Aux abords de la ville
Jeu 19 Jan 2017 - 21:47
Aux abords de la ville,
Avec Kerwan Day
Les choses avaient été simple pour Jaime depuis le début de l’épidémie, surtout car il avait eu l’intelligence de fuir la ville plutôt que vouloir s’y enfoncer. Toutefois, la liste avait trop été mise de côté et pendant un an, Jaime n’avait pensé qu’à la sécurité de ses deux enfants – ce qui était compréhensible, bien entendu. La liste méritait pourtant toute leur attention et méritait d’être menée à terme.
Ainsi fait, la nouvelle volonté de Jaime l’amena à réaliser un plan à suivre pour mener à bien ses missions. La ville apparaissait déjà, les bâtiments apparaissaient au loin. Rory devrait se montrer aussi fort qu’il le pouvait. Cela allait être difficile, ils le savaient bien et jamais plus rien ne pourrait être comme avant. Mais le père et l’ainé devaient liguer leur force ensemble pour protéger le jeune enfant, James ne pouvait pas aussi bien se défendre. Déjà qu’il était difficile à Rory de se défendre, mais Jaime lui avait appris à fuir. Ce serait plus simple avec une voiture ou des armes à feu, même si Jaime aurait été bien incapable de tirer, puisqu’il n’avait jamais appris. Mais cela ne devrait pas être si compliqué.
De toute façon, la question ne se posait pas puisqu’il n’en avait pas. Il tenait la main de James tandis que Rory marchait légèrement devant lui. Les deux enfants étaient fatigués, ils marchaient depuis longtemps sans s’être beaucoup reposé. Rory en voulait encore à son père d’avoir quitté la « charmante maman et son adorable fille ». Il était certain qu’Hope et Ashley leur manquerait à tous. Malheureusement, aller dans la ville était bien dangereux et Jaime ne souhaitait pas mettre la petite famille en difficulté. Mettre la sienne en difficulté était déjà une grande responsabilité.
- Je pense à une chose verte, souffla Rory sans regarder son père.
Même s’il « boudait », on ne pouvait pas dire non à la moindre distraction. On s’ennuyait ferme à marcher ainsi.
- Un arbre ? Demanda son père.
Il ne fallait pas compter sur James pour participer à la conversation. Même Ashley, ni même Hope n’étaient parvenus à le dégriser et à la faire parler. Un jour, il reprendrait peut-être la parole, quand il se sentirait en sécurité. Peut-être. Tout ce qu’il voyait ne devait pas contribuer à guérir son « traumatisme ». Sur la route, il avait vu son père tuer des monstres encore et encore. Cela devait être perturbant pour un enfant de cinq ans à peine.
- Papa ! Il y en a encore un, souffla Rory en pointant le doigt vers un monstre.
Sans un mot, Jaime sortit son couteau qu’il trimballait partout maintenant et se rua vers le monstre et le frappa au crâne. Au vu de sa grande taille, cela n’était pas trop difficile, mais plus ils s’approcheraient de la ville, plus cela allait devenir difficile. Il n’avait aucune idée du comment ils allaient se débrouiller. Comme aurait dit Bonnie, il fallait y croire et continuer, coute que coute.
Ainsi fait, la nouvelle volonté de Jaime l’amena à réaliser un plan à suivre pour mener à bien ses missions. La ville apparaissait déjà, les bâtiments apparaissaient au loin. Rory devrait se montrer aussi fort qu’il le pouvait. Cela allait être difficile, ils le savaient bien et jamais plus rien ne pourrait être comme avant. Mais le père et l’ainé devaient liguer leur force ensemble pour protéger le jeune enfant, James ne pouvait pas aussi bien se défendre. Déjà qu’il était difficile à Rory de se défendre, mais Jaime lui avait appris à fuir. Ce serait plus simple avec une voiture ou des armes à feu, même si Jaime aurait été bien incapable de tirer, puisqu’il n’avait jamais appris. Mais cela ne devrait pas être si compliqué.
De toute façon, la question ne se posait pas puisqu’il n’en avait pas. Il tenait la main de James tandis que Rory marchait légèrement devant lui. Les deux enfants étaient fatigués, ils marchaient depuis longtemps sans s’être beaucoup reposé. Rory en voulait encore à son père d’avoir quitté la « charmante maman et son adorable fille ». Il était certain qu’Hope et Ashley leur manquerait à tous. Malheureusement, aller dans la ville était bien dangereux et Jaime ne souhaitait pas mettre la petite famille en difficulté. Mettre la sienne en difficulté était déjà une grande responsabilité.
