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2016 Jump Street
Mar 29 Mar - 23:19
Enfin de retour dans le East Seattle. Bon Dieu, ces quartier m'ont manqués. J'ai grandi dans ce secteur. Et j'y mourrerai probablement, mais pas aujourd’hui. Rentrer à l'appart' me ferrai du bien tiens.
Je grimpe sur une benne à ordure pour atteindre une échelle de secours dans la ruelle adjacente, pour prendre de la hauteur et me repérer un peu. Un jour, faudra vraiment que je dégote une carte de la ville, pour marquer mes passages, étant donné que la situation ne va pas s'améliorer d'ici demain. La vielle armature de métal grince sur mon passage et je vois les zonards en contrebas se diriger vers le pied de l'immeuble, accompagnés de leurs râles habituels. C'est pas normal de s'habituer à ça remarque. On m'a dit récemment, qu'a défaut de s'habituer, on s'adapte. Cette phrase m'a fait réfléchir. Et je crois que c'est juste une formulation pour se voiler la face. Nous changeons tous, c'est un fait. Mais pas dans le bon sens à mon avis. Si tant est qu'il y a un.
Arrivé sur le toit du bâtiment de cinq étages, je m'accroupis sur le rebord, promenant mon regard sur l'horizon, pour me situer. Je vois ... Je suis sur la 70ème et Lewis. Si je remonte le boulevard, l'appart' devrai pas être à plus d'une heure de marche prudente. Ça devrai le faire. Ça va le faire ouais. Je sourit franchement et passe ma main sur ma mâchoire.
Je regarde ma montre qui affiche 14H29. Le temps est dégagé et sa souffle pas trop. Un temps idéal pour faire une petite course sur les toits. Histoire de garder la forme. Tendant le bras vers ma destination, pour être sût du cap, je recule lentement pour prendre mon élan. J'inspire un grand coup en sautillant sur place, pour chauffer mes jambes, puis fait quelques étirements. J'amorce enfin ma course, puis bondit vers le toit suivant, plus bas que celui d'où je viens, réceptionnant ma chute avec une roulade sur l'épaule gauche pour ne pas abîmer mon sac en bandoulière.
S'en suis alors une dizaine de minutes de course et de sauts sur les toits. Cette sensation de voler, d'être inarrétable, c'est jouissif. Le vent frais me fouette le visage à chaque pas. Finalement, je m'arrête, essoufflé, sur la terrasse d'un appartement de toit cosy. J'ai les mains sur les genoux et respire à fond.
"- Hé bien. Qu'avons nous la mes chéries ? Un rat sauteur qui vient sur mon territoire."
Je redresse vivement la tête, la main sur mon 9 mm, accroché à ma cuisse droite. En voyant le canon d'un fusil pointé vers moi, je me fige. Un homme, torse nu et visiblement couvert de sang séché, se tient à quelques mètres de moi, entouré de deux filles enchaînées à ses bras, elles aussi couvertes de sang. Quelle horreur ... Comment on peux en arriver à ce niveau de monstruosité ? Je veux dire ... C'est l'Apocalypse ok mais ça ne justifie pas ... Ça ...
Reprends toi Ray. Calme toi. Tu peux t'en sortir. Je me force à sourire et à calmer ma respiration. Mon cœur bat très vite, et des perles de sueurs coulent sur mon front. Tentons la diplomatie. Sans enlever ma main de mon arme, je lève l'autre à plat vers lui pour calmer le jeu. J'en profite pour observer rapidement autour de moi, guettant une voie de sortie.
"- Écoutes mec. Je veux pas d'embrouilles. Je repart d'où je viens et tout le monde est content. Tu vas pas gâcher une balle pour un abruti comme moi quand même ? Et puis les zonards entendraient et rappliquerai illico. Soit raisonnable."
Il me fixe avec des yeux fou et m'adresse un sourire sadique avant de répondre, sans baisser son arme :
"- Tu as raison petit rat. Une balle gâcherai ta viande. Mesdames. Il est à vous. Ramenez le en vie s'il vous plaît. Je préfère ma viande encore saignante à souhait."
Ça a le mérite d'être clair au moins. Les deux filles se redressent d'un bond et se mettent à avancer lentement vers moi en poussant des grognement bestiaux.
Il est temps de fuir Ray. Vite.
Mon cerveau réfléchit en un instant. A gauche. Si je ne me trompe pas, dans les petites ruelles de ce genre de quartier, il devrait y avoir des monticules d'ordures. Je ne suis qu'au troisième étage, et si j'ai raison, je peux m'enfuir.
Je recule sur mon coté gauche tout aussi lentement, lâchant ma prise sur mon arme. Rapidement, je sens que je suis dos au vide, mon talon à la limite du toit. L'homme rit et ses chiens d'attaques sont très près.
Le temps ralentit, je n'entend plus que ma respiration. Je ferme les yeux. Si il y a un Dieu quelque part, c'est le moment de me donner un miracle. C'est ma seule option. Mourir mangé ou mourir en sautant d'un toit, j'ai fais mon choix. La peur me paralyse un instant. Les yeux toujours clos, j'entend toujours mes ennemis s'approcher. Soudain, je retient mon souffle et me laisse tomber en arrière.
Le sol se dérobe sous mes pieds et je chute. Vais-je mourir aujourdui ? Au fond se serrai pas si mal ... Au moins je pourrai être avec eux ... Avec elle ... Une larme s'échappe de mon œil, tandis que mon corps, frictionner par le vent, continue de chuter, inexorablement.
On vas vite être fixer.
Le choc fut brutal, mais très souple. Une forte odeur me prend alors aux narines. Mon dos me fais un mal de chien et j'ai le souffle coupé. Mes yeux s'ouvrent alors sur le ciel au dessus de moi, et le visage ensanglanté des deux filles.
Putain de merde ... Je ... J'ai réussi ...
"- Ha ... Ha ha. HA HA HA ! Vous m'aurez pas bande de cannibales ! Trop malin pour vous !"
Je dresse mon majeur vers le ciel en continuant de rire aux éclats. Je me redresse alors péniblement, ayant très mal au dos. Toujours en souriant, je regarde le coté gauche de la rue et abaisse mon sourire. Des zonards ... Je tourne la tête de l'autre coté. Là aussi. Je capte alors qu'il y a quelqu'un juste devant moi. Une fille. Encore. Je la fixe dans les yeux un instant, ce qui me permet de voir une échelle de service derrière elle. Va falloir encore repasser par les toits. Super. Au dessus de moi, j'entend alors l'homme crier :
"- Sautez et attrapez ce petit rat ! Je vais lui arracher les yeux !"
Mon regard se pose à nouveau sur la femme devant moi.
"- Yo ! Ray. Enchanté. Suis moi si tu veux vivre. Mon pote là haut est un peu vénère."
Puis je l'attrape par la main et l'entraîne en direction de l'echelle
Je grimpe sur une benne à ordure pour atteindre une échelle de secours dans la ruelle adjacente, pour prendre de la hauteur et me repérer un peu. Un jour, faudra vraiment que je dégote une carte de la ville, pour marquer mes passages, étant donné que la situation ne va pas s'améliorer d'ici demain. La vielle armature de métal grince sur mon passage et je vois les zonards en contrebas se diriger vers le pied de l'immeuble, accompagnés de leurs râles habituels. C'est pas normal de s'habituer à ça remarque. On m'a dit récemment, qu'a défaut de s'habituer, on s'adapte. Cette phrase m'a fait réfléchir. Et je crois que c'est juste une formulation pour se voiler la face. Nous changeons tous, c'est un fait. Mais pas dans le bon sens à mon avis. Si tant est qu'il y a un.
Arrivé sur le toit du bâtiment de cinq étages, je m'accroupis sur le rebord, promenant mon regard sur l'horizon, pour me situer. Je vois ... Je suis sur la 70ème et Lewis. Si je remonte le boulevard, l'appart' devrai pas être à plus d'une heure de marche prudente. Ça devrai le faire. Ça va le faire ouais. Je sourit franchement et passe ma main sur ma mâchoire.
