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Meet me halfway.
Lun 3 Oct 2016 - 17:25
Sortie d'Issaquah, à quelques kilomètres de la ville. Reese marchait depuis des heures, son sac à dos sur les épaules, en se tenant le flanc comme elle avait pris l'habitude de le faire depuis un long mois. Ça ne lui faisait même plus mal, mais c'était un réflexe désormais. Comme si elle avait peur que cette cicatrice moche la lâche et ne déverse tout ce qu'elle avait à l'intérieur. Relevant son T-shirt, pour la regarder encore une fois, la petite brune lâcha un long soupir désapprobateur avant de tituber et de tomber sur la route. Enfin... « tomber ». Dans les faits, elle s'était surtout assise là, en plus milieu, en attendant de retrouver un petit peu de motivation.
Parce que présentement, la brune n'en avait plus beaucoup. Ça faisait des jours qu'elle marchait vers l'Est, dans l'espoir de trouver quelque chose à quoi se raccrocher, mais dans les faits, depuis qu'elle avait perdu Jonathan de vue, que Grant l'avait laissé aussi, et qu'elle ne pouvait plus que parler à des cadavres quand elle nettoyait des maisons qu'elle squattait, on pouvait pas dire qu'elle avait eu beaucoup de compagnie. Puis surtout, elle était une indésirable dans Seattle, Daphne l'avait bien averti à ce sujet, qu'elle n'hésiterait pas à lui coller une balle si jamais elle la recroisait là-bas.
Tous ces efforts pour lui sauver la vie, puis lui mettre un flingue sur la tempe si elles se revoyaient. Oh, elles auraient pu prendre des nouvelles l'une de l'autre, se posaient là et partager des souvenirs, en sirotant un café médiocre, ou une infusion quelconque qui n'aurait pas de goût, mais non. Indésirable, donc. Et c'était pour cette raison, principalement, qu'elle était toute seule aujourd'hui, à errer sans trop savoir où se rendre, comme si l'herbe était vraiment plus verte ailleurs. Ça faisait mal, un peu, de se retrouver en tête à tête avec soi même dans ce genre de circonstances...
Le soutien de Jon lui manquait. S'il avait été là, le garçon n'aurait pas hésité pour l'attraper par les bras et la tirer derrière lui, quitte à se fatiguer deux fois plus pour qu'elle continue à avancer. Comme ils le faisaient tous deux, quand leur voiture tomba en panne, qu'ils se retrouvèrent aux portes de l'hiver avec rien pour survivre. Par chance, ils tombèrent quelques jours plus tard sur un hotel miteux où vivaient d'autres gens, et ils les avaient rejoins, en squattant une des chambres et en participant à la vie du groupe. C'était une solution, une issue, qui aurait pu s'éterniser, tout du moins avant que tout parte en couilles.
Et là revoilà, un an plus tard, l'automne démarrant, au même point que trois cents jours avant, mais cette fois-ci, complètement seule. Reese se redressa et reprit sa route, en soupirant de dépit. Encore quelques heures de marche, et elle pourrait trouver un endroit plus sûr que le milieu d'une route pour se poser, hein. C'était la seule chose qui la motivait vraiment dans tout ça. Se dire qu'elle pourrait se mettre dans le lit d'illustres inconnus, squatter sans leurs permissions, et s'y endormir avec l'espoir certes petit, mais présent, de peut-être ne pas se réveiller demain.
Ou alors si, mais pas dans ce monde...
Reese releva le nez quand elle croisa la devanture d'une pharmacie laissée à l'abandon. La grille était partiellement relevée, assez pour qu'elle puisse s'y glisser. Touchant sa cicatrice, elle jeta un regard autour d'elle pour voir si personne ne la guettait. Un bandage, de l'alcool, quelque chose de ce genre là, ne seraient pas de refus. Si il lui arrivait une merde comme la dernière fois, la brune voulait être sûre d'avoir ce qu'il faut pour ne pas avoir à compter sur des inconnus pour s'en sortir à nouveau. Mettre sa vie entre les mains de personnes peu recommandables, c'était à faire une fois... Pas plus.
Alors elle s'approcha, tirant son couteau de son rangement, pour venir se mettre à plat ventre et rentrer là-dessous. Il n'y avait pas un bruit, et il y faisait très sombres. Plissant les yeux, la brune se redressa doucement, essayant de faire le moins de bruit possible. Elle regarda autour d'elle, avant de passer près des rangers. Ses semelles couinèrent sur le sol crasseux, lui arrachant une grimace mécontente. Pour la discrétion, on repasserait. S'engouffrant vers le fond du commerce, elle dépassa les rangers retourner en shootant à moitié dans des produits inutiles à terre.
Et là, alors qu'elle parvenait au bout, un râle se fit entendre à sa droite. Elle bifurqua, pas assez vite pour voir la créature lui tombe dessus, au sens propre comme au figuré : « Putain de- » Elle eut à peine le temps de ravaler son juron qu'elle se retrouva sur le cul. Son arme lui échappa, mais Reese n'était pas en reste, et alors que le mort lui agrippait les bras, elle tourna sur elle-même pour prendre le dessus sur celui qui l'attaquait. Un vieux gars, la barbe hirsute, les yeux vitreux, du sang s'échappant d'un trou de sa gorge. Pas cool. Tâtonnant à sa droite, Reese réussit à mettre la main sur la lame de son couteau. Elle s'entailla la paume en grimaçant, mais s'en inquièterait plus tard. « TA MERE ! »
Le poignard s'enfonça profondément dans le crâne, et la brune ne parvint pas à le retirer. Elle se libéra néanmoins de son piège, venant s'adosser contre un meuble dérangé pour reprendre son souffle.
Parce que présentement, la brune n'en avait plus beaucoup. Ça faisait des jours qu'elle marchait vers l'Est, dans l'espoir de trouver quelque chose à quoi se raccrocher, mais dans les faits, depuis qu'elle avait perdu Jonathan de vue, que Grant l'avait laissé aussi, et qu'elle ne pouvait plus que parler à des cadavres quand elle nettoyait des maisons qu'elle squattait, on pouvait pas dire qu'elle avait eu beaucoup de compagnie. Puis surtout, elle était une indésirable dans Seattle, Daphne l'avait bien averti à ce sujet, qu'elle n'hésiterait pas à lui coller une balle si jamais elle la recroisait là-bas.
Tous ces efforts pour lui sauver la vie, puis lui mettre un flingue sur la tempe si elles se revoyaient. Oh, elles auraient pu prendre des nouvelles l'une de l'autre, se posaient là et partager des souvenirs, en sirotant un café médiocre, ou une infusion quelconque qui n'aurait pas de goût, mais non. Indésirable, donc. Et c'était pour cette raison, principalement, qu'elle était toute seule aujourd'hui, à errer sans trop savoir où se rendre, comme si l'herbe était vraiment plus verte ailleurs. Ça faisait mal, un peu, de se retrouver en tête à tête avec soi même dans ce genre de circonstances...
