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You talkin' to me ?
Dim 5 Juin 2016 - 14:06
Ça lui faisait un poids en moins, mais ça n'enlevait en rien toutes les pensées qu'il avait encore en tête.
Gary songeait aux derniers jours. A la petite réunion improvisée avec les nouveaux membres du conseil qu'il avait créé, aux réactions de chacun de ses membres, et surtout au fait qu'ils allaient, avec Rose, de nouveau être parents. Un poids en moins, c'était déjà bien réfléchit-il un temps en laissant la hache s'abattre brutalement sur le rondin de bois qu'il avait ramené. Dans l'enceinte du chalet, derrière la barricade qui s'était dressée pour parer le monde extérieur, Gary s'occupait comme il le pouvait.
Il avait dit à Rose, en se levant ce matin, qu'il consacrerait probablement une partie de sa journée à couper le bois pour les réserves. Il en faudrait toujours, autant pour les chutes de températures la nuit que pour l'hiver prochain. Le genre de trucs où on appréciait forcément s'y prendre à l'avance pour éviter de se retrouver coincer au moment M. Bien sûr que sa femme s'étonnait souvent de le voir prendre autant de dispositions. Est-ce qu'y travailler durant la fin de l'été, ou l'automne même, n'aurait pas été plus pertinent ? Si. Sûrement. Mais il fallait qu'il fasse quelque chose de ses dix doigts.
D'ordinaire, ses journées étaient naturellement bien remplies. Soit il partait à la chasse durant des heures pour ramener du petits gibiers, soit il s'arrangeait pour partir en ravitaillement ou améliorer les conditions de vie du camp. Faire des menus travaux, des trucs comme ça. Aujourd'hui, Norman lui avait demandé de ne pas partir. Le matin, il avait consacré son temps à son fils, pour lui apprendre à se servir de son arbalète et faire aussi une petite séance de dressage avec Clint. Et maintenant qu'il était seul, partir à la chasse aurait été stupide et peu productif, alors couper du bois, c'était bien dans le genre.
La hache s'abattit à nouveau. Le bois se coupa, violemment, avant qu'il en se retourne pour attraper un autre morceau qu'il plaça sur la chèvre. Et encore une fois, il répéta son mouvement pour continuer ainsi un bon moment. Les muscles de ses épaules commençaient à le faire souffrir, mais il serra les dents, essuyant durant une courte pause la sueur de sur son visage avec son T-shirt. Avec ça, Rose n'aurait probablement pas envie de le voir avant qu'il fasse sa toilette, m'enfin c'était pas bien grave en soi. Elle était un peu chiante avec les hormones.
Et dit comme ça, il passait un peu pour un mari ingrat. Mais il était aussi, et surtout, celui qui la supportait très souvent ces derniers jours. Trop souvent parfois, qu'il pensait. Fallait dire qu'il était justement son époux et pas pour rien, que c'était donc son rôle de la rassurer pendant ses crises d'angoisses et de manque d'amour, ses changements d'émotions,... Elle revenait systématiquement en lui disant que c'était les hormones, qu'elle y pouvait rien, et il comprenait parce qu'il avait l'expérience de Norman avant ça. Sauf que forcément, il avait besoin de son repos. Il attrapa une bouteille d'eau, s'hydrata, et entreprit de reprendre sa tâche.
Mais avant de pouvoir recommencer son mouvement, Gary vit Rose percer dans sa direction, un homme sur ses talons. Peut être que finalement, sa pause allait durer un petit peu plus longtemps. C'était pas plus mal, dirent ses épaules chauffées par la tâche. Il déposa la hache, et attendit qu'elle arrive à son niveau pour lui demander :
Ca va ?
Gary songeait aux derniers jours. A la petite réunion improvisée avec les nouveaux membres du conseil qu'il avait créé, aux réactions de chacun de ses membres, et surtout au fait qu'ils allaient, avec Rose, de nouveau être parents. Un poids en moins, c'était déjà bien réfléchit-il un temps en laissant la hache s'abattre brutalement sur le rondin de bois qu'il avait ramené. Dans l'enceinte du chalet, derrière la barricade qui s'était dressée pour parer le monde extérieur, Gary s'occupait comme il le pouvait.
Il avait dit à Rose, en se levant ce matin, qu'il consacrerait probablement une partie de sa journée à couper le bois pour les réserves. Il en faudrait toujours, autant pour les chutes de températures la nuit que pour l'hiver prochain. Le genre de trucs où on appréciait forcément s'y prendre à l'avance pour éviter de se retrouver coincer au moment M. Bien sûr que sa femme s'étonnait souvent de le voir prendre autant de dispositions. Est-ce qu'y travailler durant la fin de l'été, ou l'automne même, n'aurait pas été plus pertinent ? Si. Sûrement. Mais il fallait qu'il fasse quelque chose de ses dix doigts.
