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Gabriella ~ Death is only a consequence of life
Sam 21 Jan 2017 - 14:24
22 ans ≡ Italienne ≡ Park Ranger ≡ Northeen Creek
i've got a war in my mind
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été très empathique voir trop sensible envers les êtres vivants qu'ils soient des êtres humains ou des animaux même les plantes y passent... Ce phénomène, souvent dépeint comme une chose positive, m'a le plus souvent desservit. Je me rappelle encore la primaire et le collège, je me faisais souvent arnaquer par les plus malins et je finissais par prendre à la place des plus martyrisés de l'établissement qui préféraient que j'y passe en échange d'un peu de répit. Ils profitaient de cette partie de moi qui faisait que je me sentais dans l'obligation d'apaiser leur détresse, sans jamais être remerciée pour avoir aidé ou rendu service. Avec le temps, je l'ai plus ciblé sur les animaux qui sont bien plus vrais et sincères, fidèles que les autres de mon espèce. Désormais, je n'accorde cette dernière essentiellement qu'aux enfants et qu'aux personnes qui ont su gagner ma confiance et qui s'en sont montrés digne. Néanmoins, ce côté reprend parfois le dessus à mon insu...
Ces moments de ma vie m'ont appris à me méfier et à faire confiance à mon instinct, je me suis faite plus observatrice par rapport au comportement d'autrui, à l'analyser et à savoir réagir en conséquence. Malgré tout, ayant été élevé dans une famille heureuse et généreuse, je n'ai jamais eu de problème pour me faire des amis, pour aimer les autres une fois le test passé. Ceux proche de moi me sont très précieux et je risquerai jusqu'à ma propre vie pour leur venir en aide, je n'ai rien à perdre. Malheureusement, lorsqu'on me pousse à bout, je peux me révéler imprévisible et faire quelque chose que je regretterai à coup sûr ensuite mais, c'est plus fort que moi, comme une pulsion soudaine qui parcoure mes veines. Heureusement, je rentre très rarement dans cet état. Non, moi, c'est plus commercer par une solution diplomatique avant de passer aux armes et d'en venir aux mains. Ma devise ? S'il y a un problème, il y a forcément une solution sinon c'est qu'il n'y en a pas. Un peu trop optimiste pour vous ? Je préfère ça que de me laisser abattre par les embûches qu'aime semer la vie sur notre chemin et que de déprimer dans mon coin.
Étant aussi têtue qu'une mule, je peux vraiment en faire qu'à ma tête, ce qui m'amène parfois dans des situations indésirables ou catastrophiques voir désastreuses. C'est mon petit côté aimant à problème vous voyez. L'humour, c'est une interaction sociale que j'ai vraiment beaucoup de mal à comprendre. De plus, si ça me tombe dessus, étant assez susceptible, je le prends la plupart du temps au premier degré et je me vexe ainsi pour un rien. Pas très longtemps, puisque je finis par me rendre compte que ce n'était pas dans le but de me blesser, mais je n'arrive pas à le voir du premier coup. Je reprends par la suite mon attitude habituelle et m'excuse de mon comportement, très rapidement. Je ne vois pas l'intérêt de rester en conflit pour une broutille ou une émotion un peu excessive. Par contre, je suis du genre vengeresse. Je tiens rigueur à quelqu'un plus ou moins selon la bêtise qu'il a commis et sur qui. Je rends toujours la monnaie de la pièce avec les intérêts, une information à bien retenir.
Je me suis demandée comment faisait mon frère pour avoir une chambre aussi chaotique. C'est vrai quoi, c'est si dur de ranger ses affaires, de s'organiser pour la rendre correct. L'organisation, une base essentielle pour trouver ce que l'on cherche rapidement en cas de problème et pour se débrouiller dans la vie. Ce n'est pas pour rien si la société est structurée sur ce principe. C'est une qualité importante pour survivre et s'en sortir dans la vie, d'après moi en tout cas. Si je devais donner un dernier élément pour me définir, je dirais patiente. Un art, une vertu très difficile à acquérir que j'ai cultivé à faire et à mesure pour pouvoir obtenir mon travail en tant que responsable mais également pour devenir plus forte, moins influençable et moins naïve. J'en avais déjà pas mal à cause de ma famille assez nombreuse. Et oui, avec trois sœurs et un frère, je peux vous assurer qu'on s'ennuie jamais et qu'il y a de l'ambiance à profusion !
