New years days
Mer 22 Juin 2016 - 21:51
Daphne balança sur son bureau le livre qu’elle venait de terminer et se posta machinalement face à la fenêtre. Un bouquin corné trouvé dans le sac d’une étudiante mutée, une intrigue policière assez bien menée. L’histoire d’un homme qui fuyait désespérément un ennemi inéluctable, une horloge létale logée dans son crâne, son cancer. Un peu comme eux, non ? Chacun autant qu’ils étaient, ils avaient beau courir, se terrer, se battre, le virus les suivrait. Ce n’était même plus être dépressif aujourd’hui c’était… la réalité.
Ses yeux froids se posèrent sur un corbeau, son plumage sombre reflétant la lueur vive du soleil quasi-estival. La doctoresse n’avait jamais cru aux mauvais présages, aux signes, mais elle aurait juré qu’avant l’épidémie, il n’y avait pas autant de ces oiseaux à Seattle. Poussant un soupir, elle quitta son poste d’observation pour parcourir pour la énième fois les étagères de sa chambre aménagée vaguement. Tous les anciens dossiers avaient été bazardés, remplacés par des livres abîmés. Trouvés ici et là, il y avait de tout, juste pour passer le temps.
Daphne savait déjà qu’elle terminé sa collection. Deux fois. Depuis qu’elle avait été admise dans le refuge d’Adam et Michaela, la trentenaire réalisait pleinement comme la fin du monde pouvait être ennuyeuse pour les gens comme elle. Avant l’épidémie, son rythme était une urgence permanente, ses journées ployaient sous le poids des heures travaillées. Avec les militaires déjà, sa patience avait été mise à rude épreuve, mais la précarité de leur abri la tenait en alerte. Veiller, toujours, que la mort n’ait pas trouvé un chemin. Dire que certains trouvaient toujours de quoi s’occuper…
Cette pensée la tourna forcément vers Grant. Le mecano hyperactif, bras gauche d’Adam si Michaela était son bras droit. Que faisait-il en cet instant ? … sûrement rien de mieux que ce qu’elle aurait à lui proposer pour tuer quelques malheureuses poignées de minutes. La doctoresse se jaugea rapidement dans un miroir fendu, disciplina ses cheveux noirs, humecta ses lèvres, et déboutonna un bouton de plus à son chemisier écru. Elle quitta alors la pièce sans même penser à passer par la piaule de son plan cul : peu de chance qu’il y soit, ce n’était pas son truc de rester enfermé entre quatre murs.
Plus elle sillonnait les couloirs déserts de l’ancien commissariat, plus elle était décidée. Ce serait mentir de dire que Grant ne savait pas s’y prendre. Bon, honnêtement, ça n’avait pas été le meilleur, mais avait-elle grand choix ? Pas besoin d’être devin pour savoir que Michaela se réservait Adam et il était hors de question qu’elle s’envoie en l’air avec un bouseux sorti du fin fond du Texas. Et puis… le mécano avait un truc en plus, qui réussissait à faire frissonner sa chair glacée. Un jour, elle prendrait le temps de mettre le doigt dessus.
- Ta chambre, dans 5 minutes.
Enfin, elle l’avait trouvé. Nul besoin de s’étendre en politesse ou en préliminaire, aucun des deux n’en avait besoin. Son autorité, c’était un peu sa marque de fabrique. Un éclat lascif traversa ses prunelles avant qu’elle ne s’éclipse, persuadée qu’elle n’aurait pas à attendre longtemps. Jusqu’à aujourd’hui, Daphne n’avait encore jamais convié Grant à ce que leurs ébats se passent « chez elle ». Ce n’était qu’un bureau à peine personnalisé mais… c’était « son » espace. Son intimité, sa bulle. Personne n’avait jamais été digne de la rejoindre dans son monde.
Ses yeux froids se posèrent sur un corbeau, son plumage sombre reflétant la lueur vive du soleil quasi-estival. La doctoresse n’avait jamais cru aux mauvais présages, aux signes, mais elle aurait juré qu’avant l’épidémie, il n’y avait pas autant de ces oiseaux à Seattle. Poussant un soupir, elle quitta son poste d’observation pour parcourir pour la énième fois les étagères de sa chambre aménagée vaguement. Tous les anciens dossiers avaient été bazardés, remplacés par des livres abîmés. Trouvés ici et là, il y avait de tout, juste pour passer le temps.
