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Re: Us and the Devil.
Mer 22 Juin 2016 - 21:20
Dire qu'ils étaient dans une très mauvaise situation, était un euphémisme aussi puissant qu'admettre qu'Hitler pouvait parfois se montrer un brin excessif quand il s'agissait d'une question de génocide de masse. Entre la rouquine qui venait de se pointer dans leur dos, Kurtis qui déblatérait des conneries plus grosses que lui et le couteau posé contre sa gorge, elle doutait fortement de la suite des événements qui pourraient aller dans leur sens...
Elle se tut quand son agresseur lui intima de se taire au risque de lui montrer des choses qu'elle n'avait pas forcément envie de connaître, alors que dans sa tête elle ne pouvait s'empêcher de regretter amèrement que la police ne soit plus de ce monde. Là, elle se serait fait plaisir en l'attaquant pour agression sexuel et traumatisme moral tiens. Cet espèce de gros connard.
Et voilà. Kurtis était décidément un abruti consanguin fini à l'urine, ou sortit par le rectum de sa mère pour lancer qu'elle était la femme de Gary. C'était tout ce qu'il trouvait à dire là ? Histoire d'encore plus les mettre à mal ?
Hijo de puta... Lâcha t-elle avec un calme presque inquiétant, alors qu'il se moquait de leur situation désespérée.
Elle devait rester calme. Ne pas se débattre comme une furie, alors que celui qui continuait de la malmener s'amusait de voir son mari incapable de tirer de peur la toucher. De ce qu'il disait. Pourtant, le regard noir de la brune fixé dans celui de Gary disait bien ce qu'elle voulait. Qu'il tire. Quitte à la blesser, elle avait suffisamment confiance en lui pour qu'il ne rate pas sa cible. Elle ignora la rouquine qui semblait à deux doigts de l'orgasme au vu de la situation alors qu'elle ne pouvait s'empêcher de vouloir lui demander si elle avait tellement eu une vie de merde par le passé pour trouver le moyen de trouver son pied dans ce genre de situation, sauf que la lame du couteau qui se baladait un peu trop près de son corps l'en abstint alors qu'elle fermait les yeux. Pleurer ou supplier, elle ne leur offrirait certainement pas ce plaisir. Jamais. Plutôt crever et au vu de la situation, elle n'en était pas si loin.
On à rien pour vous. Dit-elle entre ses dents serrées alors que l'autre psychopathe jouait avec son couteau le long de son abdomen. Alors j'vois pas en quoi ça vous intéresse tout ça. A moins bien sûr que ton père t'ait violé toute ton enfance et que du coup, tu te sente obligé de simuler une virilité inexistante en jouant avec ton canif là.
C'était peut-être un peu de la provocation. Mais vu la situation, rien ne l'importait plus que Gary appuyant sur la gâchette pour coller une balle entre les deux yeux de ce connard et de ses deux copines qui semblaient à deux doigts de prendre le thé.
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Re: Us and the Devil.
Sam 25 Juin 2016 - 2:37
Dire que son choix d’avoir divulgué ces précieuses informations n’était pas le plus judicieux, peut-être, mais dire que c’était le plus crétin était de l’abus. Ce qu’ils avaient en face était l’archétype du psychopathe d’opérette qui se sentait bander parce qu’il tenait en otage quelqu’un. Dans le rôle d’un Joker du pauvre d’un mauvaise remake de Batman à bas budget il se pensait intelligent et surtout imprévisible. Cependant qu’est-ce qui l’empêchait de la tuer sur le champ ? Rien du tout et étrangement il ne l’avait pas fait alors que lui et ses deux escort girls avaient largement l’avantage non seulement du nombre mais également de l'initiative de combat. En ces temps d’apocalypse on ne réfléchit plus alors d’une confrontation, on tue et on pille point barre.