Le soutien de Jon lui manquait. S'il avait été là, le garçon n'aurait pas hésité pour l'attraper par les bras et la tirer derrière lui, quitte à se fatiguer deux fois plus pour qu'elle continue à avancer. Comme ils le faisaient tous deux, quand leur voiture tomba en panne, qu'ils se retrouvèrent aux portes de l'hiver avec rien pour survivre. Par chance, ils tombèrent quelques jours plus tard sur un hotel miteux où vivaient d'autres gens, et ils les avaient rejoins, en squattant une des chambres et en participant à la vie du groupe. C'était une solution, une issue, qui aurait pu s'éterniser, tout du moins avant que tout parte en couilles.
Et là revoilà, un an plus tard, l'automne démarrant, au même point que trois cents jours avant, mais cette fois-ci, complètement seule. Reese se redressa et reprit sa route, en soupirant de dépit. Encore quelques heures de marche, et elle pourrait trouver un endroit plus sûr que le milieu d'une route pour se poser, hein. C'était la seule chose qui la motivait vraiment dans tout ça. Se dire qu'elle pourrait se mettre dans le lit d'illustres inconnus, squatter sans leurs permissions, et s'y endormir avec l'espoir certes petit, mais présent, de peut-être ne pas se réveiller demain.
Ou alors si, mais pas dans ce monde...
Reese releva le nez quand elle croisa la devanture d'une pharmacie laissée à l'abandon. La grille était partiellement relevée, assez pour qu'elle puisse s'y glisser. Touchant sa cicatrice, elle jeta un regard autour d'elle pour voir si personne ne la guettait. Un bandage, de l'alcool, quelque chose de ce genre là, ne seraient pas de refus. Si il lui arrivait une merde comme la dernière fois, la brune voulait être sûre d'avoir ce qu'il faut pour ne pas avoir à compter sur des inconnus pour s'en sortir à nouveau. Mettre sa vie entre les mains de personnes peu recommandables, c'était à faire une fois... Pas plus.
Alors elle s'approcha, tirant son couteau de son rangement, pour venir se mettre à plat ventre et rentrer là-dessous. Il n'y avait pas un bruit, et il y faisait très sombres. Plissant les yeux, la brune se redressa doucement, essayant de faire le moins de bruit possible. Elle regarda autour d'elle, avant de passer près des rangers. Ses semelles couinèrent sur le sol crasseux, lui arrachant une grimace mécontente. Pour la discrétion, on repasserait. S'engouffrant vers le fond du commerce, elle dépassa les rangers retourner en shootant à moitié dans des produits inutiles à terre.
Et là, alors qu'elle parvenait au bout, un râle se fit entendre à sa droite. Elle bifurqua, pas assez vite pour voir la créature lui tombe dessus, au sens propre comme au figuré : « Putain de- » Elle eut à peine le temps de ravaler son juron qu'elle se retrouva sur le cul. Son arme lui échappa, mais Reese n'était pas en reste, et alors que le mort lui agrippait les bras, elle tourna sur elle-même pour prendre le dessus sur celui qui l'attaquait. Un vieux gars, la barbe hirsute, les yeux vitreux, du sang s'échappant d'un trou de sa gorge. Pas cool. Tâtonnant à sa droite, Reese réussit à mettre la main sur la lame de son couteau. Elle s'entailla la paume en grimaçant, mais s'en inquièterait plus tard. « TA MERE ! »
Le poignard s'enfonça profondément dans le crâne, et la brune ne parvint pas à le retirer. Elle se libéra néanmoins de son piège, venant s'adosser contre un meuble dérangé pour reprendre son souffle.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
The Exiles | Right Hand
Administratrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Meet me halfway.
Mer 5 Oct 2016 - 1:08
Le vent fouettait son visage. Si bien qu'il en fermait les yeux, les bras écartés, l'espace d'un instant. Sa Dodge avançait tranquillement, le long d'une parcelle de route qui semblait avoir été épargnée par la fin du monde, presque un an plus tôt. Quand ses yeux s'ouvrirent de nouveau, ils purent encore se poser sur le spectacle ravissant qu'offraient ces lieux. Une nature si belle, si calme, que rien ne semblait pouvoir perturber, hormis le souffle léger et enivrant qui jouait dans les feuilles des arbres. Un ballet de couleur, l'émeraude dominant encore l'or et le roux.
Happy savourait ce moment, puis il posa les mains sur le volant, le sourire aux lèvres. Cette fois, il était seul. Seul sur la route, à quelques miles au sud ouest du nouveau lieu de vie de son groupe. Peut être aurait il pu demander à Sonic de l'accompagner, mais sans doute avait elle besoin d'intimité. Au moins autant que lui. Oh, de toutes façons, Happy n'était guère parti en quête de son épousée, ou de ceux qui tourmentèrent la jeune fille en lui retirant sa famille. Non, Happy était simplement en exploration. Éclaireur de l'équipe à une distance acceptable, histoire de ne pas consommer du précieux carburant pour rien. Son objectif était plutôt de revenir les mains pleines de ce qu'il pourrait trouver, en passant par les routes qu'ils n'avaient pas emprunté lors de leur arrivée. Peut être que rentrer les bras chargés de tant de chose et d'autres pourrait redorer un peu le blason de l'étourdi.
Le véhicule roulait toujours, suivant les petites routes, et évitant les grands axes. S'il cherchait en effet à se rendre en ville, il ne voulait cependant pas retomber sur le chaos qui emplissait encore l'autoroute. Et puis seul, le centre d'une ville et peu importe laquelle, n'était sûrement pas la meilleure des idées. Ainsi, comme il se le répétait sans cesse en tête, il se limiterait aux trouvailles isolées dans les faubourgs.
Happy coupe le contact à l'entrée de cette rue. Le chaos et la mort se rappellent soudainement à lui, après cette brève croisière au milieu du rêve. Sa destination, c'est ici. Il en est convaincu, autant qu'il en est dégoûté. Il ne se souvient même pas du nom qu'il a pu lire sur le panneau quelques minutes plus tôt, mais le sort de cette ville lui tord les boyaux. Un court instant, il ressent la mort. Comme il la déteste depuis onze mois déjà.
Il soupire. Il ne sait pas s'il veut réellement s'aventurer dans cette rue, ou s'il veut simplement rentrer. Quitte à être bredouille. Oh si, cette idée lui traverse sérieusement l'esprit, jusqu'à ce qu'il croise son propre regard dans le rétroviseur. Depuis quand suis je un lâche, pense t il. Depuis quand ne suis je plus capables de donner tout ce que j'ai pour les autres. Ces questions le hantent encore, et il est temps d'y mettre un terme. Définitif.
La porte s'ouvre, et il se masse le visage. Un visage qui ne présente plus la longue barbe qui le caractérisait encore hier. Non.. Cette fois, elle ressemble plus à une simple barbe de trois jours. Peut être est ce le premier pas vers le renouveau ? Et puis.. qu'importe. Ca repousse.
C'est sur cette idée qu'il avance lentement, sur le trottoir de cette rue. Observant les vitrines désolées, de ce qui autrefois étaient des magasins de vêtements, d'outillages ou de multimédias, et qui aujourd'hui ne semblent plus présenter le moindre intérêt. Parfois, il jette un oeil un peu plus curieux, mais rien n'attire réellement son attention. Si ce n'est cette pharmacie, de l'autre côté de la rue.
