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Re: And I thought things couldn't get any worse
Mer 28 Juin 2017 - 18:23
Qui était le seul con sur cette planète à ne pas foutre sa ceinture de sécurité quand il prenait la route ?Axel... soupira longuement la navajo en secouant la tête, se détournant une seconde d'Ashley pour songer à aller le tabasser elle même quand il serait sur pied pour lui rappeler les règles de bases de la conduite. Même elle qui avait roulé sans permis durant des années n'avait jamais fait cette erreur. Encore à l'heure actuelle finalemment, du fait qu'elle n'ait toujours pas de permis. Bref.
C'était étrange de l'entendre parler de cet appartement dans lequel elle avait vécue seule si souvent. Mais un petit sourire était né au coin de ses lèvres en se disant que ce n'était pas plus mal. Quitte à héberger des gens, l'idée que Jasper Axel et Ash en fassent partie lui convenait largement.
Quand à ce connard de Zack... Elle vit l'angoisse dans les yeux de la brune alors qu'elle essayait de la calmer en venant poser une main contre son épaule valide.Crois moi, il reviendra pas. Il à aucune envie de se faire emasculer à coup de hache. promit-elle avec un sourire assuré, retrouvant un peu de cette vivacité qu'elle avait perdu depuis la disparition des trois personnes de son groupe.
Et chacun était en vie. Si elle ne se ferait officiellement à l'idée uniquement lorsqu'elle verrait aussi les deux hommes, elle avait l'impression que son corps se mettait doucement à revivre rien que d'y penser.
Quand au remerciement d'Ash... La brune lui offrit un de ses rares sourires, revenant l'étreindre brièvement.Tu me dira merci quand on sera au ranch. Là... On doit traverser une rue entière pour rejoindre mon appartement.
C'était étrange. Rien qu'en fermant les yeux, elle se rappelait presque de tout. Les klaxons à huit heure du matin de ceux qui étaient en retard, la vieille radio posée sur son plan de travail. Ses voisins qui passaient leur temps à écouter des chants cubains de par leur origines, jusqu'à l'odeur du produit nettoyant que les femmes de ménage utilisaient dans le hall d'entrée de son immeuble.
Il ne leur avait pas fallût longtemps alors qu'elle faisait signe à la jeune mère de la suivre, lui montrant le raccourci qu'elle n'avait jamais dû prendre avec le trio. En moins de dix minutes, elles étaient devant la porte de son immeuble,sans qu'un seul wendigo ne les ait repéré.C'est bizarre de revenir ici... murmura t-elle comme une confidence à la jeune femme, effleurant du bout des doigts les boîtes aux lettres jusqu'à trouver son nom de famille avec un sourire mélancolique.J'avais rajouté le nom de famile de ma mère pour faire croire que j'habitais en couple. fit-elle dans un rire en indiquant le nom amérindien qui suivait le sien, grimpant les étages en aidant Ashley à tenir debout.Si vous n'avez pas mangé tous les médicaments, j'devrai pouvoir te faire un meilleur bandage en arrivant à l'intérieur. promit-elle alors qu'elles se retrouvaient toute deux devant sa porte d'entrée sans qu'elle n'ose aller à l'intérieur.
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Re: And I thought things couldn't get any worse
Ven 30 Juin 2017 - 7:46
L’idée d’imaginer Zack poursuivi par une Carmen en furie eut le mérite de faire éclater de rire une Ashley jusque-là décomposée. La brune eut même du mal à se calmer, les nerfs y étaient sans doute pour beaucoup, la fatigue aussi, mais le fait qu’elle se sentit plus rassurée. Carmen était là et elles allaient rejoindre Axel et Jasper, tous ensemble ils allaient pouvoir rentrer, enfin. Ash’ la remercia d’être là, elle se sentait trop émotive sans doute, la fatigue encore une fois. La jeune mère hocha la tête, retrouvant son sérieux. Il fallait éviter les rôdeurs, rejoindre l’appartement, en ville ce genre de déplacement en lui-même était déjà compliqué, elle l’avait oublié après ces quelques mois tranquilles au ranch, mais désormais Ashley n’était pas prête d’oublier que la vie dans les rues d’une grande ville, c’était pas la même chose.