Je regarde ma montre qui affiche 14H29. Le temps est dégagé et sa souffle pas trop. Un temps idéal pour faire une petite course sur les toits. Histoire de garder la forme. Tendant le bras vers ma destination, pour être sût du cap, je recule lentement pour prendre mon élan. J'inspire un grand coup en sautillant sur place, pour chauffer mes jambes, puis fait quelques étirements. J'amorce enfin ma course, puis bondit vers le toit suivant, plus bas que celui d'où je viens, réceptionnant ma chute avec une roulade sur l'épaule gauche pour ne pas abîmer mon sac en bandoulière.
S'en suis alors une dizaine de minutes de course et de sauts sur les toits. Cette sensation de voler, d'être inarrétable, c'est jouissif. Le vent frais me fouette le visage à chaque pas. Finalement, je m'arrête, essoufflé, sur la terrasse d'un appartement de toit cosy. J'ai les mains sur les genoux et respire à fond.
"- Hé bien. Qu'avons nous la mes chéries ? Un rat sauteur qui vient sur mon territoire."
Je redresse vivement la tête, la main sur mon 9 mm, accroché à ma cuisse droite. En voyant le canon d'un fusil pointé vers moi, je me fige. Un homme, torse nu et visiblement couvert de sang séché, se tient à quelques mètres de moi, entouré de deux filles enchaînées à ses bras, elles aussi couvertes de sang. Quelle horreur ... Comment on peux en arriver à ce niveau de monstruosité ? Je veux dire ... C'est l'Apocalypse ok mais ça ne justifie pas ... Ça ...
Reprends toi Ray. Calme toi. Tu peux t'en sortir. Je me force à sourire et à calmer ma respiration. Mon cœur bat très vite, et des perles de sueurs coulent sur mon front. Tentons la diplomatie. Sans enlever ma main de mon arme, je lève l'autre à plat vers lui pour calmer le jeu. J'en profite pour observer rapidement autour de moi, guettant une voie de sortie.
"- Écoutes mec. Je veux pas d'embrouilles. Je repart d'où je viens et tout le monde est content. Tu vas pas gâcher une balle pour un abruti comme moi quand même ? Et puis les zonards entendraient et rappliquerai illico. Soit raisonnable."
Il me fixe avec des yeux fou et m'adresse un sourire sadique avant de répondre, sans baisser son arme :
"- Tu as raison petit rat. Une balle gâcherai ta viande. Mesdames. Il est à vous. Ramenez le en vie s'il vous plaît. Je préfère ma viande encore saignante à souhait."
Ça a le mérite d'être clair au moins. Les deux filles se redressent d'un bond et se mettent à avancer lentement vers moi en poussant des grognement bestiaux.
Il est temps de fuir Ray. Vite.
Mon cerveau réfléchit en un instant. A gauche. Si je ne me trompe pas, dans les petites ruelles de ce genre de quartier, il devrait y avoir des monticules d'ordures. Je ne suis qu'au troisième étage, et si j'ai raison, je peux m'enfuir.
Je recule sur mon coté gauche tout aussi lentement, lâchant ma prise sur mon arme. Rapidement, je sens que je suis dos au vide, mon talon à la limite du toit. L'homme rit et ses chiens d'attaques sont très près.
Le temps ralentit, je n'entend plus que ma respiration. Je ferme les yeux. Si il y a un Dieu quelque part, c'est le moment de me donner un miracle. C'est ma seule option. Mourir mangé ou mourir en sautant d'un toit, j'ai fais mon choix. La peur me paralyse un instant. Les yeux toujours clos, j'entend toujours mes ennemis s'approcher. Soudain, je retient mon souffle et me laisse tomber en arrière.
Le sol se dérobe sous mes pieds et je chute. Vais-je mourir aujourdui ? Au fond se serrai pas si mal ... Au moins je pourrai être avec eux ... Avec elle ... Une larme s'échappe de mon œil, tandis que mon corps, frictionner par le vent, continue de chuter, inexorablement.
On vas vite être fixer.
Le choc fut brutal, mais très souple. Une forte odeur me prend alors aux narines. Mon dos me fais un mal de chien et j'ai le souffle coupé. Mes yeux s'ouvrent alors sur le ciel au dessus de moi, et le visage ensanglanté des deux filles.
Putain de merde ... Je ... J'ai réussi ...
"- Ha ... Ha ha. HA HA HA ! Vous m'aurez pas bande de cannibales ! Trop malin pour vous !"
Je dresse mon majeur vers le ciel en continuant de rire aux éclats. Je me redresse alors péniblement, ayant très mal au dos. Toujours en souriant, je regarde le coté gauche de la rue et abaisse mon sourire. Des zonards ... Je tourne la tête de l'autre coté. Là aussi. Je capte alors qu'il y a quelqu'un juste devant moi. Une fille. Encore. Je la fixe dans les yeux un instant, ce qui me permet de voir une échelle de service derrière elle. Va falloir encore repasser par les toits. Super. Au dessus de moi, j'entend alors l'homme crier :
"- Sautez et attrapez ce petit rat ! Je vais lui arracher les yeux !"
Mon regard se pose à nouveau sur la femme devant moi.
"- Yo ! Ray. Enchanté. Suis moi si tu veux vivre. Mon pote là haut est un peu vénère."
Puis je l'attrape par la main et l'entraîne en direction de l'echelle
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Re: 2016 Jump Street
Mer 30 Mar - 23:06
Mais pourquoi est ce qu'elle avait choisi de prendre à gauche au lieu de partir à droite ! Pourquoi est ce qu'elle n'avait pas écouter la petite voix dans sa tête qui lui soufflait qu'à gauche ça semblait puer la merde. Comme s'il n'y avait pas assez d'action dans sa vie, il avait fallu qu'elle prenne à gauche ! Et voilà qu'elle se retrouvait à taper un sprint comme une conne… Elle n'avait pas eu le temps de les compter, juste le temps de faire demi tour, et de tracer comme une dingue. Roh merde elle aurait jamais dut manger toute la boite de céréale qu'elle avait miraculeusement trouvé dans l'appartement où elle avait passé la nuit. Mais ça avait été trop tentant ! Parce que ça faisait une éternité qu'elle n'en avait pas mangé. Et ouais, elle devait bien le reconnaître, elle avait abusé. Mais ça avait été trop bon ! La gourmandise… Vilain défaut…
Enfin cela ne l'empêchait pas de courir vite afin de semer, enfin d'essayer de semer les moches qui voulaient faire d'elle leur casse dalle. Seattle devenait vraiment craignos… Mais il était toujours et encore hors de question qu'elle y passe aujourd'hui. Alors elle fixait son regard loin devant elle, son cerveau fonctionnant à plein régime pour analyser au plus vite le chemin à prendre. Gauche, droite… Petite ruelle ! Oh yes !
Jill venait de déboucher dans la petite ruelle qu'elle avait distinguée de loin. Croisant les doigts mentalement pour y trouver une échelle de secours. Pouvoir y grimper et rejoindre les toits des immeubles. Elle y avait déjà pensé c'était sans doute le seul moyen de pouvoir maintenant circuler à peu près en sécurité dans la ville. Les dents serrées, le souffle rapide, elle allongea le pas pour gagner encore un peu de distance. Ils n'étaient pas forcement rapide. Et ce n'était d'ailleurs pas leur vitesse qui lui faisait peur. C'était le nombre… ça devait clignoter sur ses fesses de loin : « -beaucoup bon goût ! » Et elle les imaginer se dirent dans leurs langages de grognements : le repas se casse les mecs ! Elle cria alors plus pour se rassurer elle même que pour eux : « -va falloir le mériter le repas les gars ! »
Juliane avait hurlé cela en jetant un coup d’œil par dessus son épaule, ils étaient toujours là… A croire qu'elle avait une odeur alléchante… La photographe stoppa sa course quelques secondes pour pousser de toutes ses forces des containers à poubelles. Les infectés ne savaient pas grimper ou escalader… ça lui donnerait un peu d'avance. Même s'il y en aurait toujours un qui parviendrait à trouver une faille. Elle venait de poser les mains sur la seconde benne lorsqu'elle leva les yeux vers le ciel. C'était des voix qu'elle venait d'entendre ? Ou alors son cerveau manquait d'oxygène ?