Daphne savait déjà qu’elle terminé sa collection. Deux fois. Depuis qu’elle avait été admise dans le refuge d’Adam et Michaela, la trentenaire réalisait pleinement comme la fin du monde pouvait être ennuyeuse pour les gens comme elle. Avant l’épidémie, son rythme était une urgence permanente, ses journées ployaient sous le poids des heures travaillées. Avec les militaires déjà, sa patience avait été mise à rude épreuve, mais la précarité de leur abri la tenait en alerte. Veiller, toujours, que la mort n’ait pas trouvé un chemin. Dire que certains trouvaient toujours de quoi s’occuper…
Cette pensée la tourna forcément vers Grant. Le mecano hyperactif, bras gauche d’Adam si Michaela était son bras droit. Que faisait-il en cet instant ? … sûrement rien de mieux que ce qu’elle aurait à lui proposer pour tuer quelques malheureuses poignées de minutes. La doctoresse se jaugea rapidement dans un miroir fendu, disciplina ses cheveux noirs, humecta ses lèvres, et déboutonna un bouton de plus à son chemisier écru. Elle quitta alors la pièce sans même penser à passer par la piaule de son plan cul : peu de chance qu’il y soit, ce n’était pas son truc de rester enfermé entre quatre murs.
Plus elle sillonnait les couloirs déserts de l’ancien commissariat, plus elle était décidée. Ce serait mentir de dire que Grant ne savait pas s’y prendre. Bon, honnêtement, ça n’avait pas été le meilleur, mais avait-elle grand choix ? Pas besoin d’être devin pour savoir que Michaela se réservait Adam et il était hors de question qu’elle s’envoie en l’air avec un bouseux sorti du fin fond du Texas. Et puis… le mécano avait un truc en plus, qui réussissait à faire frissonner sa chair glacée. Un jour, elle prendrait le temps de mettre le doigt dessus.
- Ta chambre, dans 5 minutes.
Enfin, elle l’avait trouvé. Nul besoin de s’étendre en politesse ou en préliminaire, aucun des deux n’en avait besoin. Son autorité, c’était un peu sa marque de fabrique. Un éclat lascif traversa ses prunelles avant qu’elle ne s’éclipse, persuadée qu’elle n’aurait pas à attendre longtemps. Jusqu’à aujourd’hui, Daphne n’avait encore jamais convié Grant à ce que leurs ébats se passent « chez elle ». Ce n’était qu’un bureau à peine personnalisé mais… c’était « son » espace. Son intimité, sa bulle. Personne n’avait jamais été digne de la rejoindre dans son monde.
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Re: New years days
Dim 26 Juin 2016 - 15:29
Rester là à ne rien faire, ce n'est pas vraiment mon truc. Pourtant c'est bien ce que je suis en train de faire. Le regard perdu à travers la fenêtre, me plongeant dans mes idées, mes envies, qui se bousculent dans une sombre course chaotique. Sortir chercher des trucs ? Rester ici et réparer quelque chose ? Bidouiller sur les voitures juste pour s'assurer qu'elles tournent parfaitement ? J'en sais rien. Et là, à cet instant, je suis simplement en tête à tête avec la moitié d'une clope à honorer, et une vieille pièce que je m'amuse à faire rouler de doigts en doigts. Je soupire d'autant d'incertitude.. d'autant d'hésitation. Fait chier.
Alors que j'envisage de m'faire une partie de cartes en solo, un ouragan nommé Daphne me roule dessus comme un tramway nommé désir. J'regarde la belle fixement, comme un chat prêt à bondir sur le pauvre chien qui ose venir remuer la queue sur son territoire. Un léger sourire aux lèvres tout de même, car souvent quand nous nous retrouvons seuls dans l'intimité d'une pièce, il se passe des choses. Le genre de choses que j'aime beaucoup.
