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Bye bye bicycle (pv reese)
Sam 11 Mar 2017 - 18:43
Bye Bye Bicycle.
ft. Holly Hennessy & Reese B Maddox.
HOLLY HENNESSY | MERDE !
Encore un joli foirage ! Cette foutue chaine de vélo venait de me lâcher une fois de plus, la bonne poire que je suis allait pouvoir se fatiguer à la remettre en place. C’était à peine vers le milieu du midi, j’avais encore cherché de la nourriture et Mel dès le lever et pas nécessairement dans cet ordre. Mel avait disparue depuis plusieurs mois et je doutais fort de la revoir, mais je ne perdais pas espoir pour autant. Quand à la bouffe, il me restait quelques réserves, mais se reposer sur ses acquis était une belle connerie, surtout en temps d’apocalypse et vu que je n’avais de toute façon rien de mieux à faire, pourquoi ne pas partir à la recherche de bouffe ? J’avais la sensation d’être le personnage central d’un de ces jeux vidéos de survie, mais en moins cool. Moins cool parce qu’au final, dans un jeu vidéo, les développeurs ont prévus des trucs pour aider ton personnage à survivre, ici nous étions dans la réalité et la réalité est loin d’être aussi facile. C’est comme jouer en mode hardcore sur un jeu créer par une bande de sadiques ! Pas de checkpoint et encore moins de sauvegarde ou de continue.
Tout en remettant la chaine de vélo à sa place, m’entaillant une fois d plus l’index sur la chaine rouillée, je me demandais s’il ne serait pas plus simple de me fournir un véhicule. Certes, un vélo est un véhicule, mais je pensais plutôt à un véhicule plus mobile et moins épuisant, le vélo ça faisait les mollets, c’est cool ! Mais quand tu devais courir poursuivie par une armée de mordeurs, tu les sentais bruler tes mollets…Encore que je n’avais pas besoin d’une armée pour décarrer, j’étais tellement peu habituée à en voir, qu’un seul me fichait suffisamment la trouille.
Un nouveau véhicule hein ? Mon esprit vagabondait, je pourrais surement trouver une voiture chez un concessionnaire, mais je me rappelais ce que disait Max : qu’il ne fallait jamais réfléchir comme n’importe qu’elle survivant. C’était pour cette raison que j’avais opté pour cette station service au lieu de l’hôtel non loin. Un hôtel attire du monde, une station service déglinguée et dont les pompes sont visiblement à sec, beaucoup moins. Je me rendais bien copte, chaque fois que je sortais que le terrain était dur à pratiquer et si en vélo c’était duraille, alors en voiture n’en parlons pas ! Une moto me paraissait plus logique, même si je ne savais pas rouler sur un deux-roues, il me suffirait de prendre quelques vivres avec et dormir sur place le temps d’apprendre à maitriser ces animaux de métal.
C’était décidé, je pris mon sac et enfournait quelques fringues, le temps de vérifier qu’il y avait bien un concessionnaire moto dans les environs. La carte n’était pas précise à ce point, mais il y avait une mini pub pour Big people Scooters, c’était un magasin de réparation, avec un peu de chance il y aurait une moto ou un scooter disponible. C’est la que je me rendais compte de combien internet me manquait. J’enfourchais mon vélo et entreprit le chemin, ça n’était pas très loin de ma position, enfin « pas très loin » maintenant ne valait plus dire la même chose qu’autrefois. Avant l’apocalypse « pas très loin, signifiait 2,3 rues, maintenant « pas très loin c’est la ville d’à coté, j’en aurais facilement pour deux heures, il me fallait rejoindre South Park bridge, il y avait bien une autoroute passant par la, mais j’aimais autant éviter, il y avait bien plus de risques d’y croiser du mort vivant. Je me décidais à partir maintenant, avec de la chance, j’arriverais bien avant la nuit...
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Re: Bye bye bicycle (pv reese)
Dim 12 Mar 2017 - 13:49
Ça faisait deux mois qu'ils étaient partis. Fawn la première, mourrant dans ses bras en se vidant de son sang. Piotr ensuite, quand elle lui avait refusé de s'en prendre au coupable qui avait abattu Fawn. Il ne restait plus que Jon, toujours lui, pour lui tenir compagnie. Et Reese n'était pas sûre de le mériter. En fait depuis deux mois, elle sentait juste qu'elle ne méritait pas grand chose de bon dans sa vie, et que le temps avait fait en sorte que ça ne lui arrive pas. A chaque fois qu'elle regardait ses doigts, elle n'y voyait que le temps de la rousse qu'elle avait vu mourir, mélangé à celui de l'amish désormais.
