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Le chaos est empli d'espoir, annonçant une renaissance
Lun 21 Mar 2016 - 11:49
23 ans • Américaine • Etudiante • FACTION Weeping Willow
L'obscur pénètre dans le monde avec une telle facilité que mon âme aspire à rester dans la lumière... Je n'ai jamais été quelqu'un de fortement imposant, je ne suis pas l'une des personnes les plus intelligentes de ma décennie, ni la personne la plus charismatique d'ailleurs, je n'ai pas le courage d'une héroïne de bande dessinée ou même de dessin animé.
Je suis plus... dans une optique de plante verte, je suis là sans être là, toutefois, je reste visible tout en m'assurant ne pas avoir trop d'importance. Je ne parle pas énormément, enfin... disons plutôt que je ne parle pas pour ne rien dire, je ne suis pas invisible dans le sens où il est aisé de me voir ainsi que de me reconnaître, tout en restant dans l'ombre, histoire de ne pas voler la vedette aux vraies "stars" de la société, je ne suis pas une meneuse, mon charisme est décevant lorsqu'il ne s'agit pas de physique. Je ne suis pas vraiment une battante en fait, je me laisse très souvent me laisser entraînée dans des histoires qui ne me concernent pas, ou alors, je suis les gens sans prendre aucune décision, l'important pour moi, c'est quelque part, ma tranquillité. Je ne sais pas me battre, je n'ai jamais été supportrice de n'importe quelle violence, physique ou moral. Disons que même pour ma vie je ne pourrais pas m'opposer à un quelconque assaillant, préférant largement choisir la solution de fuite. Et heureusement pour moi, je cours vite. Et je pense être hypocrite certaine fois, quand je me force à rire de choses que je trouve immorales, et que je ne fais rien de plus, comme par exemple, exposer à la face du monde ma vision des choses plutôt pessimiste.
J'ai toujours été de nature polie, aimant la noblesse du langage et le respect d'autrui, le calme et le côté sophistiqué de la bonne éducation, mais les circonstances ont fait que je suis devenue quelqu'un de particulièrement vulgaire et agaçant sous la pression. Il m'arrive de piquer une crise de nerfs incontrôlable, et je sais que quelques fois, cela peut-être problématique. Je ne suis pas maladroite, il ne m'arrive jamais de faire une bourde monumentale ou d'avoir deux mains gauches, je ne suis pas le genre de blonde écervelée que l'on croise tout le temps dans les séries télévisées, et en fait je réfléchis vite. Mon cerveau est tout de même bien fait, très serviable lorsque le temps est compté, ce ne sont pas forcément toujours de bonnes décisions, mais au moins, cela m'a souvent permis de survivre dans le monde hostile du lycée, ou même de l'Université, et encore aujourd'hui d'ailleurs. Ma loyauté est sans faille, je ferais tout pour les gens que j'estime, et jamais je ne les laisserais tomber de mon propre chef... Malgré tout, cela amène à un dernier point, lorsque l'on me trahis, je suis rancunière, ça, je peux bien l'avouer, cela se traduit par une sorte de dialogue de sourd, où je me montre désagréable, voire ne pas répondre du tout, par le rejet de la personne, et par un désintérêt total même dans des périodes sombres... mais de toute façon, vu la société actuelle, il n'est plus nécessaire de se montrer aimable à longueur de temps, on va tous crever, et ça, c'est inévitable.
Je suis plus... dans une optique de plante verte, je suis là sans être là, toutefois, je reste visible tout en m'assurant ne pas avoir trop d'importance. Je ne parle pas énormément, enfin... disons plutôt que je ne parle pas pour ne rien dire, je ne suis pas invisible dans le sens où il est aisé de me voir ainsi que de me reconnaître, tout en restant dans l'ombre, histoire de ne pas voler la vedette aux vraies "stars" de la société, je ne suis pas une meneuse, mon charisme est décevant lorsqu'il ne s'agit pas de physique. Je ne suis pas vraiment une battante en fait, je me laisse très souvent me laisser entraînée dans des histoires qui ne me concernent pas, ou alors, je suis les gens sans prendre aucune décision, l'important pour moi, c'est quelque part, ma tranquillité. Je ne sais pas me battre, je n'ai jamais été supportrice de n'importe quelle violence, physique ou moral. Disons que même pour ma vie je ne pourrais pas m'opposer à un quelconque assaillant, préférant largement choisir la solution de fuite. Et heureusement pour moi, je cours vite. Et je pense être hypocrite certaine fois, quand je me force à rire de choses que je trouve immorales, et que je ne fais rien de plus, comme par exemple, exposer à la face du monde ma vision des choses plutôt pessimiste.
