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That's good, that's good, that's goood !
Sam 8 Oct 2016 - 17:09
26 ans • Américaine • Chauffeur-livreur • Travelers
Si vous imaginez que Jonathan est le genre de type sûr de lui, arrogant et avec un cœur de pierre, vous avez tout faux. Il assume parfaitement son émotivité, même si avec le temps il s'est un peu endurci et l'exprime moins contrairement à quand il était enfant où pour un rien, il pouvait pleurer. Son enfance n'a d'ailleurs pas été des plus faciles, mais elle lui a permis de devenir l'homme qu'il est aujourd'hui et de se forger un certain caractère, tout en gardant des traces de ce passé. Une certaine forme de timidité l'habitant instaurera une distance vis-à-vis des inconnus représentant une menace, à tort ou à raison, mais il préfère prendre les devants en s'imaginant que chaque rencontre pourrait mal tourner et ainsi se préparer au pire.
Vous devrez lui prouver que vous êtes digne de confiance, le rassurer sur vos intentions et illustrer tout ceci, car ce n'est pas une chose qu'il vous accordera si facilement, sauf avec du temps et des actes. Tout cela est lié à son angoisse de faire de mauvais choix pouvant se retourner contre lui ou ses proches. Une fois cela fait, il vous faudra vous armer de patience pour réussir à le connaître réellement car il se montre discret sur la personne qu'il est et ne cherchera pas à vouloir absolument vous parler ou se mettre en avant, mais cela ne signifiera pas qu'il ne vous apprécie pas.
Si vous parvenez à entrer dans ce cercle fermé des personnes qu'il apprécie, vous vous rendrez compte que le jeune homme est naturel, sans fioritures, qu'un mot ou geste attentionné ou bienveillant peut suffire à le faire sourire pour vous prouver sa gratitude. Ce n'est pas un mécanicien ou un grand bricoleur, mais si vous lui demandez de l'aide, il n'hésitera pas à vous prêter main forte et à apprendre, quelque soit la tâche demandée.
Jonathan éprouve des difficultés à ôter la vie à un être vivant, tout comme à un rôdeur, si une telle chose doit se produire, c'est en dernier recours. Il préférera par exemple faire un détour que d'affronter l'une de ces créatures jugent qu'il n'est pas utile de chercher l'affrontement s'il y a la possibilité de l'éviter. En revanche, cela ne signifie pas pour autant que Jon est un froussard, il préfère simplement être prudent, et s'il faut se défendre ou attaquer, il le fera quitte à se sacrifier pour les autres. Il a hérité de ce côté Saint-Bernard par les actes de son frère, qui faisait tout pour lui éviter les coups, physiques ou moraux, passant donc du rôle de proie à celui de fidèle protecteur auquel vous pourrez faire confiance, tout comme il le fera avec vous.
Bien que discret, il n'aurait aucun mal à exprimer sa mauvaise humeur ou son mécontentement en se plaignant, ronchonnant ou en soupirant, pouvant en fonction de la situation se laisser emporter par ses émotions et exprimer toute cette fureur. Tout comme il vous fera part de son enthousiasme et de son intérêt pour quelque chose ou quelqu'un, en s'y investissant corps et âme.
Vous devrez lui prouver que vous êtes digne de confiance, le rassurer sur vos intentions et illustrer tout ceci, car ce n'est pas une chose qu'il vous accordera si facilement, sauf avec du temps et des actes. Tout cela est lié à son angoisse de faire de mauvais choix pouvant se retourner contre lui ou ses proches. Une fois cela fait, il vous faudra vous armer de patience pour réussir à le connaître réellement car il se montre discret sur la personne qu'il est et ne cherchera pas à vouloir absolument vous parler ou se mettre en avant, mais cela ne signifiera pas qu'il ne vous apprécie pas.
Si vous parvenez à entrer dans ce cercle fermé des personnes qu'il apprécie, vous vous rendrez compte que le jeune homme est naturel, sans fioritures, qu'un mot ou geste attentionné ou bienveillant peut suffire à le faire sourire pour vous prouver sa gratitude. Ce n'est pas un mécanicien ou un grand bricoleur, mais si vous lui demandez de l'aide, il n'hésitera pas à vous prêter main forte et à apprendre, quelque soit la tâche demandée.
Jonathan éprouve des difficultés à ôter la vie à un être vivant, tout comme à un rôdeur, si une telle chose doit se produire, c'est en dernier recours. Il préférera par exemple faire un détour que d'affronter l'une de ces créatures jugent qu'il n'est pas utile de chercher l'affrontement s'il y a la possibilité de l'éviter. En revanche, cela ne signifie pas pour autant que Jon est un froussard, il préfère simplement être prudent, et s'il faut se défendre ou attaquer, il le fera quitte à se sacrifier pour les autres. Il a hérité de ce côté Saint-Bernard par les actes de son frère, qui faisait tout pour lui éviter les coups, physiques ou moraux, passant donc du rôle de proie à celui de fidèle protecteur auquel vous pourrez faire confiance, tout comme il le fera avec vous.
Bien que discret, il n'aurait aucun mal à exprimer sa mauvaise humeur ou son mécontentement en se plaignant, ronchonnant ou en soupirant, pouvant en fonction de la situation se laisser emporter par ses émotions et exprimer toute cette fureur. Tout comme il vous fera part de son enthousiasme et de son intérêt pour quelque chose ou quelqu'un, en s'y investissant corps et âme.
Brun aux yeux bleus, mesurant 1m77 pour environ 75kg, Jon a une silhouette plutôt athlétique, sans pour autant ressembler à un Malabar. Sa bonne bouille lui permet d'avoir une certaine côte auprès de la gente féminine, mais lui, n'aime pas ces traits car son grand-frère, Moxley, lui disait souvent qu'il ressemblait à leur père, qu'ils détestaient, surtout au niveau du regard. Pour éviter d'avoir trop souvent ses yeux en amande, il va par moment les ouvrir exagérément, ce qui durcira son visage.
Étant quelqu'un de simple, il ne prêtait que très rarement attention à son look, se contentant de ce qu'il avait ou pouvait trouver, jean, jogging, tee-shirt, chemise, peu importait tant qu'il ne se sentait pas trop serré dedans. C'était d'ailleurs quelque chose qu'il appréciait dans son ancien travail où il n'avait pas besoin d'être tiré à quatre épingles dans un costume. En revanche, s'il y a bien un vêtement dont Jonathan a toujours eu horreur, c'est tout ce qui était short ou pantacourt, il se trouvait ridicule avec ça et en portait que lorsqu'il était obligé par le foyer.
En partant de chez lui, il prît un hachoir à viande plutôt qu'un de ces nombreux couteaux de cuisine trouvant l'objet bien plus menaçant. Mais à part quelques paquets de gâteaux, il n'avait pas pensé à prendre davantage de vivres. Fort heureusement, au fil des fouilles il a trouvé d'autres objets utiles comme un sac de randonnée, des vêtements, des vivres évidemment, mais aussi un taille haie ainsi qu'un Beretta 87 Cheetah qu'il n'utilise que très rarement.