L'impuissance qu'elle éprouvait de ne pas avoir réussi à sauver ni l'une ni l'autre, ou à retenir Piotr auprès d'elle, la rendait à moitié folle. Plutôt, profondément triste. Elle tentait de faire comme si, face à Jon, pour qu'il ne s'inquiète pas trop pour elle. Elle lui répétait sans cesse « au moins, on est là l'un pour l'autre ! » comme si c'était tout ce dont ils avaient besoin. Et c'était vrai. Si elle ne s'était pas encore tirée une balle dans le crâne, c'était probablement parce que Jonathan était toujours avec elle. Il ne l'avait pas abandonné, ni laissé derrière. Il n'avait pas fuit, malgré les désaccords qu'ils avaient eu.
Reese avait conscience qu'elle ne prenait pas toujours les meilleures décisions. Mais elle s'avérait plus marquée qu'elle ne l'aurait voulu par les choses qu'elle avait vu. Trop de sang surtout. Elle ne voulait pas agir, et faire couler encore plus d'hémoglobine. Errant dans cette longue rue, la tête pleine de pensées, on aurait parfaitement pu la confondre avec un mort si on l'avait vu de loin. Ses traits tirés, ses cheveux emmêlés, remontés en une queue de cheval qui laissait échapper quelques mèches, des vêtements tout juste propre vu qu'elle s'était changée le matin même, la brune avait laissé son ami en donnant le programme du jour...
Jon devait se charger de trouver des vivres pour le lendemain, pendant qu'elle avait pour tâche de trouver de quoi faire fonctionner une voiture. Décision avait été prise de changer de quartier, celui où ils étaient devenant plus incertains à cause de la présence d'un groupe plutôt hostiles qui les avait plusieurs fois faits sursautés à coup de feu en plein moment de silence. Reese, comme Jon, n'avaient aucune envie de tomber sur des gens menaçant et d'une certaine manière, la brune craignait d'avoir à croiser ceux qui accompagnaient Daphne et Grant d'ordinaire. Même si cette partie de Seattle n'était apparemment pas leur terrain de chasse de ce qu'elle avait compris, il n'empêchait.
Tout de même vigilante, elle mit plusieurs heures à trouver quelque chose qui pourrait convenir à sa recherche. Elle avait été pendant tout ce temps sur ses gardes, avançant prudamment en évitant les grands axes plus chargés par les rôdeurs qui se mouvaient d'un endroit à un autre en étant attiré par le bruit. Les coups de feu de la veille avaient vidé cette partie de la ville où elle se trouvait, mais elle avait pleinement conscience qu'il ne faudrait pas grand chose pour que ça se remplisse à nouveau et qu'elle se retrouve totalement débordée. Un soupir lui échappa alors qu'elle dépassa une benne à ordure en passant par une petite rue transverse, atteignant une avenue plus large.
Un coup d'oeil à droite, rien, un autre à gauche rien non plus. Un magasin en face d'elle montrait le bout de son nez et il y aurait probablement quelque chose à en tirer. Traversant l'avenue plus ou moins rapidement, Reese prépara son pied de biche comme il le fallait, pour essayer de forcer une entrée. Mais alors qu'elle parvint devant la porte, la surprise la fit reculer d'un pas. La porte était entre-ouverte déjà. Le genre de petits détails qui ne lui plaisait pas du tout, du tout. Déglutissant péniblement, elle se permit de repousser légèrement la porte en appuyant sa main contre la vitre crasseuse. Les gonds grincèrent à cause de la rouille...
Et à l'intérieur, il y eut un silence incroyablement pesant.
L'impuissance qu'elle éprouvait de ne pas avoir réussi à sauver ni l'une ni l'autre, ou à retenir Piotr auprès d'elle, la rendait à moitié folle. Plutôt, profondément triste. Elle tentait de faire comme si, face à Jon, pour qu'il ne s'inquiète pas trop pour elle. Elle lui répétait sans cesse « au moins, on est là l'un pour l'autre ! » comme si c'était tout ce dont ils avaient besoin. Et c'était vrai. Si elle ne s'était pas encore tirée une balle dans le crâne, c'était probablement parce que Jonathan était toujours avec elle. Il ne l'avait pas abandonné, ni laissé derrière. Il n'avait pas fuit, malgré les désaccords qu'ils avaient eu.
Reese avait conscience qu'elle ne prenait pas toujours les meilleures décisions. Mais elle s'avérait plus marquée qu'elle ne l'aurait voulu par les choses qu'elle avait vu. Trop de sang surtout. Elle ne voulait pas agir, et faire couler encore plus d'hémoglobine. Errant dans cette longue rue, la tête pleine de pensées, on aurait parfaitement pu la confondre avec un mort si on l'avait vu de loin. Ses traits tirés, ses cheveux emmêlés, remontés en une queue de cheval qui laissait échapper quelques mèches, des vêtements tout juste propre vu qu'elle s'était changée le matin même, la brune avait laissé son ami en donnant le programme du jour...