D'ordinaire, ses journées étaient naturellement bien remplies. Soit il partait à la chasse durant des heures pour ramener du petits gibiers, soit il s'arrangeait pour partir en ravitaillement ou améliorer les conditions de vie du camp. Faire des menus travaux, des trucs comme ça. Aujourd'hui, Norman lui avait demandé de ne pas partir. Le matin, il avait consacré son temps à son fils, pour lui apprendre à se servir de son arbalète et faire aussi une petite séance de dressage avec Clint. Et maintenant qu'il était seul, partir à la chasse aurait été stupide et peu productif, alors couper du bois, c'était bien dans le genre.
La hache s'abattit à nouveau. Le bois se coupa, violemment, avant qu'il en se retourne pour attraper un autre morceau qu'il plaça sur la chèvre. Et encore une fois, il répéta son mouvement pour continuer ainsi un bon moment. Les muscles de ses épaules commençaient à le faire souffrir, mais il serra les dents, essuyant durant une courte pause la sueur de sur son visage avec son T-shirt. Avec ça, Rose n'aurait probablement pas envie de le voir avant qu'il fasse sa toilette, m'enfin c'était pas bien grave en soi. Elle était un peu chiante avec les hormones.
Et dit comme ça, il passait un peu pour un mari ingrat. Mais il était aussi, et surtout, celui qui la supportait très souvent ces derniers jours. Trop souvent parfois, qu'il pensait. Fallait dire qu'il était justement son époux et pas pour rien, que c'était donc son rôle de la rassurer pendant ses crises d'angoisses et de manque d'amour, ses changements d'émotions,... Elle revenait systématiquement en lui disant que c'était les hormones, qu'elle y pouvait rien, et il comprenait parce qu'il avait l'expérience de Norman avant ça. Sauf que forcément, il avait besoin de son repos. Il attrapa une bouteille d'eau, s'hydrata, et entreprit de reprendre sa tâche.
Mais avant de pouvoir recommencer son mouvement, Gary vit Rose percer dans sa direction, un homme sur ses talons. Peut être que finalement, sa pause allait durer un petit peu plus longtemps. C'était pas plus mal, dirent ses épaules chauffées par la tâche. Il déposa la hache, et attendit qu'elle arrive à son niveau pour lui demander :
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
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Re: You talkin' to me ?
Dim 12 Juin 2016 - 10:06
C’était l'heure. Abel avait demandé à Rose de l’introduire auprès de son mari, dès qu’elle en avait l’occasion, et c’était aujourd’hui qu’elle était venue le voir pour que ça se passe. Penser que le cinquantenaire était stressé était un grand mot : il savait ce qu’il valait, ce qu’il voulait, et ce qu’il avait à dire. Il ressentait simplement cette appréhension de jeune diplômé qui va à un entretien d’embauche. Jusqu’à maintenant, il n’avait jamais vu Gary que de loin – même si cette distance s’était raccourcie depuis janvier ; et justement, la réputation de l’homme le précédait. Il faisait partie de ceux qui les avaient guidés ici, à l’abri, quand l’espoir s’était brisé entre les mains des morts. Abel avait sauvé sa fille, Gary avait sauvé 50 personnes…
Victoria avait été laissée aux bons soins de Tamara. Toutes les deux étaient sacrément heureuses de passer du temps ensemble, ça faisait plaisir à voir. Surtout maintenant que l’ancien agent avait ouvert les yeux sur le monde. Suivant la belle à travers le chalet, saluant les quelques personnes qu’ils connaissaient désormais, il réfléchissait à son accroche.
Ils le trouvèrent dehors, occupé à couper du bois, seul. Quand il s’aperçut de la présence de sa femme, il suspendit son geste pour les attendre. Le cinquantenaire n’osa pas doubler Rose, il la laissa le devancer et faire une ébauche de présentation une fois à portée de son mari. Un sourire professionnel étira alors les lèvres d’Abel, qui tendit une main pour serrer celle de l’ancien chef de gang. Chasser le naturel...
- Le groupe est beaucoup plus petit maintenant, dit-il, et je n’étais pas encore venu vous remercier pour tout ce que vous faites pour nous alors… merci.
C’était étonnant de constater qu’il était plus jeune que lui. Même si les derniers mois devaient certainement l’avoir usé plus vite, Gary restait, objectivement, bel homme. Comme avec Tamara, l’ancien agent avait l’impression de se trouver face à quelqu’un qui avait vu et fait des choses qu’il découvrait seulement ; voire même qu'il n'imaginait pas encore. Il avait tellement de temps à rattraper sur ses comparses… même à ses propres yeux, la façon dont il s’était isolé des autres depuis Century lui paraissait ridicule. Mieux vaut tard que jamais pour se réveiller, mais il avait perdu pas mal de temps.
- Déjà… je sais que ça m’a pris un moment, mais je voulais dire que je suis prêt maintenant. Vraiment. A être actif, faire des choses pour le camp, aider plus concrètement. Je peux filer un coup de main pour ça d’ailleurs ?
