Qui se contente de peu, a toutes les qualités voulues. Humble, Jeff est une personne modeste, conscient de ses limites et de ses faiblesses, il accueille chaque personne avec sympathie, parce qu'il est aimable et facile à aborder. Le canadien est un bon vivant, optimiste il aborde chaque jour avec philosophie, parce qu'il est convaincu que les choses finiront par s'arranger, et qu'il doit faire de son mieux pour survivre d'ici là.

Rares sont les fois où il agit par intérêt, le quarantenaire est une personne altruiste et au grand cœur, il donne volontiers et sans compter, sa bienveillance et son tempérament calme lui font penser que la communication peut tout arranger, il est conciliant et bon médiateur. Jeff est également une personne méthodique et organisée, il agit avec structure et remplit les tâches qu'on lui donne efficacement, et en perdant le moins de temps possible.

Etant donné qu'il pense que tout peut se régler par la parole, Jeff est doté d'une franchise qui lui joue parfois des tours... On peut rire de tout , mais pas avec tout le monde n'est-ce pas ? Son ton moqueur et sa tendance à l'humour et à l'ironie peuvent facilement contrarier son entourage, sa manière de s'exprimer, parfois avec condescendance, ou avec un ton moralisateur, sa franchise, et son comportement parfois décalé ou irrévérencieux peuvent faire penser qu'il manque délibérément de respect, et peut provoquer des situations assez épineuses, bien malgré lui !

Jefferson est un idéaliste né, il garde l'espoir de rentrer un jour au pays, ses rêves et ses pensées l'occupent parfois suffisamment pour le distraire. Ses idéaux peuvent parfois le rendre plus têtu, car convaincu d'agir selon son "code de conduite" Routinier, Il ne cache pas que ses petits rituels le rassurent et l'aident autant à canaliser son stress qu'ils ne lui apportent le courage de pouvoir continuer à faire de son mieux pour faire face aux dangers du monde dans lequel il vit désormais. Ce qui peut à la fois être une bonne chose, quand ça le pousse à faire de son mieux pour préserver cette routine par exemple, mais également une mauvaise chose quand certains de ses choix pourront se faire dans l’intérêt du retour à une situation plus paisible, et le rendre moins réceptif aux alternatives.

Ni très grand , ni très costaud. Jeff mesure 1 mètre 80 pour 78 kilos. D'une carrure modeste, musclé mais sec, il s'impose tout de même de faire quelques simples exercices physiques afin de garder la forme. Comme il a souvent été amené à exercer des métiers plutôt manuels, il est assez habile de ses mains, et est d'ailleurs plutôt agile.

Il a le physique du gars banal comme on pourrait en voir cent dans la rue avant tout ça. Dégarni, les quelques cheveux lisses et roux qu'il coiffe vers l'arrière, bien que préférant les ébouriffer quand il est gêné ou décontenancé. Espérant toutefois qu'ils ne l'abandonnent pas, il risquerait d'avoir froid au crâne et puis il serait encore plus ridicule.

Ses yeux sont bruns et malgré toutes les choses qui se sont passées depuis un an, ils gardent cette lueur brillante d'espoir comme s'il avait encore tant de choses à découvrir du monde.  Il porte une barbe rousse qu'il essaye de tailler -du mieux qu'il peut avec les moyens du bord- histoire de garder une apparence qui ne l’embarrasse pas trop ou qui ne lui donne pas envie de flinguer tous les miroirs sur son chemin.

Quand il ne sourit pas, où qu'il n'est pas en train de rire -souvent à ses propres blagues- , sa moue boudeuse, lui donne un air attachant et attendrissant. Son style vestimentaire est à la fois un peu décalé tout en restant classique et humble, un peu comme lui ! Il est souvent habillé d'un simple polo, d'une chemise, ou d'un t-shirt, souvent avec des imprimés décalés ou de la culture Geek et d'un jean, un treillis ou un jogging. Il complète invariablement ses tenues avec des sweat capuches ou des vestes pas forcément toujours seyantes mais confortables, un trench coat, écharpe et bonnet en hiver.

Il porte un grand sac à dos dans lequel il garde toujours des vivres, de la lecture, un carnet et de quoi écrire. Il est assez réticent à une armes à feu. Mais en général il se ballade avec une grande et lourde clé à molette, c'est mieux que rien.


Important. Nous n'acceptons plus les armes suivantes :

→ Katanas et autres sabres en tout genre.
→ Arcs, arcs à poulies, arbalètes.

