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Re: How to save a life.
Lun 20 Juin 2016 - 15:48
Les antalvics, ils ont un goût ? J'aime bien ceux avec un parfum. Genre fraise, ou orange, demanda-t-il tout à fait naturellement.
Reese ferma les yeux, se contentant de respirer profondément et lentement. C'était là son seul moyen pour ravaler les larmes de colère qui allaient pas tarder à lui couler sur les joues et dégager définitivement son maquillage pour l'étaler ailleurs. Elle se passa une main nerveuse dans les cheveux, alors que Moxley défiait du regard l'interne qui lui hurlait à moitié dessus. Tout ça, ça avait l'air d'un jeu pour lui, un jeu où il avait mis sa vie au centre. Pas une trace d'angoisse ou de peur, les menaces et avertissements de celle qui avait fait médecine lui passaient largement au-dessus.
Merci Moxley, souffla Reese avec une mine déçue, fixant son ami avec l'air de celle qui n'en pouvait plus, pourtant fermement accrochée à l'espoir qu'il comprendrait. Mais là, non. L'étudiante n'en pouvait juste plus. Elle ne pouvait plus voir l'homme qu'elle aimait par-dessus toute raison, s'obstiner à mentir au péril de sa vie. C'était elle le problème, elle qui l'empêchait de se faire coigner. C'était elle qui allait le faire mourir si elle continuait à être là pour lui. Elle baissait les yeux au sol, attrapant ses affaires au vol tandis que Moxley se redressait sur son lit.
Babe, t'inquiète je-
Je rentre, coupa-t-elle froidement.
Elle n'était pas cloche. Elle savait ce que ça voulait dire. Une côte cassée qui avait peut être perforée un organe, c'était pas rien. Elle tourna les talons et quitta la pièce, entendant simplement derrière la voix soudainement prise de court de Moxley. « Babe ? » Appela-t-il une fois, puis deux, avant d'essayer de sortir du lit en dégageant ses jambes de sous les draps. « Reese ! » mais son nom ne fut qu'un vague murmure alors qu'elle avait gagner le bout du couloir et qu'elle dévalait maintenant les escaliers quatre à quatre pour retrouver l'extérieur, son temps de merde, et cette vie de chienne.
Dans la chambre, les insultes sortirent à la volée, alors que même sous morphine et avec la douleur, Moxley tenta de se remettre sur ses jambes. Les infirmières vinrent l'en empêcher, mais lui se débattait malgré l'épuisement comme un beau diable en foudroyant l'interne d'un regard fou furieux. Les poussées de colère et de violence, il connaissait mieux que personne. Si Reese y avait rarement eu à faire, ayant pour habitude plutôt de les apaiser, les autres pouvaient rapidement en faire les frais lorsque les choses n'allaient pas dans le sens qu'il voulait.
J'espère que vous êtes putain de fière de vous ! On a pas les moyens d'être malade, bordel ! J'peux pas me faire opérer, pétasse ! On peut pas ok ! Grogna-t-il en essayant de se relever pour aller après sa petite amie. Trois connards me sont tombés sur la gueule, m'ont tabassé, et m'ont balancé dans une poubelle, vous êtes contente maintenant, docteur ? Cracha l'homme sans pouvoir cacher son dégoût.
Sa voix était sombre, lourde, comme si elle venait du fond de ses tripes. Teintée d'une rage vibrante qui pouvait faire froid dans le dos. Mais malgré cette haine profonde envers l'interne qui l'avait mis à mal devant la seule personne qu'il estimait encore sur terre, Moxley fut contraint de retourner s'asseoir en sentant une vive douleur lui prendre les flans. Il se roula en boule, en grognant de plus belle, le flot d'injures suivant le reste.
La nuit allait être longue. Très longue.
Reese ferma les yeux, se contentant de respirer profondément et lentement. C'était là son seul moyen pour ravaler les larmes de colère qui allaient pas tarder à lui couler sur les joues et dégager définitivement son maquillage pour l'étaler ailleurs. Elle se passa une main nerveuse dans les cheveux, alors que Moxley défiait du regard l'interne qui lui hurlait à moitié dessus. Tout ça, ça avait l'air d'un jeu pour lui, un jeu où il avait mis sa vie au centre. Pas une trace d'angoisse ou de peur, les menaces et avertissements de celle qui avait fait médecine lui passaient largement au-dessus.
Merci Moxley, souffla Reese avec une mine déçue, fixant son ami avec l'air de celle qui n'en pouvait plus, pourtant fermement accrochée à l'espoir qu'il comprendrait. Mais là, non. L'étudiante n'en pouvait juste plus. Elle ne pouvait plus voir l'homme qu'elle aimait par-dessus toute raison, s'obstiner à mentir au péril de sa vie. C'était elle le problème, elle qui l'empêchait de se faire coigner. C'était elle qui allait le faire mourir si elle continuait à être là pour lui. Elle baissait les yeux au sol, attrapant ses affaires au vol tandis que Moxley se redressait sur son lit.
Babe, t'inquiète je-
Je rentre, coupa-t-elle froidement.
Elle n'était pas cloche. Elle savait ce que ça voulait dire. Une côte cassée qui avait peut être perforée un organe, c'était pas rien. Elle tourna les talons et quitta la pièce, entendant simplement derrière la voix soudainement prise de court de Moxley. « Babe ? » Appela-t-il une fois, puis deux, avant d'essayer de sortir du lit en dégageant ses jambes de sous les draps. « Reese ! » mais son nom ne fut qu'un vague murmure alors qu'elle avait gagner le bout du couloir et qu'elle dévalait maintenant les escaliers quatre à quatre pour retrouver l'extérieur, son temps de merde, et cette vie de chienne.
Dans la chambre, les insultes sortirent à la volée, alors que même sous morphine et avec la douleur, Moxley tenta de se remettre sur ses jambes. Les infirmières vinrent l'en empêcher, mais lui se débattait malgré l'épuisement comme un beau diable en foudroyant l'interne d'un regard fou furieux. Les poussées de colère et de violence, il connaissait mieux que personne. Si Reese y avait rarement eu à faire, ayant pour habitude plutôt de les apaiser, les autres pouvaient rapidement en faire les frais lorsque les choses n'allaient pas dans le sens qu'il voulait.
J'espère que vous êtes putain de fière de vous ! On a pas les moyens d'être malade, bordel ! J'peux pas me faire opérer, pétasse ! On peut pas ok ! Grogna-t-il en essayant de se relever pour aller après sa petite amie. Trois connards me sont tombés sur la gueule, m'ont tabassé, et m'ont balancé dans une poubelle, vous êtes contente maintenant, docteur ? Cracha l'homme sans pouvoir cacher son dégoût.
Sa voix était sombre, lourde, comme si elle venait du fond de ses tripes. Teintée d'une rage vibrante qui pouvait faire froid dans le dos. Mais malgré cette haine profonde envers l'interne qui l'avait mis à mal devant la seule personne qu'il estimait encore sur terre, Moxley fut contraint de retourner s'asseoir en sentant une vive douleur lui prendre les flans. Il se roula en boule, en grognant de plus belle, le flot d'injures suivant le reste.
La nuit allait être longue. Très longue.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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