« -oh merde... » souffla-t-elle en voyant un corps tomber du haut du toit. Par pur réflexe, elle leva l'une de ses mains devant ses lèvres, les yeux écarquillés, suivant la chute qui se déroulait là, juste devant elle. Elle recula de quelques pas, grimaçant lorsque l'impact eut lieu, remontant quelque peu ses épaules. Outch… Manquait plus que ça au tableau. Un mec suicidaire ! Un de plus qui allait se relever ! Mais un rire s'éleva de la benne, et Juliane rectifia sa pensée : un dingue… C'était pas bien mieux… Jill leva à nouveau les yeux vers le haut du toit, et elle fronça les sourcils. Mais dans quoi elle était tombée encore… Oh shit le dingue venait de la voir. Elle aurait mieux fais de se tirer ! C'était loupé…
Il s'adressa à elle en se présentant, se la jouant super héro rassurant au passage. Elle eut envie de répliquer qu'elle s'en sortait très bien en solo jusqu'à présent, juste avant qu'il ne tombe du ciel en lui faisant limite prendre une crise cardiaque. Mais il lui saisit la main, l’entraînant avec lui. « -ok ! Ok ! » répondit-elle en libérant sa main de la sienne. Elle passa devant lui sur l'échelle, grimpant avec agilité et rapidité. Merci l'escalade !Elle ne s'était jamais imaginée que ça l'aiderait autant. « -sympa tes potes ! » lança-t-elle alors que les deux… Femmes ? Enfin les deux trucs là venaient de sauter à leur tour dans la benne à ordure. « -c'est le trip de tout le monde de sauter dans les poubelles ou quoi ?! » demanda-t-elle tout en grimpant toujours.
Non mais elle avait quand même le don pour être là où il ne fallait pas… Mais elle venait de prendre la fuite avec un mec qu'elle ne connaissait pas, simplement parce que c'était soit lui et sa belle gueule, soit les rôdeurs et les deux folles furieuses… Alors le choix s'était imposé de lui même. Carpe Diem ! Elle lui fausserait compagnie si elle voyait que c'était vraiment un mec avec un grain !
Une fois sur le toit, Jill prit ses distances assez rapidement, avançant de quelques pas sans attendre que poubelleman soit lui aussi sur ses deux pieds. Elle jeta un coup d’œil en bas en se penchant légèrement. Puis elle leva les yeux sur Ray, puisque c'est comme ça qu'il s’appelait, et lança : « -on est dans la merde, ça change non ? » Un peu d'ironie avant qu'elle ajoute : « -moi c'est Juliane. Et on fait quoi maintenant ? Parce que j'ai pas vraiment envie de dire bonjour à tes fangirls... » Elle posa ses mains sur ses hanches, reprenant son souffle, plissant les yeux en attendant une réponse de son acolyte.
Enfin cela ne l'empêchait pas de courir vite afin de semer, enfin d'essayer de semer les moches qui voulaient faire d'elle leur casse dalle. Seattle devenait vraiment craignos… Mais il était toujours et encore hors de question qu'elle y passe aujourd'hui. Alors elle fixait son regard loin devant elle, son cerveau fonctionnant à plein régime pour analyser au plus vite le chemin à prendre. Gauche, droite… Petite ruelle ! Oh yes !
Jill venait de déboucher dans la petite ruelle qu'elle avait distinguée de loin. Croisant les doigts mentalement pour y trouver une échelle de secours. Pouvoir y grimper et rejoindre les toits des immeubles. Elle y avait déjà pensé c'était sans doute le seul moyen de pouvoir maintenant circuler à peu près en sécurité dans la ville. Les dents serrées, le souffle rapide, elle allongea le pas pour gagner encore un peu de distance. Ils n'étaient pas forcement rapide. Et ce n'était d'ailleurs pas leur vitesse qui lui faisait peur. C'était le nombre… ça devait clignoter sur ses fesses de loin : « -beaucoup bon goût ! » Et elle les imaginer se dirent dans leurs langages de grognements : le repas se casse les mecs ! Elle cria alors plus pour se rassurer elle même que pour eux : « -va falloir le mériter le repas les gars ! »
Juliane avait hurlé cela en jetant un coup d’œil par dessus son épaule, ils étaient toujours là… A croire qu'elle avait une odeur alléchante… La photographe stoppa sa course quelques secondes pour pousser de toutes ses forces des containers à poubelles. Les infectés ne savaient pas grimper ou escalader… ça lui donnerait un peu d'avance. Même s'il y en aurait toujours un qui parviendrait à trouver une faille. Elle venait de poser les mains sur la seconde benne lorsqu'elle leva les yeux vers le ciel. C'était des voix qu'elle venait d'entendre ? Ou alors son cerveau manquait d'oxygène ?
« -oh merde... » souffla-t-elle en voyant un corps tomber du haut du toit. Par pur réflexe, elle leva l'une de ses mains devant ses lèvres, les yeux écarquillés, suivant la chute qui se déroulait là, juste devant elle. Elle recula de quelques pas, grimaçant lorsque l'impact eut lieu, remontant quelque peu ses épaules. Outch… Manquait plus que ça au tableau. Un mec suicidaire ! Un de plus qui allait se relever ! Mais un rire s'éleva de la benne, et Juliane rectifia sa pensée : un dingue… C'était pas bien mieux… Jill leva à nouveau les yeux vers le haut du toit, et elle fronça les sourcils. Mais dans quoi elle était tombée encore… Oh shit le dingue venait de la voir. Elle aurait mieux fais de se tirer ! C'était loupé…
Il s'adressa à elle en se présentant, se la jouant super héro rassurant au passage. Elle eut envie de répliquer qu'elle s'en sortait très bien en solo jusqu'à présent, juste avant qu'il ne tombe du ciel en lui faisant limite prendre une crise cardiaque. Mais il lui saisit la main, l’entraînant avec lui. « -ok ! Ok ! » répondit-elle en libérant sa main de la sienne. Elle passa devant lui sur l'échelle, grimpant avec agilité et rapidité. Merci l'escalade !Elle ne s'était jamais imaginée que ça l'aiderait autant. « -sympa tes potes ! » lança-t-elle alors que les deux… Femmes ? Enfin les deux trucs là venaient de sauter à leur tour dans la benne à ordure. « -c'est le trip de tout le monde de sauter dans les poubelles ou quoi ?! » demanda-t-elle tout en grimpant toujours.
Non mais elle avait quand même le don pour être là où il ne fallait pas… Mais elle venait de prendre la fuite avec un mec qu'elle ne connaissait pas, simplement parce que c'était soit lui et sa belle gueule, soit les rôdeurs et les deux folles furieuses… Alors le choix s'était imposé de lui même. Carpe Diem ! Elle lui fausserait compagnie si elle voyait que c'était vraiment un mec avec un grain !
Une fois sur le toit, Jill prit ses distances assez rapidement, avançant de quelques pas sans attendre que poubelleman soit lui aussi sur ses deux pieds. Elle jeta un coup d’œil en bas en se penchant légèrement. Puis elle leva les yeux sur Ray, puisque c'est comme ça qu'il s’appelait, et lança : « -on est dans la merde, ça change non ? » Un peu d'ironie avant qu'elle ajoute : « -moi c'est Juliane. Et on fait quoi maintenant ? Parce que j'ai pas vraiment envie de dire bonjour à tes fangirls... » Elle posa ses mains sur ses hanches, reprenant son souffle, plissant les yeux en attendant une réponse de son acolyte.