Jon devait se charger de trouver des vivres pour le lendemain, pendant qu'elle avait pour tâche de trouver de quoi faire fonctionner une voiture. Décision avait été prise de changer de quartier, celui où ils étaient devenant plus incertains à cause de la présence d'un groupe plutôt hostiles qui les avait plusieurs fois faits sursautés à coup de feu en plein moment de silence. Reese, comme Jon, n'avaient aucune envie de tomber sur des gens menaçant et d'une certaine manière, la brune craignait d'avoir à croiser ceux qui accompagnaient Daphne et Grant d'ordinaire. Même si cette partie de Seattle n'était apparemment pas leur terrain de chasse de ce qu'elle avait compris, il n'empêchait.
Tout de même vigilante, elle mit plusieurs heures à trouver quelque chose qui pourrait convenir à sa recherche. Elle avait été pendant tout ce temps sur ses gardes, avançant prudamment en évitant les grands axes plus chargés par les rôdeurs qui se mouvaient d'un endroit à un autre en étant attiré par le bruit. Les coups de feu de la veille avaient vidé cette partie de la ville où elle se trouvait, mais elle avait pleinement conscience qu'il ne faudrait pas grand chose pour que ça se remplisse à nouveau et qu'elle se retrouve totalement débordée. Un soupir lui échappa alors qu'elle dépassa une benne à ordure en passant par une petite rue transverse, atteignant une avenue plus large.
Un coup d'oeil à droite, rien, un autre à gauche rien non plus. Un magasin en face d'elle montrait le bout de son nez et il y aurait probablement quelque chose à en tirer. Traversant l'avenue plus ou moins rapidement, Reese prépara son pied de biche comme il le fallait, pour essayer de forcer une entrée. Mais alors qu'elle parvint devant la porte, la surprise la fit reculer d'un pas. La porte était entre-ouverte déjà. Le genre de petits détails qui ne lui plaisait pas du tout, du tout. Déglutissant péniblement, elle se permit de repousser légèrement la porte en appuyant sa main contre la vitre crasseuse. Les gonds grincèrent à cause de la rouille...
Et à l'intérieur, il y eut un silence incroyablement pesant.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Bye bye bicycle (pv reese)
Dim 12 Mar 2017 - 23:10
Bye Bye Bicycle.
ft. Holly Hennessy & Reese B Maddox.
J’arrivais enfin proche du magasin, les mollets et les cuisses en feu. Afin d’éviter les mangeurs j’avais utilisé le plus de petites rues possible, changeant des que j’en voyais un. Cela faisait un moment que l’apocalypse était lancée, mais malgré tout ils me faisaient toujours aussi peur. Etrangement cette partie de la ville semblait beaucoup plus vides. J’arrivais sur la 13ème avenue. Au bout de cette avenue, le magasin "Bike so good" attira mon regard, après tout, pourquoi aller plus loin si je pouvais trouver mon bonheur sur place. Hélas cela ressemblait plus à un magasin de vélo que de moto.
Poursuivant sur airport way je découvrais un quartier où il avait du faire bon vivre avant que tout ce merdier ne commence. J’avais déjà vaguement foulé le macadam du quartier, mais pas assez longtemps pour connaitre le coin par cœur et certainement pas pour en connaitre le chemin depuis ma station de service. Je passais devant un arrêt de bus et de curieuses sculptures, avant de tomber sur le magasin : une petite bâtisse à la façade blanche arborant un scooter jaune en son sommet. Le dit scooters avaient visiblement accusé les intempéries, mais aucun doute : j’étais au bon endroit. Abandonnant mon vélo à coté du poteau électrique je tentais ma chance avec la porte d’entrée…Fermée.
Non, impossible, je ne venais pas de faire une si longue route pour rien ! Je ne pouvais le croire ! J’étais bien décidée à entrer, aussi prenais-je mon élan…Un coup d’épaule, une second, un troisième. Le quatrième fut le bon, la serrure était un peu rouillée, ça n’avait pas fort tenu le coup. Je me trouvais dans un magasin estampillé Vespa des débris de mugs estampillés de la même marque gisaient au sol. Il y avait semble t’il un présentoir de valises, mais celles-ci n’étaient plus la, les proprios les ayant sans doute prises pour transporter leurs affaires. Des vêtements se trouvaient au sol, j’attrapais un T-shirt, le mien commençait à sentir sévère. Hélas des insectes quelconque avaient déjà commencés à le manger. Je poursuivais ma route jusqu’à la porte du fond
Un garage qui devait avoir servi d’espace rangement s’ouvrait à moi. Des tons chauds oranges et verts ornaient les murs, des carcasses de Vespas en réparation ornaient le sol, d’autres étaient sur des étagères en métal, certaines étaient tombées. Quelques véhicules étaient bien sur place, mais dans un sale état. Avais-je fais tout ce chemin pour rien ? Non ! Ma vision se posait sur un espace déco ou l’on rangeait les véhicules pour faire des photos ; un magnifique scooter blanc étaient exposé comme un item de jeu vidéo.
HOLLY HENNESSY | Succès débloqué: trouver un Vespa !
