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William Baker - On my way sweet heart
Mer 21 Sep 2016 - 16:27
35 ANS • AMÉRICAIN • PARAMÉDIC • FACTION MESSIAH
"Parlez- moi un peu de vous", C'est une question qui peut nous être posée dans des dizaines de contexte différent, mais la réalité c'est qu'on ne sait jamais réellement quoi répondre. Platon disait "connaît toi, toi-même". Phrase d'une simplicité sans bornes, mais plus complexe qu'elle en a l'air. Lorsque je réfléchis à ma façon d'être, je m'aperçois que je suis avant tout quelqu'un qui aime être entouré, malgré ma timidité. Celle-ci se perçoit d'ailleurs par l'humour et le charme, j'aime faire rire mes amis et Charlie et j'aime plaire. J'ai le cœur sur la main et je suis toujours prêt à aider les gens autour de moi, même si cela signifie m'abandonner au dépit des autres, je sais comprendre leur détresse. Charlie me dit souvent que ça me rend irresponsable, que je fais des choses sans penser aux conséquences sur notre vie, mais si ça peut rendre les autres heureux ? Après tout, on vit dans un putain de monde de fous. Taxe, impôt, circulation, chômage... Parfois, je suis derrière le volant et je ne fais que bougonner sur la politique tout en écoutant une radio parlée. Cela fait rire Charlie, elle me désigne d'autre voie de circulation, mais je suis tellement borné sur mon idée de départ que je reste là à me plaindre sur le temps que perd dans une année juste pour faire le chemin Ravensdale à Seattle. Voilà ce que je raconterais si je devais me décrire dans la vie de tous les jours. Mais lors d'un entretien d'emploi, ce n'est pas ce qu'un employeur veut entendre... Il s'en fout que vous soyez drôle, impatient, grincheux, ou peu importe. Ce qu'il veut savoir, c'est : "êtes-vous prêt à faire le boulot et allez-vous nuire à l'ambiance de travail ?" La réalité, c'est que je suis passionné par mon travail, j'aime sauver des vies et je suis prêt à tout pour le faire. Je suis d'un extrême professionnalisme, mais s'il faut sortir du protocole pour sauver quelqu'un, je suis prêt à le faire. Je suis admiré pour ça dans mon domaine, même si je suis "un électron libre", mon partenaire et moi, nous avons sauvé des gens qui n'auraient pas pu survivre le chemin de l'hôpital. On m'a reproché mon caractère imprévisible dans les premières années, mais bon, avec mon caractère, vous croyez vraiment que j'allais changer pour leur faire plaisir ?
Du haut de ses 1m80, William est une personne que l'on pouvait rapidement classer dans la catégorie Beau chic, beau genre (BCBG). Très jeune, il a commencé à prendre soin de sa personne en s’entraînant afin de garder la forme et de rester beau pour la femme de sa vie. Toujours bien habillé, les cheveux courts et bien coiffés, la barbe rasée à la peau et les yeux marron pétillants. Mais ça, c'était avant l'épidémie. Vivant sur la route, à la recherche de sa bien-aimée, William a aujourd'hui une pilosité faciale bien garnie, les cheveux en bataille et revêt les vêtements qu'il trouve sur son chemin. Une vieille chemise noire, un vieux veston trouvé lors de son passage chez lui et un jeans foncé font parti de son quotidien. Il traîne toujours avec lui, une machette qu'on lui a offert, un Desert Eagle trouvé à Ravensdale ainsi qu'une montre à énergie cinétique que Charlie lui avait offert.
Les sirènes de l'ambulance hurlent à travers les rues de Seattle alors que je me trouve au-dessus du patient. L'homme est en hémorragie et je m'assure qu'il reste conscient. Mon partenaire conduit à toute vitesse à travers la ville, nous devons être à l’hôpital le plus rapidement possible, car il n'y a rien que nous puissions faire. Pour garder le blesser en état d'alerte, je lui demande s'il a de la famille. Il me parle de ses deux enfants, une fille et un garçon.
Cela me rappelle ma propre enfance. Mon père nous a élevés seul, ma sœur et moi. Un an après la naissance de ma petite sœur, de quatre ans ma cadette, ma mère a été diagnostiquée d'un cancer du sein en phase avancé. La dégénérescence a été rapide, car celui-ci avait été détecté trop tard, et le cancer est devenu généralisé en peu de temps, emportant ma mère avec lui. Mon père fut dévasté, mais jamais il ne nous le faisait sentir. C'est un trait de caractère que j'ai hérité de lui, il s'oubliait totalement pour rendre heureux ses enfants. Il était facteur, mais il dut accumuler des petits boulots de soir afin de compenser le salaire de ma mère.
J'ai toujours été plutôt proche de ma sœur. Je me rappelle encore avant sa naissance, je demandais constamment à mes parents s'ils pouvaient m'offrir une petite sœur, et Dieu sait que lorsqu'elle est née, j'étais heureux. Étant donné la différence d'âge, nous n'avions pas réellement d’intérêt commun, mais cela changea lorsqu'elle devint amie avec Charlie. Je ne le montrais pas trop au début, mais j'avais envie de passer plus de temps avec ma sœur dans le simple but de connaitre son amie.
