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Another Perfect Day ♠ Nans J. Kilmister
Sam 23 Avr 2016 - 8:15
45 ans • Texane • Gérant d’un pub • Faction
Je suis comme je suis et maintenant, il est bien trop tard pour moi, je ne changerais pas. Je me suis adapté aux narvalos qui rôdent, mais je suis resté le même. Je me suis toujours donnée à cent pour cent dans tout ce que j'entreprenais. Qu’on m’aime ou non, c’est un truc qu’on ne peut pas me reprocher, je suis travailleur. Lorsqu'on se fixe un objectif, il faut l'atteindre, c'est toujours une règle que j'ai respectée en affaire. Je ne supporte pas l’échec, alors je m’accroche pour y arriver. Je faisais tout pour y arriver, mais sans mentir, juste en jouant cartes sur table. Les faux-semblants ce n’est pas mon truc, mais je les comprends très bien. Je reste fidèle à mes principes de vie, mais aussi à tous mes amis proches. Ils sont nombreux, bien qu’aussi con que moi, je ferais tout pour venir en aide d’un pote dans le besoin, j’ai déjà mouillé le maillot pour eux et je trouve ça totalement normal. Je suis presque comme un bon chien de garde, je suis le premier à le penser et à en rire. Oui, je sais faire preuve d’autodérision. Je ne me prends pas du tout au sérieux et amuse volontiers la galerie.
Bon, je ne suis pas que ça, chacun à ses mauvais côtés et j'ai tendance à penser que j'en ai beaucoup. Déjà je n’en ai rien à foutre de ta gueule, si je t’assure. Si tu es en train de mourir la gueule ouverte dans le caniveau, je crois que j’en rigolerais. J’aime beaucoup prendre des risques, il parait qu’à mon stade c’est de l’inconscience, mais je m’en fous. J’aime sentir l’adrénaline monter en moi et je fais tout pour qu’elle revienne. Plus ça va, plus je vais loin, mais c’est qu’un détail. Souvent, les gens ne m’apprécient pas trop à cause de ça, excentrique qu’ils disent. Toujours à côté de la plaque, je les emmerde tout simplement. Après, j'ai une façon de penser et dire les choses qui ne plaisent pas toujours. Mon franc-parler me joue souvent des tours. Il m'arrive même de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, mais jamais avec les bons mots. La ponctuation ? Connais pas un bon "fucking" bien placé là remplacera. J'ai appris les gros mots aussi vite qu'à dire Papa et Maman. Souvent, je récolte une bonne baston, mais en même temps c’est ce que j’avais cherché, donc je suis aux anges. J’aime coller des pains et même en recevoir. Sauf si le mec en face est noir, là j’ai envie de le tuer, et s’il me touche je m’énerve encore plus fort ! Moi, raciste ? Non.
Bon, je ne suis pas que ça, chacun à ses mauvais côtés et j'ai tendance à penser que j'en ai beaucoup. Déjà je n’en ai rien à foutre de ta gueule, si je t’assure. Si tu es en train de mourir la gueule ouverte dans le caniveau, je crois que j’en rigolerais. J’aime beaucoup prendre des risques, il parait qu’à mon stade c’est de l’inconscience, mais je m’en fous. J’aime sentir l’adrénaline monter en moi et je fais tout pour qu’elle revienne. Plus ça va, plus je vais loin, mais c’est qu’un détail. Souvent, les gens ne m’apprécient pas trop à cause de ça, excentrique qu’ils disent. Toujours à côté de la plaque, je les emmerde tout simplement. Après, j'ai une façon de penser et dire les choses qui ne plaisent pas toujours. Mon franc-parler me joue souvent des tours. Il m'arrive même de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, mais jamais avec les bons mots. La ponctuation ? Connais pas un bon "fucking" bien placé là remplacera. J'ai appris les gros mots aussi vite qu'à dire Papa et Maman. Souvent, je récolte une bonne baston, mais en même temps c’est ce que j’avais cherché, donc je suis aux anges. J’aime coller des pains et même en recevoir. Sauf si le mec en face est noir, là j’ai envie de le tuer, et s’il me touche je m’énerve encore plus fort ! Moi, raciste ? Non.
