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A survivor is born(en attente de l'avis des admins)

Dim 5 Fév 2017 - 22:02


HOLLY HENNESSY
25CANADIENNEProjectioniste TRAVELLERS
i've got a war in my mind

Holly est une jeune femme volontaire, elle veut toujours en faire plus comme si elle voulait prouver son utilité, elle est assez impulsive car agit au quart de tour, quitte à prendre la mauvaise décision. Quand elle se fixe un objectif elle met tout en œuvre pour tenter de l’atteindre, elle est d’un naturel pessimiste, pensant en général ne pas pouvoir atteindre son objectif, mais même en pensant cela, son coté obstiné repend souvent le dessus.

Elle a beaucoup d’empathie, ressentant fortement la souffrance des autres et est prête à leur venir en aide en toute circonstance, elle sait se montrer à l’écoute et rassurante, prête à partager repas, munitions et eau avec ceux qui en ont besoin, sa générosité est sans faille et elle viendra en aide à quiconque aura besoin d’elle quitte à se sacrifier, d’un naturel courageuse, elle aura tendance à même se mettre en danger pour venir en aide à ceux qui peuvent être sauvé. Cependant elle n’accorde que difficilement sa confiance, elle est très méfiante envers ceux qu’elle ne connait pas et très rancunière envers ceux qui lui ont fait du mal, elle n’a d’ailleurs jamais pardonné à sa mère de l’avoir abandonnée. Cependant, Holly est une jeune femme très sociable et il est assez facile de l’approcher.


A noter cependant qu’au cours de l’aventure son attitude va changer, sa confiance en elle risque de grimper et de se muer en arrogance qui risque de lui bruler les ailes.



Holly est une jeune femme mesurant 1m57, elle est assez mignonne, elle possède un corps athlétique du à la natation qu’elle pratique régulièrement, elle est myope et porte donc des lunettes de vue en temps normal (mais ces dernières seront brisées au début de l’épidémie et les opticiens ne sont pas vraiment légions par les temps qui courent.) Elle ne possède aucun tatouage, quelques cicatrices d’enfance, mais rien de sérieux. Elle est blonde de cheveux et ceux-ci ont tendance à éclaircir légèrement au soleil ou à devenir foncés la nuit, elle a des cils assez longs et assez fournis qui lui donne l’air légèrement maquillées au naturel. Coté look, elle s’habille de manière assez convenue avec ce qu’elle trouve dans son placard et selon son inspiration du moment, rarement sexy, elle aura une tendance à préférer le sweat shirt aux talons hauts. Au départ de toute cette aventure, elle portait un simple jeans/t-shirt avec une veste à capuche sombre et des baskets blanches, cheveux tirés en queue de cheval pour ne pas se prendre sa maudite tignasse dans la tronche.

Coté équipement, Holly voyage avec un sac de randonnée récupérée dans les affaires qu’avaient oubliés son ex, il y a dedans une gourde en aluminium, un briquet et une lampe de poche, ainsi qu’une carte du pays. Coté armes : elle a trouvé sur un soldat mort un pistolet Colt 45 contenant encore un chargeur à moitié vide. Elle a également une clef à molette en cas de besoin. Elle possède également quelques vêtements de rechange : jeans, débardeur, t-shirt, sweat-shirt, veste, chemises.
the last of us

Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.

John Hennessy était un bucheron canadien qui fit la connaissance de Katy Radames, une jeune bibliothécaire. Ce qui devait débuter comme une histoire d’un soir alla beaucoup plus loin que prévu. Le couple décida de se marier, un an plus tard, Katy tomba enceinte et donna naissance à la petite Holly. Seul problème : John subit un grave accident de travail et, dans l’incapacité de travailler, du abandonner son job. Le seul salaire de Katy ne suffisait pas à payer les factures. Les tensions furent nombreuses, Katy en avait assez de devoir trimer pour trois et finit par quitter John pour un autre homme. Resté seul avec sa fille, John du se résoudre à offrir un meilleur avenir à Holly, il ravala sa fierté et attendit la venue annuelle de son frère, Daren, pour lui demander de ramener Holly aux States. Celui-ci accepta.

