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You can't wake up, this is not a dream
Jeu 5 Jan 2017 - 12:54
26 ANS ≡ AMERICAINE ≡ APPRENTI LEGISTE ≡ EVERGREEN RIDGE
i've got a war in my mind
Quinn est un concentré pur d'énergie, qui ne tient pas souvent en place. Du moins, pas verbalement. Crier, hurler, faire des réflexions est une de ses passions dans la vie. En fait, user nerveusement son monde est un peu sa vocation depuis qu'il n'y à plus grand chose à faire avec l'apocalypse.
Mais bon, il faut tout de même expliquer ça de manière plus sympathique. Sous ses airs de grande gueule finie qui fait bouger tout le monde, Quinn est avant tout loyale et dynamique. Loyale envers son camp avant tout, et donc par ce biais, n'hésite pas à aller secouer tous ceux qui croisent son chemin et ne sont pas occupés à travailler pour le camp. Ne prenez donc pas peur de voir une petite furie aux cheveux roux vous tomber dessus en vous demandant si vous n'avez rien d'autre à faire de votre journée que de regarder le mur en face de vous. Elle se permet d'être exigeante avec les autres, parce qu'elle l'est avant tout avec elle même. Quinn se démène pour les siens, et il est normal que vous fassiez de même, selon elle. Il y à toujours quelque chose à faire, que ce soit à l'infirmerie, ou ailleurs dans le camp. Alors, si elle est capable de gérer tout ça, vous êtes capable d'en faire de même. D'ailleurs, pour continuer dans les qualités, notre petite Quinn adore avoir le dernier mot. Qu'importe la joute verbale lancée, qu'il s'agisse de lui montrer qu'elle à tort, ou tout simplement de vouloir jouer avec ses nerfs, la jeune femme ne lâchera rien tant qu'elle n'aura pas le dernier mot. A coup d'insultes parfois, de remarques cassantes, ou tout simplement de jeu de mots, elle cherchera à vous épuiser verbalement pour ensuite rappeler à quel point elle à raison, et qu'elle adore ça. Tête à claque ? Non, pas spécialement. Disons plutôt têtue. La jeune femme à toujours mené sa barre comme elle l'entendait, et tant qu'elle n'a pas ce qu'elle désire, elle continuera jusqu'à obtenir gain de cause. C'est ce que la médecine lui appris, et qu'elle continue à appliquer scrupuleusement dans son mode de vie quotidien. Elle n'as pas été l'élève de Rose et sa petite préférée pour rien. D'ailleurs, peu de choses peuvent réellement la calmer. Enfin... Peu de personnes, en fait. Si Quinn n'a pas peur de grand chose, et n'hésite pas à partir dans une dispute monumentale pour conserver le dernier mot, il y à bien une personne envers qui elle ne lèvera jamais la voix. Blake, tout simplement. Non pas parce qu'elle lui fait peur, mais plutôt car si la jeune femme est encore de ce monde, c'est grâce à la militaire qui ne s'est pas gênée pour le lui faire remarquer assez rapidement. Elle à une confiance aveugle envers la blonde, et pourrait la suivre n'importe ou les yeux fermés.
Mais malgré ça, Quinn possède aussi quelques qualités, bien enfoui derrière son flot d'insulte et son énergie à revendre. Si elle peut s'avérer très enflammé dans une dispute, elle fait en revanche partie des personnes qui préfèrent réfléchir avant d'agir dans une situation critique. Foncer dans le tas sans évaluer les risques ou le nombre de rôdeur est pour elle une solution de primate, qu'elle se refuse à appliquer. Intelligente, elle aime peser le pour et le contre afin d'être sûr de choisir la meilleure solution. Jamais Quinn ne paniquera, ou ne perdra ses moyens dès l'instant ou elle met en pratique ce qu'on lui à enseigné pendant des années de médecine. Elle n'hésitera pas à passer des heures sur une plaie à désinfecter, sans se plaindre de la lenteur de ses tâches. Méticuleuse dans son travail,
Elle à passé des années à devoir réfléchir sur des noms assommants de médecine, vous ne lui en voudrez pas de faire de même dans la vie. Et puis, elle à beau aboyer, elle à tout de même de l'humour la petite. Enfin... De l'humour noir, ou souvent léger. Et elle, elle trouve ça très drôle, et sans doute que ses études ont beaucoup aidé dans sa conception de l'humour parmi les hommes. Mais elle sera toujours prête à se marrer en bonne compagnie, surtout pour dire la réponse à la question "pourquoi le hibou est content". Mais malgré ses airs de volcan constamment en éruption, Quinn peut aussi s'avérer sensible, douter souvent de ses actes même si elle ne le montre jamais. Par le passé, elle était plus ouverte aux autres, moins agressive. Mais les pertes qu'elle à subie au cours de l'épidémie, ainsi que sa survie en pleine nature l'ont forcé à se renfermer, et garder ses émotions pour elle. Tout comme, essayer de masquer sa peur du vide. Si elle à été forcée de s'adapter à ce nouveau monde, elle n'a pourtant jamais réussi à braver sa propre phobie, et ce depuis l'enfance. Le vide l'attire irrémédiablement, la terrorise, lui fait perdre ses moyens. Et pas seulement quand il s'agit d'une tour vertigineuse, mais bel et bien dès que le mètre est dépassé.
