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I'im gonna kill destiny, she's fucking around lately [Edwin]

Ven 15 Juil 2016 - 1:49

Si une promesse avait été faite dans la tendresse de la chair. Les jours qui ont suivi, n'ont pas été très simple pour Lilou. Ce qu'elle avait consommé depuis des jours dans le dos d'Edwin était beaucoup plus fort que ce qu'elle avait l'habitude de prendre avant Century Field. Semblable à ce qu'elle avait pu lire au sujet de la morphine. Lilou avait ressenti d'abord de l'agitation et de l'agressivité. Puis s'était senti abattue et terriblement déprimée. Mais si ce n'était que psychologique, il n'en restait pas moins le plus difficile, l'étape physiologique. Les maux de crâne, les crampes d'estomac, les nausées, les courbatures. Elle s'était même roulée au sol en pleurant alors qu'Edwin tentait de l'apaiser. Elle pleurait dans ses bras et la seconde d'après l'envoyait chier de manière monumentale. Mais il avait promis, promis de rester quoiqu'il arrive. Tant qu'elle respectait sa part du marché, il serait là. Il connaissait la vrai Lilou après tout. Lilou n'était pas cette salope aux cris déroutant, elle était beaucoup plus douce et fragile. Et quand elle se rendait compte de ce qu'elle devenait, c'était les larmes qui revenait, horrifiée parce qu'elle faisait. C'était ses moments de lucidité. Il a fallu lui tenir les cheveux pendant qu'elle vomissait sa bile, la forcer à boire pour lui éviter de se déshydrater, la tenir dans ses bras lorsqu'elle suppliait. La consolait lorsqu'elle réclamait qu'on lui rende sa mère. Cette partie brisée qu'elle n'avait même pas encore dévoilé à Edwin depuis leur rencontre. Non il ne réaliserait jamais combien sa mort avait touché Lilou. Le mois de Juin, a été un mois horrible pour le couple, fatiguant, inquiétant. Sans parlé des concessions que Lilou avait dû faire en laissant Rose l'approcher alors que sa vue l'énervait. Si avec Edwin elle s'était montré exécrable, Rose, il n'y avait même pas de mot adéquat. Même possédée, pas sûre qu'elle se soit montré aussi odieuse... Heureusement qu'Edwin était là pour jouer les médiateurs auprès de la chirurgienne.

Autant dire que ce n'était pas meilleure période à se rappeler pour le couple. Et si aujourd'hui, elle ne ressentait plus ce besoin physique la tordre dans tout les sens. La culpabilité était puissante pour Lilou. Car la californienne a la fâcheuse tendance de se souvenir des mauvaises choses, elle sait désormais combien Edwin répugne l'addiction et surtout les junkies. Et elle lui avait fait traverser les pires moments de cette pathologie. Tout ce qu'elle pouvait faire pour le remercier, c'est de se tenir loin de cette merde désormais et de prendre son mal en patience le jour où elle aura vraiment besoin d'un anti douleur...

Depuis quelques jours, elle allait mieux, sortait quotidiennement, le teint plus rose que blafard, Tamara réussissait à la faire sourire au matin pendant le petit déj, Edwin aussi. Elle se raccrochait tout de même à ces petits moments de simplicité pour ne pas sombrer. Longtemps porté malade auprès du chalet, il n'y avait que ceux qui n'y connaissait rien ou ceux qui n'était pas passé à côté de la chambre le mois de juin, qui était encore dupe. Une inquiétude cependant la prenait parfois, quand elle croisait Ethan ou Gary. S'ils savaient d'où venait sa dope, les remontrances d'Edwin, à côté, seraient quelques choses de simple. Mais ça fait depuis la veille que les nausées prennent. L'ayant réveillé durant la nuit pour la faire courir jusqu'au toilette. Le couple repensait à l'enfer des dernières semaines, mettant ça sur le compte de résidus d'une désintox' trop rapide. Mais dès qu'elle mangeait quelque chose, c'était la même chose, dès qu'elle sentait l'odeur de la nourriture, elle était au bord de vomir.

Fin de la journée, Lilou ressort des toilettes de l'étage épuisée. Elle se jette dans le lit, n'en pouvant vraiment plus. Avec la désintox', elle avait perdu un peu trop, ses formes féminines s'était dissipés pour laissé la naissance de ses os apparaître sans réellement être trop choquant pour le moment. Mais vu comment elle flottait dans ses vêtements on se doutait qu'elle perdait trop de poids. Edwin passe le pas de la porte, parti un léger instant. Elle fût soulager qu'il ne soit pas revenue avec Rose, elle n'aurait pas supporter de la voir une énième fois.