Pour ma part, j'étais un enfant et un adolescent plutôt introverti, je n'avais pas beaucoup d'amis à l'école et je passais beaucoup de temps seul. Lorsque je ne passais pas du temps avec ma sœur et Charlie, je préférais plutôt lire que de faire du sport. J'ai toujours été plutôt intrigué et passionné par la science, et ce que je voulais faire plus tard, c'était de sauver des vies. La mort de ma mère m'avait peut-être affecté au point que je souhaitais faire tout en mon pouvoir pour que ça n'arrive pas à d'autres. Bien entendu, mes lectures autour de la science du corps humain étaient nombreuses dès l'école secondaire, mais je me passionnais aussi pour l'histoire, l'espace ou n'importe quoi qui pouvait parfaire ma culture.
Je suis sortie de ma rêverie par l'arrêt brusque du véhicule, et j'entends mon partenaire m'avertir de notre arrivée. J'ouvre à la hâte les portes arrière de l'ambulance et je fais sortir la civière du patient avec l'aide de mon collègue. Celui-ci informe déjà les infirmiers de l'état du client alors que je pousse le lit sur roue vers l'intérieur de l'hôpital. Sa femme est déjà là et nous suit à travers les couloirs, me bombardant de questions. Je ne sais pas comment la rassurer, je lui dis que le docteur va s'occuper de son mari. J'amène l'homme dans une salle et j'empêche sa femme d'entrer, je lui dis qu'elle peut attendre à l'extérieur, que les docteurs doivent faire leur travail. Elle acquiesce, mais comme elle est en larmes, je ne peux résister à la serrer contre moi afin de la soulager.
Cette scène me rappelle toujours à quel point je suis heureux avec la femme que j'aime. Charlie et moi, nous nous sommes avoué nos sentiments l'un pour l'autre alors qu'elle était à l'école secondaire, et que j'étais à l'université. Je me rappelle encore comme si c'était hier, mon cœur battait la chamade à l'idée de sortir avec elle, et encore aujourd'hui, son simple sourire me fait le même effet.
Je relâche cette femme, alors qu'elle me remercie de mon attention, je m'éloigne et je salue mon partenaire. Cette dernière course nous a amenés à la fin de notre quart de travail. Je soupire en me changeant et je repense à ce qui m'a amené à faire ce que je fais. Une fois l'école secondaire terminée, j'hésitais entre plusieurs domaines liés à la médecine. Je ne me voyais pas être docteur et le métier d'infirmer me semblait être d'une ingratitude sans bornes. Un métier d'urgence tel qu'ambulancier me semblait être le meilleur compromis, je serais toujours dans l'action et j'aurais l'occasion de sauver des vies au quotidien.
Suivant la fin de mes études secondaires, j'ai poursuivi mes études à l'université de Washington en médecine d'urgence. Mes notes étaient excellentes et la majorité de mes professeurs m'ont signifié que je gâchais le potentiel que j'avais en médecine, que je pourrais être docteur. Mon avis restait toutefois le même, et les gens de première ligne faisaient beaucoup plus la différence, et l'idée de possiblement me retrouver derrière un bureau à prescrire des médicaments m'effrayait. Les études terminées, je n’eusse aucun mal à être embauché dans le centre ambulancier de Seattle, l'endroit étant en demande constante de nouveaux candidats, où je travaille encore aujourd'hui.
Je monte dans ma voiture puis je rentre chez moi à Ravensdale. Avec la circulation, j'en ai pour 1h30 de route tous les jours, mais c'était la meilleure solution pour avoir du boulot. À Ravensdale, il n'y a qu'une clinique de quartier et les transports en ambulance se font jusqu'à Renton ou encore jusqu'à Seattle dans le pire des cas. C'est un village que j'affectionne particulièrement même si les services de proximité ne sont pas au rendez-vous.
Sur le retour, je visite mon père. Depuis qu'il a pris sa retraite et que ma sœur est partie étudier dans le domaine de la mode en a l'université de Californie, il a beaucoup trop de temps libre et il se sent très seul. Faut le comprendre, il a dédié toute sa vie à ses enfants. Je suis resté plutôt près de ma sœur malgré la distance. Ont ce Skype lorsque c'est possible, mais elle est extrêmement occupée avec les études.
Je rentre chez moi, j'embrasse la femme de ma vie et je m'installe devant la télévision en sa compagnie. Une autre journée, une autre aventure.
Cela me rappelle ma propre enfance. Mon père nous a élevés seul, ma sœur et moi. Un an après la naissance de ma petite sœur, de quatre ans ma cadette, ma mère a été diagnostiquée d'un cancer du sein en phase avancé. La dégénérescence a été rapide, car celui-ci avait été détecté trop tard, et le cancer est devenu généralisé en peu de temps, emportant ma mère avec lui. Mon père fut dévasté, mais jamais il ne nous le faisait sentir. C'est un trait de caractère que j'ai hérité de lui, il s'oubliait totalement pour rendre heureux ses enfants. Il était facteur, mais il dut accumuler des petits boulots de soir afin de compenser le salaire de ma mère.
J'ai toujours été plutôt proche de ma sœur. Je me rappelle encore avant sa naissance, je demandais constamment à mes parents s'ils pouvaient m'offrir une petite sœur, et Dieu sait que lorsqu'elle est née, j'étais heureux. Étant donné la différence d'âge, nous n'avions pas réellement d’intérêt commun, mais cela changea lorsqu'elle devint amie avec Charlie. Je ne le montrais pas trop au début, mais j'avais envie de passer plus de temps avec ma sœur dans le simple but de connaitre son amie.
