Le bon air de la campagne... feature Harold
Jeu 28 Avr 2016 - 6:12
Un matin légèrement frisquet mais ensoleiller venait de surprendre le géant au cœur saturé de cicatrices profondes à son réveil. Se levant de son fauteuil devant le foyer au braises rougeâtres, Robert n’ayant pas pris de chambre pour deux simples raisons. La première est qu’il montait une garde silencieux, telle une gargouille horrible, pour protéger sa famille des dangers de la nuit. Il veillait au grain, réactivant le feu mourant et dormant qu’un oreille. Dans le cas du phénomène de foire c’était vraiment qu’une oreille. Car son conduit auditif du côté gauche n’était plus maintenant qu’un souvenir sanglant. Un projectile d’arme de poing avait littéralement souffler chair et cartilage pour n’épargner qu’une ouïe partiellement déficiente. Pour la seconde raison, le colosse au corps ingrat ne croyait qu’il ne méritait pas de dormir dans un lit. Ces confort duveteux étaient réserver pour l’espèce humaine et leurs familiers. Robert n’étant que la lie de la société, il croyait qu’il n’avait pas le droit à ce petit luxe dans cet univers de folie.
Sans un mot, mettant une bûche dans le foyer pour attiser les flammes chaleureuses qui allaient accueillir les membres de son groupe de survivants. Bobby considérait chaque personne qui habitait sous ce toit comme un membre de sa famille d’adoption. Il allait en prendre soin juste à son dernier souffle. Selene, sa petite sœur d’adoption, lui avait donné la rédemption tant rechercher. Un but dans l’existence, un devoir sacrer. Breann qui avait une joie de vivre et une humanité que le sosie de Frankenstein n’avait pas eu depuis le début de ce chaos. Flann avec sa petite famille avait apporter au monstre endeuiller l’unité familiale et les sourires d’un enfant. Il n’avait pas eu la chance de vraiment parler avec Baby. L’homme à la peau de chocolat tenait volontiers compagnie au dames pendant que le colosse travailler du matin au soir. Bobby trouvait bizarre le surnom du seul autre homme de la maisonnée. Il était curieux de savoir le pourquoi, mais il leva ses larges épaules. Mais il était qui pour juger? Trop souvent l’être indigne de vivre avait été l’objet de représailles et de moqueries. Les fosses était finaliser grâce au zèle de l’homme difforme. Aujourd’hui le mastodonte allait se faire plaisirs. Une petite promenade avec ses pensées. Une quête pour trouver des trésors d’une civilisation maintenant oublier.
L’être à l’apparence répugnante finalisa de préparer son à dos pour une petite expédition tout près. Robert avait repérer une installation agricole au sud-ouest du refuge. L’imagination galopante du mastodonte lui avait fait entrevoir des trésors de possibilités. Des outils, de la nourriture, des produits essentiels et même soyons fous des animaux de fermes. Bobby adore les animaux. Il avait un lien spécial entre le géant et les bêtes. Certaines langues sales diraient que c’étaient au niveau intellectuel. Qui se ressemble s’assemble. Mais c’est surtout par la gentillesse et la bonté innée qui irradiait l’erreur de la nature qui amadouait les dignes représentants du règne animale. Faisant preuve de sa discrétion légendaire, ce qui équivalait aux pas subtils d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, le mastodonte sortit à l’extérieur. Sa fidèle hache dans sa main immense et rugueuse, sa ceinture à outils autours de ses reins, Robert était prêt à affronter cette nouvelle journée.
Laissant le doux soleil levant lui caresser son visage à peine sculpter, la gargouille vivant eut un sourire des plus gratifiants. Une aura invisible de joie, de bonheur, de bonté et surtout de bienveillance semblait pulser de l’homme difforme. Un véritable ouragan de positivité sur deux pattes en quelques sortes.
Sans un mot, mettant une bûche dans le foyer pour attiser les flammes chaleureuses qui allaient accueillir les membres de son groupe de survivants. Bobby considérait chaque personne qui habitait sous ce toit comme un membre de sa famille d’adoption. Il allait en prendre soin juste à son dernier souffle. Selene, sa petite sœur d’adoption, lui avait donné la rédemption tant rechercher. Un but dans l’existence, un devoir sacrer. Breann qui avait une joie de vivre et une humanité que le sosie de Frankenstein n’avait pas eu depuis le début de ce chaos. Flann avec sa petite famille avait apporter au monstre endeuiller l’unité familiale et les sourires d’un enfant. Il n’avait pas eu la chance de vraiment parler avec Baby. L’homme à la peau de chocolat tenait volontiers compagnie au dames pendant que le colosse travailler du matin au soir. Bobby trouvait bizarre le surnom du seul autre homme de la maisonnée. Il était curieux de savoir le pourquoi, mais il leva ses larges épaules. Mais il était qui pour juger? Trop souvent l’être indigne de vivre avait été l’objet de représailles et de moqueries. Les fosses était finaliser grâce au zèle de l’homme difforme. Aujourd’hui le mastodonte allait se faire plaisirs. Une petite promenade avec ses pensées. Une quête pour trouver des trésors d’une civilisation maintenant oublier.
L’être à l’apparence répugnante finalisa de préparer son à dos pour une petite expédition tout près. Robert avait repérer une installation agricole au sud-ouest du refuge. L’imagination galopante du mastodonte lui avait fait entrevoir des trésors de possibilités. Des outils, de la nourriture, des produits essentiels et même soyons fous des animaux de fermes. Bobby adore les animaux. Il avait un lien spécial entre le géant et les bêtes. Certaines langues sales diraient que c’étaient au niveau intellectuel. Qui se ressemble s’assemble. Mais c’est surtout par la gentillesse et la bonté innée qui irradiait l’erreur de la nature qui amadouait les dignes représentants du règne animale. Faisant preuve de sa discrétion légendaire, ce qui équivalait aux pas subtils d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, le mastodonte sortit à l’extérieur. Sa fidèle hache dans sa main immense et rugueuse, sa ceinture à outils autours de ses reins, Robert était prêt à affronter cette nouvelle journée.
Laissant le doux soleil levant lui caresser son visage à peine sculpter, la gargouille vivant eut un sourire des plus gratifiants. Une aura invisible de joie, de bonheur, de bonté et surtout de bienveillance semblait pulser de l’homme difforme. Un véritable ouragan de positivité sur deux pattes en quelques sortes.
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Re: Le bon air de la campagne... feature Harold
Jeu 28 Avr 2016 - 18:58
« On part en balade ? » lança une voix pas très loin du gentil géant.
Installé sur un rockin chair près de l’entrée, Baby aussi veillait au grain. Emmitouflé sous deux grosses couvertures, la fourche trouvée quelques jours plus tôt à la jardinerie sur les genoux, il se balançait légèrement d’avant en arrière, le regard encore endormi posé sur l’orée de la forêt s’étalant devant lui.
Cela faisait plusieurs jours qu’il était arrivé avec Selene. Leur voyage n’avait pas été de tout repos et il lui avait fallut un moment d’adaptation pour se faire à l’endroit, isolé de tout, perdu entre montagnes et forêts épaisses. Lui, c’était un homme de la ville… Il y avait toujours vécu. C’était son univers. Ici, face à l’immensité de la nature, il se sentait un peu perdu, comme arraché à son monde. Son penthouse dominant la ville lui manquait. Il espérait que personne ne trouverait sa garçonnière et déciderait d’y vivre… Ca, il ne l’aurait pas permis…
Enfin, à toute chose malheur est bon. Il n’avait pas entendu le grognent d’un rodeur depuis leur arrivée. Faut dire que les rodeurs devaient être sacrément motivés pour arriver jusque là. Bien sûr, le risque zéro n’existait pas… Il n’existait plus en ces temps de crise mais il n’avait pas dormi aussi bien depuis des mois. Reclus dans l’une des chambres, Baby qui n’avait eu le temps d’emmener avec lui que les vêtements qu’il portait, sa statuette dorée et sa fourche avait cruellement besoin d’un maximum de choses pour réellement se sentir « à la maison ». D’abord, il lui fallait trouver des vêtements… et de marque si possible. Il avait trouvé une salopette de travail dans la remise mais il préférait encore mourir que de porter un truc aussi hideux.
Non… Il lui faudrait trouver autre chose… et quelque chose de confortable quand même… Regrettant d’avoir du jeter son manteau de fourrure en venant, Baby était tout de même reconnaissant à Selene de l’avoir amené jusqu’ici et à ses compagnons de l’avoir accepté.
Il n’avait pas encore eu le loisir d’apprendre à connaître les autres habitants du lieu.
Chacun avait son histoire, son passé, ses troubles et tracas mais l’endroit étant relativement loin de tout, ils étaient à l’abri… du moins pour l’instant. Il avait échangé, lors des repas avec les autres. Ils étaient sympas. Pourtant, Baby n’arrivait pas à comprendre l’autre homme de la maison… Bobby, qui, tel Cerbère gardait la porte de la maisonnée nuit après nuit.
