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Parabola

Lun 25 Juil 2016 - 1:13

Aaaaaaaaaaah ! Une exclamation satisfaite que je suis forcée de retenir, faute de quoi, nous risquerions de nous retrouver avec une bonne brochette d'abominations sur les bras. Rester discrète, cela fait parti des mille et uns commandements que chaque personne croisée avant mon passage du grand portail a cru bon de dispenser, oubliant sans doute que j'ai su arriver jusqu'ici par mes propres moyens lorsque tout ça a commencé.
Mais ne soyons pas trop exigeante avec cette bande de lourdauds bien intentionnés. J'ai après tout œuvré avec acharnement à leur faire oublier l'image de la Bernadette fière et forte dernièrement, alors que j'errais entre ces murs devenus trop resserrés avec le temps, me donnant toujours plus l'impression de suffoquer.

Pourtant un beau jour est arrivé, et, alors que mes pensées s'égaraient devant un mur bariolé, on est venu me déranger, fait surprenant tant j'étais persuadée d'être devenue la personne à éviter. Et suite à cette perturbation, quelque chose a changé. J'ai eu envie - peut-être même que je pourrai parler de besoin – de voir autre chose. Après tout, quoi de mieux pour contrer la monotonie que de bousculer les habitudes ? Dire qu'il m'a fallu des mois et des mois pour parvenir à cette conclusion élémentaire... J'en suis peu fière.
Mais la honte est bien loin d'être l'émotion qui domine dans l'immédiat. Car j'ai beau n'avoir passé l'entrée du lycée que quelques minutes plus tôt, j'ai déjà l'impression d'être entrée dans un autre monde. Un monde hostile et dangereux, certes, mais différent et c'est bien tout ce qui compte.
Si je me laissais aller, j'ouvrirai grand les bras, je m'accorderais même un pas de danse ou deux. Mais la Dame Bernadette connait aussi la mesure, et je me contente de prendre une grande inspiration. Et je crois bien pouvoir appeler ça une bonne bouffée d'air frais, peu importe sur le moment que s'y soit insinué une odeur nauséabonde. Sans doute est-elle due à ces marées de cadavres qui viennent régulièrement tenter de nous engloutir et que les « braves » repoussent toujours.

Les cadavres ambulants, une invention dont on se serait tous bien passé. Mais puisqu'il faut faire avec, je crois bien arriver à leur trouver une utilité : le danger. Grâce à leur présence, j'ai cette petite alarme qui n'a cessé de sonner depuis ce matin, me rappelle qu'il ne faudra jamais baisser ma garde au cours de cette expédition, que la tendance peut s'inverser à tout moment. Aussi étrange que cela puisse paraître, je trouve ce risque stimulant. Un regard à droite et je crois apercevoir les silhouettes décharnés au loin, dans une ruelle. Et j'ai beau être hors d'atteinte, je me souviens du visage terrifiant qu'avait le premier que j'ai vu de près, que j'ai tué, je me souviens les cris de Madison lorsqu'il l'a attaquée. Et mon cœur bat. Je vis à nouveau.

« On devrait pas rester statiques, madame. » me rappelle alors une voix dont j'avais presque oublié la provenance. Il s'agit de Travis, ou Davis, peu m'importe en vérité, mon chaperon et cadet de dix ans, peut-être plus à voir son visage doux et boutonneux. Une des jeunes recrues militaires encore vivantes de notre camp, bien que je sois convaincue d'être plus crédible que lui dans cet uniforme.
Je ne suis pas enchantée d'être affublée de ce jeune homme pour ma sortie, mais puisque c'était la condition non négociable, je m'en accommoderais. C'est déjà suffisamment étonnant que l'avocate déprimée et estropiée du camp se voit autoriser une promenade qu'elle a réclamée du jour au lendemain, d'autant plus au vu des derniers événements concernant la sotte amie rousse de Ian dont j'ai laissé échapper le nom. Il m'aura fallu pour réussir un savant mélange de persuasion, de faux prétextes et de scandale. De concession aussi, l'autorisation ne m'ayant été donné que parce que j'ai bien voulu consentir à être accompagnée - d'un soldat et non d'un civil lambda de surcroît. Mais passons, Jenesaisquoi-vis a raison. Je n'ai pas gagné ce ticket de sortie pour le gaspiller en bronzette sur le trottoir qui fait face au lycée.
Alors je hoche la tête et le laisse ouvrir la marche, puisqu'il sait quel chemin emprunter pour croiser le moins possible d'ennemis, autant rester raisonnable pour une première.

Nous passons la demi-heure suivante à crapahuter dans les rues de Seattle, n'éliminant les ambulants que s'il s'agit de la seule solution. Un seul est laissé à ma charge, et malgré que ma main tremble encore dix minutes plus tard, je peux assurer que ce qu'on dit est vrai. La deuxième fois c'est plus facile.