Une pharmacie. Sûrement la première cible, la plus prisée depuis les débuts de l'apocalypse. En premier les Junkies, les malades chroniques, ou leurs proches inquiets. Puis les survivants prévoyants. Puis ceux qui n'ont pas eu d'autres choix.. Happy sait très bien qu'il risque fort de déchanter en voyant l'intérieur totalement vidé, mais s'il parvient à trouver la moindre boite de quoi que ce soit, ce serait déjà une victoire. Même si, honnêtement, il ne connaît rien du tout des comptes d'apothicaires..
Déterminé, il avance plus rapidement, tenant fermement en main son couteau. Il sait qu'il risque fort de se retrouver nez à nez avec des indésirables. Et qu'il aura sûrement à se battre pour ces précieuses ressources. Pourtant, ce ne sont pas les gargouillis infâmes d'un non mort qui le font s'arrêter net. C'est.. ce qui semble être un juron féminin. Ta mère. Mais la mère de qui ? Oh pauvre femme. Qui peut bien se mettre à crier de la sorte, et surtout, pourquoi ?
Happy reprend sa marche. Sans faire le moindre bruit. Il se colle au mur adjacent à la pharmacie, et tend l'oreille pour écouter. Rien.. Tellement vide qu'il se demande même s'il n'a pas simplement rêvé. Et pour en avoir le coeur net.. eh bien il s'y aventure, tête baissée. Et si une femelle lui explose la tête avec un coup, bah ce ne sera pas la première fois..
Happy savourait ce moment, puis il posa les mains sur le volant, le sourire aux lèvres. Cette fois, il était seul. Seul sur la route, à quelques miles au sud ouest du nouveau lieu de vie de son groupe. Peut être aurait il pu demander à Sonic de l'accompagner, mais sans doute avait elle besoin d'intimité. Au moins autant que lui. Oh, de toutes façons, Happy n'était guère parti en quête de son épousée, ou de ceux qui tourmentèrent la jeune fille en lui retirant sa famille. Non, Happy était simplement en exploration. Éclaireur de l'équipe à une distance acceptable, histoire de ne pas consommer du précieux carburant pour rien. Son objectif était plutôt de revenir les mains pleines de ce qu'il pourrait trouver, en passant par les routes qu'ils n'avaient pas emprunté lors de leur arrivée. Peut être que rentrer les bras chargés de tant de chose et d'autres pourrait redorer un peu le blason de l'étourdi.
Le véhicule roulait toujours, suivant les petites routes, et évitant les grands axes. S'il cherchait en effet à se rendre en ville, il ne voulait cependant pas retomber sur le chaos qui emplissait encore l'autoroute. Et puis seul, le centre d'une ville et peu importe laquelle, n'était sûrement pas la meilleure des idées. Ainsi, comme il se le répétait sans cesse en tête, il se limiterait aux trouvailles isolées dans les faubourgs.
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Happy coupe le contact à l'entrée de cette rue. Le chaos et la mort se rappellent soudainement à lui, après cette brève croisière au milieu du rêve. Sa destination, c'est ici. Il en est convaincu, autant qu'il en est dégoûté. Il ne se souvient même pas du nom qu'il a pu lire sur le panneau quelques minutes plus tôt, mais le sort de cette ville lui tord les boyaux. Un court instant, il ressent la mort. Comme il la déteste depuis onze mois déjà.
Il soupire. Il ne sait pas s'il veut réellement s'aventurer dans cette rue, ou s'il veut simplement rentrer. Quitte à être bredouille. Oh si, cette idée lui traverse sérieusement l'esprit, jusqu'à ce qu'il croise son propre regard dans le rétroviseur. Depuis quand suis je un lâche, pense t il. Depuis quand ne suis je plus capables de donner tout ce que j'ai pour les autres. Ces questions le hantent encore, et il est temps d'y mettre un terme. Définitif.
La porte s'ouvre, et il se masse le visage. Un visage qui ne présente plus la longue barbe qui le caractérisait encore hier. Non.. Cette fois, elle ressemble plus à une simple barbe de trois jours. Peut être est ce le premier pas vers le renouveau ? Et puis.. qu'importe. Ca repousse.
C'est sur cette idée qu'il avance lentement, sur le trottoir de cette rue. Observant les vitrines désolées, de ce qui autrefois étaient des magasins de vêtements, d'outillages ou de multimédias, et qui aujourd'hui ne semblent plus présenter le moindre intérêt. Parfois, il jette un oeil un peu plus curieux, mais rien n'attire réellement son attention. Si ce n'est cette pharmacie, de l'autre côté de la rue.
Une pharmacie. Sûrement la première cible, la plus prisée depuis les débuts de l'apocalypse. En premier les Junkies, les malades chroniques, ou leurs proches inquiets. Puis les survivants prévoyants. Puis ceux qui n'ont pas eu d'autres choix.. Happy sait très bien qu'il risque fort de déchanter en voyant l'intérieur totalement vidé, mais s'il parvient à trouver la moindre boite de quoi que ce soit, ce serait déjà une victoire. Même si, honnêtement, il ne connaît rien du tout des comptes d'apothicaires..
Déterminé, il avance plus rapidement, tenant fermement en main son couteau. Il sait qu'il risque fort de se retrouver nez à nez avec des indésirables. Et qu'il aura sûrement à se battre pour ces précieuses ressources. Pourtant, ce ne sont pas les gargouillis infâmes d'un non mort qui le font s'arrêter net. C'est.. ce qui semble être un juron féminin. Ta mère. Mais la mère de qui ? Oh pauvre femme. Qui peut bien se mettre à crier de la sorte, et surtout, pourquoi ?
Happy reprend sa marche. Sans faire le moindre bruit. Il se colle au mur adjacent à la pharmacie, et tend l'oreille pour écouter. Rien.. Tellement vide qu'il se demande même s'il n'a pas simplement rêvé. Et pour en avoir le coeur net.. eh bien il s'y aventure, tête baissée. Et si une femelle lui explose la tête avec un coup, bah ce ne sera pas la première fois..
- Invité
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- Feuille de personnage
Re: Meet me halfway.
Mer 5 Oct 2016 - 13:14
Un bruissement, indistinct, qu'elle aurait pu ne pas entendre au milieu des sons qui lui parvenaient de son propre corps. Se tenant la paume meurtrie par sa propre bêtise, Reese se figea, essayant de calmer sa respiration du mieux possible. Elle ne devait plus faire du bruit. Tenant son arme, elle perçut du mouvement dans l'allée d'où elle venait, et prit la décision de se glisser sur celle parallèle sans se relever. Trainant sur le sol crasseux, la petite brune se saisit silencieusement d'une barre en fer servant à maintenir une PLV.