Yeux marron, cheveux bruns, barbe brune, peau… BLANCHE. Oh ! Tu m’as pris pour quoi ? Je suis un Texan, pas un bamboula. Je dirais que j’ai une taille et un poids moyen. Je ne fais pas d’effort plus que ça en dehors de mon boulot et je n’ai pas non plus de régime alimentaire particulier. J’ai bien mieux à faire que de suivre leurs conneries de repas équilibré. Niveau fringues, je m’en fous un peu. Je porte toujours un t-shirt ou une chemise, mais jamais boutonné jusqu'en haut, accompagné d’un pantalon militaire ou d’un jean. J’ajoute volontiers une veste ou un gros manteau. Mon seul signe distinctif c’est ma croix de Saint Pierre autour du cou.
J’aime bien les tatouages donc j’en ai plus d'une dizaine sur les bras. Il représente principalement des symboles de la pop culture. Je vais m’attarder sur certains d’entre eux qui me tiennent un peu plus à cœur. Le long de l’avant-bras droit, on trouve le signe infini accompagné des mots : « But in the end we all come from what’s come before ». Sur le gauche, j’ai un ace de pique accompagné des mots Shake Your Blood. On peut voir deux plumes symétriques sur l’extérieur de mes avant-bras. J’ai également un tribal sur mon pectoral droit et deux F inscrit dans ma nuque.
Je crèche toujours dans mon pub pour l’instant. Je me déplace uniquement avec ma Kawasaki, c’est plus pratique pour slalomer à travers les voitures bloquées dans les rues de Seattle. Ce n’est pas très sécurisant pour ma petite, mais elle a l’habitude de se cramponner à moi. Je suis armé de mon AK47, ainsi que deux chargeurs et un pied de biche. J’ai mon vieux sac us à bandoulière remplie avec ma boite à tabac, ma pipe, mon Zippo, mon harmonica, une gourde et quelques rations de nourritures. Je ne suis pas fumeur par respect pour Texas. Officiellement, je dois porter des lunettes à cause de mes récents problèmes de vue, il parait que je commence à me faire vieux. J’en ai donc une paire avec moi.
J’aime bien les tatouages donc j’en ai plus d'une dizaine sur les bras. Il représente principalement des symboles de la pop culture. Je vais m’attarder sur certains d’entre eux qui me tiennent un peu plus à cœur. Le long de l’avant-bras droit, on trouve le signe infini accompagné des mots : « But in the end we all come from what’s come before ». Sur le gauche, j’ai un ace de pique accompagné des mots Shake Your Blood. On peut voir deux plumes symétriques sur l’extérieur de mes avant-bras. J’ai également un tribal sur mon pectoral droit et deux F inscrit dans ma nuque.
Je crèche toujours dans mon pub pour l’instant. Je me déplace uniquement avec ma Kawasaki, c’est plus pratique pour slalomer à travers les voitures bloquées dans les rues de Seattle. Ce n’est pas très sécurisant pour ma petite, mais elle a l’habitude de se cramponner à moi. Je suis armé de mon AK47, ainsi que deux chargeurs et un pied de biche. J’ai mon vieux sac us à bandoulière remplie avec ma boite à tabac, ma pipe, mon Zippo, mon harmonica, une gourde et quelques rations de nourritures. Je ne suis pas fumeur par respect pour Texas. Officiellement, je dois porter des lunettes à cause de mes récents problèmes de vue, il parait que je commence à me faire vieux. J’en ai donc une paire avec moi.
Tyler entrait en trombe dans mon pub comme à son habitude. Il semblait que le moment était venu pour moi de faire ce qui aurait dû l’être depuis dix-sept ans. Il attrapait le grand sac de voyage que je gardais en haut de mon armoire, l’ouvrit et en sortit un AK47 qu’il me mit dans les mains. Je savais tirer, mais j’étais loin d’être un pro. J’allais le suivre à l’extérieur quand une petite main me tirait à la manche. C’était Texas qui visiblement s’inquiétait.
- Tu vas faire quoi avec ça papa ?
Elle désignait l’arme que j’avais dans les mains. C’était la première fois qu’elle voyait une telle arme ailleurs qu’à la télé. J’avais bien un pistolet en exposition dans mon pub, mais pour la plupart ils ne marchaient plus depuis longtemps. Voyant que je n’arrivais pas Tyler fit marche arrière et lorsqu’il me vit arrêter avec ma fille, il me fit signe de prendre mon temps. La famille s’est sacrée, on le sait tous les deux. Je posais l’arme sur le meuble à côté de moi avant de saisir ma fille et de l’installer sur la table. C’était une sorte de rituel qu’on avait depuis longtemps.