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Re: 2016 Jump Street
Sam 2 Avr - 11:33
- Ambiance:
Me relever fut douloureux. J'ai voulu entraîner cette belle inconnue avec moi, mais elle s'est dégagée, me forçant à me retourner. J'allais poser une question, quand cette furie s'est mise à grimper en trombe à l'échelle de secours derrière moi. Après une seconde d’hésitation, je me lance à sa suite, repensant aux deux filles qui allaient nous suivre. Je peux alors profiter d'une très jolie vu pendant un instant. L'échelle grince sur notre passage et j'entends, au bout d'une petite minute, le choc de nos poursuivant, s’écrasant dans la benne à ordures. Je redresse alors la tête pour dire à ma nouvelle amie d’accélérer mais il s'avère qu'elle à déjà atteint le sommet.
Mon dos me fais un mal de chien et j'ai les jambes encore tremblante de la frayeur que je viens de me payer en sautant d'un putain de toit. Ça fera une bonne histoire à raconter tiens. Si je m'en sors. Non. Si ON s'en sors. Parce que là, cette nana est dans la merde à cause de moi, pour une fois, et je vais pas la laisser derrière. J'arrive alors à mon tour en haut du bâtiment, et la voie, mains sur les genoux, tourné dans ma direction. Elle fait une touche d'ironie avant de me demander comment je vois la suite des événements. Bonne question. Attent. Je croyais qui avait que moi qui pouvait rire d'une situation merdique. Je me fend d'un sourire franc et rit à moitié en y pensant.
"- Hé Ray ! Par là ! Continue plein Est, vers l'ancien bar gay, celui avec le néon bleu et rose, et si, je sais que tu sais de quoi je parle. On le voit d'ici. A partir de là bas tu devrai pouvoir rentrer à l'appart' en les perdants dans les ruelles."
Tarvis est debout près d'une corniche sur ma droite et tend le bras dans la direction qu'il vient de m'indiquer. Raven est près de lui et commence à prendre son élan pour sauter sur le toit suivant.
"- Merci du coup d’œil vieux ! Prend Raven et Doug avec toi on se retrouve là-bas. Pas de conneries ok ?" dis-je en tournant la tête dans sa direction.
Je reporte alors mon attention vers Juliane.
"- On va plein Est. Je t'expliquerai en route. Amène toi ! Et j'espère que tu es endurante."
Je me lance alors, pleine bourre, vers le bord du bâtiment et bondit avec agilité, me réceptionnant sur le toit d'en face, au même niveau que le nôtre. Juliane semble y arriver de même sans trop de difficultés, et je vois alors nos poursuivant émerger sur le toit d'où nous venons, suivis de l'homme, qui semble avoir lui aussi sauté, qui nous braque avec son fusil.
"- Cours ! Me pers pas d'une semelle !" ai-je crié à Juliane avant de reprendre ma course, avec elle sur mes talons.
Le vent me frais me cisaille le visage et mon dos me lance. Je vais pas tenir longtemps à cette allure.
Soudain, je réalise que le toit suivant et trop éloigné pour un saut direct, mais un bond à travers la fenêtre de l'étage inférieur est possible. Bouts de verre ou balle ? J'ai choisis le verre. Je fais alors une pointe de vitesse et crie à Juliane de pas paniquer et de faire comme moi.
Je décolle alors du sol, avec un grognement rauque, au moment de l'impulsion. Les pieds vers l'avant, je croise mes bras devant mon visage, pour atténuer les dégâts du verre. L'impact fait un bordel de tous les diable et je réceptionne mon saut avec une roulade dans les reste de la fenêtre. Je me coupe à de nombreux endroits mais rien de gravissime. Je me redresse vivement et vois un zonard debout à trois mètres de moi, devant la porte de sortie de la pièce, qui semble être une chambre. Je me jette alors sur lui avec un coup d'épaule pour le faire basculer et ouvrir la porte dans la foulée. Heureusement, elle n'était pas fermée. Je chute sur le zonard, qui essais de se saisir de moi sans attendre, mais je l'attrape à la gorge pour bloquer sa tête, d'une main, et saisi ma machette pour l'achever, de l'autre.
Sur le qui vive, et dans la douleur, je me relève et voit avec soulagement qu'il n'y a pas d'autres zonards ici, et que la fenêtre d'en face, si je l'ouvre, nous permettra d’accéder à un escalier de service pour remonter sur le toit. Je retourne alors dans la chambre pour voir où en est ma partenaire.
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Re: 2016 Jump Street
Sam 2 Avr - 20:27
Alors que Jill espérait que l'étranger allait lui indiquer son super plan pour les sortir de là, elle apprécia le fait qu'il lui lance un sourire presque amusé vis à vis de sa réflexion. Bon, ba visiblement ils avaient le même humour ! C'était déjà ça. Mais lorsqu'il regarda ailleurs et qu'il parla dans le vent, elle ne put s'empêcher de se redresser avec lenteur, son regard passant de l'espace vide que fixait Ray, à Ray lui même. Ok… WTF ! Il était cinglé ou quoi ?! Il s'était cogné la tête en tombant dans la benne à ordure ? Mais c'était quoi bordel Doug et Raven ? La jeune femme se passa une main dans les cheveux qu'elle avait attaché à l'arrache en queue de cheval. Elle cligna plusieurs fois des yeux, grimaçant limite en le voyant la regarder à nouveau. Elle hésita quoi… Une demi seconde. Il était peut-être fêlé, mais il l'était sûrement moins que les deux pouffes qui grimpaient comme des furies à l'échelle. Alors d'accord, GO !
« -t'en fais pas. » lança Juliane en tirant un bon coup sur les brides de son sac à dos, histoire qu'il lui colle bien au corps. Elle avait le léger présentiement qu'elle allait devoir cavaler comme une dingue. Mais repousser les limites de son corps, elle en avait l'habitude depuis bien des années. Elle l'avait toujours fais avec l'escalade. Mais lorsqu'elle vit Ray s'élancer comme un fou sur le toit d'en face, elle ouvrit de grand yeux avant de souffler pour elle-même : « -ah ouais quand même... » Elle déglutit, prit une grande inspiration et elle râla : « -ce mec est taré... » Mais elle prit à son tour son élan, retombant avec un certain soulagement sur le toit d'en face non loin de Ray. Bon ça c'était fait… La suite !
Un regard en arrière pour les fou furieux qui les poursuivaient, avant que son visage ne se fixe sur l'autre fou, celui qui voulait l'aider à s'en tirer. Elle avait déjà un bon paquet de rodeurs aux trousses en arrivant dans la ruelle, et il avait fallu qu'elle tombe sur la joyeuse bande… Enfin qu'il lui tombe dessus plutôt… Un signe de tête, et elle reprit sa course pour suivre Ray, mais lorsqu'il lui lança de faire comme lui, elle stoppa sa course en battant des bras pour ne pas tomber du toit. « -wouuu... » souffla-t-elle doucement… Mais en même temps il allait bien falloir qu'elle le fasse…
« -oh merde... » souffla-t-elle à nouveau, avant de tourner la tête avec rapidité. Elle allait prendre du plomb dans l'aile si elle ne sautait pas. Ou dans le… Enfin bref, elle fit marche arrière, en courant et elle prit son élan se forçant à ne pas réfléchir à ce qui allait se passer, croisant mentalement les doigts pour que ça passe. Il fallait que ça passe de toute façon elle avait pas le choix. « -YYYiiihhhaaa !! » Cria la jeune photographe en suspens dans l'air, le regard ne quittant pas la fenêtre qu'elle devait atteindre. De loin, elle entendit un coup de feu, les cris de leurs poursuivants. Une vive douleur la cueillit lorsqu'elle glissa à son tour sur le parquet de la chambre, les deux mains au dessus de son visage, le corps dans les débris de verre.
