Gardening is cheaper than therapy
Mer 10 Mai 2017 - 17:38
La terre avait été retournée quelques jours plus tôt, les graines amassées la semaine précédente, il avait plu un peu dans la nuit sur le crottin étalé, tout semblait idéal. Il était enfin prêt à le faire son foutu potager. Ça faisait bien un mois qu’il avait commencé à en parler et deux qu’il y songeait sérieusement. Ça avait presque un gout de victoire bien avant les fruits.
Il s’était réveillé de bonne heure, se rappelant que c’était aujourd’hui qu’il plantait. La matinée durant, il était de garde, bien planqué dans la tour radio. Il aimait bien prendre son tour, il était seul et pouvait se perdre allégrement dans ses pensées pourvu qu’il parvenait à surveiller dans le même temps. C’était un moment des plus agréables, des plus sereins aussi. La pute ne venait pas, personne ne venait en fait, et le ciel ne s’était pas encore déchainé sur lui. Il avait une certaine chance ce garçon, une chance certaine même. Parmi les survivants du phare, il avait l’air de bien peu de chose avec sa carrure de gosse qui a mal grandit.
Le repas de midi vite enfilé, il avait laissé sa place à Ansel sur la tour. Il était l’heure de se préparer vraiment, sortir enfin les outils qu’ils avaient tant galéré à trouver avec le chef. Finalement la sortie n’avait pas été un échec cuisant, contrairement à toutes les craintes qu’il avait pu avoir à ce sujet. Il s’en était plutôt bien sorti compte tenu de la pression d’un regard clair et inquisiteur sur ses moindres gestes. Fait qui avait tendance à lui faire perdre ses moyens.
Ayant amassé tout ce qu’il lui fallait, il jetait un œil à l’étendu du travail. Une autre paire de bras serait surement nécessaires pour en finir avant la nuit, alors il se mettait à la recherche de Kyle. Cinq minutes définitivement perdues plus tard, on lui annonçait qu’il avait quitté les lieux pour la journée, une expédition en ville dont Neil n’avait pas été prévenu. Tant pis, il lui faudrait recourir à un autre, la garce était hors course évidemment.
Ne sachant trop s’il pouvait se tourner vers Stewart ou Ariel pour ce genre de travaux, il avait jeté son dévolu sur le dernier arrivant, qui lui avait ainsi ravi cette place si peu souhaitable. Aodhan. Il venait de le voir passer par la fenêtre de la maison alors il en sortait pour le héler sans délicatesse. « Eh ! Ao ! »
L’autre l’entendait au moins, alors il enchainait au plus vite. « J’ai besoin d’aide pour les plantations, tu peux venir deux trois heures ? » Plutôt l’après-midi entière, mais il souhaitait lui laisser la surprise. Lui aussi pourrait jouer l’étonné à son tour si la nuit venait à s’abattre en plein sur leur journée de travail.
Il ne connaissait pas vraiment ce nouvel arrivant, tout juste l’avait-il croisé deux fois quand il lui apportait à manger. L’autre ne s’était pas montré si hostile, et le gamin s’était toujours demandé pourquoi il avait été enfermé dans le phare si longtemps.
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Re: Gardening is cheaper than therapy
Dim 14 Mai 2017 - 4:17
Voilà qu'il était sortis. Un jour dedans, un jour dehors. Rien n'était pareil entre les maisons et le phare et il avait beau avoir du mal à s’intégrer physiquement et mentalement dans le lieu, parce qu'il devait bien avouer qu'en dehors de Zack il s'en branlait pas mal des autres êtres humains qui peuplaient ce phare, au point qu'il vaquait souvent sans but précis juste à la recherche de temps à perdre dans une activité quelconque pour une raison quelconque. Tout ce qu'il voulait c'était occuper ses mains et faire taire son esprit avec des taches stupides mais faisable. Ainsi un jour de plus il se retrouvait à errer sans but au sein de la maison dans laquelle il dormait attendant que l'un des trois mousquetaires au nom aussi inconnu que le celui d'un rôdeur fasse demande de ses services.