Étant quelqu'un de simple, il ne prêtait que très rarement attention à son look, se contentant de ce qu'il avait ou pouvait trouver, jean, jogging, tee-shirt, chemise, peu importait tant qu'il ne se sentait pas trop serré dedans. C'était d'ailleurs quelque chose qu'il appréciait dans son ancien travail où il n'avait pas besoin d'être tiré à quatre épingles dans un costume. En revanche, s'il y a bien un vêtement dont Jonathan a toujours eu horreur, c'est tout ce qui était short ou pantacourt, il se trouvait ridicule avec ça et en portait que lorsqu'il était obligé par le foyer.
En partant de chez lui, il prît un hachoir à viande plutôt qu'un de ces nombreux couteaux de cuisine trouvant l'objet bien plus menaçant. Mais à part quelques paquets de gâteaux, il n'avait pas pensé à prendre davantage de vivres. Fort heureusement, au fil des fouilles il a trouvé d'autres objets utiles comme un sac de randonnée, des vêtements, des vivres évidemment, mais aussi un taille haie ainsi qu'un Beretta 87 Cheetah qu'il n'utilise que très rarement.
Jonathan est né le 3 mars 1990 à Seattle et n'a qu'occasionnellement quitté l’État de Washington. Il est le deuxième et dernier enfant de la famille Good, qui portait très mal son nom, car durant les six premières années de sa vie, il vit avec horreur la violence paternelle s'abattre sur sa mère et son grand-frère. Au début, bien trop petit pour comprendre tout ce qui se déroulait, il finit par prendre totalement conscience de la significations de ces gestes tout comme la souffrance engendrée. Si Jon ne servait pas de défouloir au paternel, il le devait à l'aîné, Moxley, qui faisait tout pour le protéger, que ce soit en le cachant ou en lui disant de partir, mais aussi en mettant son corps comme bouclier. Le plus jeune était tétanisé aussi bien chez lui qu'à l'extérieur, se terrant dans une forme de mutisme, et à la moindre élévation de voix, au moindre geste un peu trop brusque, il se mettait à pleurer en revoyant ces atrocités commises par son père.
Au début de l'automne 1996, de nouvelles violences éclatèrent un soir avec comme prétexte un mauvais repas préparé. Moxley demanda à son petit-frère de se cacher dans le placard et de ne pas y bouger, ce qu'il fit, mais en entendant les hurlements, les bruits sourds, puis les pleurs, Jon ne put s'empêcher de quitter sa cachette. En sortant de sa chambre, il se plaça au niveau des escaliers et vit sa mère couchée face contre terre avec une marre de sang grandissante. Mox tapait de toutes ses forces leur père immobile et assis devant le corps sans vie de sa femme. « Retourne dans la chambre ! » hurla le plus grand des enfants, mais c'était trop tard, Jonathan garderait à jamais cette image comme la dernière de sa mère morte sous les coups du paternel. Les policiers débarquèrent quelques minutes plus tard, alertés une fois encore par les voisins, et emmenèrent ensuite les deux garçons au poste. Pétrifié par cette scène, le plus jeune était tétanisé, affichant un visage dépourvu d'émotion. Il ne parvenait pas à comprendre tout ce qui s'était déroulé, qu'il ne reverrait plus jamais sa mère, bien trop de pensées différentes s'accumulaient dans son esprit sans réussir à faire le tri. Et lorsqu'il finit par prendre conscience de la réalité des choses, il s'effondra en criant toute sa douleur.
Après avoir été interrogés, une assistance sociale prit le relais et les emmena dans un foyer de la ville où les frères eurent quelques difficultés à se faire une place, surtout Jonathan. Heureusement pour lui, l'aîné de la fratrie était là pour l'aider à se sociabiliser et se faire des amis, même si le terme correspondant mieux serait camarade, car en fonction des jours, la tête du petit Good ne revenait pas à tout le monde, il devait avoir le mot victime d'écrit sur le front. Pourtant, ces bourreaux ne revenaient étrangement jamais à la charge... A moins qu'il avait un ange-gardien derrière lui endossant le rôle de l'éternel secouriste-protecteur. Si bien, qu'aux fils des semaines, Jon n'était plus embêté par les autres enfants du foyer. Ces derniers n'étaient pas tous mauvais, la vie les avait rendu ainsi, mais certains réussissaient à ne pas se laisser guider par leur côté sombre comme cette petite brune prénommée Reese. Elle était et resterait leur plus belle rencontre, avec du côté de Jon une très forte amitié, et du côté de Moxley une histoire compliqué faite de hauts et de bas.
Dans leur malheur, les frangins étaient chanceux de ne pas s'être retrouvés séparés, comme d'autres enfants, mais malgré les bons côtés que l'aîné montrait vis-à-vis de son frère ou de cette brune, il n'était pas facile à vivre pour les autres. Trop bagarreur et refusant toute forme d'autorité, son comportement n'aidait pas les Good a être accueillis par une famille qui prenait plutôt peur en le voyant. Pour Jonathan, les pleurs se faisaient de moins en moins nombreux, malgré de nombreux cauchemars et ses peurs toujours aussi présentes, mais il s'ouvrait un peu plus aux autres enfants ou adultes présents quotidiennement, prenant même à son tour, en grandissant, la défense des plus petits. Cela devait être un trait commun développé par son frère et lui, peut-être l'un des seuls, car le cadet savait qu'il resterait ici jusqu'à sa majorité, mais il comptait bien s'en sortir, trouver un travail, avoir un chez lui, un vrai, même un studio lui convenait pour commencer. De toute façon, son but n'était pas de devenir millionnaire, mais juste d'avoir un salaire lui permettant d'avoir un toit, de quoi manger et de s'offrir quelques petits plaisirs. Évidemment, si l'opportunité de s'enrichir se serait présentée, il n'aurait pas refusé, comme tout à chacun. Alors, même s'il avait du mal en cours, il travaillait d'arrache-pied pour réussir, ne comptant pas les temps passé à réviser au détriment de s'amuser, ce qui lui permettait de se maintenir dans la moyenne.
Et puis, Moxley partit le premier étant donné qu'il était le plus âgés de cette petite bande de trois, il venait régulièrement voir Reese et son frère et semblait plutôt bien s'en sortir, un peu trop bien même, mais Jon ne remarquerait ça que quelques années plus tard. Puis ce fut au tour de la jeune fille de quitter le foyer qui s'installa avec Mox. Ce fut un moment difficile pour Jon qui se sentait abandonner alors que les deux autres n'étaient pour rien dans cette décision, il le savait très bien, mais ça ne l'empêchait pas de se sentir seul au milieu des autres camarades d'infortune. Il n'avait plus ses deux piliers pour l'aiguiller et l'aider à aller de l'avant. Il réussit à en tirer tout de même quelque chose de positif, il fallait à présent qu'il arrive à gagner en autonomie, ce qu'il réussit à faire, révisant encore et encore et allant davantage vers les autres. Ce fut certainement deux années très importantes pour lui l'ayant aidé à mûrir.