Jefferson Harvey est né le 25 Janvier 1976 à Toronto au Canada, c’est un employé polyvalent de grande surface âgé de 41 ans, aîné d’une famille d'un frère et une sœur. Il grandit dans un milieu modeste et son enfance se passe relativement bien, élève assidu, frère espiègle, enfant réfléchi  ... Ce n’était pas de lui qu’il fallait se soucier de quoi que ce soit ! Avec son imagination débordante, il pouvait parfois rester toute une journée dans le jardin ou le grenier (c’était selon le temps) à lire des livres, laisser libre cours à son imagination ou jouer, d’une grande curiosité et avec une affinité envers les sciences et les mathématiques. C’était le premier à ronchonner quand un professeur était absent, à préférer être sûr de connaître sa leçon par cœur... En réalité, comme il était très discret et semblait s’épanouir de la bonne manière, il se perdait souvent dans ses idées, un peu dans la lune. Avec toutes les choses qu’il voulait apprendre pour sa propre richesse d’esprit, l’idée de les partager ne lui était pas forcément familière, il avait parfois des difficultés à s’intégrer à un groupe, se faire comprendre, exprimer ses avis et opinions aussi parfois...

Son adolescence fut l’occasion pour lui de découvrir d’expérimenter, de découvrir d’autres hobbies, et de  commencer à nouer de véritables liens d’amitié, à participer à des décathlons scientifiques, contribuer à l'écriture d'une bande dessinée, des clubs de lecture... Clive et lui ont entretenu une très forte amitié à travers les années.  Ce fut également l’occasion pour lui de se découvrir une véritable passion pour l’astronomie et la physique, orientant très vite ses études supérieures ... Certain qu’un jour il irait sur la Lune et découvrirait peut-être même de la vie, ou une chose exceptionnelle quelque part dans l’espace...

Avec un rêve bien précis et une tête riche de pleine de choses apprises tout au long de sa vie, en 1996, à 21 ans, Jefferson s’est lancé corps et âme dans des études d’astronomie. Prenant un peu plus d’indépendance, trouvant un travail lui permettant de couvrir les frais scolaires et de son logement à l’Université de Montréal, se donnant énormément dans ses études et son travail il fit parfois face à de grandes périodes de doutes et de surmenage. Les résultats de ses stages, travaux, formations étaient très encourageants.

Mais certaines choses l’empêchèrent de mener à bien son cursus ... Des problèmes avec son logement, une jeune fille qui joua avec ses sentiments, l’accident de son père, la pression et la fatigue accumulée avec son travail... Il cumula pas mal d’erreurs durant plusieurs travaux et ne parvint pas à réussir à répondre à toutes les exigences de sa vie de jeune adulte et foira lamentablement ses examens en 2002 à 26 ans... Etant donné qu’il n’était plus sous les conditions de la bourse et qu’il mit beaucoup de temps à se remettre d’un Burn Out et d’autres petites choses à ajuster qui nécessitèrent l’aide de professionnels de la santé.  Jefferson ne reprit jamais ses études, pour les compléter avec son doctorat et son post-doctorat, ce qui représentait 11 ans d'études en tout.  



Ce fut une étape assez déterminante pour lui qui remit beaucoup de choses en question. Manquant de soutien de la part de ses parents qui faisaient eux-mêmes face aux problèmes de la vie quotidienne, ses frères et sœurs sur la route du chemin de leur vie...Les années qui suivirent, à partir de ses 26 ans et jusqu'à ses 30 ans furent plus compliquées pour lui, devant faire face à un cuisant échec, surtout celui dont il se serait bien passé et qui représentait son avenir... C'est son meilleur ami, Clive, qui l'hébergea pendant tout ce temps et au fur et à mesure qu'il régula sa situation, ils devinrent colocataires.

Mais au lieu de chercher à se réorienter, il se dit, pendant plusieurs périodes un peu plus difficiles moralement, le jeune homme se dit qu’il souhaiterait plutôt un travail avec peu de responsabilités et qui lui apporterait tout de même un niveau de vie suffisant pour vivre décemment, se frustrant lui-même malgré ses capacités, il suivit plusieurs formations afin de se réorienter, et au gré de son parcours, il se fit une place dans une chaîne de grande surface.... La vie routinière et loin de ses envies d’espace, de découvertes et d’apprentissage s’installa très vite....

Son envie de tourner définitivement la page sur ses ambitions et rêves du passé se fit très forte et Jefferson commença à envisager de partir vivre aux Etats-Unis. Sa relation avec sa famille était mitigée, parfois les choses se passaient mieux, parfois il avait juste l’impression d’être le loser incompris et fantasque, l’oncle un peu louche, le lourdeau préférant rire plutôt que d’admettre qu’il préférerait tellement vivre autre chose que ce à quoi sa vie ressemblait...  Il partit alors vivre à Seattle en 2010 avec Clive. Engagé par une succursale de l’entreprise dans laquelle il était employé depuis des années. A Seattle, il retrouva d’ailleurs une de ses amies du Canada, Tamara, partie peu de temps avant pour devenir vendeuse dans un magasin de jeux vidéo. Malgré leurs différences d'âge, ils avaient sympathisé par le biais d'amis communs, et ont gardé une amitié de par leurs hobbies et leur attrait à la science qui les a beaucoup rapproché. La vie en Amérique lui convint très bien aussi, et après un petit temps d’adaptation, il s’accommoda à ce nouveau pays qui l’accueillait.