Dans ma chambre dans cinq minutes, me dit elle, alors que j'écrase le mégot contre la pièce. Pour toute réponse, je lui adresse un clin d'oeil amusé et me saisit d'une deuxième clope. Cinq minutes, juste le temps de fumer celle-ci. Quelle bonne idée de la part de la medic' qui a, en plus de me faire bouillir les entrailles, le mérite de me trouver une bonne occupation pour les vingts prochaines minutes. Trente peut être ?
Cette dernière clope avant la petite mort à un goût d'excès. Je n'ai pas pour habitude d'en fumer deux d'affilée. Regardant toujours par la fenêtre, je retrousse mes lèvres pour manifester un certain dégoût. Je la regarde se consumer, comme ces derniers instants avant l'étreinte. Une étreinte comme je les adore.. un moment bestial, sans retenue ni promesse, où nous nous laissons envahir par un aspect sauvage qui semble ressortir de plus en plus, ces derniers temps. Quand finalement je recrache la dernière bouffée de nicotine, je me redresse, et plonge le visage dans un petit seau d'eau. Mon hygiène, je ne m'en lave pas les mains. Un peu d'eau sur le corps me rendra plus frais et désirable pour la dame. je secoue la tête, comme un chien ayant goûté à la pluie. Je laisse mes cheveux humides et plaqués en arrière ensuite. Un petit coup d'oeil à la montre indique que je suis légèrement en retard, parfait.
Je me pointe dans ma chambre, frais comme une rose et insolent comme un adolescent. Je prend appuis contre le mur, les bras croisés. Je la regarde toujours fixement, comme quelques minutes plus tôt. Je suis en retard ouais. Et ? Haha. Je lui fais signe d'approcher. Je sais ce qu'elle veut, et j'vais lui offrir. Mais j'ai envie d'la faire jouer un peu.
" Alors.. Tu veux prendre ta revanche au scrabble ? "
Un sourire narquois aux lèvres, j'attend maintenant de voir jusqu'où peut tenir sa patience.
Alors que j'envisage de m'faire une partie de cartes en solo, un ouragan nommé Daphne me roule dessus comme un tramway nommé désir. J'regarde la belle fixement, comme un chat prêt à bondir sur le pauvre chien qui ose venir remuer la queue sur son territoire. Un léger sourire aux lèvres tout de même, car souvent quand nous nous retrouvons seuls dans l'intimité d'une pièce, il se passe des choses. Le genre de choses que j'aime beaucoup.
Dans ma chambre dans cinq minutes, me dit elle, alors que j'écrase le mégot contre la pièce. Pour toute réponse, je lui adresse un clin d'oeil amusé et me saisit d'une deuxième clope. Cinq minutes, juste le temps de fumer celle-ci. Quelle bonne idée de la part de la medic' qui a, en plus de me faire bouillir les entrailles, le mérite de me trouver une bonne occupation pour les vingts prochaines minutes. Trente peut être ?
Cette dernière clope avant la petite mort à un goût d'excès. Je n'ai pas pour habitude d'en fumer deux d'affilée. Regardant toujours par la fenêtre, je retrousse mes lèvres pour manifester un certain dégoût. Je la regarde se consumer, comme ces derniers instants avant l'étreinte. Une étreinte comme je les adore.. un moment bestial, sans retenue ni promesse, où nous nous laissons envahir par un aspect sauvage qui semble ressortir de plus en plus, ces derniers temps. Quand finalement je recrache la dernière bouffée de nicotine, je me redresse, et plonge le visage dans un petit seau d'eau. Mon hygiène, je ne m'en lave pas les mains. Un peu d'eau sur le corps me rendra plus frais et désirable pour la dame. je secoue la tête, comme un chien ayant goûté à la pluie. Je laisse mes cheveux humides et plaqués en arrière ensuite. Un petit coup d'oeil à la montre indique que je suis légèrement en retard, parfait.
Je me pointe dans ma chambre, frais comme une rose et insolent comme un adolescent. Je prend appuis contre le mur, les bras croisés. Je la regarde toujours fixement, comme quelques minutes plus tôt. Je suis en retard ouais. Et ? Haha. Je lui fais signe d'approcher. Je sais ce qu'elle veut, et j'vais lui offrir. Mais j'ai envie d'la faire jouer un peu.
