The strong flourish. The weak perish.
Mer 11 Mai 2016 - 16:26
L'adaptation. C'était la notion au cœur des théories établies par Charles Darwin sur l'évolution par sélection naturelle. Le principe qu'Herbert avait repris avec les termes de "survie du plus apte". Tout le monde ayant un minimum d'éducation avait déjà entendu parler de ça. Adam faisait en tout cas partie de ceux-là. Si il ne s'y était jamais réellement intéressé, depuis que l'épidémie s'était déclenchée, il ne pouvait que leur donner du crédit. L'adaptation. C'était ça la clé de la survie semblait-il. Et il était surprenant de voir avec quelle facilité déconcertante l'ancien milliardaire s'était adapté à ce nouveau monde.- Voilà comment je vois les choses, lâcha Adam d'un ton neutre, un sourire pincé sur le visage.
Rien ne l'y prédestinait pourtant. Physiquement, il s'était toujours entretenu mais, s'il avait pratiqué quelques sports de combat histoire d'évacuer la pression, il n'en était pas pour autant un combattant féroce. Pas plus qu'il n'était un expert en tir, même si ses heures d'entraînement dans le stand du commissariat tendait à corriger cela. Et il ne possédait pas non plus d'excellentes connaissances en matière de survie. De la volonté ça par contre... Shepherd en avait à revendre et la sienne était de fer.- Deux options s'offrent à toi, continua le brun sur le même ton.
Au final, tout ça n'était pas si différent de sa vie d'avant. Adam s'était toujours donné les moyens d'atteindre ses objectifs. L'arrivée de l'épidémie n'avait rien changé. Elle avait au contraire simplifié les choses, d'un certain point de vue. Survivre. C'était là la seule chose qu'il voulait. Que Michaela et lui survivent. Grant aussi tout compte fait. La cohabitation n'avait pas été facile les premiers temps mais confiance et amitié s'étaient finalement installées. Adam se donnait les moyens d'atteindre ses objectifs, oui. Et dans le monde actuel, ces moyens là pouvaient revêtir bien des aspects.- Soit tu coopères et tu me dis où tu a foutu les clés de ta bagnole. Auquel cas tu auras une chance de retourner dans le trou à rat qui te sers d'abri. Soit tu ne le fais pas et dans ce cas-là... L'ancien PDG ne poursuivit pas mais la menace était à peine dissimulée.À choisir je préférerai ne pas avoir à le faire mais si tu m'y forces... Ce n'est qu'une pression sur la gâchette pour moi.
Ce qui, en soi, était vrai. Le trentenaire ne s'était jamais imaginé en tueur et il ne prenait aucun goût à cela mais ça ne lui posait pas plus de problèmes de conscience que ça. Il le faisait parce qu'il le fallait. Parce qu'un autre n'hésiterait pas à le faire et qu'il ne voulait pas que ça arrive à l'un d'entre eux. Parce qu'il avait compris qu'il n'y avait plus qu'une seule et unique vérité dans ce monde : Si tu n'es pas avec nous, alors tu es contre nous.
C'était exactement pour ça qu'il n'avait aucun mal à dormir la nuit. Parce qu'il se contentait de suivre les nouvelles règles du jeu. De toute façon, Adam avait toujours eu un rapport aux remords quasi inexistant. Et c'était sa pauvre femme qui en avait fait le plus les frais. Bon bon... D'accord. Entre tromper son épouse et tuer, il y a un sacré fossé, mais l'idée restait la même.
- Vas te faire foutre sale fils de pute.
Ce n'était pas la réponse à laquelle le financier s'attendait. Adam secoua légèrement la tête avant de poser un regard froid sur la personne d'en face. Un homme, la trentaine, les cheveux salement rasés, une barbe mal entretenue. Leur victime du jour. Il soupira et, sans même pointer l'arme en direction de l'autre, appuya sur la gâchette pendant plusieurs secondes. Les câbles du Taser X26 qu'ils avaient récupéré dans le commissariat envoyèrent une longue décharge électrique qui arracha quelques grognements de douleur à l'autre. Si le pistolet à impulsion électrique en service dans les forces de l'ordre de Seattle ne leur servait absolument à rien contre les rôdeurs, l'arme retrouvait toute son utilité dès qu'il s'agissait de soumettre et dépouiller un survivant isolé.- Tu ne rends vraiment pas les choses facile tu sais, constata l'homme.Je vais te le demander une dernière fois. Il pointa sa main droite, et donc par extension son arme, en direction de la tête de l'autre. La vraie cette fois-ci, celle qui tirait des balles.Où sont les clefs de la voiture ?