Il rencontra une jeune laborantine, Rebecca, de qui il tomba amoureux. Leur rencontre se fit un peu par hasard mais il y eut un véritable coup de foudre entre eux, ils s’apportèrent beaucoup, Jeff n’ayant eu que peu de relations sérieuses par le passé, les choses prirent leur temps, avec parfois des périodes d’incompréhension, de disputes, de conflits de valeurs... Mais avec le temps et les années, ils formèrent un joli petit couple, partageant, voyageant et découvrant de nouvelles choses sans cesse. Son travail, une vie de famille, ses amis, Jeff ne demanda rien de plus et se fit très bien à son petit cadre de vie sans alarmes , ni surprises.

Il suivit de très près les événements étranges qui commencèrent à se produire en Septembre 2015, se demandant si son imagination n’exagérait pas parfois un peu les choses malgré les faits dits « isolés »...  Des hommes et des femmes devenant comme fous, le regard vide, l’envie de mordre, de sang... Le tout fut toujours contrôlé par les autorités du monde entier, et les pistes sur l’origine de ce mal inconnu sont nombreuses. Le gouvernement ayant lui même du mal à contrôler la foule, les professionnels de la santé et en science ayant eux-même du mal à trouver la cause de ce mal inconnu... Jefferson se contentait de continuer à faire comme d’habitude et essayait de ne pas trop se préoccuper de tout ça...

Jusqu'à ce que les choses dégénèrent assez vite. En Octobre 2015, Jeff fut confronté à un rôdeur pour la première fois, et un soldat lui est venu en aide. La loi martiale fut instaurée à Seattle, des barrages s’installaient, l’insécurité commençait à régner dans les rues de la ville et le doute dans le cœur des gens. Le climat anxiogène montait crescendo jusqu’à ce que le danger soit réel et qu’une toute autre optique de vie commença à devenir celles des citoyens du monde entier, la survie. Jefferson quitte donc son travail et essaye de garder un contact avec ses amis, incluant Clive et Tamara tout en essayant de ne pas céder à la panique.

Au cours du même mois, Rebecca, la fiancée de Jefferson, comme beaucoup d’autres personnes cherchèrent à fuir la ville. Avec lui et Clive, ils réussirent à quitter la ville pour essayer de faire le point, et essayer de quitter les Etats Unis. Si ils eurent beaucoup de chance, et passèrent quelques semaines à se soutenir mutuellement. Le canadien surprit Rebecca le trompant avec Clive, ce qui entraîna beaucoup de tensions entre les trois, se sentant trahi, humilié, il devint plus distant et la cohésion du groupe vola en éclats .... Clive fut contaminé par un rôdeur et Rebecca prit la fuite, c’est Jefferson qui resta avec son meilleur ami malgré tout, trop abasourdi pour lui en vouloir, lui apportant même le repos de son âme...

Seul,  démuni, et un peu paumé, Jefferson erra quelques temps à proximité de Seattle. Il ne savait pas exactement quoi faire pour la suite, pas forcément débrouillard non plus, il resta quelques temps dans un cabanon abandonné en essayant de trouver des ressources. Il sympathisa avec deux autres survivants, mais il fut victime de leur railleries et de beaucoup de conflits de valeurs. Ces deux personnes, beaucoup plus opportunistes que lui s'approprièrent son refuge. Il comprit très vite que seul, il ne parviendrait pas à s'en sortir. Alors il retourna vers Seattle où il retrouva son amie Tamara, ils trouvèrent tous deux refuge dans le stade Century Link Field.

La vie fut parfois compliqué avec toutes les personnes qui coexistaient ensemble, mais il s’en accommoda et tâcha d’être prudent, se demandant si les choses parviendraient à s’arranger un jour. La plupart des camps de réfugiés de Washington tombèrent aux mains des rôdeurs et Janvier 2016, il partit sur les routes avec la centaine de survivants de Century Link Field,  certains se séparèrent du groupe initial, et Jeff fit partie de ceux qui partirent vers Maple Grove et s’établir pour un nouveau départ, dans un chalet au-delà des habitations, sous la tutelle de Gary Warren.

Sa vie à travers le groupe ne fut pas de tout repos. Tout était à bâtir, se faire confiance, sécuriser les lieux, se procurer des ressources... Mais au fur et à mesure du temps, Jefferson se fit sa place dans le groupe. On l'appréciait et le sollicitait beaucoup pour sa grande sagesse, ses conseils avisés et sa diplomatie. Parfois bien plus à-même de prendre le rôle de médiateur et de régler des conflits entre différents membres du groupe. Sur le côté, il se rendait utile du mieux qu’il pouvait, souvent affecté à des travaux manuels, de rangement, d’inventaire ou de manutention. Parfois il préférait pourtant s'isoler, s'éloigner un peu du village afin d'essayer de devenir plus fort, mais sur ça, il avait encore pas mal de travail à faire, pour ne pas céder à la panique.

Le lendemain était incertain, mais ils faisaient tous en sorte que chaque jour soit le plus positif possible malgré le quotidien morose et le danger se profilant à l’extérieur...

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