I'm not superhuman
Jeu 23 Mar 2017 - 23:48
La vie suivait doucement son cours finalement. Si elle avait eu du mal à se réadapter à un mode de vie loin des montagnes, la rouquine admettait néanmoins que cela avait du bon.
Enfin... Si on enlevait le fait qu'elle partageait sa chambre avec son frère et sa passion pour tout ce qui possédait une paire de sein par exemple. Mais au moins, il était rarement avec elle le soir lui laissant tout le loisir de lire en paix, ou de dormir profondément.
C'était bien la première chose qu'elle avait retrouvé depuis quelques jours. Le sommeil. Si elle n'avait pas besoin d'excessivement d'heure pour être en pleine forme, ses moments enroulée dans la couette à ne plus frissonner à cause du froid avaient rapidement pris le dessus sur son anxiété, lui faisant rattraper ses derniers mois de sommeil bien rapidement.
La matinée avait commencé en douceur à l'infirmerie. Lauren la vieille aigrie était toujours aussi charmante, mais au moins ne lui adressait-elle pas la parole. Quinn ne lui avait pas ouvertement demandé, mais quelque chose lui disait que ça pouvait peut-être concerner la nouvelle venue dans leur groupe de médecins. Daphna, Daisy, un truc dans ce goût là. Elle se rappelait nettement mieux de sa fille Texas qu'elle avait dû soigner par contre.
Enfin bon...J'reviens ! Annonça t-elle à sa chef qui baragouina quelque chose dans son coin alors qu'elle sortait sur le perron, sortant une des précieuses cigarettes que Connor lui avait trouvé lors de son dernier ravitaillement.
Bon. Ce n'était pas sa marque, mais ça se fumait. Alors, elle ne la ramènerait pas sur ce coup. Tirant une petite bouffée en relevant les yeux vers le ciel, un sourire lui vint brièvement aux lèvres en constatant que la belle saison ne tarderait pas à arriver. Avec un peu de chance, ils auraient rangés leurs épais manteaux d'ici un mois ou deux, peut-être...
Ce fût une silhouette venant vers elle qui la sortit de ses rêveries, alors qu'elle reconnaissait enfin la silhouette.Qu'est-ce que tu as fais, encore ?
Ca faisait bien longtemps que Garrett ne devait plus se formaliser de son incroyable politesse en toute circonstance. Mais malgré son ton las, un petit sourire naquit au coin de ses lèvres en s'approchant du jeune pompier, venant évaluer les dégâts en pinçant les lèvres.J'suppose que mon temps de paix est révolu. Viens, et explique moi ce qu'il s'est passé avant qu'Olivia ou Norma ne te voient dans cet état...
Sans autre sommation, elle était venue agripper le bras de son meilleur ami, le traînant en direction du bâtiment qui servait d'infirmerie au groupe désormais.C'est bon Lauren, m'en occupe. La vieille l'observa un temps en pinçant les lèvres, avant de finalement hocher la tête pour la laisser passer.T'es le seul à revenir blessé, ou y'a un convoi qui se ramène avec toi ?
Entre la boxe et les ravitaillements, elle ne doutait pas que le jeune homme trouvait toujours un moyen de se blesser, à son grand désespoir.
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Re: I'm not superhuman
Mer 5 Avr 2017 - 17:32
Alors qu’il comprimait l’hémorragie avec un vieux tissu dont la propreté laissait à désirer – génial, il allait probablement choper la gangrène, en plus de cela – il comprit que la plaie était trop importante pour qu’il puisse se soigner seul, comme il l’escomptait dans un premier temps. Mais il avait besoin de sutures, technique qui dépassait ses compétences en premiers soins. Et puis comment se recoudre avec une seule main fonctionnelle, s’il vous plait ? Dès lors, il sut qu’il n’avait pas d’autre choix que de rendre une visite de courtoisie à Quinn. Elle râlerait, gronderait, tempêterait, mais uniquement pour faire bonne figure, car Garrett soupçonnait qu’il n’y avait rien que la jeune femme n’aimait tant que de triturer des plaies. Il fallait déjà être un peu fêlée au départ pour choisir la médecine légale, pas vrai ? Toute réflexion faite, c’était peut-être la silencieuse compagnie de ses patients qui avait motivé Quinn dans son choix de carrière.