De cette façon, après avoir posé sa bible, et enfiler un t-shirt toujours aussi sale au point qu'il regrettait qu'il n'y ait aucune machine à laver qui marche dans ce monde le voilà qui passait simplement dans une partie de la maison lorsqu'entendant un appel il jeta un coup d’œil à un homme qui s'appelait Neil de mémoire. Putain ce mec ressemblait vraiment à un John Lennon black transsexuel c'était impressionnant et à la fois déconcertant mais comme les deux autres avaient visiblement autant de chose à faire que lui il opina simplement du chef lui faisant signe qu'il arrivait et sur ce beau geste il regagna ce qui était "son lieu de vie" pour enfiler son gilet noir et ses chaussures avant de sortir de cet endroit.
Dehors il faisait bon désormais il n'aurait pas risqué de sortir sans gilet encore mais le temps était favorable et à sa sortie il prit un temps pour fermer les yeux et profiter de la douce chaleur du soleil caressant son visage reprenant très légèrement quelques couleurs le temps qu'il fallu avant d'enfin prendre sur lui pour rejoindre l'autre membre d'American Dream et voir ce qui l'attendait et cela ne manqua pas et en dehors de l'odeur que laissait ce qu'il avait du mettre sur ce vulgaire champ de patates. Déposant une mine de dégout de l'odeur sur ses lèvres et plissant les yeux pour pouvoir regarder ce triste lieu de guerre sans avoir les larmes aux yeux son regard se posa sur son bourreau. "J'ai toujours rêvé d'avoir les mains littéralement dans la merde." Les quelques mots sortirent sans réelles convictions pour montrer son envie de participer à cela.
Cependant il ne jugerait pas celui-là sur ses gouts, au moins les siens n'appliquaient pas à le blesser mentalement ou physiquement, et il se laisserait guidé par lui pour savoir ce qu'il fallait faire. Lui, qui ne connaissait absolument rien à ce que ce petit bonhomme allait lui faire faire ou non. Il priait juste pour qu'il n'ait pas besoin de mettre les mains là-dedans à moins que "Neil" ne lui laisse ensuite étaler tout ce qu'il avait sur les mains sur Zack, pour l'avoir enfermé, et Morgan, parce qu'à ce niveau-là les justifications n'étaient plus nécessaires, pour le plaisir de les voir crier et de transformer leur fringues en armes de destructions massives contre eux-même.
De cette façon, après avoir posé sa bible, et enfiler un t-shirt toujours aussi sale au point qu'il regrettait qu'il n'y ait aucune machine à laver qui marche dans ce monde le voilà qui passait simplement dans une partie de la maison lorsqu'entendant un appel il jeta un coup d’œil à un homme qui s'appelait Neil de mémoire. Putain ce mec ressemblait vraiment à un John Lennon black transsexuel c'était impressionnant et à la fois déconcertant mais comme les deux autres avaient visiblement autant de chose à faire que lui il opina simplement du chef lui faisant signe qu'il arrivait et sur ce beau geste il regagna ce qui était "son lieu de vie" pour enfiler son gilet noir et ses chaussures avant de sortir de cet endroit.
Dehors il faisait bon désormais il n'aurait pas risqué de sortir sans gilet encore mais le temps était favorable et à sa sortie il prit un temps pour fermer les yeux et profiter de la douce chaleur du soleil caressant son visage reprenant très légèrement quelques couleurs le temps qu'il fallu avant d'enfin prendre sur lui pour rejoindre l'autre membre d'American Dream et voir ce qui l'attendait et cela ne manqua pas et en dehors de l'odeur que laissait ce qu'il avait du mettre sur ce vulgaire champ de patates. Déposant une mine de dégout de l'odeur sur ses lèvres et plissant les yeux pour pouvoir regarder ce triste lieu de guerre sans avoir les larmes aux yeux son regard se posa sur son bourreau. "J'ai toujours rêvé d'avoir les mains littéralement dans la merde." Les quelques mots sortirent sans réelles convictions pour montrer son envie de participer à cela.