- Je pense à une chose verte, souffla Rory sans regarder son père.
Même s’il « boudait », on ne pouvait pas dire non à la moindre distraction. On s’ennuyait ferme à marcher ainsi.
- Un arbre ? Demanda son père.
Il ne fallait pas compter sur James pour participer à la conversation. Même Ashley, ni même Hope n’étaient parvenus à le dégriser et à la faire parler. Un jour, il reprendrait peut-être la parole, quand il se sentirait en sécurité. Peut-être. Tout ce qu’il voyait ne devait pas contribuer à guérir son « traumatisme ». Sur la route, il avait vu son père tuer des monstres encore et encore. Cela devait être perturbant pour un enfant de cinq ans à peine.
- Papa ! Il y en a encore un, souffla Rory en pointant le doigt vers un monstre.
Sans un mot, Jaime sortit son couteau qu’il trimballait partout maintenant et se rua vers le monstre et le frappa au crâne. Au vu de sa grande taille, cela n’était pas trop difficile, mais plus ils s’approcheraient de la ville, plus cela allait devenir difficile. Il n’avait aucune idée du comment ils allaient se débrouiller. Comme aurait dit Bonnie, il fallait y croire et continuer, coute que coute.
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Re: Aux abords de la ville
Lun 23 Jan 2017 - 17:59
Aux abords de la ville × ft. Jaime & Kerwan
Kerwan passait son temps dans sa voiture, à traîner, explorer les lieux afin de connaître toujours mieux les coins et les recoins utiles pour se cacher, se planquer, autrement dit un endroit où il pourrait avoir un semblant de sécurité afin de pouvoir fermer un œil et se reposer un peu. Sauf que plus il tournait, moins il avait l'impression de trouver de quoi se nourrir, s'hydrater; enfin le nécessaire pour survivre. En tant hivernal, c'était très compliqué, surtout que son pick-up n'était pas le plus récent, et si son moteur lui finissait par rendre l'âme, il allait devoir se débrouiller pour récupérer son fourgon, qu'il avait laissé aux abords de Seattle, mais il ne savait plus où précisément, ce qui était quelque peu embêtant pour lui. Et il continuait de rouler tranquillement, attirant les rôdeurs qui traînaient dans le coin. A force de voir leur sale tête, il s'amusait même d'eux, se moquant de certaines de leur tenues, de leur visage répugnant, de leurs grognements qui n'amusait plus grand monde ou encore il leur fonçait dedans. Même si Kerwan n'en tuait qu'un, c'était un en moins. Et cette chasseur de moins permettrait encore à un être vivant de survivre encore un peu et, sans le savoir, grâce à Kerwan qui poussait la chansonnette sur les chansons de David Bowie qu'il connaissait par cœur. Il s'était dit qu'il allait devoir maintenant changer d'endroit, passer par le centre-ville et ainsi rejoindre l'autre côté de la périphérie. Comme il était limité au niveau de l'essence, il fallait privilégier des trajets courts mais aussi dangereux, à ceux plus tranquilles, mais grignotant davantage d'essence. Il devait bouger maintenant, enfin s'il y arrivait bien sûr. Et là, sur la route, il entendait son moteur grognait comme il le faisait toujours. Ce son qui le réconfortait lui permettait de se dire qu'il était encore en vie, qu'il avait une chance de pouvoir encore fouler les pieds sur un sol de béton, de conduire et se déplacer, et même d'apprécier encore d'écouter la musique. Et c'était sur cette même route qu'il aperçu au loin trois silhouettes se balader. Il garda la même vitesse, observant ce qu'il se passait. Au fur et à mesure qu'il commençait à se rapprocher d'eux, il put distinguer deux silhouettes plutôt petites; sans doute des enfants, ainsi qu'un adulte. Finalement, il décida d'accélérer un peu et arriva enfin aux côtés des trois personnes. Il stoppa son véhicule et ouvrit la fenêtre côté passager, avant de faire hausser sa voix grave. - Eh vous ! Je vous dépose quelque part ? J'ai de la place derrière et un peu à manger pour les deux petits. Par contre, ça fera... hum... dix dollars par personne ! Il se mit alors à rire tout seul à sa propre blague, même s'il vu à leur visage qu'ils n'avaient pas trop l'air de plaisanter. Kerwan les regarda attentivement et vit leur mine fatiguée et creusée. C'est alors qu'il se calma et reprit calmement, après s'être penché et avoir ouvert la portière. - Je vais sans doute passer par le centre de Seattle. Ce sera pas long. Les gamins pourront piquer un somme derrière, il y a pas de problème. Enfin je vous oblige à rien. Mais si vous voulez monter, magnez-vous. |
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Re: Aux abords de la ville
Mar 31 Jan 2017 - 18:26
Soudain, il y eu un bruit étonnant. Jaime ne fut pas le seul à l’entendre. Ses deux enfants se retournèrent tout deux go, ne sachant pas vraiment dans quelle direction pouvait provenir le grondement qu’ils entendaient, de plus en plus nettement. Ce son était inquiétant, car Jaime ne savait pas de quoi il pouvait s’agir. Un son qui lui paraissait familier, mais familier du temps où le monde était normal. Rory, quant à lui, était sur ses gardes et tenait son frère par la main.