Pour ma part, j'étais un enfant et un adolescent plutôt introverti, je n'avais pas beaucoup d'amis à l'école et je passais beaucoup de temps seul. Lorsque je ne passais pas du temps avec ma sœur et Charlie, je préférais plutôt lire que de faire du sport. J'ai toujours été plutôt intrigué et passionné par la science, et ce que je voulais faire plus tard, c'était de sauver des vies. La mort de ma mère m'avait peut-être affecté au point que je souhaitais faire tout en mon pouvoir pour que ça n'arrive pas à d'autres. Bien entendu, mes lectures autour de la science du corps humain étaient nombreuses dès l'école secondaire, mais je me passionnais aussi pour l'histoire, l'espace ou n'importe quoi qui pouvait parfaire ma culture.
Je suis sortie de ma rêverie par l'arrêt brusque du véhicule, et j'entends mon partenaire m'avertir de notre arrivée. J'ouvre à la hâte les portes arrière de l'ambulance et je fais sortir la civière du patient avec l'aide de mon collègue. Celui-ci informe déjà les infirmiers de l'état du client alors que je pousse le lit sur roue vers l'intérieur de l'hôpital. Sa femme est déjà là et nous suit à travers les couloirs, me bombardant de questions. Je ne sais pas comment la rassurer, je lui dis que le docteur va s'occuper de son mari. J'amène l'homme dans une salle et j'empêche sa femme d'entrer, je lui dis qu'elle peut attendre à l'extérieur, que les docteurs doivent faire leur travail. Elle acquiesce, mais comme elle est en larmes, je ne peux résister à la serrer contre moi afin de la soulager.
Cette scène me rappelle toujours à quel point je suis heureux avec la femme que j'aime. Charlie et moi, nous nous sommes avoué nos sentiments l'un pour l'autre alors qu'elle était à l'école secondaire, et que j'étais à l'université. Je me rappelle encore comme si c'était hier, mon cœur battait la chamade à l'idée de sortir avec elle, et encore aujourd'hui, son simple sourire me fait le même effet.
Je relâche cette femme, alors qu'elle me remercie de mon attention, je m'éloigne et je salue mon partenaire. Cette dernière course nous a amenés à la fin de notre quart de travail. Je soupire en me changeant et je repense à ce qui m'a amené à faire ce que je fais. Une fois l'école secondaire terminée, j'hésitais entre plusieurs domaines liés à la médecine. Je ne me voyais pas être docteur et le métier d'infirmer me semblait être d'une ingratitude sans bornes. Un métier d'urgence tel qu'ambulancier me semblait être le meilleur compromis, je serais toujours dans l'action et j'aurais l'occasion de sauver des vies au quotidien.
Suivant la fin de mes études secondaires, j'ai poursuivi mes études à l'université de Washington en médecine d'urgence. Mes notes étaient excellentes et la majorité de mes professeurs m'ont signifié que je gâchais le potentiel que j'avais en médecine, que je pourrais être docteur. Mon avis restait toutefois le même, et les gens de première ligne faisaient beaucoup plus la différence, et l'idée de possiblement me retrouver derrière un bureau à prescrire des médicaments m'effrayait. Les études terminées, je n’eusse aucun mal à être embauché dans le centre ambulancier de Seattle, l'endroit étant en demande constante de nouveaux candidats, où je travaille encore aujourd'hui.
Je monte dans ma voiture puis je rentre chez moi à Ravensdale. Avec la circulation, j'en ai pour 1h30 de route tous les jours, mais c'était la meilleure solution pour avoir du boulot. À Ravensdale, il n'y a qu'une clinique de quartier et les transports en ambulance se font jusqu'à Renton ou encore jusqu'à Seattle dans le pire des cas. C'est un village que j'affectionne particulièrement même si les services de proximité ne sont pas au rendez-vous.
Sur le retour, je visite mon père. Depuis qu'il a pris sa retraite et que ma sœur est partie étudier dans le domaine de la mode en a l'université de Californie, il a beaucoup trop de temps libre et il se sent très seul. Faut le comprendre, il a dédié toute sa vie à ses enfants. Je suis resté plutôt près de ma sœur malgré la distance. Ont ce Skype lorsque c'est possible, mais elle est extrêmement occupée avec les études.
Je rentre chez moi, j'embrasse la femme de ma vie et je m'installe devant la télévision en sa compagnie. Une autre journée, une autre aventure.
12 octobre 2015, c'est à cette date bien précise que toute la vie de William bascula. Posant son sac près de la porte, Charlie le suppliait de ne pas partir. Mais sa belle-mère et sa belle-sœur avaient fortement insisté pour être amenées à Seattle malgré les avis contraires des autorités et comme William faisait la route chaque jour, il avait promis de les y amener. Alors que Charlie dormait, il avait quitté en douce, lui promettant de revenir pour elle dans la soirée, un baiser sur la joue puis il disparut dans la nuit. C'est la dernière fois qu'il la reverra depuis.
