Tom Kuechly - OVER
Mer 23 Mar 2016 - 20:29
26 • Américain • Déménageur • Emerald Freedom
Good people, good times. Right on! Rock n' roll !
Hé. Moi c'est Tom. On dit souvent que l'habit ne fait pas le moine ou que les apparences sont parfois trompeuses … Pas dans mon cas. Je suis exactement ce que je parais. Une bonne bouille pour un bon gars. Cette jovialité, cette bonne humeur m'a valu le surnom de 'Squirrel'. Pas très glorieux mais on peut largement faire pire. Si on m'appelle comme ça c'est aussi dû à mon dynamisme, parfois trop, mais je ne contrôle pas ma joie de vivre. Et puis, mieux vaut être un enjoué énergique qu'un antipathique léthargique. Du moins c'est ce que je pense. Quand je dis 'parfois trop', en fait ça concerne pas forcément mon dynamisme mais plutôt mon imprudence, mon insouciance. Pas que je sois sans peur, juste que je réalise pas forcément ce qui pourrait m'arriver. Truc du genre à escalader deux étages parce qu'on a oublié les clés mais que la fenêtre est ouverte. Dans une situation comme celle là on aurait très bien pu attendre une heure après un serrurier mais mon impatience me pousse clairement à pas rester les bras croisés et à tenter quelque chose. Tout ces traits sont un peu liés : jovial, dynamique, reste pas en place, impatient, limite téméraire. Si on envisage la chose sous un certain angle on peut n'y déceler que des qualités, sous un autre angle et on y voit des défauts. La réalité se situant le plus souvent au milieu.
De manière générale je suis quelqu'un de social, d'ouvert d'esprit. Pas trop mon genre de laisser des individus sur le côté ou de ne pas parler à telles personnes car elles sont différentes de moi. Faut dire que dans mon métier, ça aide d'être de bonne humeur, rieur, amuseur, ça fait passer les journées plus vite. Je pourrais me plaindre, dire que c'est pas toujours facile de monter et descendre des meubles de cent kilos sur quatre étages, tomber sur des abrutis de clients, être bloqué deux heures avec le camion dans des embouteillages alors que tout devait déjà être déménagé la veille, ...mais quand je regarde autour de moi, je me dis qu'il y a pire.
Je me considère être quelqu'un d'honnête mais il m'arrive de mentir ou du moins d'omettre des détails. Ca vaut parfois mieux que la stricte vérité. Vous pouvez vous confier à moi et si vous souhaitez que la discussion reste entre nous, je la garderai pour moi. Je ne pense avoir jamais trahi ma parole et quand je promets quelque chose, chose peu fréquente tout de même, je m'y tiens.
Vous avez p'tet l'impression que je suis le genre de gars à jamais s'embrouiller avec personne, bien s'entendre avec tout le monde et c'est vrai. En partie. Car lorsque j'ai un gros différend avec quelqu'un, je lâche pour ainsi dire jamais l'affaire. Je suis fortement rancunier. Je ne vais pas faire de votre vie un cauchemar car je garde mon bon fond mais ce qui est sûr, c'est que je ne ferai pas le premier pas. Même si je suis en tord. Simplement parce que je suis borné, têtu comme une mule. Un assez gros défaut directement lié à ma ténacité, ma persévérance. Quand j'ai une idée en tête, une bonne idée selon moi, je fais mon possible, et plus, pour la réaliser. Dites-moi que ce n'est pas une bonne chose d'être obstiné ?
Vous devriez déjà avoir une bonne idée de qui je suis. A cela je peux ajouter que je possède l'esprit d'équipe. Valeur qui m'a été transmise dans les différents club de sport par lequel je suis passé. Je suis donc du genre à pas laisser tomber mes camarades, collègues, équipiers. Dans le sport, comme dans mon métier, je ne suis ni un leader, ni un mouton, je me situe au juste milieu. J'aime bien avoir l'avis de tout le monde et lorsqu'une décision est prise, je vais dans son sens.
Autre trait et non des moindres, il m'arrive d'avoir la tête dans les nuages, de faire preuve de léger manque d'attention. Quand je racontais mon escalade, ce que je vous ai pas dit c'est que c'était parce que j'avais oublié les clés. Oublier un plat au four, aller tout droit au feu rouge parce que j'ai oublié de tourner, devoir acheter deux portables dans le mois car « on me l'a sûrement voler quand je me suis éclipsé cinq minutes ». Des petits pépins qui arrivent à tout le monde mais qui m'arrive plus régulièrement à moi.
Le dernier petit défaut, qui m'aura joué quelques tours, concerne ma ponctualité. Je ne suis pas toujours en retard, non, j'ai une montre tout de même mais je ne suis pas souvent en avance non plus, ni à l'heure d'ailleurs.
Voila en bref à quoi je ressemble de l'intérieur.
Hé. Moi c'est Tom. On dit souvent que l'habit ne fait pas le moine ou que les apparences sont parfois trompeuses … Pas dans mon cas. Je suis exactement ce que je parais. Une bonne bouille pour un bon gars. Cette jovialité, cette bonne humeur m'a valu le surnom de 'Squirrel'. Pas très glorieux mais on peut largement faire pire. Si on m'appelle comme ça c'est aussi dû à mon dynamisme, parfois trop, mais je ne contrôle pas ma joie de vivre. Et puis, mieux vaut être un enjoué énergique qu'un antipathique léthargique. Du moins c'est ce que je pense. Quand je dis 'parfois trop', en fait ça concerne pas forcément mon dynamisme mais plutôt mon imprudence, mon insouciance. Pas que je sois sans peur, juste que je réalise pas forcément ce qui pourrait m'arriver. Truc du genre à escalader deux étages parce qu'on a oublié les clés mais que la fenêtre est ouverte. Dans une situation comme celle là on aurait très bien pu attendre une heure après un serrurier mais mon impatience me pousse clairement à pas rester les bras croisés et à tenter quelque chose. Tout ces traits sont un peu liés : jovial, dynamique, reste pas en place, impatient, limite téméraire. Si on envisage la chose sous un certain angle on peut n'y déceler que des qualités, sous un autre angle et on y voit des défauts. La réalité se situant le plus souvent au milieu.
De manière générale je suis quelqu'un de social, d'ouvert d'esprit. Pas trop mon genre de laisser des individus sur le côté ou de ne pas parler à telles personnes car elles sont différentes de moi. Faut dire que dans mon métier, ça aide d'être de bonne humeur, rieur, amuseur, ça fait passer les journées plus vite. Je pourrais me plaindre, dire que c'est pas toujours facile de monter et descendre des meubles de cent kilos sur quatre étages, tomber sur des abrutis de clients, être bloqué deux heures avec le camion dans des embouteillages alors que tout devait déjà être déménagé la veille, ...mais quand je regarde autour de moi, je me dis qu'il y a pire.
Je me considère être quelqu'un d'honnête mais il m'arrive de mentir ou du moins d'omettre des détails. Ca vaut parfois mieux que la stricte vérité. Vous pouvez vous confier à moi et si vous souhaitez que la discussion reste entre nous, je la garderai pour moi. Je ne pense avoir jamais trahi ma parole et quand je promets quelque chose, chose peu fréquente tout de même, je m'y tiens.
Vous avez p'tet l'impression que je suis le genre de gars à jamais s'embrouiller avec personne, bien s'entendre avec tout le monde et c'est vrai. En partie. Car lorsque j'ai un gros différend avec quelqu'un, je lâche pour ainsi dire jamais l'affaire. Je suis fortement rancunier. Je ne vais pas faire de votre vie un cauchemar car je garde mon bon fond mais ce qui est sûr, c'est que je ne ferai pas le premier pas. Même si je suis en tord. Simplement parce que je suis borné, têtu comme une mule. Un assez gros défaut directement lié à ma ténacité, ma persévérance. Quand j'ai une idée en tête, une bonne idée selon moi, je fais mon possible, et plus, pour la réaliser. Dites-moi que ce n'est pas une bonne chose d'être obstiné ?
Vous devriez déjà avoir une bonne idée de qui je suis. A cela je peux ajouter que je possède l'esprit d'équipe. Valeur qui m'a été transmise dans les différents club de sport par lequel je suis passé. Je suis donc du genre à pas laisser tomber mes camarades, collègues, équipiers. Dans le sport, comme dans mon métier, je ne suis ni un leader, ni un mouton, je me situe au juste milieu. J'aime bien avoir l'avis de tout le monde et lorsqu'une décision est prise, je vais dans son sens.