Impressionné par la taille du gars, Baby attendait juste le bon moment pour faire sa connaissance et il lui avait semblait, ce matin là, que cette heure était arrivée.
Il l’avait vu sortir, prêt à partir, seul, en expédition on ne sait trop où. A son arrivée, l’acteur s’était redressé et, sa fourche à la main, il lui lança, à nouveau :
« T’sais que c’est pas prudent d’partir tout seul ! Si tu veux bien d’moi… J’t’accompagnes ! »
Arrivant à son niveau, Baby du lever considérablement la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Prenant un sourire sympathique, il lui donna une grande tape dans le dos puis, s’avançant en direction de la forêt, il se retourna une nouvelle fois :
« J’sais pas où tu voulais aller mais… tiens, guides-moi ! »
Installé sur un rockin chair près de l’entrée, Baby aussi veillait au grain. Emmitouflé sous deux grosses couvertures, la fourche trouvée quelques jours plus tôt à la jardinerie sur les genoux, il se balançait légèrement d’avant en arrière, le regard encore endormi posé sur l’orée de la forêt s’étalant devant lui.
Cela faisait plusieurs jours qu’il était arrivé avec Selene. Leur voyage n’avait pas été de tout repos et il lui avait fallut un moment d’adaptation pour se faire à l’endroit, isolé de tout, perdu entre montagnes et forêts épaisses. Lui, c’était un homme de la ville… Il y avait toujours vécu. C’était son univers. Ici, face à l’immensité de la nature, il se sentait un peu perdu, comme arraché à son monde. Son penthouse dominant la ville lui manquait. Il espérait que personne ne trouverait sa garçonnière et déciderait d’y vivre… Ca, il ne l’aurait pas permis…
Enfin, à toute chose malheur est bon. Il n’avait pas entendu le grognent d’un rodeur depuis leur arrivée. Faut dire que les rodeurs devaient être sacrément motivés pour arriver jusque là. Bien sûr, le risque zéro n’existait pas… Il n’existait plus en ces temps de crise mais il n’avait pas dormi aussi bien depuis des mois. Reclus dans l’une des chambres, Baby qui n’avait eu le temps d’emmener avec lui que les vêtements qu’il portait, sa statuette dorée et sa fourche avait cruellement besoin d’un maximum de choses pour réellement se sentir « à la maison ». D’abord, il lui fallait trouver des vêtements… et de marque si possible. Il avait trouvé une salopette de travail dans la remise mais il préférait encore mourir que de porter un truc aussi hideux.
Non… Il lui faudrait trouver autre chose… et quelque chose de confortable quand même… Regrettant d’avoir du jeter son manteau de fourrure en venant, Baby était tout de même reconnaissant à Selene de l’avoir amené jusqu’ici et à ses compagnons de l’avoir accepté.
Il n’avait pas encore eu le loisir d’apprendre à connaître les autres habitants du lieu.
Chacun avait son histoire, son passé, ses troubles et tracas mais l’endroit étant relativement loin de tout, ils étaient à l’abri… du moins pour l’instant. Il avait échangé, lors des repas avec les autres. Ils étaient sympas. Pourtant, Baby n’arrivait pas à comprendre l’autre homme de la maison… Bobby, qui, tel Cerbère gardait la porte de la maisonnée nuit après nuit.
Impressionné par la taille du gars, Baby attendait juste le bon moment pour faire sa connaissance et il lui avait semblait, ce matin là, que cette heure était arrivée.
Il l’avait vu sortir, prêt à partir, seul, en expédition on ne sait trop où. A son arrivée, l’acteur s’était redressé et, sa fourche à la main, il lui lança, à nouveau :
« T’sais que c’est pas prudent d’partir tout seul ! Si tu veux bien d’moi… J’t’accompagnes ! »
Arrivant à son niveau, Baby du lever considérablement la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Prenant un sourire sympathique, il lui donna une grande tape dans le dos puis, s’avançant en direction de la forêt, il se retourna une nouvelle fois :
« J’sais pas où tu voulais aller mais… tiens, guides-moi ! »
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Re: Le bon air de la campagne... feature Harold
Ven 29 Avr 2016 - 15:42
Des paroles et une tape dans le dos brisèrent l’enchantement que procurait à la bête cette magnifique matinée. Il prit une grande respiration. Dans un premier lieu pour oxygéner son corps puissant et intimidant. Mais aussi pour se donner un courage qui n’était que des braises à peine rougeâtres. Devant les monstres assoiffés de chair, le mineur ne tremblait aucunement. Ces pauvres hères ne jugeaient pas le mastodonte sur son apparence ni son intellect, mais bien sûr sa valeur nutritive. Et souvent il faisait un rempart de son corps défendant pour préserver les êtres célestes qui avaient accepté d’être près d’une parodie d’hommes tel que lui. Émergeant d’un passé troublé par tant de souffrance, Robert avait accepté d’être le gardien de ces deux âmes divines. Quitte à mourir pour elles. Il savait que s’il trépassait, il allait être accueilli avec amour et tendresse par ses anges au paradis. Mais sa criante, son angoisse à peine camouflée était et sera toujours les hommes. Vil, méchant, rancunier et voulant toujours démontrer au géant désabusé leur suprématie. Son corps était parsemé des sévices cruels et barbares que les gens normaux allaient laisser au fil des années.
Harold assista alors, le mineur ayant les pieds bien ancrés sur le sol gorgé de rosée matinale, au spectacle pitoyable de la laideur du colosse se dévoila totalement à l’homme. Des pantalons noirs à bretelle, une chemise ayant connu des jours meilleurs et les manches roulés au niveau de ses coudes. L’homme à la fourche en main et la fourche bien garni pouvait deviner aisément une puissante et solide ossature, des muscles volumineux et même disproportionnés cachés à grand-peine dans l’armure de tissus. Des mains géantes et grosses comme des boulets de canon. Une d’entre elles tenait la ganse de son sac à dos. L’autre main, ayant des doigts de la circonférence de saucisses, englobait la marche d’une lourde hache de bucheron. Robert tenait l’outil avec l’aisance de l’habitude. Les pieds, extraordinairement pointés vers l'extérieur et des plus stables, se dandinaient sous l’effet de la gêne et surtout de l’angoisse de ce moment stressant. La cage thoracique bien développée et un cou aussi large que son crâne. Des trapèzes laissant présager une force conséquente dans le haut de ce corps impressionnant. Robert devait dépasser l’homme en face de lui d’une bonne trentaine de centimètres et devait peser presque le double. Devant le regard marron de l’individu, le géant devait être plus associé au monstre des films d’horreur qu’au genre humain. Ce mastodonte semblait être sorti droit des rêves fous d'un savant ayant perdu le contact avec la réalité. Une tête en forme d'œuf, une dentition irrégulière, une mâchoire carrée et virile, des lèvres minces et presque exsangues, une fossette entre ses deux sourcils, une oreille décollée l’autre tout simplement manquante, une barbe et des cheveux châtains rasés d'une main malhabile et des orbites enfoncées. Tout pour qualifier ce visage aux traits atypiques de faciès monstrueux et repoussant. De son angle de vu, l'intrus pouvait dénombrer la multitude de cicatrices qui lézardaient sur les mains et les avant-bras de la chose difforme en face de lui.
Tel un duel à la Tombstone, le regard des belligérants se fracassa dans onde de choc. Robert ne pouvait aucunement deviner les intentions d’Harold, mais celui-ci pouvait lire comme un livre ouvert l’amalgame d’émotions qui soufflait du regard bleuté de la chose. Il pouvait plonger au travers des yeux de Bobby et contempler ces fenêtres donnant un libre accès à l'âme de cet imposant individu. Un mélange saisissant de mélancolie, d’angoisse, de prudence se reflétait dans les iris de l’homme déformé. Mais aux fins fonds des yeux, aux reflets dansants faisant penser au bleu si profond d'un océan par temps clair, doux et rempli de compassion. Un mystérieux mélange d’humanité grandiose et de bienveillance des plus déplacés dans ce corps d’être digne de figurer dans le bas échelon de la société humaine. Robert prit une seconde respiration, son ton rauque s’éleva alors dans l’air vivifiant de ce jour de printemps. Les mots furent mâchés, mastiqués même avec des roulements de pierres dans la bouche.
Robert- Euh… Désolé de t’avoir réveillé Baby. Je ne voulais pas déranger les gens, tu sais.
Pointant de son index immense le sud-ouest, le golem de chair rajouta tout doucement.
Robert- L’autre jour j’ai vu une ferme là-bas… Euh… J’ai pensé pouvoir trouver des trucs pour ici… Euh… Rendre les lieux sécurité… non sécuritaire… pour tous.
Bobby baissa le regard, fuyant l’attitude tranquille est dominante de l’autre mâle de la maisonnée. Laissant un sourire gêné écorcher ses lèvres minces, le monstre de foire hocha la tête.
Robert- Si tu veux venir, j’aimerais bien… Euh… C’est à environ 45 minutes de marche. On y va.