- Papa ? On devrait se cacher ? Demanda l’ainée, intelligemment.
Toutefois, il était trop tard pour agir. L’on voyait déjà apparaitre au loin une voiture. Une voiture… Ils n’en avaient pas vu depuis une éternité et maintenant, Jaime n’aurait su dire si c’était là une bonne chose ou non.
- Les garçons, mettez-vous derrière moi, précisa Jaime en essayant de protéger ses enfants de ses longs bras.
Il n’avait aucune idée de l’identité de la personne qui pourrait descendre – ou pas – de la voiture. Mais quelle que soit la décision du propriétaire du bolide, ils devraient se montrer prudents. La voiture ralentissait et finit par s’arrêter à leur niveau. Jaime, toujours sur ses gardes, jaugea l’homme qui leur parlait depuis le siège conducteur. Il leur demanda poliment s’ils souhaitaient être déposés quelque part. Étrangement, son ton laissa penser à Jaime que le monde était redevenu normal. Peut-être qu’il l’était redevenu. Mais en voyant l’état de sa voiture, ce ne pouvait être le cas. James, le plus jeune de ses fils, se mit à sourire en voyant l’homme, comme si son instinct de jeune enfant lui disait qu’il n’y avait aucune crainte à avoir avec le « gentil monsieur ». Rory hocha la tête à la blague de l’homme. Fièrement, le petit bout d’homme indiqua :
- Trente dollars, vous allez en faire quoi avec ?
Le sourire et le rire de l’homme ne semblaient pas dangereux, même s’il fallait toujours se méfier. Il hésita encore une microseconde en regardant la voiture, puis à nouveau l’homme. C’est toutefois la phrase suivante qui l’amena à accepter l’offre. Il allait passer par le centre de Seattle, c’est aussi par-là qu’il allait, bien qu’il avait des choses à faire avant à l’est. Autant faire les choses dans l’ordre. Après avoir expliqué qu’en voiture, le trajet ne serait pas aussi long qu’à pied et que les enfants pourraient dormir un peu.
- C’est d’accord, finit par conclure Jaime.
Il tentait de se rassurer en se disant qu’au moindre souci, ils pourraient toujours faire machine arrière et reprendre leur train-train familial. Il ouvrit la porte de derrière et aida Rory et James à s’installer en mettant leur ceinture de sécurité. Enfin, il grimpa devant, à côté de l’homme.
- J’espère que vous n’êtes pas un fou, monsieur, indiqua Rory.
Il était charmant de voir qu’un enfant n’avait aucun filtre et pouvait dire tout ce qui lui passait par la tête.
- Merci de votre hospitalité, je suis Jaime et voici mes enfants, James et Rory, présenta-t-il rapidement.
- Papa ? On devrait se cacher ? Demanda l’ainée, intelligemment.
Toutefois, il était trop tard pour agir. L’on voyait déjà apparaitre au loin une voiture. Une voiture… Ils n’en avaient pas vu depuis une éternité et maintenant, Jaime n’aurait su dire si c’était là une bonne chose ou non.
- Les garçons, mettez-vous derrière moi, précisa Jaime en essayant de protéger ses enfants de ses longs bras.