Abel désigna d’un vague geste de la main les buches déjà coupées par le mari de Rose. Il suffirait de lui dire pour qu’il prenne hache, gants, et se joigne au mouvement quand il reprendrait. Néanmoins, ce n’était pas la raison première qui l’avait vraiment motivé à vouloir parler à l’un de leurs leaders. Il s’approcha d’un pas, comme si cette simple différence était propice à la confidence, et baissa la voix pour être sûr que ce qu’il dirait resterait entre leurs six oreilles.
- Dernièrement, je suis descendu en ville avec Tam et… on a croisé une bande de types. Le genre pas super amical et bien armé, la commissure de ses lèvres frémit rien qu’en remémorant ce qui s’était passé, je ne sais pas s’ils savent déjà qu’un camp comme le notre se trouve ici ou s’ils tentent le coup à chaque fois qu’ils croisent quelqu’un, mais en tout cas ils avaient l’air déterminés à essayer de nous faire les amener ici ; et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne nouvelle.
A son humble avis, ça n’en était pas une en tout cas. Mais ce n’était pas vraiment là-dessus qu’il espérait pouvoir échanger avec Gary. Abel gratta machinalement son menton du bout de son pouce avant d’en venir au fait :
- Tam avait l’air de dire que c’était la première fois que ce genre de cas se présentait… on peut faire quelque chose ?
Victoria avait été laissée aux bons soins de Tamara. Toutes les deux étaient sacrément heureuses de passer du temps ensemble, ça faisait plaisir à voir. Surtout maintenant que l’ancien agent avait ouvert les yeux sur le monde. Suivant la belle à travers le chalet, saluant les quelques personnes qu’ils connaissaient désormais, il réfléchissait à son accroche.
Ils le trouvèrent dehors, occupé à couper du bois, seul. Quand il s’aperçut de la présence de sa femme, il suspendit son geste pour les attendre. Le cinquantenaire n’osa pas doubler Rose, il la laissa le devancer et faire une ébauche de présentation une fois à portée de son mari. Un sourire professionnel étira alors les lèvres d’Abel, qui tendit une main pour serrer celle de l’ancien chef de gang. Chasser le naturel...
- Le groupe est beaucoup plus petit maintenant, dit-il, et je n’étais pas encore venu vous remercier pour tout ce que vous faites pour nous alors… merci.
C’était étonnant de constater qu’il était plus jeune que lui. Même si les derniers mois devaient certainement l’avoir usé plus vite, Gary restait, objectivement, bel homme. Comme avec Tamara, l’ancien agent avait l’impression de se trouver face à quelqu’un qui avait vu et fait des choses qu’il découvrait seulement ; voire même qu'il n'imaginait pas encore. Il avait tellement de temps à rattraper sur ses comparses… même à ses propres yeux, la façon dont il s’était isolé des autres depuis Century lui paraissait ridicule. Mieux vaut tard que jamais pour se réveiller, mais il avait perdu pas mal de temps.
- Déjà… je sais que ça m’a pris un moment, mais je voulais dire que je suis prêt maintenant. Vraiment. A être actif, faire des choses pour le camp, aider plus concrètement. Je peux filer un coup de main pour ça d’ailleurs ?
Abel désigna d’un vague geste de la main les buches déjà coupées par le mari de Rose. Il suffirait de lui dire pour qu’il prenne hache, gants, et se joigne au mouvement quand il reprendrait. Néanmoins, ce n’était pas la raison première qui l’avait vraiment motivé à vouloir parler à l’un de leurs leaders. Il s’approcha d’un pas, comme si cette simple différence était propice à la confidence, et baissa la voix pour être sûr que ce qu’il dirait resterait entre leurs six oreilles.
- Dernièrement, je suis descendu en ville avec Tam et… on a croisé une bande de types. Le genre pas super amical et bien armé, la commissure de ses lèvres frémit rien qu’en remémorant ce qui s’était passé, je ne sais pas s’ils savent déjà qu’un camp comme le notre se trouve ici ou s’ils tentent le coup à chaque fois qu’ils croisent quelqu’un, mais en tout cas ils avaient l’air déterminés à essayer de nous faire les amener ici ; et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne nouvelle.
A son humble avis, ça n’en était pas une en tout cas. Mais ce n’était pas vraiment là-dessus qu’il espérait pouvoir échanger avec Gary. Abel gratta machinalement son menton du bout de son pouce avant d’en venir au fait :
- Tam avait l’air de dire que c’était la première fois que ce genre de cas se présentait… on peut faire quelque chose ?
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Re: You talkin' to me ?
Jeu 7 Juil 2016 - 20:50
Abel avait finalement sauté le pas. Après avoir joué l'ermite un bon moment depuis la chute du stade, d'après ce que lui avait raconté Tamara, il avait enfin en face de lui Gary et se décidait à parler un peu. Ce n'était pas plus mal, qu'il lève enfin la main pour faire remarquer qu'il était ici dans le coin, et qu'il pouvait s'avérer utile d'ailleurs. Au début, la latina s'était contenté de rester silencieuse, laissant les deux hommes faire connaissance alors qu'elle gardait résolument les bras croisés contre sa poitrine, offrant un sourire rassurant à Gary.
