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Re: Lullaby of Woe
Jeu 1 Juin 2017 - 10:45
La réaction de Duncan la fit éclater de rire. Elle n'aurait pas pensé avoir un tel compliment sur le véhicule qu'avait dégoté Jasper, et le remercia d'un sourire amusé.Ca m'est déjà arrivé de dépasser la centaine de km/heure en quelques secondes, mais je ne suis pas assez experte dans le domaine pour te dire à combien exactement.
D'autant qu'elle préférait se concentrer sur la route que sur le compteur, de peur de rouler sur un wendigo et commettre un accident fatal, sans la présence d'un casque.Mais oui, elle est loin d'être discrète.
Mais qu'importait. Avec ce silence pesant, le son se perdait en écho à chaque déplacement, empêchant les monstres de la positionner avec exactitude alors...
Quand à Duncan et sa volonté de rejoindre Seattle, pouvait parfaitement le déposer vers l'entrée de la ville; Sortant sa carte qui commençait à s'user à force d'être trimballée partout, elle indiqua du bout du doigt un petit point à quelques kilomètres de l'entrée de la ville.Ici, tu as un village ou tu devrais pouvoir te poser avant que la nuit ne tombe. Aller en ville une fois le soleil couché relève du suicide je peux te le garantir.
Quand à l'idée d'un groupe de survivant capable d'avoir remis les choses en état... La brune était sceptique sur le sujet. La fumée noire qui s'était élevée un temps de l'intérieur de la ville laissait penser qu'une des deux safe zone dont la radio avait parlé avait probablement perdu pied. Quand à l'autre... Aucune idée de ce qu'il avait pu advenir d'eux. Elle haussa légèrement les épaules, avant de reprendre.Je ne saurai dire si tu as raison. J'ai l'impression que ça fait des siècles qu'on survit dans ces conditions, et sans radio ou téléphone, impossible de savoir si des poches de survivants ont pu s'en tirer à l'intérieur de la ville. Mais si tu y tient je peux t'y déposer, donne moi juste l'adresse exacte de ton point de chute.
Double raison pour elle de ne pas s'en approcher tant qu'elle n'était pas sûre d'avoir tout le matériel nécessaire pour une expédition.Si tu es amené à rester quelques jours à Seattle, passe par les escaliers de secours des immeubles. D'en haut, tu pourra mieux voir vers ou te diriger et tu restera hors d'atteinte des wendigos.
Ces morts étaient bien trop stupides ou abîmés pour comprendre le fonctionnement d'une échelle, et c'était une excellente chose pour eux. Avec un peu d'acrobaties, il pourrait largement se débrouiller une fois en hauteur.
Quand aux remerciements de Duncan... La navajo lui sourit, venant tendre sa main pour la serrer.Tu sais ce qu'on dit. Tous les chemins mènent au sommet de la montagne. Il n'est pas impossible qu'on se recroise un jour. Et si ça arrive, on pourra toujours essayer de survivre quelques temps ensembles. promit-elle.
Mais pas maintenant. Ni lui ni elle n'étaient capable de s'en sortir, si ils ne terminaient leur chemin. Lui du côté de Seattle, et elle dans ce rôle de leader forcé qu'elle devait reprendre maintenant que sa sœur avait rejoint leur ancêtres.On démarre quand tu veux.
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Re: Lullaby of Woe
Dim 4 Juin 2017 - 16:52
Le viking était toujours admiratif devant l’engin. Il était comme hypnotisé ? On aurait dit un enfant devant ses jouets le jour de Noël. Une horde de macchabées aurait bien pu pointer le bout de son nez que le magasinier n’en aurait eu strictement rien à faire ! Cela faisait tellement de temps qu’il n’avait pas entendu le doux bruit d’une telle machine. C’était idiot à dire puisque maintenant il avait de plus grandes priorités ; mais rouler cheveux aux vents, dépasser les limites de vitesse autorisées et l’odeur de la gomme raclant le bitume lui manquait énormément.