Il put enfin rejoindre les deux autres. Ça y était, ils étaient de nouveau réunis. Jon eut un peu de mal au début à trouver sa place, non pas qu'il n'aimait pas vivre avec Reese et Moxley, mais comme ils sortaient ensemble, il avait par moment le sentiment d'être de trop, de tenir la chandelle ou de les priver de moments où ils pourraient profiter de leur temps libre. Mais ils l'aidèrent à se sentir bien dans cet appartement, le rassurant et lui montrant qu'il n'était pas de trop. Le jeune homme ne comptait de toute manière pas rester éternellement avec eux, dans son idée, il souhaitait trouver rapidement un boulot et avoir un vrai chez lui, si possible, pas trop loin des deux tourtereaux. Pour se faire, il consultait quotidiennement les petites-annonces répondant à chacune n'exigeant aucun diplôme ou expérience particuliers, ce qui se faisait rare. Jon ne se découragea pas, au point d'enchaîner différents postes que ce soit dans des commerces ou des usines, en tant que caissier, vendeur, serveur, magasinier ou ouvrier. Il se fichait pas mal du travail qu'il devait faire, il avait un petit salaire et ça lui convenait, en revanche, il se rendit rapidement compte qu'il n'était pas fait pour être en contact direct avec des clients, ça ne correspondait vraiment pas à son caractère. Il trouva un emploi presque idéal pour lui où il n'avait pas à subir ça, tout en étant un minimum indépendant et tranquille. Être chauffeur-livreur n'était pas des plus gratifiant ou facile, surtout par rapport aux horaires, mais ça lui laissait du temps et c'était correctement rémunéré.
L'aveuglement des débuts s'estompa et Jonathan voyait de plus en plus clair sur les activités de son frère, car à part traîner dans des affaires illégales, il ne voyait pas comment il était possible de se trimballer avec des liasses de billets, surtout pour un type sans diplôme et avec un caractère comme celui de Mox. Ce dernier avait beau tenté de le rassurer, à part s'enfoncer encore plus en s'emmêlant dans ses mensonges, il n'arrivait à rien. Seulement quelques mois après son arrivée dans l'appartement du couple, Jonathan prit entre quatre yeux son frère et pour la première fois de sa vie, et du haut de ses 18 ans, il lui fit face en demandant des explications. Il ne supportait plus tous les mensonges sortant de la bouche de l'aîné et encore moins le fait d'être pris pour un con. Reese n'était pas sa petite-amie, elle avait hérité de l'autre Good, mais elle était sa meilleure amie, sa sœur. Alors, voir son frère se comportait ainsi avec elle ne fit qu'augmenter cette haine naissante.
Moxley commença par ses éternels bobards, mais le brun ne lâcha pas prise jusqu'à repousser son frère dans ses derniers retranchements qui finit par lui avouer ses réelles activités. Jon l'incendia en l’affublant de tous les noms d'oiseaux, ce qui irrita l'aîné « Mais ferme-là, parle pas de ce que tu connais pas connard ! » En effet, il n'y connaissait rien en matière de deal ou de drogue de façon générale, il n'y voyait aucun intérêt et n'avait jamais fumé autre chose que des clopes, mais il n'était pas idiot au point de penser que son frère avait raison de faire ça pour s'en sortir, oh non, c'était bien trop simple de tomber là-dedans. Les échanges verbaux se faisaient de plus en plus intenses, et Jon ne put se contenir davantage « Tu vas faire quoi là ? Hein ? Tu vas me frapper ? Et après ? T'iras te défoncer avec la merde que tu vends ou te bourrer la gueule ? Oh et pourquoi pas les deux, c'est cool ça non ? Tu vaux tellement mieux que ça, mais t'as choisi de prendre cette voie, et dans l'histoire c'est toi le connard qui fait souffrir ceux qui t'aiment, mais tu fonces droit dans le mur avec toute cette merde. Tu prends Reese pour une conne au point de t'imaginer que jamais elle se rendra compte de ce que tu fais ? Elle réagira comment d'après toi ? Bah vas-y, réponds ! » hurla-t-il en poussant son frère à plusieurs reprises.
En guise de réponse, il eut le droit à une droite bien placée sur sa joue droite et Jonathan répondit par le même geste. Une pluie de coups s'abattit sur l'un et l'autre durant un instant jusqu'à ce que le plus jeune termine au sol. Moxley avait beau s'excuser de s'être emporté, ça ne changerait rien à cette rupture qui venait de se dérouler. Le cadet se releva en repoussant la main tendue et prit le sac de voyage qu'il avait préparé contenant ses quelques affaires personnelles. « C'est bien, tu peux être fier de toi, t'es bien le digne héritier de notre père. Un gros enculé de première qui frappe sa famille. – lui dit-il en applaudissant exagérément tout en le fixant d'un air dégoûté de voir l'homme que son frère était devenu. – Oh et une dernière chose, même si là je fais pas le poids face à toi, si j'apprends que t'as levé la main sur elle, je te tue. » ajouta-t-il avant de partir en claquant la porte derrière lui.
Son premier geste fut de prendre son téléphone et d'envoyer un message à Reese. « Désolé, mais je me casse, je veux plus entendre parler de vous. Bon courage et prends soin de toi. » Le contenu était froid et cassant, pourtant Jon pleurait à chaudes larmes en écrivant ce texto, se rendant compte du mal qu'il causait à la jeune femme et de celui qu'il s'infligeait, mais ce n'était pas à lui de dire la vérité sur les activités de son frère et il se savait incapable de mentir à la brune, elle les détecterait de toute manière vu comme ils se connaissaient.
Il prit une chambre dans un petit hôtel pas très loin de son travail, mais ses économies commençaient à diminuer sérieusement vu le coût mensuel, ce qui le poussa à rapidement trouver un logement. L'un de ses collègues, qui allait déménager, le mit en relation avec le propriétaire afin de l'aider dans ses recherches. Ce dernier n'avait eu aucun souci avec le locataire actuel et lui fit confiance lorsqu'il recommanda Jon. Tout le monde était gagnant, Jon occuperait directement ce studio ce qui éviterait au propriétaire de devoir trouver un nouvel occupant.
Un an plus tard, ce qui devait arriva ; les conneries de Moxley venaient de le rattraper. Jon pensa directement à Reese, s'inquiétant de l'état dans lequel elle devait être, quant à son frère, il se disait simplement qu'il récoltait ce qu'il avait semé. Forcément, la nouvelle était douloureuse, ce n'était en rien plaisant de l'imaginer dans une cellule, mais peut-être qu'il se rendrait compte que ses choix n'étaient vraiment pas les bons. Le brun patienta quelques jours avant de se décider à rendre visite à son amie, mais celle-ci le repoussa, préférant ne plus être en contact avec un seul des Good. La décision fut douloureuse, mais Jonathan l'accepta, après tout, il avait coupé les ponts en premier alors comment lui reprocher de faire ce choix ? Pourtant, avec le temps, ils reprirent contact en s'appelant de temps en temps, ce qui était toujours mieux que rien.
Moxley restant son frère, il lui rendait régulièrement visite, il n'allait pas l'abandonner malgré les décisions que l'aîné avait pu prendre, ils ont toujours été ensemble, pour le meilleur comme le pire, d'autant plus que Mox prenait réellement conscience de ses erreurs, promettant même sincèrement à son cadet de ne pas remettre un pied dedans à sa sortie. Il demandait régulièrement des nouvelles de son ex-petite amie qui n'était pas venue une seule fois le voir, ce qui était tout à fait compréhensible. Jon lui en donnait avec parcimonie, lui expliquant qu'il était préférable qu'il passe lui aussi à autre chose pour le bien de Reese.