Daren Hennessy était critique de film, habitant à Los Angeles, il avait une vie très chargée, en dehors de son travail, il avait pour habitude de participer à des événements ou de draguer des starlettes, il négligeait totalement son devoir de père de substitution, ainsi, l’enfance d’Holly fut rythmée par des devoirs, à la maison avec l'aide d'une gouvernante et l’école. Assidue et disciplinée. Régulièrement moquée à cause de l’absence de sa mère et de son père, Holly décide de se lancer corps et âmes dans les études, une pression difficile à gérer pour une enfant de son âge. Elle finira par être aidée par certains de ses profs et avancera dans ses études en faisant preuve d’une grande maturité pour son âge, si bien que les études ne l’arrêtent pas. La gamine grandit bien avec pour seul objectif de rendre son père fier d’elle. Elle y voit une manière de compenser l’absence de sa mère. Elle découvre également le cinéma et finit par se passionner assez pour avoir envie de se lancer dans des études de cinéma, spécialement dans l'audio-visuel.

Mais à l’adolescence, elle découvre les jeux vidéos et finit par se désintéresser des études pour se lancer corps et âme dans la culture vidéo ludique. Ses notes effectuent une chute vertigineuse et la jeune fille se voit contrainte de redresser le manche. C’est à cette époque qu’elle développe une veritable hargne la poussant toujours à aller plus loin pour prouver qu'elle n'est pas bonne à rien. Bossant d‘arrache pied sur ces études au cours des années pour finalement décrocher son diplôme avec mention à l'âge de 18ans. Elle finit par relâcher la pression au cours d’une année sabbatique. Elle enchaine quelques jeux vidéos chez elle et s'amuse à tenter quelques critiques de films, puis décide de se mettre sérieusement à trouver un job dans le cinéma, mais aucune société d’audio visuel n’accepte de l’engager. Elle tente de postuler pour devenir critique de film, mais échoue une fois de plus dans sa démarche, en désespoir de cause, elle tente de trouver un job comme ouvreuse, mais finit par décrocher un job de projectionniste à Seattle et finit par déménager pour s'y installer définitivement, quittant par la même occasion son oncle déluré.

Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.

Septembre 2015 fut le début des événements qui poussèrent les habitants des States à se défendre contre un virus inconnu qui a transformé une majeure partie de la population en démons assoiffés de sang. Certains s'étaient montrés courageux et intrépides, bravant le danger pour sauver leur famille ou même des inconnus…Et puis il y avait moi, qui durant les premiers jours passais mon temps à faire l’aller retour entre mon job et mon appartement à Seattle. Ca n’est pas que l’actualité ne m’intéressais pas…Ouais en fait si, c’est ça : l’actualité je m’en fichais, j’étais bien trop occupée à essayer de boucler Skyrim une fois pour toute.  Moi ? J'étais projectionniste dans une petite salle de cinéma…Vous savez ? La couillon qui permutais les bobines au fond de la salle pour que vous profitiez allégrement du dernier film de Sarah Miller sur grand écran sans aucune interruption ? Bah c’etait moi la couillonne. Mine de rien ce métier me plaisais, j’ai pu voir un paquet de film en avant première. Les projectionnistes étaient rares de nos jours, mais dans le petit cinéma de quartier dans lequel j’officiais, ils aimaient en rester aux bases. Ainsi ai-je pu voir quelques bons films…Quelques bouses aussi, comme Springbreakers par exemple, le plus mauvais film de la création. Bref je pourrais parler cinéma des heures, d’autant que quelque chose me dit que je ne suis pas prête de voir la suite des blockbusters à succès étant donné la situation, mais nous ne sommes pas la pour ça.

12 Octobre 2015.

Enfin, c’etait la quille ! J’adorais mon métier, vraiment, mais rentrer chez soi pour se reposer ça n’a pas de prix, en plus je venais de faire les courses pour un régiment et elles étaient lourdes. J’avais déménagé de chez mon père depuis quelques temps et m'étais posée dans un petit studio 2 pièces. Ce soir la, je continuerais à jouer, mais avant ça j'allais me détendre un peu sur le net. J’entrais chez moi et déposais les courses et le courrier sur la petite table prévue à cet effet. Comme d’hab : pub et factures, je jetais les factures et m’apprêtais à payer les pubs avant de me rendre compte de la bourde énorme que je venaiss de faire et revins vers ma poubelle pour sortir les factures imbibées du restant de bouffe japonaise de la veille. Je me fis couler un bain et me posais sur skype en attendant que la baignoire se remplisse. Ma copine Mel était en ligne et me saluait.