Le musicien quitta bien malgré lui la moto des yeux suite aux propos de Carmen. En effet, la jeune femme lui montra sa carte routière en lui expliquant que son choix n’était peut être pas le meilleur ? Celui-ci, silencieux, se concentra quelques instants en fixant le plan et en réfléchissant aux diverses options qui se présentaient à lui. Il était clair que la brune avait raison. Retourner en pleine zone urbaine était dangereux et certainement le plus mauvais choix ? Mais aujourd’hui, il n’avait plus rien. Et puis Seattle, il connaissait contrairement aux zones environnantes. Alors même si cela paraissait une idée suicidaire, il lui semblait que c’était la meilleure à ses yeux ?
Il releva la tête et répondit à la jeune femme : - « Il n’existe peut être pas de refuges ou de lieux sécurisés mais j’ai envie de tenter le coup. Je ne sais pourquoi mais si je ne tente rien, j’ai comme l’impression que je vais le regretter ? Les toits. Oui, c’est un bon moyen de leur échapper à ces pourritures ! » Puis, il continua : - « Ce serait sympa de ta part de m’emmener jusque là ! J’espère que cela ne te fera pas trop dépenser du carburant au moins ? C’est surtout que je ne voudrais pas que tu te retrouves en panne sur le trajet retour ! »
Il serra ensuite la pogne de la brune avec plaisir. - « Oui ! Je serais ravi de te revoir un jour ! Et si ce jour arrive, hé bien, cela voudra dire qu’on aura réussit à s’en sortir tous les deux ! » Il rigola après avoir prononcé ces paroles et annonça : - « Je suis prêt ! Tu peux démarrer la bête et lâcher les chevaux ! » Le grand gaillard ne savait pas ce qu’adviendrait de lui ? Mais à l’instant présent, il s’en fichait. Il n’avait qu’une réelle envie et c’était celle d’entendre le ronronnement du monstre qui lui faisait face et sur lequel il serait bientôt assis.
Le musicien quitta bien malgré lui la moto des yeux suite aux propos de Carmen. En effet, la jeune femme lui montra sa carte routière en lui expliquant que son choix n’était peut être pas le meilleur ? Celui-ci, silencieux, se concentra quelques instants en fixant le plan et en réfléchissant aux diverses options qui se présentaient à lui. Il était clair que la brune avait raison. Retourner en pleine zone urbaine était dangereux et certainement le plus mauvais choix ? Mais aujourd’hui, il n’avait plus rien. Et puis Seattle, il connaissait contrairement aux zones environnantes. Alors même si cela paraissait une idée suicidaire, il lui semblait que c’était la meilleure à ses yeux ?
Il releva la tête et répondit à la jeune femme : - « Il n’existe peut être pas de refuges ou de lieux sécurisés mais j’ai envie de tenter le coup. Je ne sais pourquoi mais si je ne tente rien, j’ai comme l’impression que je vais le regretter ? Les toits. Oui, c’est un bon moyen de leur échapper à ces pourritures ! » Puis, il continua : - « Ce serait sympa de ta part de m’emmener jusque là ! J’espère que cela ne te fera pas trop dépenser du carburant au moins ? C’est surtout que je ne voudrais pas que tu te retrouves en panne sur le trajet retour ! »
Il serra ensuite la pogne de la brune avec plaisir. - « Oui ! Je serais ravi de te revoir un jour ! Et si ce jour arrive, hé bien, cela voudra dire qu’on aura réussit à s’en sortir tous les deux ! » Il rigola après avoir prononcé ces paroles et annonça : - « Je suis prêt ! Tu peux démarrer la bête et lâcher les chevaux ! » Le grand gaillard ne savait pas ce qu’adviendrait de lui ? Mais à l’instant présent, il s’en fichait. Il n’avait qu’une réelle envie et c’était celle d’entendre le ronronnement du monstre qui lui faisait face et sur lequel il serait bientôt assis.
Blood for blood
- Duncan Donhadams
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Re: Lullaby of Woe
Mer 7 Juin 2017 - 17:09
Ne t'inquiète pas pour moi. un sourire naquit sur ses lèvres en observant le biker.Ce petit bijou à de la réserve.
Et par chance, il subsistait encore certaines voitures remplies de carburant qui ne demandaient qu'à être siphonnées.
Elle avait apprécié l'entendre dire qu'il se reverraient peut-être. L'espoir, c'était bien tout ce quil leur restait désormais dans ce monde sans vie. Jouant le jeu de Duncan, elle fit rugir le moteur suffisamment fort avant de démarrer en trombe. Elle ne prendrait pas le risque que des wendigo ne se pointe sur leur sillage intéressé par le vacarme du véhicule.