La vie suivit son cours, Jon continua de travailler dans la même boîte, au même poste et vivait toujours dans le même logement. Cela lui convenait, lui permettant de se faire quelques plaisirs ou sorties. A son tour, il hébergea son grand-frère lorsque celui-ci fut libérer de prison, mais il n'y resta pas très longtemps pour reprendre un appartement grâce à une association d'aide pour les anciens prisonniers qui lui permit de rentrer dans le droit chemin, avec à la clé, un petit emploi.
Au début de l'automne 1996, de nouvelles violences éclatèrent un soir avec comme prétexte un mauvais repas préparé. Moxley demanda à son petit-frère de se cacher dans le placard et de ne pas y bouger, ce qu'il fit, mais en entendant les hurlements, les bruits sourds, puis les pleurs, Jon ne put s'empêcher de quitter sa cachette. En sortant de sa chambre, il se plaça au niveau des escaliers et vit sa mère couchée face contre terre avec une marre de sang grandissante. Mox tapait de toutes ses forces leur père immobile et assis devant le corps sans vie de sa femme. « Retourne dans la chambre ! » hurla le plus grand des enfants, mais c'était trop tard, Jonathan garderait à jamais cette image comme la dernière de sa mère morte sous les coups du paternel. Les policiers débarquèrent quelques minutes plus tard, alertés une fois encore par les voisins, et emmenèrent ensuite les deux garçons au poste. Pétrifié par cette scène, le plus jeune était tétanisé, affichant un visage dépourvu d'émotion. Il ne parvenait pas à comprendre tout ce qui s'était déroulé, qu'il ne reverrait plus jamais sa mère, bien trop de pensées différentes s'accumulaient dans son esprit sans réussir à faire le tri. Et lorsqu'il finit par prendre conscience de la réalité des choses, il s'effondra en criant toute sa douleur.
Après avoir été interrogés, une assistance sociale prit le relais et les emmena dans un foyer de la ville où les frères eurent quelques difficultés à se faire une place, surtout Jonathan. Heureusement pour lui, l'aîné de la fratrie était là pour l'aider à se sociabiliser et se faire des amis, même si le terme correspondant mieux serait camarade, car en fonction des jours, la tête du petit Good ne revenait pas à tout le monde, il devait avoir le mot victime d'écrit sur le front. Pourtant, ces bourreaux ne revenaient étrangement jamais à la charge... A moins qu'il avait un ange-gardien derrière lui endossant le rôle de l'éternel secouriste-protecteur. Si bien, qu'aux fils des semaines, Jon n'était plus embêté par les autres enfants du foyer. Ces derniers n'étaient pas tous mauvais, la vie les avait rendu ainsi, mais certains réussissaient à ne pas se laisser guider par leur côté sombre comme cette petite brune prénommée Reese. Elle était et resterait leur plus belle rencontre, avec du côté de Jon une très forte amitié, et du côté de Moxley une histoire compliqué faite de hauts et de bas.
Dans leur malheur, les frangins étaient chanceux de ne pas s'être retrouvés séparés, comme d'autres enfants, mais malgré les bons côtés que l'aîné montrait vis-à-vis de son frère ou de cette brune, il n'était pas facile à vivre pour les autres. Trop bagarreur et refusant toute forme d'autorité, son comportement n'aidait pas les Good a être accueillis par une famille qui prenait plutôt peur en le voyant. Pour Jonathan, les pleurs se faisaient de moins en moins nombreux, malgré de nombreux cauchemars et ses peurs toujours aussi présentes, mais il s'ouvrait un peu plus aux autres enfants ou adultes présents quotidiennement, prenant même à son tour, en grandissant, la défense des plus petits. Cela devait être un trait commun développé par son frère et lui, peut-être l'un des seuls, car le cadet savait qu'il resterait ici jusqu'à sa majorité, mais il comptait bien s'en sortir, trouver un travail, avoir un chez lui, un vrai, même un studio lui convenait pour commencer. De toute façon, son but n'était pas de devenir millionnaire, mais juste d'avoir un salaire lui permettant d'avoir un toit, de quoi manger et de s'offrir quelques petits plaisirs. Évidemment, si l'opportunité de s'enrichir se serait présentée, il n'aurait pas refusé, comme tout à chacun. Alors, même s'il avait du mal en cours, il travaillait d'arrache-pied pour réussir, ne comptant pas les temps passé à réviser au détriment de s'amuser, ce qui lui permettait de se maintenir dans la moyenne.
Et puis, Moxley partit le premier étant donné qu'il était le plus âgés de cette petite bande de trois, il venait régulièrement voir Reese et son frère et semblait plutôt bien s'en sortir, un peu trop bien même, mais Jon ne remarquerait ça que quelques années plus tard. Puis ce fut au tour de la jeune fille de quitter le foyer qui s'installa avec Mox. Ce fut un moment difficile pour Jon qui se sentait abandonner alors que les deux autres n'étaient pour rien dans cette décision, il le savait très bien, mais ça ne l'empêchait pas de se sentir seul au milieu des autres camarades d'infortune. Il n'avait plus ses deux piliers pour l'aiguiller et l'aider à aller de l'avant. Il réussit à en tirer tout de même quelque chose de positif, il fallait à présent qu'il arrive à gagner en autonomie, ce qu'il réussit à faire, révisant encore et encore et allant davantage vers les autres. Ce fut certainement deux années très importantes pour lui l'ayant aidé à mûrir.
Il put enfin rejoindre les deux autres. Ça y était, ils étaient de nouveau réunis. Jon eut un peu de mal au début à trouver sa place, non pas qu'il n'aimait pas vivre avec Reese et Moxley, mais comme ils sortaient ensemble, il avait par moment le sentiment d'être de trop, de tenir la chandelle ou de les priver de moments où ils pourraient profiter de leur temps libre. Mais ils l'aidèrent à se sentir bien dans cet appartement, le rassurant et lui montrant qu'il n'était pas de trop. Le jeune homme ne comptait de toute manière pas rester éternellement avec eux, dans son idée, il souhaitait trouver rapidement un boulot et avoir un vrai chez lui, si possible, pas trop loin des deux tourtereaux. Pour se faire, il consultait quotidiennement les petites-annonces répondant à chacune n'exigeant aucun diplôme ou expérience particuliers, ce qui se faisait rare. Jon ne se découragea pas, au point d'enchaîner différents postes que ce soit dans des commerces ou des usines, en tant que caissier, vendeur, serveur, magasinier ou ouvrier. Il se fichait pas mal du travail qu'il devait faire, il avait un petit salaire et ça lui convenait, en revanche, il se rendit rapidement compte qu'il n'était pas fait pour être en contact direct avec des clients, ça ne correspondait vraiment pas à son caractère. Il trouva un emploi presque idéal pour lui où il n'avait pas à subir ça, tout en étant un minimum indépendant et tranquille. Être chauffeur-livreur n'était pas des plus gratifiant ou facile, surtout par rapport aux horaires, mais ça lui laissait du temps et c'était correctement rémunéré.