Il n’avait aucune idée de l’identité de la personne qui pourrait descendre – ou pas – de la voiture. Mais quelle que soit la décision du propriétaire du bolide, ils devraient se montrer prudents. La voiture ralentissait et finit par s’arrêter à leur niveau. Jaime, toujours sur ses gardes, jaugea l’homme qui leur parlait depuis le siège conducteur. Il leur demanda poliment s’ils souhaitaient être déposés quelque part. Étrangement, son ton laissa penser à Jaime que le monde était redevenu normal. Peut-être qu’il l’était redevenu. Mais en voyant l’état de sa voiture, ce ne pouvait être le cas. James, le plus jeune de ses fils, se mit à sourire en voyant l’homme, comme si son instinct de jeune enfant lui disait qu’il n’y avait aucune crainte à avoir avec le « gentil monsieur ». Rory hocha la tête à la blague de l’homme. Fièrement, le petit bout d’homme indiqua :
- Trente dollars, vous allez en faire quoi avec ?
Le sourire et le rire de l’homme ne semblaient pas dangereux, même s’il fallait toujours se méfier. Il hésita encore une microseconde en regardant la voiture, puis à nouveau l’homme. C’est toutefois la phrase suivante qui l’amena à accepter l’offre. Il allait passer par le centre de Seattle, c’est aussi par-là qu’il allait, bien qu’il avait des choses à faire avant à l’est. Autant faire les choses dans l’ordre. Après avoir expliqué qu’en voiture, le trajet ne serait pas aussi long qu’à pied et que les enfants pourraient dormir un peu.
- C’est d’accord, finit par conclure Jaime.
Il tentait de se rassurer en se disant qu’au moindre souci, ils pourraient toujours faire machine arrière et reprendre leur train-train familial. Il ouvrit la porte de derrière et aida Rory et James à s’installer en mettant leur ceinture de sécurité. Enfin, il grimpa devant, à côté de l’homme.
- J’espère que vous n’êtes pas un fou, monsieur, indiqua Rory.
Il était charmant de voir qu’un enfant n’avait aucun filtre et pouvait dire tout ce qui lui passait par la tête.
- Merci de votre hospitalité, je suis Jaime et voici mes enfants, James et Rory, présenta-t-il rapidement.
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Re: Aux abords de la ville
Lun 6 Fév 2017 - 18:11
Aux abords de la ville × ft. Jaime & Kerwan
Le grand brun s'était arrêté aux côtés de l'homme et des deux enfants qui l'accompagnaient, leur proposant alors de monter avec lui dans sa voiture, car il s'en allait faire un tour à l'autre bout de Seattle. Comme il s'était fortement douté, ils semblèrent plutôt réticent à l'arrivée de Kerwan. Alors celui-ci se devait être très convainquant pour qu'ils puissent le rejoindre ou non assez vite; car les rôdeurs n'étaient pas très loin. - Hum... Je vais sûrement les manger. Je suis sûr que l'argent a un goût, mais qu'on a jamais osé nous le dire. Il ria alors tout seul, et se reprit ensuite bien vite. L'ancien agent immobilier voulait jouer la carte de l'humour pour essayer de détendre l'atmosphère et de mettre ces étrangers en confiance. Puis enfin, lorsque celui-ci accepta de montrer, Kerwan ne put avoir qu'un sourire satisfait. Il les laissa donc pénétrer dans le pick-up, et dès qu'ils mirent leur ceinture, Kerwan démarra à nouveau le véhicule et se remit en marche. Il roula tranquillement, adressant un sourire au père et, après les paroles du plus grand des garçons, Kerwan éclata de rire et se pencha avec précaution pour attraper son sac à dos, et le donner aux enfants qui étaient derrière. -[color:5e31=cc6600] Si j'étais un fou, je ne vous donnerais pas mon sac pour que vous preniez des bonbons. Par contre ne prenez que ça, le reste, c'est pour les grands. Puis vous avez à boire aussi. Quand il parlait du reste, c'était surtout des balles de son fusil à pompe; il en avait une sacrée réserve vu qu'il n'y touchait presque pas. Car oui, les balles de fusil à pompe pouvaient partir plus vite qu'il n'y paraissait, alors l'agent immobilier préférait le combat au corps à corps. Puis, il tourna son visage vers celui du père, et lui répondit alors avant de tourner son visage à nouveau en direction de la route. - Enchanté, je suis Kerwan. Et c'est pas un problème, vous savez. Si je peux aider les gens comme moi, je le ferai sans hésiter. Il conduisait tranquillement, surveillant tout ce qui se passer aux alentours du véhicule; seuls quelques rôdeurs s'approchaient du véhicules, mais n'arrivaient pas à le rattraper, tant il allait vite. Puis, il baissa le son qui émanait du poste, avant de parler à nouveau. - Vous allez où au juste ? |
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Re: Aux abords de la ville
Dim 12 Fév 2017 - 12:47
L’homme indiqua qu’il allait sûrement les manger, il était persuadé que l’argent avait un gout caché que l’on ne nous avait jamais dit.