Autre trait et non des moindres, il m'arrive d'avoir la tête dans les nuages, de faire preuve de léger manque d'attention. Quand je racontais mon escalade, ce que je vous ai pas dit c'est que c'était parce que j'avais oublié les clés. Oublier un plat au four, aller tout droit au feu rouge parce que j'ai oublié de tourner, devoir acheter deux portables dans le mois car « on me l'a sûrement voler quand je me suis éclipsé cinq minutes ». Des petits pépins qui arrivent à tout le monde mais qui m'arrive plus régulièrement à moi.
Le dernier petit défaut, qui m'aura joué quelques tours, concerne ma ponctualité. Je ne suis pas toujours en retard, non, j'ai une montre tout de même mais je ne suis pas souvent en avance non plus, ni à l'heure d'ailleurs.
Voila en bref à quoi je ressemble de l'intérieur.
Fear the Beard !
Je suis, ce qu'on appelle communément, juste un « gars ». Le genre que vous croisez tous les jours dans la rue, au travail, au fast-food, assis autour d'une table avec une bande potes. Le mètre soixante-dix-huit pour quatre-vingt-dix kilogrammes. La norme quoi. Étant donné mon métier, vous vous doutez certainement que je possède de beaux muscles. Le genre qui s'attrape quand on porte des fournitures à longueur de journées et pas en prenant des protéines et en soulevant des haltères à la salle de fitness. Caché sous un gros manteaux ou un pull large vous n'y prêteriez peut-être pas attention mais une fois l'été arrivé et les T-shirts de sortie, les biceps ne passent pas inaperçus. Pour tout le reste du corps inutile de s'éterniser. J'ai dix doigts, deux jambes, deux poumons, ... comme tout le monde. Ou presque. Une pilosité standard, pas de tatouage, pas que j'en ai l'horreur mais ça ne me tente pas, et hormis une tâche de naissance sur la fesse droite, rien à signaler. J'ai tout ce qu'il faut, là où il faut.
Concernant le visage, la première chose que vous verrez est ma barbe. Il faut dire que je l'entretiens. Ca doit maintenant faire cinq ou six ans que je la porte. Au début c'était pour me donner un genre, pour me faire passer pour plus vieux aussi mais maintenant c'est une vraie partie de moi. J'ose même pas imaginer ce que ça donnerait s'il me venait à l'idée de me raser. Des joues de bébé et un rajeunissement de quatre ans sûrement. Toujours est-il que ce jour est pas prêt d'arriver. Même pour un pari, même bourré, même pour une raison de vie ou de mort, personne m'enlève ma barbe. Pour bien aller avec menton poilu, je passe chez le coiffeur tous les mois. Court sur les cotés et la nuque, une longueur sur le dessus en les coiffant un peu sur le coté. Soit on prend le temps de les soigner un peu le matin en passant un coup de brosse, un peu de laque, ... soit on a pas le temps et on passe simplement une main dans les cheveux histoire de les arranger. Ajouter une paire de lunettes et vous avez tête du bonhomme sur la photo. Lunette qui masque deux yeux bleus. Un nez un peu plat, de petites oreilles, une bouche fine, des dents blanches, des sourcils fins et l'inventaire faciale est terminé.
Niveau look, une fois de plus je fais dans la normalité. Jeans qu'on porte pour la semaine, T-shirt qu'on peut enfiler trois jours de suite, baskets. Une chemise ou un pantalon pour les soirées plus huppées. Un genre simple pour un homme simple.
Quant à ce que je possède, règle du camp oblige, je ne me trimbale jamais sans mon grand couteau, ce même couteau que j'ai utilisé le 21 octobre 2015. Je me suis approprié un gant, une balle et évidemment une batte de baseball. Cruz et Seager n'ont qu'à bien se tenir. Batte maintenant plus utile pour taper dans les têtes de rôdeurs que pour les home run. Je ne possède pas d'arme à feu personnelle.
Je n'ai pas d'autres biens, hormis mes vêtements et un béret qu'avait l'habitude de porter un homme nommé Bruce.
Et pour terminer, la chose la plus précieuse, le médaillon.
Je suis, ce qu'on appelle communément, juste un « gars ». Le genre que vous croisez tous les jours dans la rue, au travail, au fast-food, assis autour d'une table avec une bande potes. Le mètre soixante-dix-huit pour quatre-vingt-dix kilogrammes. La norme quoi. Étant donné mon métier, vous vous doutez certainement que je possède de beaux muscles. Le genre qui s'attrape quand on porte des fournitures à longueur de journées et pas en prenant des protéines et en soulevant des haltères à la salle de fitness. Caché sous un gros manteaux ou un pull large vous n'y prêteriez peut-être pas attention mais une fois l'été arrivé et les T-shirts de sortie, les biceps ne passent pas inaperçus. Pour tout le reste du corps inutile de s'éterniser. J'ai dix doigts, deux jambes, deux poumons, ... comme tout le monde. Ou presque. Une pilosité standard, pas de tatouage, pas que j'en ai l'horreur mais ça ne me tente pas, et hormis une tâche de naissance sur la fesse droite, rien à signaler. J'ai tout ce qu'il faut, là où il faut.
Concernant le visage, la première chose que vous verrez est ma barbe. Il faut dire que je l'entretiens. Ca doit maintenant faire cinq ou six ans que je la porte. Au début c'était pour me donner un genre, pour me faire passer pour plus vieux aussi mais maintenant c'est une vraie partie de moi. J'ose même pas imaginer ce que ça donnerait s'il me venait à l'idée de me raser. Des joues de bébé et un rajeunissement de quatre ans sûrement. Toujours est-il que ce jour est pas prêt d'arriver. Même pour un pari, même bourré, même pour une raison de vie ou de mort, personne m'enlève ma barbe. Pour bien aller avec menton poilu, je passe chez le coiffeur tous les mois. Court sur les cotés et la nuque, une longueur sur le dessus en les coiffant un peu sur le coté. Soit on prend le temps de les soigner un peu le matin en passant un coup de brosse, un peu de laque, ... soit on a pas le temps et on passe simplement une main dans les cheveux histoire de les arranger. Ajouter une paire de lunettes et vous avez tête du bonhomme sur la photo. Lunette qui masque deux yeux bleus. Un nez un peu plat, de petites oreilles, une bouche fine, des dents blanches, des sourcils fins et l'inventaire faciale est terminé.
Niveau look, une fois de plus je fais dans la normalité. Jeans qu'on porte pour la semaine, T-shirt qu'on peut enfiler trois jours de suite, baskets. Une chemise ou un pantalon pour les soirées plus huppées. Un genre simple pour un homme simple.
Quant à ce que je possède, règle du camp oblige, je ne me trimbale jamais sans mon grand couteau, ce même couteau que j'ai utilisé le 21 octobre 2015. Je me suis approprié un gant, une balle et évidemment une batte de baseball. Cruz et Seager n'ont qu'à bien se tenir. Batte maintenant plus utile pour taper dans les têtes de rôdeurs que pour les home run. Je ne possède pas d'arme à feu personnelle.
Je n'ai pas d'autres biens, hormis mes vêtements et un béret qu'avait l'habitude de porter un homme nommé Bruce.
Et pour terminer, la chose la plus précieuse, le médaillon.
Just a guy !
Seattle, 15 avril 1989, il est 15h30 quand un petit bout pousse son premier cri. Ma mère, Sadie, et mon père, Jake, accueille celui qui sera leur seul et unique enfant. Jeune couple habitant aux abords de la ville, mon paternel est pompier alors que ma mère est employée dans l'une des administrations de la ville.