Une lueur amicale et bienveillante dans le regard, le mineur passa près de l’homme ayant la peau chocolatée et marcha de son air tranquille et un peu balourd. Les pieds de l’homme trainaient un peu au sol comme ceux d’un ours et son bas de libre se balançait comme celui d’un gorille. Le géant s’enfonça dans le cœur du bois. Il évita les jeunes pousses qui commençaient à se relever pour faire une révérence au soleil. Des fois sa grosse main caressait l’écorce d’un arbre.
Robert- Lui il sera bon pour un bon feu tu sais… Euh… Ça va laisser la chance pour les autres de pousser.
Après une centaine de mètres, le monstre de foire s’arrêta brusquement. Un air serein et enjoué s’était déposé sur son horrible faciès, passant près de le rendre humain. Ce tournant vers son compagnon du jour, le ton rauque presque intimidant s’éleva dans un murmure. Les mots étaient teintés d’une douceur certaine.
Robert- Tu entends les oiseaux? Ils n’aiment pas les méchants qui mordent… Euh… Si tu ne les entends pas, il y en a dans le coin. Euh… Tu as juste ce truc pour te battre? Si tu veux, j’ai un couteau que je peux te prêter… Euh… Des fois ça bloque dans un méchant et on doit utiliser autre chose… Moi c’est mes outils.
Dis le mineur en pointant sa ceinture autour de sa taille. Il écouta la réponse de l’homme et il hocha la tête doucement.
Robert- Euh… On continue si tu veux… On peut parler en marchant je suis capable de faire deux choses en même temps des fois…
Un sourire d’autodérision sur ses lèvres, une lueur d’amusement et d’espièglerie à l’état pur galopaient dans son regard océanique. Les pas pesants et lourds de l’homme se firent entendre de nouveau au travers des chants joyeux des oiseaux.
Robert- Euh… Je me demandais comment tu as connu Selene? Je suis content que tu sois ici avec nous Baby… Euh… Tu la fais sourire et elle en a besoin. Euh… Aussi tu es un athlète avant tout ça? Tu as l’air en forme… Euh… Désolé ce n’est pas de mes affaires…
L’homme descendit ses yeux , gênés par sa soudaine curiosité.
Harold assista alors, le mineur ayant les pieds bien ancrés sur le sol gorgé de rosée matinale, au spectacle pitoyable de la laideur du colosse se dévoila totalement à l’homme. Des pantalons noirs à bretelle, une chemise ayant connu des jours meilleurs et les manches roulés au niveau de ses coudes. L’homme à la fourche en main et la fourche bien garni pouvait deviner aisément une puissante et solide ossature, des muscles volumineux et même disproportionnés cachés à grand-peine dans l’armure de tissus. Des mains géantes et grosses comme des boulets de canon. Une d’entre elles tenait la ganse de son sac à dos. L’autre main, ayant des doigts de la circonférence de saucisses, englobait la marche d’une lourde hache de bucheron. Robert tenait l’outil avec l’aisance de l’habitude. Les pieds, extraordinairement pointés vers l'extérieur et des plus stables, se dandinaient sous l’effet de la gêne et surtout de l’angoisse de ce moment stressant. La cage thoracique bien développée et un cou aussi large que son crâne. Des trapèzes laissant présager une force conséquente dans le haut de ce corps impressionnant. Robert devait dépasser l’homme en face de lui d’une bonne trentaine de centimètres et devait peser presque le double. Devant le regard marron de l’individu, le géant devait être plus associé au monstre des films d’horreur qu’au genre humain. Ce mastodonte semblait être sorti droit des rêves fous d'un savant ayant perdu le contact avec la réalité. Une tête en forme d'œuf, une dentition irrégulière, une mâchoire carrée et virile, des lèvres minces et presque exsangues, une fossette entre ses deux sourcils, une oreille décollée l’autre tout simplement manquante, une barbe et des cheveux châtains rasés d'une main malhabile et des orbites enfoncées. Tout pour qualifier ce visage aux traits atypiques de faciès monstrueux et repoussant. De son angle de vu, l'intrus pouvait dénombrer la multitude de cicatrices qui lézardaient sur les mains et les avant-bras de la chose difforme en face de lui.
Tel un duel à la Tombstone, le regard des belligérants se fracassa dans onde de choc. Robert ne pouvait aucunement deviner les intentions d’Harold, mais celui-ci pouvait lire comme un livre ouvert l’amalgame d’émotions qui soufflait du regard bleuté de la chose. Il pouvait plonger au travers des yeux de Bobby et contempler ces fenêtres donnant un libre accès à l'âme de cet imposant individu. Un mélange saisissant de mélancolie, d’angoisse, de prudence se reflétait dans les iris de l’homme déformé. Mais aux fins fonds des yeux, aux reflets dansants faisant penser au bleu si profond d'un océan par temps clair, doux et rempli de compassion. Un mystérieux mélange d’humanité grandiose et de bienveillance des plus déplacés dans ce corps d’être digne de figurer dans le bas échelon de la société humaine. Robert prit une seconde respiration, son ton rauque s’éleva alors dans l’air vivifiant de ce jour de printemps. Les mots furent mâchés, mastiqués même avec des roulements de pierres dans la bouche.
Robert- Euh… Désolé de t’avoir réveillé Baby. Je ne voulais pas déranger les gens, tu sais.
Pointant de son index immense le sud-ouest, le golem de chair rajouta tout doucement.
Robert- L’autre jour j’ai vu une ferme là-bas… Euh… J’ai pensé pouvoir trouver des trucs pour ici… Euh… Rendre les lieux sécurité… non sécuritaire… pour tous.
Bobby baissa le regard, fuyant l’attitude tranquille est dominante de l’autre mâle de la maisonnée. Laissant un sourire gêné écorcher ses lèvres minces, le monstre de foire hocha la tête.
Robert- Si tu veux venir, j’aimerais bien… Euh… C’est à environ 45 minutes de marche. On y va.
Une lueur amicale et bienveillante dans le regard, le mineur passa près de l’homme ayant la peau chocolatée et marcha de son air tranquille et un peu balourd. Les pieds de l’homme trainaient un peu au sol comme ceux d’un ours et son bas de libre se balançait comme celui d’un gorille. Le géant s’enfonça dans le cœur du bois. Il évita les jeunes pousses qui commençaient à se relever pour faire une révérence au soleil. Des fois sa grosse main caressait l’écorce d’un arbre.
Robert- Lui il sera bon pour un bon feu tu sais… Euh… Ça va laisser la chance pour les autres de pousser.
Après une centaine de mètres, le monstre de foire s’arrêta brusquement. Un air serein et enjoué s’était déposé sur son horrible faciès, passant près de le rendre humain. Ce tournant vers son compagnon du jour, le ton rauque presque intimidant s’éleva dans un murmure. Les mots étaient teintés d’une douceur certaine.
Robert- Tu entends les oiseaux? Ils n’aiment pas les méchants qui mordent… Euh… Si tu ne les entends pas, il y en a dans le coin. Euh… Tu as juste ce truc pour te battre? Si tu veux, j’ai un couteau que je peux te prêter… Euh… Des fois ça bloque dans un méchant et on doit utiliser autre chose… Moi c’est mes outils.
Dis le mineur en pointant sa ceinture autour de sa taille. Il écouta la réponse de l’homme et il hocha la tête doucement.
Robert- Euh… On continue si tu veux… On peut parler en marchant je suis capable de faire deux choses en même temps des fois…
Un sourire d’autodérision sur ses lèvres, une lueur d’amusement et d’espièglerie à l’état pur galopaient dans son regard océanique. Les pas pesants et lourds de l’homme se firent entendre de nouveau au travers des chants joyeux des oiseaux.
Robert- Euh… Je me demandais comment tu as connu Selene? Je suis content que tu sois ici avec nous Baby… Euh… Tu la fais sourire et elle en a besoin. Euh… Aussi tu es un athlète avant tout ça? Tu as l’air en forme… Euh… Désolé ce n’est pas de mes affaires…
L’homme descendit ses yeux , gênés par sa soudaine curiosité.
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Re: Le bon air de la campagne... feature Harold
Sam 30 Avr 2016 - 22:31
Monstrueux, colossal, hors-norme… c’était comme ça qu’on pouvait qualifier le géant. Baby avait halluciné en le découvrant lors de son arrivée. Faut dire qu’il ne s’attendait vraiment pas à ça. Doté d’une hache de bûcheron, Bobby avait dû en connaître des vertes et des pas mures durant toute sa vie. Il l’imaginait assez bien, reclus, sans amis, traité par tous les gens de son âge… Il avait dû être celui à qui on tire la grimace et on jette des pierres. Il ne savait pas d’où il venait. Il ne savait à dire vrai…pas grand-chose sur lui. Plutôt grand et costaud lui-même, il avait l’air minable aux côtés du géant mais au moins, il se sentait en sécurité et, sa fourche sur l’épaule, il marchait d’un air détendu en suivant les indications de ce dernier.