Souffle long pour faire le moins de bruit possible, elle quitta ses genoux pour retourner sur ses appuis, et contourna finalement l'allée. Là, la silhouette la dépassa, elle n'en vit que les jambes s'enfonçant dans la pénombre de la pièce à priori à sa recherche. Elle l'avait fait venir ici, forcément. Serrant son arme dans ses mains, du sang se rependant sur la tranche, la brune sortit soudainement de sa cachette pour bondir sur l'intrus. Mort ou vivant, elle n'en tint pas vraiment compte sur le moment, l'esprit embrumé par l'adrénaline et l'épuisement :
Et Bam ! Soudainement, sa barre métallique rencontre en travers les épaules du dernier arrivant, sans que Reese ne fasse rien pour arrêter son geste ! Elle l'envoya a tapis, en hurlant de plus belle : « MAIS VOUS ALLEZ ME FOUTRE LA PA-HII ! » Et le gémissement de douleur la ramena à la réalité aussi promptement qu'elle l'avait envoyé à terre en s'en prenant à lui par surprise ! Les morts ne gémissaient pas... Enfin, pas aux dernières nouvelles en tout cas ! Elle venait de frapper sur un vivant ?! Oh bon sang, il était vivant et elle l'avait frappé !
« Merde ! » Glapit l'avocate en se penchant vers lui, après l'avoir retourné en poussant sur son bras maladroitement. « Ça va ?! » S'inquiéta-t-elle, vraiment soucieuse du mal qu'elle avait pu lui faire, en lui tendant la main pour l'aider à le relever. Elle comprit que l'homme n'était pas trop disposé à accepter son aide, mais elle avait tellement une mine de chien battu qu'il aurait été étrange de lui prêter d'autres mauvaises intentions. Se préparant sur ses appuis, elle attrapa la paume de l'autre de sa main valide, avant qu'un éclaire ne traverse soudainement son regard.
Qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? Un beau type à la barbe naissante se présentait à sa porte, elle le tapait puis ensuite elle s'excusait ? Et s'il était méchant ? Si c'était un sale type, du genre Grant, là pour la dépouiller et qu'elle était en train de le remettre sur ses jambes pour qu'il puisse la planter ? Elle n'était pas assez prudente ! Et elle s'en rendit compte sur l'instant, sentant le poids de l'homme tirer au bout de son bras, et renonçant finalement à l'aider comme elle semblait vouloir le faire au début... au début seulement ! C'était avant de réfléchir plus de deux minutes au problème !
« Non pas 'ça va' !! Souffla-t-elle avant de lâcher brutalement son vis-à-vis qui retourna au sol d'un coup. Une froideur à même le visage. Elle planta ses mains sur ses hanches (un petit « aie » lui échappa à cause de sa paume coupée) et le surplomba de sa position après quoi, elle lui lança avec fermeté : T'es qui toi, et qu'est-ce que tu fous là ?! » Commença-t-elle d'un air qui ne souffrait d'aucune esquive de la part du blond.
« Tu m'as suivi, c'est ça ?! » Poursuivit-elle avec fermeté, se dégageant des jambes du type, pour venir se planter à côté, faisant glisser le fusil à pompe de son dos pour venir le mettre en joue. Elle en retira même immédiatement la sécurité. Là, il comprendrait qu'elle était pas là pour rigoler. Et qu'elle n'allait pas du tout se laisser faire, tout beau barbu à la barbe de trois jours qu'il était ! « Depuis combien de temps hein ? Et pourquoi ? T'as pas une autre victime à te mettre sous la dent, tu crois que je vais me laisser dépouiller comme ça ? » Reese fronça les sourcils, une moue de colère sur le visage, avant de reprendre : « REPOND A TOUT ! »
Et il avait plutôt intérêt à le faire, parce que sinon elle allait vraiment se fâcher !
Souffle long pour faire le moins de bruit possible, elle quitta ses genoux pour retourner sur ses appuis, et contourna finalement l'allée. Là, la silhouette la dépassa, elle n'en vit que les jambes s'enfonçant dans la pénombre de la pièce à priori à sa recherche. Elle l'avait fait venir ici, forcément. Serrant son arme dans ses mains, du sang se rependant sur la tranche, la brune sortit soudainement de sa cachette pour bondir sur l'intrus. Mort ou vivant, elle n'en tint pas vraiment compte sur le moment, l'esprit embrumé par l'adrénaline et l'épuisement :
Et Bam ! Soudainement, sa barre métallique rencontre en travers les épaules du dernier arrivant, sans que Reese ne fasse rien pour arrêter son geste ! Elle l'envoya a tapis, en hurlant de plus belle : « MAIS VOUS ALLEZ ME FOUTRE LA PA-HII ! » Et le gémissement de douleur la ramena à la réalité aussi promptement qu'elle l'avait envoyé à terre en s'en prenant à lui par surprise ! Les morts ne gémissaient pas... Enfin, pas aux dernières nouvelles en tout cas ! Elle venait de frapper sur un vivant ?! Oh bon sang, il était vivant et elle l'avait frappé !
« Merde ! » Glapit l'avocate en se penchant vers lui, après l'avoir retourné en poussant sur son bras maladroitement. « Ça va ?! » S'inquiéta-t-elle, vraiment soucieuse du mal qu'elle avait pu lui faire, en lui tendant la main pour l'aider à le relever. Elle comprit que l'homme n'était pas trop disposé à accepter son aide, mais elle avait tellement une mine de chien battu qu'il aurait été étrange de lui prêter d'autres mauvaises intentions. Se préparant sur ses appuis, elle attrapa la paume de l'autre de sa main valide, avant qu'un éclaire ne traverse soudainement son regard.
Qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? Un beau type à la barbe naissante se présentait à sa porte, elle le tapait puis ensuite elle s'excusait ? Et s'il était méchant ? Si c'était un sale type, du genre Grant, là pour la dépouiller et qu'elle était en train de le remettre sur ses jambes pour qu'il puisse la planter ? Elle n'était pas assez prudente ! Et elle s'en rendit compte sur l'instant, sentant le poids de l'homme tirer au bout de son bras, et renonçant finalement à l'aider comme elle semblait vouloir le faire au début... au début seulement ! C'était avant de réfléchir plus de deux minutes au problème !
« Non pas 'ça va' !! Souffla-t-elle avant de lâcher brutalement son vis-à-vis qui retourna au sol d'un coup. Une froideur à même le visage. Elle planta ses mains sur ses hanches (un petit « aie » lui échappa à cause de sa paume coupée) et le surplomba de sa position après quoi, elle lui lança avec fermeté : T'es qui toi, et qu'est-ce que tu fous là ?! » Commença-t-elle d'un air qui ne souffrait d'aucune esquive de la part du blond.
« Tu m'as suivi, c'est ça ?! » Poursuivit-elle avec fermeté, se dégageant des jambes du type, pour venir se planter à côté, faisant glisser le fusil à pompe de son dos pour venir le mettre en joue. Elle en retira même immédiatement la sécurité. Là, il comprendrait qu'elle était pas là pour rigoler. Et qu'elle n'allait pas du tout se laisser faire, tout beau barbu à la barbe de trois jours qu'il était ! « Depuis combien de temps hein ? Et pourquoi ? T'as pas une autre victime à te mettre sous la dent, tu crois que je vais me laisser dépouiller comme ça ? » Reese fronça les sourcils, une moue de colère sur le visage, avant de reprendre : « REPOND A TOUT ! »
Et il avait plutôt intérêt à le faire, parce que sinon elle allait vraiment se fâcher !
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Meet me halfway.
