человек или монстр ? (feature Svetlana)
Ven 27 Mai 2016 - 13:40
Le printemps commençait à faire place à l’été. Les bourgeons se transformaient soit en fleurs parfumées ou bien en feuilles gorgées de chlorophylle. On ne parlait de réveil de la nature, mais bien du cycle de la vie qui reprenait son cours normal. Les carnivores chassaient les herbivores, les oiseaux les insectes et les goules ce qui respirait encore. Car oui avec la fonte de la neige les aberrations cannibales avaient retrouvé une nouvelle vigueur et au lieu des mouvements transis par le froid de leurs membres ankylosés par la mort, les zombies avaient retrouvé un « deuxième souffle ». Les êtres dépossédés de leur âme immortelle piétinaient avec une nouvelle cadence la flore et le bitume. Leurs chasses sans répit reprenaient aussi pour cible les survivants affaiblis par le rigoureux hiver.
Un de ces merveilleux matins légèrement frisquets, mais ensoleillés venait de surprendre le géant au cœur saturé de cicatrices profondes à son réveil. Se levant de son fauteuil devant le foyer aux braises rougeâtres, Robert n’ayant pas pris de chambre pour deux simples raisons. La première est qu’il montait une garde silencieuse, telle une gargouille horrible, pour protéger sa famille des dangers de la nuit. Il veillait au grain, réactivant le feu mourant et dormant qu’une oreille. Dans le cas du phénomène de foire c’était vraiment qu’une oreille. Car son conduit auditif du côté gauche n’était plus maintenant qu’un souvenir sanglant. Un projectile d’arme de poing avait littéralement soufflé chair et cartilage pour n’épargner qu’une ouïe partiellement déficiente. Pour la seconde raison, le colosse au corps ingrat ne croyait qu’il ne méritait pas de dormir dans un lit. Ces conforts duveteux étaient réservés pour l’espèce humaine et leurs familiers. Robert n’étant que la lie de la société, il croyait qu’il n’avait pas le droit à ce petit luxe dans cet univers de folie.
Sans un mot, mettant une bûche dans le foyer pour attiser les flammes chaleureuses qui allaient accueillir les membres de son groupe de survivants. Bobby considérait chaque personne qui habitait sous ce toit comme un membre de sa famille d’adoption. Il allait en prendre soin juste à son dernier souffle. Selene, sa petite sœur d’adoption, lui avait donné la rédemption tant recherchée. Un but dans l’existence, un devoir sacré. Breann qui avait une joie de vivre et une humanité que le sosie de Frankenstein n’avait pas eues depuis le début de ce chaos. Elle lui avait apporté tellement de sourires et de bienfaits qu’il sera reconnaissant envers la journaliste juste à la fin des temps. Flann avec sa petite famille avait apporté au monstre endeuillé l’unité familiale et les sourires d’un enfant. Il n’avait pas eu la chance de vraiment parler avec Baby. L’homme à la peau de chocolat tenait volontiers compagnie aux dames pendant que le colosse travailler du matin au soir. Bobby trouvait bizarre le surnom du seul autre homme de la maisonnée. Il était curieux de savoir le pourquoi, mais il leva ses larges épaules. Mais il était qui pour juger? Trop souvent l’être indigne de vivre avait été l’objet de représailles et de moqueries. Les fosses garnies de piques étaient finalisées grâce au zèle de l’homme difforme. Aujourd’hui le mastodonte allait se faire plaisirs. Une petite promenade avec ses pensées. Une quête pour faire un peu de chasse et essayer de trouver une source de subsistance pour les prochaines journées.
L’être à l’apparence répugnante finalisa de préparer son sac à dos pour pratiquer la traque tout près. Faisant preuve de sa discrétion légendaire, ce qui équivalait aux pas subtils d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, le mastodonte sortit à l’extérieur. L’arc à poulie de chasse dans sa main immense et rugueuse et sa hache de pompier dans l’étui de ceinture, Robert était prêt à affronter cette nouvelle journée.
Laissant le doux soleil levant lui caresser son visage à peine sculpté, la gargouille vivante eut un sourire des plus gratifiants. Une aura invisible de joie, de bonheur, de bonté et surtout de bienveillance semblait souffler de l’homme difforme. Un véritable ouragan de positivité sur deux pattes en quelque sorte. Embrassant de son regard océanique l’habitation qui renfermait dorénavant son cœur et ses espoirs, le golem de chair se mit alors en mouvement. La démarche chalouper et trainante de l’homme ressemblait étrangement à ceux d’un ours savant. Les bras musculeux et longs se balançaient allégrement de l’avant vers l’arrière comme un gorille. Empruntant un petit sentier au sud du domaine, les immenses enjambées du mastodonte humain le propulsaient allégrement vers le cœur de la forêt qui regagnait ses parures après ce mois de mort. Écoutant le chant des oiseaux d’une oreille qui semblaient maintenant s’aiguiser, l’instinct de traqueur du colosse refit surface peu à peu.