- Je pensais vraiment en avoir terminer avec ça... Se fait-elle la réflexion à voix haute. C'est quoi cette air douteux et le sachet dans ta main ? Demande-t-elle curieuse, voyant bien que quelque chose se tramait.
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Re: I'im gonna kill destiny, she's fucking around lately [Edwin]

Sam 16 Juil 2016 - 2:00

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le mois de Juin ne fut pas de tout repos pour le couple que formait Lilou et Edwin. La laborantine avait cessé de se droguer, se sevrant tant bien que mal et son compagnon l'accompagnait tout du long de sa terrible épreuve. Les toxines s'évaporaient violemment et la blonde passait d'un état à un autre, pleurant, s'agaçant et refoulant le brun. Combien de fois avait-il dû serrer sa belle contre lui alors qu'elle réclamait sa mère ? Combien de fois avait-il dû lui tenir les cheveux quand elle dégobillait ? Combien de fois est-ce qu'il avait dû serrer les dents quand elle l'envoyait se faire voir ? Et puis, combien de fois avait-il dû empêcher Lilou de sauter à la gorge de Rose quand il avait fait appelle au médecin pour faire un bilan de santé. Évidemment, en plus d'aider sa douce, Ed aidait au mieux les autres membres du camp, se rendant utile dès que possible et chaque fin de journée le tuait. Il s'estimait heureux quand la californienne se couchait contre lui et qu'elle passait une nuit de plus de trois heures. Il s'estimait heureux quand elle l'enjambait pas pour aller vomir et qu'il ne devait pas la suivre pour veiller sur elle, quand il ne devait pas lui caresser le dos pour la rassurer. Oui, il s'estimait heureux quand il pouvait se reposer un minimum pour reprendre une nouvelle journée aux enfers, entre les infectés et l'addiction de sa petite-amie.

Et puis ça s'était amenuisé. Les nausées, les douleurs, les pleures, les cris. Tout se calmait petit à petit jusqu'à ce qu'enfin la délivrance se fasse. Jusqu'à ce que la laborantine redevienne celle qu'il aimait. Douce, tendre, calme. Terminé les crises, terminé l'inquiétude. Il avait l'impression de revivre, de souffler et il recommençait à aimer les réveils auprès de sa compagne, les moments où il pouvait paisiblement passer ses doigts entre ses mèches folles. Enfin il respirait. Quand Lilou reprit sa vie en main en acceptant de se retrouver dans la vie du camp, il en fût soulager. Elle était toujours accompagnée de Tam ou d'Abel quand elle n'était pas avec le fauconnier. Ce dernier d'ailleurs retrouvait une parcelle de bonheur quand il voyait un sourire accroché aux lèvres de la scientifique, quand elle pouvait enfin être avec avec ses amis, ne plus la voir cloîtrer entre quatre murs... bon sang, qu'est-ce que c'était revigorant.

Malheureusement... La veille, Lilou avait recommencé à avoir des nausées. Des symptômes comme lors du sevrage forcé. Pourquoi est-ce que ça reprenait ainsi ? Est-ce qu'ils allaient devoir passer une seconde fois cette épreuve ? Un instant, le soigneur se demanda même si la blonde n'avait pas recommencer à prendre des drogues après tout ce qu'ils avaient traversé mais c'était impossible, elle avait promit et s'était accrochée jusqu'au bout. Alors quoi ? Le lendemain, Ed était sorti pour aller en cuisine, récupérer une bouteille d'eau, Lilou en avait besoin à cause de tout ce qu'elle vomissait. En partant, elle était d'ailleurs encore penchée au dessus des toilettes. Inquiet, le fauconnier s'était juste laissé tomber dans un fauteuil et c'est Isabel, l'épouse d'Arthur, qui vint à sa rencontre. Ed la considérait un peu comme une grande sœur et il semblait que la jeune femme prenait le rôle au sérieux, offrant quelques conseils d'une aînée à son cadet. C'est d'ailleurs auprès d'elle qu'il s'était réfugié, quand la laborantine l'envoyait paître, l'encourageant à se battre pour la femme qu'il aimait. Elle l'avait beaucoup aidé et une fois encore elle était venue lui porter secours avec sa douceur, écoutant ce petit frère de cœur. L'homme expliqua à la petite blonde que sa californienne ne semblait pas complètement débarrassée de son mal puisque revenaient les syndromes qu'ils avaient affronté tout le mois dernier. Au fil de la discussion, plusieurs deux conclusions vinrent aux esprits des deux habitants du chalet. Soit Lilou souffrait encore de ses troubles à cause des doses qu'elle s'était enfilée pendant un moment. Soit... Et là Edwin était partagé... Soit elle attendait un enfant et dans ce cas, les choses seraient clairs quant à l'état de la jeune femme... Cela faisait une dizaine de minutes qu'il avait délaissé sa compagne et remercia Izzy pour son aide, la délaissant pour prendre la fameuse bouteille d'eau, faisant un crochet vers l'infirmerie.