La moto avait filé sur les routes abandonnées, se glissant avec aisance sur le goudron escarpé et les cadavres de véhicule. Il ne leur avait fallût qu'un petit quart d'heure pour arriver à l'adresse indiqué par son partenaire d'infortune, alors qu'elle garait le deux roues dans un ancien parc à l'abandon.
Descendant de la Vegas, elle laissa le barbu faire de même.Tu es sûr que ça va aller ?
Soucieuse, elle l'était. A défaut de pouvoir partager les vivres qu'ils avaient trouvé ensemble, elle ne pouvait pas faire mieux pour l'aider. Ne restait plus qu'à espérer que la chance soit de son côté, dans cette ville immense...Rappelle toi ce que je t'ai dis. Ne bouge pas de nuit, évite les ruelles. Et sois le plus discret possible...
Elle avait l'impression d'être une mère de famille donnant des conseils à son fils qui partait en vacance sans elle pour la première fois, et pourtant. Qu'importait, si c'était sa façon à elle de se rassurer et d'être sûre qu'elle ne l'envoyait pas à la mort en ne pouvant pas le ramener dans la maison de Jack... C'était toujours mieux que rien.Le soleil ne vas pas tarder à se coucher... fit-elle remarquer en observant l'astre qui descendait doucement dans le ciel. Hésitante, elle finit par lui tendre la main une dernière fois pour une brêve accolade avant le moment des adieux.Et tu ne mange pas toute ces conserves d'un coup. dit-elle en riant, espérant détendre un peu l'atmosphère.Même si c'est tentant...
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Re: Lullaby of Woe
Dim 11 Juin 2017 - 13:37
Au fond de lui, le magasinier savait très bien que si Carmen était à cours de carburant, elle arriverait bien à trouver une solution pour en dégoter quelques litres. La jeune femme avait de la ressource. Et puis, les épaves de véhicules abandonnés aux quatre coins des rues étaient des réservoirs en puissance. A moins, bien sur qu’ils n'aient déjà été siphonnés ? En fait, ce qui inquiétait le plus le musicien, s’était sûrement plus que dans ce monde laissé à l’abandon, il était maintenant plus facile de rencontrer des obstacles inattendus que prévisibles.
Sur ces derniers mots, la brune démarra finalement sa splendide machine. Ah ! Quel bonheur d’entendre ce doux ronronnement et de sentir les vibrations provoquées par ce puissant moteur ! Le barbu ferma les yeux, rien qu’un instant, et repensa à toutes ces virées jadis passées entre amis. Ah ! Que cette vie lui manquait ! Il aurait souhaité que ce ne soit qu’un rêve et qu’en réouvrant les yeux, tout soit redevenu comme avant ! Ce n’est qu’après quelques secondes qu’il les réouvrit en constatant que rien n’avait changé.
Une fois revenu à la dure réalité qu’était sa nouvelle vie, Duncan enfourcha le monstre de sa camarade et s’agrippa à ses hanches en lui disant : - « C’est partit ! Que la fête commence ! » Le trajet fut rapide et agréable. Les cheveux aux vents, le musicien ne put s’empêcher de crier un « Wou-Hou !!! » Les morts et les paysages, quand à eux, défilaient à grande vitesse sous ses yeux. En tout cas, cette petite escapade libérait l’esprit du grand gaillard et lui faisait un énorme bien.
Une fois arrivé à destination, le viking descendit de la monture de la jeune femme en lui répondant aussitôt : - « Oui, merci de t’en inquiéter. J’en ai vu d’autre et j’en verrai certainement de toutes les couleurs encore ? » Il tourna tout d’abord la tête de droite et gauche en jetant un regard prudent aux alentours. - « Oui maman ! » Lui répondit il en plaisantant - « Et je ne sortirais pas la nuit, je serais discret comme un chat et j’éviterais les ruelles ! Promis ! » Blaguer était désormais devenu un luxe pour tout survivant. Et surtout pour ceux qui erraient dorénavant seuls, comme Duncan.
Quoiqu’il en soit, la présence temporaire de Carmen avait été une réelle opportunité de se détendre et d’échanger avant d’affronter l’inconnu. Les deux adultes ne se reverraient sans doute jamais ? Mais leur rencontre avait déjà été bénéfique pour l’un comme pour l’autre.
