Vivre derrière un grillage -> Ouvert à la première personne qui répond !
Mer 11 Mai - 19:33
Vivre derrière un grillageMa première mise à mort... d'un mort. // pv n'importe qui du garfield highschool
J'aurais pu m'enfuir loin. Très loin. J'aurais pu vivre autrement qu'enfermé entre ces murs de briques dans un lycée avec un surnombre de personnes. Mais, franchement soyons honnête.. où est-ce que j'aurais pu aller ? Je veux dire.. toutes les rues sont infestées par des macabés, la population d'humains vivants a largement chuté. En plus, je ne suis pas le plus agile en matière d'arme à feux et disons que je ne manie pas les armes blanches avec beaucoup plus d'aisance. Je cours cependant très vite et j'ai beaucoup de souffle. Mais encore une fois, où est-ce que j'irais ? J'pourrais courir et encore courir, mais pour fuir où ? Y'a plus rien. Je dois m'y faire, c'est tel. Et mieux vaut me faire des amis dans cette sous-communauté de réfugiés.. en groupe c'est plus facile. En tout cas, ça doit être plus facile de repousser les macabés en groupe plutôt qu'en solitaire. Pour une fois dans toute ma vie, je sais faire preuve d'intelligence et de patience, mais pour combien de temps ?
J'en ai marre de rester interné dans cette école secondaire, bon sang ! C'est fastidieux et lassant. J'connais presque personne ici, sauf quelques visages à qui j'ai adressé la parole pour demander mon chemin. Parce que non, je ne dors pas dans le grand gymnase avec tous ces gens bruyants.. je préfère m'isoler et dormir loin d'eux. Qui peut m'en empêcher ?
J'vais aller prendre l'air proche du grillage, histoire de m'changer les idées.
J'enfile mon pull rayé, et mes chaussures vans puis je retourne à revers mon sac à dos sur mon matelas de mousse creusée, avant de quitter la pièce dans laquelle j'ai élu domicile - un vieux local qui semble être abandonné depuis longtemps - je m'assure d'avoir tout en ma possession car les gens sont parfois bourrés de mauvaises intentions et me faire voler le peu de choses qu'il me reste... j'passe mon tour. J'ouvre mon sac à dos et je fais le décompte ; mes conserves que je garde très précieusement en cas d'évacuation immédiate, mes bas, mes jeans, mes t-shirt et mon briquet que j'ai miraculeusement décelé dans cette vieille pièce. Bien entendu, je n'oublie pas de choper mon couteau qui pourrait me servir en tout temps, ainsi que mon marteau.. un marteau, quand j'y pense c'est assez farfelu comme arme mais croyez-moi, quand j'frappe ça frappe fort. Rares sont les gens qui sortent du bâtiment sans armes, bien que celui-ci étant couronné par un grillage tenace. C'est maintenant ça la vie, nous devons être sur nos gardes en tout temps.
Je prends la sortie de gauche et je longe le couloir, mon sac à dos sur l'épaule, mon couteau dans la main gauche. Les armes blanches sont obligatoires, surtout après ce qui s'est passé lors de la révolte. À en croire par là que nous devons être autant méfiant des morts que des vivants.
Après avoir salué plusieurs personnes qui m'étaient jusqu'à maintenant totalement inconnues, j'arrive enfin devant l'une des sorties du lycée. Quelqu'un garde l'entrée, quelqu'un que je ne connais pas. Je lui adresse un complaisant sourire.
- J'vais juste prendre de l'air j'commence à étouffer là-dedans. Je connais les règles et je ne sors pas du grillage. Il doit se demander si j'ai déja vu un macabé, eh bien.. oui, inutile de le lui cacher. J'sais à quoi ressemblent ces monstres. Il me laisse finalement passer.