Mon enfance ressemble à celle de n'importe quel enfant de mon âge. Petit garçon issu d'une famille sans histoire, je vais à l'école, je joue avec mes camarades, je tâche mes vêtements, je me casse un bras suite à une chute, je me gave de bonbons devant le petit écran, ... On ne roule pas sur l'or mais je ne manque de rien. Nous partons en vacances une fois par an chez mes grands-parents maternels qui habitent une ville non-loin d'Oakland. Mes parents m'inscrivent au sport très tôt. Je suis un peu touche-à-tout mais a une préférence, comme quatre-vingts-dix pour cents des bambins de Seattle en 96, pour le basket. La défaite contre la légendaire équipe des Bulls et de leur plus Grand joueur de l'histoire a entraîné une vague de nombreux nouveaux arrivants sur les parquets. Petit déjà je faisais preuve d'imprudence, d'insouciance ou encore de témérité. Je suivis rapidement mon père dans sa passion pour la NASCAR. D'abord fan de Dale Earnhardt puis de Jeff Gordon. Course spectaculaire qui se finissait parfois par des accidents, tout autant spectaculaires eux aussi. Il ne m'en a pas fallu plus pour rêver de devenir pilote professionnel à bord de ma Chevrolet. Et puis comme je n'étais pas premier de ma classe, inutile de rêver d'être médecin ou avocat. Une carrière dans la NASCAR me semblant peu probable, je me rabats vers le métier de cascadeur, spécialisé dans le pilotage. Ah les rêves d'enfants ... Evidemment inutile de penser à mon futur emploi avant d'avoir terminé le lycée. Ce n'est qu'une fois un diplôme en main que je déciderai de mon avenir.
La vie continue. Je fais de mon mieux à l'école mais ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Je continue le sport en m'éparpillant sur à peu près tout ce qu'il est possible de faire. Je suis plutôt bon à tout mais spécialiste en rien. Suivant les victoires des Mariners et du jeune Sasaki, je passe un peu plus de temps sur les terrains en diamant, refaisant le match contre les Yanks ou nous gagnons cette fois. Je vis au rythme de mon père qui vit au rythme de la ville. Les Supersonics gagnent, nous gagnons avec eux, ils perdent, nous allons voir du coté des Mariners si eux ne gagnent pas, etc.
Les films contenant toujours plus d'action, de combat, de course-poursuites, je me dis que cela serait pas mal comme futur job. Etre doublure d'acteur star. Se dire que c'est moi qui ait fait alors que lui n'est là que pour son visage. A quinze ans je parviens à convaincre mes parents de m'apprendre à conduire. Mon père se colle volontiers à la tâche. Ce n'est pas lui qui fut le plus difficile à persuader. C'était un petit pas pour l'homme, un grand pas pour moi. Le quotidien poursuit son train.
Le 4 juillet 2005, nous passons la journée à la plage d'Alki Beach, transformé pour l'occasion. L'un de mes meilleurs souvenirs. Car l'un des derniers passés en compagnie de mon père. Le 6 juillet 2005, il est victime d'un accident cardiaque. Les médecins arrivent à le ranimer. Le temps d'une journée. Le temps de lui dire combien nous l'aimons, de se remémorer les bons moment. Le 7 juillet 2005, une deuxième attaque lui sera fatale. Un véritable coup de bambou vient de s'abattre sur nos têtes. Forcément, mes pseudo-ambitions viennent de prendre un fameux coup dans l'os. Faire des acrobaties, tonneaux et autre avec une voiture s'avère être un passe-temps dangereux. Je n'ose imaginer ce qu'il se passerait s'il devait m'arriver quelque chose. Je refuse de laisser ma mère seule. Je suis intrépide, insouciant, pas je m'en foutiste et stupide. Les premières semaines sont durs. La douleur est encore vive et probablement qu'elle ne partira jamais vraiment. Et c'est quelque chose à dire mais c'est la vie. Les journées continueront à passer, que l'on soit déprimé, haineux ou content. On remonte la pente doucement jusqu'au jour où l'on s'aperçoit que l'on ne pense plus si souvent à celui qui nous a quitté.
A dix-huit ans et une fois l'école terminée, je me lance dans le monde du travail. Les études n'étaient pas faites pour moi et nous n'avons de toute façon pas les fonds nécessaires. Je disais précédemment que j'étais persévérant, borné et que du coup j'aurais du réalisé mon rêve de gosse mais cascadeur au cinéma est l'idée qu'il fallait abandonner, ville de famille avant tout. J’enchaîne les petits boulots jusqu'au moment où je tombe sur une boîte de déménageur. Boîte dans laquelle je resterai employé jusqu'au moment fatidique. Bien loin de ce que je m'imaginais il y a encore trois ans, ce boulot est ce qu'il est, un boulot. Personne n'a pour ambitions de devenir déménageurs, c'est juste un métier pour des gens comme moi, pas doués à l'école, devant gagner sa vie car il faut bien de l'argent pour vivre. On monte et on démonte des meubles, on descend des cartons, on les charge dans le camion, on conduit jusqu'à la nouvelle destination et on décharge le tout. Ca peut paraître rébarbatif et pas amusant pour un sou mais on rencontre un nombre incalculable de gens, on a le temps de discuter avec les collègues, on devient bon bricoleur, ce qui nous permet d'éviter d'avoir recours aux services d'une personne qualifiée, ce qui coûte donc de l'argent, quand il faut entreprendre des petits travaux chez soi ou qu'il y a une panne quelconque. En parallèle je continue à passer du temps sur les terrains de foot, les parquets et compagnie. Je suis toujours la NASCAR en mémoire à mon père. Je passe parfois par le stand de tir avec les copains. Après tout nous sommes américains.
Mai 2010, alors que nous, deux collègues et moi, déménageons chez des clients, m'arrive un imprévu dont je me serai bien passé. Comme souvent, nous faisons passer les meubles de l'étage par les fenêtres car trop gros pour les escaliers. Méthode classique, on entoure de corde, l’armoire, le lit, la baignoire. Deux gars en haut qui font descendre en retenant les cordes et celui du bas qui réceptionne le truc en douceur. On l'a fait des milliard de fois, sans jamais trop de soucis. Oui mais. Ce jour là, on descend un lit. Nickel. On descend le deuxième lit, pareil. Danny reçoit un coup de téléphone de sa femme, à priori y'a une urgence, il doit nous laisser, on continue le boulot à deux. Jamie est pas très sûr. Vous me connaissez, pour moi y'a pas de danger. Il me dit que ce serait plus facile si on était tous les deux en faut. Que nenni, faut que je sois en bas pour réceptionner et puis c'est pas si lourd. Il attache la corde autour de l'armoire. Il commence à la descendre. Puis je sais pas trop ce qu'il fout, tout ce que je sais c'est que l'armoire chute vers moi. Une demie-seconde je freeze et je vois ma mère à mon enterrement. La demie-seconde d'après je fais une esquive digne d'un cascadeur. Sauf que les cascadeurs, eux, ils ne se croquent pas le genou en faisant leurs cabrioles. Bilan de la journée, les ligaments du genou gauche déchirés, une armoire en miettes et Danny s'est fait quitter par sa femme. Pas mal pas mal. Opération, rééducation, six mois sans toucher au sport ni au travail avant de pouvoir y retourner je cite « progressivement », je ne connais pas ce mot là. Cinq ans plus tard le genou est aussi solide qu'avant, pourvu que ça dure.
En 2012 j'assiste au mariage de l'un de mes potes. J'y rencontre Emily sur qui je renverse un plateau entier de verres remplis de champagne. Je me suis dit que renverser un seul verre c'était trop classique. Pas rancunière, on discutera un peu cette soirée là avant de se revoir dans les jours qui suivent. On sortira ensemble avant de se quitter neuf mois plus tard, ce qui constitue ma relation la plus longue avec une femme.
Dans le courant de l'année, allez savoir pourquoi ma mère commence la cigarette. Sûrement l'influence d'une nouvelle voisine.
Un an plus tard j'apprends que la boîte risque de fermer. Mon patron avec qui j'entretiens de bonnes relations me recommande auprès d'un autre employeur. Je serais selon lui un bon élément, ne rechignant pas au travail, toujours le sourire, en retard une fois par semaine mais les bons cotés excusent la chose. Ma boîte fait bel et bien faillite. J'intègre une nouvelle équipe. La vie continue.
Février 2014 voit la victoire des Seahawks, que dis-je, la branlée, infligée aux Broncos. Premier titre pour la ville depuis que j'y suis né. Seattle est en fête. La fête ça me connaît plutôt bien. J'ai le contact facile, toujours la banane, le petit mot pour rire du coup j'ai pas mal de connaissance, de potes avec qui je passe des soirées en club, aux bars ou lors de party. Je profite de la vie car le château de cartes peut s'écrouler à tout moment. Je parle en connaissance de cause.
Je vis toujours chez ma mère. Je quitterais le domicile quand je le pourrais financièrement ou quand je rencontrerai la femme de ma vie. Je ne la cherche pas forcément donc il risque de s'écouler un temps certain afin que l'amour me tombe dessus. Attention, je ne suis pas un tombeur, dragueur ou collectionneur de conquêtes mais comme tout le monde, j'aime bien passer certaines de mes soirées uniquement en compagnie d'une belle jeune femme.