L'aveuglement des débuts s'estompa et Jonathan voyait de plus en plus clair sur les activités de son frère, car à part traîner dans des affaires illégales, il ne voyait pas comment il était possible de se trimballer avec des liasses de billets, surtout pour un type sans diplôme et avec un caractère comme celui de Mox. Ce dernier avait beau tenté de le rassurer, à part s'enfoncer encore plus en s'emmêlant dans ses mensonges, il n'arrivait à rien. Seulement quelques mois après son arrivée dans l'appartement du couple, Jonathan prit entre quatre yeux son frère et pour la première fois de sa vie, et du haut de ses 18 ans, il lui fit face en demandant des explications. Il ne supportait plus tous les mensonges sortant de la bouche de l'aîné et encore moins le fait d'être pris pour un con. Reese n'était pas sa petite-amie, elle avait hérité de l'autre Good, mais elle était sa meilleure amie, sa sœur. Alors, voir son frère se comportait ainsi avec elle ne fit qu'augmenter cette haine naissante.
Moxley commença par ses éternels bobards, mais le brun ne lâcha pas prise jusqu'à repousser son frère dans ses derniers retranchements qui finit par lui avouer ses réelles activités. Jon l'incendia en l’affublant de tous les noms d'oiseaux, ce qui irrita l'aîné « Mais ferme-là, parle pas de ce que tu connais pas connard ! » En effet, il n'y connaissait rien en matière de deal ou de drogue de façon générale, il n'y voyait aucun intérêt et n'avait jamais fumé autre chose que des clopes, mais il n'était pas idiot au point de penser que son frère avait raison de faire ça pour s'en sortir, oh non, c'était bien trop simple de tomber là-dedans. Les échanges verbaux se faisaient de plus en plus intenses, et Jon ne put se contenir davantage « Tu vas faire quoi là ? Hein ? Tu vas me frapper ? Et après ? T'iras te défoncer avec la merde que tu vends ou te bourrer la gueule ? Oh et pourquoi pas les deux, c'est cool ça non ? Tu vaux tellement mieux que ça, mais t'as choisi de prendre cette voie, et dans l'histoire c'est toi le connard qui fait souffrir ceux qui t'aiment, mais tu fonces droit dans le mur avec toute cette merde. Tu prends Reese pour une conne au point de t'imaginer que jamais elle se rendra compte de ce que tu fais ? Elle réagira comment d'après toi ? Bah vas-y, réponds ! » hurla-t-il en poussant son frère à plusieurs reprises.
En guise de réponse, il eut le droit à une droite bien placée sur sa joue droite et Jonathan répondit par le même geste. Une pluie de coups s'abattit sur l'un et l'autre durant un instant jusqu'à ce que le plus jeune termine au sol. Moxley avait beau s'excuser de s'être emporté, ça ne changerait rien à cette rupture qui venait de se dérouler. Le cadet se releva en repoussant la main tendue et prit le sac de voyage qu'il avait préparé contenant ses quelques affaires personnelles. « C'est bien, tu peux être fier de toi, t'es bien le digne héritier de notre père. Un gros enculé de première qui frappe sa famille. – lui dit-il en applaudissant exagérément tout en le fixant d'un air dégoûté de voir l'homme que son frère était devenu. – Oh et une dernière chose, même si là je fais pas le poids face à toi, si j'apprends que t'as levé la main sur elle, je te tue. » ajouta-t-il avant de partir en claquant la porte derrière lui.
Son premier geste fut de prendre son téléphone et d'envoyer un message à Reese. « Désolé, mais je me casse, je veux plus entendre parler de vous. Bon courage et prends soin de toi. » Le contenu était froid et cassant, pourtant Jon pleurait à chaudes larmes en écrivant ce texto, se rendant compte du mal qu'il causait à la jeune femme et de celui qu'il s'infligeait, mais ce n'était pas à lui de dire la vérité sur les activités de son frère et il se savait incapable de mentir à la brune, elle les détecterait de toute manière vu comme ils se connaissaient.
Il prit une chambre dans un petit hôtel pas très loin de son travail, mais ses économies commençaient à diminuer sérieusement vu le coût mensuel, ce qui le poussa à rapidement trouver un logement. L'un de ses collègues, qui allait déménager, le mit en relation avec le propriétaire afin de l'aider dans ses recherches. Ce dernier n'avait eu aucun souci avec le locataire actuel et lui fit confiance lorsqu'il recommanda Jon. Tout le monde était gagnant, Jon occuperait directement ce studio ce qui éviterait au propriétaire de devoir trouver un nouvel occupant.
Un an plus tard, ce qui devait arriva ; les conneries de Moxley venaient de le rattraper. Jon pensa directement à Reese, s'inquiétant de l'état dans lequel elle devait être, quant à son frère, il se disait simplement qu'il récoltait ce qu'il avait semé. Forcément, la nouvelle était douloureuse, ce n'était en rien plaisant de l'imaginer dans une cellule, mais peut-être qu'il se rendrait compte que ses choix n'étaient vraiment pas les bons. Le brun patienta quelques jours avant de se décider à rendre visite à son amie, mais celle-ci le repoussa, préférant ne plus être en contact avec un seul des Good. La décision fut douloureuse, mais Jonathan l'accepta, après tout, il avait coupé les ponts en premier alors comment lui reprocher de faire ce choix ? Pourtant, avec le temps, ils reprirent contact en s'appelant de temps en temps, ce qui était toujours mieux que rien.
Moxley restant son frère, il lui rendait régulièrement visite, il n'allait pas l'abandonner malgré les décisions que l'aîné avait pu prendre, ils ont toujours été ensemble, pour le meilleur comme le pire, d'autant plus que Mox prenait réellement conscience de ses erreurs, promettant même sincèrement à son cadet de ne pas remettre un pied dedans à sa sortie. Il demandait régulièrement des nouvelles de son ex-petite amie qui n'était pas venue une seule fois le voir, ce qui était tout à fait compréhensible. Jon lui en donnait avec parcimonie, lui expliquant qu'il était préférable qu'il passe lui aussi à autre chose pour le bien de Reese.
La vie suivit son cours, Jon continua de travailler dans la même boîte, au même poste et vivait toujours dans le même logement. Cela lui convenait, lui permettant de se faire quelques plaisirs ou sorties. A son tour, il hébergea son grand-frère lorsque celui-ci fut libérer de prison, mais il n'y resta pas très longtemps pour reprendre un appartement grâce à une association d'aide pour les anciens prisonniers qui lui permit de rentrer dans le droit chemin, avec à la clé, un petit emploi.
Lorsque les premières violences éclatèrent, celles-ci n'inquiétèrent en rien le jeune homme, se disant que le monde ne tournait déjà pas rond, alors des personnes pétant un câble, ce n'était pas un fait très surprenant. Jonathan vit par le biais d'un collègue la vidéo d'un homme se jetant sur une femme pour l'agresser d'une façon étrange, mais il se mit à rire. Pour lui, ça ressemblait plus à des images d'un futur film qu'autre chose, il était évident que des personnes tiraient les ficelles pour qu'un maximum de spectateurs la partagent, s'offusquent, s'en amusent, qu'elle soit tout simplement vue et que cela provoque un certain intérêt. Quelques semaines plus tard, on aurait le droit à la suite des images dévoilant le canular dans une bande-annonce officielle pour un prochain film d'horreur, rien de plus.