Cependant il ne jugerait pas celui-là sur ses gouts, au moins les siens n'appliquaient pas à le blesser mentalement ou physiquement, et il se laisserait guidé par lui pour savoir ce qu'il fallait faire. Lui, qui ne connaissait absolument rien à ce que ce petit bonhomme allait lui faire faire ou non. Il priait juste pour qu'il n'ait pas besoin de mettre les mains là-dedans à moins que "Neil" ne lui laisse ensuite étaler tout ce qu'il avait sur les mains sur Zack, pour l'avoir enfermé, et Morgan, parce qu'à ce niveau-là les justifications n'étaient plus nécessaires, pour le plaisir de les voir crier et de transformer leur fringues en armes de destructions massives contre eux-même.
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Re: Gardening is cheaper than therapy
Mar 23 Mai 2017 - 23:08
L’autre n’avait pas refusé de l’accompagner, mieux, il bougeait.
Le métis attendait sagement sur place qu’il se ramène. Une fois qu’il revenait, tout habillé, Neil traçait jusqu’au carré d’herbe qu’il avait délimité avec des bâtons. La terre y avait déjà été brisé grossièrement, du purin s’était infiltré entre les mottes et le tout commençait à émaner de la douce chaleur du soleil. L’odeur remontait, bien sûr. Le gosse n’y était pas insensible, quoiqu’habitué, la jument avait eu tendance à faire dans sa chambre au début, par stress sans doute. Faut dire qu’elle ne sortait pas assez, la pauvre bête.
A peine là l’autre se plaignait déjà. Neil aurait pu répondre un truc, mais il se retenait. Rien de suffisamment cinglant à son gout ne venait. Faut dire qu’il n’était pas très bavard, ni avant le phare, ni avant l’épidémie. Il regardait le type à ses côtés puis le terrain à cultiver.
« Faut finir de casser les mottes avant de planter quoi que ce soit. » Il avait le ton morne, parce que son texte était du par-cœur, il l’avait répété cinq fois dans sa chambre pour être certain de ne pas l’oublier. Faut dire que pour ce qui était du social, ça péchait à un peu tous les étages. Des années que sa vie était hors du temps ou presque, et ce n’était pas l’apocalypse qui allait le réhabiliter.
Immédiatement ou presque après ses mots, il était courbé, s’approchant du sol pour l’éparpiller. La terre était encore un peu humide, un peu tâchante à cause du crottin et fondamentalement friable. Il avait au moins bien choisi son jour, leur travail ne serait pas si terrible. Ils étaient deux en plus, ça irait vite au final.
Il avançait lentement, longeant sa rangée de bâtons avec application. En vrai il s’éclatait. C’était un grand enfant qui aimait malaxer la terre, par-dessus tout la sentir s’effriter entre sa paume et ses doigts. Si bien qu’il ne prêtait plus la moindre attention à son collègue de labeur. Lui eut-il parlé en cet instant, l’enfant était bien trop concentré sur son nouveau jeu.
Il s’écoulait quelques minutes où il n’avançait que lentement, prenant du temps pour étudier la texture et carrément perdu dans un recoin de sa tête, avant qu’on le tire de ses pensées. Il y avait eu un bruit, une voix, quelque chose qui lui faisait lever la tête, le tout étant de savoir quoi.
« Hein ? Tu m’as parlé ? »
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Re: Gardening is cheaper than therapy
Sam 3 Juin 2017 - 2:50
La mine de dégout qui accompagnait l'observation de son cadet à genou en train de s'amuser à retourner la terre fut la chose la plus censé qui parvint à l'esprit du Louisien tant il était inconnu à cela, lui qui par la grâce du ciel était né loin de tout cela et plus il observait faire le pauvre garçon plus il regrettait le simple fait que des mots affirmatifs soient sortis de sa bouche. Comme quoi c'était bien la dernière fois que sa confiance et son temps seraient accordés à un membre de ce groupe en particulier celui-là. Poussant du pied légèrement le sol un regard presque suppliant fut jeté envers la terre comme pour lui demander de se retourner elle-même sans qu'effort ne soit à faire de la part de qui que ce soit. De quoi rendre tout le monde content et heureux même si malheureusement tout cela ne marchait pas et très vite le canadien se mit à genou sur le sol dont les excréments n'avaient pas encore recouverts la surface.