- En tout cas, il n’a pas d’odeur, dit le petit garçon, fier de sa trouvaille.
Jaime, finalement, sourit. Un vrai boute-en-train. Une fois installée et la voiture partie, l’homme tendit aux enfants un sac « plein de bonbons » apparemment. C’était un mot magique pour les enfants qui se précipitèrent sur le sac. Jaime espérait seulement que les garçons n’allaient pas dévaliser le pauvre homme qui leur avait proposé si gentiment l’hospitalité et une entraide. Alors, Jaime commença sa rengaine, les enfants avaient l’habitude.
- Gardez-en pour plus tard et dites…
- Merci monsieur ! Continua Rory, qui savait exactement ce qu’il fallait dire.
L’homme se présenta : il s’appelait Kerwan. C’était un nom atypique, mais l’homme respirait la bienveillance. C’était étrange, mais c’était salutaire de sa part d’aider ainsi les gens. Jaime espérait que les gens n’essayaient pas d’en profiter. Puis ; Kerwan lui demanda où ils se rendaient.
- Tu vas nous prendre pour des fous, dit-il en lançant un regard à Rory, qui avait utilisé ce terme précédemment, mais nous cherchons la maison de Kurt Cobain qui se trouve près du lac Washington. Si on pouvait aussi faire un tour au lac, on serait ravi. Et toi ?
Jaime était en effet curieux de savoir ce que ce petit bout d’homme, plus jeune que lui d’au moins une dizaine d’année, recherchait. Pourquoi se rendait-il à Seattle ? Il ne se méfiait pas des dangers qui se trouvaient dans la ville ? Peut-être avait-il quelqu’un à chercher. Jaime finirait peut-être par le savoir. En attendant, James et Rory s’éclataient à l’arrière, ils dévoraient les bonbons. Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas eu le plaisir d’avoir du sucre dans la bouche. Mais heureusement, vu qu’il n’y avait plus de dentistes, ils auraient été bien mal s’ils avaient eu une carie ou un soin dentaire quelconque.
- En tout cas, il n’a pas d’odeur, dit le petit garçon, fier de sa trouvaille.
Jaime, finalement, sourit. Un vrai boute-en-train. Une fois installée et la voiture partie, l’homme tendit aux enfants un sac « plein de bonbons » apparemment. C’était un mot magique pour les enfants qui se précipitèrent sur le sac. Jaime espérait seulement que les garçons n’allaient pas dévaliser le pauvre homme qui leur avait proposé si gentiment l’hospitalité et une entraide. Alors, Jaime commença sa rengaine, les enfants avaient l’habitude.
- Gardez-en pour plus tard et dites…
- Merci monsieur ! Continua Rory, qui savait exactement ce qu’il fallait dire.
L’homme se présenta : il s’appelait Kerwan. C’était un nom atypique, mais l’homme respirait la bienveillance. C’était étrange, mais c’était salutaire de sa part d’aider ainsi les gens. Jaime espérait que les gens n’essayaient pas d’en profiter. Puis ; Kerwan lui demanda où ils se rendaient.
- Tu vas nous prendre pour des fous, dit-il en lançant un regard à Rory, qui avait utilisé ce terme précédemment, mais nous cherchons la maison de Kurt Cobain qui se trouve près du lac Washington. Si on pouvait aussi faire un tour au lac, on serait ravi. Et toi ?