J'ai toujours été de nature polie, aimant la noblesse du langage et le respect d'autrui, le calme et le côté sophistiqué de la bonne éducation, mais les circonstances ont fait que je suis devenue quelqu'un de particulièrement vulgaire et agaçant sous la pression. Il m'arrive de piquer une crise de nerfs incontrôlable, et je sais que quelques fois, cela peut-être problématique. Je ne suis pas maladroite, il ne m'arrive jamais de faire une bourde monumentale ou d'avoir deux mains gauches, je ne suis pas le genre de blonde écervelée que l'on croise tout le temps dans les séries télévisées, et en fait je réfléchis vite. Mon cerveau est tout de même bien fait, très serviable lorsque le temps est compté, ce ne sont pas forcément toujours de bonnes décisions, mais au moins, cela m'a souvent permis de survivre dans le monde hostile du lycée, ou même de l'Université, et encore aujourd'hui d'ailleurs. Ma loyauté est sans faille, je ferais tout pour les gens que j'estime, et jamais je ne les laisserais tomber de mon propre chef... Malgré tout, cela amène à un dernier point, lorsque l'on me trahis, je suis rancunière, ça, je peux bien l'avouer, cela se traduit par une sorte de dialogue de sourd, où je me montre désagréable, voire ne pas répondre du tout, par le rejet de la personne, et par un désintérêt total même dans des périodes sombres... mais de toute façon, vu la société actuelle, il n'est plus nécessaire de se montrer aimable à longueur de temps, on va tous crever, et ça, c'est inévitable.
J'ai toujours été une personne de grande taille, j'acquerrais mes derniers centimètres lors de mes seize ans, ce qui me donna une taille finale d'un mètre soixante treize. J'ai une longue chevelure blonde légèrement bouclée, coiffée plutôt à la va vite étant donné que je ne prend plus la peine de m'attarder sur mon physique. Disons que manger est devenu une priorité. Dans mon ancienne vie, ce n'était pas le cas, comme la plupart des adolescentes, je prenais d'avantage de temps à m'occuper de moi plutôt que de mes études ou autre chose, tout me semblait futile à part mon apparence, les fringues de marques, le maquillage, le fait de ne pas être la risée de tous, entrer dans le moule, tout ça semblait plus importer que tout le reste. Mais aujourd'hui, tout est différent. J'ai troqué mes talons aiguilles aux célèbres semelles rouges pour de vieilles converses basiques, mes robes Chanel contre un jean délavé, troué, taché, accompagné d'un débardeur clair, une chemise en jean légère et par grand froid ou intempérie, un espèce de blouson orange d'une matière que je n'expliquerais pas car je n'en sais pas plus.
Je possède un vieux sac en bandoulière, contenant un petit couteau, une fourchette, une cuiller, un sac de couchage, une brosse à dent, du dentifrice, une multitude de stylos bic,un journal intime vieux comme le monde, et des bandages.
Je possède un vieux sac en bandoulière, contenant un petit couteau, une fourchette, une cuiller, un sac de couchage, une brosse à dent, du dentifrice, une multitude de stylos bic,un journal intime vieux comme le monde, et des bandages.
" Tu as vu son allure ? Elle est tellement pas dans l'coup, ses chaussures c'est so 2010 quoi ! " Un rire sonore se répand dans la cafétéria alors que nos regards se tournent vers la jeune fille que Tracey Milton venait de descendre de manière peu subtile et plutôt bête. Je baisse les yeux, et mon sourire s'efface peu à peu, quelque part, je me sens pathétique, car si j'étais parmi le groupe de Tracey Milton, ce n'était pas grâce à ma personnalité, qui était moindre. Si mon père n'avait pas été PDG et si ma mère n'était pas embauchée comme secrétaire dans un célèbre cabinet d'avocat, je ne pourrais pas prétendre physiquement à entrer dans le moule. Je savais que Tracey Milton était un garce, je savais que mes amies étaient des garces, et je savais que moi-même, même si je ne parlais pas, j'étais une garce, car à part ricaner comme une jument, je ne faisais rien d'autre. Ma vie c'était ça, jongler entre les cours, les copines, le shopping, le petit copain de l'équipe de foot du lycée et le bal du printemps avec l'élection de la reine du bal. Est-ce que cela m'apporterait une vie prospère, un travail convenable et le bonheur ? Non, évidemment que non, mais c'était ça l'important pour le moment.