Ven 4 Nov 2016 - 11:06
Peut être était ce devenu une habitude. Peut être était il destiné à s'en prendre plein la gueule en passant les portes. Peut être que toutes les femmes encore vivantes de ce monde s'étaient juré de venir à bout du bon vieux Happy. Et pourquoi donc ? Pour le châtier d'avoir osé abandonner son épousée, aux faveurs d'une vie sans attaches, sans obligations, juste rythmée par le rock et le blues ? Oh ça, le pauvre Erik en payait déjà bien assez les frais. Chaque soirs, même.
Bref. Il se retrouva sur le cul, sous l'assaut de.. d'un genre de barre qui percuta son épaule sans prévenir. La douleur était à la hauteur de la surprise, et il l'exprima sans retenue. Un bon gros " MAIS AIE " sortit de son gosier. Sa mine se tordait, plissant les yeux et montrant les dents alors qu'il soufflait d'une manière plus silencieuse. Il entendait plus ou moins les hurlements et/ou les excuses de l'agressive jeune femme, qu'il n'avait pas encore eu le loisir de détailler. C'était sûrement elle l'origine des insultes qui le menèrent en ces lieux.
Ouvrant les yeux pour enfin y comprendre quelque chose, Happy remarqua la main tendue. D'abord réticent, il se saisit finalement de la poigne pour être aidé à se relever. Et.. il se retrouva à nouveau sur le cul. C'était à ne plus rien y comprendre, cette histoire. Voilà qu'elle gueulait que ça n'allait pas et qu'elle le harcelait de question.
" Euh .. je.. "
Et il n'eût même pas le temps de finir qu'elle ajouta d'autres questions, sur un ton de plus... enfin des moins... bref Happy était dans la merde. Il était tombé sur une tarée, une vraie, hargneuse, sonore et percutante. C'était bien sa veine. Ce qui l'inquiéta particulièrement, c'est ce petit clic qu'il entendit derrière le questionnement inquisiteur de la jeune femme. Un clic qu'il ne connaissait que trop bien. Un bon petit cracheur de chevrotine, pointé sur lui, qui ne lui laissait pas vraiment l'occasion de calmer la situation.
" Mais.. mais vous êtes une grande malade !! J'en ai marre de tomber sur des tarées comme ça !! Je n'suis pas un pillard !! J'ai une gueule à piller ?!
Happy se mît à gueuler lui aussi. Après tout, il en avait sincèrement marre de ces conneries. Il n'y avait pas plus gentil, sympathique et avenant que lui dans ce bas monde. Et s'il ne s'en vantait pas, il savait cependant que ses intentions étaient loin d'être mauvaise.
.. Et puis je ne vous suis pas ! Je suis venu ici pour trouver... Je ne sais pas ! Je suis passé devant et j'ai entendu des jurons ! J'me suis dit que quelqu'un pouvait être en danger et j'suis venu ! C'est pas la peine de me taper dessus pour ça ! Bon sang.. !
Secouant la tête, puis fronçant les sourcils, il posa les yeux sur elle. Elle était plutôt mignonne, pour un apocalypse. ET malgré le fusil. Pareil à lui-même, Happy ne put s'empêcher de s'en faire la remarque. Mais bon. La situation était merdique, et il devait plutôt s'occuper de ça. Balader les yeux, c'était pour plus tard. Peut être.
.. Bon, écoutez.. posez moi ce flingue. Je ne suis pas ici pour chercher les problèmes ni.. ni me faire flinguer. Si vous voulez j'm'en vais. Mais posez... posez ce truc. "
Une sacrée histoire encore..
Bref. Il se retrouva sur le cul, sous l'assaut de.. d'un genre de barre qui percuta son épaule sans prévenir. La douleur était à la hauteur de la surprise, et il l'exprima sans retenue. Un bon gros " MAIS AIE " sortit de son gosier. Sa mine se tordait, plissant les yeux et montrant les dents alors qu'il soufflait d'une manière plus silencieuse. Il entendait plus ou moins les hurlements et/ou les excuses de l'agressive jeune femme, qu'il n'avait pas encore eu le loisir de détailler. C'était sûrement elle l'origine des insultes qui le menèrent en ces lieux.
Ouvrant les yeux pour enfin y comprendre quelque chose, Happy remarqua la main tendue. D'abord réticent, il se saisit finalement de la poigne pour être aidé à se relever. Et.. il se retrouva à nouveau sur le cul. C'était à ne plus rien y comprendre, cette histoire. Voilà qu'elle gueulait que ça n'allait pas et qu'elle le harcelait de question.
" Euh .. je.. "
Et il n'eût même pas le temps de finir qu'elle ajouta d'autres questions, sur un ton de plus... enfin des moins... bref Happy était dans la merde. Il était tombé sur une tarée, une vraie, hargneuse, sonore et percutante. C'était bien sa veine. Ce qui l'inquiéta particulièrement, c'est ce petit clic qu'il entendit derrière le questionnement inquisiteur de la jeune femme. Un clic qu'il ne connaissait que trop bien. Un bon petit cracheur de chevrotine, pointé sur lui, qui ne lui laissait pas vraiment l'occasion de calmer la situation.
" Mais.. mais vous êtes une grande malade !! J'en ai marre de tomber sur des tarées comme ça !! Je n'suis pas un pillard !! J'ai une gueule à piller ?!
Happy se mît à gueuler lui aussi. Après tout, il en avait sincèrement marre de ces conneries. Il n'y avait pas plus gentil, sympathique et avenant que lui dans ce bas monde. Et s'il ne s'en vantait pas, il savait cependant que ses intentions étaient loin d'être mauvaise.
.. Et puis je ne vous suis pas ! Je suis venu ici pour trouver... Je ne sais pas ! Je suis passé devant et j'ai entendu des jurons ! J'me suis dit que quelqu'un pouvait être en danger et j'suis venu ! C'est pas la peine de me taper dessus pour ça ! Bon sang.. !
Secouant la tête, puis fronçant les sourcils, il posa les yeux sur elle. Elle était plutôt mignonne, pour un apocalypse. ET malgré le fusil. Pareil à lui-même, Happy ne put s'empêcher de s'en faire la remarque. Mais bon. La situation était merdique, et il devait plutôt s'occuper de ça. Balader les yeux, c'était pour plus tard. Peut être.
.. Bon, écoutez.. posez moi ce flingue. Je ne suis pas ici pour chercher les problèmes ni.. ni me faire flinguer. Si vous voulez j'm'en vais. Mais posez... posez ce truc. "
Une sacrée histoire encore..
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Re: Meet me halfway.
Lun 7 Nov 2016 - 11:52
Reese, nerveuse ? Le mot était faible. Elle s'était rendue compte que toute seule, elle devait d'autant plus se méfier des humains, d'avantage même que les rôdeurs. Parce qu'un mort n'était pas fourbe, il agissait relativement mécaniquement, il faisait les choses avec une certaine simplicité, ses mouvements étaient prévisibles. Ça ne voulait pas dire qu'il n'était pas dangereux, ça voulait surtout dire qu'il était gérable pour un esprit encore vif et dynamique. Un esprit qui voulait survivre. Alors que les vivants devenaient de plus en plus tordus, brisés. Et c'était comme s'ils se servaient des éclats de leurs vies éclatées pour tuer.