Là, il prit le temps de parler avec Rose, lui posant des questions sur les débuts de grossesse et les différentes manifestations de celle-ci. Alors que son amie lui répondait, Edwin gravait les différentes explications dans sa mémoire puis voulu savoir s'il était possible d'avoir un test de grossesse. Le médecin du groupe en fila un sans problème et le fauconnier quitta l'hispanique, aussi enceinte, pour retrouver sa chambre. Dans sa main, un petit sachet où reposait une boîte neuve et avec son équipement unique. Et si Isabel disait vrai et qu'il pouvait devenir père ? Avoir un enfant avec Lilou... Il n'y avait pas songé. Oui, avoir un enfant à lui, il en avait toujours voulu mais en avoir un dans un monde comme celui qu'ils occupaient... Était-ce une bonne idée ? Alors oui, deux femmes portaient actuellement la vie mais... Mais est-ce qu'il était prêt à être le père ? Quand il s'était mit avec Julia, Travis était déjà un bambin qui savait marcher et prononcer quelques mots alors que là... Il n'avait jamais connu le plaisir d'être père, Julia ayant fait une fausse couche la première fois qu'il aurait pu l'être. Et si ça arrivait à Lilou ? Alors oui, certes, rien n'était sûr pour la blonde, mais si lui était déjà inquiet, qu'en serait-il d'elle ? Est-ce qu'elle accepterait l'idée ? Habituellement loin d'être stressé, Edwin se mit à tapoter le petit paquet entre ses doigts et passa le pas de sa porte, refermant calmement derrière lui alors que Lilou était allongée, l'air épuisée. Elle lui parla et avant de lui répondre, il l'observa longuement, s'arrêtant un instant sur son ventre, souriant en coin. Un enfant... Il perdit rapidement le petit smile pour s'avancer jusqu'à sa partenaire de vie et souleva les jambes de la femme pour les poser sur ses propres cuisses.

- Bois un peu, ensuite je t'expliquerai.

C'est ce qu'il lui avait dit en lui tendant la bouteille d'eau qu'il avait rapporté. Elle en avait besoin avant d'être complètement déshydratée à cause des nausées perpétuelles. Pendant qu'elle avalait les gorgés du liquide clair, le fauconnier se mit à lui caresser lentement les guibolles, remontant lentement sur son ventre, l'air soucieux ne quittant pas son visage. La jeune femme ressentait et voyait son inquiétude et s'impatientait à cause de son refus. Il soupira enfin et lui tendit le sachet, laissant à la blonde découvrir ce qu'il contenait, observant tranquillement sa réaction avant de bégayer.

- Écoute... Je... Peut-être que... Il faudrait que tu essaies. Je... On m'a dit que c'était peut-être... Ouais, enfin t'as compris. T'es peut-être enceinte si c'est pas à cause de la dope. J'veux dire... Ça fait des jours que t'avais arrêté de vomir et tout à cause du sevrage alors peut-être que...

Il s'emmêlait difficilement, tout ça pour dire "T'es probablement enceinte, on a fait l'amour plusieurs fois sans nous protéger et si c'est pas à cause de la drogue que tu vomis bah... Voilà quoi. " Mais bon. Dire ça... Finalement ça n'avait rien d'aisé. Après tout, il fallait s'y attendre, ils n'utilisaient que très rarement des préservatifs, alors forcément, au bout d'un moment ce serait tombé mais il était tôt. Trop tôt. Lilou se remettait à peine de sa "maladie" alors... Soupirant, Ed se passa la main sur le visage, comme s'il cherchait à effacer toutes ses questions. Un nouveau regard sur le visage de la blonde, se laissant scruter par les yeux incrédules. Il haussa les épaules et montra la boîte de l'index.

- Chérie, ça coûte rien d'essayer, non ? On sera fixés. Et si tu es pas enceinte, bah on pourra conclure que t'es malade ou que ta cure est pas complètement finie, j'sais pas.
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Re: I'im gonna kill destiny, she's fucking around lately [Edwin]

Jeu 21 Juil 2016 - 0:58

Ces dernières semaines avaient été rude et le couple méritait grandement une bonne pause de tout ça. Lilou était devenue, plus calme, plus douce. Plus aimante. Et aujourd'hui, Edwin avait pris une place très spéciale à ses yeux. Si elle avait aimé d'autres hommes avant lui, ça n'était rien en comparaison. Ce qu'il avait traverser pour elle, vécu pour elle. Jamais elle ne pourra lui rendre une telle chose. Alors si pendant longtemps, les « je t'aime » s'était fait rare dans le vocabulaire de la californienne, elle le répétait chaque matin à Edwin. Alors autant dire qu'elle était loin de vouloir se montrer agressive avec lui désormais.

Elle aimait sa façon de se conduire avec elle, de la chouchouter en faite. Ce n'était pas quelque chose dont elle avait vraiment l'habitude. C'était même la première relation qu'elle expérimentait avec un semblant de quotidien en commun. Et on peut le dire, Edwin était vraiment parfait. A ses yeux. Elle se redresse en s'adossant sur le mur, Edwin toujours en dessous de ses cuisses. Elle prends la bouteille, mais la nausée se faisait sentir et elle hésitait à avaler une gorgé au risque de vouloir tout rejeter, même le vide complet. Mais le regard du fauconnier se fit insistant alors d'un soupire elle ouvre le goulot et bois quelques gorgées, très peu, juste histoire d'hydrater sa gorge. Elle commence à s'impatienter face au silence et regard fuyant d'Edwin. Qu'est-ce qu'il avait bon sang. Ensuite, il bégaye. Depuis quand ? Elle tend l'oreille, essaye de comprendre ce qu'il raconte. Elle ressent même une pointe d’agacement à le voir tourné autour du pot ainsi.