Le 9 octobre 2015 j'ai 26ans et 183 jours. Le monde entre alors dans une nouvelle ère.
Seattle, 15 avril 1989, il est 15h30 quand un petit bout pousse son premier cri. Ma mère, Sadie, et mon père, Jake, accueille celui qui sera leur seul et unique enfant. Jeune couple habitant aux abords de la ville, mon paternel est pompier alors que ma mère est employée dans l'une des administrations de la ville.
Mon enfance ressemble à celle de n'importe quel enfant de mon âge. Petit garçon issu d'une famille sans histoire, je vais à l'école, je joue avec mes camarades, je tâche mes vêtements, je me casse un bras suite à une chute, je me gave de bonbons devant le petit écran, ... On ne roule pas sur l'or mais je ne manque de rien. Nous partons en vacances une fois par an chez mes grands-parents maternels qui habitent une ville non-loin d'Oakland. Mes parents m'inscrivent au sport très tôt. Je suis un peu touche-à-tout mais a une préférence, comme quatre-vingts-dix pour cents des bambins de Seattle en 96, pour le basket. La défaite contre la légendaire équipe des Bulls et de leur plus Grand joueur de l'histoire a entraîné une vague de nombreux nouveaux arrivants sur les parquets. Petit déjà je faisais preuve d'imprudence, d'insouciance ou encore de témérité. Je suivis rapidement mon père dans sa passion pour la NASCAR. D'abord fan de Dale Earnhardt puis de Jeff Gordon. Course spectaculaire qui se finissait parfois par des accidents, tout autant spectaculaires eux aussi. Il ne m'en a pas fallu plus pour rêver de devenir pilote professionnel à bord de ma Chevrolet. Et puis comme je n'étais pas premier de ma classe, inutile de rêver d'être médecin ou avocat. Une carrière dans la NASCAR me semblant peu probable, je me rabats vers le métier de cascadeur, spécialisé dans le pilotage. Ah les rêves d'enfants ... Evidemment inutile de penser à mon futur emploi avant d'avoir terminé le lycée. Ce n'est qu'une fois un diplôme en main que je déciderai de mon avenir.
La vie continue. Je fais de mon mieux à l'école mais ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Je continue le sport en m'éparpillant sur à peu près tout ce qu'il est possible de faire. Je suis plutôt bon à tout mais spécialiste en rien. Suivant les victoires des Mariners et du jeune Sasaki, je passe un peu plus de temps sur les terrains en diamant, refaisant le match contre les Yanks ou nous gagnons cette fois. Je vis au rythme de mon père qui vit au rythme de la ville. Les Supersonics gagnent, nous gagnons avec eux, ils perdent, nous allons voir du coté des Mariners si eux ne gagnent pas, etc.
Les films contenant toujours plus d'action, de combat, de course-poursuites, je me dis que cela serait pas mal comme futur job. Etre doublure d'acteur star. Se dire que c'est moi qui ait fait alors que lui n'est là que pour son visage. A quinze ans je parviens à convaincre mes parents de m'apprendre à conduire. Mon père se colle volontiers à la tâche. Ce n'est pas lui qui fut le plus difficile à persuader. C'était un petit pas pour l'homme, un grand pas pour moi. Le quotidien poursuit son train.
Le 4 juillet 2005, nous passons la journée à la plage d'Alki Beach, transformé pour l'occasion. L'un de mes meilleurs souvenirs. Car l'un des derniers passés en compagnie de mon père. Le 6 juillet 2005, il est victime d'un accident cardiaque. Les médecins arrivent à le ranimer. Le temps d'une journée. Le temps de lui dire combien nous l'aimons, de se remémorer les bons moment. Le 7 juillet 2005, une deuxième attaque lui sera fatale. Un véritable coup de bambou vient de s'abattre sur nos têtes. Forcément, mes pseudo-ambitions viennent de prendre un fameux coup dans l'os. Faire des acrobaties, tonneaux et autre avec une voiture s'avère être un passe-temps dangereux. Je n'ose imaginer ce qu'il se passerait s'il devait m'arriver quelque chose. Je refuse de laisser ma mère seule. Je suis intrépide, insouciant, pas je m'en foutiste et stupide. Les premières semaines sont durs. La douleur est encore vive et probablement qu'elle ne partira jamais vraiment. Et c'est quelque chose à dire mais c'est la vie. Les journées continueront à passer, que l'on soit déprimé, haineux ou content. On remonte la pente doucement jusqu'au jour où l'on s'aperçoit que l'on ne pense plus si souvent à celui qui nous a quitté.
A dix-huit ans et une fois l'école terminée, je me lance dans le monde du travail. Les études n'étaient pas faites pour moi et nous n'avons de toute façon pas les fonds nécessaires. Je disais précédemment que j'étais persévérant, borné et que du coup j'aurais du réalisé mon rêve de gosse mais cascadeur au cinéma est l'idée qu'il fallait abandonner, ville de famille avant tout. J’enchaîne les petits boulots jusqu'au moment où je tombe sur une boîte de déménageur. Boîte dans laquelle je resterai employé jusqu'au moment fatidique. Bien loin de ce que je m'imaginais il y a encore trois ans, ce boulot est ce qu'il est, un boulot. Personne n'a pour ambitions de devenir déménageurs, c'est juste un métier pour des gens comme moi, pas doués à l'école, devant gagner sa vie car il faut bien de l'argent pour vivre. On monte et on démonte des meubles, on descend des cartons, on les charge dans le camion, on conduit jusqu'à la nouvelle destination et on décharge le tout. Ca peut paraître rébarbatif et pas amusant pour un sou mais on rencontre un nombre incalculable de gens, on a le temps de discuter avec les collègues, on devient bon bricoleur, ce qui nous permet d'éviter d'avoir recours aux services d'une personne qualifiée, ce qui coûte donc de l'argent, quand il faut entreprendre des petits travaux chez soi ou qu'il y a une panne quelconque. En parallèle je continue à passer du temps sur les terrains de foot, les parquets et compagnie. Je suis toujours la NASCAR en mémoire à mon père. Je passe parfois par le stand de tir avec les copains. Après tout nous sommes américains.
Mai 2010, alors que nous, deux collègues et moi, déménageons chez des clients, m'arrive un imprévu dont je me serai bien passé. Comme souvent, nous faisons passer les meubles de l'étage par les fenêtres car trop gros pour les escaliers. Méthode classique, on entoure de corde, l’armoire, le lit, la baignoire. Deux gars en haut qui font descendre en retenant les cordes et celui du bas qui réceptionne le truc en douceur. On l'a fait des milliard de fois, sans jamais trop de soucis. Oui mais. Ce jour là, on descend un lit. Nickel. On descend le deuxième lit, pareil. Danny reçoit un coup de téléphone de sa femme, à priori y'a une urgence, il doit nous laisser, on continue le boulot à deux. Jamie est pas très sûr. Vous me connaissez, pour moi y'a pas de danger. Il me dit que ce serait plus facile si on était tous les deux en faut. Que nenni, faut que je sois en bas pour réceptionner et puis c'est pas si lourd. Il attache la corde autour de l'armoire. Il commence à la descendre. Puis je sais pas trop ce qu'il fout, tout ce que je sais c'est que l'armoire chute vers moi. Une demie-seconde je freeze et je vois ma mère à mon enterrement. La demie-seconde d'après je fais une esquive digne d'un cascadeur. Sauf que les cascadeurs, eux, ils ne se croquent pas le genou en faisant leurs cabrioles. Bilan de la journée, les ligaments du genou gauche déchirés, une armoire en miettes et Danny s'est fait quitter par sa femme. Pas mal pas mal. Opération, rééducation, six mois sans toucher au sport ni au travail avant de pouvoir y retourner je cite « progressivement », je ne connais pas ce mot là. Cinq ans plus tard le genou est aussi solide qu'avant, pourvu que ça dure.
En 2012 j'assiste au mariage de l'un de mes potes. J'y rencontre Emily sur qui je renverse un plateau entier de verres remplis de champagne. Je me suis dit que renverser un seul verre c'était trop classique. Pas rancunière, on discutera un peu cette soirée là avant de se revoir dans les jours qui suivent. On sortira ensemble avant de se quitter neuf mois plus tard, ce qui constitue ma relation la plus longue avec une femme.
Dans le courant de l'année, allez savoir pourquoi ma mère commence la cigarette. Sûrement l'influence d'une nouvelle voisine.