Melalcolique>Hey Hol’ ça a été le boulot ? T’as vu le truc dont tout le monde parle en ce moment ?

Hollycrap> ouais pas trop mal, un conseil évite le dernier film de Shanning Tatum il est vraiment pourri.

Melalcolique>Ah ouais, mais je m’en fous du film, Tatum il est tro boooo  \^O^/

Hollycrap> Tu n’a vraiment aucun esprit critique, Tatum n’est pas un acteur, c’est juste une plaquette d’abdos qui marche et qui parle.

Melalcolique>Mais je t’emmerde mme "j’ai fais des études", sinon tu as vu le truc dont je te parle ?

Hollycrap>Quoi donc ?

Melalcolique>Bah sur internet ils parlent de morts qui se relèvent et tout.

Hollycrap>LOL comme dans un concert de métal ?

Melalcolique>Ouais un truc du genre, la drogue en moins.

Hollycrap>Je n’ai rien contre si je peux être sauvée par le beau chanteur de Nickelback.

Melalcolique>Toi alors, tu crache sur Shanning Tatum, mais tu fantasme sur des rocker dégueu...Et Nickelback n'est pas du métal..

Laissant de coté la dernière pique de Mel je tapais à tout hasard une recherche sur Gogole.com, ne savait-on jamais sur quoi j'allais tomber. Un instant plus tard, effectivement: plusieurs témoignages faisaient leurs apparitions avec le lot habituel que l’on connaissait bien : les pseudos religieux nous incitant à nous rendre dans les églises et à demander pardon pour la fornication, les relations homosexuelles et j’en passe, bref ils voulaient que les gens s’excusent d’exister. Le plus drôle étant que même si personne ne le sait encore, je me sentais concernée. Cela faisait un moment que j’avais compris que le chanteur de Nickelback ne m’intéressais pas, mais il donnait bien le change. J’avais plutôt une préférence pour la chanteuse d'Evanescence si vous voyez ce que je veux dire. Personne n’etait au courant bien sur, ni mon père qui etait croyant, ni mes amies par peur qu’elle ne me lâche. Bref revenons en à cette nouvelle rumeur : il y avait bien sur une vague de commentaires et de témoignages qui puaient le fake à 4 kilomètres faisant état d’invasion extra terrestre, certains prétendant eux même être des martiens ou pire des morts revenus à la vie qui cherchaient leur famille. N’est ce pas malsain de faire ce genre de vannes ?

Hollycrap>Putain c’est fun, mais ça pue le fake à des kilomètres, je sens un gros coup de pub pour un mauvais film de série B.

Hollycrap>Mel ?

Hollycrap>Bon, vu que t’es pas la je file au bain, si on ne se revoit pas au retour je te dis à demain, je vais tenter de finir Skyrim ce soir, il ne me reste plus beaucoup de quêtes, bisouuuuwww


Le reste de la soirée se passa normalement : mon bain, puis Skyrim, j’enchainais 2 quêtes avant de manger mes pates et d’aller dormir.

13 Octobre 2015.

Réveillée par "Heat of the moment" craché par le radio réveil j’ouvrais péniblement un œil. Encore une fois je n’aurais pas du jouer aussi tard, je me levais gauchement et allumais la télévision, prenant une douche rapide et attendant que mes toasts ne sautent du grille pain. Une fois sortie de la douche je pénétrais dans mon salon, attrapais les toasts encore chaud que je tapais sur une assiette, en brisant un au passage et me disant qu’aujourd’hui serait une journée pourrie. Je portais alors mon attention sur la télévision. Les autorités reconnaissaient l’existence d’un nouveau virus. Ca n’était donc pas un canular. J’attrapais mon téléphone portable. Un message de Mel et de mon patron.

>MEL<
8 :57 : Salut Hol’ t’as vu ce délire à la télé ? Un nouveau virus. Le truc qu’ils disaient hier était vrai apparemment.

>PATRON<
9 :00 : Bonjour Miss Hennessy, je voulais juste vous prévenir que vous ne devez pas venir aujourd’hui. Nous avons décidé de fermer temporairement le cinéma suite aux informations récentes sur le virus, je ne tiens pas à courir de risques, donc restez chez vous, dites vous que vous êtes en congés payés et profitez en bien, car uen fois que ce merdier sera fini, je compte sur vous  en pleine forme.