Acquiesçant aux premières remarques de ce dernier, il s’était contenté de lui sourire gaiement comme à son habitude. Le changement d’environnement qu’il avait vécu au cours des derniers jours n’avait en rien entaché sa bonne humeur ni son optimisme. Lui qui pendant des semaines, des mois, s’était retrouvé tout seul… convaincu de n’être plus que le seul et dernier être humain sur terre survivant du haut de sa tour tel Charlton Eston dans le Survivant, était finalement heureux d’avoir trouvé des gens avec qui survivre et s’en sortir.
« Ca me semble être une excellente idée Bobby… » il lui donna une nouvelle petite tape dans le dos, ce genre de tape que deux hommes se donnent parfois pour montrer la franche camaraderie qu’ils éprouvent l’un pour l’autre avant de poursuivre « En fait, c’est la meilleure idée que j’ai entendue depuis mon arrivée ici… » et lui redonnant une nouvelle tape, il termina « tu es quelqu’un de très prévenant… on a tous beaucoup de chance… je parle de Selene, des autres, de moi… de t’avoir avec nous… »
Son compliment était vrai. Bobby semblait être, en dépit de son apparence, quelqu’un de très sensible. Il n’avait pas dû recevoir beaucoup de compliments et Baby l’avait bien senti. Particulièrement tactile, l’acteur avait gardé la main, bien levée, contre l’épaule du géant pour lui sourire doucement, affectueusement, pendant quelques instants pour lui montrer qu’il était sincère avant de reprendre leur marche à travers la forêt.
L’écoutant parler de l’arbre mort, des oiseaux, avec la plus grande attention, Baby remarqua également qu’il était extrêmement attaché aux choses de la nature. Alors que Baby pouvait te donner les adresses des meilleurs bars et restaurant de Seattle, au même titre que les prénoms et numéros persos de leurs gérants, Bobby semblait connaître toutes ces petites choses qui t’aident à survivre à ce genre de situations. La hache de bucheron, la dégaine générale du géant… tous ces éléments en disaient beaucoup sur lui et son passé.
Avait-il exercé cette profession ? Une profession manuelle à n’en pas douter. Celui qui l’avait fait bosser n’avait pas dû être perdant au change…
Bobby lui apprit donc sa profession originelle en désignant sa ceinture à outils… Il n’était pas loin en fait. Toutefois, il fit basculer sa fourche devant lui en exécutant quelques mouvements d’attaque avec, comme à la parade pour lui répondre :
« Beh… c’est que j’suis pas trop armes à feux moi… C’est un tort surement… J’devrais p’tet m’y mettre par la force des choses… Mais tant que j’peux éviter et me débarrasser des infectés avec ça… moi… tu sais… ça me suffit… »
Il prit toutefois le couteau que lui proposait Bobby avec un petit mouvement de tête avant de le glisser à sa ceinture tout en lui répondant sans sourciller :
« Tu as raison… on est jamais trop prudent… »
Acquiesçant à nouveau de la tête, ils débouchèrent sur une clairière d’une centaine de mètres qui donnait une vue magnifique sur les montagnes et une petite rivière chantonnant gaiement jusqu’à la vallée. L’endroit était magnifique… Tout simplement fabuleux. Alors qu’en ville on continuait à mourir, à s’écharper pour une boîte de conserve, lui savourait une balade matinale et appréciait le spectacle d’une nature luxuriante et protégée…
« C’est vraiment magnifique ce coin…»
Il se retourna vers son compagnon de route pour lui demander, curieux :
« A ce que j’ai compris c’est toi qui a trouvé cet endroit… le chalet, j’veux dire… C’est particulièrement isolé comme truc… T’es tombé dessus par hasard ou tu… savais où chercher ? »
Bobby n’avait pas le monopole de la curiosité… Baby pouvait être une vraie pipelette, lui aussi, en particulier quand il se sentait en confiance.
Peu à peu, la parole de l’un et l’autre se délia et, au final, Harold lâcha tout ce que son condisciple voulait savoir sur lui :
« En fait… Avec Selene… Ca a été un pur hasard… Je me cherchais une bonne bagnole et du jus pour foutre le camp au sud… J’voulais r’joindre une des petites îles… J’me disais que j’pourrais y vivre tranquille quelques temps histoire de me mettre au vert… J’ai toujours vécu tout seul depuis que l’monde a décidé de nous péter entre les doigts…Et... et toi? Comment tu l'as rencontré au juste? »
Il prit un petit sourire en coin en continuant, ramassant une pomme de pin pour l’envoyer valser loin en avant :
« C’est une chic fille… Elle est jeune mais s’pour ça qu’on est là, toi et moi… Pour la guider, la conseiller et la protéger… »
Il désigna le géant du pouce en souriant :
« Enfin, pour la protection… J’pense que tu feras ça bien mieux que quiconque… J’ai aucun doute ! »
Continuant leur balade, Baby manqua de s’’étouffer sur la dernière question de son nouvel ami :
« Un athlète… eh bien… Ma foi… J’imagine qu’on peut dire ça, oui ! » il réfléchit un instant, se demandant s’il devait mentir, enjoliver la vérité ou lui dire toute la vérité. De toute manière, il finirait par comprendre par lui-même alors à quoi bon… « En fait… J’ai tourné près d’une centaine de films… J’étais acteur… d’un genre tout particulier et ai tourné avec plein de gens… Tu m’as… jamais vu ? »
En y repensant, s’il n’avait pas été plus surpris par la carrure de Robert que ça… c’était sans doute à cause du nombre de partenaires différents avec qui il avait tourné… et du nombre de gens difformes qu’il avait culbutté au cours de sa carrière. S’il avait tenu une liste, elle serait certainement très longue : des grands, des petits, des nains… plusieurs nains… des handicapés, des nains borgnes-barbus-unijambistes… Et il avait connu une paire d’hommes et de femmes aussi grands que Bobby. Comment s’appelait-elle, la dernière déjà ? Chantelle ? Une grande bonne femme de 2m15 avec une immense paire de seins… Le pauvre avait été obligé de monter sur une échelle pour la sodomiser… Enfin… Toute une époque…
« Dis… on est pas bientôt arrivé ? »
Acquiesçant aux premières remarques de ce dernier, il s’était contenté de lui sourire gaiement comme à son habitude. Le changement d’environnement qu’il avait vécu au cours des derniers jours n’avait en rien entaché sa bonne humeur ni son optimisme. Lui qui pendant des semaines, des mois, s’était retrouvé tout seul… convaincu de n’être plus que le seul et dernier être humain sur terre survivant du haut de sa tour tel Charlton Eston dans le Survivant, était finalement heureux d’avoir trouvé des gens avec qui survivre et s’en sortir.
« Ca me semble être une excellente idée Bobby… » il lui donna une nouvelle petite tape dans le dos, ce genre de tape que deux hommes se donnent parfois pour montrer la franche camaraderie qu’ils éprouvent l’un pour l’autre avant de poursuivre « En fait, c’est la meilleure idée que j’ai entendue depuis mon arrivée ici… » et lui redonnant une nouvelle tape, il termina « tu es quelqu’un de très prévenant… on a tous beaucoup de chance… je parle de Selene, des autres, de moi… de t’avoir avec nous… »
Son compliment était vrai. Bobby semblait être, en dépit de son apparence, quelqu’un de très sensible. Il n’avait pas dû recevoir beaucoup de compliments et Baby l’avait bien senti. Particulièrement tactile, l’acteur avait gardé la main, bien levée, contre l’épaule du géant pour lui sourire doucement, affectueusement, pendant quelques instants pour lui montrer qu’il était sincère avant de reprendre leur marche à travers la forêt.
L’écoutant parler de l’arbre mort, des oiseaux, avec la plus grande attention, Baby remarqua également qu’il était extrêmement attaché aux choses de la nature. Alors que Baby pouvait te donner les adresses des meilleurs bars et restaurant de Seattle, au même titre que les prénoms et numéros persos de leurs gérants, Bobby semblait connaître toutes ces petites choses qui t’aident à survivre à ce genre de situations. La hache de bucheron, la dégaine générale du géant… tous ces éléments en disaient beaucoup sur lui et son passé.
Avait-il exercé cette profession ? Une profession manuelle à n’en pas douter. Celui qui l’avait fait bosser n’avait pas dû être perdant au change…
Bobby lui apprit donc sa profession originelle en désignant sa ceinture à outils… Il n’était pas loin en fait. Toutefois, il fit basculer sa fourche devant lui en exécutant quelques mouvements d’attaque avec, comme à la parade pour lui répondre :
« Beh… c’est que j’suis pas trop armes à feux moi… C’est un tort surement… J’devrais p’tet m’y mettre par la force des choses… Mais tant que j’peux éviter et me débarrasser des infectés avec ça… moi… tu sais… ça me suffit… »
Il prit toutefois le couteau que lui proposait Bobby avec un petit mouvement de tête avant de le glisser à sa ceinture tout en lui répondant sans sourciller :
« Tu as raison… on est jamais trop prudent… »
Acquiesçant à nouveau de la tête, ils débouchèrent sur une clairière d’une centaine de mètres qui donnait une vue magnifique sur les montagnes et une petite rivière chantonnant gaiement jusqu’à la vallée. L’endroit était magnifique… Tout simplement fabuleux. Alors qu’en ville on continuait à mourir, à s’écharper pour une boîte de conserve, lui savourait une balade matinale et appréciait le spectacle d’une nature luxuriante et protégée…
« C’est vraiment magnifique ce coin…»
Il se retourna vers son compagnon de route pour lui demander, curieux :
« A ce que j’ai compris c’est toi qui a trouvé cet endroit… le chalet, j’veux dire… C’est particulièrement isolé comme truc… T’es tombé dessus par hasard ou tu… savais où chercher ? »
Bobby n’avait pas le monopole de la curiosité… Baby pouvait être une vraie pipelette, lui aussi, en particulier quand il se sentait en confiance.