Je remontais mes lunettes sur mon nez et m’approchais du véhicule. Non, pas possible ! Pas d’essence. Était t’il possible d’en trouver ici. J’entamais une recherche. Il y avait bien un bidon, mais il était vide. Au moins je n’aurais qu’à aller chercher ce qu’il me fallait dans une station d’essence adjacente, mais pour le moment j’allais reposer mes jambes. J’avisais une chaise dans l’atelier et m’affalais littéralement dessus, sortant une conserve et ma fidèle cuillère : un vieux truc en métal presque rouillé. J’entamais donc de manger du Corned beef. C’était dégueulasse, mais l’apocalypse n’aide pas à jouer les gastronomes, quand t’as faim…Bah tu bouffe. J’en étais aux derniers coups de cuillères quand un bruit attira mon attention : un grincement. Je restais interdite un petit moment, me disant que j’avais du rêver, mais dans le doute je sortis quand même le pistolet de Gheller que je braquais rapidement vers la porte, me levant sur mes jambes un peu moins endolorie. Et tendant doucement la main vers la poignée de la porte restée ouverte menant de l’atelier à l’entrée du magasin.
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Re: Bye bye bicycle (pv reese)
Mer 15 Mar 2017 - 20:25
Le doute d'abord. Toujours. Reese avisa la porte ouverte d'un regard loin d'être confiant, se demandant si c'était une bonne idée d'y rentrer. Elle n'en avait clairement pas envie, parce qu'elle craignait de tomber dans un nid à rôdeurs. Même si elle était à la bonne place pour pouvoir encore partir en courant dans l'autre sens, et assez vive en tout cas pour le faire rapidement, ça n'était jamais très plaisant de devoir fuir pour sa vie à tout bout de champ. Depuis plus d'un an, c'était pourtant le quotidien de tous les survivants qui s'aventuraient loin de leurs abris pour survivre.
Du coup autant le dire, la motivation n'y était pas du tout, et Reese la chercha un bon moment autour d'elle. Il lui fallait un signe pour finir de se lancer, un bon gros signe des familles pour lui annoncer que tout irait bien et qu'elle n'aura pas à se retrouver dans une situation inextricable. Malheureusement pour elle, le destin n'était abolument pas de son côté à ce niveau, et elle ne vit aucun signe nul part pour lui parler de l'avenir. Si elle voulait savoir ce qu'il se trouvait à l'intérieur, elle n'aurait qu'à y rentrer pour voir par elle-même.
Alors pour finir de se remonter à bloc, elle prit une profonde inspiration et un pas en avant en lâchant avec force : « Euh... Y'a quelqu'un ? » On pouvait sentir toute la conviction dont elle pouvait faire preuve pour l'occasion, autant dire qu'elle n'en débordait pas. Les sourcils froncés, prêtant l'oreille au silence pesant de la pièce, elle fit un pas en avant en y pénétrant, s'attendant à voir surgir de partout un monstre là pour la dévorer. Ses mains serrèrent un peu plus son pied de biche, comme si elle allait devoir s'en servir à tout instant...
« Mort ou vivant... » Demanda-t-elle d'une voix qui se voulait ferme. Elle n'avait pas tant la grande forme pour être vraiment si ferme, mais il faudrait faire avec ça. Dans le pire des cas, un mort n'en aurait rien à faire. Dans le meilleur, un vivant la sous-estimerait et elle saurait en tirer quelque chose au moment voulu. Tout du moins, elle espérait que la configuration des choses ne l'amèneraient pas à devoir envisager la situation ainsi. Jouer les opportunités avait toujours été dans ses gênes, néanmoins, elle en tirait rarement du plaisir.
Nouvelle inspiration profonde pour garder son calme et reprendre un peu plus ses esprits. Elle était déjà à cinq bonnes enjambées de la porte désormais. Pas trop loin pour s'enfuir s'il le fallait, mais assez pour détailler un peu plus l'extérieur malgré la pénombre ambiante.« Si tu es mort, ton compte est bon. » Prévint-elle avec une pointe d'humour dans la voix, en sachant pertinemment que sa présence attirerait forcément un cadavre dans le coin. Et qu'elle était assez habile pour s'en défaire le moment venu, rapidement et efficacement.
C'était sans doute un peu sinistre de se dire qu'avec le temps, abattre un mort ne lui faisait franchement plus rien. Elle éprouvait de la peur à leur sujet, évidemment. Beaucoup. Mais ça n'était pas la peur, l'angoisse des premiers temps. Elle la savait différente. Et puis... Du dégoût évidemment. Pas mal de mépris parce qu'il fallait être franchement ni malin ni chanceux pour se faire mordre comme ça par des créatures déjà vidées de leurs énergies. Et quand on était ni malin, ni chanceux, on avait rien à faire sur cette planète à vivre cette existence nulle.