Première chose à faire en rentrant : demander à Grant de lui apprendre comment trafiquer le démarreur d'une voiture pour ne pas avoir à chercher les clefs. Adam regretta de ne pas l'avoir fait plus tôt. Tout ceci n'était qu'une perte de temps. Si il avait su faire ça, Michaela et lui n'aurait eu qu'à s'occuper du gars, lui prendre sa voiture, ramener sa compagne à leur propre véhicule et rentrer au bercail. Là au contraire, la possibilité qu'ils doivent transbahuter toute la nourriture que contenait le coffre de l'autre dans le leur se concrétisait à chaque seconde. Une perte de temps. Tout ceci n'était qu'une véritable perte de temps.
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Re: The strong flourish. The weak perish.
Jeu 19 Mai 2016 - 19:34
Comme tout cela était amusant. Jamais Michaela n'aurait pensé qu'elle aurait pu s'amuser autant dans ce nouveau monde. Si avant elle était forcée de cacher sa facette de peste, plus rien ne l'y obligeait aujourd'hui. Parce qu'elle n'avait tout simplement plus personne à convaincre, personne à acheter avec ses sourires hypocrites. Elle survivait avec celui qui la connaissait le mieux, celui qui n'avait jamais été dérangé par sa mesquinerie ou sa fourberie. Et même s'il était rare que Michaela soit obligée de jouer un rôle, ne plus avoir à le faire suffisait pour la rendre heureuse. Le pire était sans doute la période qu'ils avaient passé au stade. Au milieu de toutes ces familles meurtries et pleurnichardes qui ne cessaient jamais de se lamenter sur leur triste sort. Même si l'analyste n'en était pas arrivée au point d'aller copiner avec eux, le simple fait de devoir les ignorer, à défaut de vouloir leur arracher la tête, était un véritable effort.
Effort qui n'était plus à fournir.
Les yeux rivés sur la victime du jour, Michaela arborait son habituel sourire en coin. C'était triste tout de même, de tomber si bas. Et d'être si bête. Les bras croisés, légèrement en retrait, elle écoutait Adam lui expliquer comment aller se dérouler les choses. Elle ne bougeait pas, c'était inutile. L'homme était seul, Adam l'avait en joue et de toute façon dans peu de temps, l'homme en viendrait aux aveux. Comme à chaque fois. Sauf que, visiblement, l'homme n'était pas encore prêt à accepter le deal. La réponse lui fit arquer un sourcil. Audacieux mais terriblement bête. Toujours plantée derrière Adam, elle laissa échapper un rire grave, sans même ouvrir les lèvres lorsque l'inconnu se mangea la décharge électrique.« Imbécile.. » souffla elle lentement de sa voix grave.
La brune patienta jusqu'au moment où Adam pointa sa véritable arme contre la tête de l'autre. C'était à son tour d'entrer en scène. Les mains sur les hanches, elle avança lentement jusqu'à l'homme.« Les clés. » Elle haussa rapidement les sourcils.« Maintenant. » A peine eut elle le temps de finir de prononcer ce mot que quelque chose déboula vers eux. Contrairement à ce qu'elle avait cru les trois premières secondes, il ne s'agissait pas d'un infecté. L'homme qui braquait son arme directement vers elle était tout à fait vivant.« C'est plutôt vous qui allez nous donner ce que vous avez. » Michaela n'avait pas dégainé son arme avant et c'était impossible maintenant. Elle se contenta de lever légèrement les mains en reculant à côté d'Adam, laissant l'inconnu se relever.« Je pense que.. » Pas le temps de finir. « Ferme ta gueule toi. FERME TA GUEULE. » Lui hurla celui s'était fait tazé. Michaela hocha de la tête avec une petite moue. Elle pouvait comprendre qu'il soit en colère, après la décharge qu'il s'était mangé.« Bon..d'accord. » Il fallait bien qu'elle rajoute quelque chose. Juste par provocation, avec un petit sourire qui se voulait adorable.