Nous finissons par nous accorder une pause, alors que nous traversons un parc qui semble curieusement vide tout présence, vivante ou non.
Tandis que nous profitons d'un peu de repos et d'une eau bien mérité, je dois m’éclipser un instant pour cause de vessie pleine. Gêné, le jeune homme est pourtant anxieux à l'idée de me perdre de vue.

« Tout va bien aller, j'irai vite. » je tente de le rassurer, mais il n'a pas l'air convaincu par mon sourire rassurant. « De toute façon je vois mal comment tu pourrais me la tenir ! » Puisque la façon aimable n'a pas fonctionné, servons-nous des mots crus. Ça fait mouche. Encore plus mal à l'aise, il me laisse cette fois m’éclipser sans oser me contrarier plus.
C'est donc enchantée de ne pas l'avoir sur le dos pour au moins cinq minutes que je met le plus de distance possible entre lui et moi, avant de choisir un bosquet où me dissimuler pour faire mon affaire.
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Re: Parabola

Lun 25 Juil 2016 - 17:08


Presque deux mois maintenant que Zack avait appris qu'il n'y avait plus aucun espoir quand au sort de sa sœur ; elle était morte, il ne pouvait plus rien y faire. C'était trop tard. S'il avait été moins con, il serait allé à Salem bien plus tôt, tout de suite après le décès de ses parents, mais il y avait trop d'enjeu ici, trop de souvenirs qu'il ne parvenait pas à laisser derrière lui... S'était néanmoins ce qu'il s'était dit pendant tout ce temps pour se déculpabiliser, se persuader qu'elle était en sécurité là-bas. Foutaises. Il avait juste été trop égoïste et lâche. Et maintenant il avait tout perdu. Le groupe qu'ils formaient au phare était complet, ils commençaient à pas trop mal se connaître malgré les distances qu'avait prit Zack, peinant à mettre de côté le trou béant qui creusait son cœur. Il avait besoin souvent de s'isoler, extérioriser sa colère en cognant tout ce qui bougeait là-dehors, mais il se rendait bien compte au fond que le fait qu'il ne soit pas seul à la maison l'aidait à ne pas perdre complètement pied, même si la contrepartie était maigre comparée à tout ce qu'il avait perdu.

Alors depuis ce moment là, depuis le jour où le sol avait commencé à devenir de plus en plus instable à chaque pas qu'il faisait, où son dernier espoir avait été anéanti, Zack avait ressenti ce besoin idiot de se raccrocher un peu à ce qu'il lui restait d'avant, à savoir son chez-lui et les quelques souvenirs qui y étaient encore. Après plus d'un mois d'hésitation et de ronde, il avait finalement prit son courage à deux mains et était retourné dans son duplex d'un quartier huppé de l'Est de la ville. Ç’avait été difficile ; évidemment il avait été pillé, mis à part la petite pièce du fond avec cette porte blindée impossible à ouvrir sans les deux clés qu'il avait toujours sur lui et qui servait de réserve à alcool. Il y était retourné plusieurs fois depuis pour se retrouver un peu seul, se replonger dans les souvenirs et, au passage, profiter de quelques unes de ces bonnes bouteilles qui étaient restées intactes. Il y avait aussi laissé quelques conserves avant de partir, mais il ne les prendrait qu'en cas d’extrême urgence et en avait déjà apporté quelques unes au phare pour en partager avec les autres.

Ce jour là il avait décidé de retourner vers l'Est, reprenant sa moto pour raccourcir la durée de trajet malgré le manque de discrétion qu'elle apportait. Il avait décidé de la laisser plus loin, dans un garage abandonné, afin de fureter un peu dans les alentours, se promener. Deux putrides s'étaient amenés et le blond s'était presque senti ravi d'avoir enfin quelque chose à dégommer. Il détestait ce sentiment de colère qui ne cessait de le tirer vers le fond, cette foutue faiblesse qui lui faisait perdre tout ses moyens quand il y pensait trop ; ce n'était pas lui ça, il n'était pas ce gars faible. Et pourtant...

Au détour d'une rue, il vit un type seul un peu plus loin ; il aurait pu y aller, lui prendre tout ce qu'il possédait, même le tuer. Mais quelque chose d'autre attira son attention ; un bruit derrière un muret. Fronçant les sourcils il s'en approcha lentement, glissant sa main gauche dans la poche de son jean pour en sortir son poing américain. Et alors il vit se relever de derrière les briques une femme, dos à lui. Elle foutait quoi là exactement ? Contournant le muret toujours aussi discrètement, l'homme d'affaire s'en approcha un peu plus pendant qu'elle se rhabillait, levant les yeux au ciel en se disant qu'elle aurait au moins pu faire sa petite affaire ailleurs. Il avait l'impression que cette silhouettes lui était familière... Mais ce n'était pas la première fois ; combien de fois avait-il cru voir Molly au détour d'une rue ? S'armant d'un sourire franchement faux, il s'arrêta. « Vous auriez pu trouver un autre endroit pour ça... » Son air hautain et suffisant était bien l'une des seules choses qui ne l'avait toujours pas quitté depuis tout ce temps et qui ne changerait sûrement jamais ; contrairement à ses joues creusées et ses cernes encore plus prononcées qu'avant l'apocalypse.