Elle suit du regard ce qu'il pointe de son index et elle savait lire. Ses yeux s'écarquillent un moment. Elle laisse échapper un rire nerveux. Ses jambes se défont automatiquement d'Edwin pour venir tâter le plancher de la chambre. Elle se lève et d'un geste instinctif, elle s'écarte de la table où il avait poser la boite. Ce qu'il disait n'avait aucun sens pour la blonde aucun. « Non c'est ridicule ! » Dit-elle d'un grand sourire comme si Edwin lui faisait une blague. « Je peux pas être enceinte, c'est pas possible ! » Et en disant ça, sa conscience lui balança « Ah bon ? Et pourquoi ? ». Son sourire s'efface, et une main inquiète couvre ses lèvres. Elle réfléchit. A toute ces nuits à aimer Edwin, ces nuits à le sentir en lui, et elle compte ensuite, le nombre de semaine qui la sépare de son dernier cycle, des fois où l'envie était plus forte que l'amour. Des hormones qui aurait pu activer son appétit sexuel au point de ne plus se soucier d'aucune précautions. Elle secoue la tête. « Non... Non... Non... Hors de question. »

Elle attrape la boite d'un geste vif. Elle était loin d'en vouloir à Edwin, mais c'était sa propre insouciance qui l'énervait. L'envie de jeter la boite par le fenêtre était forte mais elle se planqua dans les toilettes, fermant la porte derrière elle. Et dans ces toilettes, aussi bien Edwin que Lilou, attendirent plusieurs dizaines de minutes. D'abord parce qu'avec toute ces nausées, elle n'était pas sûre d'avoir envie d'uriner, puis parce qu'elle mit un temps fou à se décider. Quand enfin elle fait ce qu'il faut. Elle reste dans les toilettes, la tête entre les genoux, laissant soigneusement Edwin à l'écart de son angoisse. Dans sa tête, tout défilait à toute vitesse. Enfant, pas enfant ? Elle ne voulait pas y penser mais indéniablement son esprit l'amenait à imaginer ce à quoi la grossesse ressemblerait. Elle enceinte, elle donnant naissance par voies naturelles, évidemment, elle s'occupant d'un bébé, complètement dépassée. Parce qu'elle venait d'une famille complètement monoparentale, elle n'arrivait pas à y plaquer l'image d'Edwin pour l'épauler et c'est pour ça, qu'être mère était quelque chose qui la répugnait. Elle arrivait à peine à s'occuper d'elle-même, alors d'un bébé... Elle se balançait sur cette cuvette de toilette comme une autiste. Il fallut que ce soit Edwin qui la réveille de sa léthargie en tapant sur la porte. « Ok.... Ok... Je sors... »

Et c'est ce qu'elle fit. Elle n'avait pas encore toucher au test, mais il fallait qu'ils se bougent s'il ne voulait pas leur test faussé. Elle supplia du regard Edwin de le regarder lui. « Vas-y toi, j'en ai pas la force. » Évidemment, ce fut plus facile plus lui, pensa-t-elle. Elle le scruta à distance, guettant son regard, si expressif. Le moindre haussement de sourcils, la moindre grimace ou expression de soulagement. Mais quand il releva les yeux sur elle, elle comprit. Comprit irrémédiablement ce que ça voulait dire. Et on peut dire que la nouvelle donna le dernier coup poing qu'il fallait à son estomac pour qu'elle se précipite dans les cabinets et vire Edwin de devant pour se jeter la tête la première dans la cuvette...

Lilou était bel et bien enceinte...
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Re: I'im gonna kill destiny, she's fucking around lately [Edwin]

Jeu 28 Juil 2016 - 15:14

Tout s'était enchaîné sans qu'il puisse vraiment réagir. Lilou avait vu le test et s'était immédiatement mise à bouger dans tous les sens, s'écartant à la fois du fauconnier et de la table de nuit sur laquelle il avait posé la boîte qu'elle avait fait tomber. Il n'avait pas besoin de parler, se contentant de l'observer, la laissant s'agiter sans agir. Il fallait qu'elle digère la nouvelle après tout. Il s'en était douté, que la jeune femme n'aurait pas forcément apprécié la possibilité après ce qu'ils venaient de traverser. C'était vraiment trop tôt pour eux. Finalement, au moment où l'homme ouvrit la bouche pour parler, la californienne se décida, s'empara de la boîte et s'exila dans la cabine. Un sourire moqueur naquit sur les lèvres du fauconnier qui se laissa tomber sur le dos, observant longuement le plafond suite à un soupir.