Mais, même s'ils étaient pris au piège, ni Adam, ni Michaela ne bougea d'un millimètre.« Fouille les. » Ordonna celui qui pointait l'arme sur eux à leur ancienne proie.« Vous devriez réfléc... » Tenta Michaela. Mais elle fut bien vide stoppée par la main qui s'était agrippée à ses cheveux et qui lui tirait la tête en arrière. Forcément, l'analyste serra les dents sous l'effet de la douleur avant de se reprendre. Jamais elle ne faiblirait devant ces cons. « T'as du mal à comprendre chérie ? Qu'est ce que tu comprends pas dans « Ferme ta gueule ? » Il lui avait soufflé ces quelques mots à l'oreille et cette proximité lui donna l'envie de vomir.« T'ES QUI TOI ? » Là, pour le coup, Michaela était larguée. A qui s'adressaient les deux cons ? Quelqu'un venait de les rejoindre ? Elle ne pouvait pas savoir, la scène se déroulait dans son dos et l'autre abruti lui tenait encore fermement les cheveux. Elle jeta tout de même un coup d’œil à sa gauche, vers Adam qui en plus de ne pas avoir l'air très très content, semblait également bouffé par la curiosité.
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Re: The strong flourish. The weak perish.
Mer 29 Juin 2016 - 7:39
Il avait fallu qu'il veuille des vacances. Des vacances et pas n'importe où! Le hasard l'avait conduit aux États-Unis, Seattle, au mauvais endroit, au mauvais moment. Certaines personnes appelaient cela la providence, ou encore la malchance. D'autres diraient que c'était le karma pour ses péchés, son destin, le dessein choisi par Dieu. Ezekiel ne croyait pas à ces conneries, cependant. S'il était là, c'était pas pure coïncidence, rien de plus. Mais les choses étaient ce qu'elles étaient, et il ne pouvait pas se donner le loisir de se plaindre, à présent. S'il jouait les abattus, il finirait en chair à pâté pour les rôdeurs ou alors en pinata pour un gang tout sauf sympa.
Être sympa... Voilà un terme qu'il n'avait pas entendu depuis belle lurette, alors. De nos jours, c'était mangé ou être mangé, ainsi la confiance s'accordait difficilement à autrui. Jusque là, notre playboy avait fait cavalier seul, se contentant de troquer des vivres ou des armes à des solitaires ou des familles, des groupes qui visiblement ne risquaient pas de le duper durant une transaction. Quand il repérait une bande de malfrats aux allures de dingues mal léchés, il préférait de loin se terrer jusqu'à ce qu'il passe. Ce n'était pas de la couardise, loin de là, plutôt du gros bon sens!
Alors qu'est-ce qui le poussait à rester là, dans l'ombre de cette ruelle digne d'un film de junkies, à observer la scène qui se déroulait devant lui. Une fille et son mec, du moins en apparence, braquant un pistolet électrique sur un paumé mal rasé? Normalement, cela aurait scène courante, mais ce coup-ci, quelque chose clochait. Des yeux, il observa la demoiselle effrontée braver le premier connard, sans remarquer l'autre type qui venait l'embusquer. Il aurait pu dire quelque chose avant ça, la prévenir, mais il n'en avait rien fait, curieux de voir la suite.
Quand le deuxième type vint tirer les cheveux de la gonzesse, il ne pu s'empêcher d'émettre un son de désapprobation. La caisse que les deux proprets réquisitionnaient étaient plutôt pas mal, et il y avait probablement pas mal de trucs utiles à l'intérieur. On savait pas, c'était un peu comme la lotterie!
Zek finit donc par entrer en scène, sur les flancs du premier connard, s'extirpant de sa ruelle, un flingue de type glock 9mm braqué sur le mal rasé et sa batte de baseball dans la main gauche.