En réalité, en dépit de son sale caractère et de sa tête de mule, Garrett aimait beaucoup Quinn. Au fil du temps et des épreuves, elle était devenue une véritable amie, sur laquelle il était certain de pouvoir compter en cas de coups durs. Et il espérait qu’elle savait aussi, de son côté, qu’il serait toujours là pour elle, quoi qu’il arrive. Il était plus circonspect sur ce point, étant donné que Quinn ne semblait vouer une entière confiance qu’à son frère seul. Sous la carapace de femme forte que Quinn avait érigée autour d’elle, Garrett devinait une certaine fragilité, et la peur d’être déçue par les autres. Mais après tout, qu’en savait-il vraiment ? Il était pompier, pas psy.
Et un pompier plutôt médiocre en plus de cela, car incapable de se soigner seul.
« Qu’est-ce que tu as fait, encore ? » l’accueillit Quinn, avec toute la jovialité dont elle pouvait être capable. « Je savais bien que tu étais là, à glander, alors je suis venu te donner un peu de boulot, pour une fois. » S’il plaisantait, en réalité il n’en menait pas large. La douleur irradiait dans tout son bras. Le droit, heureusement, pour lui qui était gaucher. « Les rôdeurs ne sont pas un danger suffisant pour toi, faut encore que tu te pourrisses la santé avec ce truc ? », la sermonna-t-il gentiment en désignant d’un mouvement de la tête la cigarette qu’elle tenait délicatement entre l’index et le majeur. Son commentaire n’avait pour but que de taquiner Quinn ; qu’elle fume ou pas, ce n’était pas ses oignons, et il n’allait certainement pas lui faire la morale.
Chacun trouvait son réconfort où il le souhaitait.
« J’suppose que mon temps de paix est révolu. Viens, et explique-moi ce qu’il s’est passé avant qu’Olivia ou Norma ne te voient dans cet état… » Elle venait de prononcer les mots magiques. Son visage changea du tout au tout. Le sourire amusé disparut aussitôt de ses lèvres, et sans même s’en rendre compte, il fronça les sourcils et retrouva un air sérieux. Garrett détestait être une source d’inquiétude pour les deux femmes. C’était à lui de veiller sur elles, et non l’inverse. Heureusement que la belle saison n’était pas encore arrivée, ainsi il lui serait plus facile de leur dissimuler sa blessure au bras sous des manches longues. Si l’une d’entre elles apprenait qu’il s’était blessé au cours d’une mission de ravitaillement, elle ne le laisserait plus jamais sortir. Et il était absolument hors de question pour le jeune homme de rester ici à ne rien faire. Il n’y avait qu’au cœur-même de l’action qu’il s’accomplissait parfaitement.
Comme la cigarette pour Quinn, le goût du risque était sa drogue à lui.
Quinn passa sa main sous son bras valide pour le conduire à la pièce qui tenait lieu d’infirmerie. C’était la première fois qu’il s’y rendait depuis leur aménagement récent dans ce pavillon résidentiel. Non pas qu’il était un adepte de l’infirmerie ; d’ordinaire, il s’arrangeait toujours pour rentrer de mission sans le moindre mal. Les blessures, il les obtenait plus volontiers lors de ses entraînements de boxe contre Connor, qu’il soupçonnait de ne pas retenir ses coups, et de frapper délibérément de toutes ses forces. Sans doute que l’amitié qu’il entretenait avec sa petite sœur n’était pas pour lui plaire, et que la boxe était pour lui le seul moyen de se venger.
« T’es seul à revenir blessé, ou y’a un convoi qui se ramène avec toi ? » l’interrogea-t-elle. « Désolé de te décevoir, lui répondit-il dans un sourire, mais je suis le seul. Tu vas devoir m’accorder tout ton temps. » Avec précaution, il retira la compresse ensanglantée pour lui montrer l’étendue des dégâts. Une entaille d’une dizaine de centimètres environ courrait de la moitié de son avant-bras jusqu’à son coude. Alors qu’il passait à hauteur d’une voiture abandonnée, un rôdeur assis à la place du conducteur (qu’il avait cru mort pour de bon) lui avait agrippé le bras dans l’espoir de se faire un petit encas, et les restes de la fenêtre brisée lui avaient entaillé le bras. Dans son malheur, la manche longue de son pull lui avait évité le pire, lui qui aurait pu être sectionné jusqu’à l’os, tant les débris de verre étaient tranchants.