Rapidement les deux jeunes femmes avaient rejoint l’immeuble. Ca devait effectivement faire bizarre d’être ici pour Carmen, Ash’ s’imaginait parfaitement sa réaction si elle devait revenir dans la maison où sa fille avait grandi, car elle n’avait en réalité aucun attachement à la maison de son père ou à cette partie de sa vie. La brune esquissa un sourire lorsque la navajo évoqua cette boite aux lettres et le subterfuge utilisé. « On peut gribouiller le nom de Jasper si tu veux, vous avez vécu ici tous les deux, juste avec un peu de décalage » plaisanta Ash’ avant de monter les escaliers, rejoignant l’étage où se trouvait l’appartement pour se poser devant la porte. « Comment tu crois qu’on a survécu ? Un ibuprofène, matin, midi et soir » commença Ashley avant de pousser doucement la porte face à l’hésitation de Carmen, rajoutant alors « Bienvenue chez toi Carmen. »
C’était chez elle, ça avait été chez eux aussi pour se mettre à l’abri, même en étant loin d’eux Carmen avait continué à les protéger. Ashley ne pourrait jamais assez la remercier, cette l’avait impressionnée lors de leur première rencontre, leur première vraie discussion avait eu quelque chose de sévère et compliqué, mais plus les semaines étaient passées et plus Ashley s’était mise à l’apprécier. Si elle avait dû avoir une grande-sœur, elle aurait été comme Carmen, une forte-tête qui l’aurait protégée de la vie que ses parents lui avaient fait mener pendant quinze ans. Mais le passé restait à sa place et pour l’heure, Ash’ ne pouvait que se réjouir que cette forte-tête là soit tombée sur elle au bon endroit, au bon moment.
« Je vous ramène de la visite … » souffla la jeune mère en laissant Carmen retrouver son petit ami et son meilleur ami. Une chance qu’ils soient tous les deux en vie et à peu près en bon état, la navajo lui en aurait voulu sinon. « T’embête pas pour le bandage, ça ira très bien jusqu’à ce qu’on rentre » ajouta-t-elle. Elle était plus pressée de rentrer retrouver Hope que de se faire à nouveau soigner, même s’il fallait l’avouer, ça faisait un mal de chien et elle craignait de s’évanouir en chemin.
Rapidement les deux jeunes femmes avaient rejoint l’immeuble. Ca devait effectivement faire bizarre d’être ici pour Carmen, Ash’ s’imaginait parfaitement sa réaction si elle devait revenir dans la maison où sa fille avait grandi, car elle n’avait en réalité aucun attachement à la maison de son père ou à cette partie de sa vie. La brune esquissa un sourire lorsque la navajo évoqua cette boite aux lettres et le subterfuge utilisé. « On peut gribouiller le nom de Jasper si tu veux, vous avez vécu ici tous les deux, juste avec un peu de décalage » plaisanta Ash’ avant de monter les escaliers, rejoignant l’étage où se trouvait l’appartement pour se poser devant la porte. « Comment tu crois qu’on a survécu ? Un ibuprofène, matin, midi et soir » commença Ashley avant de pousser doucement la porte face à l’hésitation de Carmen, rajoutant alors « Bienvenue chez toi Carmen. »
C’était chez elle, ça avait été chez eux aussi pour se mettre à l’abri, même en étant loin d’eux Carmen avait continué à les protéger. Ashley ne pourrait jamais assez la remercier, cette l’avait impressionnée lors de leur première rencontre, leur première vraie discussion avait eu quelque chose de sévère et compliqué, mais plus les semaines étaient passées et plus Ashley s’était mise à l’apprécier. Si elle avait dû avoir une grande-sœur, elle aurait été comme Carmen, une forte-tête qui l’aurait protégée de la vie que ses parents lui avaient fait mener pendant quinze ans. Mais le passé restait à sa place et pour l’heure, Ash’ ne pouvait que se réjouir que cette forte-tête là soit tombée sur elle au bon endroit, au bon moment.
« Je vous ramène de la visite … » souffla la jeune mère en laissant Carmen retrouver son petit ami et son meilleur ami. Une chance qu’ils soient tous les deux en vie et à peu près en bon état, la navajo lui en aurait voulu sinon. « T’embête pas pour le bandage, ça ira très bien jusqu’à ce qu’on rentre » ajouta-t-elle. Elle était plus pressée de rentrer retrouver Hope que de se faire à nouveau soigner, même s’il fallait l’avouer, ça faisait un mal de chien et elle craignait de s’évanouir en chemin.
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