- « Et je ne mangerais pas tout d’un seul coup … » Répliqua t’il en rajoutant : - « Ce serait tout de même idiot et dommage de faire une indigestion pas les temps qui courent ! » Les rations qu’ils avaient découverts et s’étaient partagés, le musicien en avait pour plusieurs jours de rationnement. Mais, il ne savait pas de quoi serait fait son futur. Les aléas de la vie étaient dorénavant monnaie courante. Il serra finalement la main de Carmen en lui annonçant : - « Merci pour tout ! Ce fut un plaisir de partager ces quelques moments avec toi ! » Sur ces derniers mots, la lumière du jour commençait à faiblir pour bientôt laisser place à l’obscurité. - « Tu devrais y aller ! » Lui déclara le barbu en reprenant : - « Rouler de nuit est bien plus dangereux que de jour ! » Puis, il détourna les yeux de la brune pour regarder aux alentours à la recherche d’un potentiel lieu pour passer la nuit. Car dans quelques minutes, sa tâche perpétuelle ne tarderait pas à recommencer.
Sur ces derniers mots, la brune démarra finalement sa splendide machine. Ah ! Quel bonheur d’entendre ce doux ronronnement et de sentir les vibrations provoquées par ce puissant moteur ! Le barbu ferma les yeux, rien qu’un instant, et repensa à toutes ces virées jadis passées entre amis. Ah ! Que cette vie lui manquait ! Il aurait souhaité que ce ne soit qu’un rêve et qu’en réouvrant les yeux, tout soit redevenu comme avant ! Ce n’est qu’après quelques secondes qu’il les réouvrit en constatant que rien n’avait changé.
Une fois revenu à la dure réalité qu’était sa nouvelle vie, Duncan enfourcha le monstre de sa camarade et s’agrippa à ses hanches en lui disant : - « C’est partit ! Que la fête commence ! » Le trajet fut rapide et agréable. Les cheveux aux vents, le musicien ne put s’empêcher de crier un « Wou-Hou !!! » Les morts et les paysages, quand à eux, défilaient à grande vitesse sous ses yeux. En tout cas, cette petite escapade libérait l’esprit du grand gaillard et lui faisait un énorme bien.
Une fois arrivé à destination, le viking descendit de la monture de la jeune femme en lui répondant aussitôt : - « Oui, merci de t’en inquiéter. J’en ai vu d’autre et j’en verrai certainement de toutes les couleurs encore ? » Il tourna tout d’abord la tête de droite et gauche en jetant un regard prudent aux alentours. - « Oui maman ! » Lui répondit il en plaisantant - « Et je ne sortirais pas la nuit, je serais discret comme un chat et j’éviterais les ruelles ! Promis ! » Blaguer était désormais devenu un luxe pour tout survivant. Et surtout pour ceux qui erraient dorénavant seuls, comme Duncan.
Quoiqu’il en soit, la présence temporaire de Carmen avait été une réelle opportunité de se détendre et d’échanger avant d’affronter l’inconnu. Les deux adultes ne se reverraient sans doute jamais ? Mais leur rencontre avait déjà été bénéfique pour l’un comme pour l’autre.
- « Et je ne mangerais pas tout d’un seul coup … » Répliqua t’il en rajoutant : - « Ce serait tout de même idiot et dommage de faire une indigestion pas les temps qui courent ! » Les rations qu’ils avaient découverts et s’étaient partagés, le musicien en avait pour plusieurs jours de rationnement. Mais, il ne savait pas de quoi serait fait son futur. Les aléas de la vie étaient dorénavant monnaie courante. Il serra finalement la main de Carmen en lui annonçant : - « Merci pour tout ! Ce fut un plaisir de partager ces quelques moments avec toi ! » Sur ces derniers mots, la lumière du jour commençait à faiblir pour bientôt laisser place à l’obscurité. - « Tu devrais y aller ! » Lui déclara le barbu en reprenant : - « Rouler de nuit est bien plus dangereux que de jour ! » Puis, il détourna les yeux de la brune pour regarder aux alentours à la recherche d’un potentiel lieu pour passer la nuit. Car dans quelques minutes, sa tâche perpétuelle ne tarderait pas à recommencer.
Blood for blood
- Duncan Donhadams
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