Peu à peu, la parole de l’un et l’autre se délia et, au final, Harold lâcha tout ce que son condisciple voulait savoir sur lui :
« En fait… Avec Selene… Ca a été un pur hasard… Je me cherchais une bonne bagnole et du jus pour foutre le camp au sud… J’voulais r’joindre une des petites îles… J’me disais que j’pourrais y vivre tranquille quelques temps histoire de me mettre au vert… J’ai toujours vécu tout seul depuis que l’monde a décidé de nous péter entre les doigts…Et... et toi? Comment tu l'as rencontré au juste? »
Il prit un petit sourire en coin en continuant, ramassant une pomme de pin pour l’envoyer valser loin en avant :
« C’est une chic fille… Elle est jeune mais s’pour ça qu’on est là, toi et moi… Pour la guider, la conseiller et la protéger… »
Il désigna le géant du pouce en souriant :
« Enfin, pour la protection… J’pense que tu feras ça bien mieux que quiconque… J’ai aucun doute ! »
Continuant leur balade, Baby manqua de s’’étouffer sur la dernière question de son nouvel ami :
« Un athlète… eh bien… Ma foi… J’imagine qu’on peut dire ça, oui ! » il réfléchit un instant, se demandant s’il devait mentir, enjoliver la vérité ou lui dire toute la vérité. De toute manière, il finirait par comprendre par lui-même alors à quoi bon… « En fait… J’ai tourné près d’une centaine de films… J’étais acteur… d’un genre tout particulier et ai tourné avec plein de gens… Tu m’as… jamais vu ? »
En y repensant, s’il n’avait pas été plus surpris par la carrure de Robert que ça… c’était sans doute à cause du nombre de partenaires différents avec qui il avait tourné… et du nombre de gens difformes qu’il avait culbutté au cours de sa carrière. S’il avait tenu une liste, elle serait certainement très longue : des grands, des petits, des nains… plusieurs nains… des handicapés, des nains borgnes-barbus-unijambistes… Et il avait connu une paire d’hommes et de femmes aussi grands que Bobby. Comment s’appelait-elle, la dernière déjà ? Chantelle ? Une grande bonne femme de 2m15 avec une immense paire de seins… Le pauvre avait été obligé de monter sur une échelle pour la sodomiser… Enfin… Toute une époque…
« Dis… on est pas bientôt arrivé ? »
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Re: Le bon air de la campagne... feature Harold
Lun 2 Mai 2016 - 6:14
Le colosse était gêner par ses questions indiscrètes. Il savait pertinemment que les gens n’aimaient pas trop parler de leur vie avant toute cette merde apocalyptique. Et surtout parler à une erreur de la nature n’était surement pas la priorité des survivants de cette époque troublée. Mais le compagnon d’infortune du colosse semblait d’humeur loquasse et Robert se sentit à l’aise avec lui. Il s’était crisper lorsque la main de l’individu s’était posée sur l’épaule difforme du mineur. Habituellement quand un geste de la sorte lui était imposé, le mastodonte savait que les coups allaient pleuvoir, que la chair de son assaillant sera meurtrie par la puissance de ses poings et que son corps sera immanquable scarifier d’une nouvelle cicatrice qui sera noyé par la multitude existantes. Mais voyant le sourire doux et affectueux de Baby, le poing du sosie de Frankenstein s’étaient desserrer pour permettre au sang de circuler de nouveau dans ses phalanges. Empathique créature, Robert pouvait sentir la sincérité derrière les mots de l’étalon de ces dames.
Un chose était sûr, c’est que le gaillard savait se battre selon l’avis de Bobby. À le voir manier la fourche, il se doutait que l’homme musculeux et au charisme certain avait déjà eu une expérience dans soit le combat ou bien les arts martiaux. Mais alors qu’il commençait à enregistrer toutes les informations dans son esprit lent à souhait, le ton volubile et agréable de Baby assomma quelque peu le simplet par une multitude de questions. S’arrêtant subitement, le regard hébété en dit long sur les facultés mentales de l’homme difforme. Levant sa main de libre devant son visage, il leva un à un ses doigts. Dans un court de temps affreusement court, l’adonis d’ébène avait posé cinq interrogation. Un sourire niais s’afficha alors sur les lèvres exsangues du golem de chair. Une lueur d’excuse éclaira le regard océanique du mineur et sa voix lente, trainante et rauque s’éleva avec une douceur infini.
Robert- Désolé Baby… Euh… Souvent vide en haut tu sais. Je vais essayer de répondre à toutes tes questions, mais si je me perd hésite pas à me ramener ok?
Reprenant son pas lourdaud et chaloupés dans la direction précise de la petite ferme, le géant eut un petit sourire de dérision et ajouta d’un air espiègle.
Robert- Inquiète-toi pas je suis souvent perdu tu sais… Euh… Juste dans ma tête dans les bois je me retrouve mieux qu’en ville… Euh… Tu voulais savoir dans combien de temps on arrive?
Regardant le ciel et le soleil, les yeux de Bobby se rétrécirent un peu et il ajouta.
Robert- Il est 9 heure je dirais dans dix minutes à tout casser… Euh… Sauf si on regarde les collets du coin au cas qu’on a un diner…
Repliant son pouce de sa main libre, le monstre de foire eut un petit sourire satisfait. Une question de répondu. Se décalant pour être à la hauteur de l’ancien artiste et il le dévisagea pour essayer de remettre sa tête sur une affiche de cinéma. Inconsciemment, il s’était placé du profil ou Baby pouvait voir encore l’oreille décollé qui lui restait. Peine perdu, car le genre de films que le mastodonte écoutait était d’un niveau général ou bien au pire 16 ans et plus. La voix du colosse se fit hésitante et il se risqua une réponse foireuse.
Robert- Cents films… Euh… J’écoutais pas trop les films j’étais plus souvent dans le bois tu sais…
Claquant des doigts soudainement, une révélation éclaira subitement l’horrible faciès du mastodonte.
Robert- Euh… Tu es le gars qui porte le nom de la capital c’est ça…Euh… Washington c’est ça? Sandra aimait tout tes films… Euh… Tu t’appelles Baby pour éviter qu’on te reconnait c’est ça?
Narquois, le mineur donna un petit coup de coude sur le bras de son compagnon. Heureusement qu’il savait doser sa force phénoménale, sinon Harold aurait eu un bleu immense le soir venu. Tout à coup, la lueur d’amusement dans le regard de la brute couverte de cicatrice s’éteignit. Elle fut remplacée par une mélancolie dosée d’une tristesse palpable. Il revoyait le visage de Juliane. De son amie qui l’avait quitter depuis deux mois. De celle qui lui avait cacher les évènements entourant le disparition de l’irlandaise qui avait fait battre le cœur de Robert un peu plus vite.
Robert- Pour Selene, on s’est croisé dans une épicerie en feu. Je l’ai empêcher de se faire mordre et elle m’a aider… Euh… Elle m’a jouer un morceau de piano qui a chasser ma tristesse. Je lui ai chanter des chansons pour l’aider à combattre ses cauchemars… Euh… Un méchant a voulu lui tirer dessus… Euh… Elle a rien eu j’ai pris la belle… Non la balle. J’étais content de l’avoir fait je ne veux pas qu’on fasse du mal à ma sœurette.
Tout en descendant un autre doigt, le monstre de foire sourit subitement. Se penchant vers son compagnon pour lui chuchoté un secret, une excitation était palpable dans le ton rauque de l’homme difforme.
Robert- J’ai trouvé un clavier dans un autre maison près de la route… Euh… Tu veux être là pour lui donner? C’est une artiste et ça va lui faire plaisirs d’avoir de nouveau un piano tu sais… Euh… Je dois finir d’installer la batterie de moto et ce sera ok.
Voyant les deux doigts lever, les sourcils de l’homme se froncèrent sous l’effet de la concentration. Il avait bêtement oublier de baisser un doigt. Une douce chaleur se dégagea du sourire de l’homme quand il se rappela du questionnement légitime du chalet.
Robert- C’est un beau coin pour ma nouvelle famille tu sais… Euh… Si on cherche à vous faire du mal, je serais pas content… Euh… Je connais bien le coin. Quand j’avais congé de la mine, de la scerie… Euh… Le truc qui coupe les arbres et de la construction, je venais ici… Euh… Les animaux se foutent de ma gueule de porte-bonheur. Ma nièce venait aussi souvent que l’hôpital lui permettait. On regardait les étoiles et on brassait du moonshine… Euh… Avant j’habitais dans un plus petit chalet avec une amie. Quand j’ai parlé du chalet à Selene, j’ai parlé du gros car je savais qu’il était vide et qu’on serait bien.