Doucement il mit les mains sur cette terre s'empêchant une première fois d'avoir une remontée gastrique que personne n'aurait voulu voir ou entendre. Les premières minutes furent longues à la recherche de l'intérêt personnel qu'il pourrait dégager de ce travail parce qu'à part avoir besoin d'une longue douche et d'au moins une vingtaine de verres à boire pour oublier le supplice de Tantale qu'on lui infligeait il n'y voyait aucun intérêt particulier. Il regretta pendant un instant le fait de ne pas avoir choisis la mort vu ce que son cher nouvel ami lui offrait comme job. Au fil de ses pensées l'oubli de ce qu'il faisait le prit et tout cela devint automatique malgré l'odeur insupportable qu'il devait gérer et qu'il le faisait arrêter régulièrement pour qu'il puisse reprendre sa respiration loin de cela.
Malgré tout ce fut les paroles de Neil qui le firent sortir de son moment alors qu'il arrivait au bout du premier tunnel avec l'espoir que Zack se pointe, lui dise plein de sympathie et dans les yeux que ce n'était pas quelque chose que lui devait faire mais qu'il avait trouvé quelque chose de bien plus important et dangereux un vrai truc d'hommes loin de planter des patates comme une cruche ceci dit il devait avouer que son collègue se faisait discret et lui faisait étrangement peur sachant qui plus est qu'il entendait des voix. Relâchant la terre dans ses mains il fit un non timide de la tête à son interlocuteur alors qu'il le dévisageait avec l'idée grandissante que celui-là aussi débloquait à croire qu'une sur deux personnes ici avait un soucis d'ordre psychologique.
Doucement il mit les mains sur cette terre s'empêchant une première fois d'avoir une remontée gastrique que personne n'aurait voulu voir ou entendre. Les premières minutes furent longues à la recherche de l'intérêt personnel qu'il pourrait dégager de ce travail parce qu'à part avoir besoin d'une longue douche et d'au moins une vingtaine de verres à boire pour oublier le supplice de Tantale qu'on lui infligeait il n'y voyait aucun intérêt particulier. Il regretta pendant un instant le fait de ne pas avoir choisis la mort vu ce que son cher nouvel ami lui offrait comme job. Au fil de ses pensées l'oubli de ce qu'il faisait le prit et tout cela devint automatique malgré l'odeur insupportable qu'il devait gérer et qu'il le faisait arrêter régulièrement pour qu'il puisse reprendre sa respiration loin de cela.
Malgré tout ce fut les paroles de Neil qui le firent sortir de son moment alors qu'il arrivait au bout du premier tunnel avec l'espoir que Zack se pointe, lui dise plein de sympathie et dans les yeux que ce n'était pas quelque chose que lui devait faire mais qu'il avait trouvé quelque chose de bien plus important et dangereux un vrai truc d'hommes loin de planter des patates comme une cruche ceci dit il devait avouer que son collègue se faisait discret et lui faisait étrangement peur sachant qui plus est qu'il entendait des voix. Relâchant la terre dans ses mains il fit un non timide de la tête à son interlocuteur alors qu'il le dévisageait avec l'idée grandissante que celui-là aussi débloquait à croire qu'une sur deux personnes ici avait un soucis d'ordre psychologique.
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Re: Gardening is cheaper than therapy
Dim 11 Juin 2017 - 10:39
Non. L’autre n’avait pas tenté de communiquer avec lui.
Il se sentait con du coup. Vraiment teubé. Il baissait le nez et prenait l’air le plus sérieux qu’il se connaissait. Autant travailler vite, abréger ce moment avec un type qu’il ne connaissait au fond pas du tout. Il savait son nom, le déroulement de son dernier mois vécu ici, c’était bien tout. Ils n’avaient probablement rien en commun ou à se dire, ils n’étaient ici ensemble que pour travailler.