Jaime était en effet curieux de savoir ce que ce petit bout d’homme, plus jeune que lui d’au moins une dizaine d’année, recherchait. Pourquoi se rendait-il à Seattle ? Il ne se méfiait pas des dangers qui se trouvaient dans la ville ? Peut-être avait-il quelqu’un à chercher. Jaime finirait peut-être par le savoir. En attendant, James et Rory s’éclataient à l’arrière, ils dévoraient les bonbons. Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas eu le plaisir d’avoir du sucre dans la bouche. Mais heureusement, vu qu’il n’y avait plus de dentistes, ils auraient été bien mal s’ils avaient eu une carie ou un soin dentaire quelconque.
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Re: Aux abords de la ville
Dim 26 Fév 2017 - 11:37
Aux abords de la ville × ft. Jaime & Kerwan
Suite aux "aveux" du plus petit, Kerwan mima une expression toute étonnée puis afficha un sourire, le trouvant vraiment adorable. Puis, le grand brun ne put s'empêcher de lui répondre alors. - Ah oui c'est vrai, tu as raison. J'avais oublié ! Il lui adressa un clin d’œil et enfin, il laissa le père et ses deux enfants prendre place dans le véhicule. Aussitôt fait, il s'empressa de redémarrer son véhicule et de filer de là en vitesse, car les rôdeurs arrivaient à grand pas, si l'on pouvait dire cela. Kerwan ne put s'empêcher d'avoir un sourire amusé lorsqu'il vit dans son rétroviseur intérieur les infectés qui marchaient en direction de la voiture, leur "gueule" grande ouverte, grognant et gémissant. Une fois de plus, ils n'auraient de quoi se nourrir, encore une fois. Et, en parlant de nourriture, Kerwan avait passé son sac aux enfants installés derrière. Mis à part quelques bonbons et gâteaux, le jeune homme n'avait pas grand chose à leur donner. Et il ne put s'empêcher un sourire en les voyant si heureux en prenant des bonbons. Tous les gamins raffolaient des petites friandises sucrées, et en plus elles redonnaient de l'énergie. - Mais de rien ! Il souriait davantage. Kerwan adorait les enfants, il se sentait dans son "élément", d'une certaine façon. Parce qu'il n'avait pas eut envie de grandir tout autant que les autres adultes, qu'il enviait les gamins pour leur insouciance et leur naïveté. Mais ces deux-là grandiraient dans un monde affreux, rempli de haine et de monstruosité. Ils n'auraient pas la chance d'avoir une enfance comme celle de Kerwan ou même de leur père. C'est alors que Kerwan en appris davantage sur le lieu de leur destination: la maison de Kurt Cobain. Kerwan ne put s'empêcher de les regarder avec de grands yeux, pleins de surprise. Puis, il lâcha à nouveau un sourire amusé. C'était tout de même beau de voir que le père voulait tout même faire plaisir à ses enfants, même en ces temps si dévastés. - Haha, vous avez bien raison ! Quant à moi, eh bien... Je ne sais pas où je vais, en fait. Je traîne dans le coin depuis un peu trop longtemps, et ça me fout vraiment le cafard d'être ici tout seul, à glander comme un con. Il lâcha un petit soupir, regardant la route parsemée de rôdeurs, de cadavres, et de sang et de goudron. Il se sentait bien seul, depuis bien trop longtemps maintenant. Après tout, chacun faisait sa vie de son côté, et survivait tant bien que mal ! Puis, tandis qu'il continuait de rouler, il se mit à réfléchir. Il laissa tout de même le fond musicale pour garder une ambiance suffisamment détendue. Mais, par où devaient-ils aller pour se rendre à la maison de Kurt Cobain ? Telle était la question. - Au fait, c'est par où qu'il faut aller pour s'y rendre ? Je ne suis pas du coin alors... C'est un peu compliqué. Par contre, ça vous dérange si je viens la visiter avec vous ? Je suis sûr qu'on peut y dénicher pas mal de trucs sympa ! Le grand brun continuait de rouler sans trop savoir où aller, se guidant des quelques panneaux encore debout, où certaines lettres étaient presque effacées. |
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Re: Aux abords de la ville
Lun 6 Mar 2017 - 20:34
L’homme se prit au jeu devant la petite phrase de l’enfant, ce dont Jaime lui fut reconnaissant. Ravi d’avoir eu un aussi bon public, le garçonnet se replongea dans les bonbons (ce qu’il ne fallait pas donner aux petits garçons pour être « tranquille » !). Jaime songea toutefois qu’ils allaient avoir un regain d’énergie pour l’heure qui allait suivre, mais tant mieux. S’ils devaient courir ou s’ils devaient quitter précipitamment la voiture, cela lui faciliterait le travail.