Pourtant il était toujours en train de jouer avec eux et Rose n’avait toujours de balle dans le citron et ils n’avaient plus rien à craindre d’eux, cela confirmait qu’ils attendaient quelque chose…
Histoire que ce jeune homme turbulent ne la dézingue sur un coup de tête histoire de montrer le ton de la situation il fallait lui donner du crédit, de la valeur et c’est en cela que Kurtis ouvrait sa gueule. Avec ce genre de personnalité instable ou plutôt de gars troublé par la fin du monde ce qu’il fallait craindre c’était l’imprévisibilité, impossible de savoir comment il allait réagir. Il pouvait la tuer d’une seconde à l’autre. Dire non seulement qu’elle était médecin mais en plus la première dame du camp c’était comme une manière de dire : « Hey mec ! C’est un otage VIP que tu tiens là, tu peux en tirer un bon pactole alors fait pas le con. ». Non Kurtis ne faisait pas cela pour nuire à ses compagnons de fortune mais au contraire pour sauver Rose, ou du moins lui donner du temps pour négocier sa survie peu importe le montant du prix à payer.
Visiblement, Gary, aussi efficace comme chef était-il décevait par son manque de jugeote et son côté bien trop émotif. Il montrait trop facilement ses faiblesses et à peine quelques minutes après le début de la confrontation qu’il avait déjà perdu ses moyens, aboyant tel un chiot tenu en laisse. À ce moment précis il avait noté deux choses importantes le concernant : d’une part que sa femme était sa plus grande faiblesse, normal dira-t-on mais pour un chef qui se doit d’être un modèle de survie et de fermeté ça cassait un peu le mythe… Utiliser à bon escient cette faiblesse pourrait cependant se révéler efficace ultérieurement. D’autre part, qu’il ne pourrait jamais lui faire confiance car bien trop émotif et pour Kurtis les gens émotif ou qui le montrent trop facilement leur faiblesses étaient vouées à une mort certaine. Rester transparent et ne dévoiler que le minimum était pour lui la base de la survie. Que les ennemis en face ne comprennent pas son jeu tant mieux mais que ses « alliés » eux ne le comprennent pas c’était plutôt problématique…
Bref, quand bien même il tentait de faire gagner du temps à Gary pour négocier avec le Joker pas cher la survie de sa princesse Peach latina ce dernier ne semblait pas utiliser ces précieuses secondes judicieusement. Puisque Gary ne trouvait rien de mieux à sortir que des menaces futiles dont l’autre zigoto dont l’autre se tamponnait bien évidemment le coquillard, il se décida à ouvrir les négociations :"Bon écoute comme je te l’ai dit cette fille c’est pas n’importe qui, elle peut se révéler utile et c’est pas n’importe qui, on a des armes, des provisions, etc… on peut négocier. Ne me dis pas que cela ne t’intéresse et que tu fais ça pour le seul plaisir de voir un festival d’hémoglobine parce que tu sais que tout ce que tu risques d’obtenir en faisant ça c’est déclencher une fusillade instantanément. Faut vraiment pas tenir à la vie pour jouer avec de cette manière…"
Puis il se tourna vers Gary et lâcha enfin :"Et toi t’as pas fini de grogner ? Arrête d’être le chien en laisse et sois le maître qui décide de la direction à prendre. Propose lui un marché au lieu de jouer aux cons…"
Sur ces dernières paroles il laisserait le soin à Gary de décider de leur sort, priant pour que ce dernier fasse cette fois-ci le bon choix...
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Re: Us and the Devil.
Mar 28 Juin 2016 - 23:45
Oh bordel.
Plus ça allait, et plus il avait envie de tous les emplafonner. C'était terrible à dire, hein, mais entre Daryl qui jouait les morts, Rose qui n'en menait pas large, Kurtis qui ouvrait sa grande gueule en essayant de calmer tout le monde, et les ennemis qu'ils venaient de se faire, Gary avait l'impression d'être sorti avec la pire équipe de bras cassés du monde entier. Et évidemment, il en était le leader, parce que c'était un peu le pompon sur le gâteau, ou la cerise sur la garonne, ou putain allez vous faire foutre.
Déjà que la patience avait jamais été son fort, entendre Kurtis lui demander de se comporter en leader, c'était quand même quelque chose d'affreusement frustrant. D'ailleurs, la voix de la tête à claque était qu'un vague son dans un nuage de coton fourré dans ses oreilles, autant dire pas grand chose. Et y'avait bien une autre nenette qui venait de se ramener dans le coin. Mais il en avait tellement rien a tapé sur l'instant. Il l'aurait descendu sans trop de soucis, sans que ça le gêne, que ça soit une nana ou pas. Elle était avec ces connards finis à la pisse qui tenaient sa femme en otage, alors elle était juste à mettre dans le même sac et pas de pitié.