Le grand-père de Robert lui avait enseigné ses astuces et ces techniques de chasse pendant les saisons aux combien fructueuses de brassages d’alcool caché dans les bois! Le vieil homme était un des seuls qui avait vraiment apprécié l’erreur de la nature. Grâce à cet héritage familial, le colosse à la peau sanctifié pouvait maintenant repérer les traces de passages et les suivre. Son œil aiguisé remarqua des branches basses de cassées à sa droite. L’homme difforme avait marché presque une heure maintenant. S’assoyant dur ses talons, la petite colline humaine relève délicatement la branche meurtrie. La sève était encore collante, comme une blessure qui saignait depuis peu de temps. Voyant la terre meuble un peu plus loin, le regard inquisiteur pur du mineur se déposa sur une série de traces qui pouvaient identifier sans problèmes. Pointu en hauteur et formant un cercle à la fin. Deux autres formes similaires, mais minuscules, pointées vers l’extérieur. Touchant doucement le rebord de la trace, le sourire de la bête s’étira sur son horrible faciès. La terre était encore gorgée de rosée et la trace était des plus fraîches. Le propriétaire de l’empreinte fit alors surgir dans l’esprit lent du colosse ayant tellement de carences intellectuelles. Un cochon sauvage, ou bien sanglier comme dans les bandes dessinées qu’il avait lues avec sa nièce adorée. Son ange trépassé adorait le gros bonhomme qui se battait avec des claques et qui était si gourmand. Essuyant une larme qui dégringolait de son œil, l’image d’horreur des derniers instants de Sandra venait de s’imposer à la mémoire avec la douleur d’un tison rougeâtre qui brulait ses nerfs, le géant se releva. Il devait pister le petit troupeau et ramener de la venaison. Le visage de l’homme devint dur comme la pierre et une résolution nouvelle s’afficha dans ses yeux océaniques si débordants de bienveillance. Il commença donc sa traque vers ses proies, une flèche encochée sur son arc…
Un de ces merveilleux matins légèrement frisquets, mais ensoleillés venait de surprendre le géant au cœur saturé de cicatrices profondes à son réveil. Se levant de son fauteuil devant le foyer aux braises rougeâtres, Robert n’ayant pas pris de chambre pour deux simples raisons. La première est qu’il montait une garde silencieuse, telle une gargouille horrible, pour protéger sa famille des dangers de la nuit. Il veillait au grain, réactivant le feu mourant et dormant qu’une oreille. Dans le cas du phénomène de foire c’était vraiment qu’une oreille. Car son conduit auditif du côté gauche n’était plus maintenant qu’un souvenir sanglant. Un projectile d’arme de poing avait littéralement soufflé chair et cartilage pour n’épargner qu’une ouïe partiellement déficiente. Pour la seconde raison, le colosse au corps ingrat ne croyait qu’il ne méritait pas de dormir dans un lit. Ces conforts duveteux étaient réservés pour l’espèce humaine et leurs familiers. Robert n’étant que la lie de la société, il croyait qu’il n’avait pas le droit à ce petit luxe dans cet univers de folie.
Sans un mot, mettant une bûche dans le foyer pour attiser les flammes chaleureuses qui allaient accueillir les membres de son groupe de survivants. Bobby considérait chaque personne qui habitait sous ce toit comme un membre de sa famille d’adoption. Il allait en prendre soin juste à son dernier souffle. Selene, sa petite sœur d’adoption, lui avait donné la rédemption tant recherchée. Un but dans l’existence, un devoir sacré. Breann qui avait une joie de vivre et une humanité que le sosie de Frankenstein n’avait pas eues depuis le début de ce chaos. Elle lui avait apporté tellement de sourires et de bienfaits qu’il sera reconnaissant envers la journaliste juste à la fin des temps. Flann avec sa petite famille avait apporté au monstre endeuillé l’unité familiale et les sourires d’un enfant. Il n’avait pas eu la chance de vraiment parler avec Baby. L’homme à la peau de chocolat tenait volontiers compagnie aux dames pendant que le colosse travailler du matin au soir. Bobby trouvait bizarre le surnom du seul autre homme de la maisonnée. Il était curieux de savoir le pourquoi, mais il leva ses larges épaules. Mais il était qui pour juger? Trop souvent l’être indigne de vivre avait été l’objet de représailles et de moqueries. Les fosses garnies de piques étaient finalisées grâce au zèle de l’homme difforme. Aujourd’hui le mastodonte allait se faire plaisirs. Une petite promenade avec ses pensées. Une quête pour faire un peu de chasse et essayer de trouver une source de subsistance pour les prochaines journées.
L’être à l’apparence répugnante finalisa de préparer son sac à dos pour pratiquer la traque tout près. Faisant preuve de sa discrétion légendaire, ce qui équivalait aux pas subtils d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, le mastodonte sortit à l’extérieur. L’arc à poulie de chasse dans sa main immense et rugueuse et sa hache de pompier dans l’étui de ceinture, Robert était prêt à affronter cette nouvelle journée.
Laissant le doux soleil levant lui caresser son visage à peine sculpté, la gargouille vivante eut un sourire des plus gratifiants. Une aura invisible de joie, de bonheur, de bonté et surtout de bienveillance semblait souffler de l’homme difforme. Un véritable ouragan de positivité sur deux pattes en quelque sorte. Embrassant de son regard océanique l’habitation qui renfermait dorénavant son cœur et ses espoirs, le golem de chair se mit alors en mouvement. La démarche chalouper et trainante de l’homme ressemblait étrangement à ceux d’un ours savant. Les bras musculeux et longs se balançaient allégrement de l’avant vers l’arrière comme un gorille. Empruntant un petit sentier au sud du domaine, les immenses enjambées du mastodonte humain le propulsaient allégrement vers le cœur de la forêt qui regagnait ses parures après ce mois de mort. Écoutant le chant des oiseaux d’une oreille qui semblaient maintenant s’aiguiser, l’instinct de traqueur du colosse refit surface peu à peu.
Le grand-père de Robert lui avait enseigné ses astuces et ces techniques de chasse pendant les saisons aux combien fructueuses de brassages d’alcool caché dans les bois! Le vieil homme était un des seuls qui avait vraiment apprécié l’erreur de la nature. Grâce à cet héritage familial, le colosse à la peau sanctifié pouvait maintenant repérer les traces de passages et les suivre. Son œil aiguisé remarqua des branches basses de cassées à sa droite. L’homme difforme avait marché presque une heure maintenant. S’assoyant dur ses talons, la petite colline humaine relève délicatement la branche meurtrie. La sève était encore collante, comme une blessure qui saignait depuis peu de temps. Voyant la terre meuble un peu plus loin, le regard inquisiteur pur du mineur se déposa sur une série de traces qui pouvaient identifier sans problèmes. Pointu en hauteur et formant un cercle à la fin. Deux autres formes similaires, mais minuscules, pointées vers l’extérieur. Touchant doucement le rebord de la trace, le sourire de la bête s’étira sur son horrible faciès. La terre était encore gorgée de rosée et la trace était des plus fraîches. Le propriétaire de l’empreinte fit alors surgir dans l’esprit lent du colosse ayant tellement de carences intellectuelles. Un cochon sauvage, ou bien sanglier comme dans les bandes dessinées qu’il avait lues avec sa nièce adorée. Son ange trépassé adorait le gros bonhomme qui se battait avec des claques et qui était si gourmand. Essuyant une larme qui dégringolait de son œil, l’image d’horreur des derniers instants de Sandra venait de s’imposer à la mémoire avec la douleur d’un tison rougeâtre qui brulait ses nerfs, le géant se releva. Il devait pister le petit troupeau et ramener de la venaison. Le visage de l’homme devint dur comme la pierre et une résolution nouvelle s’afficha dans ses yeux océaniques si débordants de bienveillance. Il commença donc sa traque vers ses proies, une flèche encochée sur son arc…
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Re: человек или монстр ? (feature Svetlana)
Dim 29 Mai 2016 - 15:02
C'était a priori un matin comme les autres. Olga avait monté la garde toute la nuit en compagnie de Bobby, ce magnifique Berger Australien qu'on avait récupéré sur la route. Ty et moi avions dormi pour récupérer des forces, et lorsque je me levai, tout le monde était encore dans les bras de Morphée. Je décidai de leur faire une petite surprise en leur apportant le petit déjeuner. Je regardai Bobby.