Physique
Quinn est une naine. Clairement. Apprendre qu'elle avait dépassé le mètre 60 la veille de ses dix huit ans fût même une raison valable d'aller faire la fête pour tout dire. Petite, presque frêle, elle possède un teint de porcelaine entouré par une cascade de cheveux blonds vénitiens. Avant l'épidémie, elle était souvent comparée à une poupée de porcelaine, avec ses grands yeux changeant encadrés de cils fournis, une jolie bouche pulpeuse à souhait souvent recouvert d'un rouge à lèvre vif, ses formes plantureuses souvent rehaussé de bottines à talons et d'une petite jupe patineuse pour souligner sa taille marquée. C'en était même perturbant d'apprendre que ce minois innocent bossait à la morgue, et adorait rire sur des blagues d'humour noir tout en ouvrant une cage thoracique pour procéder à une autopsie. Mais bon tout ça, c'était avant. Clairement. Aujourd'hui, Quinn se fout complètement de son apparence. De ses airs de poupée d'antan ne reste que ses grands yeux verts, toujours aussi expressifs. Sa peau est toujours aussi blanche, marbré de quelques cicatrices aux avants bras et aux jambes, souvenir de ses longues journées en extérieur à tenter de survivre. Ses longs cheveux autrefois épais disciplinés se résument désormais à une masse de boucles folles qui virevoltent autour de sa tête quand elle en les attache pas en chignon pour garder son visage dégagé.
Equipement & Armes
Même ses vêtements autrefois acheté après des heures d'essayage sont désormais... Différents. Disons que la garde robe de rêve ressemble désormais plus à celle d'une survivante. Un jean, un pantalon noir, voir un short déchiré pour les grosses chaleurs. Deux trois chemises pour recouvrir ses débardeur, quelques pulls trop grands pour elle qui ont tendance à lui retomber sur les épaules, et une paire de bottes de marche qu'elle ne quitte quasiment jamais. Ayant dû partir en catastrophe quand les choses ont commencé à dégénérer, Quinn n'a pris avec elle que le strict minimum, persuadée de pouvoir retrouver rapidement son chez elle. Si elle avait su tiens...
Concernant son équipement, il n'y à pas vraiment grand chose. A la base, il se composait seulement d'une trousse de soins, avec quelques accessoires de légiste tels qu'un scalpel, quelques seringues stérilisées, et un couteau de chasse récupérer sur le corps d'un trappeur. Mais depuis son entrée à Evergreen, elle s'est vu devenir propriétaire d'un revolver, donné de force par Blake qui s'acharne à l'entraîner pour qu'elle devienne une vraie tireuse. Il y à encore pas mal de boulot, mais au moins désormais, Quinn sait que ce n'est pas sur la crosse qu'il faut appuyer pour tirer. On progresse, on progresse.
the last of us
Mes parents, Lawrence Shepard et Judy Wargrave, ont eu un coup de foudre. Mon père était prof, et ma mère secrétaire, ils étaient jeunes, ils étaient beaux, et forcément, ça à fait des étincelles. Même pas un mois après leur mariage, Maman était enceinte de Connor, et je suis arrivée dans la foulée. Je dois admettre que j'ai eu une enfance de rêve. Mes parents n'étaient pas riche, mais je sais qu'ils ont toujours tout donné pour que je ne manque de rien, ainsi que Connor. Et puis, mon enfance, je l'avoue, je l'aurai souhaité à n'importe qui. Je passais les week end chez mes grands parents, ainsi que les vacances, quand mes parents avaient trop de travail, donc autant dire, très régulièrement. Avec deux enfants en bas âge à nourrir, noël, les anniversaires... J'imagine bien que mes parents devaient carburer au café et en heure sup' vu la tonne de cadeau qu'on avaient tendance à recevoir. L'école se passait plutôt bien, mes parents étaient satisfaits. J'avais quand même une préférence pour le ranch de mes grands parents que le petit appartement de Papa et Maman à Henderson City, mais je ne pouvais pas vraiment dire quelque chose.