Arrête de grogner. Sois le maître qui décide. Maître de rien du tout, il allait tellement planter sa pointure 45 dans la bouche du gros con d'en face qui tripotait sa nana, jusqu'à ce que sa botte lui déchausse bien toutes les dents. Ça lui passerait probablement bien l'envie de sourire. Un gémissement attira cependant son attention brièvement. Daryl était réveillé. Ou alors depuis le début, il faisait croire que non, et puis. Oh bordel, Gary en avait rien à foutre. Il allait pas sortir un plan de son trou du cul. Il avait aucun plan de toute façon, y'avait bien un dicton qui disait :
Time to knock up or shut up.
La suite fut légèrement confuse, il fallait bien l'admettre. Se refusant à prendre le risque de toucher Rose en décochant une flèche, Gary choisit simplement la solution la moindre pire du lot. Abandonner et se coucher n'en faisant tout bonnement pas partie, il baissa ses bras, et une fois qu'il donna l'impression d'avoir jeté l'éponge, fonça droit dans le lard de ce pauvre type. Ses bras étaient assez long pour faire le tour de la taille de Rose, et d'attraper celle de l'autre con. Alors si bien sûr, il allait faire un peu mal à sa femme, c'était tout de même moins pire que de lui planter une flèche dans l'oeil, hein.
Emporter par l'élan et la rage qu'il s'était donné sur le moment, bien loin d'avoir conscience de ce qu'il se passait derrière lui, il envoyait valdinguer avec lui Rose et le grand brun, droit dans les étagères derrière eux. La suite ne fut qu'un grand fracas et une grosse pointe de douleur qui lui traversa le bras lorsqu'il se réceptionna maladroitement. Il y eut par ailleurs comme un gros effet domino dans la pharmacie : La première étagère contre laquelle ils s'étaient tous trois étalés rencontra sa voisine, qui bascula à son tour et rencontra elle aussi sa voisine. Tout ce qu'elles contenaient valdingua au sol, dans un bordel assourdissant.
Gary réussit tant bien que mal à extraire sa femme de là et à la balancer avant qu'elle ne se prenne un coup de poing perdu. Là, il entendait bien ravaler la façade mal finie du connard qu'il avait entre les mains, et à coup de poing.
Est-ce que le fait que le bordel qu'il avait fait allait attirer des rôdeurs l'inquiétait ? Pour l'instant, pas vraiment. Chaque problème en son temps. D'abord, un petit massage des molaires à coup de phalanges. Ensuite, le reste.
Plus ça allait, et plus il avait envie de tous les emplafonner. C'était terrible à dire, hein, mais entre Daryl qui jouait les morts, Rose qui n'en menait pas large, Kurtis qui ouvrait sa grande gueule en essayant de calmer tout le monde, et les ennemis qu'ils venaient de se faire, Gary avait l'impression d'être sorti avec la pire équipe de bras cassés du monde entier. Et évidemment, il en était le leader, parce que c'était un peu le pompon sur le gâteau, ou la cerise sur la garonne, ou putain allez vous faire foutre.
Déjà que la patience avait jamais été son fort, entendre Kurtis lui demander de se comporter en leader, c'était quand même quelque chose d'affreusement frustrant. D'ailleurs, la voix de la tête à claque était qu'un vague son dans un nuage de coton fourré dans ses oreilles, autant dire pas grand chose. Et y'avait bien une autre nenette qui venait de se ramener dans le coin. Mais il en avait tellement rien a tapé sur l'instant. Il l'aurait descendu sans trop de soucis, sans que ça le gêne, que ça soit une nana ou pas. Elle était avec ces connards finis à la pisse qui tenaient sa femme en otage, alors elle était juste à mettre dans le même sac et pas de pitié.