" I, I will be king, And you, You will be queen, Though nothing will, Drive them away, We can beat them, Just for one day, We can be Heroes, Just for one day. " Ma vie une fois passée la porte d'entrée de mon domicile, était totalement différente. Ici, je pouvais me permettre d'être moi-même. Affalée sur le sofa vêtue d'un vieux pyjama délavé et déformé par le temps, je me permettais la lecture d'un roman de la vieille littérature anglaise classique, un verre de thé glacé posé au bord de la table basse, et bercée par le son d'un rock tout aussi classique, ou un surf bien rétro, inscrit sur un vinyle tournant sur lui-même en asymétrie. Bowie était roi entre les murs de cette maison, et sa folie pénétrait en nous et parcourait les pièces tout en faisant disparaître le silence pesant. " Heroes ", était l'une de nos préférées, mais souvent, celle que l'on entendait le plus ici, était " Let's dance ", qui donnait une ambiance de spectacle dans notre habitat. J'ai depuis toujours, grandi dans une ambiance rétro. Mon père, ma mère, ainsi que mon frère, n'avaient jamais cessé d'aimer cette époque passée. Ils avaient le look, ils avaient la mentalité, et même l'intérieur de la maison avait cet esprit qui donnait l'impression d'avoir remonté le temps.
" Tu veux pas que j'entre une minute ? " Je ne laissais pénétrer personne dans ma demeure, pas même Matthew Welles, mon petit ami optionnellement buteur dans l'équipe de football US du lycée. Je ne sais même pas pourquoi je reste à ses côtés, je trouve qu'il est égal à une huître au niveau intellectuel, cependant, il m'aimait, et ça, c'était tout à son honneur. Et là, il me regarde comme s'il pensait que j'allais enfin le laisser entrer. Il a cet espèce de sourire sur le coin de la bouche, laissant apparaître ses dents parfaitement alignées et blanchies à la mode Hollywoodienne, son blouson de football sur l'épaule, il croit qu'il aura ce qu'il souhaite rien qu'en insistant lourdement tout les soirs lorsqu'il me raccompagne chez moi. En toute honnêteté, je ne vois pas comment je pourrais m'en débarrasser moi-même, Matthew et moi sommes ensembles depuis maintenant la dernière année de secondaire 1. Je me dis qu'un jour, il faudra bien que j'y passe, et il se montre de plus en plus insistant, ce qui veut certainement signifier qu'il est temps. Intérieurement, je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'au pire des cas, je pourrais toujours simuler une crise de panique, ou serrer les jambes et tenter de dire que ma virginité est trop vigoureuse pour se laisser emporté par le premier gars qui entrerait dans ma chambre. Mais avouons que cette excuse bidon était vraiment bidon... aussi... alors que je me poussais pour le laisser entrer, mon père arriva pipe en main, une chanson des Kalin twins "When", passant en fond sonore. " Tu es le garçon qui fréquente ma fille ? " Victor faisait oui de la tête. " Tu sais qu'elle restera chaste et pure tant qu'elle vivra sous mon toit de père doté d'un fusil de chasse ? " Victor, dans un élan de pur génie (ironie) avait alors demandé quand est-ce que je posséderais un logement seule. Et mon père après avoir tiré sur sa pipe une ou deux fois, et longuement soufflé la fumée de tabac dans le si beau faciès de mon petit ami avait sorti " Jamais " avant de claquer la porte.
Et vous pensez que ma vie s'est améliorée en entrant à l'Université une année plus tard ? Eh bien... vous vous trompez... J'avais choisi Littérature en spécialité... et devinez quoi ? Cette garce de Tracey Milton avait également choisi cette filière, et comme si ça ne suffisait pas... Matthew Welles également. Il espérait ainsi, enfin conclure, étant donné que nous vivions sur le campus... Et croyez-le ou non, mais ce fut le cas...