En fait, c'est au moment de l'entrée au collège que ça à commencé à se corser. Crise d'adolescence, manque de confiance en soi, appelez ça comme vous voudrez, mais j'ai légèrement dérapé vers le milieu des années collèges. Je préférais passer du temps avec mes copines que de me concentrer sur mes cours, mes notes dégringolaient, et mes parents me sont rapidement tombés dessus. Ils attendaient le meilleur de leur gamine, pas qu'elle se contente d'avoir la flemme de travailler. Vu les soufflantes que je me prenais à chaque résultat en dessous de la moyenne, autant dire qu'on traversait "une légère crise" comme aimait dire ma grand mère. Il aura fallût un réel coup de foudre, pour que change la donne. Le coup de foudre en question ? Javier Garcia. On s'en fout d'a quoi il pouvait ressembler, je vous parle de son boulot qui m'a réconciliée avec mes notes. Garcia était un tout jeune prof de science, passionné par ce qu'il faisait. Et cette passion fort heureusement, il à su me la transmettre, à force de nous rabâcher en classe que ce n'était pas si dur que ça une fois qu'on en avait saisi le principe.
Pour une fois depuis mon entrée au collège donc, je retrouvais un regain d'intérêt pour l'école, et me forçait enfin à travailler sérieusement sous le regard suspicieux de ma famille. Mais j'ai fini par retrouver la moyenne à peu près partout dans les matières scientifiques, et j'arrivais au lycée avec une idée un peu plus précise de ce que je comptais faire plus tard. Il n'aura pas fallût longtemps pour que je me décide à m'orienter en médecine. A force de ne plus sortir, je profitais de mon temps libre à bouquiner sur le sujet tandis que Connor entamait sa folle vie de sportif, rassuré de voir que sa petite soeur se sortait enfin les doigts. On voyait clairement que je privilégiais les matières scientifiques au reste, mais au moins, j'ai pu obtenir ce que je voulais à la fin du lycée. La fierté de ma famille, et surtout la possibilité d'intégrer a washington university.
Le bémol dans tout ça ? La fac se trouvait à Seattle, et et coûtait cher. Très, cher. Par chance, ce fût grâce à Connor que je pus faire mes valises. Mon sportif de frangin m'offrit une partie qui me permit de trouver un petit appartement, et empêcha à mes parents de se taper un crédit monstrueux sur le dos. Je quittais donc la région du Nevada à 18 ans pour la ville de Seattle, et en me retrouvant toute seule dans cette ville immense, je n'avait pas intérêt à me louper.
La première chose que je fis, ce fût de trouver un job pour terminer de payer cet énorme crédit que j'avais sur le dos, en bossant comme vendeuse dans une boutique de fringue. Au moins, j'avais toujours de quoi manger et le reste filait dans le remboursement. De toute manière, j'ai dû dire adieu à ma vie sociale en arrivant alors... Mon quotidien était surtout rythmé par les clients chiants, les cours qui ressemblaient d'avantage à un épisode de Game of Thrones que l'université au vu du nombre de personnes qu'on ne croisait plus dans les amphi, et les plats tout prêts qui arrivaient chez moi le soir en même temps que j'essayais d'étudier au maximum le fonctionnement du corps humain. La première année fût difficile, je l'avoue. Mes grands parents, finirent par mourir de vieillesse, m'amenant à rater des cours pour assister aux enterrements. Mais par miracle, je réussis tout de même à m'accrocher. J'étais devenue exécrable avec le reste de ma famillle, et le boulot me permettait de noyer ma peine, c'était déjà ça. Mais, ce serait mentir que d'admettre que je n'ai pas aimé mes quatre années de médecine. Même si on s'observait tous de travers à chaque fin de cours, et que les partiels s'avéraient proches de l'impossible, je garde un excellent souvenir de mes quatre premières années. Au bout du compte, à la différence de beaucoup de mes collègues, je pris la décision de me spécialiser en médecine légale. Il me restait encore 2 années de spécialisation avant d'entrer en interne, mais je m'en moquais. Au contraire, le plus dur me parut synonyme de vacances, sans doute parce que je me retrouvais à bosser des matières qui me plaisaient vraiment, tout le temps.