Une peau pâle, une taille plutôt moyenne pour une femme ( 1m65 ) et un corps assez svelte ( 50kg ), voilà une bonne base pour représenter la jeune fille. Gabriella à une longue chevelure auburn et ondulée ainsi que des yeux verts/bleus. Un tatouage trône fièrement sur sa hanche droite, camouflé au regard de tous par ses vêtements. Malgré son air de poupée fragile, elle a une fine musculature obtenue par la pratique de la natation et du taekwondo. Elle porte toujours autour du cou un médaillon, sûrement familial, qu'elle ne quitte jamais même pour dormir. De même pour sa gourmette qui, elle, est sur son poignet droit.
Niveau look, elle a le plus souvent un jean simple ainsi qu'un tee-shirt la plupart du temps à manche longue. Il lui arrive parfois de mettre des jupes mais c'est extrêmement rare, pour ne pas dire jamais. Elle privilégie les vêtements simples mais qui protègent efficacement du froid ou autre. Elle porte des couleurs plutôt sombres bien qu'elle mette de temps en temps du clair comme le blanc.
Elle possède, depuis les derniers événements, une dague résistante et de bonne manufacture appartenant à son grand-père qui avait participé à la seconde guerre mondiale. Elle la garde toujours sur elle au niveau de sa ceinture pour s'en saisir rapidement. Dans son dos, se trouve son étui à violon ainsi que celui-ci à l'intérieur. Pour finir, dans un sac à bandoulière posé sur son épaule droite, il y a une bouteille contenant de l'eau, une boîte d'allumette, une boite de choucroute/saucisse, une carte, un jeu de carte et son journal intime avec un stylo.
the last of us
Gabriella est née en Italie, à Rome, le 31 Octobre 1994 lors de la nuit d'Halloween. Elle est l'aînée d'une famille de cinq enfants composée de deux parents, de trois sœurs et d'un frère. Leur famille n'a jamais manqué de moyen pour vivre étant plutôt aisé. Son père travaillait en tant qu'ingénieur en chef d'une grosse entreprise et sa mère était une actrice mais également peintre. Elle n'a jamais connu aucun de ses grands parents n'ayant pas survécu très longtemps après la guerre. Elle a donc vécu son enfance dans une très belle maison entourée de verdure. En dehors de quelques problèmes lors de ses dix premières années à l'école, rien ne vint perturber cette période heureuse de la jeune fille. Depuis l'âge de six ans, sa mère l'avait inscrit à des cours de violon en observant l'intérêt de sa fille pour les instruments en pensant à la fibre artistique qui était assez présente de son côté. L'ambiance dans la demeure avait toujours été très bonne. Ses parents leur inculpèrent beaucoup de valeurs morales importantes comme vivre dans un esprit et un corps sain, l'importance des liens familiaux et amicaux, le respect des autres mais aussi des êtres vivants et de la nature.
Quand son père finit par remarquer les marques qu'avait sa fille en revenant du collège, il lui fit suivre des cours de taekwondo pour lui permettre de se défendre toute seule. Gabriella avait refusé de dénoncer les coupables prétextant qu'elle s'était faite ça toute seule, même si cela n’était pas possible. Elle obtint sans problème l'évaluation de primaire et sa licenza media ( brevet ) avec une option deuxième langue française en plus de l'anglais et de l'italien de base, sachant que le latin était également obligatoire. Elle entra ensuite en Liceo scientifico ( Lycée scientifique ) avec l'option sciences appliquées. Elle obtint son maturità ( épreuve finale après le lycée ou les instituts techniques/professionnels ) avec une très haute mention à l'âge de 18 ans en 2013. Elle décida ensuite de partir à Washington pour suivre au Pierce College un cursus en sciences naturelles sur deux ans avec comme option études environnementales. C'est juste avant son départ qu'elle avait décidé de se faire un tatouage sur la hanche droite pour toujours se remémorer d'où elle venait où qu'elle aille. Elle avait choisi de poursuivre ses études aux Etats-Unis car elle rêvait depuis des années d'y allai pour découvrir le pays, ses parcs naturels mais surtout parce qu'elle avait toujours souhaité y vivre de grandes aventures.
