Where's my cake ?
Jeu 1 Juin 2017 - 14:57
« ...rence ? ... Davis ?! » «Quoi encore ?! » L'agacement absolument pas masqué dans son ton avait empli la pièce alors que Lawrence dardait sur Chad le regard noir de celui qui a été dérangé en plein dans une réflexion intense. « Je peux aller manger ? » Depuis un temps déjà, le personnel de l'équipe de recherches ne prenait plus la peine de demander à leur chef s'il souhaitait manger avec eux, sachant pertinemment que le quarantenaire ne respectait absolument pas les heures des repas et que, la plupart du temps, il était occupé à autre chose. Ne retenant pas un soupire, le concerné secoua la tête d'un air excédé. «Fais ce que tu veux Sanders, t'es assez grand pour décider, mais fais le en silence, merci. » Sur ces mots, l'aîné s'était contenté de reporter son attention sur les notes qu'il avait déjà lu des dizaines de fois, essayant d'y trouver la moindre faille, le moindre signe de n'importe quoi. Le jeune bactériologue ne se priva pas pour montrer son mécontentement en ronchonnant avant de sortir, laissant la porte de son bureau claquer derrière lui. Fermant les yeux, Lawrence se pinça l'arrête du nez entre le pouce et l'index, plus qu'agacé d'avoir été tiré de ses réflexions pour une telle connerie. Après quelques secondes, il se laissa tomber dans le dossier de sa chaise, observant le plafond avant de jeter un coup d’œil à sa montre ; il était midi passé. Son ventre le lui rappela au même temps et Davis ne pu s'empêcher de se demander depuis combien de temps la suivante des Chambers ne lui avait pas apporté un de ces délicieux repas. Trop longtemps, elle était là, la conclusion. Il allait devoir sortir se chercher à bouffer tout seul mais pas maintenant, il prendrait sur lui et arriverait au bout de sa réflexion.
Les heures passaient à une vitesse folle et le virologue avait fini par oublier cette notion de faim qui le tiraillait pourtant ; c'était secondaire, et son corps s'était habitué avec le temps à ne pas être servi au premier manque. Premier manque hormis celui de nicotine et autres substances illicites mais là, pris dans ses réflexions, son envie de fumer ne se faisait que rarement ressentir. Quand enfin il eu terminé, rassemblant ses affaires sur un coin de son bureau pour ne rien perdre et ne pas s'agacer le lendemain de ne plus trouver ce dont il avait besoin, le brun sortit de son bureau, puis quitta le laboratoire où certains de ses sbires s'attelaient encore à analyser des échantillons ramenés récemment par l'équipe militaire. Il aurait pu les aider, assurément, mais il avait besoin de prendre l'air et autant dire qu'il était arrivé suffisamment tôt le matin pour s'accorder un bout de l'après-midi.
Comme chaque jour, il marchait une bonne vingtaine de minutes pour rejoindre la partie civile du camp, observant autour de lui d'un air relativement serein. Les fleurs çà et là avaient définitivement pointé le bout de leur nez, l'été serait là d'un jour à l'autre désormais ; et avec lui les longues soirée sur la place où il pourrait profiter de simplement ne rien faire. Levant le nez vers le soleil, Lawrence glissa ses mains dans les poches de son pantalon avant de s'arrêter, savourant un peu la chaleur de l'astre sur son visage. S'il avait été grandement agacé au laboratoire, autant envers lui qu'envers ses sbires, son agacement s'était volatilisé en à peine quelques instants, relaissant place à cette indifférence habituelle quant à tout ce qui l'entourait. Il s'apprêta alors à reprendre son avancée avant de se faire rentrer dedans de plein fouet par... un tas de livres. Se contentant de soupirer, le brun rattrapa un bouquin au vol avant de le tendre à la concernée, patientant le temps qu'elle ramasse le reste. Beatriz. Il haussa un sourcil avant de prendre la parole. «Ah t'es encore en vie toi ? Ça fait des semaines que j'ai pas eu de gâteau, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose. » Son ton n'avait rien d'agressif malgré la légère once de déception qui pouvait s'y déceler. Bien sûr, il l'avait croisé à quelques reprises depuis ces semaines, elle était toujours fourrée avec Siobhán, mais c'était un moyen comme un autre de lui faire comprendre que même s'il ne lui avait jamais dit, il appréciait ce qu'elle préparait. Sans doute que la faim qui tordait son estomac rien qu'en y pensant était pour quelque chose.