En revanche, elle en put s'empêcher de froncer les sourcils quand il lui annonça cette histoire de gang découvert et bien armé. Tamara ne lui avait pas parlé de ça tiens. Il allait falloir qu'elle aille l'attacher sur une chaise en lui braquant une lampe sur la gueule pour savoir si elle avait été blessée, ou quelque chose dans le genre.A croire qu'ils se reproduisent... Soupira t-elle en levant les yeux au ciel, fouinant dans les poches de son jean trop grand pour en ressortir un paquet de cigarette à moitié vide. Entre les pillards qui l'avaient agressé la première fois, causant la disparition de Hope et Josh, et les trois consanguins qui s'étaient invités dans la pharmacie qu'ils avaient fouillé, ça commençait à faire beaucoup. Pourquoi, au juste, lles rôdeurs laissaient-ils en vie les hommes les plus stupides de la planète au lieu de les bouffer...
Coinçant une clope entre ses dents, elle ne pipa mot jusqu'à ce que le cinquantenaire se taise, avant de faire remarquer.J'pense pas qu'il s'agisse du même groupe que nous, mais bon...
Sans compter que leur groupe était bien loin d'Evergreen, à ce moment là. Il lui avait fallût un sacré bout de temps en voiture avant d'y arriver, et la même chose pour le retour alors bon... Et comme le soulignait Abel, c'était tout sauf une nouvelle qui réchauffait le coeur. A l'inverse, Rose avait plutôt envie de hurler sa colère au monde entier en invectivant les gens en espagnol, mais s'en retint sagement au risque de passer pour une bipolaire. Haussant les épaules, elle tira une longue bouffée de cigarette avant de faire remarquer aux deux hommes.Ca dépend ce que tu entends par faire quelque chose. Si il s'agit d'aller les traquer et les tuer, je suis plutôt contre cette idée. Sans compter que la moitié des femmes de ce camp à eu l'idée de tomber en cloque en même temps, à la seconde près. Ca fait des bras en moins. Dit-elle en grimaçant, sans se compter dans la case "toute jeune femme enceinte", abant de ramener son regard vers son mari.Je me suis que ça t'intéresserait, d'entendre ce qu'Abel avait à dire. Tu pourrai décrire un peu la tête des pendejos qui vous sont tombés dessus tu pense ?
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Re: You talkin' to me ?
Jeu 7 Juil 2016 - 23:20
Des types qui venaient le voir pour le remercier, Gary en avait vu pas mal. La première avait été Cristina, qui l'avait pris dans ses bras, sans se gêner. Et à partir de là, ça avait été comme un barrage cédant face à un torrent, des remerciements à tout va. Il s'était pas spécialement attendu à ce que certains soient plus lents que d'autres à arriver. Mais peu importait de qui ça pouvait venir ; l'homme ne savait jamais comment réagir vraiment. En général, ça le gênait plus qu'autre chose, il savait jamais où s'mettre dans ce genre de moment. Alors à part dire « pas d'quoi », ou « de rien » ou rien du tout, y'avait pas moyen de pas avoir l'air d'un grand con handicapé dans les relations humaines.
Faut dire qu'il avait jamais été dans sa vie le genre de personne à qui on disait « merci ». Faut dire que quand on déchausse quelques molaires, on est rarement très contents après, si on est toujours en état de ressentir quelque chose tout du moins. Forcément qu'c'était plus que déstabilisant pour lui. Encore plus quand l'homme assura qu'il était prêt à aider. Bah ok. C'était sympa, hein, toujours temps d'se sortir les doigts du cul pour le bien être commun. Il voulait pas une médaille avec ça par hasard ? Jetant un coup d'oeil à Rose, il se retint de faire un commentaire. Fallait être sympa. Alors il lui passa sa hache, comme pour lui dire « va y mec, c'est bon, aide puisque c'est ce que tu veux ». C'était pas comme s'il tenait absolument à couper du bois, là, maintenant, tout de suite.
L'histoire des gars pas sympa fit soupirer Gary. Combien y'en avait dehors ? Puis finalement, est-ce qu'eux étaient vraiment des gens sympas ? Il en doutait. Lui en tout cas était pas du tout réputé pour ça et s'en vanterait jamais. Il écouta, laissant sa femme en rajouter une couche juste après ça. L'histoire des nanas en cloque le fit sourire doucement quand même. Ouais, y'avait une période bien féconde qu'ils dépassaient à peine, l'an prochain serait probablement une période... Joyeuse ? Un truc du genre. Aucune certitude là-dessus.
Nan, c'pas la première fois. Loin d'là, fit-il en reprenant Abel à ce sujet.