- Je vais t’expliquais et reprendre l’histoire depuis le début.
Tu le sais sans toute déjà, mais ton papa vient du Texas, c’est d’ailleurs pour ça que tu t’appelles comme ça. Toute ma famille travaillait dans une usine de tabac, mais moi ça ne m’intéressait pas vraiment. Ils préféraient tous ton tonton Shawn, alors j’ai fait plein de bêtise pour qu’ils s’intéressent à moi, mais ça n’a jamais marché. Alors, dès que j’ai pu, je suis partie à Seattle avec Scott. Tu te souviens qui c’est Scott ?
- C’est le monsieur blond sur les vieilles photos.
C’est ça, c’était mon meilleur ami. On est arrivé ici pour faire de la musique. C’était très dur. Il a fallu attendre longtemps avant d’avoir un peu de reconnaissance. On a fait ce qu’on a pu pour survivre jusque-là. Tant qu’on était ensemble, nous étions invincibles. En parallèle avec notre groupe, j’avais trouvé un petit job de serveur depuis quelques années plus tard. Le patron m’aimait plutôt bien, donc tout se passait plutôt bien. Puis un jour, une de nos chansons fit un succès et l’argent commençait à rentrer. C’était le début de la gloire, rien de bien faramineux, mais assez pour vivre un peu mieux. Malheureusement, la célébrité finie par monter à la tête de Scott qui s’envoyer en l’air avec toutes les filles qui pouvaient, certaines n’avaient même pas leurs mots à dire. Un jour alors que j’étais resté tard pour m’entrainer sur ma batterie, je l’ai retrouvé presque mort étaler sur le bitume. Les secours étaient en route. J'interrogeais un témoin qui avait vu toute la scène, un noir et ses potes venaient de la tabasser. Je me promis qu’un jour je le vengerais.
6Scott allait mieux, mais les médecins devaient l’opérer. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ce foutu bloc, mais il n’est jamais sorti de son coma après ça. Il est resté inconscient longtemps avant qu’on m’annonce qu’il ne se réveillerait jamais. Tout le monde est venu à Seattle pour le revoir une dernière fois. Avant que les médecins ne le débranchent, d’ailleurs il y a un des mecs qui s’occupait de lui qui n’est jamais revenu. Il a perdu son poste pour une raison que personne n’a voulu m’expliquer. Les coupables étaient trouvés, c’était les trois mecs qui lui avaient pratiquement explosé la tête. Ils ont fait de la prison pendant 15 ans, mais ce n’est pas suffisant comparé à ceux qu’ils m’ont faits.
- C’est pour ça que tu n’aimes pas les noirs, Papa ?
- Oui, ils ont tué un membre de famille. Je détruirais la planète si quelqu’un touche à un de tes cheveux.
Elle n'avait pas besoin de savoir que cette haine était principalement alimentée par l'éducation que j'ai reçu, mes parents étaient outrés lors de l'abolition de la ségrégation. Je suis d'ailleurs persuadé que mon paternel a fait partie du Ku Klus Klan. Enfin, je n’avais aucune certitude, mais connaissant l’homme tout était possible. Je repris rapidement la parole pour lui raconter la suite de mon histoire.
Je plongeais alors dans l'alcool et mon style de vie me suivit. Je finis par trainer dans les mauvais quartiers de Seattle espérant retrouver les tueurs de Scott. Au fur et à mesure, je finis par m'y sentir chez moi et à ma place. Inévitablement je rencontrais un homme au nom de Tyler. Il faisait partie d’une sorte de gang anti noir. Ils essayaient de m’enrôler dans leurs histoires, bien que ce fût très tentant je ne pouvais pas m’y résoudre. Ma copine de l’époque m’aurait tué si elle avait appris un tel truc, elle finit par me quitter quelques mois plus tard.