" I, I will be king, And you, You will be queen, Though nothing will, Drive them away, We can beat them, Just for one day, We can be Heroes, Just for one day. " Ma vie une fois passée la porte d'entrée de mon domicile, était totalement différente. Ici, je pouvais me permettre d'être moi-même. Affalée sur le sofa vêtue d'un vieux pyjama délavé et déformé par le temps, je me permettais la lecture d'un roman de la vieille littérature anglaise classique, un verre de thé glacé posé au bord de la table basse, et bercée par le son d'un rock tout aussi classique, ou un surf bien rétro, inscrit sur un vinyle tournant sur lui-même en asymétrie. Bowie était roi entre les murs de cette maison, et sa folie pénétrait en nous et parcourait les pièces tout en faisant disparaître le silence pesant. " Heroes ", était l'une de nos préférées, mais souvent, celle que l'on entendait le plus ici, était " Let's dance ", qui donnait une ambiance de spectacle dans notre habitat. J'ai depuis toujours, grandi dans une ambiance rétro. Mon père, ma mère, ainsi que mon frère, n'avaient jamais cessé d'aimer cette époque passée. Ils avaient le look, ils avaient la mentalité, et même l'intérieur de la maison avait cet esprit qui donnait l'impression d'avoir remonté le temps.
" Tu veux pas que j'entre une minute ? " Je ne laissais pénétrer personne dans ma demeure, pas même Matthew Welles, mon petit ami optionnellement buteur dans l'équipe de football US du lycée. Je ne sais même pas pourquoi je reste à ses côtés, je trouve qu'il est égal à une huître au niveau intellectuel, cependant, il m'aimait, et ça, c'était tout à son honneur. Et là, il me regarde comme s'il pensait que j'allais enfin le laisser entrer. Il a cet espèce de sourire sur le coin de la bouche, laissant apparaître ses dents parfaitement alignées et blanchies à la mode Hollywoodienne, son blouson de football sur l'épaule, il croit qu'il aura ce qu'il souhaite rien qu'en insistant lourdement tout les soirs lorsqu'il me raccompagne chez moi. En toute honnêteté, je ne vois pas comment je pourrais m'en débarrasser moi-même, Matthew et moi sommes ensembles depuis maintenant la dernière année de secondaire 1. Je me dis qu'un jour, il faudra bien que j'y passe, et il se montre de plus en plus insistant, ce qui veut certainement signifier qu'il est temps. Intérieurement, je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'au pire des cas, je pourrais toujours simuler une crise de panique, ou serrer les jambes et tenter de dire que ma virginité est trop vigoureuse pour se laisser emporté par le premier gars qui entrerait dans ma chambre. Mais avouons que cette excuse bidon était vraiment bidon... aussi... alors que je me poussais pour le laisser entrer, mon père arriva pipe en main, une chanson des Kalin twins "When", passant en fond sonore. " Tu es le garçon qui fréquente ma fille ? " Victor faisait oui de la tête. " Tu sais qu'elle restera chaste et pure tant qu'elle vivra sous mon toit de père doté d'un fusil de chasse ? " Victor, dans un élan de pur génie (ironie) avait alors demandé quand est-ce que je posséderais un logement seule. Et mon père après avoir tiré sur sa pipe une ou deux fois, et longuement soufflé la fumée de tabac dans le si beau faciès de mon petit ami avait sorti " Jamais " avant de claquer la porte.
Et vous pensez que ma vie s'est améliorée en entrant à l'Université une année plus tard ? Eh bien... vous vous trompez... J'avais choisi Littérature en spécialité... et devinez quoi ? Cette garce de Tracey Milton avait également choisi cette filière, et comme si ça ne suffisait pas... Matthew Welles également. Il espérait ainsi, enfin conclure, étant donné que nous vivions sur le campus... Et croyez-le ou non, mais ce fut le cas...