Lui même s'était pris une balle y'a pas si longtemps pour ça. Il avait eu du bol que la nénette sache pas visée et qu'elle soit gauche comme pas permis, mais bon, voilà. C'était quelque chose comme à chaque fois, et ils pourraient jamais éradiquer le problème à la source. La vie était ainsi faite, point, on passe au chapitre suivant si le temps le veut bien. Haussant les épaules un peu par dépit, Gary voyait pas vraiment quoi à ce sujet, ni si c'était vraiment important en l'état. Quand ils viendraient cogner à leurs portes, il serait bien sûr ravi de les accueillir avec une flèche dans l'oeil.
C'était à prévoir, faut qu'on fasse gaffe à qui on parle du camp maintenant, y'a pas qu'des bonnes âmes en peine dehors. Et j'suis pas curé, surtout.
En disant ça, un grognement lui échappa. Il avait confiance en peu de personne ici. Joey, Arthur, Kassandra, sa femme. Et Alan, bien sûr. Mais ça restait peu sur la masse de gens qui vivait là, et pour un leader, c'était peut-être un peu déroutant. Bien entendu, il connaissait les personne qui vivaient avec lui sous son toit, avec sa famille. C'était son rôle. Mais quand même...
Y'a rien à faire, faut improviser sur l'tas avec eux. S'en débarrasser, qu'importe la façon, fit-il en appuyant les derniers mots comme pour que Abel comprenne bien le message. Rose savait déjà ce qu'ils sous-entendaient. Evitez de jouer les mères thérésa, vous ramènerez personne sur le droit chemin sans y laisser la peau aujourd'hui.
Faut dire qu'il avait jamais été dans sa vie le genre de personne à qui on disait « merci ». Faut dire que quand on déchausse quelques molaires, on est rarement très contents après, si on est toujours en état de ressentir quelque chose tout du moins. Forcément qu'c'était plus que déstabilisant pour lui. Encore plus quand l'homme assura qu'il était prêt à aider. Bah ok. C'était sympa, hein, toujours temps d'se sortir les doigts du cul pour le bien être commun. Il voulait pas une médaille avec ça par hasard ? Jetant un coup d'oeil à Rose, il se retint de faire un commentaire. Fallait être sympa. Alors il lui passa sa hache, comme pour lui dire « va y mec, c'est bon, aide puisque c'est ce que tu veux ». C'était pas comme s'il tenait absolument à couper du bois, là, maintenant, tout de suite.
L'histoire des gars pas sympa fit soupirer Gary. Combien y'en avait dehors ? Puis finalement, est-ce qu'eux étaient vraiment des gens sympas ? Il en doutait. Lui en tout cas était pas du tout réputé pour ça et s'en vanterait jamais. Il écouta, laissant sa femme en rajouter une couche juste après ça. L'histoire des nanas en cloque le fit sourire doucement quand même. Ouais, y'avait une période bien féconde qu'ils dépassaient à peine, l'an prochain serait probablement une période... Joyeuse ? Un truc du genre. Aucune certitude là-dessus.
Lui même s'était pris une balle y'a pas si longtemps pour ça. Il avait eu du bol que la nénette sache pas visée et qu'elle soit gauche comme pas permis, mais bon, voilà. C'était quelque chose comme à chaque fois, et ils pourraient jamais éradiquer le problème à la source. La vie était ainsi faite, point, on passe au chapitre suivant si le temps le veut bien. Haussant les épaules un peu par dépit, Gary voyait pas vraiment quoi à ce sujet, ni si c'était vraiment important en l'état. Quand ils viendraient cogner à leurs portes, il serait bien sûr ravi de les accueillir avec une flèche dans l'oeil.
En disant ça, un grognement lui échappa. Il avait confiance en peu de personne ici. Joey, Arthur, Kassandra, sa femme. Et Alan, bien sûr. Mais ça restait peu sur la masse de gens qui vivait là, et pour un leader, c'était peut-être un peu déroutant. Bien entendu, il connaissait les personne qui vivaient avec lui sous son toit, avec sa famille. C'était son rôle. Mais quand même...
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
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Re: You talkin' to me ?
Ven 8 Juil 2016 - 13:33
Visiblement, Tamara s’était trompée, et c’était précisément pour ça que le cinquantenaire tenait à remonter à la source. Avoir les informations exactes – les mesures aussi. Il ne savait pas vraiment ce qu’il entendait par « faire quelque chose » ; Abel ne savait pas s’il s’attendait à une consigne ou une autorisation. Autorisation pour un acte qu’il avait déjà commis, mais que Gary, implicitement, validait totalement. Ça ne faisait que le conforter dans le cheminement de pensées qu’il avait suivi grâce à la vendeuse.
La hache dans les mains, il hésitait, observant alternativement mari et femme. Si Rose avait eu l’air de suggérer qu’un portrait robot des pillards pouvait intéressé le leader, ce dernier semblait en réalité parfaitement blasé par cette information. Oui ils étaient dangereux, oui il fallait s’en méfier, oui il fallait éviter de les attirer ici. Voilà, point barre. Le doyen perdait un peu son accroche du coup, parce qu’il ne se voyait pas être venu jusque là pour lui parler du beau temps et du bois à couper.