Rapidement, Neil retombait dans ses pensées, fonctionnant en automatique.
Motte après motte, il avançait plutôt bien. Le soleil avait eu le temps de courir dans le ciel et Neil s’était déjà bien abimé le dos à travailler courber. Il ne faisait pas encore trop chaud et heureusement, la tâche aurait été plus que terrible s’il avait fallu compter en prime sur la chaleur ou le vent. Les genoux délicats avaient pris aussi, pas très habitués au moindre effort. Le personnage tout entier était douillet, en fait. Les travaux du genre n’étaient pas vraiment bons pour sa carrure.
C’est pour ça qu’il avait voulu quelqu’un avec lui, uniquement pour ça. Il aurait mis deux jours à les planter tout seul ces foutues patates, pas un. Puis ça aurait dû être Kyle, lui il était sympathique, à peu près, à sa manière. Neil l’aimait bien. L’autre là, Aodhan, vachement moins déjà.
Les mains définitivement crades, le mélange de purin et de terre ayant infiltré ses ongles, il se redressait enfin après presque deux heures de labeur. Observant l’état du champ, il acquiesçait pour lui-même. Ce n’était pas mal du tout, ça ressemblait à quelque chose au moins. Laissant son regard glisser jusqu’à son compagnon d’infortune, il hésitait avant de redonner de la voix.
« Ça devrait être bon, on peut passer à la plantation. » Il quittait la terre retournée pour l’herbe, allant récupérer le sac de pommes de terre germées. « Faudra bien faire gaffe à ne pas casser les germes. » Ça leur faisait gagner un mois, sinon deux, sur la récolte. Mieux valait être délicat dans l’opération et Neil prenait grand soin de rien casser des petits pédoncules fragiles en ouvrant puis sortant les patates.
Une fois qu’il en avait cinq en main, il se collait au bord du potager pour commencer à planter. Un trou un peu profond, une patate, de la terre pour tout recouvrir, ce n’était pas sorcier au final. Il fallait juste se motiver à le faire. « On va les planter au bord, sur la longueur. »
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Re: Gardening is cheaper than therapy
Ven 16 Juin 2017 - 4:35
Tout cela était bien amusant, et peu à peu au rythme de la terre se retournant le soleil se couchait, doucement, laissant le professeur avec l'ennuie d'une chose qu'on fait et refait tout au long d'une journée malheureusement il n'y avait rien de mieux à faire, cette chose était un véritable enfer. C'est ainsi que le labeur aux mains il apprenait ce qu'était le travail qu'on faisait soi-même pour la première fois, muet devant une telle chose rien ne sortait de sa bouche pour accompagner son travail. C'était bien la première fois depuis longtemps qu'il faisait vraiment quelque chose, trop longtemps à écrire, réflechir et jouer de la musique au point qu'il en avait oublié la difficulté de travailler la terre comme feu ses grands-parents le faisaient et tout cela ne lui plaisait pas. Il était un homme de lettres, de ceux qui décrivent le monde avec la même douceur dont on se sert pour courtiser une demoiselle lui ou avec le dégout avec lequel on critique les déviances de ce qui était un monde et est devenu maintenant l'ombre du néant.
Ce ne fut qu'à la fin de ce long travail qu'enfin il prit conscience de ce qu'ils avaient fait. Devant ce champ retourné un sentiment d'avoir fait quelque chose pointa le bout de son nez et pour une des rares fois depuis bien longtemps il était fier de quelque chose qui venait directement de lui. Il jeta un sourire qui se voulait sympathique à son coéquipier pour cette tache lorsqu'il soumit la seconde partie du plan, chose non-prévu par Aodhan, qui consistait simplement à planter des graines au sein de la terre labourée. Devant cette nouvelle tache, certes bien moins difficile mais tout aussi difficile pour le corps que l'autre, le professeur ne put retenir un souffle et levant les yeux au ciel tant il aurait préféré qu'on l'y envoye à la place de continuer cela. Néanmoins ne cherchant pas à se faire plus remarquer que cela par les membres du groupe il plongea à son tour sa main à l'intérieur du sac, se saisissant de quelques graines à l'instar de son collègue pour retourner de l'autre côté du champ.