Pourtant, beaucoup prenaient cela au sérieux et se laissaient prendre au jeu en en profitant pour se glisser dans la faille afin de prédire la fin du monde, que les extra-terrestres allaient exterminer la race humaine, et blablabla.... Il voyait la situation s'empirer, mais à cause de la stupidité des gens. Mais celle-ci n'allait pas en s'améliorant, les forces de l'ordre se faisaient plus présentes, les autorités parlaient d'un nouveau virus, rien de rassurant. L'employeur de Jonathan lui demanda de ne plus venir travailler et de prendre ses jours de vacances restants, le temps que tout cela se calme, ce serait l'histoire d'une quinzaine de jours, tout au plus le rassura-t-il.
Ce fut au tour des militaires de débarquer, ce qui fut le déclic pour Jon, car pour lui, en arriver à ce point signifiait que le gouvernement perdait peu à peu le contrôle, cela ne laissait rien présager de bon, il fallait partir de Seattle, c'était la meilleure chance d'éviter d'attraper ce foutu virus. Le brun faisait les cent pas dans son studio, cherchant le meilleur moment pour fuir, mais pour se rendre où ? Comment ? Avec quoi ? Il lui était difficile de raisonner correctement, divers scénarios lui traversaient l'esprit, tous plus catastrophiques les uns que les autres. Il se flagellait de ne pas avoir pris la vidéo plus au sérieux, de ne pas avoir réagi plus vite, peut-être était-il trop tard à présent, peut-être était-il déjà infecté sans s'en rendre compte. Mox, Reese... Il tenta de les appeler, mais seulement son frère finit par décrocher. Trouvant les mots et le ton adéquats, Moxley demanda à son cadet d'aller chercher leur amie qui refuserait de le suivre si lui se rendait chez elle, ils se rappelleraient après pour se rejoindre, mais en attendant lui et Reese devraient quitter la ville.
Prenant une nouvelle fois son sac, il y glissa quelques affaires avant de partir. Son frère était du même avis que lui ; rester dans Seattle n'était pas du tout le meilleur des choix. Bien trop grand et dangereux, la population devenait déjà folle en laissant leur instinct animal ressortir. Quant aux camps sécurisés, il était clair que pour Jonathan, ils n'avaient que le nom de sécurisés, mais qu'en aucun cas les civils seraient éternellement à l'abri, l'un d'eux pourrait être porteur de ce virus et contaminer les autres, des violences pourraient éclater. Ce serait comme retourner dans le foyer, mais en version bien plus barbare. Dans tous les cas, il se préparait au pire prêt à se défendre en cas de besoin. N'ayant pas d'armes à feu, il ouvrit ses tiroirs pour prendre le couteau avec la plus grand lame qu'il avait, mais au moment de le refermer, il vit son hachoir de boucher. En le prenant en main, il se fit la réflexion qu'il aurait certainement l'air plus menaçant, peut-être même fou, en le brandissant, ce qui serait parfait, faute de mieux. Arrivant tant bien que mal au domicile de Reese, il tambourina à sa porte d'entrée « C'est Jon, ouvre ! » criait-il. Ce qu'elle finit par faire et accepta de le suivre dans sa fuite après une assez longue conversation. La décision prise, ils prirent la route vers l'Est pour enfin quitter la capitale et ses dangers bien trop importants.
Durant plusieurs jours, les deux jeunes gens s'arrêtaient dans des villes de plus petites tailles ou même des endroits quasi déserts afin de se reposer. Jonathan essayait de joindre son frère, en vain. Et puis, un petit groupe présent dans un motel les ayant repéré décida de les accueillir, l'union fait la force, pas vrai ? La vie en communauté n'était pas des plus plaisantes, mais il fallait faire un effort, surmonter ses craintes et se montrer fort en les ravalant. Les autres personnes du groupe étaient tout à fait charmantes, un réel esprit d'équipe se développait, chacun mettant la main à la pâte avec une entraide permanente, mais plus les jours s'écoulaient et plus les conditions de vie se faisaient difficiles. Ils finirent par être coupés du monde lorsque les radios lâchèrent, plus aucune nouvelle ne leur parviendrait, peut-être était-ce un bien en quelque sorte, car elles n'étaient pas réjouissantes. Le groupe pouvait s'imaginer le pire et ainsi se monter encore plus vigilent.
Un des membres du motel leur apprit la manière de se débarrasser définitivement des ces étranges choses revenant à la vie, leur expliquant qu'il ne fallait pas viser le cœur, mais la tête, que c'était la seule façon de ne pas les voir se relever encore et encore. S'il savait cela, c'était parce qu'il avait du faire face à plusieurs de ces créatures et avait pu, en quelque sorte, tester différentes zones avant de se rendre compte de celle qu'il fallait viser. Ce fut très certainement le meilleur conseil que les deux amis reçurent durant ce temps passé avec eux, ils eurent même l'occasion de s'entraîner à combattre, d'effectuer des fouilles en apprenant la manière de s'y prendre afin d'éviter au maximum tout danger.
Durant l'hiver, un autre groupe arriva au motel, mais pas des humains, un groupe de créatures venu en nombre. Si bien, qu'ils durent tous fuir, il leur était impossible de réussir à tous les achever, et rien que dans leur fuite, cinq d'entre-eux se firent attrapés. Jon échappa d'ailleurs de peu à une morsure grâce à l'intervention d'un des autres survivants, en revanche, dans la précipitation il ne prêta pas pas attention à l'environnement et finit par s'embrocher l'épaule dans un pique métallique. Et le brun ne put que constater que la solidarité régnante entre eux tous n'était pas si forte que ça, ils partirent tous à l'exception de Reese qui resta avec lui. Cet événement le conforta dans deux choses. La première était qu'il avait raison de se montrer méfiant, et la seconde qu'il avait à ses côtés une amie en or.
Réussissant à mettre suffisamment de distance entre eux et ces créatures, ils ne cherchèrent pas à retrouver le reste du groupe. Ce serait maintenant eux et personne d'autre. Ils trouvèrent abris dans une vieille maison et Jon était incapable de faire quoi que ce soit, laissant Reese trouver seule de quoi les nourrir tous les deux, ce qui le rendait malade. Il était un véritable fardeau, le simple fait de se tourner lançait une violente douleur persistante durant des heures. Les jours et les semaines passèrent, l'état général du jeune homme commençait enfin à s'améliorer pour leur plus grand soulagement. Le froid et la faim étaient de plus en plus présents, mais aucune créature ne venait les déranger, il fallait admettre que la neige était pour le coup une alliée appréciable, mais c'était bien uniquement le seul côté positif d'en avoir car pour le reste, c'était un calvaire sans nom. Alors, lorsque cet épais manteau blanc disparut, ils n'hésitèrent pas un instant à quitter cet abri et reprendre la route, à pied cette fois-ci.
C'est ainsi que les deux amis vagabondèrent de longs mois se rendant dans différentes villes située à l'Est de Seattle, faisant halte rarement plus de quelques jours avant de repartir. Ils souhaitaient retrouver Moxley, bien que la tâche s'annonçait impossible, l'espoir demeurait, après tout, pourquoi ne pourraient-ils pas être chanceux ? Jon n'eut qu'à utiliser son arme à feu que très rarement, sans toucher mortellement sa cible humaine, il s'agissait plutôt de la faire fuir, mais il n'hésiterait pas un instant si sa vie ou celle de Reese était en jeu à bien mieux viser. Il redoutait d'ailleurs de devoir en arriver là, déjà qu'achever les créatures le rendait malade, alors un Homme, il ne préférait pas se l'imaginer.