-Je vois , glissa-t-il à moitié pensif, je suppose que je laisse tomber le sujet, et la description du coup. Je ne suis pas curé non plus soit dit en passant.
Il adressa un coup d’œil entendu à la chirurgienne pour la remercier de son soutien. Oh il avait bien quelques idées. Sans doute démesurées, irréfléchies, comme s’organiser pour aller dératiser les environs avant que la vermine ne se soit installée. Mais l’hispanique avait déjà désapprouvé ce genre de plan, et Abel ne tenait pas à passer pour tueur de masse. Il ne l’était pas, son unique crime, involontaire, l’empêchait encore de dormir parfois. Non, il voulait juste que sa famille – et chacune des personnes de ce camp par extension – soit en mesure de fermer les yeux paisiblement une fois la nuit venue.
Avec des gestes tranquilles, il plaça un morceau de bois sur la chèvre mais laissa trainer le coup de hache. C’était cette histoire de futures mamans qui lui trottait désormais en tête. Il cherchait toujours une manière, pas uniquement de se rendre utile, mais de faire la différence. De sentir que dans cette vie, après que tout se soit effondré, il n’avait pas seulement regarder les murs se construire. Cherchant l’inspiration sur le bout de ses chaussures, Abel releva finalement la tête pour proposer avec hésitation :
-Et à propos de toutes les femmes enceintes du camp, on a quelque chose de prévu ?
Si oui, il voulait en être. Si non, alors c’était le moment idéal pour suggérer l’idée. Même s’il ne connaissait pas, ou uniquement de vue, toutes les concernées, quelqu’un allait devoir s’en charger. Outre le matériel médical, ils allaient avoir besoin d’articles de puériculture. Vêtements, couches, lait en poudre, biberons et autres sécurités – par exemple pour éviter que les futurs enfants ne dégringolent dans les escaliers du chalet. C’était certes une vision sur le long terme mais tant que leur civilisation paraissait condamnée à s’effriter dans le néant, mieux valait voir trop loin.
-On ferait mieux d’être prêts avant l’hiver , appuya le cinquantenaire, et s’il y a plusieurs naissances d’un coup… on ne peut pas se contenter de fouiller les maisons de la région en espérant trouver assez, pas vrai ?
Ses yeux noisette se tournèrent encore vers Rose, en quête de son appui, ou en tout cas de son avis. Il savait qu’elle était sa passerelle vers son mari, bien plus rugueux et difficile à approcher. Ce dernier avait déjà la charge d’une cinquantaine de survivants. Il n’avait peut-être pas encore eu le temps de se pencher sur l’avenir des nourrissons, et c’était normal. C’était là que l’agent comptait intervenir.
-Ce que je veux dire, c’est qu’on aurait peut-être intérêt à visiter un magasin de puériculture pour faire un grosse récolte. Ou au moins une crèche. Je peux m’en charger avec un petit groupe si… ça vous va.
Cette fois, il regardait le couple. Est-ce qu’ils trouveraient un magasin intéressant dans les environs ? Ce n’était pas certain. Une crèche, ça restait plus probable, même si ça signifiait à coup sûr beaucoup moins de stock. Après, il y avait déjà si peu d’humains en vie que ceux qui se permettaient de procréer l’étaient encore moins. S’il y avait un type de ressources qui ne devaient pas encore avoir été pillées, c’étaient les produits pour bébés…
La hache dans les mains, il hésitait, observant alternativement mari et femme. Si Rose avait eu l’air de suggérer qu’un portrait robot des pillards pouvait intéressé le leader, ce dernier semblait en réalité parfaitement blasé par cette information. Oui ils étaient dangereux, oui il fallait s’en méfier, oui il fallait éviter de les attirer ici. Voilà, point barre. Le doyen perdait un peu son accroche du coup, parce qu’il ne se voyait pas être venu jusque là pour lui parler du beau temps et du bois à couper.
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Il adressa un coup d’œil entendu à la chirurgienne pour la remercier de son soutien. Oh il avait bien quelques idées. Sans doute démesurées, irréfléchies, comme s’organiser pour aller dératiser les environs avant que la vermine ne se soit installée. Mais l’hispanique avait déjà désapprouvé ce genre de plan, et Abel ne tenait pas à passer pour tueur de masse. Il ne l’était pas, son unique crime, involontaire, l’empêchait encore de dormir parfois. Non, il voulait juste que sa famille – et chacune des personnes de ce camp par extension – soit en mesure de fermer les yeux paisiblement une fois la nuit venue.