« Tu montes la garde pendant que je chasse le petit dej', d'accord ? »
Pendant les derniers jours, les Khodok avaient un peu déserté notre campement. Quelque chose les avait sans doute attirés beaucoup plus loin. Une vraie aubaine pour moi, qui préférais utiliser mon couteau pour tuer quelque chose, ça évitait de faire du bruit. Dans les premiers temps, je ne trouvai pas grand chose, à part un écureuil trop agile pour moi, et un oiseau qui s'est enfui au dernier moment. Rien de bien incroyable, et je commençais à désespérer, et surtout à crever la dalle. Je n'avais pas mangé depuis plusieurs jours, et la fatigue et le stress commençaient à jouer sur mes facultés de chasseuse improvisée. Au moment où j'allais tourner les talons et rentrer au campement la queue entre les jambes, un petit grondement me fit sursauter. Je me retournai et vis la plus belle proie que je n'aurais jamais : un porc bien gras qui, je ne savais comment, avait échappé aux Khodok. Un énorme sourire se dessina sur mon visage creusé par la fatigue. Il me suffisait de rester où j'étais et viser la tête avec mon couteau pour le descendre. J'inspirai un grand coup, bloquai ma respiration, et ratai de peu ma proie. Au lieu de lui transpercer le cerveau, je lui avais coupé l'oreille. Il s'enfuit en courant, titubant un peu à cause de l'équilibre perturbé par une oreille en moins. Je récupérai le couteau et partis à ses trousses, bien déterminée à le manger. Aveuglée par ma faim, je ne voyais plus que lui. Je finis par percuter quelque chose, et tombai au sol violemment. Lorsque je levai la tête, je me rendis compte que ce n'était pas quelque chose, mais quelqu'un..
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Re: человек или монстр ? (feature Svetlana)
Lun 30 Mai 2016 - 10:27
Le trait s’envola dans la pureté de l’instant de grâce que connaissait tout chasseur lors de la mise à mort. Un tir frôlant la perfection dont le sifflement à peine audible semblait chanter le trépas de la proie du mineur. La hampe s’enfonça profondément dans le poitrail du sanglier et le bout triangulaire jaillit de l’autre côté. À la pointe on pouvait deviner un morceau de poumon encore frémissant. La bête qui s’abreuvait à un ruisseau fut foudroyé, les yeux grands ouverts pour maudire son assassin. Souriant devant cette réussite, le golem de chair s’avança dans la petite clairière et fit ce que le cochon sauvage avait remarquer un peu avant sa mort. Des champignons comestibles au pieds d’un arbre qui fut ramasser avec une célérité presque indécente. Se relevant, le mineur encocha de nouveau une flèche car son esprit lent à souhait venait de lui souffler que le sanglier faisait partie d’un troupeau et vu la taille il devait être le mâle dominant. Don en théorie le reste devait se trouver tout près. Comme pour récompenser son soudain trait de génie, un autre cochon sauvage gras à souhait fallait à quelque mètres de lui des fourrés. Un peu comme si le diable en personne venait de le prendre en chasse. Ne voulant pas laisser passer pareil aubaine, le colosse au regard si doux porta la hampe de sa flèche près de sa cicatrice qui l’avait défigurer dernièrement. Bobby allait laisser la corde se relâcher quand quelque chose lui fonça directement dans son dos. Pivotant la tête, ne sachant aucunement si le trait avait fait mouche ou non, les muscles disproportionner du golem de chair se contracta. Il sera sa main de libre en un immense poing et les jointures se blanchirent sous la coupure soudain du flot sanguin. Mais le regard de colère et de crainte du géant se transforma subitement en une douleur mélancolique. Une déception de son passé et un échec lamentable à sa bienveillance.
Sous ses yeux ébahis se trouvait une forme sublime. Une silhouette qui aurait fait l’envie de n’importe quel homme grâce à sa sensualité et son côté racée, presque félin. Une chevelure abondante, presque une auréole déposé sur un lit de fougères, rajoutait une lueur presque surnaturelle au teint blanchâtre et de porcelaine de la dame. Elle était presque une dryade qui envoûtait le chasseur avec ses yeux de biches. Les traits harmonieux, quoique peu étiré par de la fatigue et la faim, et les lèvres pulpeuses fit sonner une alarme dans le subconscient. Revoir ce visage qui avait torturer son esprit pendant de nombreuses semaines fit reculer de quelques pas l’erreur de la nature. Son main redevient un main immense et n’ayant plus aucune de force. Secouant la tête comme pour essayer de se réveil d’un cauchemar, une honte et colère sourde grondait dans le regard habituellement doux du géant. Deux mots sortirent alors de sa bouche, ses lèvres n’étaient devenu que deux traits mince dans son horrible faciès.