Jaime sentait la surprise dans le regard de l’homme, toutefois, il ne laissa rien filtrer dans ses paroles que cela pouvait le déranger. Au contraire, tout sourire, il indiqua qu’ils avaient raisons. Quant à lui, il ne connaissait pas sa direction. Il trainait dans le coin et plus ou moins, il avait l’air ravi d’avoir trouvé de la compagnie.
- Tu peux nous accompagner si tu veux ! Assura le petit garçon à l’arrière.
Son nouveau copain lui avait offert des friandises, il avait maintenant une place importante dans son petit cœur. Quant à Rory, il ne disait rien, comme d’habitude, mais il souriant largement, ravi d’être dans cette voiture. L’homme demanda alors où il fallait se rendre pour y aller. Rory sauta de joie quand il comprit que l’homme venait avec eux.
- Vu l’enthousiasme de mes fils, je me verrais très mal dire non à mon hôte, indiqua Jaime. Ce serait avec plaisir. Si tu es d’attaque pour visiter plein de choses, nous avons un programme chargé ! Avoua-t-il devant l’enthousiasme de l’homme.
Il n’avait presque plus l’impression d’être un fou, à vouloir réaliser la Liste de Bonnie. Peut-être même pourrait-il lui en parler… Toutefois, avant de le dire, il fallait d’abord pouvoir se rendre dans la demeure de Kurt Cobain. Il sortit la carte de son sac. Il avait entouré en rouge les points qu’il souhaitait visiter.
- Alors, il faut longer le boulevard Lake Washington et on trouvera la maison au 171 ! Je crois qu’il faut continuer tout droit à partir de maintenant. Je t’indiquerais le chemin, continua-t-il.
Il n’y était jamais allé, mais il connaissait quand même le chemin, du moins, il savait se rendre au boulevard. Pour chercher ensuite, ce ne serait pas bien compliqué. Il faudrait juste savoir faire face au rodeur qui s’y trouverait sûrement. L’avantage est qu’il pourrait cocher deux choses sur sa liste en une seule journée. Il n’avait jamais pu en faire autant, cela le réconfortait.
Jaime sentait la surprise dans le regard de l’homme, toutefois, il ne laissa rien filtrer dans ses paroles que cela pouvait le déranger. Au contraire, tout sourire, il indiqua qu’ils avaient raisons. Quant à lui, il ne connaissait pas sa direction. Il trainait dans le coin et plus ou moins, il avait l’air ravi d’avoir trouvé de la compagnie.
- Tu peux nous accompagner si tu veux ! Assura le petit garçon à l’arrière.
Son nouveau copain lui avait offert des friandises, il avait maintenant une place importante dans son petit cœur. Quant à Rory, il ne disait rien, comme d’habitude, mais il souriant largement, ravi d’être dans cette voiture. L’homme demanda alors où il fallait se rendre pour y aller. Rory sauta de joie quand il comprit que l’homme venait avec eux.
- Vu l’enthousiasme de mes fils, je me verrais très mal dire non à mon hôte, indiqua Jaime. Ce serait avec plaisir. Si tu es d’attaque pour visiter plein de choses, nous avons un programme chargé ! Avoua-t-il devant l’enthousiasme de l’homme.
Il n’avait presque plus l’impression d’être un fou, à vouloir réaliser la Liste de Bonnie. Peut-être même pourrait-il lui en parler… Toutefois, avant de le dire, il fallait d’abord pouvoir se rendre dans la demeure de Kurt Cobain. Il sortit la carte de son sac. Il avait entouré en rouge les points qu’il souhaitait visiter.
- Alors, il faut longer le boulevard Lake Washington et on trouvera la maison au 171 ! Je crois qu’il faut continuer tout droit à partir de maintenant. Je t’indiquerais le chemin, continua-t-il.
Il n’y était jamais allé, mais il connaissait quand même le chemin, du moins, il savait se rendre au boulevard. Pour chercher ensuite, ce ne serait pas bien compliqué. Il faudrait juste savoir faire face au rodeur qui s’y trouverait sûrement. L’avantage est qu’il pourrait cocher deux choses sur sa liste en une seule journée. Il n’avait jamais pu en faire autant, cela le réconfortait.
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