Une… Deux… Trois… Quatre… Cinq secondes avant qu'elle ne dégage ses bras et ne desserre les dents. Oh merde c'était passé ! Elle chercha Ray du regard, et elle se redressa en grimaçant avant de lancer : « -on prévint quand on est suicidaire bordel ! » Mais elle avança vers lui, reprenant son souffle. Un sourire en coin apparu alors sur ses lèvres et elle ajouta : « -c'est trop bon... » Le boost de l'adrénaline. Elle avait toujours adoré ça. Et elle venait de vraiment retrouver la même sensation que lorsqu'elle s'était retrouvée suspendu dans le vide, en pleine grimpette. « -ça va toi ? » ajouta-t-elle en voyant le corps du rôdeur. Toujours cette peur de la morsure. Elle lui indiqua du menton la fenêtre, question silencieuse. « -j'suppose que la séance de sport est pas finie... » Un sourire presque amusée, ba ouais autant se marrer un peu quand même, et elle passa devant lui, empruntant l'escalier de service bien assez rouillé. Un regard en bas tout de même, avant qu'elle ne grimpa quatre à quatre les marches, Ray sur ses talons.
« -on va où ? » Elle espérait vraiment qu'il avait plus précis en tête que plein est ouest ? Elle ne se rappelait même plus ce qu'il avait dit. Parce qu'ils avaient beau avoir tous les deux une bonne condition physique, ils n'allaient pas se faire tout Seattle comme ça. Une fois sur le toit, Jill saisit Ray aux épaules, grimaçant au passage, la vive douleur revenant d'un coup. Elle le plaqua contre le métal du box qui contenait certainement les ventilateurs des régulateurs d'airs de l'immeuble. Une balle venait de siffler tout proche d'eux. Le propriétaire des deux nanas étaient resté sur le toit d'en face. « -il est chasseur ce mec ou quoi ? On se croirait dans Jumanji ! » lança-t-elle en lâchant les épaules de Ray. « -on passe par où maintenant ? » demanda-t-elle. Il semblait connaître la ville. Ou alors il faisait bien semblant…
« -t'en fais pas. » lança Juliane en tirant un bon coup sur les brides de son sac à dos, histoire qu'il lui colle bien au corps. Elle avait le léger présentiement qu'elle allait devoir cavaler comme une dingue. Mais repousser les limites de son corps, elle en avait l'habitude depuis bien des années. Elle l'avait toujours fais avec l'escalade. Mais lorsqu'elle vit Ray s'élancer comme un fou sur le toit d'en face, elle ouvrit de grand yeux avant de souffler pour elle-même : « -ah ouais quand même... » Elle déglutit, prit une grande inspiration et elle râla : « -ce mec est taré... » Mais elle prit à son tour son élan, retombant avec un certain soulagement sur le toit d'en face non loin de Ray. Bon ça c'était fait… La suite !
Un regard en arrière pour les fou furieux qui les poursuivaient, avant que son visage ne se fixe sur l'autre fou, celui qui voulait l'aider à s'en tirer. Elle avait déjà un bon paquet de rodeurs aux trousses en arrivant dans la ruelle, et il avait fallu qu'elle tombe sur la joyeuse bande… Enfin qu'il lui tombe dessus plutôt… Un signe de tête, et elle reprit sa course pour suivre Ray, mais lorsqu'il lui lança de faire comme lui, elle stoppa sa course en battant des bras pour ne pas tomber du toit. « -wouuu... » souffla-t-elle doucement… Mais en même temps il allait bien falloir qu'elle le fasse…
« -oh merde... » souffla-t-elle à nouveau, avant de tourner la tête avec rapidité. Elle allait prendre du plomb dans l'aile si elle ne sautait pas. Ou dans le… Enfin bref, elle fit marche arrière, en courant et elle prit son élan se forçant à ne pas réfléchir à ce qui allait se passer, croisant mentalement les doigts pour que ça passe. Il fallait que ça passe de toute façon elle avait pas le choix. « -YYYiiihhhaaa !! » Cria la jeune photographe en suspens dans l'air, le regard ne quittant pas la fenêtre qu'elle devait atteindre. De loin, elle entendit un coup de feu, les cris de leurs poursuivants. Une vive douleur la cueillit lorsqu'elle glissa à son tour sur le parquet de la chambre, les deux mains au dessus de son visage, le corps dans les débris de verre.
Une… Deux… Trois… Quatre… Cinq secondes avant qu'elle ne dégage ses bras et ne desserre les dents. Oh merde c'était passé ! Elle chercha Ray du regard, et elle se redressa en grimaçant avant de lancer : « -on prévint quand on est suicidaire bordel ! » Mais elle avança vers lui, reprenant son souffle. Un sourire en coin apparu alors sur ses lèvres et elle ajouta : « -c'est trop bon... » Le boost de l'adrénaline. Elle avait toujours adoré ça. Et elle venait de vraiment retrouver la même sensation que lorsqu'elle s'était retrouvée suspendu dans le vide, en pleine grimpette. « -ça va toi ? » ajouta-t-elle en voyant le corps du rôdeur. Toujours cette peur de la morsure. Elle lui indiqua du menton la fenêtre, question silencieuse. « -j'suppose que la séance de sport est pas finie... » Un sourire presque amusée, ba ouais autant se marrer un peu quand même, et elle passa devant lui, empruntant l'escalier de service bien assez rouillé. Un regard en bas tout de même, avant qu'elle ne grimpa quatre à quatre les marches, Ray sur ses talons.
« -on va où ? » Elle espérait vraiment qu'il avait plus précis en tête que plein est ouest ? Elle ne se rappelait même plus ce qu'il avait dit. Parce qu'ils avaient beau avoir tous les deux une bonne condition physique, ils n'allaient pas se faire tout Seattle comme ça. Une fois sur le toit, Jill saisit Ray aux épaules, grimaçant au passage, la vive douleur revenant d'un coup. Elle le plaqua contre le métal du box qui contenait certainement les ventilateurs des régulateurs d'airs de l'immeuble. Une balle venait de siffler tout proche d'eux. Le propriétaire des deux nanas étaient resté sur le toit d'en face. « -il est chasseur ce mec ou quoi ? On se croirait dans Jumanji ! » lança-t-elle en lâchant les épaules de Ray. « -on passe par où maintenant ? » demanda-t-elle. Il semblait connaître la ville. Ou alors il faisait bien semblant…
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Re: 2016 Jump Street
Jeu 7 Avr - 15:11
En revenant dans la chambre où j'ai atterris, je vois Juliane atterrir et rouler dans les bouts de verre. Elle reste un instant immobile mais ne semble pas blessée. La voir prostrée au sol me rappel un instant une scène du passé que je balaie de mon esprit aussitôt. N'empêche qu'elle lui ressemble trop ... Et voilà qu'elle me traite de suicidaire maintenant. Je soupire un grand coup en me disant que ce n'est pas si éloigné que ça de la vérité au fond ... Si je peux donner ma vie pour les autres, je le ferrai sans hésiter.
Putain Ray reprend toi bon sang.
Le point positif, c'est qu'elle sait s'amuser de la situation autant que moi. La chute ne semble pas avoir ralenti ses ardeurs d'un iota. Toujours déterminé à fuir avec moi, elle se dirige vers la fenêtre donnant sur l'escalier de service l'ouvre et commence à faire grincer le métal rouillé en montant. Je reste un instant la main fermée sur l'encadrement de l'ouverture admirant le postérieur de cette fille une nouvelle fois puis secoue la tête. C'est pas le moment ducon. On verra une fois sortie de ce merdier.
Arrivé sur le toit je tourne sur moi même pour me repérer et aperçoit le néon bleu et rose éteint du bar que je cherche. A pas plus de 15 minutes de course. C'est alors que je vois Juliane m'agripper par les épaules et me plaquer sur un mur de métal me coupant un instant la respiration avant que je comprenne que c'était pour éviter un tir de l'autre dégéneré. Du coin de l’œil je vois qu'effectivement il est resté sur le toit en face pour tirer comme des pigeons mais ils n'ont pas osé sauté comme nous.