La route fut longue, beaucoup plus qu'à l'habitude. Dans la nuit du 11 au 12 octobre, plusieurs personnes semblent avoir pris la même décision que la famille de Charlie, la circulation est dense et il leur faut plus de trois heures pour un trajet habituel d'une heure et demie. Lorsqu'ils arrivent à Seattle, il fait déjà jours et le quart de travail de William commence bientôt. Il propose à sa belle-famille de les amener sur les lieux de son travail afin de leur montrer une surprise. Elles descendent au sous-sol de l’hôpital en sa compagnie, là où se trouve sa case et il leur montre la bague qu'il compte offrir à Charlie. Après toutes ces années, il avait enfin décidé de faire la grande demande à sa douce. Sa belle-famille est émue et très heureuse de la situation.
Retournant sur leur pas, dans le couloir qui passe devant la morgue temporaire, quelque chose cloche. La morgue est pleine depuis quelques jours, de plus en plus de cas étranges infeste et l’hôpital doit entasser des cadavres dans une chambre froide placée au sous-sol, non loin des vestiaires des employés. Plusieurs "rôdeurs", des hommes et des femmes sortent de cette salle alors que des infirmières présentes dans la salle hurlent de peur ou de douleur. Sous le regard impuissant de William, certains de ces nouveaux morts-vivants sautent sur sa belle-mère. Il est trop tard pour elle. Il attrape la main de sa belle-sœur, mais un d'entre eux est accroché à elle, il la mord à la jambe. William frappé celui-ci de toutes ses forces puis commence à courir dans la direction opposée attirant la sœur de Charlie avec lui, réalisant déjà ce qui se passe. Il l'avait dit à Charlie, mais elle ne l'avait pas cru, ça semblait dingue, mais c'était vrai, des morts se relevaient.
Il ouvre une salle sécurisée à l'aide de sa carte d'accès de l’hôpital et entre à l'intérieur, se cachant avec sa belle-sœur. Les deux sont trop traumatisés pour discuter, sous le choc, deux heures passent comme des minutes. Ils sont sortis de leur état de choc par les bruits de fusillade. Les forces de l'ordre ont débarqué dans le bâtiment et tire sur tout ce qui bouge, ou presque. Pensant à son salut, la sœur de Charlie se lève d'un bond et regarde à travers la petite fenêtre blindée de la porte. William insiste pour attendre, mais elle aperçoit les secours et se décide à sortir, appelant à l'aide. Un policier braque son arme sur elle alors que son coéquipier lui hurle qu'elle a été mordue. Sous les yeux horrifiés du paramédic, une balle traverse la tête de sa belle-sœur. Un policier vient de l'abattre... Il n'en croit pas ses yeux. Il rampe discrètement sous un meuble et ce cache, ils n'ont vu que la sœur de Charlie dans la porte. Il ne peut pas leur faire confiance. Il n'a pas été mordu, mais qui sait ce qu'ils feront aux témoins ?
William regrette amèrement d'avoir déposé son téléphone cellulaire dans sa case avant de partir. Il ne l'amène jamais dans l'ambulance et le laisse donc toujours à l’hôpital durant son quart de travail. S'il pouvait l'atteindre, il pourrait appeler Charlie, mais il entend encore des coups de feu et des hurlements. Il reste alors caché là durant des heures, voire toute la journée, jusqu'à ce qu'il n'entende plus un son.
Sortant de la pièce, la nuit venue, les lumières d'urgence de l’hôpital sont allumées. Il y a des cadavres qui jonchent le sol partout au sous-sol. Les casiers ont été bousculés et jetés au sol, impossible de retrouver ses affaires. Il monte discrètement les marches qui mènent au rez-de-chaussée et il remarque une présence policière accrue autour du bâtiment. Bien qu'il se sente complètement dépasser par la situation, il réfléchit tout de même à un plan lui permettant d'évacuer les lieux. S'il se saisit de son ambulance, il pourrait conduire à toute vitesse hors de la zone de quarantaine et rouler en direction Ravensdale.
C'est un plan qui ne se déroule malheureusement pas comme prévu. Se faufilant à travers le bâtiment et ce saisissant du volant de son ambulance toujours à quai, il appuie à fond sur l'accélérateur et défonce la porte de garage. Sous le coup de la panique et de la surprise, divers policiers ouvrent le feu sur lui alors qu'il fonce vers l'extérieur du barrage. L'ambulance n'est pas blindée, les balles traversent assez aisément la tôle du véhicule, la chance veut qu'il ne soit pas touché gravement, bien qu'il soit atteint à la jambe et à l'épaule. Le réservoir du véhicule est aussi atteint et une fuite d'essence se repend sur la chaussée. Il tente d'ignorer la douleur et, suivant son plan d'origine, quittant la ville à toute vitesse, mais la fuite du réservoir d'essence limite la distance qu'il arrive à parcourir et il tombe en panne sur Mercier Island. Surestimant ses capacités, il sort du véhicule et marche sur le bord de la route, ou plutôt titube jusqu'à perdre conscience.