Elle avait obtenu une carte verte au tirage de loterie mis en place par le pays. Malgré les années, elle n'a jamais arrêté ses cours de combat bien qu'elle ne fasse pas de compétition et avait même ajouté la natation à partir de ses quinze ans. C'est en Août 2015 qu'elle trouva un travail à la sortie de ses études pour une mission dans un parc à 1 heure de Seattle en tant que park ranger, le Parc National Olympique. Tout se passait très bien, elle s'acclimata parfaitement aux changements et s'intégra sans problème avec les voisins et les habitants. Elle avait même pu entrer dans un centre de refuge animalier en tant que bénévole.
Sa famille vint lui rendre visite pour son anniversaire décidant de rester jusqu'en décembre pour fêter le nouvel an ensemble. Elle était donc entourée de toute sa famille, avait un travail qui payait bien, continuait ses activités sportives, musicales et s'occuper d'animaux dans un centre de sauvetage avant le début de l'épidémie.
Septembre 2015
Gabriella était concentrée sur sa vie quotidienne attendant avec une grande impatiente l'arrivée de toute sa petite tribu en octobre. Cela faisait à présent presque trois ans qu'elle ne les avait pas vus. Même s'il restait en contact grâce aux réseaux sociaux et au téléphone portable, ce n'était pas la même chose. Elle avait hâte de leur faire visiter la ville et de leur montrer le centre dans lequel elle travaillait en plus de son emploi de base. Dans sa famille, ils étaient très portés sur la question de l'environnement et de la protection de la faune et de la flore. Elle avait déjà commencé à préparer leur arrivée dans la belle maison qu'elle avait loué lors de sa mutation en prévision d'une telle visite. Elle attendait d'être plus stable économiquement pour prendre un petit compagnon à poil. Elle qui d'ordinaire était très active, à cet instant, elle frôlait l'euphorie. Ses voisins avaient d'ailleurs souri à tant d'énergie de sa part. Leur relation s'était faite naturellement amicale et l'italienne organisait une soirée dans le mois avec eux pour faire plus ample connaissance et discuter tranquillement autour d'un bon verre et d'un jeu de carte. Ces derniers étaient plutôt âgés, autour des 70 ans, donnant le plaisir à la jeune résidente de profiter d'un de ses jeux préférés, la belote.
Elle entendait parler des incidents à droite à gauche qui sévissaient dans le pays. Cependant, rien ne changeait de la routine normale et rien ne pouvait faire tiquer Gabriella sur les circonstances à venir. Elle était ennuyée de ne pouvoir aider les personnes victimes de meurtres etc... mais elle savait qu'elle ne pourrait jamais tout faire, rêve utopique que celui-là. Fichue empathie...
Octobre 2015
Cela faisait à présent dix jours qu'ils étaient réunis ( Ils sont arrivés autour du 1er Octobre ), l'ambiance était aux retrouvailles et à la fête. Les jumeaux Alessandro et Adelma venaient de finir leurs études au lycée scientifique pour le premier et classique pour l'autre. Ils avaient eu récemment 19 ans et leurs parents leur avaient accordés une année sabbatique avant de reprendre avec les études supérieures l'année prochaine. Les jumelles Chiara et Gaïa, quant à elles, rentreraient en enseignement secondaire la même année que les deux autres pour qu'elles puissent être là aujourd'hui. Elles avaient eu il y a quelques mois 11 ans. Mais le tableau fut légèrement assombri par les récents événements se déroulant dans le pays tout entier. Des cas isolés et étranges s'étaient fais plus virulents et s'étaient éparpillés un peu partout aux États-Unis. Gabriella ne sentait pas tout se remue-ménage fait entre les médias et l'intervention policière sur une enquête qui n'avait aucun sens pour la jeune femme. Mais rien ne semblait sortir de l'ordinaire et tout semblait sous contrôle. L'italienne décida de garder un œil sur la suite de la situation pour observer comment cela allait évoluer dans les semaines à venir.