La remarque de ma compagne sur Jumanji m'arrache un petit rire. Son humour est décidément comme le mien c'est rare et appréciable. Puis elle me lâche et me demande comment va se passer la suite de événements.
"- Lance les dés on verra bien." dis-je en souriant.
"- Non plus sérieusement. Il ne nous suivra pas plus loin apparemment et on est presque arrivé où je voulais. Tu vois ce néon bleu là-bas. C'est un bar gay où j'avais l'hab ... Hum ... Mon ancien appart' se trouve dans la pâté de maison voisin et la dernière fois que je suis passé, il n'y avait pas tant de rôdeur que ça. On y sera en sécurité. J'y ai laissé quelques vivres et d'autres ... Truc d'urgences. Prête à repartir Mademoiselle Croft ?"
J'inspire un grand coup avant de me relancer dans une course folle sur les quelques toit nous séparant du bar. Les balles du fou furieux de nous atteignent pas et le bruit se tut rapidement. Il a surement du tomber en rade de munitions. On est sauvé pour le moment mais le bruit à du rameuter tout les zonards du coin. Ce qui va se montrer soit être une aubaine soit un problème dans quelques instants.
Arriver sur le toit du bar je pose mes mains sur mes genoux essoufflé et blessé mais je sourit de toutes mes dents. Les bouts de verres dans la peau et mon dos me font un mal de chien. Mais l'appartement est proche et j'aurai de quoi nous soigner là-bas. Je pousse un petit cri de victoire avant de me laisser tomber sur le dos pour me reposer.
"- Pose ton joli derrière quelques minutes. On est safe ici. Plus que deux rues et on sera chez moi. La vache ... Quel bordel ... En plus manquait que la musique épique et on faisait une scène de cinéma d'anthologie, tu ne penses pas ?" ai-je lâché en mimant une caméra avec mes mains tendu vers le ciel. Puis je laisse retomber mes mains en étoile de mer autour de moi et tourne la tête vers ma compagne.
"- Dit voir. Tu pourrais jeter un coup d'œil dans la ruelle sur la droite du bâtiment s'il te plaît et me dire comment ça se présente ? Je suis un peu vanné et j'ai putain de mal au dos."
Putain Ray reprend toi bon sang.
Le point positif, c'est qu'elle sait s'amuser de la situation autant que moi. La chute ne semble pas avoir ralenti ses ardeurs d'un iota. Toujours déterminé à fuir avec moi, elle se dirige vers la fenêtre donnant sur l'escalier de service l'ouvre et commence à faire grincer le métal rouillé en montant. Je reste un instant la main fermée sur l'encadrement de l'ouverture admirant le postérieur de cette fille une nouvelle fois puis secoue la tête. C'est pas le moment ducon. On verra une fois sortie de ce merdier.
Arrivé sur le toit je tourne sur moi même pour me repérer et aperçoit le néon bleu et rose éteint du bar que je cherche. A pas plus de 15 minutes de course. C'est alors que je vois Juliane m'agripper par les épaules et me plaquer sur un mur de métal me coupant un instant la respiration avant que je comprenne que c'était pour éviter un tir de l'autre dégéneré. Du coin de l’œil je vois qu'effectivement il est resté sur le toit en face pour tirer comme des pigeons mais ils n'ont pas osé sauté comme nous.
La remarque de ma compagne sur Jumanji m'arrache un petit rire. Son humour est décidément comme le mien c'est rare et appréciable. Puis elle me lâche et me demande comment va se passer la suite de événements.
"- Lance les dés on verra bien." dis-je en souriant.
"- Non plus sérieusement. Il ne nous suivra pas plus loin apparemment et on est presque arrivé où je voulais. Tu vois ce néon bleu là-bas. C'est un bar gay où j'avais l'hab ... Hum ... Mon ancien appart' se trouve dans la pâté de maison voisin et la dernière fois que je suis passé, il n'y avait pas tant de rôdeur que ça. On y sera en sécurité. J'y ai laissé quelques vivres et d'autres ... Truc d'urgences. Prête à repartir Mademoiselle Croft ?"
J'inspire un grand coup avant de me relancer dans une course folle sur les quelques toit nous séparant du bar. Les balles du fou furieux de nous atteignent pas et le bruit se tut rapidement. Il a surement du tomber en rade de munitions. On est sauvé pour le moment mais le bruit à du rameuter tout les zonards du coin. Ce qui va se montrer soit être une aubaine soit un problème dans quelques instants.
Arriver sur le toit du bar je pose mes mains sur mes genoux essoufflé et blessé mais je sourit de toutes mes dents. Les bouts de verres dans la peau et mon dos me font un mal de chien. Mais l'appartement est proche et j'aurai de quoi nous soigner là-bas. Je pousse un petit cri de victoire avant de me laisser tomber sur le dos pour me reposer.
"- Pose ton joli derrière quelques minutes. On est safe ici. Plus que deux rues et on sera chez moi. La vache ... Quel bordel ... En plus manquait que la musique épique et on faisait une scène de cinéma d'anthologie, tu ne penses pas ?" ai-je lâché en mimant une caméra avec mes mains tendu vers le ciel. Puis je laisse retomber mes mains en étoile de mer autour de moi et tourne la tête vers ma compagne.
"- Dit voir. Tu pourrais jeter un coup d'œil dans la ruelle sur la droite du bâtiment s'il te plaît et me dire comment ça se présente ? Je suis un peu vanné et j'ai putain de mal au dos."
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Re: 2016 Jump Street
Ven 8 Avr - 19:33
Jill tendit les deux paumes de ses mains devant elle lorsqu'il parlait d'un bar gay, et qu'il bafouilla pour brouiller les pistes. Il faisait bien ce qu'il voulait, s'il avait plus d'affinité avec les hommes que les femmes, c'était son délire à lui. Elle n'était pas du genre à juger, alors elle voulait lui signifier avec ce petit geste des mains, accompagner d'une petite moue du bout des lèvres. Un no souci silencieux. Elle avait repéré du regard le néon, et elle avait déjà hâte de pouvoir se caler tranquille quelques temps. Sportive ouais, mais courir toute la journée, c'était quand même bien épuisant. D'autant plus qu'elle avait cette douleur dans le bras qui ne la lâchait plus depuis qu'elle avait fait son vol plané à travers la fenêtre. Elle était sans doute blessée, mais ça attendrait. « -c'est toi le guide, alors je t'en pris... » souffla-t-elle en ajoutant un signe de la main à ses paroles, ainsi qu'un sourire en coin.
Juliane laissa Ray prendre un peu d'avance, pas trop pour pouvoir calquer ses sauts et ses pas aux siens. Il avait une bonne endurance aussi, comme s'il avait fait ça toute sa vie. Elle serra les dents à chaque coup de feu. Mais heureusement, ils finirent pas être hors de porté de tir, et à gagner le toit du bar. Le souffle court, Jill posa ses mains sur ses hanches, son sac toujours sur les épaules. Doucement, elle se força à retrouver un semblant de respiration, levant le visage vers le ciel qui ne cessait de s'assombrir. Puis elle tourna son regard sur son acolyte et elle lui rendit son sourire. C'était marrant, il lui avait donné le même surnom que Ziggy l'avait fait, lorsque de leur première rencontre.