Alors que j’ai la trentaine, le patron du pub où je travaille commence à se faire vieux. Étant en froid avec ses enfants pour une raison que j’ignore, il me propose de revendre l’affaire pour un prix plus que raisonnable à condition que je le maintienne à flot. J’accepte et décide de le retaper à neuf à la force de mes petites mains. Un nouveau pub venait d’ouvrir à Seattle, son nom Free Flight. Tous les soirs des groupes que je choisis moi-même viennent y jouer, soient ils emportent leurs instruments, soit je peux prêter les miens puisque j’habite à l’étage. Étrangement, aucun groupe noir ne s’était produit dans mon pub, mais personne n’avait réellement osé m’en parler.
- Tu sais que moi j’avais remarqué.
- Ah bon ? Alors pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
- Parce que je n’avais pas envie de te vexer.
Tyler et ses amis étaient évidemment les bienvenus et ma fiancée de l’époque finit par partir parce qu’elle ne pouvait plus les voir. En échange d’information concernant la vengeance que je souhaitais assouvir je leur offrais quelques coups à boire. Ma vie était plutôt tranquille pendant les quelques années qui suivirent, je gérais mon pub d’une main de maître participant même aux bastons qui éclatait de temps à autre. Je finis par réellement tomber amoureux d’une fille qui m’offrit une fille pour mes 39 ans. Nous avons choisi de l’appeler Texas.
Ma femme finit par me quitter pour son véritable amant, l’héroïne. Tout comme Scott l’avait fait avant elle. Aujourd’hui, Tyler a trouvé les méchants messieurs que je traque depuis trop longtemps. Ils étaient partis de la ville pour se protéger des représailles.
- Tu vas leur faire du mal ?
- Autant qu’ils en ont fait à Scott.
- Fais attention à toi !
- Promis.
Elle me prit dans ses petits bras tout mignons. Je lui fis un bisou sur le front. Elle devait être sage jusqu’à mon retour, mais ce n’était pas la première fois que je la laissais seule. Comme toujours j’ai frappé à la porte de la voisine avant de rejoindre Tyler. Ce jour-là ma vie a basculé, nous étions le 17 septembre.
- Tu vas faire quoi avec ça papa ?
Elle désignait l’arme que j’avais dans les mains. C’était la première fois qu’elle voyait une telle arme ailleurs qu’à la télé. J’avais bien un pistolet en exposition dans mon pub, mais pour la plupart ils ne marchaient plus depuis longtemps. Voyant que je n’arrivais pas Tyler fit marche arrière et lorsqu’il me vit arrêter avec ma fille, il me fit signe de prendre mon temps. La famille s’est sacrée, on le sait tous les deux. Je posais l’arme sur le meuble à côté de moi avant de saisir ma fille et de l’installer sur la table. C’était une sorte de rituel qu’on avait depuis longtemps.
- Je vais t’expliquais et reprendre l’histoire depuis le début.
Tu le sais sans toute déjà, mais ton papa vient du Texas, c’est d’ailleurs pour ça que tu t’appelles comme ça. Toute ma famille travaillait dans une usine de tabac, mais moi ça ne m’intéressait pas vraiment. Ils préféraient tous ton tonton Shawn, alors j’ai fait plein de bêtise pour qu’ils s’intéressent à moi, mais ça n’a jamais marché. Alors, dès que j’ai pu, je suis partie à Seattle avec Scott. Tu te souviens qui c’est Scott ?
- C’est le monsieur blond sur les vieilles photos.
C’est ça, c’était mon meilleur ami. On est arrivé ici pour faire de la musique. C’était très dur. Il a fallu attendre longtemps avant d’avoir un peu de reconnaissance. On a fait ce qu’on a pu pour survivre jusque-là. Tant qu’on était ensemble, nous étions invincibles. En parallèle avec notre groupe, j’avais trouvé un petit job de serveur depuis quelques années plus tard. Le patron m’aimait plutôt bien, donc tout se passait plutôt bien. Puis un jour, une de nos chansons fit un succès et l’argent commençait à rentrer. C’était le début de la gloire, rien de bien faramineux, mais assez pour vivre un peu mieux. Malheureusement, la célébrité finie par monter à la tête de Scott qui s’envoyer en l’air avec toutes les filles qui pouvaient, certaines n’avaient même pas leurs mots à dire. Un jour alors que j’étais resté tard pour m’entrainer sur ma batterie, je l’ai retrouvé presque mort étaler sur le bitume. Les secours étaient en route. J'interrogeais un témoin qui avait vu toute la scène, un noir et ses potes venaient de la tabasser. Je me promis qu’un jour je le vengerais.