Le soleil m'aveugle un moment, je n'ai pas été sous la lumière depuis plusieurs jours. Il fait beau, l'air est agréable. On pourrait presque croire que tout est rentré dans l'ordre mais les apparences sont parfois trompeuses. J'entends un râlement animal, et en me retournant je vois un macabé tendre ses doigts dans le grillage et y coller ses dents. Son visage pâle et ses yeux globuleux me font ravaler un sanglot, mais je reste ferme. J'vais pas me mettre à chialer pour un macabé, si j'suis incapable de me tenir face à un seul d'entre eux, qu'est-ce que je vais faire éventuellement ? L'école ne sera pas toujours ma protection, tôt ou tard les choses tourneront au désavantage. Aussi bien m'y habituer maintenant. De plus, je peux me compter chanceux d'en voir un de tout près, la plupart des gens n'en ont pas encore vu un seul. Bon, moi c'est pas mon premier.. mais d'aussi près, oui.
Les gardes du grillage ne sont pas dans les alentours ils doivent surveiller les autres recoins, qu'est-ce que je fais ? J'laisse le macabé grogner et attirer ses potes.. ?
Je coule un regard sur mon marteau et ensuite, sur mon couteau. J'vais le descendre, c'est la meilleure chose à faire. Mais, qu'est-ce que j'utilise ? J'ai toujours rêvé d'utiliser un marteau pour fracasser le crâne de quelqu'un.. n'empêche que là, il ne s'agit plus vraiment de quelqu'un mais d'une chose morte, assoiffée de chair humaine.
Je soulève mon marteau, et en y resserrant mon étreinte je brandis mon bras vers l'arrière et je le propulse rapidement vers l'avant, assommant ainsi le crâne du macabé avec violence. Le sang gicle dans le grillage et je reçois quelques gouttelettes pourpre sur mon joli pull. Le macabé grogne encore, comme si un seul coup n'avait pas suffit. Je me relance donc. Et dans ma nouvelle frappe, cette fois, je le vois s'écrouler au sol silencieusement, ses mains toujours attachées dans le fil métallique.
Je respire un bon coup et je ferme les yeux. C'était presque une libération...
J'entends alors quelqu'un s'approcher de moi. Je le sais car une ombre humaine se dessine sur la pelouse baignée par le soleil. Je me retourne, le marteau en main, mon pull tacheté de sang et je lance bêtement ;
-Je suis innocent ! Ne me jugez pas coupable pour le meurtre de cet homme !
Je l'admets, je sais me montrer très immature et très joueur, bien que la plupart du temps je sois quelqu'un de solitaire.. que suis-je bête, où est-ce que j'ai pu prendre le temps d'analyser cette plaisanterie ? Je n'sais vraiment pas m'adresser aux gens, décidément.(c) gallinéa
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Re: Vivre derrière un grillage -> Ouvert à la première personne qui répond !
Mer 11 Mai - 20:53
C'est qu'il ne suffit pas d'avoir envie de devenir une héroïne ! Y a un moment où... il faut le devenir. L'entraînement, le cours pratique, les recommandations, tout ça j'y ai eu droit. J'ai même eu le courage de faire face à ces choses qui me feraient bien pisser dans ma culotte.. Mais ces choses étaient mortes. Je veux dire.. vraiment mortes. C'est la première fois que j'ai pris sur moi pour ne pas hurler à en décaper le cerveau de mes convives. Et le résultat était plutôt plaisant.. Tremblante comme une feuille, prête à assimiler tout un tas d'informations imbuvables pour la pauvre petite fleur délicate en détresse que je suis. Adorez moi..
Bref.. Cette fois, j'y suis. Le grand jour. La grande quête. L'initiation .. solitaire. Car cette décision, je l'ai prise moi même, sans demander aux autres de me pousser au cul. Ne matez pas mon cul. Je me suis armée de ma bonne vieille hache rouillée et d'un couteau de cuisine fraîchement aiguisé, certainement pas par mes soins, non mais. J'me suis habillée de la même tenue que je porte pour m'occuper du jardinage avec la joyeuse troupe, à savoir cette vieille salopette bleue, dont l'état m'importe peu. Et j'me suis lancée dans une espèce de chasse, près des grillages, prête à affronter ma plus terrible phobie.. Les Eddies.