Robert- Russia Star…
Cette affirmation venait d’ouvrir une nouvelle plaie sanglante dans son cœur déjà si parsemer de cicatrices. L’esprit si lent de l’homme difforme fut projeter quelques temps avant la déchéance du monde moderne. Avant que les abominations cannibales lui enlèves ses anges pour le laisser seul dans une époque où il était encore plus cataloguer comme un monstre et une aberration. Des notes de musiques lascives envahirent ses oreilles, la senteur de cigarette et du parfum peu dispendieux agressèrent son odorat. Il était à l’emploi d’un club comme videur. Il gardait la porte et quand Robert avait su ce qui se passait à l’intérieur, il n’avait jamais voulu mettre les pieds. La grande majorité des femmes se moquaient de ce grand timide qui rougissait à chaque fois qu’il les croisaient. Sauf une dame, qui à l’époque il avait pris pour un ange déchu. La dame avait murmurer, avec son accent si exotique et merveilleux à l’ouïe du colosse, des paroles réconfortantes et passer son doigts sur les cicatrices qui parsemaient ses avant-bras. L’être de lumière qui s’était révéler couvert de ténèbres avait réussi à amadouer le mineur comme un ours sauvage. Elle avait appuyé sur les bonnes touches pour déclencher la sympathie et la compassion de l’âme si merveilleuse. Il l’avait même fait rencontrer sa sœur Rosalie et sa nièce Sandra. Toutes deux avaient vu au travers du jeu de la Russe et elles avaient essayé d’avertir l’homme berné. Mais l’aveuglement que subissait Bobby à cet époque permettait à la danseuse d’être mise sur une tribune, dans un sphère où elle était parfaite au regard de la lie de l’humanité. Il ne s’était rien passé, pas un baiser ni une nuit. Juste des discussions et que la dame avait fait semblant d’écouter les paroles mornes du colosse simplet. Mais le but caché de Russia Star fut fit éventer. Elle avait besoin d’un homme pour la défendre, d’un monstre servile qui allait lui servir de familier et aussi d’élément de dissuasion.
Elle avait parlé à l’époque d’un petit ami jaloux qui la battait. Cette déclaration mensongère n’avait fait qu’un tour au sang du mastodonte et voulant que protéger son « amie », il avait combattu l’homme en question avec ses deux collègues. En vérité c’était un revendeur de drogue et la jeune femme devait un certain montant à la crapule. L’ange déchu, qui s’était avérer être une langue de vipère dans un corps d’une succube sublime, avait miser sur la naïveté du géant et ça avait payer. Dès que l’ardoise fut effacer, la femme avait disparu de la vie en riant de sa stupidité. Robert s’était voulu de nombreuses semaines de s’être fait berner de la sorte et il avait laissé tomber l’emploi pour s’acharner à disparaître dans les profondeur de la terre à la recherche de minerai.
Le destin ,dans son sens de l’humour totalement vicieux et à l’humour douteux, venait de jouer une nouvelle carte dans ce jeu sordide. Quand l’homme semblait heureux, amoureux et bien avec sa nouvelle famille, son passé revenait lui rentrer littéralement dedans. Baissant son regard bleuté si pur qui scintillait de peine, de détresse et surtout de honte, la lie de l’humanité se mit à se balancer d’un pied à l’autre. Il ne savait plus quoi dire ni faire. À cet instant précis, il aurait donné son âme au diable pour que Selene ou Breann soit là pour l’aider à se ressaisir, à parler pour lui…
Sous ses yeux ébahis se trouvait une forme sublime. Une silhouette qui aurait fait l’envie de n’importe quel homme grâce à sa sensualité et son côté racée, presque félin. Une chevelure abondante, presque une auréole déposé sur un lit de fougères, rajoutait une lueur presque surnaturelle au teint blanchâtre et de porcelaine de la dame. Elle était presque une dryade qui envoûtait le chasseur avec ses yeux de biches. Les traits harmonieux, quoique peu étiré par de la fatigue et la faim, et les lèvres pulpeuses fit sonner une alarme dans le subconscient. Revoir ce visage qui avait torturer son esprit pendant de nombreuses semaines fit reculer de quelques pas l’erreur de la nature. Son main redevient un main immense et n’ayant plus aucune de force. Secouant la tête comme pour essayer de se réveil d’un cauchemar, une honte et colère sourde grondait dans le regard habituellement doux du géant. Deux mots sortirent alors de sa bouche, ses lèvres n’étaient devenu que deux traits mince dans son horrible faciès.
Robert- Russia Star…
Cette affirmation venait d’ouvrir une nouvelle plaie sanglante dans son cœur déjà si parsemer de cicatrices. L’esprit si lent de l’homme difforme fut projeter quelques temps avant la déchéance du monde moderne. Avant que les abominations cannibales lui enlèves ses anges pour le laisser seul dans une époque où il était encore plus cataloguer comme un monstre et une aberration. Des notes de musiques lascives envahirent ses oreilles, la senteur de cigarette et du parfum peu dispendieux agressèrent son odorat. Il était à l’emploi d’un club comme videur. Il gardait la porte et quand Robert avait su ce qui se passait à l’intérieur, il n’avait jamais voulu mettre les pieds. La grande majorité des femmes se moquaient de ce grand timide qui rougissait à chaque fois qu’il les croisaient. Sauf une dame, qui à l’époque il avait pris pour un ange déchu. La dame avait murmurer, avec son accent si exotique et merveilleux à l’ouïe du colosse, des paroles réconfortantes et passer son doigts sur les cicatrices qui parsemaient ses avant-bras. L’être de lumière qui s’était révéler couvert de ténèbres avait réussi à amadouer le mineur comme un ours sauvage. Elle avait appuyé sur les bonnes touches pour déclencher la sympathie et la compassion de l’âme si merveilleuse. Il l’avait même fait rencontrer sa sœur Rosalie et sa nièce Sandra. Toutes deux avaient vu au travers du jeu de la Russe et elles avaient essayé d’avertir l’homme berné. Mais l’aveuglement que subissait Bobby à cet époque permettait à la danseuse d’être mise sur une tribune, dans un sphère où elle était parfaite au regard de la lie de l’humanité. Il ne s’était rien passé, pas un baiser ni une nuit. Juste des discussions et que la dame avait fait semblant d’écouter les paroles mornes du colosse simplet. Mais le but caché de Russia Star fut fit éventer. Elle avait besoin d’un homme pour la défendre, d’un monstre servile qui allait lui servir de familier et aussi d’élément de dissuasion.
Elle avait parlé à l’époque d’un petit ami jaloux qui la battait. Cette déclaration mensongère n’avait fait qu’un tour au sang du mastodonte et voulant que protéger son « amie », il avait combattu l’homme en question avec ses deux collègues. En vérité c’était un revendeur de drogue et la jeune femme devait un certain montant à la crapule. L’ange déchu, qui s’était avérer être une langue de vipère dans un corps d’une succube sublime, avait miser sur la naïveté du géant et ça avait payer. Dès que l’ardoise fut effacer, la femme avait disparu de la vie en riant de sa stupidité. Robert s’était voulu de nombreuses semaines de s’être fait berner de la sorte et il avait laissé tomber l’emploi pour s’acharner à disparaître dans les profondeur de la terre à la recherche de minerai.