" Demain c'est la semaine Grecque ! " Tracey avait cru bon de nous présenter à une sororité lors de notre première année de faculté. C'est ainsi qu'aujourd'hui, je fais parti des Têta Zéta Bêta, à l'aube de mes vingt trois ans après avoir passée ma première année de fac à tenter de garder la tête hors de l'eau vis à vis de mon cursus, et à jouer les bizus pour la sororité, qui finalement, m'avait acceptée. Les deux années qui suivirent, je me prêtais plus aux jeux du système Grecque, et à ma vie de couple avec Matthew, qui connaissait un nouveau chapitre (sexe inclus) de la relation, plutôt qu'à mes cours, ce qui me donna la chance de rester en deuxième année à ma troisième année à la fac. Je loge dans une chambre portant nos lettres, et ma chambre est entièrement confectionnée dans une ambiance de princesse. Paillettes et couleur rose bonbon était obligatoire. Et quelque part, j'avais l'impression de loger dans une barbe à papa, ou un mauvais clip de Katy Perry, où toutes les filles avaient le Q.I d'une moule. " Supeeeeeeeeeeeeer " Peu enthousiaste, mais cela suffisait à faire le bonheur de ma garce de meilleure amie. Je roulais des yeux, puis m'allongeais dans mon lit beaucoup trop moelleux à mon goût Je pensais à cette semaine qui serait une corvée monumentale Mais si j'avais su que cette année là, la semaine Grecque de l'année 2015 se transformerait en bain de sang, j'aurais profité des années précédentes, et surtout, si seulement j'avais su qu'une semaine plus tard, les informations ne parleraient plus que de ça avant de couper toute forme de communication... alors j'aurais tout fait pour fuir en compagnie de mes "fidèles" amis.
" Tu savais toi que les Grecques étaient si glauques ? " Tracey me fixait avec insistance tandis que j'observais les alentours avec de plus en plus d'effroi. Les gens semblaient avoir les articulations disloquées, leurs regards vitreux nous fixaient comme si rien au monde n'était plus attirant que nous, et leurs gémissements, horripilants, affreusement déroutant, et particulièrement désagréables parvenaient à mes oreilles comme si c'était la fin du monde. " C'EST LA FIN DU MOOOOOOOOOONDE ! " Hurlait Miles Barnet, le petit ami de Tracey tout en nous rejoignant, de l'autre côté, mon boulet à moi, Matthew, arriva vêtu de sa tenue complète de football. " Mais y s'passe quoi là ? " J'haussais les épaules, je n'en avais aucune foutue idée. " Je sais c'que c'est ! C'est un nouveau jeu de rôle! " Miles pouvait ne pas avoir tord, cependant, j'avais quelques sérieux doutes à propos de cette histoire. Pointant du doigt l'un des flutiste de l'orchestre de la fac, je me raclai la gorge à plusieurs reprises " Si c'est l'cas, pourquoi le gars de la fanfare hurle comme si sa vie en dépendait ? Et c'est quoi l'but ? " Tous froncèrent les sourcils comme si cela allait aider à y voir plus nettement. Tracey laissa échapper un soupir perplexe, Matthew avait renchéri par un " heuuuuu " Très explicite quant à son ignorance déjà pleinement prouvée, et enfin, Miles, sûr de lui, me donna une tape dans le dos en souriant " Il est tellement pris au jeu, ça s'voit à des milliers de kilomètres que c'est un geek ce mec ! Et je dirais que c'est une sorte de... trape trape bisou, en plus gore... vu le costume du gars. On dirait qu'il s'est fait renversé par un bus !" Je croisai les bras, comment pouvait-il affirmer que ce garçon était bel et bien un geek ? Puis d'abord, c'était quoi réellement un geek ? Mais je n'ai rien dit, et nous sommes restés planté là, à regarder le commencement de la semaine Grecque du haut des gradins sans rien dire, admirant les gens se prendre au jeu, tout en se demandant ce que cela nous ferait si tout ça nous arrivait pour de vrai. Il fut décidé que je mourrais la première, et Miles le dernier. Sur quel critère ? Je ne sais pas. Mais alors que nous nous amusions à regarder de loin, une personne arriva devant nous, et l'allure si spectaculaire du maquillage et du déguisement nous bluffa. Cela nous bluffa tellement que Miles s'était approché du gars qu'on ne reconnaissait pas tellement les crevasses de son visage étaient bien détaillées, son nez, semblait avoir été rongé et ses dents, rougies par la chair et le sang semblaient être nauséabondes. " Hé j'peux tâter ? " Et alors que Miles avança le bras vers la personne étrange, celle-ci attrapa son bras afin de planter sa mâchoire dedans. Le hurlement de Miles provoqua le notre, et la vision de la chair qui se faisait arracher du reste de son corps était insupportable. " C'EST PAS UN DÉGUISEMENT ! "
" Qu'est-ce que vous feriez-vous, si c'était réel tout ça ? " La question de Matthew résonnait dans ma tête alors que nous courrions jusqu'à la maison de la sororité, tout en regardant en arrière juste à temps pour voir Miles tomber sur le sol et se faire éventrer. " Qu'est-ce que vous feriez-vous, si c'était réel tout ça ? " Je vais fuir, je vais fuir sans jamais me retourner... Je vais fuir et ne jamais regarder en arrière... Je vais fuir et je survivrais...