Avec des gestes tranquilles, il plaça un morceau de bois sur la chèvre mais laissa trainer le coup de hache. C’était cette histoire de futures mamans qui lui trottait désormais en tête. Il cherchait toujours une manière, pas uniquement de se rendre utile, mais de faire la différence. De sentir que dans cette vie, après que tout se soit effondré, il n’avait pas seulement regarder les murs se construire. Cherchant l’inspiration sur le bout de ses chaussures, Abel releva finalement la tête pour proposer avec hésitation :
-
Si oui, il voulait en être. Si non, alors c’était le moment idéal pour suggérer l’idée. Même s’il ne connaissait pas, ou uniquement de vue, toutes les concernées, quelqu’un allait devoir s’en charger. Outre le matériel médical, ils allaient avoir besoin d’articles de puériculture. Vêtements, couches, lait en poudre, biberons et autres sécurités – par exemple pour éviter que les futurs enfants ne dégringolent dans les escaliers du chalet. C’était certes une vision sur le long terme mais tant que leur civilisation paraissait condamnée à s’effriter dans le néant, mieux valait voir trop loin.
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Ses yeux noisette se tournèrent encore vers Rose, en quête de son appui, ou en tout cas de son avis. Il savait qu’elle était sa passerelle vers son mari, bien plus rugueux et difficile à approcher. Ce dernier avait déjà la charge d’une cinquantaine de survivants. Il n’avait peut-être pas encore eu le temps de se pencher sur l’avenir des nourrissons, et c’était normal. C’était là que l’agent comptait intervenir.
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Cette fois, il regardait le couple. Est-ce qu’ils trouveraient un magasin intéressant dans les environs ? Ce n’était pas certain. Une crèche, ça restait plus probable, même si ça signifiait à coup sûr beaucoup moins de stock. Après, il y avait déjà si peu d’humains en vie que ceux qui se permettaient de procréer l’étaient encore moins. S’il y avait un type de ressources qui ne devaient pas encore avoir été pillées, c’étaient les produits pour bébés…
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Re: You talkin' to me ?
Ven 29 Juil 2016 - 1:21
Avaient-ils des choses de prévu pour le bien être des femmes enceintes ? Un instant, le regard brun de l'espagnol se perdit sur les deux hommes qui venaient de jouer leurs macho / vikings / guerrier sans peur ni reproche, pour leur lancer du ton le plus naturel du monde alors qu'elle croisait les bras contre sa poitrine.Bien sûr. Des tas de cintres, au cas ou elles décident de changer d'avis.
Est-ce qu'ils allaient comprendre son sous-entendu de l'avortement ? Elle n'en était même pas sûr. Mais vu comme ils l'observèrent, elle eut l'espace d'une seconde l'impression d'avoir muté et de ressembler désormais plus à un alien qu'à une femme ordinaire.Es una broma... Souffla t-elle desespérée, avant de rajouter plus sérieusement.Pour l'instant, les grossesses sont trop récentes. Si elles doivent tenir, c'est la nature qui le décidera. Ce sera passé le premier trimestre qu'il faudra commencer à parler berceau, langes et lait maternisé.
Elle jeta un regard à Abel, l'incitant à se calmer un peu. Gary n'allait pas le dévorer vivant, même si il en donnait l'impression par instant avec sa capacité à afficher constamment un air aimable, mais soit.Abel à raison, l'idéal serait de fouiller une crèche, ou quelque chose de ce genre, quitte à ce que l'expédition soit en dehors d'Evergreen...
Elle voyait très mal une crèche apparaître comme par magie dans leur bled paumé de toute manière, encore moins par l'opération du saint esprit ou quoi que ce soit.Après... Avant de commencer à parler maternité et baby boom comme vous dites vous les américains, il serait important de trouver surtout des moyens de contraceptions. Au vu du nombre de grossesses qui vont arriver en même temps, je ne pourrai pas tout gérer si prime, d'autres niña se découvrent d'un coup l'envie d'être mère sur un coup de tête.
Elle avait tout de même dit la chose avec un petit sourire, avant de venir discrètement passer une main sur le renflement léger de son ventre. Elle faisait partie du lot après tout, quand bien même elle n'en avait pas encore parlé à tout le monde.Gary, je pense qu'Abel saura gérer une équipe en extérieur, surtout si vous avez les mêmes idéaux.
Sans compter qu'elle pourrait arrêter de se ronger les sangs si pour une fois, ce n'était pas son mari qui partait en expédition... Avec le bébé à venir, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir cette envie constante de le garder à ses côtés, de peur de le perdre a nouvveau. Mais avec son rôle de leader du camp, les choses étaient toujours plus compliquées que prévues hélas.
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Re: You talkin' to me ?
Lun 1 Aoû 2016 - 11:58
Gary avait presque cru qu'il en avait terminé avec tout ça. Fini le blabla, il pouvait continuer à couper du bois, ou alors passer la main à Abel qui tenait tant à être utile. Son air aimable (ironie) pouvait être utile des fois, surtout quand on cherchait un peu d'intimité. Mais il n'en était rien, et il aurait du s'en douter. Sa femme, déjà, savait comment passer au-dessus de ça. Elle savait comment lui retourner le crâne et l'amener exactement où elle voulait. Pour cette raison, elle était encore là. Mais maintenant qu'elle donnait des secrets à Abel, en lui montrant la marche à faire, pour poursuivre la discussion, Gary n'était plus très sûr d'apprécier.