Arrête de grogner. Sois le maître qui décide. Maître de rien du tout, il allait tellement planter sa pointure 45 dans la bouche du gros con d'en face qui tripotait sa nana, jusqu'à ce que sa botte lui déchausse bien toutes les dents. Ça lui passerait probablement bien l'envie de sourire. Un gémissement attira cependant son attention brièvement. Daryl était réveillé. Ou alors depuis le début, il faisait croire que non, et puis. Oh bordel, Gary en avait rien à foutre. Il allait pas sortir un plan de son trou du cul. Il avait aucun plan de toute façon, y'avait bien un dicton qui disait :
La suite fut légèrement confuse, il fallait bien l'admettre. Se refusant à prendre le risque de toucher Rose en décochant une flèche, Gary choisit simplement la solution la moindre pire du lot. Abandonner et se coucher n'en faisant tout bonnement pas partie, il baissa ses bras, et une fois qu'il donna l'impression d'avoir jeté l'éponge, fonça droit dans le lard de ce pauvre type. Ses bras étaient assez long pour faire le tour de la taille de Rose, et d'attraper celle de l'autre con. Alors si bien sûr, il allait faire un peu mal à sa femme, c'était tout de même moins pire que de lui planter une flèche dans l'oeil, hein.
Emporter par l'élan et la rage qu'il s'était donné sur le moment, bien loin d'avoir conscience de ce qu'il se passait derrière lui, il envoyait valdinguer avec lui Rose et le grand brun, droit dans les étagères derrière eux. La suite ne fut qu'un grand fracas et une grosse pointe de douleur qui lui traversa le bras lorsqu'il se réceptionna maladroitement. Il y eut par ailleurs comme un gros effet domino dans la pharmacie : La première étagère contre laquelle ils s'étaient tous trois étalés rencontra sa voisine, qui bascula à son tour et rencontra elle aussi sa voisine. Tout ce qu'elles contenaient valdingua au sol, dans un bordel assourdissant.
Gary réussit tant bien que mal à extraire sa femme de là et à la balancer avant qu'elle ne se prenne un coup de poing perdu. Là, il entendait bien ravaler la façade mal finie du connard qu'il avait entre les mains, et à coup de poing.
Est-ce que le fait que le bordel qu'il avait fait allait attirer des rôdeurs l'inquiétait ? Pour l'instant, pas vraiment. Chaque problème en son temps. D'abord, un petit massage des molaires à coup de phalanges. Ensuite, le reste.
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
Expendables | Leader
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Re: Us and the Devil.
Mer 29 Juin 2016 - 10:49
C’est marrant comme personne ne s’occupait d’elle. C’était normal pour Shannon. La brunette était arrivée, et semblait en admiration devant son amant d’ouvrier. Du coup, elle n’avait pas l’air hyper réactive et ne faisait pas très peur. Mais pensaient-ils vraiment que Jenna n’allait pas représenter un danger un terme ? Ah ça, c’est sur qu’elle n’était pascomme la Latina, à compter sur un homme pour la libérer. Elle était indépendante, et forte.
Ses yeux se posèrent sur la grande gueule qui s’adressait à Luke. Il aurait été tellement simple de lui tirer une balle en pleine tronche pour qu’il la ferme. Mais malgré tout, elle avait encore du mal à se détacher de toute émotion, et à faire abstraction de la vie humaine, si bien que tirer sur un homme sans vraie raison valable était encore difficile à appliquer. Pourtant, elle fit tout de meme sauter la sécurité du fusil, et enclencha le coup par coup. Il valait mieux être parée à toute éventualité.
La tension était forte, dans cette pièce. Les esprits et les corps s’échauffaient, et tous se jaugeaient du regard. Devant elle, la silhouette de Gary semblait tressaillir, et Jenna se campa un peu plus sur ses positions, prête à agir au besoin. Alors qu’elle attendait patiemment de savoir ce qui allait se passer, tout bascula.
D’un seul coup, Gary s’était jeté en avant sur Luke et la Latina, attrappant tout le monde en une seule étreinte pour les envoyer valser dans une étagère. Tout se cassa la gueule, dans un bruit tonitruant, qui sorti Shannon de sa torpeur, et elle croisa le regard de Jenna qui s’assombrissait. Non, là, décidemment, c’était trop, bien trop pour qu’elle laisse passer. Déjà l’inconnu virait sa femme du milieu, et la rouquine fit signe à son amie de s’en charger. Elle même avait d’autres chats à fouetter. Les deux hommes allaient se foutre sur la gueule, et pour l’instant Luke ne semblait pas en position de force.