6Scott allait mieux, mais les médecins devaient l’opérer. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ce foutu bloc, mais il n’est jamais sorti de son coma après ça. Il est resté inconscient longtemps avant qu’on m’annonce qu’il ne se réveillerait jamais. Tout le monde est venu à Seattle pour le revoir une dernière fois. Avant que les médecins ne le débranchent, d’ailleurs il y a un des mecs qui s’occupait de lui qui n’est jamais revenu. Il a perdu son poste pour une raison que personne n’a voulu m’expliquer. Les coupables étaient trouvés, c’était les trois mecs qui lui avaient pratiquement explosé la tête. Ils ont fait de la prison pendant 15 ans, mais ce n’est pas suffisant comparé à ceux qu’ils m’ont faits.
- C’est pour ça que tu n’aimes pas les noirs, Papa ?
- Oui, ils ont tué un membre de famille. Je détruirais la planète si quelqu’un touche à un de tes cheveux.
Elle n'avait pas besoin de savoir que cette haine était principalement alimentée par l'éducation que j'ai reçu, mes parents étaient outrés lors de l'abolition de la ségrégation. Je suis d'ailleurs persuadé que mon paternel a fait partie du Ku Klus Klan. Enfin, je n’avais aucune certitude, mais connaissant l’homme tout était possible. Je repris rapidement la parole pour lui raconter la suite de mon histoire.
Je plongeais alors dans l'alcool et mon style de vie me suivit. Je finis par trainer dans les mauvais quartiers de Seattle espérant retrouver les tueurs de Scott. Au fur et à mesure, je finis par m'y sentir chez moi et à ma place. Inévitablement je rencontrais un homme au nom de Tyler. Il faisait partie d’une sorte de gang anti noir. Ils essayaient de m’enrôler dans leurs histoires, bien que ce fût très tentant je ne pouvais pas m’y résoudre. Ma copine de l’époque m’aurait tué si elle avait appris un tel truc, elle finit par me quitter quelques mois plus tard.
Alors que j’ai la trentaine, le patron du pub où je travaille commence à se faire vieux. Étant en froid avec ses enfants pour une raison que j’ignore, il me propose de revendre l’affaire pour un prix plus que raisonnable à condition que je le maintienne à flot. J’accepte et décide de le retaper à neuf à la force de mes petites mains. Un nouveau pub venait d’ouvrir à Seattle, son nom Free Flight. Tous les soirs des groupes que je choisis moi-même viennent y jouer, soient ils emportent leurs instruments, soit je peux prêter les miens puisque j’habite à l’étage. Étrangement, aucun groupe noir ne s’était produit dans mon pub, mais personne n’avait réellement osé m’en parler.
- Tu sais que moi j’avais remarqué.
- Ah bon ? Alors pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
- Parce que je n’avais pas envie de te vexer.
Tyler et ses amis étaient évidemment les bienvenus et ma fiancée de l’époque finit par partir parce qu’elle ne pouvait plus les voir. En échange d’information concernant la vengeance que je souhaitais assouvir je leur offrais quelques coups à boire. Ma vie était plutôt tranquille pendant les quelques années qui suivirent, je gérais mon pub d’une main de maître participant même aux bastons qui éclatait de temps à autre. Je finis par réellement tomber amoureux d’une fille qui m’offrit une fille pour mes 39 ans. Nous avons choisi de l’appeler Texas.
Ma femme finit par me quitter pour son véritable amant, l’héroïne. Tout comme Scott l’avait fait avant elle. Aujourd’hui, Tyler a trouvé les méchants messieurs que je traque depuis trop longtemps. Ils étaient partis de la ville pour se protéger des représailles.
- Tu vas leur faire du mal ?
- Autant qu’ils en ont fait à Scott.
- Fais attention à toi !
- Promis.
Elle me prit dans ses petits bras tout mignons. Je lui fis un bisou sur le front. Elle devait être sage jusqu’à mon retour, mais ce n’était pas la première fois que je la laissais seule. Comme toujours j’ai frappé à la porte de la voisine avant de rejoindre Tyler. Ce jour-là ma vie a basculé, nous étions le 17 septembre.