Mais quand même, ça faisait un mal de chien.
« Je te serais éternellement reconnaissant si tu t’arrangerais pour que je ne crève pas d’une septicémie. »
En réalité, en dépit de son sale caractère et de sa tête de mule, Garrett aimait beaucoup Quinn. Au fil du temps et des épreuves, elle était devenue une véritable amie, sur laquelle il était certain de pouvoir compter en cas de coups durs. Et il espérait qu’elle savait aussi, de son côté, qu’il serait toujours là pour elle, quoi qu’il arrive. Il était plus circonspect sur ce point, étant donné que Quinn ne semblait vouer une entière confiance qu’à son frère seul. Sous la carapace de femme forte que Quinn avait érigée autour d’elle, Garrett devinait une certaine fragilité, et la peur d’être déçue par les autres. Mais après tout, qu’en savait-il vraiment ? Il était pompier, pas psy.
Et un pompier plutôt médiocre en plus de cela, car incapable de se soigner seul.
« Qu’est-ce que tu as fait, encore ? » l’accueillit Quinn, avec toute la jovialité dont elle pouvait être capable. « Je savais bien que tu étais là, à glander, alors je suis venu te donner un peu de boulot, pour une fois. » S’il plaisantait, en réalité il n’en menait pas large. La douleur irradiait dans tout son bras. Le droit, heureusement, pour lui qui était gaucher. « Les rôdeurs ne sont pas un danger suffisant pour toi, faut encore que tu te pourrisses la santé avec ce truc ? », la sermonna-t-il gentiment en désignant d’un mouvement de la tête la cigarette qu’elle tenait délicatement entre l’index et le majeur. Son commentaire n’avait pour but que de taquiner Quinn ; qu’elle fume ou pas, ce n’était pas ses oignons, et il n’allait certainement pas lui faire la morale.
Chacun trouvait son réconfort où il le souhaitait.
« J’suppose que mon temps de paix est révolu. Viens, et explique-moi ce qu’il s’est passé avant qu’Olivia ou Norma ne te voient dans cet état… » Elle venait de prononcer les mots magiques. Son visage changea du tout au tout. Le sourire amusé disparut aussitôt de ses lèvres, et sans même s’en rendre compte, il fronça les sourcils et retrouva un air sérieux. Garrett détestait être une source d’inquiétude pour les deux femmes. C’était à lui de veiller sur elles, et non l’inverse. Heureusement que la belle saison n’était pas encore arrivée, ainsi il lui serait plus facile de leur dissimuler sa blessure au bras sous des manches longues. Si l’une d’entre elles apprenait qu’il s’était blessé au cours d’une mission de ravitaillement, elle ne le laisserait plus jamais sortir. Et il était absolument hors de question pour le jeune homme de rester ici à ne rien faire. Il n’y avait qu’au cœur-même de l’action qu’il s’accomplissait parfaitement.
Comme la cigarette pour Quinn, le goût du risque était sa drogue à lui.
Quinn passa sa main sous son bras valide pour le conduire à la pièce qui tenait lieu d’infirmerie. C’était la première fois qu’il s’y rendait depuis leur aménagement récent dans ce pavillon résidentiel. Non pas qu’il était un adepte de l’infirmerie ; d’ordinaire, il s’arrangeait toujours pour rentrer de mission sans le moindre mal. Les blessures, il les obtenait plus volontiers lors de ses entraînements de boxe contre Connor, qu’il soupçonnait de ne pas retenir ses coups, et de frapper délibérément de toutes ses forces. Sans doute que l’amitié qu’il entretenait avec sa petite sœur n’était pas pour lui plaire, et que la boxe était pour lui le seul moyen de se venger.