Bon…Bah congé, je profitais donc de ma journée pour geeker allégrement, j’essayais de louer un film, mais le vidéo store était fermé. Je louais donc la 3ème saison de The 100 sur Netflix et mangeais devant la télé, une petite journée chez soi ça fait du bien aussi. Le soir venu je m’ennuyais profondément, The 100 c’était sympa, mais à petite dose. J’envoyais un message à Mel pour aller boire un verre, mais elle me répondit qu’elle avait peur et que de toute manière le gouvernement conseillait de rester chez soi pour le moment…Un peu déçue d’être éconduite, j'allais me coucher plus tôt ce soir la.

14 Octobre 2015.

Je fus réveillée par mon téléphone que j’avais oublié de couper avant d’aller dormir. Je regardais encore endormie le numéro de Mel s’afficher sur l’écran de mon smartphone. Encore amorphe, j’appuyais sur répondre. La voix de Mel affolée à l’autre bout du fil me demandait comment j’allais.

HOLLY HENNESSY | Ca va bien, mais qu'est ce qu'il se passe ? T'as l'air affolée.

Mel me conseillait d’allumer la télévision, ce que je fis, me trouvant face à l’horrible réalité : les militaires partout dans les rues. Je rapprochais le combiné de mon oreille.

HOLLY HENNESSY | Merde ! Je crois que c'est rapé pour le boulot aujourd'hui...Mais c'est quoi ce bordel au juste ?

Mel m’expliquait alors qu’apparemment cette histoire de virus prenait de l’ampleur et qu’il devenait trop dangereux de rester dehors.

HOLLY HENNESSY | On ferait mioeux de ne pas bouger aujourd'hui d'accord ? Les soldats vont gérer ça...Il me reste encore assez de bouffe pour quelques jours.

15 Octobre 2015.

Je me réveillais horrifiée en constatant qu’avec ce que m’avait annoncé Mel je n’avais pas été au travail. Dans la crainte j’appelais directement mon patron…Pas de réponses…J’appelais encore...Toujours rien. Soucieuse j’envoyais un message à Mel pour savoir comment elle allait et me décidais à faire à manger. Plat, dessert et boisson plus tard, je vérifiais mon smartphone…Rien…J’appelais, mais tombais sur son répondeur, j’étais inquiète, je tentais de me connecter sur internet, mais la ligne avait été coupée. Je tente d’appeler le téléphone de Mel…Pas de réponses…

16 Octobre 2015.

Je décidais d’appeler une fois de plus Mel, mais pas de réponses. Cette fois s’en était trop, Mel etait mon amie et j’étais bien décidée de la retrouver pour qu’on affronte ça ensemble, l’amitié n’a pas de prix et à deux on sera plus forte. Je mis la main sur le vieux sac de rando de mon ex, elle m’avait toujours tannée pour le récupérer. Tant pis pour toi miss backpackeuse ! Je vérifiai l’intérieur : une gourde en allu, une lampe de poche, un briquet…Ok très bien, j’ajoutais une carte de la ville et quelques fringues.

Je sortis de chez moi, prenant la peine de verrouiller la porte et descendis les marches d’escalier, sortant de l’immeuble et me trouvant nez à nez avec une patrouille. L’un des soldats m’ordonna de rentrer chez moi, je tentais bien de me justifier, mais il gueulait de plus en plus fort, Je fini par revenir sur mes pas, cela ne servait à rien de discuter avec des tètes de mules qui se croient tout permis des qu’ils ont un peu de pouvoir. Je verrouillais la porte tranquillement et décidais de me faire un potage, je rappelais Mel…Toujours rien. Je me calais devant la télévision pour avoir plus d’infos, mais rien n’y fit, je finis par somnoler et fut réveillée un peu plus tard par quelqu’un toquant à ma porte, je redressais mes lunettes sur mon nez et allais ouvrir, quelle ne fut pas ma surprise de tomber nez-à-nez avec Mel qui m’expliquait avoir fait le chemin jusqu’ici et avoir perdu son portable. Elle me dit que les militaires étaient visiblement à cran, ce que je ne pu que confirmer. Les jours suivants furent assez monotones et répétitifs, nous attendions juste d'avoir de plus amples informations.

19 Octobre 2015.

"La loi martiale a été déclarée."