Les états de conscience et d’inconscience sont fréquents, il passe deux semaines alitées. Un bon samaritain, médecin à la retraite l'a trouvé et l'a soigné à sa résidence d'Everett, au Nord de Seattle. Lorsqu'il a enfin la force de ce lever et de parler, il est trop tard pour contacter Charlie, les communications sont coupées et les médias ne diffusent plus que des messages d'appel au calme en boucle. William reste jusqu'à la mi-janvier chez son sauveur. Celui-ci lui enseigne tout ce qu'il sait sur les "rôdeurs", comment survivre et comment les éliminer. Les gens d'Everett sont de plus en plus souvent attaqués par des hordes de ses morts et les informations techniques sur ceux-ci commencent à circuler allègrement. Les gens sont, pour la plupart, déjà barricadés chez eux ou ont quitté la ville pour des prétendus camps sécurisés. Mendiant un peu d'équipement et des vivres au médecin, William quitte Everett avec un manteau d'hiver, un sac contenant quelques jours de nourriture et une machette de chasse. À travers le froid de janvier et sa convalescence à peine achevée, il marche vers le sud en direction de Ravensdale. Pour un trajet normal de 20h de marche, il lui faut deux semaines pour atteindre sa maison. Le froid, la neige et la fatigue le ralentissent, l'obligeant à faire plusieurs arrêts, sans compter les moments où il doit se cacher ou éviter des rôdeurs. Il se ravitaille dans les petites épiceries ou les commerces de quartier abandonnés qu'il croise sur sa route.
Février est déjà commencé et il arrive à la maison. Charlie n'est pas là, la maison a été vidée des éléments faciles à emporter. Soit l'endroit a été pillé, soit sa douce est vivant. Il cherche à travers la maison et trouve une note laissée indiquant qu'elle ira se réfugier dans leur chalet en montagne. Le chalet se trouve à Longmire, et la distance à parcourir est pratiquement la même que celle déjà parcourue, mais en montagne. William n'a pas de compétence particulière pour le vol de voiture et Charlie est partie avec leur deuxième véhicule, le premier étant resté à Seattle dans le stationnement de l’hôpital. Il passe alors plusieurs jours à dépouiller Ravensdale, l'endroit est devenu une ville fantôme. Il se ravitaille et s'équipe d'un Desert Eagle et d'un chargeur qu'il trouve dans une maison abandonnée en vitesse. Ne trouvant nulle part de véhicule à emprunter, il passe faire un dernier saut chez son père. Il ne le trouve nul part, mais la maison n'a pas été vidée, et les traces de sang lui laissent croire que son père ne fait plus partie des vivants, ou du moins, il n'est plus dans son état normal.
La route vers le chalet est ardue, et bien que la chaleur reprenne lentement sa place sur le climat et que sa jambe ne le fasse presque plus souffrir, les zones montagneuses lui font prendre plusieurs détours et il lui faudra encore plusieurs jours pour atteindre Longmire. Alors qu'il arrive sur les lieux, visiblement Charlie n'est pas là. Sa voiture n'est pas sur les lieux, et bien que l'endroit semble avoir été habité il y a peu de temps, il semble avoir été abandonné depuis quelques jours. Aucune note de Charlie, cette fois-ci, est-elle simplement venue ici ou quelqu'un d'autre a squatté l'endroit ? William n'en peut plus et il s'y pose pour réfléchir, pour penser à son prochain mouvement. Il espère que Charlie est encore en vie et qu'elle n'est pas partie pour Seattle ou pour Kingston, là où se trouve la maison de vacances de ses parents. Il n'a aucune envie de retourner là-bas et les semaines de marches qui ont précédé torture le dessous de ses pieds. Avec un brin trop d'espoir, il reste au chalet jusqu'au mois de mai. Survivant en ce nourrissant des vivres qu'il avait déjà sur place et en pillant les chalets environnants. L'endroit se trouvant plutôt creux en montagne, les visites de rôdeurs se font rare et toujours en groupes restreints. Il n'a donc aucun mal à les éviter ou les éliminer au besoin.
Rassemblant son énergie et son courage, il décide de reprendre la route en direction de Seattle. Sur le chemin, il rencontre un groupe de survivants voyageant vers l'Est. Ceux-ci prétendent qu'un groupe de gens de la région se serait rassemblé dans un endroit appelé Evergreen Ridge et vivent en communauté. Ils auraient quitté cet endroit, il y a quelques mois à la recherche d'un endroit où vivre selon leur propre règles. Serait-il possible que Charlie ait eu vent de cet endroit et s'y soit dirigé ? William décide de bifurquer vers Olympic National Park, là où Evergreen serait situé afin de vérifier si la femme de sa vie pouvait y avoir trouvé refuge.
Il arrive à Evergreen Ridge à la mi-juin, l’existence de l'endroit surprend William, mais l'absence de Charlie le ramène rapidement sur la terre ferme. Il demande tout de même l'asile quelque temps et reste sur les lieux jusqu'à la mi-septembre alors que la solitude le pèse et qu'il n'arrive pas à s'intégrer dans la communauté sans Charlie. Il ne peut tout simplement pas continuer à vivre cette vie sans la femme de sa vie, il sent qu'elle est en vie et si elle est à Seattle, elle aura besoin de lui. Il reprend alors route en direction de Port Ludlow, d'où il prévoit d'emprunter un bateau et se diriger vers Seattle par l'Elliot Bay.