Un an plus tard j'apprends que la boîte risque de fermer. Mon patron avec qui j'entretiens de bonnes relations me recommande auprès d'un autre employeur. Je serais selon lui un bon élément, ne rechignant pas au travail, toujours le sourire, en retard une fois par semaine mais les bons cotés excusent la chose. Ma boîte fait bel et bien faillite. J'intègre une nouvelle équipe. La vie continue.
Février 2014 voit la victoire des Seahawks, que dis-je, la branlée, infligée aux Broncos. Premier titre pour la ville depuis que j'y suis né. Seattle est en fête. La fête ça me connaît plutôt bien. J'ai le contact facile, toujours la banane, le petit mot pour rire du coup j'ai pas mal de connaissance, de potes avec qui je passe des soirées en club, aux bars ou lors de party. Je profite de la vie car le château de cartes peut s'écrouler à tout moment. Je parle en connaissance de cause.
Je vis toujours chez ma mère. Je quitterais le domicile quand je le pourrais financièrement ou quand je rencontrerai la femme de ma vie. Je ne la cherche pas forcément donc il risque de s'écouler un temps certain afin que l'amour me tombe dessus. Attention, je ne suis pas un tombeur, dragueur ou collectionneur de conquêtes mais comme tout le monde, j'aime bien passer certaines de mes soirées uniquement en compagnie d'une belle jeune femme.
Le 9 octobre 2015 j'ai 26ans et 183 jours. Le monde entre alors dans une nouvelle ère.
Dawn of the Dead
Les quatre premiers jours, comme beaucoup de mes compères, je n'ai pas vraiment pris la chose au sérieux. Une blague qui vire un peu au drame et les gens deviennent paranos c'est tout. Et puis, au matin du cinquième jour, je croise l'un de ce qu'on qualifiera plus tard comme rôdeur. Je suis à une grosse vingtaine de mètres de la scène mais je la vois comme si elle se passait à dix centimètres de mon visage. Un homme en mord un autre en plein visage et se fait ensuite abattre par un policier. Les personnes présentes sur place fuient l'endroit. Moi y compris. Je rentre directement chez moi. J'en ai vu assez. Je suis convaincu.
Le lendemain l'armée a investi les rues de la ville. La panique aussi. Il nous est conseillé de rester chez soi. Ma mère et moi en prenons note. On nous assure que tout est sous contrôle mais nous sommes plus que sceptiques. Sous l'autorité suprême maternelle, je reste cloîtré chez moi. Interdiction de sortie tant que tout n'est pas rentré dans l'ordre. Comme si j'avais douze ans.
Quatre jours plus tard, l'armée prend officiellement le pouvoir. On entend de plus en plus de rebellions. Prévoyant comme je l'ai toujours été, la nourriture consommable commence à nous manquer. La ville coule inexorablement à sa perte.
Au treizième jour, à cours de vivre, il me faut sortir de chez moi. On a pas été les plus prévoyants du monde niveau bouffe et si on ne veut pas mourir de faim mieux vaut se ravitailler avant que la situation n'empire. Avant de sortir ma mère commence sa phrase « Et Tom n'oublie pas ... ». J'attends pas la fin de sa phrase « Oui je sais ! ». Je sors accompagné d'un « Sois prudent » et de ma prudence. Prudence qui s'appelle batte de baseball en l’occurrence. La ville est plongée dans le chaos. Nous entendions déjà des choses pas très nettes reclus chez nous mais lorsque l'on part affronter le terrain, la réalité est encore pire. Mélange d'infectés, de militaires, d'anarchistes, d'émeutiers, de personnes comme moi, d'orphelins en pleurs, de vieux séniles au regard circonspect. Je tombe sur le magasin du coin. Pillé. Pas complètement. Je prends tout ce peux. Sans traîner. Les bras chargés je retourne à la maison. Passé le seuil de la porte, je dépose tout sur la table de la cuisine. Au bout de deux minutes d'inspection, ma mère commence à chicaner. Putain. J'ai oublié les clopes. Engueulades, mots pas beaux, persuasion, je finis par céder. « C'est bon j'y retourne ». « Et Tom. Merci. ». « Va te faire ». Je repars avec prudence. Je dois vraiment être un abruti fini pour sortir aller chercher des clopes mais je sais pas dire non à ma mère. Même bordel qu'il y a quelques minutes. Direction le magasin de tabac le plus proche. L'endroit est plus ravagé que l'épicerie. Les gens se préoccupent donc plus de se tuer à petits feux qu'à trouver de quoi se nourrir ? Je trouve quelques paquets écrasés. Pas ses cigarettes de d'habitude mais y'avait plus grand choix. Je m'y prépare déjà au cinglant « Merci mais ... ». Une fois arrivé dans ma rue, je remarque une ou deux portes ouvertes à certaines maisons. J'y prête pas plus attention que ça. J'entends des cris. J'ai du mal à l'admettre mais je m'en fiche. C'est pas comme si c'était un phénomène rare depuis ces derniers jours. Et puis mon cœur bat à mille. Je vois clairement la porte de chez moi à moitié ouverte. Je lâche tout et cours. Agrémenté de « Fuck ». Je débarque dans l'entrée. Rien. Salon. Rien. Cuisine. Tombe nez-à-nez avec un infecté. Le truc grogne, tend ses bras. Coeur à deux milles. Je prend le premier truc qui me passe sous la main, le grille-pain et lui balance à la tête dans un lancer digne d'Hernandez. Ca à pas trop l'air de le déranger. J'attrape un grand couteau et fais des mouvements devant moi pour repousser le rôdeur. En vain. Toujours les cris. Dans un accès de folie je plante le couteau dans les tripes du mort-vivant. Ca le stoppe pas. Pire, ça lui donne l'occasion de se rapprocher. Après senti son haleine putride, je le repousse du bras gauche, main droite tenant toujours le couteau. Il se prend les pieds dans une chaise renversé et tombe. Suite à quoi je fais mon travail. Je bascule le frigo qu'est juste à coté et entend un bruit spongieux, des craquements, etc. Les cris me disent quelque chose. Cœur à trois mille. Je me retourne pour constater que la porte amenant au jardin est ouverte. Je m'y précipite. Quatre contaminés sont agenouillés autour de quelque chose ? Les cris se sont vachement rapprochés. Je réalise. Cœur à zéro. Je hurle en réponse. Repousse les monstres et y découvre une femme. Pas n'importe quelle femme. Sadie Kuechly. Une vision nette d'une joue à moitié arrachée, d'une oreille déchirée, d'un cou d'où gicle une fontaine de sang. Une vision qui continue de hanter chacune de mes nuits. Je perds la raison …
Lorsque je reviens à moi, je suis agenouillé. Mes joues sont trempées, ma vision floue. Quatre corps sont étalés ça et là. Un cinquième devant moi, une main dans la mienne. La voix d'un homme me ramène un peu plus sur terre. C'est Bruce, l'un des voisins. Un quinquagénaire qui a perdu sa femme il y a deux ans. Un homme plutôt instruit et toujours bien propre sur lui. Un peu d'embonpoint. Je ne comprends pas tout ce qu'il me dit mais lorsqu'il commence à me relever et à me tirer, j'assemble les pièces et conclue qu'il nous faut partir. Mon cerveau n'ayant plus toutes ses facultés, je m'empare du médaillon de ma maternelle et suit Bruce.
Le 21 octobre 2015, Sadie part rejoindre Jake au Paradis.
Il me faudra de nombreuses heures avant de réaliser. J'ai tué ma mère. Oubli des cigarettes dans un premier temps, incapable de lui tenir tête ensuite. Et pourquoi la porte était ouverte ? Est-ce que je ne l'avais pas fermée correctement ? Des cambrioleurs sont-ils entrés ? Les infectés ont réussi à enfoncer la porte ? Et les derniers mots sortis de ma bouche … Je ne vais pas avoir assez d'une vie pour m'en vouloir. Si seulement … Si seulement … Je fonds en larmes. Plusieurs jours à déprimer. Bruce essayera d'apporter son soutien mais il ne peut rien faire.
Au dix-huitième jour je me suis remis en marche. Bruce a eu vent que des camps s'étaient organisés et qu'il serait préférable de s'y rendre. N'ayant envie de rien, je me laisse emporter. Direction le Garfield High School, lieu le plus proche de nous. La première semaine passe. Je remonte la pente. Le contact d'autres personnes ayant vécu une situation similaire m'aide à faire le deuil. Plus que jamais, il faut se serrer les coudes, s'entraider. Je n'ai pas encore totalement rattrapé ma joie de vivre, mais au moins en ai-je rattraper l'envie. J'essaye de connaître les gens qui m'entourent, eux et leur histoire.