" Alors.. Tu veux prendre ta revanche au scrabble ? "
Un sourire narquois aux lèvres, j'attend maintenant de voir jusqu'où peut tenir sa patience.
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Re: New years days
Dim 26 Juin 2016 - 23:09
La chambre de Grant ressemblait… à Grant, c’était sans doute l’adjectif le plus précis. Elle s’était plusieurs fois retrouvée ici, sans s’appesantir sur les détails. A ses yeux, ce n’était qu’un lieu où prendre du bon temps… ou tuer le temps. Un peu les deux. Les minutes s’égrenèrent. Trop longues, comme d’habitude, et son partenaire ne se montrait pas. Assise sur le bureau, Daphne commençait à s’impatienter. Pas spécialement parce qu’elle se languissait, plutôt parce qu’elle n’aimait pas que son autorité soit prise à la légère. En toute circonstance. L’air insolent du mécanicien quand il daigna enfin se montrer prouvait bien qu’il faisait exprès. Il lui fit signe d’approcher. Elle resta immobile une ou deux secondes avant d’entamer la distance qui les séparait. Exagérant son déhanché, le regard lascif. La plaisanterie lui tira un bref éclat moqueur, un sourire en coin s’esquissa sur ses lèvres.
- Si j’avais envie qu’une partie de scrabble ait un intérêt quelconque, je jouerai contre Michaela.
Juste devant lui désormais, ses yeux le défiaient sans faiblir. Ce n’était pas super fair play comme répartie, mais c’était une manière de répliquer contre son retard provocateur. Le médecin rejeta une mèche de cheveux en arrière, forcée de lever légèrement la tête pour tenir le regard de Grant. Ses prunelles illisibles le détaillèrent un instant, puis l’une de ses mains s’aventura jusqu’à sa boucle de ceinture. Elle s’immobilisa quand il bloqua son geste. Visiblement, il voulait jouer, faire durer le plaisir – ou le retarder – mais Daphne préférait largement quand c’était elle qui dictait les règles.
Elle tenta de le faire flancher en insistant mais rien à faire, le mécanicien restait inflexible ; au moins aussi têtu qu’elle. Ses lèvres se pincèrent légèrement alors qu’elle recula de quelques pas, non sans cesser de jauger Grant. Elle croisa les bras, masquant momentanément le décolleté exagéré qui traduisait ses intentions de façon clair et évidente. Puisqu’il voulait l’aborder comme ça, c’était à elle de trouver l’astuce qui le ferait céder. Retourner la vapeur.
Lentement, les doigts laiteux de la trentenaire entreprirent de défaire les boutons de son chemisier. Un à un. Provocatrice. Quand ce fut fini, elle laissa le tissu s'échouer au sol, dévoilant ses courbes, ses tatouages, sa peau tendue sur sa silhouette mince. Toujours sans un mot, elle dégrafa son soutien-gorge, libérant ses seins, sublimant sa demi-nudité. En signe de défi, elle jeta le dessous aux pieds de Grant, ses yeux marron-vert plantés dans les siens. Elle s’écarta doucement vers le lit tout en déboutonnant son jean.
- Ça me va si tu ne fais que regarder, j’ai encore jamais tenté le voyeurisme.
Néanmoins, son expression disait tout autre chose. L’une de ses mains glissa entre ses cuisses, son intimité encore pudiquement protégée. L’espace d’une seconde, Daphne ferma les yeux, exhalant un soupir de plaisir, puis embrassa à nouveau l’homme de son regard. Elle attendait qu’il cesse de résister bêtement, qu’il la désire, qu’il vienne… et que ce soit à son tour de le faire attendre. C’était un jeu qu’elle adorait, quand ce n’était pas elle qu'on privait.
- Si j’avais envie qu’une partie de scrabble ait un intérêt quelconque, je jouerai contre Michaela.
Juste devant lui désormais, ses yeux le défiaient sans faiblir. Ce n’était pas super fair play comme répartie, mais c’était une manière de répliquer contre son retard provocateur. Le médecin rejeta une mèche de cheveux en arrière, forcée de lever légèrement la tête pour tenir le regard de Grant. Ses prunelles illisibles le détaillèrent un instant, puis l’une de ses mains s’aventura jusqu’à sa boucle de ceinture. Elle s’immobilisa quand il bloqua son geste. Visiblement, il voulait jouer, faire durer le plaisir – ou le retarder – mais Daphne préférait largement quand c’était elle qui dictait les règles.