Ce fut la première chose que Mel me dit à mon arrivée dans le salon. Elle était assise en tailleur sur mon canapé avec un bol de céréales. Elle avait l’air complètement blasée, comme si cette histoire la fatiguait et je pouvais la comprendre : Contrairement à ce que prétendaient les médias, rien n'évoluait bien dans cette histoire. Je m’assayais à coté d’elle enfermant ma tète entre mes mains. Mel enchainait en m’expliquant que mes dernières courses avaient fortement diminuée et que nous arrivions à la fin de mes réserves. Il nous restait de quoi tenir quelques jours.

23 Octobre 2015.

Ca y est ! Je venais d’avaler le dernier morceau de bacon. Nous n’avions plus rien. Mel et moi avions décidé de partir. Nous préparions nos sacs et nos vêtements, je m’habillais en hâte. Mel et moi échangions un petit sourire qui voulait tout dire : un bon "bonne chance". Nous descendîmes les escaliers, avançant vers la porte vitrée de l’entrée de l’immeuble. Je fis signe à Mel d’attendre la et m’approchais doucement pour vérifier….Et je reculais à vitesse grand V, la porte s'ouvrait à la volée juste devant moi. Un groupe de gens venaient de pénétrer, dirigé par un soldat qui hurlait aux autres d’investir les lieux. Les gens n’étaient pas des militaires c’était évident. Il y avait un couple de petits vieux, un trentenaire mal rasé, un jeune gothique, 2 sœurs jumelles, 1 quarantenaire et le soldat. Celui-ci nous regardait et nous demanda si la zone était sure, un badge sur son uniforme indiquait le nom "Gheller".

26 Octobre 2015.

Cela faisait plusieurs jours que nous avions rejoins le groupe de Gheller, celui-ci nous avait donc expliqué qu'il faisait partie d'une unité dans un petit campement à quelques kilomètres d'ici, plus un avant poste qu'un campement en fait ! Les tantes n'avait pas suffit à résister aux pillards qui leurs étaient tombés dessus. Les soldats avaient donc du fuir et se disperser, Gheller s'était retrouvé isolé de son groupe. En chemin il avait rencontré un groupe de civils qui s'était agrandis pendant la journée, ils avaient passé la nuit dans l'avant poste, mais plusieurs attaques de rodeurs ont finit par les faire partir.

Mel et moi avions integré le groupe. Nous vivions dans mon immeuble, selon Gheller c'était une place facile à défendre. Nous nous réunissions régulièrement dans l’appartement du haut pour partager les vivres, mais le reste du temps nous vivions dans nos appartement respectifs certains avaient décidés de vivre à 2 comme les soeurs jumelles ou le couple de petits vieux. Le campeùment disposait d'une source d'eau, un camion à pompe ou quelque chose comme ça. Comme le moteur avait été saboté par un des soldats pour empécher les pillards de le prendre, nous devions y remplir les gourdes une fois par jour, chacun son tour, les vieillards étant dispensés de la tâche car trop lent pour s’enfuir au cas où. Gheller s’avérait être un leader correct, il avait emmené les civils avec lui nous poussant à dénicher des rodeurs et à nous entrainer à les tuer. Mon premier rodeur m'avait tétanisée, si bien que je faillis me faire mordre, mais les hurlements de Mel avaient fini par me faire reprendre raison et je l'avais tué avec le pied de biche que l'on m'avait confié, outre ce genre d'entainement, Gheller insistait pour que nous fassions quelques exercices.

Ce jour la nous venions de finir de manger, Gheller faisait remarquer que l’eau était presque vide et Aaron, le jeune gothique, proposait d’aller en chercher, le soldat réfléchissait et finit par refuser, prétextant  qu’Aaron était déjà allé chercher l’eau la veille. Il se tourna vers Mel et lui demanda si elle voulait bien aller en chercher. Mon amie accepta, récupéra les gourdes et finit par partir. Je restais un moment avec tout le monde, discutant avec Aaron. J’avais la sensation que Gheller avait un petit coup de coeur pour Mel, Gheller semblait être un brave homme. Je me levais et remarquais que la nuit commençait à tomber. Je décidais donc de retourner à mon appartement.