Je rencontrais d'ailleurs ma meilleure amie là-bas. Olivia. Elle voulait aussi se spécialiser dans cette branche, et dès lors nous ne nous sommes plus quittées. Nous avions toutes les deux un stage en morgue pour assister notre chef légiste, et même si nous passions le plus clair de notre temps au sous sol de l'hôpital, cette vie nous convenait. Notre patron nous avait assuré nous dégoter un poste dans un hopital différent chacune par le biais de ses contacts, la vie nous souriait. Tout allait pour le mieux.
J'ai peut-être parlé un peu trop vite. Ca m'apprendra à me taire, la prochaine fois.
Au début, un peu comme tout le monde, on à entendu parler de cette histoire de dégénéré. Olivia et moi, on se contentait d'en parler vaguement pendant la pause clope, ou durant une autopsie, histoire de faire la conversation, mais on dérivait rapidement sur d'autres trucs. Comment allait mon frère, comment ça se passait sa colocation avec deux autres nana, comment fêter mes 26 ans qui tomberaient le 1er novembre. Bref, des choses plus tangibles. Et pour le peu d'intérêt qu'on portaient aux médias, on ne s'alarmait pas plus que ça. En réalité, c'est vers le milieu d'octobre qu'on à commencer à vraiment s'inquiéter. On parlait d'avantage de cas de violence à Seattle, des faits divers qui s'étalaient un peu plus en première page des smartphones ou des émissions télé... Si seulement j'avais su, si j'avais été moins bête... On en serait peut-être pas là à l'heure actuelle. Olivia qui devait commencer un nouveau stage dans un hopital voisin n'a pas pu y aller. Une histoire de quarantaine qui l'a suffisamment faite flipper pour qu'elle s'installe chez moi et ne veuille plus en sortir. Connor et mes parents m'appelaient régulièrement, insistant pour que je rentre, sauf que je ne voulais pas. J'étais dans le déni, sans doute. J'allais enfin obtenir le poste de mes rêves, je ne voulais pas céder à la panique, comme en 2001 quand on voyait du terrorisme et des attaques partout peu après la chute des tours jumelles, et pourtant, les faits étaient là.
A l'hôpital, on m'a sorti de mon sous sol pour me demander de passer au standard avec les autres internes, histoire d'alléger un peu le nombre d'appels paniqués que pouvaient recevoir les urgences. Mais je dois répondre quoi moi, à "on va tousmourirfaitesquelquesch-" ? Ca va aller, souffle dans un sac en papier ? Fais du yoga ? Tu parles... Je ne comprenais même pas la moitié des paroles que les gens essayaient d'articuler. Certains mettaient vraiment mal à l'aise, et à part essayer de les calmer avec des mots, j'étais impuissante.
Je me rappelle encore de ce 14 Octobre au matin quand les militaires se sont pointés en ville alors qu'on confirmait la présence d'un virus. Là, je commençais sérieusement à ne pas me sentir bien, et les appels continus de Connor pour qu'on rentre à Henderson commençaient sérieusement à me taper sur les nerfs. J'avais peur, j'étais terrifiée comme une gamine de 10 ans face à un film d'horreur, et je n'étais pas sûre de la marche à suivre. Et c'était certainement pas l'autre gros noeud de président qui assurait que tout était sous contrôle qui allait me calmer les nerfs non.
Vers le 20 Octobre, j'ai cédé à Connor. J'ai tout lâché quelques jours plus tôt, après un coup de fil d'une gamine en larme. Et j'ai fait comme certains, je suis descendue récupérer mes affaires et je me suis tirée de l'asile de fou qu'était devenu l'hôpital depuis le début du mois sans jeter un regard aux autres. J'ai rejoint Olivia, qui frôlait la crise de nerf à ne plus réussir à joindre ses parents à cause des réseaux saturés, on à fait nos valises, et direction l'aéroport le plus proche. Je ne parlerai même pas du chaos qui nous entourait, ni scènes de violence qu'on à pu voir. C'est encore trop frais, même si un s'est écoulé. Sauf que, quand on est un peu stupide et qu'on décide de bouger à la dernière minute, le karma à tendance à être un gros batard avec vous. A peine arrivée à Tacoma qu'on apprenait qu'aucun vol n'était programmé. Les derniers, annulés.