Olé! S'écria-t-il sur le ton de la rigolade. On dirait qu'on a une petite impasse à la mexicaine, par ici!
Il y eu un court silence, jusqu'à ce que le premier dégueulasse lui demande qui il était. Faussement surpris, Ezekiel regarda derrière lui pendant une seconde, comme s'il cherchait quelqu'un.
-Attends, moi? Le Fantôme des Noël passé, qui veux-tu que ce soit!
-Te fous pas de ma gueule, le British!
Faisant une moue désolée, Ezekiel secoua tristement la tête. Tenant toujours son arme en direction de celui qui avait été électrocuté, il regarda l'éventuel misogyne qui retenait la fille.
-Et ton accent à toi, ce serait pas autrichien?
-J'suis Allemand, pédale!
-Ah! Mes excuses, mon gars. Tu vas donc fermer ta gueule de bouffeur de choucroute et ouvrir tes oreilles si tu veux pas que la cervelle de ton pote tapisse le trottoir dans trois secondes. S'il y a quelques chose que je hais plus que les dégénérés dans ton genre, c'est les dégénérés dans ton genre qui s'en prennent aux filles. Non mais oh! Hin! Je veux dire : un peu de classe!
Il secoua un peu le bat de baseball dans sa direction, un air mesquin sur ses traits.
- Ta mère t'a pas élevé, ou quoi?
Les deux trouducs se lancèrent un regard, se demandant probablement ce qu'il essayait de leur baratiner. Gagner du temps, voilà ce qu'il essayait de faire, n'ayant pas de plan précis. Peut-être que le duo Bunny and Clide auraient quelque chose en tête pour tous les tirer de ce merdier.
Être sympa... Voilà un terme qu'il n'avait pas entendu depuis belle lurette, alors. De nos jours, c'était mangé ou être mangé, ainsi la confiance s'accordait difficilement à autrui. Jusque là, notre playboy avait fait cavalier seul, se contentant de troquer des vivres ou des armes à des solitaires ou des familles, des groupes qui visiblement ne risquaient pas de le duper durant une transaction. Quand il repérait une bande de malfrats aux allures de dingues mal léchés, il préférait de loin se terrer jusqu'à ce qu'il passe. Ce n'était pas de la couardise, loin de là, plutôt du gros bon sens!
Alors qu'est-ce qui le poussait à rester là, dans l'ombre de cette ruelle digne d'un film de junkies, à observer la scène qui se déroulait devant lui. Une fille et son mec, du moins en apparence, braquant un pistolet électrique sur un paumé mal rasé? Normalement, cela aurait scène courante, mais ce coup-ci, quelque chose clochait. Des yeux, il observa la demoiselle effrontée braver le premier connard, sans remarquer l'autre type qui venait l'embusquer. Il aurait pu dire quelque chose avant ça, la prévenir, mais il n'en avait rien fait, curieux de voir la suite.
Quand le deuxième type vint tirer les cheveux de la gonzesse, il ne pu s'empêcher d'émettre un son de désapprobation. La caisse que les deux proprets réquisitionnaient étaient plutôt pas mal, et il y avait probablement pas mal de trucs utiles à l'intérieur. On savait pas, c'était un peu comme la lotterie!
Zek finit donc par entrer en scène, sur les flancs du premier connard, s'extirpant de sa ruelle, un flingue de type glock 9mm braqué sur le mal rasé et sa batte de baseball dans la main gauche.
Olé! S'écria-t-il sur le ton de la rigolade. On dirait qu'on a une petite impasse à la mexicaine, par ici!
Il y eu un court silence, jusqu'à ce que le premier dégueulasse lui demande qui il était. Faussement surpris, Ezekiel regarda derrière lui pendant une seconde, comme s'il cherchait quelqu'un.
-Attends, moi? Le Fantôme des Noël passé, qui veux-tu que ce soit!
-Te fous pas de ma gueule, le British!
Faisant une moue désolée, Ezekiel secoua tristement la tête. Tenant toujours son arme en direction de celui qui avait été électrocuté, il regarda l'éventuel misogyne qui retenait la fille.