Baissant le dernier doigts, le pouce de l’homme monstrueux resta brandis. Une confusion extrême passa alors sur les traits atypiques du colosse.
Robert- Désolé Baby j’ai perdu une de tes questions… Euh… Moi non plus j’aime pas les fusils… Euh… Je pourrais te montrer à tirer à l’arc ou à la carabine à flèche. Tu es un gentil mon ami… Euh… C’est rare que les gens me laissent dire ce que je pense.
Une main hésitante se déposa sur l’épaule de l’ancienne star. Un sourire honnête et franc s’était déposé sur les lèvres du géant et une gratitude luisait dans l’océan de ses yeux.
Robert- Merci pour tout… Euh… Je peux te demander un truc? Tu dois avoir réussi à inviter des femmes à sortir non? Lui parler des papillons et des trucs qui se passent quand elles ont près de toi? Comment on fait ça pour leur dire? Si tu veux pas en parler c’est ok pour moi… Euh… Car j’ai jamais été proche d’une dame et j’ai pas trop l’habitude de parler…
Religieusement, le colosse écouta les paroles de son compatriote d’infortune. Il voulait tellement approcher Breann, mais il ne savait pas comment. Il ne voulait pas mettre mal à l’aise l’ange au regard de saphir si envoutant. La bête voulait demander à la belle une danse, un moment d’évasion pour être loin de la souffrance et de la peine.
Bientôt le duo d’hommes arriva au limite du bois et le colosse s’arrêta. Il ouvrit sa main en grand pour laisser Harold compléter le paysage. Une grande terre arabe jonchés de sillon, des barbelés et des clôtures blanches, une ferme immense avec une grange. Et une ville maison trônait au milieu de cette image de carte postale. Quelques goules étaient entremêler dans les fils barbelés et deux âme gâchaient le panorama. Un peu plus, sans ces charognards, l’esprit de Robert aurait pu croire que l’apocalypse ne s’était pas rendu dans ce lieu irréelle et presque saint. Les deux aberrations remarquèrent alors les hommes et ils entreprirent de se diriger vers eux de leurs pas lent et trainant.
Un chose était sûr, c’est que le gaillard savait se battre selon l’avis de Bobby. À le voir manier la fourche, il se doutait que l’homme musculeux et au charisme certain avait déjà eu une expérience dans soit le combat ou bien les arts martiaux. Mais alors qu’il commençait à enregistrer toutes les informations dans son esprit lent à souhait, le ton volubile et agréable de Baby assomma quelque peu le simplet par une multitude de questions. S’arrêtant subitement, le regard hébété en dit long sur les facultés mentales de l’homme difforme. Levant sa main de libre devant son visage, il leva un à un ses doigts. Dans un court de temps affreusement court, l’adonis d’ébène avait posé cinq interrogation. Un sourire niais s’afficha alors sur les lèvres exsangues du golem de chair. Une lueur d’excuse éclaira le regard océanique du mineur et sa voix lente, trainante et rauque s’éleva avec une douceur infini.
Robert- Désolé Baby… Euh… Souvent vide en haut tu sais. Je vais essayer de répondre à toutes tes questions, mais si je me perd hésite pas à me ramener ok?
Reprenant son pas lourdaud et chaloupés dans la direction précise de la petite ferme, le géant eut un petit sourire de dérision et ajouta d’un air espiègle.
Robert- Inquiète-toi pas je suis souvent perdu tu sais… Euh… Juste dans ma tête dans les bois je me retrouve mieux qu’en ville… Euh… Tu voulais savoir dans combien de temps on arrive?
Regardant le ciel et le soleil, les yeux de Bobby se rétrécirent un peu et il ajouta.
Robert- Il est 9 heure je dirais dans dix minutes à tout casser… Euh… Sauf si on regarde les collets du coin au cas qu’on a un diner…
Repliant son pouce de sa main libre, le monstre de foire eut un petit sourire satisfait. Une question de répondu. Se décalant pour être à la hauteur de l’ancien artiste et il le dévisagea pour essayer de remettre sa tête sur une affiche de cinéma. Inconsciemment, il s’était placé du profil ou Baby pouvait voir encore l’oreille décollé qui lui restait. Peine perdu, car le genre de films que le mastodonte écoutait était d’un niveau général ou bien au pire 16 ans et plus. La voix du colosse se fit hésitante et il se risqua une réponse foireuse.
Robert- Cents films… Euh… J’écoutais pas trop les films j’étais plus souvent dans le bois tu sais…
Claquant des doigts soudainement, une révélation éclaira subitement l’horrible faciès du mastodonte.
Robert- Euh… Tu es le gars qui porte le nom de la capital c’est ça…Euh… Washington c’est ça? Sandra aimait tout tes films… Euh… Tu t’appelles Baby pour éviter qu’on te reconnait c’est ça?
Narquois, le mineur donna un petit coup de coude sur le bras de son compagnon. Heureusement qu’il savait doser sa force phénoménale, sinon Harold aurait eu un bleu immense le soir venu. Tout à coup, la lueur d’amusement dans le regard de la brute couverte de cicatrice s’éteignit. Elle fut remplacée par une mélancolie dosée d’une tristesse palpable. Il revoyait le visage de Juliane. De son amie qui l’avait quitter depuis deux mois. De celle qui lui avait cacher les évènements entourant le disparition de l’irlandaise qui avait fait battre le cœur de Robert un peu plus vite.
Robert- Pour Selene, on s’est croisé dans une épicerie en feu. Je l’ai empêcher de se faire mordre et elle m’a aider… Euh… Elle m’a jouer un morceau de piano qui a chasser ma tristesse. Je lui ai chanter des chansons pour l’aider à combattre ses cauchemars… Euh… Un méchant a voulu lui tirer dessus… Euh… Elle a rien eu j’ai pris la belle… Non la balle. J’étais content de l’avoir fait je ne veux pas qu’on fasse du mal à ma sœurette.
Tout en descendant un autre doigt, le monstre de foire sourit subitement. Se penchant vers son compagnon pour lui chuchoté un secret, une excitation était palpable dans le ton rauque de l’homme difforme.
Robert- J’ai trouvé un clavier dans un autre maison près de la route… Euh… Tu veux être là pour lui donner? C’est une artiste et ça va lui faire plaisirs d’avoir de nouveau un piano tu sais… Euh… Je dois finir d’installer la batterie de moto et ce sera ok.
Voyant les deux doigts lever, les sourcils de l’homme se froncèrent sous l’effet de la concentration. Il avait bêtement oublier de baisser un doigt. Une douce chaleur se dégagea du sourire de l’homme quand il se rappela du questionnement légitime du chalet.
Robert- C’est un beau coin pour ma nouvelle famille tu sais… Euh… Si on cherche à vous faire du mal, je serais pas content… Euh… Je connais bien le coin. Quand j’avais congé de la mine, de la scerie… Euh… Le truc qui coupe les arbres et de la construction, je venais ici… Euh… Les animaux se foutent de ma gueule de porte-bonheur. Ma nièce venait aussi souvent que l’hôpital lui permettait. On regardait les étoiles et on brassait du moonshine… Euh… Avant j’habitais dans un plus petit chalet avec une amie. Quand j’ai parlé du chalet à Selene, j’ai parlé du gros car je savais qu’il était vide et qu’on serait bien.
Baissant le dernier doigts, le pouce de l’homme monstrueux resta brandis. Une confusion extrême passa alors sur les traits atypiques du colosse.
Robert- Désolé Baby j’ai perdu une de tes questions… Euh… Moi non plus j’aime pas les fusils… Euh… Je pourrais te montrer à tirer à l’arc ou à la carabine à flèche. Tu es un gentil mon ami… Euh… C’est rare que les gens me laissent dire ce que je pense.
Une main hésitante se déposa sur l’épaule de l’ancienne star. Un sourire honnête et franc s’était déposé sur les lèvres du géant et une gratitude luisait dans l’océan de ses yeux.
Robert- Merci pour tout… Euh… Je peux te demander un truc? Tu dois avoir réussi à inviter des femmes à sortir non? Lui parler des papillons et des trucs qui se passent quand elles ont près de toi? Comment on fait ça pour leur dire? Si tu veux pas en parler c’est ok pour moi… Euh… Car j’ai jamais été proche d’une dame et j’ai pas trop l’habitude de parler…
Religieusement, le colosse écouta les paroles de son compatriote d’infortune. Il voulait tellement approcher Breann, mais il ne savait pas comment. Il ne voulait pas mettre mal à l’aise l’ange au regard de saphir si envoutant. La bête voulait demander à la belle une danse, un moment d’évasion pour être loin de la souffrance et de la peine.