Donc on étaient là, comme deux connes avec nos valises, à regarder un immense aéroport incapable de nous sortir de cette folie quand Connor s'est enfin pointé. Comment vous dire que c'était une bonne grosse journée de merde, dans un monde de merde, et que là, je commençais sérieusement à sentir mes nerfs me lâcher.
Merde.
Alors, on à improvisé. On devait être une bonne centaine au début, mais la plupart ont décidé de reprendre la route et rapidement, on s'est retrouvé avec une trentaine de personne pas tellement capable de savoir quoi faire, on s'st dit qu'on ferait mieux de rester là le temps que les choses se tassent. Ca finirait forcément par se tasser, non ?
Alors, on a attendu. On à réarrangé un morceau de tarmac en pseudo camping pour gens paumés, et on s'arrangeait avec ce qu'on pouvait. Au début, ça se passait plutôt bien. Les gens s'entraidaient, créaient des liens. J'en ai crée aussi d'ailleurs. Il s'appelait Miguel, et je crois que je l'aimais sincèrement. Enfin... Est-ce qu'on peut parler d'amour, au bout d'à peine quelques mois ? Je ne sais pas vraiment, mais je sais que je tenais énormément à lui. C'était un étudiant sud américain venu ici pour parfaire son anglais, qui s'était retrouvé coincé. Il était gentil, drôle, aimait parler de tout et de rien pour ne pas penser au reste... On commençait doucement à reprendre espoir à ce moment là. Mais l'hiver approchait, et les carlingues d'avions ne nous seraient pas d'un grand confort en matière de chauffage. Sauf qu'on à pas vraiment eu le temps de parler de migrer ailleurs, que le pire est arrivé fin novembre.
Je ne saurai même pas dire comment ça à commencé, je me rappelle surtout de Miguel me secouant dans tous les sens en m'incitant à me taire alors que les hurlements commençaient à fuser autour de nous. Ces malades, ces fameux infectés. Du peu que j'ai pu suivre, certains sont arrivés de nuit et se sont jetés sur les premiers survivants venus.
Sauf que malheureusement pour moi, Olivia faisait partie de ces gens là. J'ai voulu l'aider, mais Connor et Miguel m'ont retenu alors qu'elle se faisait déchiqueter sous mes yeux. Je me rappelle avoir hurlé son nom pendant que les deux autres me criaient de faire demi tour, et les jours qui ont suivi n'ont été qu'un vaste cauchemar éveillé dont je ne pouvais me réveiller.
Et pourtant, je me devais d'avancer, encore, inlassablement. Olivia n'était plus de ce monde, je ne pouvais qu'espérer que mes parents aient pu trouver un endroit sécurisé... Peut-être que le Nevada était moins touché ? Ou que le désert s'était avéré une place de choix pour survivre ? Je ne faisais que des suppositions, essayant tant bien que mal de tenir debout dans un monde qui semblait désormais purement déserté de personnes vivantes ou saines d'esprits. Entre décembre et janvier, Connor Miguel et moi passions le plus clair de notre temps sur les routes, à se rassurer mutuellement, en s'assurant que se diriger vers les hauteurs nous permettrait un semblant de sécurité, sans vraiment y croire. La nourriture venait à manquer, tout comme l'essence et l'eau. Je n'étais pas faite pour la survie, mais j'ai dû m'adapter. Pendant un instant, j'ai vraiment cru qu'on finirait par s'en sortir tous les trois, qu'on trouverait un endroit ou se poser vraiment, mais encore une fois, le destin se sera bien foutu de moi.