A l'heure d'aujourd'hui, je ne sais pas si mes parents sont encore en ville. Je ne sais pas si rester à Seattle est une bonne solution, surtout maintenant que je suis seule. Je ne veux pas abandonner l'espoir que mes parents soient encore ici afin de me chercher et de m'attendre. Mais être seule est pesant désormais. Tracey est décédée il y a de cela quelques mois, alors que nous faisions nos bagages pour partir de la faculté, elle n'avait pas fait attention à Marie dents de cheval qui se cachait dans les douches communes, et qui lui était tombée dessus par derrière. Matthew et moi sommes partis de ma sororité à l'instant même où Tracey succomba à Marie dents de cheval, quelques heures seulement après que Miles ait succombé lui aussi. Nous avons décidé d'emménager dans un premier temps dans la maison des supposés Geek du système Grecque, où nous nous sommes sentis chez nous durant quelques temps... Ce qui est bien dans les confréries, c'est qu'on a l'impression que les réserves de nourriture sont illimités. Chez les geeks, il y avait énormément de conserves, de soda et de confiserie, aliments plus ou moins périssables donc... Je n'allais pas faire ma difficile, alors j'ai commencé à m'adapter. Cependant, au bout de quelques mois, trois tout au plus, les réserves se retrouvèrent à sec. Et alors un par un, les Geek commencèrent à ne plus revenir. Avaient-ils été mangés ? Ou simplement avaient-ils désertés ? Je n'en saurais jamais rien. Cependant, arrivés au quatrième mois, c'était à nous de nous y coller. Matthew dans sa tenue de football et équipé d'une barre en fer, je restais collée à lui et nous courrions vers les autres maisons afin de ravitailler la notre. Intérieurement, je pensais que c'était une bonne chose que la catastrophe se soit produite durant la semaine Grecque, ainsi, toutes les soeurs, et tout les frères se trouvaient dehors, hors mis quelques exceptions. Au bout de quelques mois,Matthew m'annonça qu'il fallait quitter le campus, pour un endroit qui serait moins fréquenté. J'acquiesçais. Matthew n'était peut-être pas si imbécile que ça finalement. Ainsi, nous nous sommes mis en route dans un 4x4 qui se trouvait dans le garage des Geek, et nous sommes partis. Cependant, alors qu'il désirait partir de la ville pour un endroit où il n'y avait absolument aucune grande ville, mon cœur désira retrouver ma famille. Je voulais la retrouver, quitte à laisser mon seul protecteur s'en aller. Il avait insister pour que je parte avec lui, mais il n'était pas question pour lui d'attendre encore. Ma décision on la connaît, et la sienne également puisqu'à présent je suis seule. Et au moment où je vis le 4x4 démarré pour ne plus jamais revenir, je fus prise d'un terrible sentiment de déchirement, pour la première fois de ma vie, je me disais que je l'aimais vraiment...
Je me cachais le plus souvent dans des poubelles, et continuais ma route au petit matin afin de pouvoir regagner la maison familiale. Voler n'était pas chose commune chez moi mais là, j'étais obligée, j'ai donc emprunter une voiture qui était laissée là, à l'abandon, dans une des rues de Seattle, je me suis réfugiée chez moi, tout était fermé, et j'y suis restée cloîtré, attendant que quelque chose se passe, mes rations étaient faibles mais suffisantes pour que je ne meure pas de faim. Et c'est ainsi que 2016 commença.
Et moi maintenant, je suis seule... je suis seule... mais ils sont là eux, devant moi... et j'ai peut-être un espoir.