J’ai cette arme en ma possession depuis un peu moins d’une dizaine de jours. Tyler à découvert les types que je cherchais depuis le 10. Sauf que je n’étais pas encore prêt. Je lui ai demandé d’attendre un peu. Surtout que les médias étaient sur la défensive avec les différentes attaques qu’il y avait déjà eu dans la ville. Il me fallait également du temps pour en savoir plus sur l’arme qu’il m’avait confié. J’ai cru blêmir quand j’ai vu l’AK47 dans le sac. Je me suis entrainé à tirer avec une arme moins puissante et plus discrète dans un coin que Tyler connaissait pendant que ma fille dormait. C’était perdu dans la forêt à une vingtaine de kilomètres de la périphérie de Seattle. Je ne suis pas devenu un pro, mais au moins j’étais capable de viser correctement, il en profiter également pour me faire des cours théoriques sur l’engin que je cachais en haut de mon armoire. Finalement la situation ne faisait qu’empirer en ville. La violence qui était uniquement ponctuelle devenait de plus en plus répétée. Je commençais à avoir peur pour la sécurité de ma fille, mais pour le moment ma priorité c’était de buter les blacks.
Je crois que je me rappellerais toujours de ce jour. Le 17, j’ai passé une semaine à me cacher pour me préparer, il était temps pour moi d’affronter la réalité. Une fois sur place, nous nous rendions compte que nous n’étions pas les premiers. Des gens étaient en train d’en bouffer d’autres. Les noirs que j’étais venue buter de mes propres mains étaient en train de se faire croquer par des narvalos. Dans un éclat de rage et de folie j’armais l’arme que j’avais dans les mains et tira dans le tas. Certains ne réagissaient même pas à mes tirs, avant d’être touchés à la tête. Pas la peine de rester la plus longtemps, ils étaient tous condamnés.
Je devais croire ce que j’avais vu ce jour-là, je ne pouvais pas faire semblant de prendre les choses à la légère, alors je consolidais doucement mon pub pour survivre. J’avais très peur pour Texas qui avait à peine six ans et demi. Les jours qui suivaient mon incident nous regardions la télé pour avoir des nouvelles. Je préférais qu’elle l’apprenne plutôt que de lui cacher. Je lui racontais tout ce que je faisais, alors je pouvais bien lui enseigner la survie. Je restais enfermé chez moi, je ne voulais pas sortir seul avec ma fille.
La violence augmentait inexorablement, j’aurais bien fait partie des émeutiers et j’aurais aimé foutre la merde en ville. Je sais que Tyler et ses potes sont dehors à se battre, je n’en doute pas une seconde, mais je ne peux pas me permettre de laisser ma fille seule ni de la prendre avec moi. Quelques jours plus tard, la tension est retombée, mais les narvalos se sont faits bien plus nombreux en ville. C’était une véritable invasion, je refusais de bouger de chez moi, même si des camps existaient. Je n'avais pas du tout envie de côtoyer des militaires, si on devait bouger c’était pour retrouver Tyler et personne d’autre.
Malheureusement, je n’avais plus de nouvelle de lui depuis les émeutes. Il avait certainement trop joué au fou, il était comme ça, je le connaissais que trop bien. Texas et moi étions seuls. Au bout d’un moment, la nourriture se fit rare. Il fallait sortir et rencontrer les narvalos. Ce serait la première fois pour Texas et ce serait compliqué. Je préférais la garder avec moi, nous apprendrons en même temps comment survivre ensemble. J’avais trop peur qu’il lui arrive quelques choses si je la laisse seule. Ce n’était qu’une enfant. J’aurais préféré qu’elle grandisse avec les mêmes problèmes que moi à son âge. Les questions qu’elle me posait, j’étais incapable d’y répondre. Je ne savais qu’une chose, il fallait leur tirer dans la tête.
Je n’avais pas le choix, je devais lui apprendre, j’avais appris à tirer à la carabine lorsque j’avais dix ans, il faut bien commencer un jour. Je ne voulais pas qu’elle tire avec le AK, mais en bon américain qui se respecte, j’avais décroché l’arme que j’exposais fièrement pour lui mettre dans les mains. Elle était effrayée par mes agissements, mais c’était une gamine forte. Elle avait fini par comprendre que les narvalos voulaient la tuer et qu’elle devrait se défendre. Je lui expliquais comment fonctionnait une arme, comment bien viser et tout ce que je savais parce que Tyler me l’avait déjà enseigné. Je me promis de lui trouver une arme de poing plus efficace si je mettais la main dessus un jour.