Le destin ,dans son sens de l’humour totalement vicieux et à l’humour douteux, venait de jouer une nouvelle carte dans ce jeu sordide. Quand l’homme semblait heureux, amoureux et bien avec sa nouvelle famille, son passé revenait lui rentrer littéralement dedans. Baissant son regard bleuté si pur qui scintillait de peine, de détresse et surtout de honte, la lie de l’humanité se mit à se balancer d’un pied à l’autre. Il ne savait plus quoi dire ni faire. À cet instant précis, il aurait donné son âme au diable pour que Selene ou Breann soit là pour l’aider à se ressaisir, à parler pour lui…
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Re: человек или монстр ? (feature Svetlana)
Lun 30 Mai 2016 - 20:37
Il m'avait fallu quelques minutes avant de reprendre mes esprits. Le choc frontal que je venais de subir m'avait sérieusement assomée. Avec une attitude enfantine, je frottai ma tête en grimaçant, comme les gamins font pour vérifier qu'ils ne saignent pas. Je m'assis en tailleur pour mieux identifier ce que j'avais percuté de plein fouet. Un homme immense baraqué comme une montagne avec un visage..
« Oh non.. »
Je soupirai en prenant mon visage dans mes mains. Le destin avait décidé de me jouer de drôles de tours. J'avais payé ma peine en prison, non ? Alors pourquoi revoir quelqu'un provenant de ce passé miteux et mensonger ? Qu'est-ce que Bobby faisait ici ? Comment avait-il survécu ? Et surtout, pourquoi lui ? Il me regarda en murmurant.
« Russia Star.. »
Russia Star était le surnom qu'il m'avait donné à l'époque parce qu'il était incapable de prononcer correctement mon nom. Il était le videur de la boîte de nuit dans laquelle je travaillais. Du plus loin que je me souvienne, toutes les filles qui travaillaient avec moi se moquaient de lui, de son étrangeté, son regard enfantin et cette façon qu'il avait de ne jamais savoir où se mettre ni quoi dire. Elles riaient de sa différence, comme moi quand j'étais arrivée ici pour rejoindre mon père. Je voyais en lui mon alter ego masculin, un type plein d'amour que tout le monde rejetait parce qu'il n'était pas comme eux. Au début j'avais envie de le connaître, de l'apprécier, de savoir qui il était. Alors je lui parlais, je discutais avec lui. Et finalement, le jeu du mensonge et de la séduction qui m'allaient si bien à l'époque l'emportèrent et je me mis à lui raconter des salades, je l'envoyais fracasser des mecs qui ne voulaient plus me fournir en came en prétextant qu'ils m'avaient frappée ou que sais-je encore.. Cet homme m'appréciait tellement qu'il m'avait présenté sa nièce, il me semble. Ce type envers qui j'avais de bonne intentions, à qui j'ai menti uniquement grisée par le frisson de séduire, le voilà qui revenait dans ma vie comme une claque. Il m'évitait du regard, mais restait là, debout, immobile. Il ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Au final il n'avait pas changé, mais moi oui. Seulement il n'en savait rien.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? Comment tu as survécu ? »
Je me relevai et tapotai sur mes fesses pour retirer la poussière de mon pantalon maculé de sang. A côté de lui se trouvait le cadavre d'un énorme sanglier, un morceau de poumon accroché à la flèche qui l'avait transperçé. Un frisson d'effroi me saisit, et quand je posai mon regard sur lui, je me rendis compte qu'il ne suffisait que d'une seule seconde pour qu'il me fracasse le crâne..
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Re: человек или монстр ? (feature Svetlana)
Mar 31 Mai 2016 - 6:19
Revoir cette apparition de sa déchéance, de toute cette violence inutile fit surgir de la tristesse et de l’amertume. Revoir la danseuse fit naitre deux sentiments totalement à l’opposé. D’une part des images heureuses remplis d’une affections et d’une euphorie des plus naturelles et merveilleuses. L’ange déchue avait accepter d’aller manger avec lui après leur travail respectif, avait eu l’air contente de voir sa corpulence monstrueuse et semblait ne pas le juger. Ce fut la première femme qui le considérait comme un être humain et non une bête à peine digne d’avoir le qualificatif d’humain. Mais la contrepartie fut le coté noir de la jeune femme, la séduction et la manipulation qui avait laissé un goût de cendre dans la bouche du géant à l’âme si pur. La colère avait envahi le cœur si douloureux du mineur quand il avait compris la supercherie. La gentille dame s’était transformer en verve noire, en une manipulatrice qui avait installer le doute dans l’esprit lent du colosse. Avait-elle été réellement gentille et après elle l’avait utiliser ou bien c’était son plan à la base. Laissant son regard océanique dériver vers la silhouette racé et sensuelle de la femme, il sut que ce n’était pas de l’amour à l’origine. Elle pouvait avoir n’importe quel homme et par après sa traitrise, le géant l’avait vu avec des adonis. Les deux riaient en le regardant, ne laissant aucun doute sur la discussion en cours et surtout sur le sujet de leur raillerie. La question le prit par surprise, il passa sa langue rose sur ses lèvres exsangues avant de parler. La douceur de sa voix avait été remplacer par une dureté étrangère, inhabituelle dans la bouche de l’homme.
Robert- Euh… Je te répond mais avant tu peux ramasser ton couteau et le ranger?
Il attendit calmement, telle une gargouille jucher sur une cathédrale, que l’ange déchue s’exécute. Alors il se détendit légèrement. La tension des épaules massives du colosse se relâcha et son visage repris une attitude neutre, à défaut d’être hostile.