Comment ça s'était passé avec Julia ? Ils avaient voulu un enfant, donner un petit frère à Travis. Il n'avait que vingt-trois ans quand la décision était prise, que vingt-trois ans, tirant sur les vingt-quatre quand son ex compagne lui avait annoncé, près de six mois après la décision qu'elle était enceinte. Le souvenir des nombreuses nuits à s'aimer fit sourire le soigneur. Clairement, ils n'avaient pas chômer. Le jeune couple avait déjà choisit les prénoms. Si c'était un garçon, l'enfant se nommerait Dyson, si c'était une fille, après insistance de madame, elle aurait porté Kelly. Mais tout ça était loin désormais. Julia avait fait une fausse couche et depuis cet instant, le couple avait battu de l'aile. D'abord la jeune femme s'était renfermée, puis s'était faite distance pour enfin devenir colérique, empêchant Edwin d'approcher, ne serait-ce que pour lui apporter des preuves d'amour. Il luttait pour donner une chance de survie à son couple mais rien n'y fit, c'était bien pour ça qu'il avait arrêté son métier de boulanger pour devenir fauconnier, une façon de trouver du réconfort ailleurs sans en venir à tromper sa moitié comme l'aurait fait la majorité des gens. Et puis, ça avait renforcé les liens avec Travis qui, même s'il ne portait pas son nom, ne partageait pas le même sang, était son fils en tout point. Il était à peine adulte quand il avait connu le gamin mais ça ne l'avait pas empêcher de lui transmettre des valeurs et une éducation. Finalement, au bout de quatre ans, Julia mit un terme à leur histoire et il préféra s'en aller, rejoignant Seattle qui lui offrait un nouveau départ. Évidemment, quitter ceux qui avait été sa famille durant quelques années lui arracha le cœur mais son ex accepta tout de même d'envoyer son fils sur Seattle durant les vacances et ainsi il pu amplement jouer son rôle de père jusqu'à ce que la fin du monde débarque...

Toujours dans la contemplation du plafond, Ed s'éveilla en sursautant. Il s'était laissé à repenser à son ancienne vie mais surtout à son garçon d'une treizaine d'années aujourd'hui, probablement perdu quelque part dans Seattle ou va savoir où. Pire, il pourrait être mort... Mais ce n'était pas le moment d'y penser, absolument pas. Un nouveau soupir et le jeune homme se redressa pour aller toquer à la porte des toilettes. Pour le moment, tout ce qui importait était de savoir si Lilou était ou non enceinte. Mais encore une fois, il se demanda si c'était une bonne idée. Entre le sevrage et surtout le fait qu'ils étaient ensemble depuis si peu de temps... N'était-ce pas précipiter les choses ? Un enfant... Il en avait rêvé pourtant. Est-ce qu'égoïstement, il obligerait Lilou à le garder si jamais la crevette existait ?

- Liloooou... Tu t'es endormie où t'essaie de t'enfuir en passant par la cuvette ?

Petit blague pour essayer de détendre l'atmosphère bien qu'il doute que ça aide. Edwin se massa les tempes puis, sans réponse de sa compagne, il tambourina encore à la porte jusqu'à entendre la voix féminine s'élever pour lui signaler qu'elle arrivait. La jeune femme quitta son antre et tendit l'objet de vérité. Le test reposait dans la main du fauconnier, il lança un regard peu assuré à la jeune femme et hocha la tête. D'un coup, la pression lui encombrait les épaules. Bon sang... Pourquoi est-ce que c'était aussi stressant ce genre de nouvelle ? Déglutissant difficilement, le brun posa son regard noisette sur le petit écran de l'objet et vit le résultat. Les différents pixels affichaient une réponse positive à la question silencieuse du couple. Un instant, il bloqua sur l'affichage. Positif... Positif... Oh bordel un bébé ! Un bébé ! Se retournant vers Lilou, la jeune femme eut une illumination dans le regard. Pas une bonne illumination puis d'un coup, la future mère fonça jusqu'aux toilettes pour aller dégobiller de nouveau. Laissant la laborantine à son monde, l'ancien boulanger s'installa sur le lit et posa le test sur la table de chevet.

L'homme enleva ses chaussures pour venir replier les jambes sous lui, attendant patiemment le moment où la blonde reviendrait dans la pièce. Lentement, il s'humecta les lèvres et soupira. L'enfant... Leur enfant... Est-ce qu'ils le garderaient au moins ?

- Euh... Lilou... Si t'es enceinte... Va falloir qu'on en parle...