C’est en entrant que je compris que quelque chose clochait : l’appartement était vide. Mel n’était pas la. Il lui était surement arrivé malheur. Elle était partie depuis une heure et cette tâche ne mettait pas plus de 20 minutes. J’attrapais mon sweat shirt et sortais de mon appartement, sans même prendre le temps de le verrouiller, je remontais, demandant à chacun ou se trouvait Gheller, mais personne ne su me répondre et l’appartement qu’il avait investi était vide. Je sortis en quatrième vitesse, j’avais déjà été chercher l’eau un jour, je savais ou cela se trouvais. Je me dirigeais vers le camion, passant sous l’alcôve qui y menait…Rien…Les gourdes étaient au sol, mais personne d’autres ne se trouvait sur place. Dans le silence ambiant, j’entendis un son étouffé. J’avais peur. Et si c’était un rodeur ? La peur me frappait, je dirigeais ma lampe de poche vers la source du bruit, mais ce que j’y vis était bien plus grave.

Mel était en pleur, un couteau de survie à la main, le corps de Gheller gisait un peu plus loin, son pistolet à quelques centimètres de sa main. Je m’approchais et tentais de réconforter mon amie, mais je voulais surtout savoir ce qu’il s’était passé. Quand Mel pu enfin parler, elle m’expliqua que Gheller avait tenté de la violer. Il semblait avoir peté un câble. Je récupérais le couteau des mains de mon amie, encore tremblante et le rangeais dans ma ceinture avec le pistolet du soldat. Nous ne pouvions pas rester avec le groupe, ces gens vénéraient Gheller, ils ne nous croiraient jamais.

Il y avait un Hummer au camp, le soldat nous avait expliqué qu’il n’avait pas pu le prendre, car il n’y avait pas assez de places pour emmener tout le monde. Je pris les clefs dans l'une des tentes et fini par faire monter Mel, lorsque je voulu monter à mon tour, Mel ferma la portière devant moi avant de démarrer le contact "il est hors de question que tu sois punie à cause de moi ! Reste avec eux !" me dit t'elle. Je voulais la convaincre de descendre, hélas, elle ne m’écoutait déjà plus et démarrait en trombe.

Décembre 2015.

Mel n’a jamais reparu. Disparue à bord du hummer, j’imaginais qu’elle avait besoin de fuir, qu’elle n’arrivait plus à faire confiance à personne. Pas étonnant vu ce qui lui etait arrivé. Brisée et en colère elle avait du finir par fuir et j’ignorais si je la reverrais un jour. A la demande générale, Max est devenu notre nouveau leader. Max était prof avant et il avait cette figure d’autorité et en même temps un coté paternel, le choix était évident. Sa première décision fut d’assigner les tâches à chacun d’entre nous en fonction de nos compétences : Aaron le gothique et Roman le trentenaire furent assignés à la récupération (vivre, armes, tout ce qui peut être utile) Rosaline était chef dans un restaurant, elle devint notre cuisinière attitrée et fut aidée dans sa tâche par sa sœur jumelle. Robert & Patricia, le couple de petit vieux, avaient la tâche de faire la vaisselle et la lessive une fois de temps en temps histoire de ne pas surchargé le troisième âge de travail, quand à moi, n'étant pas une grande tueur de mordeurs devant l'éternel, je fus de corvée d’eau, tant que la réserve était remplie nous pouvions rester sur place. Nous avions malgré tout décidé de garder une gourde par personne pour le jour ou il nous faudrait quitter notre abri. Nous avons vécu ainsi pendant tout le mois de décembre, sans savoir quand notre réserve d’eau serait épuisée.

Janvier 2016.

Janvier 2016 était le mois de notre départ et si le manque d’eau fit partie de nos problèmes, il n'était pas le plus grave. Tout d’abord en début de mois nous avions perdu Aaron qui, lors d’une récupération de conserves dans un super marché s’etait fait mordre par un rodeur, Aaron et Roman sont revenus au camp et c’est ce jour la que nous avions compris que choisir Max était la meilleure idée qu’il soit. Aaron avait été enfermé dans un appartement. Notre leader avait veillé sur lui toute la journée et quand nous avons entendu un cri, nous avons su qu’Aaron avait préféré être supprimé que devoir se transformer. Max était effondré d’avoir du prendre cette décision, mais en bon leader il avait tenu bon.