Bientôt le duo d’hommes arriva au limite du bois et le colosse s’arrêta. Il ouvrit sa main en grand pour laisser Harold compléter le paysage. Une grande terre arabe jonchés de sillon, des barbelés et des clôtures blanches, une ferme immense avec une grange. Et une ville maison trônait au milieu de cette image de carte postale. Quelques goules étaient entremêler dans les fils barbelés et deux âme gâchaient le panorama. Un peu plus, sans ces charognards, l’esprit de Robert aurait pu croire que l’apocalypse ne s’était pas rendu dans ce lieu irréelle et presque saint. Les deux aberrations remarquèrent alors les hommes et ils entreprirent de se diriger vers eux de leurs pas lent et trainant.
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Re: Le bon air de la campagne... feature Harold
Mar 3 Mai 2016 - 22:06
Pour un type qui ne parlait pas des masses, Harold avait un peu de mal à le suivre, lui et ses explications alambiquées. Se contentant de l’écouter et répondre à ses questions les unes après les autres, il s’était contenté de ne rien répondre, le laissant s’exprimer pour lui permettre de remplir l’histoire à trous de la petite troupe, le passé individuel et commun que chacun des membres de la communauté avait. Pour la divergence sur son nom et son… activité, Baby s’était contenté de lever les épaules… Il avait d’abord voulu le corriger mais il trouvait la réponse du colosse suffisamment amusante pour ne pas le faire… et de toute évidence, Bobby ne devait pas avoir été en contact avec ce genre de… produit culturel.
Avant d’arriver auprès de la ferme, il lui avait répondu, de manière assez brouillonne, lui aussi, le regard perché sur leur objectif du jour :
« J’pense que ce piano… ce clavier… c’est à toi de lui faire la surprise… J’crois même que tu devrais le brancher et le lui cacher jusqu’à ce que ça soit le bon moment… »
Il lui avait ajouté, un sourire aux lèvres :
« Ca… mon ami… c’est le genre de surprises et d’attentions qui font fondre les filles… bien plus que tous les mots du monde, tu peux m’croire ! Tu vois, les filles… elles sont pas bien compliquées… Le tout, c’est d’leur montrer que t’es là pour elles et que tu sais les surprendre… »
Acquiesçant à ses dires de la tête, il s’accroupit pour observer la ferme et les nuisibles qui l’habitaient… Il avait déjà affronté plus nombreux que ça… N’ayant jamais vu Bobby sur le champ de bataille, il ne savait pas très bien à quoi s’attendre… Il venait de lui avouer s’être pris une balle et avoir œuvré à la mine, à la scierie… Vu les armes utilisées par le gaillard, il ne devait pas être un manche mais… Baby allait avoir l’occasion de s’en rendre compte directement.
Il se tourna vers lui, prenant naturellement le lead de la situation, bien que surement moins expérimenté que son compagnon. Tirant le couteau de sa ceinture, il traça un plan de l’endroit dans la poussière.
« Ca… c’est la ferme… »
Il traça grossièrement quatre lignes pour dessiner la ferme, puis l’enclos, la grange et les abords…
« Ca… C’est nous… »
Il déposa deux cailloux à l’orée des arbres, puis après quelques secondes de blocage, retira l’un des deux pour le remplacer par une pierre, plus grosse :
« Enfin… ça… c’est nous… »
Il esquissa un sourire amusé et confiant en direction de Bobby et jetant un œil par delà les bosquets, il continua :
« J’te propose d’enjamber la barrière et tracer directement jusqu’à la ferme et… »
Il s’interrompit, découvrant les deux infectés qui, malgré leurs précautions les avaient découverts. Prenant sa fourche par la anse, il indiqua les deux créatures misérables de la tête. Tous deux vêtus de salopettes sales et déchirées, les deux hommes arboraient de longues barbes. L’un d’eux avait un t-shirt recouvert de son propre sang sur lequel on pouvait toutefois encore lire « J’aime la chatte ».
« Putain… Dieu bénisse les Rednecks… »
Il se redressa avant de se diriger vers l’un d’eux, laissant à Bobby le soin de s’occuper du second, armant son bras pour venir faire entrer la fourche métallique sous la mâchoire de la créature, transperçant son crâne de part en part pour lui anéantir la cervelle. Retombant en arrière, il était parvenu à s’en débarrasser sans même tâcher son costume… Un exploit pour Baby…
Avant d’arriver auprès de la ferme, il lui avait répondu, de manière assez brouillonne, lui aussi, le regard perché sur leur objectif du jour :
« J’pense que ce piano… ce clavier… c’est à toi de lui faire la surprise… J’crois même que tu devrais le brancher et le lui cacher jusqu’à ce que ça soit le bon moment… »
Il lui avait ajouté, un sourire aux lèvres :
« Ca… mon ami… c’est le genre de surprises et d’attentions qui font fondre les filles… bien plus que tous les mots du monde, tu peux m’croire ! Tu vois, les filles… elles sont pas bien compliquées… Le tout, c’est d’leur montrer que t’es là pour elles et que tu sais les surprendre… »
Acquiesçant à ses dires de la tête, il s’accroupit pour observer la ferme et les nuisibles qui l’habitaient… Il avait déjà affronté plus nombreux que ça… N’ayant jamais vu Bobby sur le champ de bataille, il ne savait pas très bien à quoi s’attendre… Il venait de lui avouer s’être pris une balle et avoir œuvré à la mine, à la scierie… Vu les armes utilisées par le gaillard, il ne devait pas être un manche mais… Baby allait avoir l’occasion de s’en rendre compte directement.
Il se tourna vers lui, prenant naturellement le lead de la situation, bien que surement moins expérimenté que son compagnon. Tirant le couteau de sa ceinture, il traça un plan de l’endroit dans la poussière.
« Ca… c’est la ferme… »
Il traça grossièrement quatre lignes pour dessiner la ferme, puis l’enclos, la grange et les abords…
« Ca… C’est nous… »
Il déposa deux cailloux à l’orée des arbres, puis après quelques secondes de blocage, retira l’un des deux pour le remplacer par une pierre, plus grosse :
« Enfin… ça… c’est nous… »
Il esquissa un sourire amusé et confiant en direction de Bobby et jetant un œil par delà les bosquets, il continua :
« J’te propose d’enjamber la barrière et tracer directement jusqu’à la ferme et… »
Il s’interrompit, découvrant les deux infectés qui, malgré leurs précautions les avaient découverts. Prenant sa fourche par la anse, il indiqua les deux créatures misérables de la tête. Tous deux vêtus de salopettes sales et déchirées, les deux hommes arboraient de longues barbes. L’un d’eux avait un t-shirt recouvert de son propre sang sur lequel on pouvait toutefois encore lire « J’aime la chatte ».
« Putain… Dieu bénisse les Rednecks… »
Il se redressa avant de se diriger vers l’un d’eux, laissant à Bobby le soin de s’occuper du second, armant son bras pour venir faire entrer la fourche métallique sous la mâchoire de la créature, transperçant son crâne de part en part pour lui anéantir la cervelle. Retombant en arrière, il était parvenu à s’en débarrasser sans même tâcher son costume… Un exploit pour Baby…
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Re: Le bon air de la campagne... feature Harold
Mer 4 Mai 2016 - 6:24
Le regard de la chose était hypnotisé par le plan de son compagnon d’infortune. Chose rare dans sa vie, l’homme d’ébène semblait vraiment apprécier la présence repoussante et lunatique de l’être insignifiant. Il plaisantait, souriait avec bienveillance et voulait l’incorporer dans la suite des choses. Mais ce sont surtout les paroles qui apportèrent un soulagement au mastodonte. Dans un sens, Baby disait de continuer de faire plaisirs et de surprendre Selene et Breann. La première, sa petite sœur d’âme, sera surement au paradis en voyant le clavier qui sera une évasion musicale pour elle. Son amie en avait tellement besoin pour revitaliser son âme et faire battre de nouveau son cœur. Pour la journaliste, le géant ne voulait que voir la radiance de son sourire divin et ses yeux saphir s’agrandirent de bonheur. Il savait qu’il ne pourrait ne lui donner que des petites pensées, des petites attentions. Car le mineur savait pertinemment qu’elle ne pourrait aimer une erreur de la nature, un simplet comme lui. Elle méritait un homme beau, intelligent et gentil. Des phrases qu’elles avaient dites, des expressions de désolations de l’ange au sourire renversant lui revinrent en mémoire. De bain chaud, de maquillage, de vêtements, de chocolat, de repos et de surprises. Des plans se forèrent dans le subconscient de Bobby, comme il avait l’habitude de le faire pour sa nièce adorée. Le colosse aux muscles disproportionnés sombra tout doucement dans son état lunatique, revoyant le sourire de son ange trépasser et des anges présents. Il ne manquait que Juliane pour que tout soit parfait, mais maintenant il n’était plus sûr de rien. Avec les révélations de la musicienne, le monstre de foire se demandait si il connaissait aussi bien la Texane qu’il croyait.