En parler, ça oui, c'était nécessaire. Plus que nécessaire. Est-ce qu'ils le gardaient, est-ce qu'ils pourraient l'élever correctement ? Est-ce que, seulement, l'enfant survivrait à ce nouveau monde ? C'était énormément d'émotion et beaucoup de responsabilité d'un coup, de la pression en plus... Que c'était compliqué, la vie, d'un coup. Se laissant tomber sur le matelas, il se remit à observer le plafond, son esprit travaillant à toute allure. Bordel... Dans quoi ils tombaient tout à coup ?
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Re: I'im gonna kill destiny, she's fucking around lately [Edwin]

Mar 13 Sep 2016 - 3:43

Après avoir relever la tête de la cuvette, elle avait fuit dans la petite salle de bain qui se tenait à quelques mètres plus loin. Elle avait garder la bouteille d'eau qu'Edwin lui avait ramener et se rinça la bouche au dessus de l'évier. Le visage livide, elle se vit enfin à travers le miroir, remarquant les traces mal effacé du chiffon. Elle essaye d'enregistrer la nouvelle. Dans sa tête, elle se demandait si c'était réel. * Je vais être maman ?* Non cette idée était impossible tant elle était inconcevable. Parce que c'était Lilou, parce qu'elle n'avait pas la fibre, parce qu'elle ne pensait pas vraiment en vouloir et surtout, oui surtout maintenant que le monde n'avait plus aucun sens. Si avant elle pensait que les futurs enfants de ce monde n'avaient pas de chance, c'était un pléonasme aujourd'hui. Quel futur elle pourrait bien apporter à ce machin là dans son ventre. Non, pour elle, ça n'avait pas d'existence, elle avait la nausée, comme une mauvaise redescente de produit, c'était tout. Elle irait se coucher et quand elle se réveillera, tout ça ne saurait qu'une vaste farce... Elle revient d'un pas très lent jusqu'à l'encadrement de la porte de leur chambre.

- Euh... Lilou... Si t'es enceinte... Va falloir qu'on en parle...

Elle se figea et le regarda bêtement. Il était allongé là sur le lit à regarder le plafond et elle ne savait pas pourquoi ça l'énervait. Certainement parce qu'il avait l'air plus calme qu'elle même avec cet air étrange sur le visage. Puis peut-être la différence de teinte de peau aussi, il avait certainement l'air plus en forme. Elle mordit l'intérieur de sa joue comme pour se gifler elle même et retrouver un peu de raison. Il n'avait pas tord. Elle le rejoint sur le lit et s'assoit sur le bord, elle ne voulait même pas regarder le test, lui tournant le dos pour ne voir que le fauconnier.

-Je ne sais pas trop quoi dire...

A ces mots, elle baissa la tête et sa mine grave repris le dessus. Ses épaules affaissés, le monde lui tombait dessus.

-Je ne sais pas quoi faire et ce n'est pas comme si on avait l'équipement nécessaire ou la clinique à porté de main pour me faire avorter...

Car oui, c'était bel et bien la première chose qu'elle aurait faite si quelque chose de semblable lui était arrivé dans l'ancien temps, celui où elle se morfondait encore à propos de sa mère et passait ses dimanche en pyjama devant ses séries préférés et une dizaine de joint.

-Ne me regarde pas comme ça, je n'ai jamais songé à avoir des enfants auparavant.

Parce qu'elle n'était jamais tombé sur la relation qui lui faisait envisager ce genre de futur et que son seul exemple était celui d'une mère trahit et abandonnée par son ex-mari. Elle se penche en avant, les coudes sur les genoux, elle pose sa tête entre ses mains. Tout ce dont elle avait réellement besoin c'était qu'on la rassure, mais ça semblait bien difficile de trouver les mots qu'il fallait. Elle-même ne savait pas ce qu'elle dirait si ça arrivait à quelqu'un d'autre.

-Oh putain Edwin, je suis tellement pas prète pour ça. Notre vie est loin d'être idyllique pour un enfant. Il ne va jamais connaître une enfance normale ! Il va grandir dans la peur et si le chalet subit le même sort que Century ? Imagine qu'il se passe ça dans 7 mois quand je ressemblerai à un bibendum ambulant ?

Ses idées se bousculent dans sa tête, elle les récite aussi vite qu'elles changent.

-Je ne sais même pas y faire avec les enfants ! Et puis l'accouchement, oh mon dieu, je ne veux même pas y penser... Je vais mourir sur la table ! Rose me laissera volontiers souffrir j'en suis sûre en plus... D'ailleurs est-ce qu'elle pourra le faire ? Elle est en cloque elle-même en plus... Pas sûre qu'elle survive. Edwin si j'accouche d'un bébé mort vivant ???

La nausée lui reprend, mais rien ne sortirait, juste un fracas d'horrible pensée. Un vrai film d'horreur se déroulait dans sa tête. Mais sa plus grande peur se révéla à ce moment là. Elle regarda Edwin dans les yeux.

-Et si tu m'abandonnais ?