C’est alors que lui vint l’idée la plus folle qu’elle ai eu jusque là. Son fusil d’assaut, dans ses mains, c’était le truc qu’elle maîtrisait le moins au monde. Elle n’avait pas l’habitude de tirer, et encore moins avec ça. C’était honnêtement plutôt là pour faire flipper, et en cas d’extrême urgence. Mais là, c’était une extrême urgence non ?
Du mieux qu’elle pu, elle visa Gary. C’était lui le plus gros danger pour l’instant, question de logique : on avait menacé sa femme, son groupe, et lui même. On touchait à toutes les sphères de son émotivité, et donc il pouvait avoir des réactions exacerbées. Et connaissant Luke, il se ferait un malin plaisir à entretenir cet état de nerfs et à le pousser à bout. Donc il fallait anticiper. Le doigt sur la gachette, le canon pointé tant bien que mal vers la tête du type, elle appuya.
Pan.
Le recul de l’arme lui revint en plein dans l’épaule, et elle grimaca de douleur. Ca faisait vraiment mal ce truc, putain. Voilà pourquoi elle ne tirait jamais, hormis peut etre au pistolet qu’elle pouvait manier à bout de bras et ainsi limiter l’effet de recul. Limite elle aurait pu tomber en arrière, mais s’était retenue avec son pied passé en point d’appui arrière. Elle rouvrit les yeux, pour contempler son acte.
Elle l’avait loupé.
Enfin, elle l’avait touché, mais pas aussi bien qu’elle l’aurait voulu, puisqu’au lieu d’une salade de cervelle fraîchement répandue, elle se rendit compte qu’elle lui avait troué l’épaule. Une putain d’épaule. Clairement, ça ne suffirait pas à l’arreter, mais ça aiderait sans doute Luke à prendre le dessus quelques temps.
Ses yeux se posèrent sur la grande gueule qui s’adressait à Luke. Il aurait été tellement simple de lui tirer une balle en pleine tronche pour qu’il la ferme. Mais malgré tout, elle avait encore du mal à se détacher de toute émotion, et à faire abstraction de la vie humaine, si bien que tirer sur un homme sans vraie raison valable était encore difficile à appliquer. Pourtant, elle fit tout de meme sauter la sécurité du fusil, et enclencha le coup par coup. Il valait mieux être parée à toute éventualité.
La tension était forte, dans cette pièce. Les esprits et les corps s’échauffaient, et tous se jaugeaient du regard. Devant elle, la silhouette de Gary semblait tressaillir, et Jenna se campa un peu plus sur ses positions, prête à agir au besoin. Alors qu’elle attendait patiemment de savoir ce qui allait se passer, tout bascula.
D’un seul coup, Gary s’était jeté en avant sur Luke et la Latina, attrappant tout le monde en une seule étreinte pour les envoyer valser dans une étagère. Tout se cassa la gueule, dans un bruit tonitruant, qui sorti Shannon de sa torpeur, et elle croisa le regard de Jenna qui s’assombrissait. Non, là, décidemment, c’était trop, bien trop pour qu’elle laisse passer. Déjà l’inconnu virait sa femme du milieu, et la rouquine fit signe à son amie de s’en charger. Elle même avait d’autres chats à fouetter. Les deux hommes allaient se foutre sur la gueule, et pour l’instant Luke ne semblait pas en position de force.
C’est alors que lui vint l’idée la plus folle qu’elle ai eu jusque là. Son fusil d’assaut, dans ses mains, c’était le truc qu’elle maîtrisait le moins au monde. Elle n’avait pas l’habitude de tirer, et encore moins avec ça. C’était honnêtement plutôt là pour faire flipper, et en cas d’extrême urgence. Mais là, c’était une extrême urgence non ?
Du mieux qu’elle pu, elle visa Gary. C’était lui le plus gros danger pour l’instant, question de logique : on avait menacé sa femme, son groupe, et lui même. On touchait à toutes les sphères de son émotivité, et donc il pouvait avoir des réactions exacerbées. Et connaissant Luke, il se ferait un malin plaisir à entretenir cet état de nerfs et à le pousser à bout. Donc il fallait anticiper. Le doigt sur la gachette, le canon pointé tant bien que mal vers la tête du type, elle appuya.
Pan.