Le général Moore, qui semblait être l'homme de la situation, commence à se mettre une partie de la population à dos. Les militaires protecteurs ne le sont pas autant qu'ils le prétendent. Le monde extérieur est en lambeaux, notre communauté marche sur sa trace. Le premier Noël de la nouvelle ère est gâché par un événement qui sera l'acte déclencheur. C'en est trop. Mon point de vue sur la question est clair et connu des personnes les plus proches de moi. Je suis un homme de petites gens, un homme du peuple et je ne compte pas continuer à vivre de la sorte. Si Jaden et Bill ont besoin d'homme, ils peuvent compter sur moi. Mon esprit d'équipe, ma fiabilité ne s'est pas soudainement envolée.
Le 20 février, une nouvelle date noire sur mon calendrier. Les deux ex-militaires mènent la charge. Je suis parmi les combattants. Je ne suis pas fier de moi. J'ai du tué des hommes. Je ne suis pas un tireur d'élite mais comme tout américain qui se respecte, je suis déjà passé par le stand de tir. En ce jour, aucun vainqueur, que des vaincus. Dans un ultime geste barbaresque, ces raclures auront porté une estocade là où cela fait le plus mal, chez les innocents. Les innocents dont faisait parti Bruce. Je t'en prie, si tu croises ma mère, dis-lui à quel point je suis désolé, à quel point je l'aime, à quel point, ... Mon cœur, nos cœurs à tous, s'étant recouverts d'une carapace, nous pleurons rapidement nos morts et nous remettons au travail. Nous sommes des survivants.
La communauté se réorganise. Gardes, patrouilles, aides de camp, sorties en extérieurs, ... je fais ce que l'on me dit de faire. Je porte de temps en temps le béret de Bruce, ma façon à moi de le remercier de m'avoir amené chez ma nouvelle famille. Le médaillon de ma mère ne quitte jamais ma poche.
Je serai tenté de dire « que Dieu nous protège », mais voila trois mois que son regard s'est détourné de l'humanité. Nous sommes livrés à nous même. Nous sommes Emerald Freedom.
Les quatre premiers jours, comme beaucoup de mes compères, je n'ai pas vraiment pris la chose au sérieux. Une blague qui vire un peu au drame et les gens deviennent paranos c'est tout. Et puis, au matin du cinquième jour, je croise l'un de ce qu'on qualifiera plus tard comme rôdeur. Je suis à une grosse vingtaine de mètres de la scène mais je la vois comme si elle se passait à dix centimètres de mon visage. Un homme en mord un autre en plein visage et se fait ensuite abattre par un policier. Les personnes présentes sur place fuient l'endroit. Moi y compris. Je rentre directement chez moi. J'en ai vu assez. Je suis convaincu.
Le lendemain l'armée a investi les rues de la ville. La panique aussi. Il nous est conseillé de rester chez soi. Ma mère et moi en prenons note. On nous assure que tout est sous contrôle mais nous sommes plus que sceptiques. Sous l'autorité suprême maternelle, je reste cloîtré chez moi. Interdiction de sortie tant que tout n'est pas rentré dans l'ordre. Comme si j'avais douze ans.
Quatre jours plus tard, l'armée prend officiellement le pouvoir. On entend de plus en plus de rebellions. Prévoyant comme je l'ai toujours été, la nourriture consommable commence à nous manquer. La ville coule inexorablement à sa perte.
Au treizième jour, à cours de vivre, il me faut sortir de chez moi. On a pas été les plus prévoyants du monde niveau bouffe et si on ne veut pas mourir de faim mieux vaut se ravitailler avant que la situation n'empire. Avant de sortir ma mère commence sa phrase « Et Tom n'oublie pas ... ». J'attends pas la fin de sa phrase « Oui je sais ! ». Je sors accompagné d'un « Sois prudent » et de ma prudence. Prudence qui s'appelle batte de baseball en l’occurrence. La ville est plongée dans le chaos. Nous entendions déjà des choses pas très nettes reclus chez nous mais lorsque l'on part affronter le terrain, la réalité est encore pire. Mélange d'infectés, de militaires, d'anarchistes, d'émeutiers, de personnes comme moi, d'orphelins en pleurs, de vieux séniles au regard circonspect. Je tombe sur le magasin du coin. Pillé. Pas complètement. Je prends tout ce peux. Sans traîner. Les bras chargés je retourne à la maison. Passé le seuil de la porte, je dépose tout sur la table de la cuisine. Au bout de deux minutes d'inspection, ma mère commence à chicaner. Putain. J'ai oublié les clopes. Engueulades, mots pas beaux, persuasion, je finis par céder. « C'est bon j'y retourne ». « Et Tom. Merci. ». « Va te faire ». Je repars avec prudence. Je dois vraiment être un abruti fini pour sortir aller chercher des clopes mais je sais pas dire non à ma mère. Même bordel qu'il y a quelques minutes. Direction le magasin de tabac le plus proche. L'endroit est plus ravagé que l'épicerie. Les gens se préoccupent donc plus de se tuer à petits feux qu'à trouver de quoi se nourrir ? Je trouve quelques paquets écrasés. Pas ses cigarettes de d'habitude mais y'avait plus grand choix. Je m'y prépare déjà au cinglant « Merci mais ... ». Une fois arrivé dans ma rue, je remarque une ou deux portes ouvertes à certaines maisons. J'y prête pas plus attention que ça. J'entends des cris. J'ai du mal à l'admettre mais je m'en fiche. C'est pas comme si c'était un phénomène rare depuis ces derniers jours. Et puis mon cœur bat à mille. Je vois clairement la porte de chez moi à moitié ouverte. Je lâche tout et cours. Agrémenté de « Fuck ». Je débarque dans l'entrée. Rien. Salon. Rien. Cuisine. Tombe nez-à-nez avec un infecté. Le truc grogne, tend ses bras. Coeur à deux milles. Je prend le premier truc qui me passe sous la main, le grille-pain et lui balance à la tête dans un lancer digne d'Hernandez. Ca à pas trop l'air de le déranger. J'attrape un grand couteau et fais des mouvements devant moi pour repousser le rôdeur. En vain. Toujours les cris. Dans un accès de folie je plante le couteau dans les tripes du mort-vivant. Ca le stoppe pas. Pire, ça lui donne l'occasion de se rapprocher. Après senti son haleine putride, je le repousse du bras gauche, main droite tenant toujours le couteau. Il se prend les pieds dans une chaise renversé et tombe. Suite à quoi je fais mon travail. Je bascule le frigo qu'est juste à coté et entend un bruit spongieux, des craquements, etc. Les cris me disent quelque chose. Cœur à trois mille. Je me retourne pour constater que la porte amenant au jardin est ouverte. Je m'y précipite. Quatre contaminés sont agenouillés autour de quelque chose ? Les cris se sont vachement rapprochés. Je réalise. Cœur à zéro. Je hurle en réponse. Repousse les monstres et y découvre une femme. Pas n'importe quelle femme. Sadie Kuechly. Une vision nette d'une joue à moitié arrachée, d'une oreille déchirée, d'un cou d'où gicle une fontaine de sang. Une vision qui continue de hanter chacune de mes nuits. Je perds la raison …
Lorsque je reviens à moi, je suis agenouillé. Mes joues sont trempées, ma vision floue. Quatre corps sont étalés ça et là. Un cinquième devant moi, une main dans la mienne. La voix d'un homme me ramène un peu plus sur terre. C'est Bruce, l'un des voisins. Un quinquagénaire qui a perdu sa femme il y a deux ans. Un homme plutôt instruit et toujours bien propre sur lui. Un peu d'embonpoint. Je ne comprends pas tout ce qu'il me dit mais lorsqu'il commence à me relever et à me tirer, j'assemble les pièces et conclue qu'il nous faut partir. Mon cerveau n'ayant plus toutes ses facultés, je m'empare du médaillon de ma maternelle et suit Bruce.
Le 21 octobre 2015, Sadie part rejoindre Jake au Paradis.