Et la femme ne tarda pas à se retourner. Qu'est-ce que... Ses pensées s'embrouillaient. C'était quoi ça ? Toute colère était retombée, laissant place à une incompréhension qui le laissait pantois. Est-ce qu'il était entrain de rêver, encore ? Toujours sans bouger, il ne quittait pas de ses grand yeux perdus la brune qui lui faisait face. « Bernie ? » A peine eut-il prononcé le nom de celle qui avait été sa meilleure amie depuis des années que son corps se remit à bouger, et sans vraiment réfléchir il s'approcha de la femme et l'entoura de ses bras, peut-être un peu trop fort mais qu'importe, s'il rêvait, c'était foutrement réel.
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Re: Parabola

Mer 24 Aoû 2016 - 11:35

Ah, je me sens un peu plus légère. Mais ne nous étendons pas plus à ce sujet. Je n'en ai de toute façon pas le loisir puisqu'une voix d'homme m'interrompt dans ma besogne. Je termine donc précipitamment de remonter le large pantalon que j'ai choisi de porter ce matin, en dépit de la chaleur, afin d'éviter d'inutiles éraflures. Le désinfectant est précieux ces temps-ci.
Agacée par l'intrusion que j'attribue naturellement au soldat qui m'accompagne, je me retourne vivement, prête à me faire entendre, et tant pis si je fais venir tout ce qui se promène dans le quartier par la même occasion. J'avais dit d'attendre.

Mais ma surprise est telle lorsque j'aperçois l'intrus que je manque de tomber à la renverse. Moi qui attendais un petit homme à la tignasse brune en bataille, je me retrouve face à un homme blond, me dépassant d'une bonne tête, l'allure aussi fière que ces temps difficiles le permettent. Plaisant, malheureusement ce n'est pas la personne que j'attendais et, effrayée, je tente tant bien que mal d'attraper mon couteau, comme indiqué par le soldat, le pistolet étant réservé au dernier recours du fait de son manque cruel de discrétion.
Hélas, en bonne novice, je cafouille et mon arme m'échappe.
Je relève alors les yeux vers l'envahisseur, afin de jauger la menace potentielle, et je lui aurais volontiers conseillé de cesser d'avaler des mouches, si ma mâchoire ne venait pas de littéralement se décrocher, pareille à la sienne.

J'ai à peine le temps de laisser échapper un hoquet surpris que deux bras m'enlacent soudainement, vigoureusement. Le contact est maladroit mais il n'en est pas moins agréable. À vrai dire, je me demande un instant si je ne suis pas toujours dans mon lit de camp au lycée, agitée par mon songe. Et lorsque nous nous séparons finalement, il me faut presque une minute entière pour dévisager l'individu, m'assurer que j'ai bien vu, bien entendu. Mais la masse perdue et le visage plus émacié ne suffisent pas à insuffler le moindre doute.
Alors, mon cœur s'emballe, et je sens mes jambes faiblir. J'ai comme l'impression de manquer d'air, étouffée par les questions qui se bousculent. Comment est-ce que tu t'en es sorti ? Où est-ce que tu as été ? Comment tu vas ? Pourquoi es-tu ici ? Et tant d'autres que je n'arrive même pas à formuler.
Fébrile, je cherche à toutes les poser mais un seul mot parvient à franchir mes lèvres. Un prénom, à peine audible et empli de surprise, d'inquiétude, d'espoir.

« Zack ? »

Il y a un moment de flottement, ma propre voix résonnant dans mes tympans. Et puis finalement, je touche de nouveau Terre. Je réalise que je suis bien dans ce parc, et non perdue dans un énième rêve mimant grossièrement le passé.

« Zack ! »

Mon visage se fend d'un immense sourire alors que je pose doucement ma main sur son bras et que je résume mes interrogations, maladroitement et d'une voix un peu plus aiguë que je ne l'aurai voulue.