Le recul de l’arme lui revint en plein dans l’épaule, et elle grimaca de douleur. Ca faisait vraiment mal ce truc, putain. Voilà pourquoi elle ne tirait jamais, hormis peut etre au pistolet qu’elle pouvait manier à bout de bras et ainsi limiter l’effet de recul. Limite elle aurait pu tomber en arrière, mais s’était retenue avec son pied passé en point d’appui arrière. Elle rouvrit les yeux, pour contempler son acte.
Elle l’avait loupé.
Enfin, elle l’avait touché, mais pas aussi bien qu’elle l’aurait voulu, puisqu’au lieu d’une salade de cervelle fraîchement répandue, elle se rendit compte qu’elle lui avait troué l’épaule. Une putain d’épaule. Clairement, ça ne suffirait pas à l’arreter, mais ça aiderait sans doute Luke à prendre le dessus quelques temps.
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Re: Us and the Devil.
Sam 2 Juil 2016 - 17:53
Entendre une insanité sortie des lèvres de la latino fit sourire le bourreau. Pour sur, il tenait une femme de caractère et ce n'était pas pour lui déplaire. Il y 'avait là d'autant plus d'amusement que la réaction de la nana était destiné à l'un de ses coéquipiers. Luke avait réussit à déstabiliser un peu le groupe en les surprenant de la sorte. De quoi étirer l'expression de satisfaction du bonhomme. Par contre, l'autre blondinet à la langue pendante lui tapait carrément sur le système. A croire que le bavard n'avait que cela d'efficace. D'ailleurs, chacun d'eux parlait pour ne rien dire. ''On a rien'', ''On a tout ce que vous voulez, prenez et partez''. Y'avait de quoi se poser des questions sur la fidélité de certains.
Ahlala, si seulement le blondinet savait à quel point ses paroles n'étaient pas dénués de sens. Un peu d'hémoglobine, un peu d'amusement. La gueule d'ange n'en avait presque rien à carrer de leurs vivres et de leurs munitions à la cons. Tout ce qu'il désirait en ce jour radieux, c'était de pouvoir jouir d'un peu d'action pour sentir sa drogue douce filer dans ses veines. Quitte à se salir un peu, ça n'en deviendrait que plus excitant. Le gaillard jeta un petit coup d'oeil sur sa brunette assise sur l’assommé et sourit. S'il se réveillait celui là, il allait s'amuser à se défaire de l'amazone.
Jouant toujours de ses talents sur l'otage, le regard du bonhomme jouait avec celui de son viseur. Qu'il fasse comme bon lui semblait, l'ouvrier ne comptait pas lâcher sa victime avec qui se divertir était devenu une de ses priorités. Mais quelle ne fut pas sa surprise de voir son vis à vis baisser les bras en s'apprêtant à lâcher son arme.
Hoho. Mais c'est qu'il abandonn-
La gueule d'ange n'eut pas le temps de finir sa phrase que l'action suivante s'enchaîna sans qu'il ne s'en rende compte. Une faction de seconde s'était écoulé avant que la poigne de fer entoure sa taille et ne le fasse basculer en arrière. Une grimace de douleur crispa les traits du joueur quand l'étagère de métal s'imprima dans son dos. Bordel de merde ! Pour être surpris et désappointé, Luke l'était totalement. Sa lame lui avait glissé des doigts avant même qu'il ne s'en aperçoive. L'action fut si rapide, que le bonhomme se retrouva bientôt nez à nez avec son assaillant, la latino déjà loin de son emprise. Le premier coup de poing fusa et vrilla son cerveau qui libéra l'adrénaline en masse dans son corps.
Luke serra le poing, un putain de sourire sur sa gueule de connard et planta son regard dans celui du boxeur. Là, ça devenait intéressant ! Les phalanges serrés atterrirent dans la mâchoire de son adversaire qui lui rendait deux fois plus de coup qu'il ne pouvait lui en mettre dans cette position. Bon, ok, c'était pas exactement comme ça qu'il espérait prendre son pied, mais un bruit assourdissant stoppa net le cogneur et une giclée de sang atterrit sur le visage de Luke. Jenna ! Putain qu'il pense à la remercier en rentrant ! Profitant de la bonne ouverture qu'elle venait de lui offrir, la gueule d'ange se redressa et reprit le dessus, balançant ses avants bras avec toute la force qu'il avait.