Incrédule, j'avance d'un pas... puis de deux... j'avale ma salive difficilement, et dans une sorte de murmure ému, je prononce les quelques lettres qui feront savoir, que moi, je suis aussi vivante qu'eux " Bonjour... "
" Tu savais toi que les Grecques étaient si glauques ? " Tracey me fixait avec insistance tandis que j'observais les alentours avec de plus en plus d'effroi. Les gens semblaient avoir les articulations disloquées, leurs regards vitreux nous fixaient comme si rien au monde n'était plus attirant que nous, et leurs gémissements, horripilants, affreusement déroutant, et particulièrement désagréables parvenaient à mes oreilles comme si c'était la fin du monde. " C'EST LA FIN DU MOOOOOOOOOONDE ! " Hurlait Miles Barnet, le petit ami de Tracey tout en nous rejoignant, de l'autre côté, mon boulet à moi, Matthew, arriva vêtu de sa tenue complète de football. " Mais y s'passe quoi là ? " J'haussais les épaules, je n'en avais aucune foutue idée. " Je sais c'que c'est ! C'est un nouveau jeu de rôle! " Miles pouvait ne pas avoir tord, cependant, j'avais quelques sérieux doutes à propos de cette histoire. Pointant du doigt l'un des flutiste de l'orchestre de la fac, je me raclai la gorge à plusieurs reprises " Si c'est l'cas, pourquoi le gars de la fanfare hurle comme si sa vie en dépendait ? Et c'est quoi l'but ? " Tous froncèrent les sourcils comme si cela allait aider à y voir plus nettement. Tracey laissa échapper un soupir perplexe, Matthew avait renchéri par un " heuuuuu " Très explicite quant à son ignorance déjà pleinement prouvée, et enfin, Miles, sûr de lui, me donna une tape dans le dos en souriant " Il est tellement pris au jeu, ça s'voit à des milliers de kilomètres que c'est un geek ce mec ! Et je dirais que c'est une sorte de... trape trape bisou, en plus gore... vu le costume du gars. On dirait qu'il s'est fait renversé par un bus !" Je croisai les bras, comment pouvait-il affirmer que ce garçon était bel et bien un geek ? Puis d'abord, c'était quoi réellement un geek ? Mais je n'ai rien dit, et nous sommes restés planté là, à regarder le commencement de la semaine Grecque du haut des gradins sans rien dire, admirant les gens se prendre au jeu, tout en se demandant ce que cela nous ferait si tout ça nous arrivait pour de vrai. Il fut décidé que je mourrais la première, et Miles le dernier. Sur quel critère ? Je ne sais pas. Mais alors que nous nous amusions à regarder de loin, une personne arriva devant nous, et l'allure si spectaculaire du maquillage et du déguisement nous bluffa. Cela nous bluffa tellement que Miles s'était approché du gars qu'on ne reconnaissait pas tellement les crevasses de son visage étaient bien détaillées, son nez, semblait avoir été rongé et ses dents, rougies par la chair et le sang semblaient être nauséabondes. " Hé j'peux tâter ? " Et alors que Miles avança le bras vers la personne étrange, celle-ci attrapa son bras afin de planter sa mâchoire dedans. Le hurlement de Miles provoqua le notre, et la vision de la chair qui se faisait arracher du reste de son corps était insupportable. " C'EST PAS UN DÉGUISEMENT ! "
" Qu'est-ce que vous feriez-vous, si c'était réel tout ça ? " La question de Matthew résonnait dans ma tête alors que nous courrions jusqu'à la maison de la sororité, tout en regardant en arrière juste à temps pour voir Miles tomber sur le sol et se faire éventrer. " Qu'est-ce que vous feriez-vous, si c'était réel tout ça ? " Je vais fuir, je vais fuir sans jamais me retourner... Je vais fuir et ne jamais regarder en arrière... Je vais fuir et je survivrais...