Alors bon, quand le sujet des bébés vint sur la table, l'homme fut quand même vachement intéressé. Fallait savoir qu'il allait être papa très bientôt, le bougre, et que mine de rien, ça lui faisait chaud au cœur. Abel avait conscience de l'importance du sujet, et même si Rose mit sur la table son humour plus que douteux (qu'il aimait bien pourtant, fallait le dire, il eut même un petit sourire à l'intérieur qui signifiait que franchement, elle faisait fort pour cette fois), Gary resta très concentré sur les propositions d'Abel.
Un magasin de puériculture, ou alors une crèche. Il hocha la tête, réfléchissant. Rose fit quelques remarques, qu'il encaissa avec un petit sourire, et quand sa femme lui sortit qu'elle sentait qu'Abel pouvait gérer une équipe, Gary acquiesça. Evidemment. Il voulait se rendre utile, il était adulte et vacciné (sûrement), y'avait probablement moyen qu'il s'en sorte avec des hommes. Mais si Abel devait trouver tout ça, il fallait être plusieurs, et les hommes d'Evergreen n'étaient pas forcément en quantité illimité, et aussi, le sujet le touchait de près. C'était sa fille qui allait naître, alors il voulait lui trouver le must !
J'serais chaud pour partir avec toi, même.
Sa femme lui lança un regard foudroyant. Ah, elle ne s'attendait pas à ça, mais Gary n'en avait rien à faire. Il haussa les épaules en la fixant un temps, avant de s'expliquer plus concrètement sur le pourquoi de sa démarche :
S'il faut vider une crèche, faudra être plusieurs, et faudra la nettoyer avant. T'faudra des bras habiles, j'veux pas me vanter mais j'en fais partie. Il marqua une pause : C'est ton idée, ta sortie, donc c'est toi qui gères tes membres et tes objectifs. Mais si besoin, j'suis là.
Voilà, manière de responsabiliser le bonhomme qui voulait justement des responsabilités. Gary se tourna finalement vers sa femme, y'avait encore une chance pour qu'Abel se dise qu'il avait pas besoin de lui, mais le leader d'Evergreen Ridge n'y croyait pas trop. Dans les faits, il avait plutôt intérêt à le prendre avec lui, ou alors il allait devoir croiser un iceberg jusqu'à la fin de ses jours (et dieu savait comme ça pouvait arriver très vite ces choses-là) au sein d'un chalet. En plein été, c'était rafraîchissant. En hiver, moins agréable.
Et on essaiera de partir à la recherche d'un camion entier de capote sur le chemin, pour faire plaisir à ma femme, lança-t-il en regardant Rose avec un petit sourire en coin.
Bah oui. Chez les Warren, on adorait faire de l'humour. Et tous avaient les mêmes blagues absolument douteuses.
Alors bon, quand le sujet des bébés vint sur la table, l'homme fut quand même vachement intéressé. Fallait savoir qu'il allait être papa très bientôt, le bougre, et que mine de rien, ça lui faisait chaud au cœur. Abel avait conscience de l'importance du sujet, et même si Rose mit sur la table son humour plus que douteux (qu'il aimait bien pourtant, fallait le dire, il eut même un petit sourire à l'intérieur qui signifiait que franchement, elle faisait fort pour cette fois), Gary resta très concentré sur les propositions d'Abel.
Un magasin de puériculture, ou alors une crèche. Il hocha la tête, réfléchissant. Rose fit quelques remarques, qu'il encaissa avec un petit sourire, et quand sa femme lui sortit qu'elle sentait qu'Abel pouvait gérer une équipe, Gary acquiesça. Evidemment. Il voulait se rendre utile, il était adulte et vacciné (sûrement), y'avait probablement moyen qu'il s'en sorte avec des hommes. Mais si Abel devait trouver tout ça, il fallait être plusieurs, et les hommes d'Evergreen n'étaient pas forcément en quantité illimité, et aussi, le sujet le touchait de près. C'était sa fille qui allait naître, alors il voulait lui trouver le must !
Sa femme lui lança un regard foudroyant. Ah, elle ne s'attendait pas à ça, mais Gary n'en avait rien à faire. Il haussa les épaules en la fixant un temps, avant de s'expliquer plus concrètement sur le pourquoi de sa démarche :
Voilà, manière de responsabiliser le bonhomme qui voulait justement des responsabilités. Gary se tourna finalement vers sa femme, y'avait encore une chance pour qu'Abel se dise qu'il avait pas besoin de lui, mais le leader d'Evergreen Ridge n'y croyait pas trop. Dans les faits, il avait plutôt intérêt à le prendre avec lui, ou alors il allait devoir croiser un iceberg jusqu'à la fin de ses jours (et dieu savait comme ça pouvait arriver très vite ces choses-là) au sein d'un chalet. En plein été, c'était rafraîchissant. En hiver, moins agréable.
Bah oui. Chez les Warren, on adorait faire de l'humour. Et tous avaient les mêmes blagues absolument douteuses.
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
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