Pendant les deux premiers mois, nous avons cherché sans relâche mes amis, sans y parvenir. Il a fallu se faire discret dans les routes de Seatle, elle était envahie par les narvalos à chaque croisement de rue on pouvait les voir. Nous étions pratiquement toujours en fuite, il m’arrivait fréquemment de porter Texas pour aller plus vite. La vie était loin d’être facile, ils étaient bien trop nombreux et nous seulement deux. Petit à petit, je perdais espoir, c’est Texas qui me remontait le moral, me disant que tant qu’on serait ensemble tout irait bien. J’en demandais bien trop à ma fille qui se transformait chaque jour un peu plus en petit soldat. Surtout que j’avais trouvé un Beretta sur un cadavre que j’avais abattu. Je me rappelais ma promesse et lui offrit l’arme pour ses sept ans, fin novembre. J’ai eu l’impression que c’était exactement ce qu’elle voulait.
Entre décembre et début mars, c’était plutôt le calme plat. Comme si les gens nous évitaient. C’est vrai qu’on avait volé certain de nos opposants, mais nous n’étions sans doute pas les seuls. Puis au milieu du mois, il y avait eu ce couple de noir. Texas, m’avait lancé un regard plein d’amour et d’approbation vu toute la nourriture qu’il avait. Elle avait faim et ils refusaient de nous aider. Elle avait donc fait de son mieux pour endormir leurs vigilances avec ses airs angéliques. Puis, elle a fini par poser ses deux petites mains sur ses yeux et m’a laissé faire. Lorsque je lui annonçais qu’elle pouvait les rouvrir, il était tous deux mort. On avait récupéré de quoi survivre pendant une bonne semaine tranquillement.
Je n’ai pas eu besoin de recommencer de telles atrocités, mais je ne regrettais rien pour autant. Maintenant, il est simplement question de survie.
Je crois que je me rappellerais toujours de ce jour. Le 17, j’ai passé une semaine à me cacher pour me préparer, il était temps pour moi d’affronter la réalité. Une fois sur place, nous nous rendions compte que nous n’étions pas les premiers. Des gens étaient en train d’en bouffer d’autres. Les noirs que j’étais venue buter de mes propres mains étaient en train de se faire croquer par des narvalos. Dans un éclat de rage et de folie j’armais l’arme que j’avais dans les mains et tira dans le tas. Certains ne réagissaient même pas à mes tirs, avant d’être touchés à la tête. Pas la peine de rester la plus longtemps, ils étaient tous condamnés.
Je devais croire ce que j’avais vu ce jour-là, je ne pouvais pas faire semblant de prendre les choses à la légère, alors je consolidais doucement mon pub pour survivre. J’avais très peur pour Texas qui avait à peine six ans et demi. Les jours qui suivaient mon incident nous regardions la télé pour avoir des nouvelles. Je préférais qu’elle l’apprenne plutôt que de lui cacher. Je lui racontais tout ce que je faisais, alors je pouvais bien lui enseigner la survie. Je restais enfermé chez moi, je ne voulais pas sortir seul avec ma fille.
La violence augmentait inexorablement, j’aurais bien fait partie des émeutiers et j’aurais aimé foutre la merde en ville. Je sais que Tyler et ses potes sont dehors à se battre, je n’en doute pas une seconde, mais je ne peux pas me permettre de laisser ma fille seule ni de la prendre avec moi. Quelques jours plus tard, la tension est retombée, mais les narvalos se sont faits bien plus nombreux en ville. C’était une véritable invasion, je refusais de bouger de chez moi, même si des camps existaient. Je n'avais pas du tout envie de côtoyer des militaires, si on devait bouger c’était pour retrouver Tyler et personne d’autre.