Quelques jours plus tard je faisais ma corvée d'eau, Max avait remplacé Aaron dans la tâche de récupération de nourriture, mais les deux hommes revenaient de plus en plus bredouilles, de mon coté, je rentrais au camp avec une bien triste nouvelle, rendant une gourde pleine et une seconde à moitié vide. Le camion d'eau des militaires était désormais totalement vide et Max prit la décision de partir le lendemain matin. Après une nuit ou nous avons rationné l’eau au maximum entre les deux gourdes que j’avais ramené, nous étions partis à la recherche de vivres et d’eau et surtout d’un endroit plus accueillant ou s’installer. Nous avions décidé de faire route dans la ville à la recherche d’un endroit sur. Le jour nous avancions nous partageant les vivres restants et buvant l’eau de nos gourdes, la nuit nous investissions un appartement des qu’on en trouvait un. Quelques fois nous avions de la chance et nous mettions la main sur l’une ou l’autre conserve. Quand l’eau vint à manquer on stockait ce que l’on pouvait d’eau de pluie des que l’occasion se présentait, on la faisait ensuite bouillir.

Fevrier 2016.

En vérifiant sur ma carte j’avais trouvé un endroit idéal à visiter : le poste de police. Nous avons donc été sur place et avons investi les lieux. Nous avons installés nos couchettes sur place, bien décidé à fouiller l’endroit et comme prévu, dans les environs la chance nous réussit puisque le restaurant 4 étoiles de la ville avait une chambre froide encore remplie. Max avait raison : lors de grandes catastrophes les gens pensent à piller les magasins, mais jamais les chambres froides des restaurants.

Bien que nous fussions désormais à l’abri du besoin de nourriture et d’eau pour un moment, nous avons continué à rationner les vivres et à récupérer l’eau de pluie, suivant toujours le même schéma : récupération d’eau de pluie que l’on faisait bouiller et que nous stockions au restaurant, au bout d’une semaine nous avons quitté le poste de police pour s’installer directement dans le restaurant, les banquettes offrant un meilleur confort que les couchettes des cellules. C’est vers fin février que le comportement de Rosaline aurait du nous alerter, désormais nous avions de nouvelles tâches : Rosaline et Marylin, les deux sœurs jumelles s’occupaient de la nourriture, le couple de petits vieux continuait à nettoyer, j’étais de corvée lessive et Roman et Max faisaient dans la récupération.

Mécontente de son rôle et du rôle des femmes du groupe en général, Rosaline finit par commencer à tenir des discours féministes, j'étais la première qu’elle vint voir me soutenant que si j’étais de corvée lessive plutôt que de récupération c’était parce que j’étais une femme, elle soutenait également qu’elle et sa sœur était de corvée nourriture pour les mêmes raisons, j’avais beau lui dire que sa présence en cuisine était due à sa virtuosité derrière les fourneaux, Rosaline me répondait que je cherchais des excuses et que je me complaisait dans cette situation, après quoi elle ne m’écoutait plus. Pourtant c’était moi qui avait choisi la corvée lessive, la sortie me faisait bien trop peur, mais Rosaline ne voulait rien entendre.

Mars 2016.

Le petit délire féministe de Rosaline avait eu une conséquence grave: Elle avait décidé de faire grève pour s’insurger contre la domination masculine qu’imposait Max et ce dernier, rongé par la dépression et la colère finit par exploser de rage "vas y si tu crois faire mieux !" Max décida de quitter le groupe et nous avons tous décidé de le suivre à l'e'xception de Marylin qui restait aux cotés de sa soeur.

Avril 2016.

Le mois d’Avril nous le passions à survivre comme nous le pouvions. Nous étions restés à Seattle et avions investi le commissariat de police ou nous avions trouvé 2 fusils en état de marche, abandonnés sur le sol, dans doute par des policiers devenus des rodeurs. Max nous apprenait à tirer, Roman était le plus doué d’entre nous, Patricia se débrouillait pas mal Roman également. Malheureusement cela ne pouvait durer. En plein entrainement, une horde s’attaqua à notre groupe, le couple de vieillards furent les premiers à tomber, nous avons résistés comme nous avons pu, une fois que nous avions terminé, il ne restait que Roman, moi et Max, ce dernier décidait de partir de son coté, pendant qu’il marchait je m’aperçu qu’il avait été blessé, une morsure, sans doute était-ce pour cela qu’il ne voulait pas continuer avec nous. Roman démarra une voiture de patrouille restée dans le parking et me proposa de venir avec lui, qu’il quittait la ville. Je refusais, prétextant qu’il me restait quelque chose à faire à Seattle.

Mai, juin 2016.