Et une chose était sûre pour l'avocate, elle ne voulait pas mourir. Regardant l'homme à terre, elle attendit des explications avec une certaine impatience. Mais sur l'instant d'après, elle ne savait même pas ce qu'elle aurait pu en faire. C'était dangereux de toute façon ! Elle ne sut pas non plus si elle serait capable de se débarrasser de lui si les propos qu'il lui offrirait ne lui plaisait pas ; presser la détente sur un type à terre ? N'y avait-il pas plus inhumain ? Elle n'était qu'une petite avocate sans moyen, blessée à la main, toute seule depuis un long moment, elle errait depuis un long moment sans savoir quoi faire à part survivre.
C'était évident : un but lui manquait. Elle se jura d'en trouver un quand elle réussirait à se sortir d'ici, même si ça s'avérait compliqué pour l'instant. Sauf que du coup, ça semblait surtout mal partie. Voilà que sa victime se rebellait légèrement, en la traitant de « grande malade » et de « tarée comme ça ». Ah bah d'accord ! Et est-ce que c'était malin d'insulter la personne qui tenait l'arme ? Elle fronça un sourcil qui l'interrogea directement sur la pertinence de sa réaction. Il avait probablement toutes les raisons du monde de s'énerver, mais ça la laissait parfaitement froide.
« Oh ouais, je vois, toi t'es le chevalier servant et moi la demoiselle en détresse, c'est ça ? » Demanda-t-elle après sa réponse, alors qu'il disait vouloir juste aider. Un type qui voulait juste aider... MAIS BIEN SUR ! Reese n'était pas née hier, elle avait tout à fait conscience que désormais, toute assistance avait un prix démesuré, et qu'il valait mieux compter que sur soi même pour rester vivant. Elle soupira bruyamment, passablement agacée par ces réponses, avant de lui demander : « Est-ce que j'ai l'air d'une PUTAIN de demoiselle en détresse, là ? »
Froncement de sourcil pour lui dire de réfléchir un moment à la réponse. Parce qu'ici, la princesse, c'était sans doute pas elle. Elle était du bon côté de l'arme, voilà pourquoi. Mais bon... L'autre n'avait pas l'air méchant, très franchement. Elle en avait vu des plus terrifiants, à dire vrai. Entre les gueules décomposées qui hantaient les nuits de tout le monde, il y avait quelques vivants qui n'hésitaient pas à être franchement désagréables. Pour sa part, elle en avait dressé un partiellement pour ne pas se faire manger toute crue par le grand méchant loup, mais elle n'aurait pas cette chance à chaque fois.
Elle se recula de quelques pas pour se montrer conciliante, baissant sensiblement son arme pour dire qu'elle n'allait pas lui éclater le crâne tout de suite. Néanmoins en le faisant, Reese se prit les pieds dans un présentoir à terre, et tomba en arrière. Quand son cul rencontra le sol, ses doigts se crispèrent autour de son arme et elle pressa la détente sans faire exprès. La détonation trouva un écho, mais également une cible : le faux plafond de la pharmacie, faisant s'écrouler tout un tas de truc à même le sol. Un peu sur l'inconnu, un peu sur elle. Il y eut un moment de silence, alors qu'elle sentait une vive douleur lui prendre l'arrière train et remonter dans son dos.
Même si du coup, Reese s'inquiétait aussi de savoir si sa bêtise et maladresse avait fait plus de victime que son cul. « Euh... ça va ? » Et cette fois, il était sincère. Et elle ne le retira pas.
Et une chose était sûre pour l'avocate, elle ne voulait pas mourir. Regardant l'homme à terre, elle attendit des explications avec une certaine impatience. Mais sur l'instant d'après, elle ne savait même pas ce qu'elle aurait pu en faire. C'était dangereux de toute façon ! Elle ne sut pas non plus si elle serait capable de se débarrasser de lui si les propos qu'il lui offrirait ne lui plaisait pas ; presser la détente sur un type à terre ? N'y avait-il pas plus inhumain ? Elle n'était qu'une petite avocate sans moyen, blessée à la main, toute seule depuis un long moment, elle errait depuis un long moment sans savoir quoi faire à part survivre.
C'était évident : un but lui manquait. Elle se jura d'en trouver un quand elle réussirait à se sortir d'ici, même si ça s'avérait compliqué pour l'instant. Sauf que du coup, ça semblait surtout mal partie. Voilà que sa victime se rebellait légèrement, en la traitant de « grande malade » et de « tarée comme ça ». Ah bah d'accord ! Et est-ce que c'était malin d'insulter la personne qui tenait l'arme ? Elle fronça un sourcil qui l'interrogea directement sur la pertinence de sa réaction. Il avait probablement toutes les raisons du monde de s'énerver, mais ça la laissait parfaitement froide.
« Oh ouais, je vois, toi t'es le chevalier servant et moi la demoiselle en détresse, c'est ça ? » Demanda-t-elle après sa réponse, alors qu'il disait vouloir juste aider. Un type qui voulait juste aider... MAIS BIEN SUR ! Reese n'était pas née hier, elle avait tout à fait conscience que désormais, toute assistance avait un prix démesuré, et qu'il valait mieux compter que sur soi même pour rester vivant. Elle soupira bruyamment, passablement agacée par ces réponses, avant de lui demander : « Est-ce que j'ai l'air d'une PUTAIN de demoiselle en détresse, là ? »
Froncement de sourcil pour lui dire de réfléchir un moment à la réponse. Parce qu'ici, la princesse, c'était sans doute pas elle. Elle était du bon côté de l'arme, voilà pourquoi. Mais bon... L'autre n'avait pas l'air méchant, très franchement. Elle en avait vu des plus terrifiants, à dire vrai. Entre les gueules décomposées qui hantaient les nuits de tout le monde, il y avait quelques vivants qui n'hésitaient pas à être franchement désagréables. Pour sa part, elle en avait dressé un partiellement pour ne pas se faire manger toute crue par le grand méchant loup, mais elle n'aurait pas cette chance à chaque fois.
Elle se recula de quelques pas pour se montrer conciliante, baissant sensiblement son arme pour dire qu'elle n'allait pas lui éclater le crâne tout de suite. Néanmoins en le faisant, Reese se prit les pieds dans un présentoir à terre, et tomba en arrière. Quand son cul rencontra le sol, ses doigts se crispèrent autour de son arme et elle pressa la détente sans faire exprès. La détonation trouva un écho, mais également une cible : le faux plafond de la pharmacie, faisant s'écrouler tout un tas de truc à même le sol. Un peu sur l'inconnu, un peu sur elle. Il y eut un moment de silence, alors qu'elle sentait une vive douleur lui prendre l'arrière train et remonter dans son dos.
Même si du coup, Reese s'inquiétait aussi de savoir si sa bêtise et maladresse avait fait plus de victime que son cul. « Euh... ça va ? » Et cette fois, il était sincère. Et elle ne le retira pas.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
The Exiles | Right Hand
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Re: Meet me halfway.