Robert- Ben quand mes anges sont partis pour un autre monde, j’ai marché longtemps tu sais… Euh… J’habite dans ce coin ci… Euh… Tu te souviens pas que je t’ai dit que je savais vivre dans les bois? Je me suis battu aussi même si j’aime pas ça…
La longue cicatrice qui serpentait son profil droit, l’absence de son oreille gauche et la partie du cartilage qui manquait à son autre oreille indiquait à la dame le dure combat qui avait livré le géant au cœur d’or pour sa survie. Laissant planer une lueur inquisitrice dans le regard océanique si pur de la bête, bobby demanda alors à la belle.
Robert- Euh… Ta famille va bien? Je crois me souvenir que tu m’en as parler avant que je quitte mon travail tu sais… Euh… Pourquoi tu courais? Il n’y a pas de méchant qui mord les oiseaux chantent… Euh… Tu as des problèmes?
Voyant que les pommettes si désirables du visages au traits ciselés par un artiste de l’âge avait fondu, la bienveillance et la gentillesse du mastodonte se manifesta soudainement. Sa bonté naturelle fit plonger sa main immense dans sa poche et en sorti une barre de céréale dans son emballage d’origine. C’était la collation du chasseur et sans une pensée, ni une mesquinerie dans son geste, il la tendit en tremblant un peu de gêne.
Robert- Tu as faim?
Dans ces temps troublés, peu de gens aurait donné de la nourriture à une personne qui lui avait causé tant de tourment. Mais comme lui avait dit Breann, toutes les personnes devaient se serrer les coudes. Un acte de charité si peu commun dans ce monde chaotique et de violence qui était maintenant leur quotidien...
Robert- Euh… Je te répond mais avant tu peux ramasser ton couteau et le ranger?
Il attendit calmement, telle une gargouille jucher sur une cathédrale, que l’ange déchue s’exécute. Alors il se détendit légèrement. La tension des épaules massives du colosse se relâcha et son visage repris une attitude neutre, à défaut d’être hostile.
Robert- Ben quand mes anges sont partis pour un autre monde, j’ai marché longtemps tu sais… Euh… J’habite dans ce coin ci… Euh… Tu te souviens pas que je t’ai dit que je savais vivre dans les bois? Je me suis battu aussi même si j’aime pas ça…
La longue cicatrice qui serpentait son profil droit, l’absence de son oreille gauche et la partie du cartilage qui manquait à son autre oreille indiquait à la dame le dure combat qui avait livré le géant au cœur d’or pour sa survie. Laissant planer une lueur inquisitrice dans le regard océanique si pur de la bête, bobby demanda alors à la belle.
Robert- Euh… Ta famille va bien? Je crois me souvenir que tu m’en as parler avant que je quitte mon travail tu sais… Euh… Pourquoi tu courais? Il n’y a pas de méchant qui mord les oiseaux chantent… Euh… Tu as des problèmes?
Voyant que les pommettes si désirables du visages au traits ciselés par un artiste de l’âge avait fondu, la bienveillance et la gentillesse du mastodonte se manifesta soudainement. Sa bonté naturelle fit plonger sa main immense dans sa poche et en sorti une barre de céréale dans son emballage d’origine. C’était la collation du chasseur et sans une pensée, ni une mesquinerie dans son geste, il la tendit en tremblant un peu de gêne.
Robert- Tu as faim?
Dans ces temps troublés, peu de gens aurait donné de la nourriture à une personne qui lui avait causé tant de tourment. Mais comme lui avait dit Breann, toutes les personnes devaient se serrer les coudes. Un acte de charité si peu commun dans ce monde chaotique et de violence qui était maintenant leur quotidien...
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Re: человек или монстр ? (feature Svetlana)
Ven 5 Aoû 2016 - 9:20
Si Dieu existait, il devait avoir un sens l'humour vraiment malsain, ou être une espèce de tortionnaire sadique. Quelle était la probabilité que je rencontre quelqu'un que je connaissais ? Et surtout, quelle était la probabilité que ce soit quelqu'un lié à mon passé désastreux ? Pourquoi Bobby ? Pourquoi le destin cherchait-il à ce point à me rappeler ce que j'avais fait ? "Tu étais une salope". Je l'entendais murmurer à mon oreille. Pourtant, malgré la fourberie, le mensonge et tout ce que cela impliquait, Bobby ne semblait éprouver aucune colère qui pourrait le pousser à me tuer. Non, il restait là, debout, devant moi, attendant tranquillement. Finalement, il se décida à ouvrir la bouche.
« Euh… Je te réponds mais avant tu peux ramasser ton couteau et le ranger ? »
Pas de colère, mais méfiant toutefois. Comme je te comprenais mon Bobby.. Si je pouvais faire machine arrière, je le ferais sans hésiter, ou alors j'aurais blessé quelqu'un qui le méritait vraiment, mais pas un géant au cœur tendre comme toi.. Sans discuter, je ramassai les armes et les lui tendis. Puis j'attendais son histoire.
« Ben quand mes anges sont partis pour un autre monde, j’ai marché longtemps tu sais… Euh… J’habite dans ce coin-ci… Euh… Tu te souviens pas que je t’ai dit que je savais vivre dans les bois ? Je me suis battu aussi même si j’aime pas ça… »
Alors sa nièce était morte.. Sa sœur aussi.. Je les avais rencontrées, une fois. Sa sœur avait senti qui j'étais vraiment, et avait tenté de prévenir son frère de la mascarade. Mais lui n'avait rien entendu et s'était jeté corps et âme dans mon piège de séductrice. Je savais que cette femme était un obstacle à ce piège, mais en même temps, je ne pouvais pas la détester. La partie intérieure, qui aimait profondément et réellement Bobby, était satisfaite de voir que quelqu'un l'aimait vraiment au point de lui dire la vérité qui faisait mal. Mon visage s'assombrit en apprenant sa mort.
« Euh… Ta famille va bien ? Je crois me souvenir que tu m’en as parlé avant que je quitte mon travail tu sais… Euh… Pourquoi tu courais ? Il n’y a pas de méchant qui mord, les oiseaux chantent… Euh… Tu as des problèmes ? »
Je réprimai un sanglot. Nous n'étions plus que deux.. Les yeux plein de larmes, je levai la tête vers le géant. Je ne cherchais pas à trouver un réconfort quelconque, ni de consolation, ni de compréhension. Je voulais simplement qu'il me regarde comme un être humain. De l'humanité, c'était ça que je voulais. Savoir que l'humanité existait toujours.