L’ajout de la grosse pierre qui était le représenter attira l’attention du regard océanique de Bobby. Il trouva la comparaison parfaitement réaliste. Un amas compact de cellules résistantes et à la silhouette à peine former. Comme si le sculpteur qui avait la charge de tailler les traits du chainon manquant avait à peine commencer avant de déclarer forfait. Un petit rire d’autodérision s’échappa de la grotte aux dents mal alignées qui servait de bouche au colosse. Les épaules tressautèrent un peu pour essayer de calmer le fou rire et empêcher d’alarmer les âmes errantes d’être alertés. Un petit chuchotement s’éleva pour répondre à la star.
Robert- C’est ok pour moi… Euh… T’as pas trouver une roche plus grosse? Baby, je peux savoir ton vrai nom si ça te dérange pas? Si tu veux pas c’est ok…
Un clin d’œil complice plus tard et la petite colline humaine s’ouvrit la bouche pour demander une chose très simple. Mais un grognement alerta l’étrange duo et comme un seul homme, les compagnons d’infortunes se levèrent. Deux silhouettes chancelantes, gorgées par le maléfiques virus, se dirigèrent vers les sources de protéines devant eux. Ils ressemblaient à des fermiers, surement ceux qui travaillaient sur la ferme de leurs vivants. Harold prit les devant pendant que le sosie de Frankenstein prit les deux cailloux. Une sorte de souvenirs pour ce jour ou pour la premières fois un homme avait été sympathique avec lui. Empochant les petits trésors dans le fond de la poche de son pantalon, l’homme s’avança calmement vers l’homme maigrichon doté d’une barbe souiller de plusieurs fluides étrangers. Les avants bras de l’ancien fermier étaient couvert d’une croute cramoisie ne laissant aucun doute que son appétit ignoble avait assouvie dernièrement. Son chandail bleu pâle orné d’un «I LIKE PUSSY » était taché et déchiré. Sa hache sur l’épaule, Robert prit son élan. Propulsant son pied vers l’avant, une détente si forte, que le sternum de sa victime se fracassa comme du verre. L’abomination tomba sur le dos comme une tortue et le colosse mit son pied sur le torse chétif de la goule. Celle-ci essaya de lever ses ergots pour atteindre son repas, mais la hache s’abattit avec violence et sans pitié. Un peu comme un bourreau qui exécute une noble d’un temps passé.
Se penchant sur sa victime, il fouilla ses poches et sortit le portefeuille. Robert sortit le permis de conduire et l’enfoui dans sa poche. Devant le regard interrogateur de son ami, le géant expliqua simplement de sa voix rauque et trainante.
Robert- Euh… Quand tout sera fini, je vais aller porter son permis de conduire à sa famille… Euh… M’excuser et dire ou le corps sera enterrer… Je ne sais pas si c’est correct ce que je fais…
Un petit sourire d’excuse se forma alors sur les lèvres exsangues de la chose.
Robert- Ça devait être un gentil monsieur avant… Il aimait les chats comme moi.
Ne comprenant pas la véritable signification du message du t-shirt, le colosse s’avança pour s’occuper des deux formes pathétiques empêtrer dans les barbelés. Deux arc d’acier de sa hache mit fin aux tourments des âmes en peine. Ne trouvant aucun papier personnel sur les cadavres ambulant, le chainon manquant continua la suite du programme. Enjambant la clôture , les pieds du géant foulèrent la terre arabe des champs. Se penchant, la main immense de Bobby s’enfonça dans la terre meule. Un sourire bienveillant éclaira le faciès horrible de la lie de l’humanité.
Robert- C’est une bonne terre… Euh… Si on veut faire pousser plus de chose que dans la serre, on pourrait demander à une ou deux personnes du groupe de vivre ici et de s’occuper de la terre… Euh… Laisse faire je crois que c’est une connerie que je viens de dire.
Soulevant ses larges épaules, le géant difforme continua son chemin vers les bâtiments annexes de la ferme. Surprenant le regard inquisiteur de l’idole d’un groupe de cinéphile au gout particulier, le regard océanique de bobby se fixa sur l’objet de sa convoitise.
Robert- Euh… C’est là qu’on peut trouver des trucs pour faire des défanses… Non défonce… Défenses. Aussi d’autre chose…
Se rendant tout près de la grange, un air hébété s’installa alors sur les traits atypique de l’homme. Penchant sa tête pour permettre à son oreille e bien capter ces sons insolites, la voix du mineur s’éleva alors. Tremblante d’excitation et de joie à peine contenue.
Robert- Euh… Tu entends des animaux ou bien c’est moi qui hallucine?
Dans le bâtiment résonnait des pépiements et d'autre sons souvent associer au animaux de ferme...
L’ajout de la grosse pierre qui était le représenter attira l’attention du regard océanique de Bobby. Il trouva la comparaison parfaitement réaliste. Un amas compact de cellules résistantes et à la silhouette à peine former. Comme si le sculpteur qui avait la charge de tailler les traits du chainon manquant avait à peine commencer avant de déclarer forfait. Un petit rire d’autodérision s’échappa de la grotte aux dents mal alignées qui servait de bouche au colosse. Les épaules tressautèrent un peu pour essayer de calmer le fou rire et empêcher d’alarmer les âmes errantes d’être alertés. Un petit chuchotement s’éleva pour répondre à la star.
Robert- C’est ok pour moi… Euh… T’as pas trouver une roche plus grosse? Baby, je peux savoir ton vrai nom si ça te dérange pas? Si tu veux pas c’est ok…
Un clin d’œil complice plus tard et la petite colline humaine s’ouvrit la bouche pour demander une chose très simple. Mais un grognement alerta l’étrange duo et comme un seul homme, les compagnons d’infortunes se levèrent. Deux silhouettes chancelantes, gorgées par le maléfiques virus, se dirigèrent vers les sources de protéines devant eux. Ils ressemblaient à des fermiers, surement ceux qui travaillaient sur la ferme de leurs vivants. Harold prit les devant pendant que le sosie de Frankenstein prit les deux cailloux. Une sorte de souvenirs pour ce jour ou pour la premières fois un homme avait été sympathique avec lui. Empochant les petits trésors dans le fond de la poche de son pantalon, l’homme s’avança calmement vers l’homme maigrichon doté d’une barbe souiller de plusieurs fluides étrangers. Les avants bras de l’ancien fermier étaient couvert d’une croute cramoisie ne laissant aucun doute que son appétit ignoble avait assouvie dernièrement. Son chandail bleu pâle orné d’un «I LIKE PUSSY » était taché et déchiré. Sa hache sur l’épaule, Robert prit son élan. Propulsant son pied vers l’avant, une détente si forte, que le sternum de sa victime se fracassa comme du verre. L’abomination tomba sur le dos comme une tortue et le colosse mit son pied sur le torse chétif de la goule. Celle-ci essaya de lever ses ergots pour atteindre son repas, mais la hache s’abattit avec violence et sans pitié. Un peu comme un bourreau qui exécute une noble d’un temps passé.
Se penchant sur sa victime, il fouilla ses poches et sortit le portefeuille. Robert sortit le permis de conduire et l’enfoui dans sa poche. Devant le regard interrogateur de son ami, le géant expliqua simplement de sa voix rauque et trainante.
Robert- Euh… Quand tout sera fini, je vais aller porter son permis de conduire à sa famille… Euh… M’excuser et dire ou le corps sera enterrer… Je ne sais pas si c’est correct ce que je fais…
Un petit sourire d’excuse se forma alors sur les lèvres exsangues de la chose.
Robert- Ça devait être un gentil monsieur avant… Il aimait les chats comme moi.
Ne comprenant pas la véritable signification du message du t-shirt, le colosse s’avança pour s’occuper des deux formes pathétiques empêtrer dans les barbelés. Deux arc d’acier de sa hache mit fin aux tourments des âmes en peine. Ne trouvant aucun papier personnel sur les cadavres ambulant, le chainon manquant continua la suite du programme. Enjambant la clôture , les pieds du géant foulèrent la terre arabe des champs. Se penchant, la main immense de Bobby s’enfonça dans la terre meule. Un sourire bienveillant éclaira le faciès horrible de la lie de l’humanité.
Robert- C’est une bonne terre… Euh… Si on veut faire pousser plus de chose que dans la serre, on pourrait demander à une ou deux personnes du groupe de vivre ici et de s’occuper de la terre… Euh… Laisse faire je crois que c’est une connerie que je viens de dire.
Soulevant ses larges épaules, le géant difforme continua son chemin vers les bâtiments annexes de la ferme. Surprenant le regard inquisiteur de l’idole d’un groupe de cinéphile au gout particulier, le regard océanique de bobby se fixa sur l’objet de sa convoitise.
Robert- Euh… C’est là qu’on peut trouver des trucs pour faire des défanses… Non défonce… Défenses. Aussi d’autre chose…
Se rendant tout près de la grange, un air hébété s’installa alors sur les traits atypique de l’homme. Penchant sa tête pour permettre à son oreille e bien capter ces sons insolites, la voix du mineur s’éleva alors. Tremblante d’excitation et de joie à peine contenue.
Robert- Euh… Tu entends des animaux ou bien c’est moi qui hallucine?
Dans le bâtiment résonnait des pépiements et d'autre sons souvent associer au animaux de ferme...
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