William se perd plusieurs fois en forêt, mais arrive tout de même début octobre à Port Ludlow, traversant lentement le village, il commence à fouiller les bâtiments afin de se ravitailler pour son long voyage sur l'eau. L'endroit semble déjà avoir été piller plusieurs fois, mais il arrive tout de même à accumuler quelques réserves de nourriture non-périssable et une trousse de premiers soins de base. Glissant le tout dans son sac, il est surpris par un groupe de "rôdeurs" dans les rues. Il tente d'abord de se cacher, mais des objets tombent de son sac, alertant tous les morts-vivants aux alentours. S'ensuit une course où William traverse les rues de la ville. Apercevant un trio à l'horizon, il hurle pour les avertir et leur demander de l'aide. L'une d'entre elles, une Asiatique, cours dans sa direction et lui porte secours. Un rôdeur sortant de nulle part attrape le pied de la jeune Asiatique qui fait immédiatement une chute au sol, ce frappant la tête contre une voiture abandonnée au passage. William coupe la tête du rôdeur retenant la jeune femme et fait signe aux autres qu'il a besoin d'aide pour la traîner. En effet, celle-ci a perdu conscience et semble être atteint d'une fracture du crâne. Il indique à la femme et l'homme qui accompagnait l'Asiatique qu'il sera en mesure de la soigner une fois en sécurité. Sous la pression, ils emportent alors la jeune Aori inanimée au phare des Messiah.
Comme promis, William passe quelques jours au chevet de la femme qui lui a sauvé la vie. Vérifiant ses signes vitaux, ses stimuli à son réveil et lui posant diverses questions sur sa vie, le paramédic en vient à la conclusion qu'elle est atteinte d'un hématome sous-dural et que même s'ils avaient l'équipement nécessaire, ce qui n'est pas le cas, il y a peu de chances qu'il pourrait pratiquer une chirurgie si complexe sans risque. Il reste toutefois à ses côtés jusqu'à sa mort, ce qui arrive en quelques jours dus à la pression du sang exercé sur son cerveau le moment.
William est complètement dévasté et perdu, cette femme est morte pour lui, et il est là entouré d’inconnus. Certains doivent lui en vouloir ? Et Charlie est-elle simplement encore en vie ? Perd-il son temps et son énergie à la chercher ? Il n'est plus sûr de rien. S'il était resté à Evergreen, cette femme serait toujours en vie... Comment pourrait-il se racheter ?
La route fut longue, beaucoup plus qu'à l'habitude. Dans la nuit du 11 au 12 octobre, plusieurs personnes semblent avoir pris la même décision que la famille de Charlie, la circulation est dense et il leur faut plus de trois heures pour un trajet habituel d'une heure et demie. Lorsqu'ils arrivent à Seattle, il fait déjà jours et le quart de travail de William commence bientôt. Il propose à sa belle-famille de les amener sur les lieux de son travail afin de leur montrer une surprise. Elles descendent au sous-sol de l’hôpital en sa compagnie, là où se trouve sa case et il leur montre la bague qu'il compte offrir à Charlie. Après toutes ces années, il avait enfin décidé de faire la grande demande à sa douce. Sa belle-famille est émue et très heureuse de la situation.
Retournant sur leur pas, dans le couloir qui passe devant la morgue temporaire, quelque chose cloche. La morgue est pleine depuis quelques jours, de plus en plus de cas étranges infeste et l’hôpital doit entasser des cadavres dans une chambre froide placée au sous-sol, non loin des vestiaires des employés. Plusieurs "rôdeurs", des hommes et des femmes sortent de cette salle alors que des infirmières présentes dans la salle hurlent de peur ou de douleur. Sous le regard impuissant de William, certains de ces nouveaux morts-vivants sautent sur sa belle-mère. Il est trop tard pour elle. Il attrape la main de sa belle-sœur, mais un d'entre eux est accroché à elle, il la mord à la jambe. William frappé celui-ci de toutes ses forces puis commence à courir dans la direction opposée attirant la sœur de Charlie avec lui, réalisant déjà ce qui se passe. Il l'avait dit à Charlie, mais elle ne l'avait pas cru, ça semblait dingue, mais c'était vrai, des morts se relevaient.
Il ouvre une salle sécurisée à l'aide de sa carte d'accès de l’hôpital et entre à l'intérieur, se cachant avec sa belle-sœur. Les deux sont trop traumatisés pour discuter, sous le choc, deux heures passent comme des minutes. Ils sont sortis de leur état de choc par les bruits de fusillade. Les forces de l'ordre ont débarqué dans le bâtiment et tire sur tout ce qui bouge, ou presque. Pensant à son salut, la sœur de Charlie se lève d'un bond et regarde à travers la petite fenêtre blindée de la porte. William insiste pour attendre, mais elle aperçoit les secours et se décide à sortir, appelant à l'aide. Un policier braque son arme sur elle alors que son coéquipier lui hurle qu'elle a été mordue. Sous les yeux horrifiés du paramédic, une balle traverse la tête de sa belle-sœur. Un policier vient de l'abattre... Il n'en croit pas ses yeux. Il rampe discrètement sous un meuble et ce cache, ils n'ont vu que la sœur de Charlie dans la porte. Il ne peut pas leur faire confiance. Il n'a pas été mordu, mais qui sait ce qu'ils feront aux témoins ?
William regrette amèrement d'avoir déposé son téléphone cellulaire dans sa case avant de partir. Il ne l'amène jamais dans l'ambulance et le laisse donc toujours à l’hôpital durant son quart de travail. S'il pouvait l'atteindre, il pourrait appeler Charlie, mais il entend encore des coups de feu et des hurlements. Il reste alors caché là durant des heures, voire toute la journée, jusqu'à ce qu'il n'entende plus un son.