Lun 7 Nov 2016 - 17:41
Dans le fond, quand Happy y pensait, tout aurait pu bien se passer. Il aurait très bien pu se pointer dans cette ville fantôme, récupérer quelques daubes gisant ça et là, remonter dans sa caisse et se tirer, sourire et fleurs aux lèvres. Peut être même avec un joli chapeau tout neuf. Mais non. Le sort voulut que cette inconnue hystérique lui tombe dessus, et lui fasse payer le prix de.. choses dont il n'était certainement pas coupable. Comme l'apocalypse, le manque de café, sûrement les déboires de la belle avec ses bêtes, et peut être même la défaite de son équipe favorite dans une compétition quelconque. Happy était le coupable tout désigné. Un bon gros sac sur lequel taper, et ce n'était pas pour lui plaire.
Les répliques de la jeune femme dégoulinaient de reproches et d'accusations silencieuses, peut être pas tant que ça d'ailleurs. Et le pauvre barbu en était offusqué. Oui, il voulut apporter son aide, car telle était sa nature. Il n'avait même jamais eu à chasser son naturel pour qu'il rapplique au triple galop. Happy était peut être la bonté personnifiée. Un altruisme désintéressé qui, bien hélas, lui fît souvent goûter à la foudre et à la poussière. Car dans un monde de fous, les bons sont les plus dingues.
" Un chevalier ? Mais.. vous me prenez pour un jedi c'est ça ?
Il fronça les sourcils à son tour. Certes, à le voir comme ça, il aurait été difficile de croire en lui et ses belles paroles. La méfiance était devenue le maître mot et Happy ne pouvait échapper à la règle. Il était suspect, à entrer là où se trouvait quelqu'un d'autre.
Mais ce n'était guère une raison, et il comptait bien le faire comprendre.
.. Je n'ai jamais dit que vous étiez en détresse ! Je n'en savais rien ! Je suis venu car j'avais peur que vous le soyez et.. et me voilà. Je pense qu'on va .. essayer de se calmer maintenant. "
Et la tension semblait retomber, au plus grand plaisir du barbu qui enfin ne se sentait plus comme le gibier devant le chasseur. Un léger sourire étira ses lèvres, tandis qu'il se redressait lentement, et seul cette fois. Peut être allaient ils pouvoir commencer à discuter calmement et enfin se quitter pour retourner à leurs occupations respectives. Mais c'était sans compter sur une belle démonstration de maladresse de la part de la jeune femme. Elle glissa et tira au plafond. La voyant ainsi se vautrer royalement, Happy eût l'heureux réflexe de plonger au sol, pensant même au passage que c'était bien la peine de s'être relevé.
Le coup retentit dans la pièce, et il avait l'intime conviction d'être un genre de passoire, l'espace d'un instant. Mais il n'avait rien, si ce n'était quelques débris et de la poudre blanche plein les cheveux. Il se redressa - encore - et adressa un regard accusateur à miss catastrophe. Le pire, c'est qu'elle lui demanda - encore - si ça allait. Mais bien sûr !
Il se rua vers elle pour littéralement lui arracher l'engin des mains, et partit le poser dans un coin. Il se retourna ensuite vers elle, croisant les bras, la bouche en coin.
" MAINTENANT ça va, OUI. Vous vous rendez compte que vous auriez pu vous faire mal ? Combien de fois je l'ai dit et répété.. ne retirer la sécurité que QUAND on est sûr de vouloir tirer !
Il soupira longuement, se massant la barbe de la main gauche.
Ouais, bon.. okay, vous n'êtes pas une de mes clientes. Et.. et vous ne pouviez pas savoir. Mais faîtes attention, quoi ! C'est foutrement dangereux ces trucs là ! Ca part comme un pet sur de la soie et c'est souvent pour ça qu'il y a des morts ! La personne ne voulait pas vraiment tirer mais.. avec juste une pet..
Il se rendit compte de la situation.
... Vous allez bien j'espère ? "
Il s'approcha, la main tendue, et un sourire "presque" désolé aux lèvres.
Les répliques de la jeune femme dégoulinaient de reproches et d'accusations silencieuses, peut être pas tant que ça d'ailleurs. Et le pauvre barbu en était offusqué. Oui, il voulut apporter son aide, car telle était sa nature. Il n'avait même jamais eu à chasser son naturel pour qu'il rapplique au triple galop. Happy était peut être la bonté personnifiée. Un altruisme désintéressé qui, bien hélas, lui fît souvent goûter à la foudre et à la poussière. Car dans un monde de fous, les bons sont les plus dingues.
" Un chevalier ? Mais.. vous me prenez pour un jedi c'est ça ?
Il fronça les sourcils à son tour. Certes, à le voir comme ça, il aurait été difficile de croire en lui et ses belles paroles. La méfiance était devenue le maître mot et Happy ne pouvait échapper à la règle. Il était suspect, à entrer là où se trouvait quelqu'un d'autre.
Mais ce n'était guère une raison, et il comptait bien le faire comprendre.
.. Je n'ai jamais dit que vous étiez en détresse ! Je n'en savais rien ! Je suis venu car j'avais peur que vous le soyez et.. et me voilà. Je pense qu'on va .. essayer de se calmer maintenant. "
Et la tension semblait retomber, au plus grand plaisir du barbu qui enfin ne se sentait plus comme le gibier devant le chasseur. Un léger sourire étira ses lèvres, tandis qu'il se redressait lentement, et seul cette fois. Peut être allaient ils pouvoir commencer à discuter calmement et enfin se quitter pour retourner à leurs occupations respectives. Mais c'était sans compter sur une belle démonstration de maladresse de la part de la jeune femme. Elle glissa et tira au plafond. La voyant ainsi se vautrer royalement, Happy eût l'heureux réflexe de plonger au sol, pensant même au passage que c'était bien la peine de s'être relevé.
Le coup retentit dans la pièce, et il avait l'intime conviction d'être un genre de passoire, l'espace d'un instant. Mais il n'avait rien, si ce n'était quelques débris et de la poudre blanche plein les cheveux. Il se redressa - encore - et adressa un regard accusateur à miss catastrophe. Le pire, c'est qu'elle lui demanda - encore - si ça allait. Mais bien sûr !
Il se rua vers elle pour littéralement lui arracher l'engin des mains, et partit le poser dans un coin. Il se retourna ensuite vers elle, croisant les bras, la bouche en coin.
" MAINTENANT ça va, OUI. Vous vous rendez compte que vous auriez pu vous faire mal ? Combien de fois je l'ai dit et répété.. ne retirer la sécurité que QUAND on est sûr de vouloir tirer !
Il soupira longuement, se massant la barbe de la main gauche.
Ouais, bon.. okay, vous n'êtes pas une de mes clientes. Et.. et vous ne pouviez pas savoir. Mais faîtes attention, quoi ! C'est foutrement dangereux ces trucs là ! Ca part comme un pet sur de la soie et c'est souvent pour ça qu'il y a des morts ! La personne ne voulait pas vraiment tirer mais.. avec juste une pet..
Il se rendit compte de la situation.
... Vous allez bien j'espère ? "
Il s'approcha, la main tendue, et un sourire "presque" désolé aux lèvres.
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Re: Meet me halfway.