Sa main gauche vint remettre un peu d'ordre, ou de désordre dans ses cheveux, alors qu'elle se tournait légèrement pour grimacer. Son bras droit la faisait souffrir, et elle constata que des gouttes de sang coulaient le long de ses doigts. Elle était bel et bien blessée. A nouveau elle serra les dents, ainsi que le poing. Elle préféra fait comme si de rien, et la réplique de Ray l'aida. Un joli rire sorti de sa gorge et elle répliqua : « -mais carrément ! » Elle préféra ne pas relevé l'allusion à son derrière. Après tout, Ray était un homme qui vivait dans un monde apocalyptique. Bref…
Jill prit une grande inspiration, tournant la tête en direction de ce qu'indiquait Ray, elle hocha ensuite la tête. Ouais ok elle allait regarder… La jeune femme s'approcha alors du bord du toit, jeta un coup d'oeil… Une légère grimace… Avant qu'elle ne dise : « -tu veux la mauvaise ou la mauvaise nouvelle ? » A nouveau elle ferma son poing droit avant de revenir se positionner au dessus de Ray. « -bon ok… Y'a du monde en bas… Un joli petit comité… » Jill leva la tête à nouveau vers les nuages, posa ses mains sur ses hanches, dominant ainsi Ray. « -on va se taper un orage dans pas longtemps, alors faut qu'on bouge. » La jeune femme se décala, avant de tendre son bras valide au jeune homme, « -aller bouge, comme tu l'as dis on est presque arrivé. Tu te reposera là-bas. » Là bas chez lui. Mais elle avait encore besoin de lui pour y arriver. De toute façon, ils n'avaient pas le choix, c'était par les toits qu'ils devaient encore passer.
Lorsqu'il fut debout, elle lui sourit à nouveau et dit : « -on y va molo… Histoire que tu te mettes pas à pleurer... » Un clin d'oeil amusé avant qu'elle ne ferme les yeux en grimaçant. Une goutte de pluie venait d’atterrir sur le bout de son nez. « -pas trop molo alors... » Le ciel commençait à pleurer et gronder. Ils allaient être complètement trempé, et le parcours allait devenir glissant. Plus vite ils se remettaient en route, plus vite ils seraient au sec.
Un dernier regard confiant et entendu, avant qu'ils ne reprennent leurs courses pour rejoindre l'ancien appartement de Ray. La pluie devenait de plus ne plus forte, détrempant les cheveux de la photographe, mouillant les toits, leurs assurant moins de prises… Et ce fut à cause de ça que Jill loupa son dernier saut. Son pied glissa sur le rebord, et elle eut juste le temps de se rattraper avec les deux mains au rebord, poussant un léger cri de douleur à cause de son bras, mais aussi parce que sa cage thoracique venait de s'écraser contre le mur. Choc brutal qui lui coupa le souffle. Mais en puisant toute la force qu'elle avait encore en elle, grâce à un mouvement de traction, Jill hissa son corps, avant de se laisser rouler sur le toit. Sa respiration était sifflante, et elle avait bien mal… Elle ouvrit les yeux, les dents serrées, et elle se redressa avant de regarder Ray. « -j'espère vraiment que t'as de la bière au frais ! » souffla-t-elle d'une voix un peu casser à cause de la douleur, ses cheveux trempés collant à son visage, tout comme ses vêtements à son corps.
Quelques minutes plus tard, ils entraient chez le jeune homme, trouvant ainsi un havre de paix et de sécurité ou ils allaient pouvoir se reposer…
Juliane laissa Ray prendre un peu d'avance, pas trop pour pouvoir calquer ses sauts et ses pas aux siens. Il avait une bonne endurance aussi, comme s'il avait fait ça toute sa vie. Elle serra les dents à chaque coup de feu. Mais heureusement, ils finirent pas être hors de porté de tir, et à gagner le toit du bar. Le souffle court, Jill posa ses mains sur ses hanches, son sac toujours sur les épaules. Doucement, elle se força à retrouver un semblant de respiration, levant le visage vers le ciel qui ne cessait de s'assombrir. Puis elle tourna son regard sur son acolyte et elle lui rendit son sourire. C'était marrant, il lui avait donné le même surnom que Ziggy l'avait fait, lorsque de leur première rencontre.
Sa main gauche vint remettre un peu d'ordre, ou de désordre dans ses cheveux, alors qu'elle se tournait légèrement pour grimacer. Son bras droit la faisait souffrir, et elle constata que des gouttes de sang coulaient le long de ses doigts. Elle était bel et bien blessée. A nouveau elle serra les dents, ainsi que le poing. Elle préféra fait comme si de rien, et la réplique de Ray l'aida. Un joli rire sorti de sa gorge et elle répliqua : « -mais carrément ! » Elle préféra ne pas relevé l'allusion à son derrière. Après tout, Ray était un homme qui vivait dans un monde apocalyptique. Bref…
Jill prit une grande inspiration, tournant la tête en direction de ce qu'indiquait Ray, elle hocha ensuite la tête. Ouais ok elle allait regarder… La jeune femme s'approcha alors du bord du toit, jeta un coup d'oeil… Une légère grimace… Avant qu'elle ne dise : « -tu veux la mauvaise ou la mauvaise nouvelle ? » A nouveau elle ferma son poing droit avant de revenir se positionner au dessus de Ray. « -bon ok… Y'a du monde en bas… Un joli petit comité… » Jill leva la tête à nouveau vers les nuages, posa ses mains sur ses hanches, dominant ainsi Ray. « -on va se taper un orage dans pas longtemps, alors faut qu'on bouge. » La jeune femme se décala, avant de tendre son bras valide au jeune homme, « -aller bouge, comme tu l'as dis on est presque arrivé. Tu te reposera là-bas. » Là bas chez lui. Mais elle avait encore besoin de lui pour y arriver. De toute façon, ils n'avaient pas le choix, c'était par les toits qu'ils devaient encore passer.
Lorsqu'il fut debout, elle lui sourit à nouveau et dit : « -on y va molo… Histoire que tu te mettes pas à pleurer... » Un clin d'oeil amusé avant qu'elle ne ferme les yeux en grimaçant. Une goutte de pluie venait d’atterrir sur le bout de son nez. « -pas trop molo alors... » Le ciel commençait à pleurer et gronder. Ils allaient être complètement trempé, et le parcours allait devenir glissant. Plus vite ils se remettaient en route, plus vite ils seraient au sec.
Un dernier regard confiant et entendu, avant qu'ils ne reprennent leurs courses pour rejoindre l'ancien appartement de Ray. La pluie devenait de plus ne plus forte, détrempant les cheveux de la photographe, mouillant les toits, leurs assurant moins de prises… Et ce fut à cause de ça que Jill loupa son dernier saut. Son pied glissa sur le rebord, et elle eut juste le temps de se rattraper avec les deux mains au rebord, poussant un léger cri de douleur à cause de son bras, mais aussi parce que sa cage thoracique venait de s'écraser contre le mur. Choc brutal qui lui coupa le souffle. Mais en puisant toute la force qu'elle avait encore en elle, grâce à un mouvement de traction, Jill hissa son corps, avant de se laisser rouler sur le toit. Sa respiration était sifflante, et elle avait bien mal… Elle ouvrit les yeux, les dents serrées, et elle se redressa avant de regarder Ray. « -j'espère vraiment que t'as de la bière au frais ! » souffla-t-elle d'une voix un peu casser à cause de la douleur, ses cheveux trempés collant à son visage, tout comme ses vêtements à son corps.
Quelques minutes plus tard, ils entraient chez le jeune homme, trouvant ainsi un havre de paix et de sécurité ou ils allaient pouvoir se reposer…
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Re: 2016 Jump Street
Dim 10 Avr - 20:36
La pluie se met à tomber. La journée ne cesse de s'améliorer ma parole. Enfin bon. Pas de repos pour les braves comme on dit. Et puis une petite pluie c'est toujours mieux qu'un psychopathe cannibale. Je me relève, m'aidant du bras qu'elle me tent, après que Juliane m'ai annoncé comment se présentait la situation dans la ruelle. Ça aurai pas été drôle si il n'y avait pas plus de compliquations, mais qu'importe. Réajustant mon sac dans mon dos, et essuyant d'un revers de la main l'eau qui commençait à s’agglutiner sur mon visage, j'échange un dernier sourire et un regard à ma compagne.
"- On pleurera le jour le monde ne comptera plus de personnes comme toi." dis-je avant de reprendre ma course sur les toits.