Elle tenta de le faire flancher en insistant mais rien à faire, le mécanicien restait inflexible ; au moins aussi têtu qu’elle. Ses lèvres se pincèrent légèrement alors qu’elle recula de quelques pas, non sans cesser de jauger Grant. Elle croisa les bras, masquant momentanément le décolleté exagéré qui traduisait ses intentions de façon clair et évidente. Puisqu’il voulait l’aborder comme ça, c’était à elle de trouver l’astuce qui le ferait céder. Retourner la vapeur.
Lentement, les doigts laiteux de la trentenaire entreprirent de défaire les boutons de son chemisier. Un à un. Provocatrice. Quand ce fut fini, elle laissa le tissu s'échouer au sol, dévoilant ses courbes, ses tatouages, sa peau tendue sur sa silhouette mince. Toujours sans un mot, elle dégrafa son soutien-gorge, libérant ses seins, sublimant sa demi-nudité. En signe de défi, elle jeta le dessous aux pieds de Grant, ses yeux marron-vert plantés dans les siens. Elle s’écarta doucement vers le lit tout en déboutonnant son jean.
- Ça me va si tu ne fais que regarder, j’ai encore jamais tenté le voyeurisme.
Néanmoins, son expression disait tout autre chose. L’une de ses mains glissa entre ses cuisses, son intimité encore pudiquement protégée. L’espace d’une seconde, Daphne ferma les yeux, exhalant un soupir de plaisir, puis embrassa à nouveau l’homme de son regard. Elle attendait qu’il cesse de résister bêtement, qu’il la désire, qu’il vienne… et que ce soit à son tour de le faire attendre. C’était un jeu qu’elle adorait, quand ce n’était pas elle qu'on privait.
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Re: New years days
Jeu 7 Juil 2016 - 12:39
La belle se veut piquante, et ça m'amuse d'autant plus. Elle a été touchée là où ça fait mal, en plein sur l'autorité féminine qu'elle pensait avoir sur moi. Mais je suis un loup. Un jeune loup fou et arrogant. Joueur et souvent déplaisant, juste par plaisir, juste pour la fierté d'être incorrect et de laisser le souvenir et la sensation d'une putain d'épine dans le pied. Voici comment un Grant comme moi rappelle au monde entier qu'il l'emmerde très cordialement.
Ses paroles me font sourire, car je suis bon joueur. Et sa répartie me plaît. Elle me donne envie. Bien plus envie encore que ses petits ordres quelques minutes plus tôt. C'est vrai quoi. On ne me commande pas, on me subit. Jeune loup fou, ect. Je soutiens son regard, toujours dans une arrogance à en faire dresser la pilosité entière. Je joue à mon tour.
" Michaela.. a certes de bons arguments mais.. je crois que je connais tout l'intérêt que tu pourrais porter au scrabble, " Madame ".
Inclinant légèrement la tête pour appuyer ce dernier mot et me donner des allures théâtrales qui feraient dire que j'en fais foutrement trop, je m'approche, le regard perçant, le sourire en coin. Je suis sûr de moi, et de ce que je vais bientôt annoncer. Après avoir laissé planer un long silence équivoque, durant lequel ce sont mes yeux qui parlent pour moi. Je suis déjà acquis, certes, mais je n'en suis pas moins difficile à atteindre. Aujourd'hui, j'ai envie de m'amuser, pas seulement baiser. J'ai envie de voir ce qu'elle a dans le ventre. J'ai envie de sentir l'envie d'une femme devenir si forte qu'elle pourrait m'étrangler, rien que pour se satisfaire à mon insu. Même si je déconseille fortement ce genre de pratique sur moi. C'est le regard noir et rouge d'une bête acculée que je veux voir. Qu'elle finisse par me sauter dessus car nom d'un chien, un Grant est irrésistible.