N'était-ce pas ce qu'avait fait son père après tout ?
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Re: I'im gonna kill destiny, she's fucking around lately [Edwin]

Sam 17 Sep 2016 - 2:15

Edwin laissait Lilou parler, ne faisant rien d'autre que l'écouter. Il entendait ses craintes, les comprenait mais il ne pu s'empêcher d'avoir un pincement au coeur. La première action de la blonde, dans un autre monde, aurait été d'avorter. Perdre volontairement son enfant ? Aurait-elle vraiment oser ? Ed, lui, ne l'aurait pas supporter. Il aimait trop les enfants pour accepter l'avortement. Certes, il avait son idée sur la chose, ne jugeait pas ceux qui en faisait mais dans le cas présent, alors qu'il s'agissait de son enfant... Non, il n'aurait pas supporter. Il avait suffit d'un froncement de sourcils et la remarque de la laborantine se fit entendre. Ne pas la regarder comment ? Avait-il eu un air de reproche ? Il tenta de se concentrer pour enlever cet air de son visage et hocha la tête, acceptant le fait que la jeune femme ne voulait pas d'enfants. Mais il comprenait. Elle avait peur de ne pas savoir être une mère. Une bonne mère. Elle craignait qu'ils n'y restent à cause des assauts de malades. Oui, il pouvait concevoir qu'avoir un enfant dans ce monde n'était clairement pas une bonne idée mais... Ce n'était pas impossible. Leur groupe était solide. Et puis, il soupira et roula des yeux aux accusations concernant Rose. Non, clairement, Rose n'était pas du genre à faire volontairement souffrir. Le fauconnier le savait assez, que son amie se fichait de tout ça, autant qu'elle s'en foutait que la blonde soit enceinte. Pourtant, ce fut les derniers propos de la californienne qui firent tilt.

En se redressant d'un coup, Edwin se mit à fixer Lilou dans les yeux, sévère et presque vexé de la question.

- Miss Blake, tu crois sincèrement que je vais t'abandonner ? Qui est venu te sauver ? Qui a veillé sur toi ? Qui t'a aidé même quand tu voulais pas, avec ton addiction ?

Plus il parlait, plus il sentait la colère monter. Oui, il se l'avouait, il était vexé.

- Si je voulais t'abandonner, ce serait fait depuis longtemps.

Ses yeux étaient encore dans ceux de la femme enceinte puis il se leva pour s'éloigner, une moue boudeuse au visage. C'était blessant, après tout. Il n'avait jamais abandonné personne, il l'avait prouvé bien des fois. Et elle savait qu'il n'était pas de ce genre là. Elle le connaissait après ces mois passés ensemble. Ils étaient en couple ou merde ?! Croisant les bras, l'homme tourna le dos à la jeune femme et se mit à fixer l'extérieur du chalet par la fenêtre, respirant lentement pour se calmer. Fermant les yeux un instant, il fit demi-tour et revint auprès de la jeune femme, prenant ses mains entre les siennes, tendre et calme, comme à son habitude.

- Écoute, pardon de partir au quart de tour. Juste... Tu n'as pas à avoir peur. Je ne te laisserai pas. C'est aussi mon enfant et il est hors de question que je te laisse passer cette épreuve seule. Et puis, même si c'est un monde très dur, il ne lui arrivera rien. J'y veillerai personnellement.

"Mon enfant". Ed ne s'était pas rendu compte qu'il venait d'accepter la crevette, de lui donner une existence et qu'ainsi, il ne laisserait pas le choix à sa compagne. Ils auraient un enfant. Et s'il le fallait, il était prêt à s'en occuper seul. Délicatement, il porta les doigts de sa belle à ses lèvres et les embrassa doucement, avec amour comme toujours. Il était amoureux de la scientifique et il savait déjà que la petite chose dans son ventre aurait aussi tout son amour. L'idée d'avoir des enfants, n'était-ce pas un renouveau dans le monde, prouvant ainsi que l'humanité ne s'éteindrait pas si facilement et qu'elle se battrait toujours contre l'envahisseur ? Certes, ce n'était pas un monde pour un enfant, certes il n'aurait pas d'enfance comme ses parents mais ce serait son enfance à lui. Et puis, il ne tenait qu'à eux de préserver le bébé, au moins jusqu'à ce qu'il soit en âge d'aider à la défense. Le fauconnier voyait déjà son héritier comme un preux cavalier, un défenseur qui ferait tout son possible pour jouxter l'ennemi hors des terres saintes. En imaginant mille et une histoire, le brun allongea doucement sa moitié sur le lit et se plaça légèrement au dessus, caressant lentement sa joue du pouce avant de l'embrasser.

- Je ne te laisserai jamais. Et s'il faut que je trouve une façon de te le prouver, je le ferai. Quitte à t'épouser dès demain et à me farcir les restes de boutiques de mariages, je le ferai. Je ferai tout pour toi. Tu le sais bien...

Collant doucement le front au sien, il éprouvait néanmoins du remord. Il parlait à la femme terrorisée comme si c'était décidé et qu'ils garderait la petite chose alors qu'elle ne se sentait pas de le faire. Se pinçant les lèvres et déglutissant une nouvelle fois avec difficulté, il chuchota quelques mots qui lui brisait déjà le coeur, car c'était une éventualité qu'il aurait du mal à accepter. Mais après tout, il n'était pas seul à décider...