« T’es seul à revenir blessé, ou y’a un convoi qui se ramène avec toi ? » l’interrogea-t-elle. « Désolé de te décevoir, lui répondit-il dans un sourire, mais je suis le seul. Tu vas devoir m’accorder tout ton temps. » Avec précaution, il retira la compresse ensanglantée pour lui montrer l’étendue des dégâts. Une entaille d’une dizaine de centimètres environ courrait de la moitié de son avant-bras jusqu’à son coude. Alors qu’il passait à hauteur d’une voiture abandonnée, un rôdeur assis à la place du conducteur (qu’il avait cru mort pour de bon) lui avait agrippé le bras dans l’espoir de se faire un petit encas, et les restes de la fenêtre brisée lui avaient entaillé le bras. Dans son malheur, la manche longue de son pull lui avait évité le pire, lui qui aurait pu être sectionné jusqu’à l’os, tant les débris de verre étaient tranchants.
Mais quand même, ça faisait un mal de chien.
« Je te serais éternellement reconnaissant si tu t’arrangerais pour que je ne crève pas d’une septicémie. »
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Re: I'm not superhuman
Mer 5 Avr 2017 - 19:48
Si au fil du temps, Garrett avait appris à dompter un minimum le caractère enflammé qu'elle pouvait se coltiner, ça ne l'empêchait pas pour autant de continuer à jouer avec ses nerfs. La preuve entre le sous entendu concernant son glandage, et la cigarette. En l'espace d'une demi seconde, la rouquine était passée d'une ébauche de sourire à sa célèbre mine renfermée, pinçant les lèvres en braquant ses yeux vers sur le pompier.Je suis morte de rire. A l'intérieur. Lâcha t-elle avec une mine aussi sérieuse que si elle venait de lui annoncer qu'il allait mourir dans les trois prochaines secondes, avant de redevenir elle même.Et pour ta gouverne, je me ris du danger !
Il pouvait bien s'estimer heureux qu'elle n'ait pas encore essayé de tuer qui que ce soit. Outre le fait que Blake pouvait lui faire énormément peur dans ses colères froides, les doses de nicotine l'apaisaient. Oui bon, c'était de l'adrénaline, mais tout de même ça L'APAISAIT. Et il n'y avait point à argumenter sur ce sujet. Tout comme son ami semblait ne pas vouloir discuter du risque qu'Olivia et Norma ne s'inquiètent de l'étendue de sa blessure, à la vue de son visage fermé. En silence, ils avaient rejoint la petite pièce qui faisait office d'infirmerie alors que Lauren annonçait revenir plus tard, Quinn offrant enfin un sourire sincère au pompier quand il lui annonça être le seul blessé du groupe.Woah, je suis tellement chanceuse. Bon allez, montre moi ce- Elle s'était tue en plein dialogue, observant l'étendue des dégats avec un air consterné avant de relever les yeux vers le jeune homme, haussant les sourcils l'air de demander ce qu'il avait bien pu foutre en extérieur. Elle était à deux secondes de l'implosion quand en plus, il fit remarquer qu'il espérait échapper au supplice de la septicémie.Tu mériterai surtout que je t'ampute le bras, et que tu sois obligé d'expliquer à tes deux copines comment tu t'es débrouillé. Lança t-elle avec un air menaçant avant de lui tourner le dos,, récupérant compresses et alcool dans le but d'y voir plus clair, derrière cette épaisseur de sang coagulé et de saletés.Raconte moi exactement ce qu'il s'est passé. Dit-elle enfin avec cette douceur inhabituelle qu'elle ne possédait que lorsqu'elle reprenait son rôle de médecin, venant asperger de désinfectant la plaie.Je te préviens, ça va pas être agréable... fit-elle remarquer en grimaçant alors qu'elle y voyait un peu plus clair une fois que la compresse eut retiré le surplus, fronçant les sourcils en observant la longueur de la plaie.Il va te falloir des points. marmonna t-elle en venant effleurer du bout des doigts la chaire meurtrie.Un peu moins d'une dizaine, éventuellement. Mais tu risque de ne pas pouvoir sortir avant un bon moment si tu veux que tout se remette bien.
Sans compter les anti inflammatoires, le pansement à changer tous les jours pour éviter au maximum l'infection, et sans doute un ou deux antibiotiques selon les premiers soins qu'ils avait administré à sa blessure en extérieur...Heureusement que j'ai jamais eu affaire à toi en tant que pompier par le passé, je ne m'en serai pas sortie ! la taquina t-elle gentiment en terminant de nettoyer en douceur les derniers résidus, récupérant une aiguille et du fil.Parles de tout et n'importe quoi pour oublier la douleur. T'as beau être un roc, ça ne va pas être agréable...