Là, le professeur de sa main creusa à l'intérieur de la terre fraichement retournée pour y mettre une graine de vie avant de refermer le tout, action qu'il fit une fois puis deux puis trois jusqu'à ce que les graines enfin lui manque rejoignant de nouveau le sac il observa son partenaire le faire pour essayer d'optimiser ses mouvements dans la mesure ou lui semblait savoir y faire avec ce genre de choses. Une fois qu'enfin il eut les réponses qu'il souhaitait il prit une nouvelle poignée de ce qui semblait être la chose la plus précieuse à ce moment précis tant il fallait visiblement prendre soin d'eux et les chérir comme des nourrissons à peine nés. Me rappelle la Louisiane, souffla t-il calmement alors qu'il venait de tout juste planter une nouvelle graine qui donnerait plus tard naissance à ce qu'il pourrait peut-être consommer en compagnie des membres de son nouveau chez lui un peu forcé, tous ces gens qui plantaient dans les champs, mon père aimait dire que ces types étaient à peine mieux que de la bouffe pour crocodile, il réprima un sourire ironique tant il savait que ces paroles étaient vraiment sorties de la bouche de son paternel bien qu'il eut oublié logiquement l'utilisation de la phrase "c'est un travail de nègre" dans ce long et stupide discours. Plantant une nouvelle pomme de terre avec bien moins de délicatesse à ce souvenir il enterra celui-ci avec et il rejoint tous les autres au fond des trous qu'il venait de creuser.
Ce ne fut qu'à la fin de ce long travail qu'enfin il prit conscience de ce qu'ils avaient fait. Devant ce champ retourné un sentiment d'avoir fait quelque chose pointa le bout de son nez et pour une des rares fois depuis bien longtemps il était fier de quelque chose qui venait directement de lui. Il jeta un sourire qui se voulait sympathique à son coéquipier pour cette tache lorsqu'il soumit la seconde partie du plan, chose non-prévu par Aodhan, qui consistait simplement à planter des graines au sein de la terre labourée. Devant cette nouvelle tache, certes bien moins difficile mais tout aussi difficile pour le corps que l'autre, le professeur ne put retenir un souffle et levant les yeux au ciel tant il aurait préféré qu'on l'y envoye à la place de continuer cela. Néanmoins ne cherchant pas à se faire plus remarquer que cela par les membres du groupe il plongea à son tour sa main à l'intérieur du sac, se saisissant de quelques graines à l'instar de son collègue pour retourner de l'autre côté du champ.
Là, le professeur de sa main creusa à l'intérieur de la terre fraichement retournée pour y mettre une graine de vie avant de refermer le tout, action qu'il fit une fois puis deux puis trois jusqu'à ce que les graines enfin lui manque rejoignant de nouveau le sac il observa son partenaire le faire pour essayer d'optimiser ses mouvements dans la mesure ou lui semblait savoir y faire avec ce genre de choses. Une fois qu'enfin il eut les réponses qu'il souhaitait il prit une nouvelle poignée de ce qui semblait être la chose la plus précieuse à ce moment précis tant il fallait visiblement prendre soin d'eux et les chérir comme des nourrissons à peine nés. Me rappelle la Louisiane, souffla t-il calmement alors qu'il venait de tout juste planter une nouvelle graine qui donnerait plus tard naissance à ce qu'il pourrait peut-être consommer en compagnie des membres de son nouveau chez lui un peu forcé, tous ces gens qui plantaient dans les champs, mon père aimait dire que ces types étaient à peine mieux que de la bouffe pour crocodile, il réprima un sourire ironique tant il savait que ces paroles étaient vraiment sorties de la bouche de son paternel bien qu'il eut oublié logiquement l'utilisation de la phrase "c'est un travail de nègre" dans ce long et stupide discours. Plantant une nouvelle pomme de terre avec bien moins de délicatesse à ce souvenir il enterra celui-ci avec et il rejoint tous les autres au fond des trous qu'il venait de creuser.
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