Voilà pourquoi j'me retrouve là, devant ce pingouin étrange brandissant son marteau, pour zigouiller un mort qui en avait un peu trop après son cuissot. Fichtre.. je voulais être seule. Du coup, je soupire. La bonne nouvelle, c'est que la vue de ce cadavre ambulant, même lointain, ne m'a pas fait hurler, pisser, vomir ou fuir. Juste trembler.. Mais ça, vous l'ignorez. Ignorez le, j'ai dit.
Je m'approche lentement, cherchant une solution tangible pour prendre la tangente et aller " tanger " plus loin. Mais bien hélas, le jeune homme m'a vu, et il s'adresse à moi. Qu'est ce qu'il me chante, lui ? Je m'arrête net, haussant un sourcil et retroussant les lèvres.. avant de lâcher un bon vieux " Hein ?! " qui vient du coeur.
Soupirant mon désir de le voir s'éparpiller loin de moi dans l'immédiat, je plisse les yeux et frotte nerveusement le manche de ma hache avec mon pouce. J'ai envie de lui dire de se casser, de me laisser oeuvrer en paix, de me laisser puiser la force en moi sans avoir à souffrir de sa présence.. car j'ai pas envie de m'offrir en spectacle devant ... lui. C'est qui lui d'ailleurs.
" Mais.. t'es qui toi ? Tu fais quoi là ? J'étais sensée être seule... ! "
Je vous présente mon côté agréable, vous l'avez déjà vu, vous l'aimez tant !
Bref... Journée de merde !
Bref.. Cette fois, j'y suis. Le grand jour. La grande quête. L'initiation .. solitaire. Car cette décision, je l'ai prise moi même, sans demander aux autres de me pousser au cul. Ne matez pas mon cul. Je me suis armée de ma bonne vieille hache rouillée et d'un couteau de cuisine fraîchement aiguisé, certainement pas par mes soins, non mais. J'me suis habillée de la même tenue que je porte pour m'occuper du jardinage avec la joyeuse troupe, à savoir cette vieille salopette bleue, dont l'état m'importe peu. Et j'me suis lancée dans une espèce de chasse, près des grillages, prête à affronter ma plus terrible phobie.. Les Eddies.
Voilà pourquoi j'me retrouve là, devant ce pingouin étrange brandissant son marteau, pour zigouiller un mort qui en avait un peu trop après son cuissot. Fichtre.. je voulais être seule. Du coup, je soupire. La bonne nouvelle, c'est que la vue de ce cadavre ambulant, même lointain, ne m'a pas fait hurler, pisser, vomir ou fuir. Juste trembler.. Mais ça, vous l'ignorez. Ignorez le, j'ai dit.
Je m'approche lentement, cherchant une solution tangible pour prendre la tangente et aller " tanger " plus loin. Mais bien hélas, le jeune homme m'a vu, et il s'adresse à moi. Qu'est ce qu'il me chante, lui ? Je m'arrête net, haussant un sourcil et retroussant les lèvres.. avant de lâcher un bon vieux " Hein ?! " qui vient du coeur.
Soupirant mon désir de le voir s'éparpiller loin de moi dans l'immédiat, je plisse les yeux et frotte nerveusement le manche de ma hache avec mon pouce. J'ai envie de lui dire de se casser, de me laisser oeuvrer en paix, de me laisser puiser la force en moi sans avoir à souffrir de sa présence.. car j'ai pas envie de m'offrir en spectacle devant ... lui. C'est qui lui d'ailleurs.
" Mais.. t'es qui toi ? Tu fais quoi là ? J'étais sensée être seule... ! "
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Bref... Journée de merde !
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Re: Vivre derrière un grillage -> Ouvert à la première personne qui répond !
Jeu 12 Mai - 16:56
[ Je réponds dès que je reviens de mes petites vacances avec mes potes, d'ici deux à trois jours ma réponse sera postée ]
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