Sortant de la pièce, la nuit venue, les lumières d'urgence de l’hôpital sont allumées. Il y a des cadavres qui jonchent le sol partout au sous-sol. Les casiers ont été bousculés et jetés au sol, impossible de retrouver ses affaires. Il monte discrètement les marches qui mènent au rez-de-chaussée et il remarque une présence policière accrue autour du bâtiment. Bien qu'il se sente complètement dépasser par la situation, il réfléchit tout de même à un plan lui permettant d'évacuer les lieux. S'il se saisit de son ambulance, il pourrait conduire à toute vitesse hors de la zone de quarantaine et rouler en direction Ravensdale.
C'est un plan qui ne se déroule malheureusement pas comme prévu. Se faufilant à travers le bâtiment et ce saisissant du volant de son ambulance toujours à quai, il appuie à fond sur l'accélérateur et défonce la porte de garage. Sous le coup de la panique et de la surprise, divers policiers ouvrent le feu sur lui alors qu'il fonce vers l'extérieur du barrage. L'ambulance n'est pas blindée, les balles traversent assez aisément la tôle du véhicule, la chance veut qu'il ne soit pas touché gravement, bien qu'il soit atteint à la jambe et à l'épaule. Le réservoir du véhicule est aussi atteint et une fuite d'essence se repend sur la chaussée. Il tente d'ignorer la douleur et, suivant son plan d'origine, quittant la ville à toute vitesse, mais la fuite du réservoir d'essence limite la distance qu'il arrive à parcourir et il tombe en panne sur Mercier Island. Surestimant ses capacités, il sort du véhicule et marche sur le bord de la route, ou plutôt titube jusqu'à perdre conscience.
Les états de conscience et d’inconscience sont fréquents, il passe deux semaines alitées. Un bon samaritain, médecin à la retraite l'a trouvé et l'a soigné à sa résidence d'Everett, au Nord de Seattle. Lorsqu'il a enfin la force de ce lever et de parler, il est trop tard pour contacter Charlie, les communications sont coupées et les médias ne diffusent plus que des messages d'appel au calme en boucle. William reste jusqu'à la mi-janvier chez son sauveur. Celui-ci lui enseigne tout ce qu'il sait sur les "rôdeurs", comment survivre et comment les éliminer. Les gens d'Everett sont de plus en plus souvent attaqués par des hordes de ses morts et les informations techniques sur ceux-ci commencent à circuler allègrement. Les gens sont, pour la plupart, déjà barricadés chez eux ou ont quitté la ville pour des prétendus camps sécurisés. Mendiant un peu d'équipement et des vivres au médecin, William quitte Everett avec un manteau d'hiver, un sac contenant quelques jours de nourriture et une machette de chasse. À travers le froid de janvier et sa convalescence à peine achevée, il marche vers le sud en direction de Ravensdale. Pour un trajet normal de 20h de marche, il lui faut deux semaines pour atteindre sa maison. Le froid, la neige et la fatigue le ralentissent, l'obligeant à faire plusieurs arrêts, sans compter les moments où il doit se cacher ou éviter des rôdeurs. Il se ravitaille dans les petites épiceries ou les commerces de quartier abandonnés qu'il croise sur sa route.
Février est déjà commencé et il arrive à la maison. Charlie n'est pas là, la maison a été vidée des éléments faciles à emporter. Soit l'endroit a été pillé, soit sa douce est vivant. Il cherche à travers la maison et trouve une note laissée indiquant qu'elle ira se réfugier dans leur chalet en montagne. Le chalet se trouve à Longmire, et la distance à parcourir est pratiquement la même que celle déjà parcourue, mais en montagne. William n'a pas de compétence particulière pour le vol de voiture et Charlie est partie avec leur deuxième véhicule, le premier étant resté à Seattle dans le stationnement de l’hôpital. Il passe alors plusieurs jours à dépouiller Ravensdale, l'endroit est devenu une ville fantôme. Il se ravitaille et s'équipe d'un Desert Eagle et d'un chargeur qu'il trouve dans une maison abandonnée en vitesse. Ne trouvant nulle part de véhicule à emprunter, il passe faire un dernier saut chez son père. Il ne le trouve nul part, mais la maison n'a pas été vidée, et les traces de sang lui laissent croire que son père ne fait plus partie des vivants, ou du moins, il n'est plus dans son état normal.
La route vers le chalet est ardue, et bien que la chaleur reprenne lentement sa place sur le climat et que sa jambe ne le fasse presque plus souffrir, les zones montagneuses lui font prendre plusieurs détours et il lui faudra encore plusieurs jours pour atteindre Longmire. Alors qu'il arrive sur les lieux, visiblement Charlie n'est pas là. Sa voiture n'est pas sur les lieux, et bien que l'endroit semble avoir été habité il y a peu de temps, il semble avoir été abandonné depuis quelques jours. Aucune note de Charlie, cette fois-ci, est-elle simplement venue ici ou quelqu'un d'autre a squatté l'endroit ? William n'en peut plus et il s'y pose pour réfléchir, pour penser à son prochain mouvement. Il espère que Charlie est encore en vie et qu'elle n'est pas partie pour Seattle ou pour Kingston, là où se trouve la maison de vacances de ses parents. Il n'a aucune envie de retourner là-bas et les semaines de marches qui ont précédé torture le dessous de ses pieds. Avec un brin trop d'espoir, il reste au chalet jusqu'au mois de mai. Survivant en ce nourrissant des vivres qu'il avait déjà sur place et en pillant les chalets environnants. L'endroit se trouvant plutôt creux en montagne, les visites de rôdeurs se font rare et toujours en groupes restreints. Il n'a donc aucun mal à les éviter ou les éliminer au besoin.