Elle se souvenait encore de leur réaction à Jon et elle lorsqu'au début, ils avaient à faire à ces infectés. La fuite, l'évitement, la terreur même. Un sourire plein de nostalgie vint s'installer sur ses lèvres, lu donnant un air presque aimable : « Mais si tu es vivant... » Rajouta-t-elle d'une voix forte, les mains toujours serrées autour de son arme, mais s'abaissant sensiblement pour montrer qu'elle ne serait pas menaçante. « On peut juste discuter hein. » Reese savait toujours faire ça, heureusement.
Du coup autant le dire, la motivation n'y était pas du tout, et Reese la chercha un bon moment autour d'elle. Il lui fallait un signe pour finir de se lancer, un bon gros signe des familles pour lui annoncer que tout irait bien et qu'elle n'aura pas à se retrouver dans une situation inextricable. Malheureusement pour elle, le destin n'était abolument pas de son côté à ce niveau, et elle ne vit aucun signe nul part pour lui parler de l'avenir. Si elle voulait savoir ce qu'il se trouvait à l'intérieur, elle n'aurait qu'à y rentrer pour voir par elle-même.
Alors pour finir de se remonter à bloc, elle prit une profonde inspiration et un pas en avant en lâchant avec force : « Euh... Y'a quelqu'un ? » On pouvait sentir toute la conviction dont elle pouvait faire preuve pour l'occasion, autant dire qu'elle n'en débordait pas. Les sourcils froncés, prêtant l'oreille au silence pesant de la pièce, elle fit un pas en avant en y pénétrant, s'attendant à voir surgir de partout un monstre là pour la dévorer. Ses mains serrèrent un peu plus son pied de biche, comme si elle allait devoir s'en servir à tout instant...
« Mort ou vivant... » Demanda-t-elle d'une voix qui se voulait ferme. Elle n'avait pas tant la grande forme pour être vraiment si ferme, mais il faudrait faire avec ça. Dans le pire des cas, un mort n'en aurait rien à faire. Dans le meilleur, un vivant la sous-estimerait et elle saurait en tirer quelque chose au moment voulu. Tout du moins, elle espérait que la configuration des choses ne l'amèneraient pas à devoir envisager la situation ainsi. Jouer les opportunités avait toujours été dans ses gênes, néanmoins, elle en tirait rarement du plaisir.
Nouvelle inspiration profonde pour garder son calme et reprendre un peu plus ses esprits. Elle était déjà à cinq bonnes enjambées de la porte désormais. Pas trop loin pour s'enfuir s'il le fallait, mais assez pour détailler un peu plus l'extérieur malgré la pénombre ambiante.« Si tu es mort, ton compte est bon. » Prévint-elle avec une pointe d'humour dans la voix, en sachant pertinemment que sa présence attirerait forcément un cadavre dans le coin. Et qu'elle était assez habile pour s'en défaire le moment venu, rapidement et efficacement.
C'était sans doute un peu sinistre de se dire qu'avec le temps, abattre un mort ne lui faisait franchement plus rien. Elle éprouvait de la peur à leur sujet, évidemment. Beaucoup. Mais ça n'était pas la peur, l'angoisse des premiers temps. Elle la savait différente. Et puis... Du dégoût évidemment. Pas mal de mépris parce qu'il fallait être franchement ni malin ni chanceux pour se faire mordre comme ça par des créatures déjà vidées de leurs énergies. Et quand on était ni malin, ni chanceux, on avait rien à faire sur cette planète à vivre cette existence nulle.
Elle se souvenait encore de leur réaction à Jon et elle lorsqu'au début, ils avaient à faire à ces infectés. La fuite, l'évitement, la terreur même. Un sourire plein de nostalgie vint s'installer sur ses lèvres, lu donnant un air presque aimable : « Mais si tu es vivant... » Rajouta-t-elle d'une voix forte, les mains toujours serrées autour de son arme, mais s'abaissant sensiblement pour montrer qu'elle ne serait pas menaçante. « On peut juste discuter hein. » Reese savait toujours faire ça, heureusement.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Bye bye bicycle (pv reese)
Jeu 16 Mar 2017 - 15:45
Bye Bye Bicycle.
ft. Holly Hennessy & Reese B Maddox.
Je m’interrompais net à l’ouverture possible de la porte. Une voix venait de retentir, une voix e femme. Je me mis à trembler et me reculais comme si la poignée venait de me bruler la paume, en proie à des angoisses et des craintes. Que faire ? Était t’il possible que la personne ne soit pas hostile ? Sa voix n’en avait pas l’air, mais ça n’était qu’une voix, je savais qu’il fallait être méfiante, Gheller me l’avait bien fait comprendre : leader charismatique et à l’écoute, j’avais été la première surprise d’apprendre sa trahison. Ici l’inconnue n’avait pas l’air hostile, que faire ? Sortir ? Et si elle me tirait dessus ? Oh bien sur j’avais une arme, mais vu comme j’étais douée j’étais à peu près sure de tout mettre dans le plafond si hostilité il y avait. J’étais paumée et inquiète et la voix retentissait à nouveau, relançant cette désagréable impression d’urgence qui sonnait déjà dans mes tripes comme une furieuse envie de faire pipi.