« Comment? »

Et soudainement, je me souviens que je ne suis, pour ma part, pas arrivée jusqu'ici toute seule. Mon chaperon attend toujours un peu plus loin et je n'ai aucune idée de ce que je veux en faire. Je pourrai lui présenter cet ami que je suis ravie de retrouver, mais alors nous ne pourrions parler librement. Je pourrai aussi lui fausser compagnie. Retrouver le lycée sera chose aisée puisque nous avons travaillé sur ça aussi en chemin, au cas où. Et je ne serais pas seule. Mais je risque aussi d’être privée de sortie dès mon retour.
Les jambes encore molles et la pleine possession de mes moyens n’étant pour le moment pas acquise, j’ai du mal à juger de la marche à suivre.
Faisant signe à mon ami de garder le silence, je lui désigne du bout du doigt la silhouette du gamin.
« Il… m’accompagne. »
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Re: Parabola

Dim 28 Aoû 2016 - 16:13


Oui, c'était bien elle, il ne rêvait pas. Se détachant un peu de la brune, il garda ses mains posées sur ses épaules et détailla son visage. Elle avait maigrit, semblait fatiguée, mais au delà de tout ça quelque chose d'autre avait changé, derrière ce sourire qui s'était peint sur son visage après l'étonnement. Zack ne s'en formalisa pas immédiatement, se contentant de la regarder comme s'il venait de voir un fantôme ; était-ce bien elle là, devant lui ? Ou était-il entrain de complètement dérailler ? Bien qu'il était persuadé que ce soit son amie, il ne pouvait s'empêcher de penser au pire ; combien de fois avait-il cru voir les personnes qu'il aimait pour au final se rendre compte que ce n'était qu'une silhouette informe ou inexistante ? Mais le contact de ses épaules entre ses mains était foutrement réel. Un sourire franc naquit sur les lèvres de l'homme d'affaire qui oublia un court instant tout ce qui les entourait ; pourquoi ils s'étaient perdus, ce qu'ils avaient à affronter chaque jour. Il hocha la tête quand elle prononça son prénom. « Où tu étais ? » Il avait parlé en même temps qu'elle, ne sachant pas réellement par quoi commencer. Tellement de questions, de choses à dire, le blond avait presque l'impression qu'ils n'auraient jamais le temps de tout rattraper, et l'air soudain contrarié de la brune n'arrangea en rien cette crainte.

Laissant retomber ses bras, il s'avança un peu pour mieux voir ce que lui montrait Bernadette. Alors elle était avec ce jeune là-bas ? Au vu de sa silhouette mal assurée, ce n'était certainement pas grâce à lui qu'elle avait survécu jusque là. Haussant les épaules en le jaugeant d'un air supérieur, l'homme d'affaire reporta son attention sur la brune. « Si vous avez une planque pas loin il saura rentrer seul nan ? » Même si ce n'était qu'un abri temporaire, ils devaient bien avoir un petit coin où le jeune pourrait l'attendre. Lui souriant légèrement, le blond reprit. « Viens on va faire un tour. Tu veux le prévenir peut-être ? » Devant l'air peu concerné de l'avocate, il haussa les épaules et passa son bras droit autour de son gauche pour commencer à marcher. En se rapprochant d'elle il était devenu un peu plus livide, fronçant les sourcils, avant de faire comme si de rien n'était et reporter son attention sur l'endroit où ils pourraient aller. Oui, Zack avait remarqué qu'il y avait quelque chose de bizarre avec sa main droite, mais il avait jugé préférable de ne pas relever pour l'instant ; ils auraient tout le temps de discutailler sur le chemin.

Il se mit en route vers le Powell Barnett Park à environ cinq minutes de là où ils étaient, avançant lentement comme s'ils avaient tout le temps du monde ; n'était-ce pas le cas après tout ? Il avait prévenu Nick qu'il sortait, sachant pertinemment que s'il le disait à Ansel ou Jonah il se ferait sermonner à cause de sa blessure récente, lui annonçant vaguement qu'il allait dans les quartiers Est. Lançant un regard en coin à la brune, l'homme d'affaire sourit un peu plus malgré l'inquiétude qui se lit dans son regard. « Comment... Comment tu as survécu ? Tu étais où pendant tout ce temps ? » Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, il poursuivit. « J'étais sortis de la ville, y avait plus rien. Et finalement m'y revoilà depuis un peu moins de deux mois. » Il avait tellement de choses à lui dire, à lui demander. Lui parler de sa famille qu'il avait perdu, de Stew qui était mort, du fait qu'il soit allé chez la brune quand tout était trop tard ; au final, le trentenaire avait tout raté, il avait été tellement pris dans l'idée de boucler son boulot qu'il n'était parvenu à arriver à temps pour personne. Se renfrognant un peu à cette idée, il serra les dents en regardant un peu plus loin, peu envieux de se replonger dans toute cette culpabilité qui le rongeait chaque jours, mais il le faudrait bien, parce-qu'elle allait certainement lui retourner la question qu'il lui avait posée, et il était hors de question pour lui de jouer la carte du mensonge comme il savait si bien le faire.
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Re: Parabola

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