*
Gabriella était en train de suivre l'enquête en cours quand une information attira son attention sur un site internet ou plutôt un forum. Ce dernier parlait de personnes mortes qui se remettaient en mouvement, données transmissent par une fuite dans les hôpitaux où les victimes de cette montée soudaine de violence et de délits étaient envoyées. Elle s'y intéressa de plus près en cherchant un peu partout sur internet et trouva des nouvelles sur des hôpitaux mis en quarantaine, des patrouilles allant se faire plus nombreuses et les consignes donnaient par l'ordre public comme éviter de sortir. Elle décida que cela risquait d'être compliqué et dangereux si ça continuait et elle ne mettrait pas la vie de sa famille en puéril. Elle chercha sa mère qu'elle trouva dans la cuisine. Elle pouvait entendre son frère et ses sœurs jouaient ensemble à l'étage au-dessus ce qui rassura l'italienne, ainsi, ils n'entendraient rien et ne pourraient pas s'opposer à sa décision. Son père était allé acheter le plus de provision possible comme elle l'avait recommandé. Étant nombreux et ne sachant pas à quoi s'attendre pour la suite, elle préférait qu'ils aillent de quoi tenir un petit moment.
« Maman, il faut que vous repartiez en Italie rapidement. Je ne sais pas jusqu'à quand va durer cette situation et je ne souhaite pas qu'il vous arrive quelque chose si ce phénomène s’amplifie d'avantage. » déclara Gabriella d'un ton qui n'admettait pas de contradiction, son regard était déterminé.
« Mais... et ton anniversaire ? » avait demandé l'actrice en regardant interloquée sa fille.
« Vous pourrez toujours revenir une fois le retour à la normale. Ne cherche pas à me faire changer de point de vue, tu sais que ça ne servirait à rien »
Aurora fit un petit sourire à Gabriella. Elle savait pertinemment qu'une fois une idée en tête on ne pouvait la détourner de son but sans de très bons arguments convaincants. Elle acquiesça laissant à ses soins cette affaire. Elle ne perdit pas un instant et sortit de chez elle pour aller prendre des billets pour six personnes. Elle se stoppa sur le perron en voyant l'ambulance garée devant l'entrée de ses voisins. Les ambulanciers semblaient prendre en charge la femme du vieux couple qui semblait mal en point. Son mari se trouvait juste à côté, inquiet en regardant les hommes faire leur travail. Reportant un temps ce qu'elle devait faire, elle se rapprocha de lui pour comprendre ce qu'il se passait.
« Harrison, que se passe-t-il ? » interrogea doucement la Vela en posant sa main sur son épaule.
« C'est Alexia, ça fait déjà deux bonnes heures qu'elle était blessée... Ils ont pu venir la chercher que maintenant. Ils ne m'autorisent pas à les accompagner pour des raisons de sécurité... c'est ma femme, pourquoi il m'en empêche ! » lui répondit-il à la fois angoissé et en colère.
« Calme toi, je suis sûre qu'ils te tiendront au courant de son état et qu'elle reviendra vite. En attendant passe t'installer un petit temps chez moi. Je ne vais pas te laisser tout seul dans cet état. De plus, cela te permettra de faire la connaissance de mon petit troupeau. » déclara-t-elle calmement en le dirigeant vers la direction de sa maison tout en finissant sur un ton amusé sur la fin.