L'eau tombait de plus en plus drue et rendait la voyage encore plus pénible. Chaque mouvement brusque dû à une glissade m'arrachait une violente douleur au dos et à mes coupures mais je tenais bon. On serra bientôt à l'abri. C'est alors que j'entend Juliane pousser un petit cri de terreur. Je tente de me stopper aussi net, oubliant le terrain glissant, pour finir l'épaule contre un mur de brique, projeté par mon propre élan. J'entends un "crac" dans mon bras et une violente douleur me parcourt le haut du bras et suis obligé de le tenir un instant pour digérer la douleur. Je vois alors Juliane remonter sur le rebord avec peine et semble avoir aussi bien souffert du choc. Je rit un petit coup en l'entendant me demander si j'avais des bières au frais.
"- Fraîche sûrement pas mais de la bière putain ouais j'en ai" criais-je par dessus un éclair.
Mes vêtements me collaient à la peau et le tout combiné à la pluie faisait que je dégageais une odeur peu ragoutant pour les narines. Mais finalement nous arrivons enfin à l'appart', trempés et blessés, mais en vie.
Je m'arrête devant la porte portant le numéro 77 et pose un genou à terre, passant ma main sur mon sac pour chasser les dernières gouttes et attraper la clé au fond. Le porte-clés comporte également une petite peluche de loup et une plaque de métal sur laquelle est gravé le nom de notre groupe. Je fais mine de ne pas noter ce dernier détail mais mon regard c'est arrêter un instant dessus, par nostalgie. Et de la nostalgie j'allais en prendre pleins les dents dans un instant.
La porte s'ouvre sur notre studio dans le même état que la dernière fois que je l'ai quitté. En plutôt bonne état. Sur la droite direct il y a le couloir menant à la salle de bain et sinon notre salon/chambre se dresse devant nous, avec un lit deux places contre le mur de gauche, en face d'un grand écran LED où on jouait des heures à la console. J’arrête également mon regard une seconde sur la guitare de Raven, trônant de son coté du lit, à savoir le coté droit. Une photo du groupe en grand format orne également le mur au dessus du lit. Des fringues partout par terre, comme d'hab' et la cuisine dans le coin gauche de la pièce. Le frigo est vide mais il reste quelques trucs dans les placards au dessus. Je l'indique à Juliane avant de me diriger vers la salle de bain.
Je m'y arrête un instant, posant mes mains sur le lavabo et me regardant dans le miroir pour souffler. Mon dos et mon épaule me font un mal de chien mais l'adrénaline anesthésie encore la douleur mais pas pour longtemps. C'est alors que j'aperçoit Raven qui me regarde et me sourit dans le miroir. Je sourit timidement avant de passer ma main sur mon visage et ouvrir l'armoire derrière le miroir et attraper des bandages et du désinfectant. En refermant, je vois qu'elle n'est plus là.
"- Home sweet home Rayleigh."
En me redirigeant vers le salon je jette mon sac au pied du meuble télé et enlève mon blouson et mon tee shirt trempés, laissant apparaître mes muscles saillants et en sueur ainsi que un hématome dans le haut du dos et sur l'épaule ainsi que des coupures saignantes un peu partout, et les jettes par réflexe dans notre corbeille à linge sale. Ça a le mérite de me faire rire un peu plus et en plus de m'avoir stopper un instant. Une fois fini de rire, je me dirige vers les placards de la cuisine et prend les deux dernière bières qu'il me reste, et en envoie une à Juliane.
"- Chose promise chose due. Allez assit toi et fait voir tes blessures que je te rafistole un peu. Et je veux rien entendre. Je prend soin de mes invités. Question de politesse." ai-je lâché avec un grand sourire, en lui indiquant de s'asseoir.
"- Alors, Juliane, y a pas des masses de monde qui pourrai me suivre avec autant d’aisance là haut, c'est quoi ton secret ? Tu faisais quoi avant tout ça ? Moi j'était livreur de colis chez Amazon."
J'entame la discutions pendant que je soigne les plaies sur ses bras. On est là pour un moment alors autant tailler le bout de gras.
"- On pleurera le jour le monde ne comptera plus de personnes comme toi." dis-je avant de reprendre ma course sur les toits.
L'eau tombait de plus en plus drue et rendait la voyage encore plus pénible. Chaque mouvement brusque dû à une glissade m'arrachait une violente douleur au dos et à mes coupures mais je tenais bon. On serra bientôt à l'abri. C'est alors que j'entend Juliane pousser un petit cri de terreur. Je tente de me stopper aussi net, oubliant le terrain glissant, pour finir l'épaule contre un mur de brique, projeté par mon propre élan. J'entends un "crac" dans mon bras et une violente douleur me parcourt le haut du bras et suis obligé de le tenir un instant pour digérer la douleur. Je vois alors Juliane remonter sur le rebord avec peine et semble avoir aussi bien souffert du choc. Je rit un petit coup en l'entendant me demander si j'avais des bières au frais.
"- Fraîche sûrement pas mais de la bière putain ouais j'en ai" criais-je par dessus un éclair.
Mes vêtements me collaient à la peau et le tout combiné à la pluie faisait que je dégageais une odeur peu ragoutant pour les narines. Mais finalement nous arrivons enfin à l'appart', trempés et blessés, mais en vie.
Je m'arrête devant la porte portant le numéro 77 et pose un genou à terre, passant ma main sur mon sac pour chasser les dernières gouttes et attraper la clé au fond. Le porte-clés comporte également une petite peluche de loup et une plaque de métal sur laquelle est gravé le nom de notre groupe. Je fais mine de ne pas noter ce dernier détail mais mon regard c'est arrêter un instant dessus, par nostalgie. Et de la nostalgie j'allais en prendre pleins les dents dans un instant.
La porte s'ouvre sur notre studio dans le même état que la dernière fois que je l'ai quitté. En plutôt bonne état. Sur la droite direct il y a le couloir menant à la salle de bain et sinon notre salon/chambre se dresse devant nous, avec un lit deux places contre le mur de gauche, en face d'un grand écran LED où on jouait des heures à la console. J’arrête également mon regard une seconde sur la guitare de Raven, trônant de son coté du lit, à savoir le coté droit. Une photo du groupe en grand format orne également le mur au dessus du lit. Des fringues partout par terre, comme d'hab' et la cuisine dans le coin gauche de la pièce. Le frigo est vide mais il reste quelques trucs dans les placards au dessus. Je l'indique à Juliane avant de me diriger vers la salle de bain.
Je m'y arrête un instant, posant mes mains sur le lavabo et me regardant dans le miroir pour souffler. Mon dos et mon épaule me font un mal de chien mais l'adrénaline anesthésie encore la douleur mais pas pour longtemps. C'est alors que j'aperçoit Raven qui me regarde et me sourit dans le miroir. Je sourit timidement avant de passer ma main sur mon visage et ouvrir l'armoire derrière le miroir et attraper des bandages et du désinfectant. En refermant, je vois qu'elle n'est plus là.
"- Home sweet home Rayleigh."
En me redirigeant vers le salon je jette mon sac au pied du meuble télé et enlève mon blouson et mon tee shirt trempés, laissant apparaître mes muscles saillants et en sueur ainsi que un hématome dans le haut du dos et sur l'épaule ainsi que des coupures saignantes un peu partout, et les jettes par réflexe dans notre corbeille à linge sale. Ça a le mérite de me faire rire un peu plus et en plus de m'avoir stopper un instant. Une fois fini de rire, je me dirige vers les placards de la cuisine et prend les deux dernière bières qu'il me reste, et en envoie une à Juliane.
"- Chose promise chose due. Allez assit toi et fait voir tes blessures que je te rafistole un peu. Et je veux rien entendre. Je prend soin de mes invités. Question de politesse." ai-je lâché avec un grand sourire, en lui indiquant de s'asseoir.
"- Alors, Juliane, y a pas des masses de monde qui pourrai me suivre avec autant d’aisance là haut, c'est quoi ton secret ? Tu faisais quoi avant tout ça ? Moi j'était livreur de colis chez Amazon."
J'entame la discutions pendant que je soigne les plaies sur ses bras. On est là pour un moment alors autant tailler le bout de gras.
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