Mort ou vivant demandait t’elle ? Vivante je l’étais, mais pour combien de temps ? Si la personne était hostile je me ferais tuer…Ou pire. Mon esprit vagabondait à toute vitesse. Fuir ? Oui, c’était la meilleure solution, mais fuir comment ? Il y avait des rideaux métalliques, mais aucune manière de l’ouvrir. Je me mettais à faire les cents pas, lorsque la voix retentit de nouveau. Une pointe d’humour. Ca m’aurait calmée en temps normal, mais la ça parlait de tuer…Oui enfin…De tuer un rodeur… Il fallait que je trouve quoi faire, car la personne finirait obligatoirement par ouvrir la porte et me trouver derrière et je m’imaginais mal tirer dessus sans réfléchir, car s’il était plausible que la voix appartiennent à quelqu’un de belliqueux, elle pouvait aussi appartenir à une pauvre âme en peine comme moi et puis je serais incapable de faire feu sur un autre humain. Je remarquais alors le bouton d’ouverture des portes, je pouvais sortir, je me précipitais, attrapant mon sac qui vient heurter les tréteaux de la table, renversant cette dernière dans un raffut du diable.
HOLLY HENNESSY | Merde !
Je lâchais mon juron entre mes dents comme si ça allait changer grand-chose. Qui que ce soit, elle m’avait entendue. Peut être même était t’ils plusieurs ? Peu importe, j’avais une sortie et je ne gâcherais pas ma chance, tant pis pour le scooter et le vélo. Je fonçais vers le bouton d’ouverture en ne me préoccupant plus du bruit de mes pieds sur le sol et frappais sur l’énorme point rouge avec conviction…Rien...Evidemment pauvre pomme, il n’y avait plus d’électricité depuis longtemps, qu’est ce que je pouvais être gourde ! Je tentais de glisser mes doigts sous le volet métallique, mais j’eue beau tenter, ils ne glissèrent pas en dessous. Pas le choix, j’allais devoir faire face. Je rangeais mon pistolet dans ma ceinture pour être discrète au cas où. C’était risqué, mais je n’avais pas le choix, si c’était une personne agressive je ne pourrais l’avoir que par surprise. J’espérais au plus profond avoir affaire à quelqu’un comme moi et non pas à un groupe. J’ouvrais la porte tout doucement, sortant mes mains en premier, comme pour prouver que je n’avais pas d’autres armes que mon couteau et sorti doucement la tète.
HOLLY HENNESSY | Qu'est ce que vous voulez ?
Je prenais soin de ne pas sortir entièrement au cas ou.
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Re: Bye bye bicycle (pv reese)
Ven 17 Mar 2017 - 22:10
Un juron. Un bon gros juron des familles. Reese fit les gros yeux en percevant cette petite voix cachée quelque part. Elle avait au moins une indication sur le lieu. Là, derrière la porte de l'atelier. C'était déjà une chose. Ensuite, ça voulait dire que c'était un humain. A l'intonation de la voix, probablement une femme, elle ne pouvait pour autant pas en estimer l'âge. Le juron indiquait qu'elle n'était pas super ravie de rencontrer quelqu'un ici, s'attendant à être seule. Le pourquoi du comment ne lui était pas accessible cependant.
« C'pas super sympa ça. » Commenta Reese avec une moue caractéristique. De celle qui tentait de prendre ça avec légèreté pour poser une ambiance, mais qui n'était pas la dernière des connes pour autant. Mieux valait approcher la chose avec flegme, une pointe de détachement. Comme elle l'avait fait avec d'autres, et qui lui avait toujours réussi jusqu'ici : « Toi même d'abord. » Rajouta-t-elle avec une pointe d'humour.
Elle eut cependant l'occasion d'entendre un sacré bordel derrière la porte, sans pouvoir percevoir ce qu'il s'y passait. « Ok, qu'est-ce que tu branles ? » Demanda-t-elle en plissant le regard, s'attachant plus à son arme pour pouvoir s'en servir si jamais. Elle se déplaça même de quelques pas, pour venir se mettre derrière un meuble, si jamais elle devait s'y plonger si on se mettait à lui tirer dessus.
Pinçant les lèvres, l'avocate pouvait sentir son cœur s'emballait légèrement. Ne pas savoir ce qu'il se tramait n'était enviable pour personne et poussait un peu trop à la méfiance. Mais finalement, la petite tête brune sortit finalement de sa planque improvisée. Méfiante, elle aussi évidemment, sur le qui vive toujours. Tous ici avait vécu le pire et se doutait de ce que ça pouvait impliquer. Reese aurait trouvé ça plus bizarre si elle n'avait
Sans trop se montrer cependant, mais sans plus cacher sa présence non plus. Elle était incapable de la détailler plus, mais l'estima plus jeune qu'elle de quelques années à peine, et probablement toute seule. Comme elle. Ce qu'elle voulait ? Reese lâcha un long soupir en plissant le regard, en fit le tour des yeux de la pièce où elle se trouvait. L'espace était conséquent, et la boutique avait un nom quand même assez parlant. Sûr que faire de l'ironie tout de suite n'était pas la plus grande idée du siècle, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher.