Il la remercia d'un signe de tête avant de passer la porte de la maison où sa mère s'était tenu lorsqu'elle avait remarqué que Gabriella n'avait pas fermé derrière elle. Elle lui fit un signe de tête pour qu'elle s'occupe de lui et des présentations pendant qu'elle, finalement, commanda les billets par internet. Elle avait voulu se rendre directement sur place pour avoir l'occasion d'observer de ses yeux à quel point la situation dégénérait mais, elle ne souhaitait pas freinait un peu plus la circulation pour les secours. Elle soupira exaspérée, elle n'avait des billets que pour la fin du mois. Les autres vols étaient tous bouclés. Elle espérait que tout irai bien jusque là.
*
La situation ne pouvait être pire encore. L'armée patrouillait dans tous les secteurs tuant toutes les personnes semblant contaminées, des zones étaient très surveillés pour protéger les personnes rassemblées. Ils se sont baraqués dans la maison renforçant au maximum pour empêcher l'accès par les fenêtres et la porte d'entrée et de jardin. C’était un vrai cauchemar, beaucoup de personnes avaient perdu la vie et le gouvernement, même s'il prétendait le contraire, n'avait plus aucun contrôle sur ce qui se passait. De ça, Gabriella en était sûr. Sa famille n'avait aucun moyen de repli puisque les frontières et les aéroports étaient fermés. Elle ne pouvait pas rester ici à ne rien faire. Elle pensait à Harrison qui était mort en sortant pour rejoindre sa femme qui était décédée quelques jours à peine après son admission en centre de soin. Ils ne pouvaient pas rester ici plus longtemps, sinon ils finiraient piégés sans nourritures ni eaux potables. Ils prirent donc tout ce qu'ils purent pour mettre dans la voiture et prirent la route en se relayant direction le parc national North Cascades où il y aurai beaucoup moins de population et donc de danger. Le plus dur était de garder le moral que ce soit pendant le voyage ou en voyant sur la route les dégâts de la ville. Gabriella faisait toujours de son mieux pour motiver sa famille apaisant et remontant l'ambiance morne et désespérante actuelle. Elle y arrivait souvent mais, parfois, la peine ou la peur était plus forte.
Décembre 2015
Gabriella et le reste de sa fratrie avaient réussi à s’installer dans une demeure respectable croisé en cours de route en novembre, assez isolé et possédant un potager et une forêt proche. Un véritable miracle pour eux qui commençait à manquer de vivre même l'électricité et l'eau courante fonctionnaient ! L'endroit était dessert sûrement que les anciens propriétaires, faisant confiance à l'armée, s'étaient réfugié dans un camp. Très vite, ils renforcèrent l'endroit pour le rendre inaccessible et firent de leur mieux pour en faire un endroit confortable et leur apportant de quoi se sustenter. Entre temps, leur père, qui avait fait quelques années à l'armée, leur enseigna un minimum la maîtrise des armes à feu qu'ils avaient pu emporter avec eux en compagnie de Gabriella. Elle s'y connaissait grâce à son métier. Mais aussi à manier des armes blanches comme la dague qu'avait toujours sur elle l'italienne. Ils eurent la chance de n'avoir aucune visite de la part d'autres survivants ou de rôdeurs comme on les appelés désormais, ' Reditum ' pour Gabriella. Ils échappèrent ainsi donc aux tensions des grandes villes.
2016
Les mois qui suivirent furent bercés par la froideur du temps, le manque de moyen ( essence et munition ) et l'arrivée de nouveaux membres au sein de la famille ( deux adolescent de 16 ans et une mère avec son bambin de 2 ans ). Malgré un problème de réserve de nourriture avec les nouveaux arrivants, les Vela partagèrent leurs ressources sans soucis avec eux du moment que tout le monde participait pour la survie du groupe, il n'y aurai pas de tension. Un certain train-train quotidien bien rodé s'était installé au sein de la maison et chacun faisait son maximum pour que les jours soient plus tenables. Malheureusement, en février, l'enfant en bas âge ne survécu pas à tous les changements d'environnement et de vie qui s'étaient effectués. Gabriella réussit à sortir la mère de son gouffre, suite à la perte de son enfant, en lui confiant un rôle de protectrice auprès des deux autres adolescents arrivés peu après elle.