« Ma mère a été mordue. Papa a été appelé quand ça a commencé. Tu sais, je t'avais dit qu'il était militaire. Ma sœur Nadejda a été tuée par des gens. Tu sais, il faut se méfier des vivants aussi, parfois ils sont pires que des Khodok.. Du coup il reste plus que mon autre sœur Olga. Ah, et je courais pour rattraper un gros cochon que j'ai loupé. Je lui ai coupé l'oreille, j'ai visé trop haut. »
Ce fut à ce moment-là que le vrai Bobby refit surface. Il plongea son énorme main dans la poche de son pantalon, et y fouilla quelques instants pour sortir une sorte de barre de céréales. Il me la tendit gentiment. Je savais qu'il n'y avait aucun piège là-dedans, je savais que Bobby était beaucoup trop gentil pour manigancer quelque chose, même si la personne lui avait fait du mal. Du revers de ma main, je repoussai la sienne avec douceur.
« Je peux pas accepter.. Comment tu peux donner à manger alors que j'ai été méchante avec toi ? »
Repenser à tout ça me fit plonger dans un état de tristesse profonde. En fait, je n'aurais jamais du quitter la maison pour tenter de forger ma propre existence. Je n'aurais jamais du quitter la Russie. Je n'aurais jamais du naître.
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Re: человек или монстр ? (feature Svetlana)
Lun 8 Aoû 2016 - 6:15
Le visage de l'homme aux traits atypiques, presque une gargouille de granit à peine sculpter lacérer d'un trait grossier à la joue, devint un océan de sentiments. Robert était un livre ouvert aux émotions si facile à percer qu'il ne pouvait pas mentir même pour sauver sa vie. L'histoire de l'ange déchu arracha littéralement le cœur labourer de cicatrices profondes du tonneau qui lui servait de poitrine. Le drame que la grande majorité des survivants devenaient durant cette époque troublée qu'un entrefilet répétitif dans le quotidien de la vie et de la mort de la population. Un refrain de violon triste, mais aussi des plus commun en quelque sorte. Peu de gens auraient vraiment réagi à l'histoire de la russe, au mieux une indifférence totale au pire profiter de cette faiblesse passagère pour la molester ou bien pire. Mais la créature empathique n'était pas comme le commun des gens. Le mineur à l'armure de chaire rapiécer était une âme lumière, un phare d'humanité dans cet océan de chaos et de cruauté qu'était devenu ce monde en perdition. Svetlana pouvait plonger dans ce regard bleuté si pur, des océans de gentillesse et de bonté, qui déversaient un flot de sollicitude, de compassion et d'apaisement à l'âme chagriné de l'ex danseuse. Quand la question de la méchanceté des actions passées de la jeune femme fut remises sur le tapis, le géant fit un acte de charité humaine qui se faisait de plus en plus en rare en ces jours de ténèbres.
Silencieusement, l'ancien mineur plaça la barre de céréale dans ses poches de pantalons. Plongeant sa grande main rugueuse dans le compartiment de tissus de sa chemise de cheminot, Robert y pêcha un vieux mouchoir rouge. Avec une gentillesse désarmante, le colosse déposa son offrande dans la main gracile de la jeune femme. Il lui laissa quelques instants pour assécher les ruisseaux de cristaux salés qui avaient brisé la digue de ses paupières. Plongea un instant son regard débordant de tendresse dans les yeux pers si envoûtant de la russe, Robert laissa sa beauté intérieure et son humanité enveloppée l'âme meurtri de Svetlana. Un peu comme une paire de bras immense, chaud et douillet aurait étreint avec douceur et tendresse un oiseau à l'aile cassée. Souriant avec une sollicitude et une empathie des plus merveilleuses, Bobby laissa sa voix rocailleuse bercé l'ouïe de la jeune femme.
Robert- Je suis désolé pour les tiens tu sais Russian Star… Euh… Si j'aurai pu les aider et t'aider je l'aurai fait… Et tu n'es pas méchante tu sais. En tout cas pas pour moi.
L'immense erreur de la nature avait ce don rare, cette qualité que plusieurs considéraient comme une faiblesse, de voir l'étincelle de bien dans n'importe quel être vivant. Sûrement que cette habilité si extraordinaire allait causer la perte de la pitoyable créature un de ces jours, mais il n'y pouvait rien et son côté de protecteur si développée l'empêchait tout bonnement de laisser un être vivant dans le besoin. Le sourire à la dentition mal aligné de l'homme se fit alors sincère et le colosse difforme rendit ses armes à la jeune femme.
Robert- Tu as été la première dame qui voulait bien être avec moi pour aller manger un burger… Euh… Tu me regardais comme si j'étais un humain et pas un truc moche et pas intelligent… Euh… Quand tu me parlais de ton pays et que tes yeux ressemblaient à des étoiles. Je sens que tu es gentille au fond tu sais... Euh... Une personne méchante n'aura pas passer des semaines avec moi avant de me demander un truc… Euh… Rosalie pensait que tu ne voulais que moi pour régler des problèmes… Euh… Moi je voulais t'aider, car j'étais ton ami et je ne voulais pas te savoir blessé ou triste. J'avais compris que tu avais peur d'un truc et je me suis juste dit sur le coup que tu avais besoin d'un gros monstre pour faire peur à d'autres monstres.
Avançant une main tremblante et laissant le rouge gagné son horrible faciès, le monstre de foire essaya de cacher son profil meurtrie aux yeux de l'ange déchu. Plus que jamais il ressemblait à la créature de Frankenstein. Il avait honte de ce réceptacle affreux qui était le sien et d'être près d'une beauté le rendait peu sûr de lui, ne voulait pas gâcher la splendeur que Sveltana avait sue propager autour de sa personne aux courbes si voluptueuse. Déposant avec douceur sa main immense et rugueuse sur l'épaule frêle de la jeune femme. Le contact avait la légèreté d'un papillon qui se posait sur une fleur rare et d'une grande beauté. La chaleur de la main de Bobby était douceâtre, réconfortante.
Robert- Tu es une bonne personne tu sais… Euh… on fait tous des erreurs. Si tu veux l'entendre, je te pardonne tout et on oublie le passé. et si tu veux on peut recommencer à neuf… Euh… Bonjour moi c'est Robert ou Bobby et vous?