Mais son petit jeu a le don de faire basculer mes projets. Elle commence à s'offrir comme un appât. Ca m'ennuie autant que ça me plaît. Je détourne les yeux l'espace d'un instant. Grave erreur quand on y pense, car quand deux fauves se toisent de leurs regards assassins et assurés, celui qui quitte le duel finit en charpie. Mais je ne laisse rien au hasard. Je veux lui donner l'impression de reprendre l'ascendant sur moi. Qu'elle est proche de dominer à nouveau. Juste pour mieux l'approcher et la mordre ensuite.
... " Excitation ".
Petit blanc.
Mot compte triple. Michaela n'a pas les lettres pour sortir ça.
Et le loup se fait prendre à son propre jeu, finalement. Car je n'annonce que pure vérité. Daphne a l'effet d'un catalyseur sur moi, là, maintenant. Compte triple ? En effet, ça pourrait bien être le cas. Je sors de mes gonds et me précipite sur elle qui pourrait très bien commencer une autre partie sans moi. Comment ?! Non, je ne vais guère me contenter de la mater s'faire un solitaire.
J'ai bien mieux que ça à te proposer..
J'approche mes crocs de son oreille, grognant quelques murmures bien assurés..
Une petite balade à cheval, pour admirer le paysage des enfers. Paraît qu'il y fait.. torride.
Et je mord cette oreille. Elle voulait l'homme ? Elle a la bête. Je recule mon faciès pour lui adresser le plus lupin des sourires, histoire de lui assurer que je suis bel et bien sur le point de la bouffer. Je vais me la faire, sans aucune retenue, pour la combler. Et ensuite, je retournerai me chercher une occupation. Ah.. tant de choses pour finalement en revenir au plan initial. Daphne 1, Grant 0. J'aime ce genre de match, où c'est moi qui court après le score. Et j'ai bien dans l'idée d'aller égaliser rapidement, et de préférence.. Juste avant la mi-temps. Oh elle comprendra.
Je me saisis farouchement de ses hanches, juste pour lui montrer à quel point.. Ouais. A quel point !
Ses paroles me font sourire, car je suis bon joueur. Et sa répartie me plaît. Elle me donne envie. Bien plus envie encore que ses petits ordres quelques minutes plus tôt. C'est vrai quoi. On ne me commande pas, on me subit. Jeune loup fou, ect. Je soutiens son regard, toujours dans une arrogance à en faire dresser la pilosité entière. Je joue à mon tour.
" Michaela.. a certes de bons arguments mais.. je crois que je connais tout l'intérêt que tu pourrais porter au scrabble, " Madame ".
Inclinant légèrement la tête pour appuyer ce dernier mot et me donner des allures théâtrales qui feraient dire que j'en fais foutrement trop, je m'approche, le regard perçant, le sourire en coin. Je suis sûr de moi, et de ce que je vais bientôt annoncer. Après avoir laissé planer un long silence équivoque, durant lequel ce sont mes yeux qui parlent pour moi. Je suis déjà acquis, certes, mais je n'en suis pas moins difficile à atteindre. Aujourd'hui, j'ai envie de m'amuser, pas seulement baiser. J'ai envie de voir ce qu'elle a dans le ventre. J'ai envie de sentir l'envie d'une femme devenir si forte qu'elle pourrait m'étrangler, rien que pour se satisfaire à mon insu. Même si je déconseille fortement ce genre de pratique sur moi. C'est le regard noir et rouge d'une bête acculée que je veux voir. Qu'elle finisse par me sauter dessus car nom d'un chien, un Grant est irrésistible.
Mais son petit jeu a le don de faire basculer mes projets. Elle commence à s'offrir comme un appât. Ca m'ennuie autant que ça me plaît. Je détourne les yeux l'espace d'un instant. Grave erreur quand on y pense, car quand deux fauves se toisent de leurs regards assassins et assurés, celui qui quitte le duel finit en charpie. Mais je ne laisse rien au hasard. Je veux lui donner l'impression de reprendre l'ascendant sur moi. Qu'elle est proche de dominer à nouveau. Juste pour mieux l'approcher et la mordre ensuite.
... " Excitation ".
Petit blanc.
Mot compte triple. Michaela n'a pas les lettres pour sortir ça.