« J'sais pas, j'ai vu de la lumière et je suis rentrée. » Raconta-t-elle avec une pointe de cynisme dans la voix. Elle regrettait que son fusil à pompe n'ait plus de cartouche. Vraiment. Ça lui aurait fait un argument de poids. Maintenant, elle devait tout négocier avec des mots, plus avec un gros canon près à cracher du plomb, bien plus persuasif que tout ce qu'elle aurait comme verbes à avancer. « Ou alors je suis venue chercher un scooter, je rêve depuis toujours d'un vespa. »
A chacun sa manière de communiquer. Reese avait juste de plus en plus de mal avec ça depuis quelques semaines. Depuis la mort de la rouquine surtout et les échecs qu'elle avait essuyé ensuite. Parler avec Jon, c'était acquis. Même si par moment un peu complexe. Parler avec des inconnus, c'était... Dur. « J'ai besoin d'essence. Je pensais qu'il y en aurait ici, ou je pensais siphonner les réservoirs. » Avoua-t-elle avec sérieux, essayant de capter le regard de l'autre survivante des lieux.
Avant de s'agacer légèrement. Elle était à moitié à découvert, faisait face. Et elle n'était franchement pas la plus hostile des guerrières de l'état : « Dis, tu vas rester planquer longtemps comme ça ?[/color] » Demanda-t-elle. « J'ai pas d'armes. Juste un pied de biche. » Fit-elle en le montrant bien visiblement à la brune. « Et je veux bien être douée, mais pour te l'envoyer dans la pomme dans l'espoir de te tuer, faudrait être plus que ça. C'est pas mon cas donc détend toi. »
« C'pas super sympa ça. » Commenta Reese avec une moue caractéristique. De celle qui tentait de prendre ça avec légèreté pour poser une ambiance, mais qui n'était pas la dernière des connes pour autant. Mieux valait approcher la chose avec flegme, une pointe de détachement. Comme elle l'avait fait avec d'autres, et qui lui avait toujours réussi jusqu'ici : « Toi même d'abord. » Rajouta-t-elle avec une pointe d'humour.
Elle eut cependant l'occasion d'entendre un sacré bordel derrière la porte, sans pouvoir percevoir ce qu'il s'y passait. « Ok, qu'est-ce que tu branles ? » Demanda-t-elle en plissant le regard, s'attachant plus à son arme pour pouvoir s'en servir si jamais. Elle se déplaça même de quelques pas, pour venir se mettre derrière un meuble, si jamais elle devait s'y plonger si on se mettait à lui tirer dessus.
Pinçant les lèvres, l'avocate pouvait sentir son cœur s'emballait légèrement. Ne pas savoir ce qu'il se tramait n'était enviable pour personne et poussait un peu trop à la méfiance. Mais finalement, la petite tête brune sortit finalement de sa planque improvisée. Méfiante, elle aussi évidemment, sur le qui vive toujours. Tous ici avait vécu le pire et se doutait de ce que ça pouvait impliquer. Reese aurait trouvé ça plus bizarre si elle n'avait
Sans trop se montrer cependant, mais sans plus cacher sa présence non plus. Elle était incapable de la détailler plus, mais l'estima plus jeune qu'elle de quelques années à peine, et probablement toute seule. Comme elle. Ce qu'elle voulait ? Reese lâcha un long soupir en plissant le regard, en fit le tour des yeux de la pièce où elle se trouvait. L'espace était conséquent, et la boutique avait un nom quand même assez parlant. Sûr que faire de l'ironie tout de suite n'était pas la plus grande idée du siècle, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher.
« J'sais pas, j'ai vu de la lumière et je suis rentrée. » Raconta-t-elle avec une pointe de cynisme dans la voix. Elle regrettait que son fusil à pompe n'ait plus de cartouche. Vraiment. Ça lui aurait fait un argument de poids. Maintenant, elle devait tout négocier avec des mots, plus avec un gros canon près à cracher du plomb, bien plus persuasif que tout ce qu'elle aurait comme verbes à avancer. « Ou alors je suis venue chercher un scooter, je rêve depuis toujours d'un vespa. »
A chacun sa manière de communiquer. Reese avait juste de plus en plus de mal avec ça depuis quelques semaines. Depuis la mort de la rouquine surtout et les échecs qu'elle avait essuyé ensuite. Parler avec Jon, c'était acquis. Même si par moment un peu complexe. Parler avec des inconnus, c'était... Dur. « J'ai besoin d'essence. Je pensais qu'il y en aurait ici, ou je pensais siphonner les réservoirs. » Avoua-t-elle avec sérieux, essayant de capter le regard de l'autre survivante des lieux.