Malheureusement, je n’avais plus de nouvelle de lui depuis les émeutes. Il avait certainement trop joué au fou, il était comme ça, je le connaissais que trop bien. Texas et moi étions seuls. Au bout d’un moment, la nourriture se fit rare. Il fallait sortir et rencontrer les narvalos. Ce serait la première fois pour Texas et ce serait compliqué. Je préférais la garder avec moi, nous apprendrons en même temps comment survivre ensemble. J’avais trop peur qu’il lui arrive quelques choses si je la laisse seule. Ce n’était qu’une enfant. J’aurais préféré qu’elle grandisse avec les mêmes problèmes que moi à son âge. Les questions qu’elle me posait, j’étais incapable d’y répondre. Je ne savais qu’une chose, il fallait leur tirer dans la tête.
Je n’avais pas le choix, je devais lui apprendre, j’avais appris à tirer à la carabine lorsque j’avais dix ans, il faut bien commencer un jour. Je ne voulais pas qu’elle tire avec le AK, mais en bon américain qui se respecte, j’avais décroché l’arme que j’exposais fièrement pour lui mettre dans les mains. Elle était effrayée par mes agissements, mais c’était une gamine forte. Elle avait fini par comprendre que les narvalos voulaient la tuer et qu’elle devrait se défendre. Je lui expliquais comment fonctionnait une arme, comment bien viser et tout ce que je savais parce que Tyler me l’avait déjà enseigné. Je me promis de lui trouver une arme de poing plus efficace si je mettais la main dessus un jour.
Pendant les deux premiers mois, nous avons cherché sans relâche mes amis, sans y parvenir. Il a fallu se faire discret dans les routes de Seatle, elle était envahie par les narvalos à chaque croisement de rue on pouvait les voir. Nous étions pratiquement toujours en fuite, il m’arrivait fréquemment de porter Texas pour aller plus vite. La vie était loin d’être facile, ils étaient bien trop nombreux et nous seulement deux. Petit à petit, je perdais espoir, c’est Texas qui me remontait le moral, me disant que tant qu’on serait ensemble tout irait bien. J’en demandais bien trop à ma fille qui se transformait chaque jour un peu plus en petit soldat. Surtout que j’avais trouvé un Beretta sur un cadavre que j’avais abattu. Je me rappelais ma promesse et lui offrit l’arme pour ses sept ans, fin novembre. J’ai eu l’impression que c’était exactement ce qu’elle voulait.
Entre décembre et début mars, c’était plutôt le calme plat. Comme si les gens nous évitaient. C’est vrai qu’on avait volé certain de nos opposants, mais nous n’étions sans doute pas les seuls. Puis au milieu du mois, il y avait eu ce couple de noir. Texas, m’avait lancé un regard plein d’amour et d’approbation vu toute la nourriture qu’il avait. Elle avait faim et ils refusaient de nous aider. Elle avait donc fait de son mieux pour endormir leurs vigilances avec ses airs angéliques. Puis, elle a fini par poser ses deux petites mains sur ses yeux et m’a laissé faire. Lorsque je lui annonçais qu’elle pouvait les rouvrir, il était tous deux mort. On avait récupéré de quoi survivre pendant une bonne semaine tranquillement.
Je n’ai pas eu besoin de recommencer de telles atrocités, mais je ne regrettais rien pour autant. Maintenant, il est simplement question de survie.
passeport :recensement de l'avatar. - Code:
Dave Grohl <bott>Nans B. Kilmister</bott>
recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
Nans
recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
Kilmister
recensement du métier. - Code:
Gérant d’un pub
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Re: Another Perfect Day ♠ Nans J. Kilmister
Sam 23 Avr 2016 - 9:06
Un mec du Texas!!!!!!!!!!!! OUI!!!!!!!!!!!!
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Re: Another Perfect Day ♠ Nans J. Kilmister
Sam 23 Avr 2016 - 11:38
Superbe fiche, j'adore son caractère Re'bienvenue avec ce compte
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Re: Another Perfect Day ♠ Nans J. Kilmister
Sam 23 Avr 2016 - 15:28
Zack : Voila ce que j'ai à te dire
Selene : Oui so Rock 'n' Roll
Juliane : Un con du Texas surtout xD
Wade : Merci beaucoup
Arthur : Je sais, je sais ^^
- Spoiler:
Selene : Oui so Rock 'n' Roll
Juliane : Un con du Texas surtout xD
Wade : Merci beaucoup
Arthur : Je sais, je sais ^^
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