Et le loup se fait prendre à son propre jeu, finalement. Car je n'annonce que pure vérité. Daphne a l'effet d'un catalyseur sur moi, là, maintenant. Compte triple ? En effet, ça pourrait bien être le cas. Je sors de mes gonds et me précipite sur elle qui pourrait très bien commencer une autre partie sans moi. Comment ?! Non, je ne vais guère me contenter de la mater s'faire un solitaire.
J'ai bien mieux que ça à te proposer..
J'approche mes crocs de son oreille, grognant quelques murmures bien assurés..
Une petite balade à cheval, pour admirer le paysage des enfers. Paraît qu'il y fait.. torride.
Et je mord cette oreille. Elle voulait l'homme ? Elle a la bête. Je recule mon faciès pour lui adresser le plus lupin des sourires, histoire de lui assurer que je suis bel et bien sur le point de la bouffer. Je vais me la faire, sans aucune retenue, pour la combler. Et ensuite, je retournerai me chercher une occupation. Ah.. tant de choses pour finalement en revenir au plan initial. Daphne 1, Grant 0. J'aime ce genre de match, où c'est moi qui court après le score. Et j'ai bien dans l'idée d'aller égaliser rapidement, et de préférence.. Juste avant la mi-temps. Oh elle comprendra.
Je me saisis farouchement de ses hanches, juste pour lui montrer à quel point.. Ouais. A quel point !
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Re: New years days
Jeu 7 Juil 2016 - 18:42
Enfin ! Il se jetait sur elle, comme un fauve, juste après avoir décroché de son regard de glace. Elle se doutait qu’il ne passerait pas à côté, se contenter de la regarder quand il pouvait l’avoir – ou plutôt, quand elle voulait se donner ? Car même s’il savait tordre les règles, au final, elle était l’alpha et l’oméga de ce jeu. Le coup d’envoi n’avait été donné que parce qu’elle l’avait décidé, et les joueurs ne rentreraient au vestiaire qu'à son coup de sifflet. Les mots glissés dans son oreille lui soutirèrent un sourire que Grant ne put pas voir. C’était exactement ce qu’elle voulait, se moquer du monde qui brûle, penchée sur lui depuis le septième ciel. Il avait d’ailleurs parfaitement choisi l’image, parce qu’elle comptait bien être une amazone, impossible à domestiquer, son choix de monture était déjà fait.
Il lui mord l’oreille ? Daphne riposta en se jetant sur son visage, embrassant ce sourire lupin avant de refermer ses crocs sur sa lèvre inférieure. Il voulait être le loup ? Il venait de trouver la lionne. La reine du règne animal ; parce qu’elle avait beau être sur son territoire, elle s’octroyait le droit de le dévorer. Les mains qui saisirent farouchement ses hanches trouvèrent une réponse : ses griffes qui se refermèrent sur leurs doigts, bloquant tout mouvement, empêchant même Grant de la retourner s’il cherchait à le faire. Elle ne lui tournerait pas le dos. Pas encore du moins, pas avant qu’elle ne consente à lui laisser un point.
-Domination , souffla-t-elle près de son oreille avant de mordre la peau ferme de son cou, t’as pas encore tiré assez de lettres pour caser celui-là.
Puisqu’il était resté sur son idée de scrabble, autant lui faire cette faveur en participant. Cette version était de toute façon plus intéressante que les affrontements sur plateau. L’urgentiste le fixa encore de ses yeux froids, les pupilles pleines de défi. Elle n’avait pas oublié qu’il était en retard, et pas seulement dans la chambre. S’il voulait vraiment entrer dans l’arène des fauves, il allait falloir qu’il se mette à niveau. Lâchant les mains encore solidement serrées sur ses hanches, Daphne souleva le tee-shirt de son partenaire et lutta jusqu’à ce qu’il consente à le retirer.
Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’ils fondent à nouveau l’un sur l’autre, mêlant leurs souffles, échangeant coups de dents et griffures. Entre deux embrassades plus furieuses que passionnées, les chairs se marquaient de rouge, d’empreintes de crocs, d’estafilades roses. Elle aimait ce choc érotique, parce qu’il ne laissait pas de place ni aux questions, ni aux sentiments, ni à la faiblesse. Ils étaient deux alphas, cherchant à prendre l’ascendant sur l’adversaire, distillant fiévreusement un peu de douleur dans ce plaisir animal.