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Re: I'm not superhuman
Jeu 18 Mai 2017 - 16:13
L’air sérieux et contrarié qu’affichait Quinn en observant la plaie le confortait dans son diagnostic. La blessure n’était pas belle à voir, inutile de le nier, mais à condition que Quinn ne le charcute pas plus que nécessaire pour lui donner une leçon – elle en était sans doute capable – il y survivra. Avec, en prime, une belle cicatrice, mais c’était le genre de truc qui plaisait aux femmes, pas vrai ? Sauf peut-être à Olivia, qui ne manquerait pas de le sermonner si, ou plutôt quand elle découvrirait le résultat de ses mésaventures. Il ne donnait pas cher de sa peau, le jour venu.
« Tu mériterais surtout que je t’ampute le bras, et que tu sois obligé d’expliquer à tes deux copines comment tu t’es débrouillé. » chercha-t-elle à lui faire peur. « Non, allez, sois sympa !, rétorqua-t-il dans un sourire amusé, cette main me sert plus que tu ne le penses. » Bon, d’accord, il y avait peut-être un léger sous-entendu crado dans sa boutade, mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait s’empêcher de taquiner Quinn, qui était de loin sa proie préférée. La douleur que provoqua le désinfectant au contact de sa plaie ensanglantée lui fit serrer les dents, et eut probablement l’effet escompté : le faire taire. « Raconte-moi exactement ce qu’il s’est passé. » Garrett secoua la tête, gêné de s’être fait surprendre comme un bleu. « C’est ma faute, répondit-il avec sérieux, j’ai pas fait suffisamment gaffe. Sur la route du retour, une goule dans une voiture m’a attrapé le bras, et en me débattant, je me suis coupé contre les débris de la fenêtre. Je peux dire merci à mon pull qui m’a probablement sauvé les nerfs et les tendons. » Il était bon à jeter, à présent, mais entre un pull chaud, idéal en cette saison, et son bras, le choix était vite fait.
« Je te préviens, ça ne va pas être agréable. « T’en fais pas, je savais que si c’était toi qui t’en occupais, j’allais douiller. Mais je suis prêt. » Un rapide coup d’œil en direction de sa plaie nettoyée lui souleva le cœur ; oui, ça n’allait pas être une partie de plaisir. « Il va te falloir des points. Un peu moins d’une dizaine, éventuellement. Mais tu risques de ne pas pouvoir sortir avant un bon moment si tu veux que tout se remette bien. » « T’inquiète, ça ira. Je ferai attention à mon bras, promis. » tenta-t-il de négocier. Pas question qu’il se retrouve coincé ici, à tourner en rond comme un lion dans sa cage. « Heureusement que j’ai jamais eu affaire à toi en tant que pompier par le passé, je ne m’en serai pas sortie ! » blagua-t-elle, lui arrachant un « Hey ! » faussement indigné. « Tu seras bien contente de m’avoir le jour où il y aura le feu... » Ce qui n’était sûrement pas prêt d’arriver de si tôt.
« Parle de tout et n'importe quoi pour oublier la douleur. », lui conseilla Quinn. « T'as beau être un roc, ça ne va pas être agréable... » « J’ai connu pire, t’en fais pas. », mentit-il, aussi bien pour la tranquilliser, que pour se rassurer lui-même. « A commencer par ton frère qui prend un malin plaisir à me bastonner, à la boxe. Tous les Shepard veulent ma peau, ou quoi ? … Tu sais quoi ? Je crois qu’il a peur que je te tourne autour. Ce qui, en y réfléchissant, sous-entendrait qu’il ne me trouve pas assez bien pour toi… C’est limite vexant. Je ferai un beau-frère formidable, pourtant. », plaisanta-t-il. Voilà ce qui arrivait inévitablement quand il disait ce qu’il lui passait par la tête : il racontait des conneries. Si son caractère pouvait sembler difficile quand on ne la connaissait pas, il suffisait de creuser un peu pour s’apercevoir que Quinn était vraiment une fille bien. Et magnifique, par-dessus le marché. Enfin, ce n’est pas qu’il la regardait, du moins, pas comme ça. Il y avait Olivia, et puis, il n’avait jamais vraiment considéré Quinn sous cet angle. Mais à bien y réfléchir, s’il n’avait pas rencontré Olivia, soyons honnête, il aurait peut-être craqué pour elle. Probablement. Sans doute. Sûrement.
