
Février 2016
Aminci par les privations, Baby a peu à peu élargit ses zones de « raid » comme il aime les appeler. Ayant récupéré tout ce qu’il pouvait des appartements de son immeuble, ayant occis au passage quelques-uns des habitants fantomatiques de l’endroit, il dû se résoudre à visiter les autres maisons du coin. Seul depuis le premier jour et n’ayant croisé aucun autre être humain, il commence peu à peu à se dire qu’il est peut être le dernier survivant de la ville.
Avant que le courant ne soit coupé, il avait bel et bien entendu parler de zones sécurisées mais il avait espéré que l’armée vienne jusqu’à lui pour l’y conduire… N’ayant pas osé pousser plus loin que le croisement de la rue, il n’osa même pas tenter de rejoindre l’un de ces espaces, préférant sans cesse fuir devant les infectés - quand ils sont plus de deux. En général, il arrive à les semer sans mal. Il regagne son immeuble et verrouille la porte derrière lui. Les larmes des premiers jours ont laissé la place à un instinct de conservation poussé.
Son objectif : survivre… par tous les moyens possibles… Se constituant un petit stock de victuailles, il projette de quitter la ville, ce qu’il aurait dû faire avant le chaos. En y réfléchissant, il aurait dû rester à la villa, se débarrasser des filles et conserver l’endroit. C’était un coin isolé avec des champs, de l’eau à profusion… S’il parvenait à quitter la ville, c’est surement là-bas qu’il irait se mettre au vert… Encore fallait-il parvenir à quitter la ville et ça… C’était loin d’être une mince affaire pour Baby…
passeport :♦ recensement de l'avatar. - Code:
Idris Elba ♦ <bott>Harold « Baby » Switak</bott>
♦ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Harold
♦ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Switak
♦ recensement du métier. - Code:
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Re: Harold "Baby" Switak
Mer 16 Mar 2016 - 13:29
Bienvenue parmis nous
Alors comme ça tu as un probleme avec les prostituées?
Alors comme ça tu as un probleme avec les prostituées?
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Re: Harold "Baby" Switak
Mer 16 Mar 2016 - 16:31
My d**k is big, is very very big
J'adhère totalement au métier
Hellcome !
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Re: Harold "Baby" Switak
Mer 16 Mar 2016 - 16:54
Ce métier, très très trèèèès original ! J'aime beaucoup le choix d'avatar aussi ! Bonne marche vers la validation !
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Re: Harold "Baby" Switak
Mer 16 Mar 2016 - 19:06
Bonjour Harold, le monsieur de ces dames !
Dans l'ensemble c'est pas mal, mais il reste des choses à modifier et surtout un peu de contenu à rajouter.
Alors, commençons !
Au niveau description physique et psychologique de ton personnage.
- Il manque des qualités et des défauts. Nous en demandons six chacun. Douze au total donc. Aussi, ne pas connaître la ville et n'y connaître personne ne sont pas des défauts. Ce sont des traits de caractère, des adjectifs que nous demandons. Voilà aussi pourquoi je vais te demander de trouver un synonyme à " la grosse tête " !
- Tes deux textes de description du caractère et du physique de ton personnage sont un peu trop légers. Aussi, et surtout, les défauts de ton personnage n'apparaissent pas dans le texte. Nous attendons que le texte illustre clairement les qualités et aussi les défauts que tu choisis !
Ensuite, l'histoire de ton personnage. Avant l'apo, déjà !
- Des milliers de films, ça me semble un peu gros ! Qu'il soit très productif d'accord, mais là, c'est une légende humaine alors ! Surtout si sa carrière s'embrase dans les années 2000.
- Il manque du détail. Raconte nous sa jeunesse. Pourquoi fuguer ? Comment étaient ses parents et comment était il avec eux ? Les a t il connu ? Comment vit il aussi après ses débuts dans la carrière pornographique ?
Finalement, le post apo, et c'est principalement là que ça coince niveau histoire.
- La chronologie n'est pas bonne. Là où tu commences ton histoire, c'est déjà le gros bordel partout ! Le texte n'est pas mauvais, il est juste au mauvais moment. En fait, ce que tu écris devrait se passer sur 2 à 3 semaines, pas en moins de 24 heures. Je te donne un lien vers la chronologie ici !, pour mieux t'aider à te situer !
- Manque de détails. Explique nous pourquoi et comment les filles se retrouvent à dévorer le cameraman. Que s'est il donc passé ?
- Donne nous aussi plus de détails sur sa survie. Il passe de maison en maison, mais après ? Qu'arrive t il ? Comment arrive t il à se défendre face aux zombies ?
PS : Nous avons fait nos recherches sur le film total rectal, haha ! Ton personnage a t il quelque chose à cacher ?
Dans l'ensemble c'est pas mal, mais il reste des choses à modifier et surtout un peu de contenu à rajouter.
Alors, commençons !
Au niveau description physique et psychologique de ton personnage.
- Il manque des qualités et des défauts. Nous en demandons six chacun. Douze au total donc. Aussi, ne pas connaître la ville et n'y connaître personne ne sont pas des défauts. Ce sont des traits de caractère, des adjectifs que nous demandons. Voilà aussi pourquoi je vais te demander de trouver un synonyme à " la grosse tête " !
- Tes deux textes de description du caractère et du physique de ton personnage sont un peu trop légers. Aussi, et surtout, les défauts de ton personnage n'apparaissent pas dans le texte. Nous attendons que le texte illustre clairement les qualités et aussi les défauts que tu choisis !
Ensuite, l'histoire de ton personnage. Avant l'apo, déjà !
- Des milliers de films, ça me semble un peu gros ! Qu'il soit très productif d'accord, mais là, c'est une légende humaine alors ! Surtout si sa carrière s'embrase dans les années 2000.
- Il manque du détail. Raconte nous sa jeunesse. Pourquoi fuguer ? Comment étaient ses parents et comment était il avec eux ? Les a t il connu ? Comment vit il aussi après ses débuts dans la carrière pornographique ?
Finalement, le post apo, et c'est principalement là que ça coince niveau histoire.
- La chronologie n'est pas bonne. Là où tu commences ton histoire, c'est déjà le gros bordel partout ! Le texte n'est pas mauvais, il est juste au mauvais moment. En fait, ce que tu écris devrait se passer sur 2 à 3 semaines, pas en moins de 24 heures. Je te donne un lien vers la chronologie ici !, pour mieux t'aider à te situer !
- Manque de détails. Explique nous pourquoi et comment les filles se retrouvent à dévorer le cameraman. Que s'est il donc passé ?
- Donne nous aussi plus de détails sur sa survie. Il passe de maison en maison, mais après ? Qu'arrive t il ? Comment arrive t il à se défendre face aux zombies ?
PS : Nous avons fait nos recherches sur le film total rectal, haha ! Ton personnage a t il quelque chose à cacher ?
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