La doctoresse fut la première à chuter sur le lit, sous la silhouette massive de Grant, mais son pantalon déboutonné était encore remonté sur ses cuisses. Non elle ne le perdrait pas avant de reprendre le dessus. On lui avait promis une balade à cheval et ça tombait bien, elle avait envie de chevaucher pendant des kilomètres. Une envie brûlante, intense, diffusant des ondes de flammes sur sa peau meurtrie par les blessures. Mais dans ce combat, elle n’était pas en reste : il la désirait, elle se savait. Chaque coup rendu décuplait cette envie bestiale lisible dans ses yeux. Une expression de jeune loup en chasse qui ne l’effrayait pas. Au contraire.
Bondissant comme un félin, Daphne obligea son partenaire à se redresser, sa lèvre entre ses dents, ses cheveux cascadant sur son visage. Ses ongles s’enfoncèrent dans son dos. Une fois qu’elle aura desserré sa prise, elle savait qu’il pourrait s’offrir sa gorge, ses seins, et même glisser jusqu’à son nombril. Volontairement, elle exposait ces zones sensibles, pour le distraire, parce que bientôt, elle inverserait les rôles.
Il lui mord l’oreille ? Daphne riposta en se jetant sur son visage, embrassant ce sourire lupin avant de refermer ses crocs sur sa lèvre inférieure. Il voulait être le loup ? Il venait de trouver la lionne. La reine du règne animal ; parce qu’elle avait beau être sur son territoire, elle s’octroyait le droit de le dévorer. Les mains qui saisirent farouchement ses hanches trouvèrent une réponse : ses griffes qui se refermèrent sur leurs doigts, bloquant tout mouvement, empêchant même Grant de la retourner s’il cherchait à le faire. Elle ne lui tournerait pas le dos. Pas encore du moins, pas avant qu’elle ne consente à lui laisser un point.
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Puisqu’il était resté sur son idée de scrabble, autant lui faire cette faveur en participant. Cette version était de toute façon plus intéressante que les affrontements sur plateau. L’urgentiste le fixa encore de ses yeux froids, les pupilles pleines de défi. Elle n’avait pas oublié qu’il était en retard, et pas seulement dans la chambre. S’il voulait vraiment entrer dans l’arène des fauves, il allait falloir qu’il se mette à niveau. Lâchant les mains encore solidement serrées sur ses hanches, Daphne souleva le tee-shirt de son partenaire et lutta jusqu’à ce qu’il consente à le retirer.
Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’ils fondent à nouveau l’un sur l’autre, mêlant leurs souffles, échangeant coups de dents et griffures. Entre deux embrassades plus furieuses que passionnées, les chairs se marquaient de rouge, d’empreintes de crocs, d’estafilades roses. Elle aimait ce choc érotique, parce qu’il ne laissait pas de place ni aux questions, ni aux sentiments, ni à la faiblesse. Ils étaient deux alphas, cherchant à prendre l’ascendant sur l’adversaire, distillant fiévreusement un peu de douleur dans ce plaisir animal.
La doctoresse fut la première à chuter sur le lit, sous la silhouette massive de Grant, mais son pantalon déboutonné était encore remonté sur ses cuisses. Non elle ne le perdrait pas avant de reprendre le dessus. On lui avait promis une balade à cheval et ça tombait bien, elle avait envie de chevaucher pendant des kilomètres. Une envie brûlante, intense, diffusant des ondes de flammes sur sa peau meurtrie par les blessures. Mais dans ce combat, elle n’était pas en reste : il la désirait, elle se savait. Chaque coup rendu décuplait cette envie bestiale lisible dans ses yeux. Une expression de jeune loup en chasse qui ne l’effrayait pas. Au contraire.
Bondissant comme un félin, Daphne obligea son partenaire à se redresser, sa lèvre entre ses dents, ses cheveux cascadant sur son visage. Ses ongles s’enfoncèrent dans son dos. Une fois qu’elle aura desserré sa prise, elle savait qu’il pourrait s’offrir sa gorge, ses seins, et même glisser jusqu’à son nombril. Volontairement, elle exposait ces zones sensibles, pour le distraire, parce que bientôt, elle inverserait les rôles.
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