*
Avril. La migration des Reditum dans les zones rurales n'était vraiment pas en faveur du petit groupe plutôt bien organisé. À présent, ils devaient redoubler d'effort et de vigilance pour éviter de se faire avoir par ce nouveau coup du destin. Une nuit, où la prudence s'était faite moins intensive, les rôdeurs arrivèrent à pénétrer dans l'enceinte réveillant en catastrophe les résidents ainsi que ceux qui devaient monter la garde. Le groupe fut séparé en deux. D'un côté, la mère et le père des Vela ainsi que l'ancienne mère qui s'occupèrent de faire diversion pour permettre au deuxième groupe, composé des adolescents et des enfants Vela, de fuir la zone avec un minimum de ressources et de vivres, d'armes en attendant de trouver un nouveau lieu où vivre. Ils ne surent jamais ce qu'il advint des trois adultes étaient-ils morts ou dans un autre camp ? Ce fut une lourde perte pour la petite communauté et il fallut une bonne semaine pour qu'ils s'en remettent et reviennent sur le droit chemin. Sachant que la mort obligatoire d'un des deux adolescents avait ajouté un coup supplémentaire surtout pour Gabriella. Effectivement, l'un des deux, Abraham, avait été mordu par un revenant plusieurs fois à des endroits différents. Une fois autant touché, rien ne pouvait empêcher la modification en Reditum.
C'est elle qui s'occupa de tuer le jeune d'une balle dans la tête à bout portant pour éviter de gâcher des munitions. Ils avaient tous été à son chevet, l'italienne n'oubliera jamais ses dernières paroles. Ils avaient tous ensemble eu une longue discussion avant qu'Abraham ne pose l'arme que tenait la femme contre sa tempe, le regard confiant et déterminé. Il était plus que d'accord avec ce qu'elle allait devoir lui faire.
« Je meurs libre alors je ne regrette rien il mio amore ( mon amour ) » lui avait-il déclaré avant qu'elle ne tire.
Elle lui avait un peu appris de sa langue natale après une demande de sa part. Elle avait toujours su qu'il l'aimait mais ils n'avaient pu être ensemble... Malgré tout, ils s'étaient très bien entendu et il arriva parfois à Gabriella de pleurer la mort de ce dernier quand elle était seule et mélancolique.
*
Novembre. Ils étaient descendus plus vers le sud au niveau de Verlot et de Granite Falls. Ils avaient réussi à rejoindre un groupe de survivant plutôt bien assuré même si très peu accueillant. L'adolescent et les Vitae se soutinrent pendant des mois face à l'hostilité des autres survivants. Tout le monde se méfiait de tout le monde et s'était souvent la règle du plus fort. Il fallait gagner des combats qui divertissaient le camp pour obtenir de quoi manger, boire, se laver... Même si cette tension et cette manière de vivre étaient insoutenables pour eux, ils durent se résoudre à faire avec jusqu'à trouver un meilleur refuge pour les accueillir ou en fonder un autre.
Cependant, encore une fois, ils eurent le droit à un coup en douce de la part du destin puisqu'un groupe important d'autres survivants attaquait le leur après des négociations qui avaient mal tourné. Une fois encore, leur petite communauté du début fut dispersée. La violence était utilisée à tout va que ce soit au corps à corps ou par arme à feu. Gabriella et son frère, qui s'était retrouvé avec elle, durent même blesser certains pour pouvoir sortir de la bataille avec le plus important et le nécessaire sur eux. Elle avait eu le droit à un coup de couteau au niveau de son bras, rien de bien grave mais tout de même douloureux. Ils n'eurent aucunes nouvelles de Sofian, l'adolescent, et de leurs sœurs. L'italienne devint encore plus protectrice envers son frère, le gardant toujours dans son champ de vision étant le dernier de sa famille encore présent. Elle ne voulait pas se faire à l'idée que les autres étaient morts.