Souriant grandement, laissant échapper un petit rire joyeux et calme de sa gorge monstrueuse, le golem de chair laissa sa main démesurée rejoindre son flanc. Hochant de la tête vers la carcasse du sanglier, le mineur eut une attitude réconfortante, apaisante et débordante de générosité.
Robert- J'aimerais bien partager le gros cochon avec toi et ta sœur tu sais… Euh… Vous habitez dans un lieu ok ou bien vous avez besoin d'aide? C'est loin… Si oui je connais une tour ou je pourrais m'occuper de la viande… Euh… Si tu veux bien moi ça me fera plaisirs…
Se décalant avec lenteur de la jeune femme, le colosse fléchit les genoux et enleva le trait meurtrier. Saisissant les pattes du sanglier dans ses mains énormes, le géant souleva sans peine la carcasse immense et la bascula pour la placer ses sur épaules. Les oiseaux continuèrent de chanter leur poésie pour cette journée ensoleiller. Se redressant de toute sa taille immense, le géant eut alors un éclair d'espièglerie dans son regard océanique si calme.
Robert- Tu sais je pourrais presque ressembler à Obélix… Euh… Il me manque juste le petit chien. Tu as décidé quoi au juste? Aussi j'y pense tu sais, je t'avais promis de te faire goûter à mon alcool de pommes que je fais? J'en ai sur moi tu pourras l'essayer pendant que je m'occupe de la viande…
Silencieusement, l'ancien mineur plaça la barre de céréale dans ses poches de pantalons. Plongeant sa grande main rugueuse dans le compartiment de tissus de sa chemise de cheminot, Robert y pêcha un vieux mouchoir rouge. Avec une gentillesse désarmante, le colosse déposa son offrande dans la main gracile de la jeune femme. Il lui laissa quelques instants pour assécher les ruisseaux de cristaux salés qui avaient brisé la digue de ses paupières. Plongea un instant son regard débordant de tendresse dans les yeux pers si envoûtant de la russe, Robert laissa sa beauté intérieure et son humanité enveloppée l'âme meurtri de Svetlana. Un peu comme une paire de bras immense, chaud et douillet aurait étreint avec douceur et tendresse un oiseau à l'aile cassée. Souriant avec une sollicitude et une empathie des plus merveilleuses, Bobby laissa sa voix rocailleuse bercé l'ouïe de la jeune femme.
Robert- Je suis désolé pour les tiens tu sais Russian Star… Euh… Si j'aurai pu les aider et t'aider je l'aurai fait… Et tu n'es pas méchante tu sais. En tout cas pas pour moi.
L'immense erreur de la nature avait ce don rare, cette qualité que plusieurs considéraient comme une faiblesse, de voir l'étincelle de bien dans n'importe quel être vivant. Sûrement que cette habilité si extraordinaire allait causer la perte de la pitoyable créature un de ces jours, mais il n'y pouvait rien et son côté de protecteur si développée l'empêchait tout bonnement de laisser un être vivant dans le besoin. Le sourire à la dentition mal aligné de l'homme se fit alors sincère et le colosse difforme rendit ses armes à la jeune femme.
Robert- Tu as été la première dame qui voulait bien être avec moi pour aller manger un burger… Euh… Tu me regardais comme si j'étais un humain et pas un truc moche et pas intelligent… Euh… Quand tu me parlais de ton pays et que tes yeux ressemblaient à des étoiles. Je sens que tu es gentille au fond tu sais... Euh... Une personne méchante n'aura pas passer des semaines avec moi avant de me demander un truc… Euh… Rosalie pensait que tu ne voulais que moi pour régler des problèmes… Euh… Moi je voulais t'aider, car j'étais ton ami et je ne voulais pas te savoir blessé ou triste. J'avais compris que tu avais peur d'un truc et je me suis juste dit sur le coup que tu avais besoin d'un gros monstre pour faire peur à d'autres monstres.
Avançant une main tremblante et laissant le rouge gagné son horrible faciès, le monstre de foire essaya de cacher son profil meurtrie aux yeux de l'ange déchu. Plus que jamais il ressemblait à la créature de Frankenstein. Il avait honte de ce réceptacle affreux qui était le sien et d'être près d'une beauté le rendait peu sûr de lui, ne voulait pas gâcher la splendeur que Sveltana avait sue propager autour de sa personne aux courbes si voluptueuse. Déposant avec douceur sa main immense et rugueuse sur l'épaule frêle de la jeune femme. Le contact avait la légèreté d'un papillon qui se posait sur une fleur rare et d'une grande beauté. La chaleur de la main de Bobby était douceâtre, réconfortante.
Robert- Tu es une bonne personne tu sais… Euh… on fait tous des erreurs. Si tu veux l'entendre, je te pardonne tout et on oublie le passé. et si tu veux on peut recommencer à neuf… Euh… Bonjour moi c'est Robert ou Bobby et vous?
Souriant grandement, laissant échapper un petit rire joyeux et calme de sa gorge monstrueuse, le golem de chair laissa sa main démesurée rejoindre son flanc. Hochant de la tête vers la carcasse du sanglier, le mineur eut une attitude réconfortante, apaisante et débordante de générosité.
Robert- J'aimerais bien partager le gros cochon avec toi et ta sœur tu sais… Euh… Vous habitez dans un lieu ok ou bien vous avez besoin d'aide? C'est loin… Si oui je connais une tour ou je pourrais m'occuper de la viande… Euh… Si tu veux bien moi ça me fera plaisirs…
Se décalant avec lenteur de la jeune femme, le colosse fléchit les genoux et enleva le trait meurtrier. Saisissant les pattes du sanglier dans ses mains énormes, le géant souleva sans peine la carcasse immense et la bascula pour la placer ses sur épaules. Les oiseaux continuèrent de chanter leur poésie pour cette journée ensoleiller. Se redressant de toute sa taille immense, le géant eut alors un éclair d'espièglerie dans son regard océanique si calme.
Robert- Tu sais je pourrais presque ressembler à Obélix… Euh… Il me manque juste le petit chien. Tu as décidé quoi au juste? Aussi j'y pense tu sais, je t'avais promis de te faire goûter à mon alcool de pommes que je fais? J'en ai sur moi tu pourras l'essayer pendant que je m'occupe de la viande…
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