- Mais si tu ne le veux pas... Alors... J'essaierai de voir avec Rose pour savoir... Je... Je n'irai pas contre ta volonté. Et... Cet enfant... N'aura pas l'occasion de manquer de quoique ce soit. C'est à toi de choisir.
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Re: I'im gonna kill destiny, she's fucking around lately [Edwin]

Jeu 17 Nov 2016 - 0:14

Lilou était d’un naturel anxieux en ce qui concerne les autres. Surtout sa vie amoureuse. Toute ses relations passés se sont cassés la gueule, celle avec son père était sans doute ce qui l’avait le plus blessé. Laissant une piètre vision des hommes à la blonde. Elle avait tellement pris l’habitude d’imaginer le pire pour se protéger, être prête à toute éventualité pour que la chute soit le moins désagréable possible. Elle avait encore peur de ce qu’elle ressentait pour Edwin. Il était devenu trop important, trop irremplaçable. Un nouveau pilier dans sa vie qu’elle ne voulait pas voir se briser. Son cœur battait fort, elle sentit la déception du fauconnier, elle se sentit idiote, elle s’en voulu de lui faire ressentir ça. Elle avait été honnête dans ses propos mais elle n’aurait pas imaginé qu’il le prenne ainsi. Qu’il s’éloigne, s’écarte d’elle ainsi, lui arracha le cœur. Elle l’observa dans un silence déchirant. Demander pardon était aussi difficile que d’avouer ce qu’il était pour elle. Ne se rendait-il pas compte ? S’il disparaissait, Lilou en mourrait de chagrin. Elle ne se voyait pas aimer un enfant plus qu’Edwin même, plus qu’elle-même. Trop égoïste ou trop immature, elle ne se voyait tout simplement pas mère, aucune image d’elle s’installait dans sa tête. A part les nausées, rien ne lui faisait réellement réalisé que de toute manière elle n’avait pas le choix. C’était comme débattre tout en sachant le résultat à l’avance.

-Je…

Aucun mot ne lui venait. Rien ne serait satisfaisant. Et puis ce n’est pas ce qu’elle avait besoin de voir. Mais Edwin était un homme génial, capable de se reprendre et de revoir ses positions, bien plus facilement que Lilou. Oh oui, elle l’aimait car il était un être humain bien meilleur qu’elle. Courageux, profondément bon et fiable. Il fallait qu’elle lui fasse confiance, elle devait se résoudre à ça. Il faut qu’elle le croit, alors qu’il est là en face d’elle, lui disant toute les choses qu’elle a besoin d’entendre, elle doit avoir foi en lui, plus qu’elle ne l’a jamais fait auparavant. Une larme perla sur la joue de la californienne en l’entendant. Elle était chamboulée, perdue. Morte de trouille, c’était le cas.

-J’ai tellement peur du futur…
- Je ne te laisserai jamais. Et s'il faut que je trouve une façon de te le prouver, je le ferai. Quitte à t'épouser dès demain et à me farcir les restes de boutiques de mariages, je le ferai. Je ferai tout pour toi. Tu le sais bien...

Alors qu’il colle son front au sien, elle passe ses bras autour de sa nuque et le serre contre elle, sentant son odeur savonnée et sa chaleur apaisante. Il fallait qu’elle se blottisse encore un peu, qu’il la serre tout aussi fort. Elle avait besoin de quelque chose de palpable, sentir ce qu’il lui promettait. Et ces derniers mots, finit de lui briser le cœur. Elle avait senti toute la peine de Edwin lorsqu’il avait prononcé cette phrase. Elle se sentit ignoble, un vrai monstre. Qu’est-ce qui clochait chez elle enfin ? Elle sécha ses larmes sur le champ et plongea son regard dans les yeux de celui qu’elle aimait.

-Je ne mettrais pas ma vie en danger parce que j’ai trop peur d’avoir… enfin ça… Elle pointa son ventre du doigt.

Après tout ce n’était pas aussi simple pour Lilou d’admettre qu’elle allait être mère, qu’Edwin.

-Je ne suis pas très douée avec les enfants, ça toujours été ainsi. J’avais un neveu qui avait peur de venir me voir parce que j’étais trop sévère. Ils ne m’aiment pas et je ne suis pas marrante pour eux. Les ados encore, je sais gérer, mais les gamins. J’imagine que j’ai toujours cru que je n’étais pas faite pour ça et que vu comment ça a tourné pour ma mère, je me porterais mieux sans.

Petit à petit elle revenait à la raison, et surtout, elle voulait partager ce qu’elle avait sur le cœur avec Edwin.

-Je te fais confiance et je sais que tu seras un père formidable, certaine meilleure que la plupart des hommes. J’étais déjà résiliente à l’idée de ne jamais en avoir sans la fin du monde. Je ne pense pas capable d’être une bonne mère, d’avoir la fibre. Je suis égoïste et immature, je m’apitoie sur mon sort et mon addiction en est la preuve. Je suis sûre qu’il aura honte de moi une fois en âge de comprendre et qu’il me détestera pour beaucoup de chose…

Ça c’était dit.

-Mais…

Elle prend une grande inspiration.

-Mais si tu es dans le tableau pour élever cet enfant, alors je crois que je pourrais accepter tout ça et me reposer un peu plus sur toi et te faire confiance pour notre vie à venir.

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Re: I'im gonna kill destiny, she's fucking around lately [Edwin]

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