Ils firent différentes rencontres, des bonnes, comme des mauvaises, mais ils évitèrent la plus part du temps le pire, restant par moment quelques jours avec cette rencontre, mais pas plus. Jon se montrait bien trop méfiant vis-à-vis de ses semblables pour leur accorder une quelconque confiance, préférant les jauger et rester sur ses gardes. L'épisode du motel était là pour le lui rappeler. Il avait fini par croire en eux pour au final les voir fuir comme des lâches laissant les deux amis dans une situation compliquée.
Comme pour tout, il y avait toujours une exception, et celle-ci se produisit à la fin du printemps et se prénommait Kerwan. Ce n'était pas pour autant que Jon l'avait accueilli à bras ouverts, loin de là, il avait la main sur sa ceinture au niveau de son Beretta, mais Reese l'avait convaincu de laisser une chance à cet homme en expliquant la manière dont ils s'étaient rencontrés. Si bien que durant près d'un mois, ils n'étaient plus uniquement qu'eux deux, mais bien trois. Si au début le plus jeune exprimait à merveille ses réticences, il dût admettre en apprenant à le connaître, que Kerwan était quelqu'un de bien, sans lui accorder une confiance aveugle, il aurait fallu que les deux hommes se côtoient plus longtemps que ça pour espérer que cela se produise. Mais le sort ne leur laissa pas ce fameux temps. Lors d'une sortie à deux avec Reese, les deux amis se retrouvèrent vite entourés de nombreux rôdeurs, si bien qu'en l'espace d'un instant, elle disparut du champ de vision de Jon, il avait simplement tourné la tête une fraction de seconde, ce n'était pas possible de se perdre aussi facilement. Il criait le prénom de la jeune femme, mais les réponses se faisaient de moins en moins audibles, il devait rebrousser chemin, encore et encore.
Au point, de ne plus savoir où donner de la tête, ni dans quelle direction se diriger pour retrouver son amie, Jonathan avait lâchement fui, mais il ne doutait pas un instant qu'elle en avait fait de même, ils n'avaient pas eu le choix. Plutôt que de retourner dans la maison occupée avec Kerwan, il décida de rester dans les environs, espérant la retrouver, mais toutes ces créatures rendaient la tâche compliquée. Il devait sans cesse surveiller ses arrières, faire des détours de plus en plus grand et élargir son périmètre de recherches. Mais jusqu'à présent, aucune trace de Reese. Il fera tout ce qu'il peut afin de retrouver la jeune femme, il tient bien trop à elle pour l'abandonner. Tout ce qu'il espère c'est qu'elle soit en sécurité avec d'autres personnes partageant leur vision de la survie et non des espèces de sauvage. Pour lui, aucun doute possible, elle est toujours en vie et ils finiront par être réunis.
Pourtant, beaucoup prenaient cela au sérieux et se laissaient prendre au jeu en en profitant pour se glisser dans la faille afin de prédire la fin du monde, que les extra-terrestres allaient exterminer la race humaine, et blablabla.... Il voyait la situation s'empirer, mais à cause de la stupidité des gens. Mais celle-ci n'allait pas en s'améliorant, les forces de l'ordre se faisaient plus présentes, les autorités parlaient d'un nouveau virus, rien de rassurant. L'employeur de Jonathan lui demanda de ne plus venir travailler et de prendre ses jours de vacances restants, le temps que tout cela se calme, ce serait l'histoire d'une quinzaine de jours, tout au plus le rassura-t-il.
Ce fut au tour des militaires de débarquer, ce qui fut le déclic pour Jon, car pour lui, en arriver à ce point signifiait que le gouvernement perdait peu à peu le contrôle, cela ne laissait rien présager de bon, il fallait partir de Seattle, c'était la meilleure chance d'éviter d'attraper ce foutu virus. Le brun faisait les cent pas dans son studio, cherchant le meilleur moment pour fuir, mais pour se rendre où ? Comment ? Avec quoi ? Il lui était difficile de raisonner correctement, divers scénarios lui traversaient l'esprit, tous plus catastrophiques les uns que les autres. Il se flagellait de ne pas avoir pris la vidéo plus au sérieux, de ne pas avoir réagi plus vite, peut-être était-il trop tard à présent, peut-être était-il déjà infecté sans s'en rendre compte. Mox, Reese... Il tenta de les appeler, mais seulement son frère finit par décrocher. Trouvant les mots et le ton adéquats, Moxley demanda à son cadet d'aller chercher leur amie qui refuserait de le suivre si lui se rendait chez elle, ils se rappelleraient après pour se rejoindre, mais en attendant lui et Reese devraient quitter la ville.
Prenant une nouvelle fois son sac, il y glissa quelques affaires avant de partir. Son frère était du même avis que lui ; rester dans Seattle n'était pas du tout le meilleur des choix. Bien trop grand et dangereux, la population devenait déjà folle en laissant leur instinct animal ressortir. Quant aux camps sécurisés, il était clair que pour Jonathan, ils n'avaient que le nom de sécurisés, mais qu'en aucun cas les civils seraient éternellement à l'abri, l'un d'eux pourrait être porteur de ce virus et contaminer les autres, des violences pourraient éclater. Ce serait comme retourner dans le foyer, mais en version bien plus barbare. Dans tous les cas, il se préparait au pire prêt à se défendre en cas de besoin. N'ayant pas d'armes à feu, il ouvrit ses tiroirs pour prendre le couteau avec la plus grand lame qu'il avait, mais au moment de le refermer, il vit son hachoir de boucher. En le prenant en main, il se fit la réflexion qu'il aurait certainement l'air plus menaçant, peut-être même fou, en le brandissant, ce qui serait parfait, faute de mieux. Arrivant tant bien que mal au domicile de Reese, il tambourina à sa porte d'entrée « C'est Jon, ouvre ! » criait-il. Ce qu'elle finit par faire et accepta de le suivre dans sa fuite après une assez longue conversation. La décision prise, ils prirent la route vers l'Est pour enfin quitter la capitale et ses dangers bien trop importants.
Durant plusieurs jours, les deux jeunes gens s'arrêtaient dans des villes de plus petites tailles ou même des endroits quasi déserts afin de se reposer. Jonathan essayait de joindre son frère, en vain. Et puis, un petit groupe présent dans un motel les ayant repéré décida de les accueillir, l'union fait la force, pas vrai ? La vie en communauté n'était pas des plus plaisantes, mais il fallait faire un effort, surmonter ses craintes et se montrer fort en les ravalant. Les autres personnes du groupe étaient tout à fait charmantes, un réel esprit d'équipe se développait, chacun mettant la main à la pâte avec une entraide permanente, mais plus les jours s'écoulaient et plus les conditions de vie se faisaient difficiles. Ils finirent par être coupés du monde lorsque les radios lâchèrent, plus aucune nouvelle ne leur parviendrait, peut-être était-ce un bien en quelque sorte, car elles n'étaient pas réjouissantes. Le groupe pouvait s'imaginer le pire et ainsi se monter encore plus vigilent.