A l'heure d'aujourd'hui, je ne sais pas si mes parents sont encore en ville. Je ne sais pas si rester à Seattle est une bonne solution, surtout maintenant que je suis seule. Je ne veux pas abandonner l'espoir que mes parents soient encore ici afin de me chercher et de m'attendre. Mais être seule est pesant désormais. Tracey est décédée il y a de cela quelques mois, alors que nous faisions nos bagages pour partir de la faculté, elle n'avait pas fait attention à Marie dents de cheval qui se cachait dans les douches communes, et qui lui était tombée dessus par derrière. Matthew et moi sommes partis de ma sororité à l'instant même où Tracey succomba à Marie dents de cheval, quelques heures seulement après que Miles ait succombé lui aussi. Nous avons décidé d'emménager dans un premier temps dans la maison des supposés Geek du système Grecque, où nous nous sommes sentis chez nous durant quelques temps... Ce qui est bien dans les confréries, c'est qu'on a l'impression que les réserves de nourriture sont illimités. Chez les geeks, il y avait énormément de conserves, de soda et de confiserie, aliments plus ou moins périssables donc... Je n'allais pas faire ma difficile, alors j'ai commencé à m'adapter. Cependant, au bout de quelques mois, trois tout au plus, les réserves se retrouvèrent à sec. Et alors un par un, les Geek commencèrent à ne plus revenir. Avaient-ils été mangés ? Ou simplement avaient-ils désertés ? Je n'en saurais jamais rien. Cependant, arrivés au quatrième mois, c'était à nous de nous y coller. Matthew dans sa tenue de football et équipé d'une barre en fer, je restais collée à lui et nous courrions vers les autres maisons afin de ravitailler la notre. Intérieurement, je pensais que c'était une bonne chose que la catastrophe se soit produite durant la semaine Grecque, ainsi, toutes les soeurs, et tout les frères se trouvaient dehors, hors mis quelques exceptions. Au bout de quelques mois,Matthew m'annonça qu'il fallait quitter le campus, pour un endroit qui serait moins fréquenté. J'acquiesçais. Matthew n'était peut-être pas si imbécile que ça finalement. Ainsi, nous nous sommes mis en route dans un 4x4 qui se trouvait dans le garage des Geek, et nous sommes partis. Cependant, alors qu'il désirait partir de la ville pour un endroit où il n'y avait absolument aucune grande ville, mon cœur désira retrouver ma famille. Je voulais la retrouver, quitte à laisser mon seul protecteur s'en aller. Il avait insister pour que je parte avec lui, mais il n'était pas question pour lui d'attendre encore. Ma décision on la connaît, et la sienne également puisqu'à présent je suis seule. Et au moment où je vis le 4x4 démarré pour ne plus jamais revenir, je fus prise d'un terrible sentiment de déchirement, pour la première fois de ma vie, je me disais que je l'aimais vraiment...
Je me cachais le plus souvent dans des poubelles, et continuais ma route au petit matin afin de pouvoir regagner la maison familiale. Voler n'était pas chose commune chez moi mais là, j'étais obligée, j'ai donc emprunter une voiture qui était laissée là, à l'abandon, dans une des rues de Seattle, je me suis réfugiée chez moi, tout était fermé, et j'y suis restée cloîtré, attendant que quelque chose se passe, mes rations étaient faibles mais suffisantes pour que je ne meure pas de faim. Et c'est ainsi que 2016 commença.
Et moi maintenant, je suis seule... je suis seule... mais ils sont là eux, devant moi... et j'ai peut-être un espoir.
Incrédule, j'avance d'un pas... puis de deux... j'avale ma salive difficilement, et dans une sorte de murmure ému, je prononce les quelques lettres qui feront savoir, que moi, je suis aussi vivante qu'eux " Bonjour... "
To be continued...
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Re: Le chaos est empli d'espoir, annonçant une renaissance
Lun 21 Mar 2016 - 11:54
Bienvenue parmi nous
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Re: Le chaos est empli d'espoir, annonçant une renaissance
Lun 21 Mar 2016 - 15:01
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
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Bienvenue !
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Re: Le chaos est empli d'espoir, annonçant une renaissance
Lun 21 Mar 2016 - 15:07
Oh merci beaucoup !!!!
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Re: Le chaos est empli d'espoir, annonçant une renaissance
Lun 21 Mar 2016 - 15:16
Mouahahahah elle est enfin arrivée <3
Bienvenue coupine !
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Re: Le chaos est empli d'espoir, annonçant une renaissance
Lun 21 Mar 2016 - 15:30
Uh uh uh Câliiiiin
Merciiii
Merciiii
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