« L’entente est toujours cordiale avec ta charmante collègue ? » changea-t-il de sujet, avant que la situation ne devienne trop embarrassante.
« Tu mériterais surtout que je t’ampute le bras, et que tu sois obligé d’expliquer à tes deux copines comment tu t’es débrouillé. » chercha-t-elle à lui faire peur. « Non, allez, sois sympa !, rétorqua-t-il dans un sourire amusé, cette main me sert plus que tu ne le penses. » Bon, d’accord, il y avait peut-être un léger sous-entendu crado dans sa boutade, mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait s’empêcher de taquiner Quinn, qui était de loin sa proie préférée. La douleur que provoqua le désinfectant au contact de sa plaie ensanglantée lui fit serrer les dents, et eut probablement l’effet escompté : le faire taire. « Raconte-moi exactement ce qu’il s’est passé. » Garrett secoua la tête, gêné de s’être fait surprendre comme un bleu. « C’est ma faute, répondit-il avec sérieux, j’ai pas fait suffisamment gaffe. Sur la route du retour, une goule dans une voiture m’a attrapé le bras, et en me débattant, je me suis coupé contre les débris de la fenêtre. Je peux dire merci à mon pull qui m’a probablement sauvé les nerfs et les tendons. » Il était bon à jeter, à présent, mais entre un pull chaud, idéal en cette saison, et son bras, le choix était vite fait.
« Je te préviens, ça ne va pas être agréable. « T’en fais pas, je savais que si c’était toi qui t’en occupais, j’allais douiller. Mais je suis prêt. » Un rapide coup d’œil en direction de sa plaie nettoyée lui souleva le cœur ; oui, ça n’allait pas être une partie de plaisir. « Il va te falloir des points. Un peu moins d’une dizaine, éventuellement. Mais tu risques de ne pas pouvoir sortir avant un bon moment si tu veux que tout se remette bien. » « T’inquiète, ça ira. Je ferai attention à mon bras, promis. » tenta-t-il de négocier. Pas question qu’il se retrouve coincé ici, à tourner en rond comme un lion dans sa cage. « Heureusement que j’ai jamais eu affaire à toi en tant que pompier par le passé, je ne m’en serai pas sortie ! » blagua-t-elle, lui arrachant un « Hey ! » faussement indigné. « Tu seras bien contente de m’avoir le jour où il y aura le feu... » Ce qui n’était sûrement pas prêt d’arriver de si tôt.
« Parle de tout et n'importe quoi pour oublier la douleur. », lui conseilla Quinn. « T'as beau être un roc, ça ne va pas être agréable... » « J’ai connu pire, t’en fais pas. », mentit-il, aussi bien pour la tranquilliser, que pour se rassurer lui-même. « A commencer par ton frère qui prend un malin plaisir à me bastonner, à la boxe. Tous les Shepard veulent ma peau, ou quoi ? … Tu sais quoi ? Je crois qu’il a peur que je te tourne autour. Ce qui, en y réfléchissant, sous-entendrait qu’il ne me trouve pas assez bien pour toi… C’est limite vexant. Je ferai un beau-frère formidable, pourtant. », plaisanta-t-il. Voilà ce qui arrivait inévitablement quand il disait ce qu’il lui passait par la tête : il racontait des conneries. Si son caractère pouvait sembler difficile quand on ne la connaissait pas, il suffisait de creuser un peu pour s’apercevoir que Quinn était vraiment une fille bien. Et magnifique, par-dessus le marché. Enfin, ce n’est pas qu’il la regardait, du moins, pas comme ça. Il y avait Olivia, et puis, il n’avait jamais vraiment considéré Quinn sous cet angle. Mais à bien y réfléchir, s’il n’avait pas rencontré Olivia, soyons honnête, il aurait peut-être craqué pour elle. Probablement. Sans doute. Sûrement.
« L’entente est toujours cordiale avec ta charmante collègue ? » changea-t-il de sujet, avant que la situation ne devienne trop embarrassante.
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