Pas la moindre idée si Shannon et Jenna s'était faite attaquer par les deux autres qui restaient. Mais honnêtement, Luke s'en branlait totalement ! Son plaisir actuel et démesuré était tout ce qui l'importait. La rage de son vis à vis ne lui donnait que de plus en plus de satisfaction, jouant dessus pour utiliser son élan contre lui. Un coup donné avec trop de puissance et le gaillard lui décocha une droite en retour qui le sonna. Malgré tout, Luke avait là un adversaire des plus coriaces et là était tout le plaisir -même s'il n'avait clairement pas le plus souvent.
Mais l'échange ne dura pas aussi longtemps qu'il l'aurait aimé. Entre deux coups, le regard de la gueule d'ange s'était posé sur sa brunette, visiblement immobilisé par la latina. Son regard effaré l'avait surpris. Dégageant son adversaire d'un coup d'épaule en plein diaphragme, Luke tourna la tête pour voir juste à temps un putain d'infecté se ruer sur les deux hommes. Le capharnaüm qu'ils avaient produit, n'avait surement pas manquer d'en inviter d'autres à la petite fête. Et MERDE ! C'était bien trop beau pour que ça dure.
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Re: Us and the Devil.
Lun 11 Juil 2016 - 5:44
Comme il s’en doutait Gary c’était ça : de la stratégie… du réfléchi… de la finesse… Si la situation n’était pas aussi désespérée il se serait affalé parterre tellement il était mort de rire, du moins intérieurement mais comme il ne pouvait pas se permettre une telle chose au moment présent il se contenta d’esquisser un léger sourire. On aurait dit une vieille mise en scène du chevalier courant au secours de sa belle, le tout avec un jeu d’acteur à la ramasse, kitsch à souhait. Gary qui était définitivement tombé bien bas avait cependant dans son entreprise bien désespérée ouvert la porte pour un éventuel retour en force d’Evergreen.
Au moment même où la tarée derrière lui se mit à tirer sur Gary il sut que c’était le moment ou jamais pour frapper. Inutile d’avoir un troisième œil pour le savoir, la nana ne savait pas se servir de son arme ou du moins le recul l’avait déséquilibrée. Tel un colibri plein de grasse et de légèreté il se retourna à la vitesse de l’éclair pour attraper le fusil entre ses mains encore tremblantes et lui coller la crosse dans la figure avant de la pousser violemment contre une des étagères tombées un peu plus tôt grâce à Gary. Il avait désormais en sa possession un (second) gros calibre. Aussitôt il pressa la détente sur l’infecté qu’il avait vu se diriger sur les deux bourrins touchant avec plus ou moins de difficultés à toucher le crâne vu le recul de l’engin. Une fois cette première menace éliminée il voulut tirer une salve dans le mollet du Joker pas cher histoire de les mettre tous deux à égalité mais n'y parvint miraculeusement pas alors qu'il était pour sûr d'avoir bien visé, surtout à cette portée. C'était comme si son adversaire était Casper l'apprenti fantôme... Passage au plan B: il attrapa la jeune inconnue qui se tenait aux côtés de Daryl pour la pousser vers le taré. La grande gueule était passée à l’action :"Bon maintenant que les bouffons ont amusé leur roi et si on arrêtait les conneries hein ?"
Là il saisit le Beretta 92 toujours dans sa poche arrière et le glissa vers Rose consciente malgré sa chute récente avant de ramasser le pied de biche laissé aux pieds de Daryl depuis le début. En dépit du long face à face entre les deux partis à aucun moment ils n’avaient baissé les armes, erreur fatale d’ailleurs de la rouquine qui aurait dû s’en assurer avant de tirer à l’aveuglette."Bon infirmière Joëlle je vous laisse vous occuper des deux femmes derrière moi pendant que je prends quelques médocs ici. Ah et si Gary n’est pas trop amoché qu’il nous débarrasse du clown et sorte Daryl de sa torpeur, ça fait bien trop longtemps qu’il se tape ce bon vieux Morphée là."
C’est alors qu’un chœur de râles d’outre-tombe se mit à chanter à l’unisson."En fait je crois qu’on va devoir laisser tomber Daryl…"
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