Rassemblant son énergie et son courage, il décide de reprendre la route en direction de Seattle. Sur le chemin, il rencontre un groupe de survivants voyageant vers l'Est. Ceux-ci prétendent qu'un groupe de gens de la région se serait rassemblé dans un endroit appelé Evergreen Ridge et vivent en communauté. Ils auraient quitté cet endroit, il y a quelques mois à la recherche d'un endroit où vivre selon leur propre règles. Serait-il possible que Charlie ait eu vent de cet endroit et s'y soit dirigé ? William décide de bifurquer vers Olympic National Park, là où Evergreen serait situé afin de vérifier si la femme de sa vie pouvait y avoir trouvé refuge.
Il arrive à Evergreen Ridge à la mi-juin, l’existence de l'endroit surprend William, mais l'absence de Charlie le ramène rapidement sur la terre ferme. Il demande tout de même l'asile quelque temps et reste sur les lieux jusqu'à la mi-septembre alors que la solitude le pèse et qu'il n'arrive pas à s'intégrer dans la communauté sans Charlie. Il ne peut tout simplement pas continuer à vivre cette vie sans la femme de sa vie, il sent qu'elle est en vie et si elle est à Seattle, elle aura besoin de lui. Il reprend alors route en direction de Port Ludlow, d'où il prévoit d'emprunter un bateau et se diriger vers Seattle par l'Elliot Bay.
William se perd plusieurs fois en forêt, mais arrive tout de même début octobre à Port Ludlow, traversant lentement le village, il commence à fouiller les bâtiments afin de se ravitailler pour son long voyage sur l'eau. L'endroit semble déjà avoir été piller plusieurs fois, mais il arrive tout de même à accumuler quelques réserves de nourriture non-périssable et une trousse de premiers soins de base. Glissant le tout dans son sac, il est surpris par un groupe de "rôdeurs" dans les rues. Il tente d'abord de se cacher, mais des objets tombent de son sac, alertant tous les morts-vivants aux alentours. S'ensuit une course où William traverse les rues de la ville. Apercevant un trio à l'horizon, il hurle pour les avertir et leur demander de l'aide. L'une d'entre elles, une Asiatique, cours dans sa direction et lui porte secours. Un rôdeur sortant de nulle part attrape le pied de la jeune Asiatique qui fait immédiatement une chute au sol, ce frappant la tête contre une voiture abandonnée au passage. William coupe la tête du rôdeur retenant la jeune femme et fait signe aux autres qu'il a besoin d'aide pour la traîner. En effet, celle-ci a perdu conscience et semble être atteint d'une fracture du crâne. Il indique à la femme et l'homme qui accompagnait l'Asiatique qu'il sera en mesure de la soigner une fois en sécurité. Sous la pression, ils emportent alors la jeune Aori inanimée au phare des Messiah.
Comme promis, William passe quelques jours au chevet de la femme qui lui a sauvé la vie. Vérifiant ses signes vitaux, ses stimuli à son réveil et lui posant diverses questions sur sa vie, le paramédic en vient à la conclusion qu'elle est atteinte d'un hématome sous-dural et que même s'ils avaient l'équipement nécessaire, ce qui n'est pas le cas, il y a peu de chances qu'il pourrait pratiquer une chirurgie si complexe sans risque. Il reste toutefois à ses côtés jusqu'à sa mort, ce qui arrive en quelques jours dus à la pression du sang exercé sur son cerveau le moment.
William est complètement dévasté et perdu, cette femme est morte pour lui, et il est là entouré d’inconnus. Certains doivent lui en vouloir ? Et Charlie est-elle simplement encore en vie ? Perd-il son temps et son énergie à la chercher ? Il n'est plus sûr de rien. S'il était resté à Evergreen, cette femme serait toujours en vie... Comment pourrait-il se racheter ?
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Re: William Baker - On my way sweet heart
Mer 21 Sep 2016 - 16:39
Bienvenue par chez nous William !
Bonne rédaction
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Re: William Baker - On my way sweet heart
Mer 21 Sep 2016 - 16:49
Bienvenue à toi William, et vive le Quebec ! =p
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Re: William Baker - On my way sweet heart
Mer 21 Sep 2016 - 16:55
Miiih bienvenue à toi mon petit Will ! Tu peux pas savoir à quel point je suis ravie de te voir ici, mais tu vas voir, on va bien s'amuser ! o/
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Re: William Baker - On my way sweet heart
Mer 21 Sep 2016 - 17:15
Bienvenue William Bonne rédaction de fiche à toi
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Re: William Baker - On my way sweet heart
Mer 21 Sep 2016 - 17:35
Classe ! Bonne rédaction pour l'ensemble de ta fiche, et surtout bienvenue !
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Re: William Baker - On my way sweet heart
Mer 21 Sep 2016 - 17:39
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Bienvenue William
Si tu as la moindre question, n'hésite pas ^^
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