Il me faudra de nombreuses heures avant de réaliser. J'ai tué ma mère. Oubli des cigarettes dans un premier temps, incapable de lui tenir tête ensuite. Et pourquoi la porte était ouverte ? Est-ce que je ne l'avais pas fermée correctement ? Des cambrioleurs sont-ils entrés ? Les infectés ont réussi à enfoncer la porte ? Et les derniers mots sortis de ma bouche … Je ne vais pas avoir assez d'une vie pour m'en vouloir. Si seulement … Si seulement … Je fonds en larmes. Plusieurs jours à déprimer. Bruce essayera d'apporter son soutien mais il ne peut rien faire.
Au dix-huitième jour je me suis remis en marche. Bruce a eu vent que des camps s'étaient organisés et qu'il serait préférable de s'y rendre. N'ayant envie de rien, je me laisse emporter. Direction le Garfield High School, lieu le plus proche de nous. La première semaine passe. Je remonte la pente. Le contact d'autres personnes ayant vécu une situation similaire m'aide à faire le deuil. Plus que jamais, il faut se serrer les coudes, s'entraider. Je n'ai pas encore totalement rattrapé ma joie de vivre, mais au moins en ai-je rattraper l'envie. J'essaye de connaître les gens qui m'entourent, eux et leur histoire.
Le général Moore, qui semblait être l'homme de la situation, commence à se mettre une partie de la population à dos. Les militaires protecteurs ne le sont pas autant qu'ils le prétendent. Le monde extérieur est en lambeaux, notre communauté marche sur sa trace. Le premier Noël de la nouvelle ère est gâché par un événement qui sera l'acte déclencheur. C'en est trop. Mon point de vue sur la question est clair et connu des personnes les plus proches de moi. Je suis un homme de petites gens, un homme du peuple et je ne compte pas continuer à vivre de la sorte. Si Jaden et Bill ont besoin d'homme, ils peuvent compter sur moi. Mon esprit d'équipe, ma fiabilité ne s'est pas soudainement envolée.
Le 20 février, une nouvelle date noire sur mon calendrier. Les deux ex-militaires mènent la charge. Je suis parmi les combattants. Je ne suis pas fier de moi. J'ai du tué des hommes. Je ne suis pas un tireur d'élite mais comme tout américain qui se respecte, je suis déjà passé par le stand de tir. En ce jour, aucun vainqueur, que des vaincus. Dans un ultime geste barbaresque, ces raclures auront porté une estocade là où cela fait le plus mal, chez les innocents. Les innocents dont faisait parti Bruce. Je t'en prie, si tu croises ma mère, dis-lui à quel point je suis désolé, à quel point je l'aime, à quel point, ... Mon cœur, nos cœurs à tous, s'étant recouverts d'une carapace, nous pleurons rapidement nos morts et nous remettons au travail. Nous sommes des survivants.
La communauté se réorganise. Gardes, patrouilles, aides de camp, sorties en extérieurs, ... je fais ce que l'on me dit de faire. Je porte de temps en temps le béret de Bruce, ma façon à moi de le remercier de m'avoir amené chez ma nouvelle famille. Le médaillon de ma mère ne quitte jamais ma poche.
Je serai tenté de dire « que Dieu nous protège », mais voila trois mois que son regard s'est détourné de l'humanité. Nous sommes livrés à nous même. Nous sommes Emerald Freedom.
passeport :♦ recensement de l'avatar. - Code:
Julian Edelman ♦ <bott>Tom Kuechly</bott>
♦ recensement du prénom. - Code:
♦ Tom
♦ recensement du nom. - Code:
♦ Kuechly
♦ recensement du métier. - Code:
♦ Déménageur
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Re: Tom Kuechly - OVER
Mer 23 Mar 2016 - 21:29
Les traits de caractère de ton perso sont super intéressants, impatient de le voir à l'oeuvre
Bienvenue et bon jeu !
Bienvenue et bon jeu !
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Re: Tom Kuechly - OVER
Mer 23 Mar 2016 - 21:35
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Bienvenue !
Si tu as des questions, n'hésite pas
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Re: Tom Kuechly - OVER
Jeu 24 Mar 2016 - 4:27
Bonjour Tom.
Je vais m'occuper de ta fiche.
Alors, avant toutes choses, et pour réagir à ta remarque en bas de ta fiche, je dois te dire que malheureusement, il n'est pas possible de valider une fiche expéditive. Tout le monde est logé à la même enseigne, il n'y a aucun traitement de faveur, tout le monde doit écrire sa fiche en prenant en compte le contexte actuel de notre forum. C'est donc aussi valable pour tout personnage arrivés à Emerald Freedom, qui a connu l'avant et l'après révolte. Il va donc falloir que tu continues ton histoire après ton arrivée à Emerald Freedom.
Je vais enchaîner de suite sur le physique de ton personnage, ma remarque étant en lien avec ce que je viens de te dire : Il nous faut une description de ton équipement. Il est très peu probable que ton personnage s'en sorte miraculeusement sans moyen de défense dans une ville où commence à régner le chaos. Même si ton personnage est déménageur, et qu'il a de très gros bras. Quand bien même, la situation actuelle à Emerald Freedom ( et le bon sens je dirai ^^ ) impose aux survivants de toujours être équipé d'une arme blanche, afin de pouvoir se défendre en cas d'attaque d'infectés.
Aussi, je pense qu'il sera difficile pour ton personnage de garder des dents parfaitement blanches dans un monde aussi.. chaotique .
Bref, au niveau de la psychologie, c'est pas mal, mais il me manque quelques passages. Décris nous les traits " Impatient, étourdi, imprudent ". Tu as abordé ce dernier point dans l'histoire de ton perso certes, mais c'est dans la partie psychologique que nous en avons besoin !
Aussi, si tu peux effacer " social " de ton menu, et trouver des synonymes à " Esprit d'équipe " et " digne de confiance ".
Pour l'histoire maintenant. Le pré apo est pas mal, bien que très globalisé dès qu'il commence à travailler. Un peu plus de huit ans résumés en quelques lignes. Je comprends le principe du gars comme les autres, mais ça, ce n'est qu'un point de vue. Il arrive des choses à tout le monde, même à la personne la plus insignifiante avec un train de vie totalement routinier. J'ai encore une fois le sentiment de lire une fiche expédiée et ça ne va pas. Raconte nous quelques passages de sa vie. On en fait et on en voit des choses, en huit ans !
Le post apo tel qu'il est actuellement n'est pas bon. J'ai l'impression de lire " il a fait plus ou moins ça, il s'est passé à peu près ça, donc j'imagine que ça et là "... Non. Pas bien !
C'est à partir du 13ème jour que je ne suis plus en accord avec ce qui est écrit.
Sa mère tombe malade, comme ça ? Est ce qu'elle a une petite santé ? Est ce chronique ? Ton personnage sait il exactement quels médicaments lui administrer ? Il n'en restait aucun à la maison ? Vraiment, ça ressemble à un simple prétexte pour faire sortir ton personnage. Il y en a bien d'autres, comme le ravitaillement par exemple. Sinon, il faudra être plus précis sur la santé de la mère de ton personnage.
Ensuite, le retour à la maison. En lien avec ce que je disais encore. J'ai l'impression qu'il ne s'agit que d'un prétexte pour le faire partir de chez lui vers EF. Combien de temps est il resté dehors à chercher des médicaments ? Comment les infectés ont ils réussi à entrer chez ton personnage ? A t il laissé la porte ouverte ? Le voisin était présent .. pourquoi ? A t il essayé d'aider la mère de ton personnage ?
Aussi, il ne suffit pas de bousculer les infectés. Ils sont en plein repas, et si on leur rajoute un supplément, ils ne vont pas simplement rester là attendre que ton personnage hurle et se fasse emmener par son voisin !
Et finalement, comme je le disais au début... Non, ça ne peut pas se finir là. Deux lignes et demi sur ce qui compose l'intégration en elle même de ton personnage au rp. Tu ne peux pas débarquer comme une fleur comme ça. Ca aurait été possible il y a six mois, juste après notre reboot, mais là non. Des événements importants ont eu lieux. Des choses ont été jouées en rp. Chronologiquement, ton personnage a assisté à ça. Et ça a dû le marquer. Il a dû faire des choses. Bref, il va falloir reprendre la plume pour nous raconter tout ça !
Comment a t il eu vent de l'existence du camp de réfugiés à EF ? Comment s'y est il rendu ? Comment s'est passé son intégration ? Qu'a t il fait lorsque les choses ont commencé à dégénérer ? Quel était son point de vue sur la révolte ? Qu' a t il fait pendant l'attaque ? Que fait il maintenant ? Pour info, il t'est possible de créer un ou plusieurs PNJ pour t'aider à ajouter du contenu. Libre à toi de les faire mourir lors de l'attaque par exemple, ou de les faire survivre.