-Et ton accent à toi, ce serait pas autrichien?
-J'suis Allemand, pédale!
-Ah! Mes excuses, mon gars. Tu vas donc fermer ta gueule de bouffeur de choucroute et ouvrir tes oreilles si tu veux pas que la cervelle de ton pote tapisse le trottoir dans trois secondes. S'il y a quelques chose que je hais plus que les dégénérés dans ton genre, c'est les dégénérés dans ton genre qui s'en prennent aux filles. Non mais oh! Hin! Je veux dire : un peu de classe!
Il secoua un peu le bat de baseball dans sa direction, un air mesquin sur ses traits.
- Ta mère t'a pas élevé, ou quoi?
Les deux trouducs se lancèrent un regard, se demandant probablement ce qu'il essayait de leur baratiner. Gagner du temps, voilà ce qu'il essayait de faire, n'ayant pas de plan précis. Peut-être que le duo Bunny and Clide auraient quelque chose en tête pour tous les tirer de ce merdier.
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Re: The strong flourish. The weak perish.
Mer 9 Nov 2016 - 19:01
Comment réussiraient-ils à se sortir de là ? Michaela l'ignorait complètement. La situation était presque désespérée. Tous les deux tenus en joue, la moindre tentative pour s'échapper pourrait leur coûter la vie. Ils devraient attendre le bon moment, surveiller la moindre faille dans l'organisation de leurs agresseurs. L'analyste avait presque honte de se faire avoir par des types comme eux. Et la main qui lui arracha une touffe de cheveux ne fit qu'accentuer son envie de les tuer dès qu'elle en aurait l’occasion. D'ailleurs, peut-être bien que cette fameuse occasion venait de pointer le bout de son nez. En tout cas, quelqu'un venait d'arriver. Et ce quelqu'un, les deux imbéciles ne semblaient pas les connaître, à en croire le ton qu'ils avaient employé.
Jugeant que le moment n'était pas encore venu, Michaela resta silencieuse mais tendit tout de même l'oreille. Qui était l'homme qui venait de se pointer ? Vu la façon qu'il avait de s'annoncer, cela ne laissait entrevoir que du bon concernant Adam et elle. Comme le souligna l'imbécile, l'accent anglais du nouvel arrivant ne pouvait échapper à personne. Donc non, Michaela le savait, elle ne connaissait absolument pas cet intrus. Il ne restait plus qu'à espérer que ce dernier les aide à sortir de cette situation délicate. Sans broncher, elle les laissa continuer leur discussion. Pendant ce temps, elle tourna lentement la tête vers Adam. Un regard suffit pour que les anciens collègues de travail se comprennent. Il était temps d'agir, s'ils voulaient rester en vie.
Sans doute trop occupé par l'arrivée de l'intrus, aucun des deux ne remarqua la lente descente du bras de Michaela. Avec précaution elle récupéra le couteau caché dans la doublure de sa veste en jean mais elle n'attaqua pas immédiatement. Quelques secondes suffirent pour que celui qui lui avait tiré les cheveux se mette à répondre à l'intrus, baissant totalement sa garde la concernant. Aussi rapidement que possible et un peu au hasard, la brune pivota sur elle même et alla planter le couteau dans le premier endroit qui se présenta dans sa trajectoire. La pointe du couteau s'enfonça dans le dos de l'homme, brutalement entre deux de ses côtes. Adam, de son côté, semblait reprendre l'avantage mais, trop occupée à se charger de celui lui qui avait secoué la tête, Michaela ne put vérifier.
En voyant l'homme se tordre de douleur, Michaela s’empressa de le désarmer avec sa main libre, l'autre étant encore occupée à enfoncer la lame plus profondément. Levant les yeux vers l'intrus, elle prit deux secondes pour l'observer.« Un petit coup de main peut-être ? » Demanda la brune en descendant le regard vers la batte de baseball qu'il tenait entre les mains et bifurquant sur l'homme qui hurlait, agenouillé devant elle.
Un peu d'aide serait la bienvenue.
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