Dans un premier temps, je revins vers mon appartement. L’endroit avait été saccagé, quelqu’un avait forcé la porte. Les affaires de Mel avait disparue et je compris que mon amie était revenue ici comme je l’espérais, mais avait décidé de continuer son chemin. Je pensais directement à la fontaine d’eau, mais personne ne s’y trouvait. Un seau avait été abandonné juste à coté et je devinais que Mel avait du tenté de prendre de quoi s’abreuver et, se rendant compte que la source était vide, abandonner son seau sur place. Je poursuivais mon investigation et tombais sur le Hummer en panne d’essence.

Aout, Septembre 2016.

Après avoir trouvé le hummer en panne, j'en déduisais que Melanie avait décidé d’aller à la station service non loin de la ville. Sans essence la station service n’avait pas du lui être très utile et il était bien plus aisé de revenir vers Seattle, je ne doutais nullement que Mel devait se trouvait dans les environs. Je pris donc arme et bagages et continuais ma route, en chemin je trouvais un vélo, bien pratique pour circuler, sauf pour les longs trajets. Je finissais par m’installer à la station service espérant que Mel m’y rejoindrais, grossière erreur…

Octobre, Novembre, décembre 2016.

Il ne se passait pas grand-chose ces deux mois la, je faisais la course aux conserves, n’osant pas trop m’aventurer dans la ville. Je trouvais ça et la quelques provisions, récoltant toujours l’eau de pluie avec ma gourde.

Janvier 2017.

Je vivais désormais comme je le pouvais dans cette station service qui me servait de base, j’avais décidais de m’enfoncer de plus en plus dans la ville au gré de mes besoins, partout ou je passais je repérais des traces de passages, rien n'indiquait que cela puisse être Mel, mais je poursuivais mon investigation.

18 mars 2017.

Je pénétrais avec force dans la cabane de chasseur de la foret, m’enfermant comme je le pouvais avec les barricades à dispositions. Les rodeurs étaient trop nombreux pour moi, je savais que je vivais mes derniers instants. Je restais ainsi en bug pendant quelques minutes. Était-ce ainsi que cela allait se passer ? J’allais disparaitre ainsi, moi qui avais fait tant de chemin ? Il me restait une balle dans le petit pistolet à roulette. Je repérais un carnet et un crayon. Quitte à mourir, je voulais laisser une trace de mon passage, écrire mon histoire. Un jour peut être serait t’elle adaptée en film ? Ah la bonne blague ! Je commençais ainsi à écrire l’histoire d’une survivante, celle qui avait débuté la survie comme une potiche et qui s’était affirmée les mois passant. Je repensais avec nostalgie de la manière dont j’avais tué mon premier rodeur, aujourd’hui j’en avais tué tellement que je ne les comptais plus. Si quelqu’un pouvait voir ses notes, il se rendrait compte que je suis devenu quelqu’un, que j’ai trouvé au fond de moi force et courage et mon coté sauvage…

A survivor is born…

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Re: A survivor is born(en attente de l'avis des admins)

Dim 5 Fév 2017 - 22:10

Alors comme ça on prend le titre de Tomb Raider :MisterGreen:

(Re)Bienvenue Wink
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Re: A survivor is born(en attente de l'avis des admins)

Dim 5 Fév 2017 - 22:28

C'est la petite soeur de Rosaleen ça ?
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Re: A survivor is born(en attente de l'avis des admins)

Dim 5 Fév 2017 - 22:42

Maxine Preston a écrit:Alors comme ça on prend le titre de Tomb Raider :MisterGreen:

(Re)Bienvenue Wink

Je proteste ! C'est un hasard qui...

oui je l'ai pris j'avoue *Pleure*

Mais j'avais pas d'idée de titre d'abord nah :p

Comme je me refais le remake....

Trey Cassidy a écrit:C'est la petite soeur de Rosaleen ça ?

Qui ? oO
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Re: A survivor is born(en attente de l'avis des admins)

Dim 5 Fév 2017 - 23:11

Moi :smile15:


Bienvenue Holly du coup et bonne rédaction de fiche ! (et j'aime ton choix d'avatar !)
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Re: A survivor is born(en attente de l'avis des admins)

Dim 5 Fév 2017 - 23:12

Merci
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Re: A survivor is born(en attente de l'avis des admins)

Dim 5 Fév 2017 - 23:16

Bienvenue.
Bon courage pour ta fiche.
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Re: A survivor is born(en attente de l'avis des admins)

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