Lun 7 Nov 2016 - 18:56
« Hey ! Mon arm- » L'homme s'était redressé pour avaler la distance vers elle et lui prendre son arme. Reese l'avait regardé avec de gros yeux choqués. Il osait ?! Mais... Mais ! Mais c'était la sienne ! Elle n'avait quasiment que ça pour se défendre, et il lui restait que quelques minutions ! Il fallait qu'elle la récupère, elle savait à peu près s'en servir ! Ses pupilles ne quittèrent pas le fusil à pompe et la position qu'il obtint par les bons soins de l'inconnu. Bon, au moins c'était pas trop haut, elle pourrait l'atteindre sans avoir à sautiller sur place ou escalader un escabeau.
Néanmoins, le sermon qui suivit laissa Reese littéralement sur le cul. Elle ne s'était pas du tout à se faire disputer de la sorte par un illustre inconnu. En fait, jamais de sa vie qui que ce soit ne l'avait traité comme ça, même pas lorsqu'elle était petite. Là, elle se sentait vraiment comme une gamine qui avait fait une bêtise alors qu'au bilan, c'était plus de peur que de mal à priori ! Bon, ok, la sécurité était retirée, et elle aurait pu faire beaucoup de dégâts mais... Mais quand même ! « Oui bah ça va hein, j'ai pas fait exprès ! » Fut bien sa seule réponse sur le moment.
Et pour une avocate talentueuse du temps où ça avait de l'importance, c'était de la répartie comme on en faisait plus ! Là, pas de doute qu'il allait carrément être bluffé ! Elle fit la moue, alors qu'il lui tendit finalement la main en lui demandant si elle allait bien. Elle bouda un moment avant d'accepter de s'emparer de cette paume, et de se remettre sur ses jambes. Elle tituba un temps, tapant sur ses cuisses pour en retirer la poussière. L'inconnu, lui, en avait plein les cheveux. Mais d'abord, la question : « Ouais... Ouais, ça va. » Fit-elle d'une voix un peu sombre, signe qu'elle chouinait encore un peu.
Puisque bon, elle avait été traité comme une gamine, raison pour continuer à en être une, n'est-ce pas ? En tout cas, de ce qu'elle avait compris, l'homme s'y connaissait en arme. Elle n'était pas sa cliente, donc probablement un revendeur. Oui parce que Reese pouvait bouder très fort, ça ne l'empêchait pas d'écouter. Elle excellait surtout en mauvaise foi quand ça lui en coûtait trop. Là, pas trop de raisons d'être une teigneuse, même si elle avait d'abord commencé par lui montrer son très mauvais côté avant d'essayer de lui montrer le meilleur. Si seulement elle avait un meilleur côté :
« Et donc,... » Elle appuya son regard longuement, cherchant à savoir son nom. Pour l'instant ça allait être « Obi Wan... » ça lui apprendra à lui donner des pistes. « Tu stalkes des pauvres jeunes femmes innocentes dans des pharmacies et t'étonnant qu'elles soient un petit peu angoissées souvent ? » Etait-elle en train de récapituler la situation ? Un peu. Et de la modifier à son avantage ? Oui, aussi. « Après un an d'apocalypse, tu crois que je suis pas au courant ? Que je tire en l'air tout le temps parce que je ponds les munitions avec ça et que ça me fait plaisir ? » Demanda-t-elle.
Ses yeux se reposèrent sur son seul moyen de protection. Elle voulait le récupérer parce que dans leurs situations, elle n'était pas rassurée sans. Puis cette arme, elle l'avait depuis si longtemps... C'était un peu comme sa seule famille. « Tu me la rends ? Je mets la sécurité et je te le mets pas sous le nez, promis. » Fit elle en levant les mains, comme pour assurer qu'elle tiendrait parole. Elle avait déjà juré sur la bible. Elle n'était pas croyante mais ça n'était pas grave, ça. Ce qui comptait, c'était qu'elle était une femme qui ne mentait pas. Enfin... Pas trop.
Néanmoins, le sermon qui suivit laissa Reese littéralement sur le cul. Elle ne s'était pas du tout à se faire disputer de la sorte par un illustre inconnu. En fait, jamais de sa vie qui que ce soit ne l'avait traité comme ça, même pas lorsqu'elle était petite. Là, elle se sentait vraiment comme une gamine qui avait fait une bêtise alors qu'au bilan, c'était plus de peur que de mal à priori ! Bon, ok, la sécurité était retirée, et elle aurait pu faire beaucoup de dégâts mais... Mais quand même ! « Oui bah ça va hein, j'ai pas fait exprès ! » Fut bien sa seule réponse sur le moment.
Et pour une avocate talentueuse du temps où ça avait de l'importance, c'était de la répartie comme on en faisait plus ! Là, pas de doute qu'il allait carrément être bluffé ! Elle fit la moue, alors qu'il lui tendit finalement la main en lui demandant si elle allait bien. Elle bouda un moment avant d'accepter de s'emparer de cette paume, et de se remettre sur ses jambes. Elle tituba un temps, tapant sur ses cuisses pour en retirer la poussière. L'inconnu, lui, en avait plein les cheveux. Mais d'abord, la question : « Ouais... Ouais, ça va. » Fit-elle d'une voix un peu sombre, signe qu'elle chouinait encore un peu.
Puisque bon, elle avait été traité comme une gamine, raison pour continuer à en être une, n'est-ce pas ? En tout cas, de ce qu'elle avait compris, l'homme s'y connaissait en arme. Elle n'était pas sa cliente, donc probablement un revendeur. Oui parce que Reese pouvait bouder très fort, ça ne l'empêchait pas d'écouter. Elle excellait surtout en mauvaise foi quand ça lui en coûtait trop. Là, pas trop de raisons d'être une teigneuse, même si elle avait d'abord commencé par lui montrer son très mauvais côté avant d'essayer de lui montrer le meilleur. Si seulement elle avait un meilleur côté :
« Et donc,... » Elle appuya son regard longuement, cherchant à savoir son nom. Pour l'instant ça allait être « Obi Wan... » ça lui apprendra à lui donner des pistes. « Tu stalkes des pauvres jeunes femmes innocentes dans des pharmacies et t'étonnant qu'elles soient un petit peu angoissées souvent ? » Etait-elle en train de récapituler la situation ? Un peu. Et de la modifier à son avantage ? Oui, aussi. « Après un an d'apocalypse, tu crois que je suis pas au courant ? Que je tire en l'air tout le temps parce que je ponds les munitions avec ça et que ça me fait plaisir ? » Demanda-t-elle.
Ses yeux se reposèrent sur son seul moyen de protection. Elle voulait le récupérer parce que dans leurs situations, elle n'était pas rassurée sans. Puis cette arme, elle l'avait depuis si longtemps... C'était un peu comme sa seule famille. « Tu me la rends ? Je mets la sécurité et je te le mets pas sous le nez, promis. » Fit elle en levant les mains, comme pour assurer qu'elle tiendrait parole. Elle avait déjà juré sur la bible. Elle n'était pas croyante mais ça n'était pas grave, ça. Ce qui comptait, c'était qu'elle était une femme qui ne mentait pas. Enfin... Pas trop.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
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