C'est ... toujours très compliqué pour moi de parler de Miguel. On ne se remet jamais vraiment des proches que l'on perd, encore moins quand il s'agit de son petit ami. Il faisait froid, c'était la fin du mois de Janvier. L'autoroute qu'on empruntait était bloquée par la neige et les carcasses de voitures, sauf qu'on étaient trop épuisés pour vérifier que personne n'était là. Ce fût l'erreur de Miguel d'ailleurs. Un de ces malades, une gamine de même pas 10 ans, l'a mordu au bras. J'ai à peine eu le temps de crier pour prévenir Connor, que c'était trop tard. La suite... Je n'arrive pas à en parler, c'est trop dur pour moi. Quand il est parti, j'ai voulu mourir, tellement. Connor me forçait à continuer, mais je ne faisais qu'avancer. J'étais devenue une âme errante, sans envie ni sentiments. Les blessures sur mes bras et mes cuisses ne me faisaient plus souffrir, même le froid ne semblait plus exister. Je me contentais d'avancer machinalement, plus pour mon frère que pour moi même, jusqu'à ce qu'on tombe sur d'autres survivants. On devaient être au début du mois de Mars quand cette grande blonde m'est tombée dessus. Ca, je m'en rappellerai encore longtemps. Blake ne m'a pas épargnée, et nous à ramener dans ce chalet, à Evergreen Ridge. J'avais beau être sauvage et éviter les autres membres de ce groupe, je restais tout de même proche de cette militaire qui m'avait ramené au camp. Et même si son mari était une espèce de taré associal bon pour 30 ans de psychanalyse, Blake m'a aidé à me relever avec force. Pas de douceurs ou de gentillesse, mais c'était ce dont j(avais besoin. L'épidémie m'avait rendu plus froide, plus impitoyable, et des câlins et des mots doux ne m'auraient aidés en rien. Rapidement, je fûs affecté à l'infirmerie avec cette espagnole, Rose. Un sacré caractère de merde, qui fit qu'on s'entendit immédiatement. Elle m'avait pris sous son aile en m'enseignant ce qu'elle connaissait de la chirurgie, et retrouver un peu mes marques en médecine m'aida grandement à m'ouvrir un peu plus aux autres. Il y avait des gens biens dans ce bled, et d'autres un peu plus cons. Comme l'autre cougar qui se tapait un petit jeune, ou l'abrutie de Jenny qui aimait bien ne rien foutre. Ah ça je ne me suis pas fait que des potes à force de gueuler partout, mais je retrouvais un semblant d'équilibre, c'était déjà beaucoup demander après tous ces mois de pur cauchemar.
La vie reprenait son cours. La survie au chalet devenait de plus en plus difficile, mais on tenait bon. Quand on à le mental et qu'on reste positif, tout va après tout. Et je dois avouer que l'hiver dans un chalet est quand même plus gérable que sur le tarmac d'un aéroport, aussi. Connor aussi était soulagée d'ailleurs, même si il commençait un peu trop à prendre la confiance quand il s'agissait de mes fréquentations.
Mais vers le milieu du mois de Janvier, Rose vint me parler. Elle venait tout juste d'accoucher de son second bébé - ou plutôt, j'ai dû me taper ça une soirée complète en me demandant pourquoi le destin s'acharnait autant sur ma gueule, mais je ne le dirais jamais à voix haute de peur qu'elle ne me tue dans mon sommeil - et après avoir parlé de la pluie et du beau temps, elle m'annonça qu'elle s'en allait. Là, pour le coup, j'étais sciée.
Elle partait, avec son mari, Norman, le bébé et certains de leurs amis. Essayer de vivre une vie meilleure, comme elle me le rabâchait à longueur de journée quand elle me faisait bosser sur nos leçons de médecine. Mais après des mois et des mois, la brune avait obtenu gain de cause auprès de son mari. Tous les deux avaient pris la décision de partir de leur côté, tenter leur propre vie. Je ne pouvais que comprendre ça après tout. Gérer une vie de famillle, dans un monde comme celui-là, en essayant en prime de tenir la barre d'une cinquantaine de personnes, ça frôlait quand même l'impossible aussi.
Alors, voilà ou on en était. Je m'appelle Quinn Shepard, j'ai 26 ans. Et maintenant, je fais partie d'Evergreen Ridge.
time to meet the devil
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Holland Roden <bott>Quinn R. Shepard</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
Quinn
≡ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
Shepard
≡ recensement du métier. - Code:
Assitante légiste
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Re: You can't wake up, this is not a dream
Jeu 5 Jan 2017 - 13:33
ALERT
Casse-couille en approche
Mais je t'aimerais quand même :109:
Casse-couille en approche
Mais je t'aimerais quand même :109:
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Re: You can't wake up, this is not a dream
Jeu 5 Jan 2017 - 15:10
Qu'est ce que t'as foutu dans ton code toi encore...
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Re: You can't wake up, this is not a dream
Jeu 5 Jan 2017 - 15:18
- Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
- Non celui là y a rien, c'était juste pour te faire chier
Bonjour ! Bienvenue !
- Invité
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Re: You can't wake up, this is not a dream
Jeu 5 Jan 2017 - 15:44
Pour une fois c'est pas moi, c'est la sign ! 8D
Merci à tous
Merci à tous
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Re: You can't wake up, this is not a dream
Jeu 5 Jan 2017 - 16:15
Moh ! C est la mode de refaire son perso ?
Elle est cool en tout cas.
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