Début Janvier 2017
Pour Gabriella et son frère, les jours et les mois se confondaient. L'aînée essayait au maximum de rassurer son petit frangin et à l'amuser pour éviter qu'il ne sombre dans la mélancolie et la tristesse. Mais aussi pour elle, même si elle ne le montrait pas. Il fallait bien avouer que l'année dernière n'avait pas du tout été une bonne année et la situation avait échappé à tout le monde rapidement. Ils étaient passés d'un rassemblement familial à une guerre entre survivant et à la survie face aux Reditum. Tous les deux avaient pu trouver un abri plutôt sûr et pas trop exposé aux rôdeurs et aux froids. Néanmoins, la nourriture n'allait pas tarder à leur manquer. Ils ne leur restaient plus qu'une boite de conserve encore bonne chacun comme pour l'eau potable. Niveau arme, Gabriella avait son arme blanche et Alessandro un fusil avec encore quelques munitions. Il fallait qu'ils trouvent rapidement un endroit où se ressourcer et se mettre en complète sécurité s'ils ne voulaient pas mourir de faim, de froid ou sous l'ardeur des rôdeurs.
La malchance semblait ne pas vouloir les laisser en paix puisqu'un craquement et le bruit de grondements inhumains attirèrent leur attention. Après deux coups de feu, ils surent tous les deux qu'ils ne faisaient pas le poids. L'aînée obligea son frère à se cacher dans un coin pendant que de son côté, elle fit un maximum de bruit avec tout ce qu'elle dénichait, pierre comme branche, pour attirer leur attention. Une fois certaine qu'ils se dirigeaient tous vers elle, elle prit une grande inspiration avant de se détourner et de courir aussi vite qu'elle le pouvait. Même si elle ne s'en sortait pas, son frère vivra plus longtemps, peut-être assez pour rencontrer de bonnes personnes.
Cela faisait à présent des heures qu'elle marchait, elle avait plutôt bien réussi à se défaire des Reditum. Cependant, elle avait continué sa route sans s'arrêter au cas où d'autres continuaient à suivre sa trace. Malheureusement, elle avait très peu dormi ces derniers temps, préférant que son frère dorme la nuit, montant ainsi le plus souvent la garde. Et une aussi longue marche le ventre vide n'aidait pas vraiment son état. Elle avait quelques vertiges mais se forçait à rester consciente. Pour ne pas arranger les choses, elle avait plusieurs égratignures bien piquante dû aux branches les plus basses des arbres ainsi qu'une plus profonde qu'elle avait bandé avec un tissu propre à la va-vite sur le chemin. Ses sens étaient en alerte, épiant le moindre bruit, analysant la moindre image, le moindre mouvement. L'entente de pas à proximité la fit se tourner vivement dans cette direction. Ce geste fut celui de trop et Gabriella s'effondra au sol, épuisée. Elle eut juste le temps de voir deux silhouettes s'avancer dans sa direction avant de laisser les ténèbres bienfaisantes de l'inconscience prendre le dessus.
time to meet the devil
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Kristen Stewart ♦ <bott>Gabriella Vela</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
♦ Gabriella
≡ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
♦ Vela
≡ recensement du métier. - Code:
♦ Park Ranger
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Re: Gabriella ~ Death is only a consequence of life
Sam 21 Jan 2017 - 14:45
Bienvenue Gabriella !
Par contre je suis désolée, mais le vava de Katie est réservée ^^ Il faudra donc le changer
Par contre je suis désolée, mais le vava de Katie est réservée ^^ Il faudra donc le changer
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Re: Gabriella ~ Death is only a consequence of life
Sam 21 Jan 2017 - 15:20
Bienvenue parmi nous ! J'aime beaucoup ton choix de prénom ! Et j'attends de voir la tête de ton personnage, bonne recherche pour la célébrité, et bonne rédaction pour ta fiche
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Re: Gabriella ~ Death is only a consequence of life
Sam 21 Jan 2017 - 15:23
Merki beaucoup à tous les quatre, j'ai hâte de me joindre à vous pour cette aventure
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