Un des membres du motel leur apprit la manière de se débarrasser définitivement des ces étranges choses revenant à la vie, leur expliquant qu'il ne fallait pas viser le cœur, mais la tête, que c'était la seule façon de ne pas les voir se relever encore et encore. S'il savait cela, c'était parce qu'il avait du faire face à plusieurs de ces créatures et avait pu, en quelque sorte, tester différentes zones avant de se rendre compte de celle qu'il fallait viser. Ce fut très certainement le meilleur conseil que les deux amis reçurent durant ce temps passé avec eux, ils eurent même l'occasion de s'entraîner à combattre, d'effectuer des fouilles en apprenant la manière de s'y prendre afin d'éviter au maximum tout danger.
Durant l'hiver, un autre groupe arriva au motel, mais pas des humains, un groupe de créatures venu en nombre. Si bien, qu'ils durent tous fuir, il leur était impossible de réussir à tous les achever, et rien que dans leur fuite, cinq d'entre-eux se firent attrapés. Jon échappa d'ailleurs de peu à une morsure grâce à l'intervention d'un des autres survivants, en revanche, dans la précipitation il ne prêta pas pas attention à l'environnement et finit par s'embrocher l'épaule dans un pique métallique. Et le brun ne put que constater que la solidarité régnante entre eux tous n'était pas si forte que ça, ils partirent tous à l'exception de Reese qui resta avec lui. Cet événement le conforta dans deux choses. La première était qu'il avait raison de se montrer méfiant, et la seconde qu'il avait à ses côtés une amie en or.
Réussissant à mettre suffisamment de distance entre eux et ces créatures, ils ne cherchèrent pas à retrouver le reste du groupe. Ce serait maintenant eux et personne d'autre. Ils trouvèrent abris dans une vieille maison et Jon était incapable de faire quoi que ce soit, laissant Reese trouver seule de quoi les nourrir tous les deux, ce qui le rendait malade. Il était un véritable fardeau, le simple fait de se tourner lançait une violente douleur persistante durant des heures. Les jours et les semaines passèrent, l'état général du jeune homme commençait enfin à s'améliorer pour leur plus grand soulagement. Le froid et la faim étaient de plus en plus présents, mais aucune créature ne venait les déranger, il fallait admettre que la neige était pour le coup une alliée appréciable, mais c'était bien uniquement le seul côté positif d'en avoir car pour le reste, c'était un calvaire sans nom. Alors, lorsque cet épais manteau blanc disparut, ils n'hésitèrent pas un instant à quitter cet abri et reprendre la route, à pied cette fois-ci.
C'est ainsi que les deux amis vagabondèrent de longs mois se rendant dans différentes villes située à l'Est de Seattle, faisant halte rarement plus de quelques jours avant de repartir. Ils souhaitaient retrouver Moxley, bien que la tâche s'annonçait impossible, l'espoir demeurait, après tout, pourquoi ne pourraient-ils pas être chanceux ? Jon n'eut qu'à utiliser son arme à feu que très rarement, sans toucher mortellement sa cible humaine, il s'agissait plutôt de la faire fuir, mais il n'hésiterait pas un instant si sa vie ou celle de Reese était en jeu à bien mieux viser. Il redoutait d'ailleurs de devoir en arriver là, déjà qu'achever les créatures le rendait malade, alors un Homme, il ne préférait pas se l'imaginer.
Ils firent différentes rencontres, des bonnes, comme des mauvaises, mais ils évitèrent la plus part du temps le pire, restant par moment quelques jours avec cette rencontre, mais pas plus. Jon se montrait bien trop méfiant vis-à-vis de ses semblables pour leur accorder une quelconque confiance, préférant les jauger et rester sur ses gardes. L'épisode du motel était là pour le lui rappeler. Il avait fini par croire en eux pour au final les voir fuir comme des lâches laissant les deux amis dans une situation compliquée.
Comme pour tout, il y avait toujours une exception, et celle-ci se produisit à la fin du printemps et se prénommait Kerwan. Ce n'était pas pour autant que Jon l'avait accueilli à bras ouverts, loin de là, il avait la main sur sa ceinture au niveau de son Beretta, mais Reese l'avait convaincu de laisser une chance à cet homme en expliquant la manière dont ils s'étaient rencontrés. Si bien que durant près d'un mois, ils n'étaient plus uniquement qu'eux deux, mais bien trois. Si au début le plus jeune exprimait à merveille ses réticences, il dût admettre en apprenant à le connaître, que Kerwan était quelqu'un de bien, sans lui accorder une confiance aveugle, il aurait fallu que les deux hommes se côtoient plus longtemps que ça pour espérer que cela se produise. Mais le sort ne leur laissa pas ce fameux temps. Lors d'une sortie à deux avec Reese, les deux amis se retrouvèrent vite entourés de nombreux rôdeurs, si bien qu'en l'espace d'un instant, elle disparut du champ de vision de Jon, il avait simplement tourné la tête une fraction de seconde, ce n'était pas possible de se perdre aussi facilement. Il criait le prénom de la jeune femme, mais les réponses se faisaient de moins en moins audibles, il devait rebrousser chemin, encore et encore.
Au point, de ne plus savoir où donner de la tête, ni dans quelle direction se diriger pour retrouver son amie, Jonathan avait lâchement fui, mais il ne doutait pas un instant qu'elle en avait fait de même, ils n'avaient pas eu le choix. Plutôt que de retourner dans la maison occupée avec Kerwan, il décida de rester dans les environs, espérant la retrouver, mais toutes ces créatures rendaient la tâche compliquée. Il devait sans cesse surveiller ses arrières, faire des détours de plus en plus grand et élargir son périmètre de recherches. Mais jusqu'à présent, aucune trace de Reese. Il fera tout ce qu'il peut afin de retrouver la jeune femme, il tient bien trop à elle pour l'abandonner. Tout ce qu'il espère c'est qu'elle soit en sécurité avec d'autres personnes partageant leur vision de la survie et non des espèces de sauvage. Pour lui, aucun doute possible, elle est toujours en vie et ils finiront par être réunis.
passeport :♦ recensement de l'avatar. - Code:
Taron Egerton ♦ <bott>Jonathan Good</bott>
♦ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Jonathan
♦ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Good
♦ recensement du métier. - Code:
♦ Chauffeur-livreur
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Re: That's good, that's good, that's goood !
Sam 8 Oct 2016 - 17:13
:109:
Je sais pas ce que je fais, mais je suis sûre que je le fais très bien.
Du love
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: That's good, that's good, that's goood !
Sam 8 Oct 2016 - 17:19
Tant qu'il y a de l'amour, ça peut qu'être bien fait
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Re: That's good, that's good, that's goood !
Sam 8 Oct 2016 - 18:14
Oh yeah !! Bonne écriture de fiche !!! Biz biz
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Re: That's good, that's good, that's goood !
Sam 8 Oct 2016 - 18:26
Magnifique ! Impatiente de voir ce nouveau compte en route, il transpire déjà la classe Bonne rédaction et rebienvenue surtout !
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Re: That's good, that's good, that's goood !
Sam 8 Oct 2016 - 20:06
Re-bienvenue à toi dans ce cas ^^ Bonne rédaction.
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Re: That's good, that's good, that's goood !
Sam 8 Oct 2016 - 22:55
Ah mais c'est TOI ! :p
Re-bienvenu du coup^^
Re-bienvenu du coup^^
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