Avant de s'agacer légèrement. Elle était à moitié à découvert, faisait face. Et elle n'était franchement pas la plus hostile des guerrières de l'état : « Dis, tu vas rester planquer longtemps comme ça ?[/color] » Demanda-t-elle. « J'ai pas d'armes. Juste un pied de biche. » Fit-elle en le montrant bien visiblement à la brune. « Et je veux bien être douée, mais pour te l'envoyer dans la pomme dans l'espoir de te tuer, faudrait être plus que ça. C'est pas mon cas donc détend toi. »
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Bye bye bicycle (pv reese)
Lun 20 Mar 2017 - 15:00
Bye Bye Bicycle.
ft. Holly Hennessy & Reese B Maddox.
Une pointe d’humour de la part de la demoiselle qui fit un tel flop que même les mouches l’avaient boycott. Je détaillais l’inconnu : un beau visage naturel, une apparence aussi soignée que pouvait le permettre cette merde qui nous était tombée dessus depuis 2ans. Je doutais fort qu’il s’agisse de quelqu’un de malintentionné, elle n’en avait pas le physique, ni même l’attitude, mais par les temps qui courent, négliger sa sécurité c’est se lancer dans un game over sans continu. Elle fini par avouer qu’elle cherchait un Vespa auquel cas on allait avoir un problème.
HOLLY HENNESSY | Il n'y a pas de Vespa ici !
J’avais été un peu sèche et j’espérais qu’elle ne visiterait pas l’atelier si je me montrais assez convaincante. Il y avait tout un tas de Vespa sur les étagères que je ne repérais que maintenant, mais ça m’avait l’air de n’être que des répliques et non de vrais véhicules. Lorsque l’inconnue m’expliquait enfin que son véritable but était de trouver de l’essence, une part de moi fut soulagée, mais je n’allais pas lui avouer ma découverte pour autant.
HOLLY HENNESSY | Il n'y en a pas non plus et justement j'en ai moi même besoin, ce qui est assez ironique vu que je viens...
Je m’interrompais juste à temps, quelle idiote ! J’avais failli révéler que je vivais dans une station service, même si cela faisait un moment que les pompes étaient à sec. N’importe qui apprenant ou je vivais pouvait trouver un intérêt à me tomber dessus que ça soit pour mes armes, le peu de nourriture me restant ou pire : mon corps, bien que je doutais fort de partager la même sexualité que la demoiselle, j’aimais autant ne pas courir le risque, fort heureusement et sans féminisme à deux sou : nous les femmes avions moins ce besoin que les hommes.
HOLLY HENNESSY | ...Que je viens de croiser une station essence sur mon chemin.
La jeune femme perdait patience et m’expliquait doucement que je n’avais rien à craindre me révélant qu’elle ne possédait qu’un pied de biche qu’elle me montrait assez visible, je sorti méfiante malgré tout, j’avais un gun caché dans ma ceinture, pourquoi pas elle, je remontais mes lunettes sur mon nez pour mieux détaillé la situation.
HOLLY HENNESSY | Je ne voudrais pas piquer la ligne dialogue d’un personnage masculin, mais…Tu as une plus grosse que la mienne…D’arme…
Une petite pointe d’humour à mon tour tout en montrant mon couteau de survie. Certes, c’était une arme ultra efficace pour les soldats, mais soyons honnêtes : d’une : ils étaient entrainés à combattre avec, moi à peine, Gheller m’avait montré quelques mouvements, mais pas assez et avant d’avoir pu continuer à m’enseigner quoi que ce soit, il avait voulu planter un autre genre d’objet phallique dans ma meilleure amie et en était mort, je tenais justement en main son passeport pour l’autre monde. En terme d’allonge, le pied de biche d’une femme non entrainée était plus efficace que le couteau de survie d’une autre femme non entrainée et j’ignorais tout de ces aptitudes au pied de biche, donc je jouais la carte de la prudence.
J’étais nerveuse, très nerveuse, prête à mettre la main au flingue des que possible, malgré tout il flottait chez la jeune femme comme un coté rassurant, une impression de bien être et à la fois de méfiance et d’agacement, la situation ne lui plaisait guère et à moi non plus. Nous nous serions toutes les deux passées de cette rencontre, sans ça, j’aurais choppé mon essence et aurait fichu le camp et elle aussi probablement. Je savais bien que j’aurais du venir la veille. La regardant droit dans les yeux je m’approchais d’elle. Mon pied heurta un objet qui fit un bruit énorme en frappant contre un présentoir. Instinctivement je m’étais penchée et avait reculé la main…Pour découvrir que j’avais juste bêtement shooté dans une boite à sandwich estampillé Vespa. Cool si seulement il vendait les sandwich avec…Je me détendais un peu, cette situation devenait ridicule.
HOLLY HENNESSY | Moi, c'est Holly.
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