Je te laisse un lien vers la description d'Emerald Freedom pour t'aider à rédiger ces passages ici !
Voilà !
Si tu as des questions, n'hésite pas.
Quand tu auras fini de modifier ta fiche, merci de nous en prévenir ici !
Bon courage pour la rédaction !
Je vais m'occuper de ta fiche.
Alors, avant toutes choses, et pour réagir à ta remarque en bas de ta fiche, je dois te dire que malheureusement, il n'est pas possible de valider une fiche expéditive. Tout le monde est logé à la même enseigne, il n'y a aucun traitement de faveur, tout le monde doit écrire sa fiche en prenant en compte le contexte actuel de notre forum. C'est donc aussi valable pour tout personnage arrivés à Emerald Freedom, qui a connu l'avant et l'après révolte. Il va donc falloir que tu continues ton histoire après ton arrivée à Emerald Freedom.
Je vais enchaîner de suite sur le physique de ton personnage, ma remarque étant en lien avec ce que je viens de te dire : Il nous faut une description de ton équipement. Il est très peu probable que ton personnage s'en sorte miraculeusement sans moyen de défense dans une ville où commence à régner le chaos. Même si ton personnage est déménageur, et qu'il a de très gros bras. Quand bien même, la situation actuelle à Emerald Freedom ( et le bon sens je dirai ^^ ) impose aux survivants de toujours être équipé d'une arme blanche, afin de pouvoir se défendre en cas d'attaque d'infectés.
Aussi, je pense qu'il sera difficile pour ton personnage de garder des dents parfaitement blanches dans un monde aussi.. chaotique .
Bref, au niveau de la psychologie, c'est pas mal, mais il me manque quelques passages. Décris nous les traits " Impatient, étourdi, imprudent ". Tu as abordé ce dernier point dans l'histoire de ton perso certes, mais c'est dans la partie psychologique que nous en avons besoin !
Aussi, si tu peux effacer " social " de ton menu, et trouver des synonymes à " Esprit d'équipe " et " digne de confiance ".
Pour l'histoire maintenant. Le pré apo est pas mal, bien que très globalisé dès qu'il commence à travailler. Un peu plus de huit ans résumés en quelques lignes. Je comprends le principe du gars comme les autres, mais ça, ce n'est qu'un point de vue. Il arrive des choses à tout le monde, même à la personne la plus insignifiante avec un train de vie totalement routinier. J'ai encore une fois le sentiment de lire une fiche expédiée et ça ne va pas. Raconte nous quelques passages de sa vie. On en fait et on en voit des choses, en huit ans !
Le post apo tel qu'il est actuellement n'est pas bon. J'ai l'impression de lire " il a fait plus ou moins ça, il s'est passé à peu près ça, donc j'imagine que ça et là "... Non. Pas bien !
C'est à partir du 13ème jour que je ne suis plus en accord avec ce qui est écrit.
Sa mère tombe malade, comme ça ? Est ce qu'elle a une petite santé ? Est ce chronique ? Ton personnage sait il exactement quels médicaments lui administrer ? Il n'en restait aucun à la maison ? Vraiment, ça ressemble à un simple prétexte pour faire sortir ton personnage. Il y en a bien d'autres, comme le ravitaillement par exemple. Sinon, il faudra être plus précis sur la santé de la mère de ton personnage.
Ensuite, le retour à la maison. En lien avec ce que je disais encore. J'ai l'impression qu'il ne s'agit que d'un prétexte pour le faire partir de chez lui vers EF. Combien de temps est il resté dehors à chercher des médicaments ? Comment les infectés ont ils réussi à entrer chez ton personnage ? A t il laissé la porte ouverte ? Le voisin était présent .. pourquoi ? A t il essayé d'aider la mère de ton personnage ?
Aussi, il ne suffit pas de bousculer les infectés. Ils sont en plein repas, et si on leur rajoute un supplément, ils ne vont pas simplement rester là attendre que ton personnage hurle et se fasse emmener par son voisin !
Et finalement, comme je le disais au début... Non, ça ne peut pas se finir là. Deux lignes et demi sur ce qui compose l'intégration en elle même de ton personnage au rp. Tu ne peux pas débarquer comme une fleur comme ça. Ca aurait été possible il y a six mois, juste après notre reboot, mais là non. Des événements importants ont eu lieux. Des choses ont été jouées en rp. Chronologiquement, ton personnage a assisté à ça. Et ça a dû le marquer. Il a dû faire des choses. Bref, il va falloir reprendre la plume pour nous raconter tout ça !
Comment a t il eu vent de l'existence du camp de réfugiés à EF ? Comment s'y est il rendu ? Comment s'est passé son intégration ? Qu'a t il fait lorsque les choses ont commencé à dégénérer ? Quel était son point de vue sur la révolte ? Qu' a t il fait pendant l'attaque ? Que fait il maintenant ? Pour info, il t'est possible de créer un ou plusieurs PNJ pour t'aider à ajouter du contenu. Libre à toi de les faire mourir lors de l'attaque par exemple, ou de les faire survivre.
Je te laisse un lien vers la description d'Emerald Freedom pour t'aider à rédiger ces passages ici !
Voilà !
Si tu as des questions, n'hésite pas.
Quand tu auras fini de modifier ta fiche, merci de nous en prévenir ici !
Bon courage pour la rédaction !
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Tom Kuechly - OVER
Ven 25 Mar 2016 - 22:39
Salut Tom !
Je viens de finir de relire, et c'est vraiment mieux. Beaucoup plus d'éléments, qui au final forment une histoire crédible. Je vois un réel effort, les consignes ont été respectées, c'est très bien !
J'estime pouvoir te valider, mais je vais tout de même te demander d'appliquer le petit changement au niveau de tes qualités. Je l'avais écris dans ma remarque précédente mais tu as sûrement oublié. J'ai besoin que tu le fasses pour plus de clarté et de compréhension . Pour rappel, il s'agit de retirer " social " du petit menu et de trouver deux synonyme à " esprit d'équipe " ( par exemple : solidaire ) et " digne de confiance " ( par exemple : fiable )
Je compte sur toi pour le faire, attention, je reviendrai vérifier !
Autre petit conseil, qui s'applique un peu plus à ton style d'écriture qu'au contenu de ta fiche. Fais attention à bien aérer tes textes, et à ne pas te perdre dans ton flux d'idées. Si tu bloques sur une phrase, ne sachant pas quel mot utiliser, comment tourner l'action ou y ajouter du style, n'hésite pas à la relire avant de passer à la suite . Si tu appliques ça, tes RP seront beaucoup plus fluides et agréables à lire !
Pour le reste..
bienvenue à Emerald Freedom
Bienvenue chez les rouges, monsieur barbe !
Je viens de finir de relire, et c'est vraiment mieux. Beaucoup plus d'éléments, qui au final forment une histoire crédible. Je vois un réel effort, les consignes ont été respectées, c'est très bien !
J'estime pouvoir te valider, mais je vais tout de même te demander d'appliquer le petit changement au niveau de tes qualités. Je l'avais écris dans ma remarque précédente mais tu as sûrement oublié. J'ai besoin que tu le fasses pour plus de clarté et de compréhension . Pour rappel, il s'agit de retirer " social " du petit menu et de trouver deux synonyme à " esprit d'équipe " ( par exemple : solidaire ) et " digne de confiance " ( par exemple : fiable )
Je compte sur toi pour le faire, attention, je reviendrai vérifier !
Autre petit conseil, qui s'applique un peu plus à ton style d'écriture qu'au contenu de ta fiche. Fais attention à bien aérer tes textes, et à ne pas te perdre dans ton flux d'idées. Si tu bloques sur une phrase, ne sachant pas quel mot utiliser, comment tourner l'action ou y ajouter du style, n'hésite pas à la relire avant de passer à la suite . Si tu appliques ça, tes RP seront beaucoup plus fluides et agréables à lire !
Pour le reste..
Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre au sein de Garfield High School !
Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.
Pour en apprendre un peu plus sur ton groupe, tu peux :
• Découvrir la description de Emerald Freedom
Afin que ton intégration se passe bien :
• Poste ta fiche de lien pour trouver des copains
• Mais aussi tes annexes
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !
N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons content de t'y accueillir !
Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD
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