Rapidement, il avait posé le livre qu'il tenait sur la pile qu'avait reconstitué sa cadette pour finalement lui lancer un «fais attention quand tu marches » avant de s'éloigner. Rentrer chez lui, faire une sieste -si toutefois Amanda ne l'abrutissait pas de récits dont il se foutait royalement-, et après il aviserait. Poussant la porte de la bâtisse, le quarantenaire écouta. Rien. Sa jumelle devait encore être entrain de vadrouiller dans le camp à faire Dieu savait quoi. Machinalement, il alla chiper une barre de céréales dans la cuisine ainsi qu'un reste de café froid. Dix minutes après, Davis était allé s'échouer sur le canapé, ne tardant pas à piquer du nez pour récupérer un peu de ce sommeil dont il avait besoin.
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Re: Where's my cake ?
Ven 2 Juin 2017 - 18:24
Pourquoi avait-elle eu cette idée un peu folle de se trimballer dans les ruelles de Fort Ward avec une telle pile de livre ? Oui, c'était sa passion, mais elle aurait au moins pu avoir l'intelligence de se doter d'un cabas ou un truc du genre. Entre les livres qui serviraient de devoir à Nina pour l'occuper, ceux d'histoires, et les romans, elle voyait tout juste ou elle marchait. Si bien, qu'elle avait fini par heurter quelqu'un, ses livres faisant avalanche à même le sol. Se confondant en excuse, elle n'avait même pas réalisé qu'il s'agissait de Lawrence et qu'il attendait qu'elle ne récupère le livre qu'il lui tendait. Elle n'avait relevé la tête que lorsqu'il avait pris la parole, lui jetant un regard outré devant tant d'indifférence au fait qu'elle ait pu mourir. Goujat.
Et cette remarque sur les gâteaux. Là, elle comprenait mieux.Et bien...Quelle empathie. avait-elle lâché vivement en récupérant l'intégral de ses livres, alors que le scientifique lui tournait sciemment le dos pour aller dieu savait ou.
Mais au moins, le message était passé. Et si elle ne disait pas de bêtise, il devait rester encore quelques cookies qu'elle avait préparé avec Nina en assistante. Si Abbi ne s'était pas jetée dessus, du moins. En récupérant quelques uns, elle avait finalement jeté ses livres sur son lit pour faire demi tour, avec le graal.
Elle avait attendue qu'Amanda vienne lui ouvrir, saluant son amie avec un peu plus d'entrain que son frère, avant que cette dernière ne la laisse rejoindre l'autre grincheux. Elle n'avait même pas pris la peine de taper à la porte, le son de ses talons aiguilles faisait suffisamment de bruit comme ça. Elle était venue poser les gâteaux devant son nez jusqu'à ce qu'il ne lève enfin le regard vers elle.Au moins, je sais que quelque chose vous manquera si je venais à disparaître. lâcha avec une mimique faussement outrée, avant de rajouter.Mangez. Amanda m'a dit que vous oubliez au moins deux repas sur trois.
Est-ce qu'il connaissait seulement son prénom, son rôle, ou son amitié avec sa sœur qui elle au moins, était infiniment plus agréable ?Et un bonjour n'a jamais tué personne. Précisa t-elle quand à leur rencontre un peu plus tôt, restant néanmoins debout et droite comme un i, préférant ne pas trop prendre ses aises dans le bureau du grand manitou de la bande.
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Re: Where's my cake ?
Ven 2 Juin 2017 - 23:46
La porte d'entrée qui s'ouvre puis se referme, des pas rapides sur le parquet, la voix d'une femme qui s'élève dans l'air. Et Davis qui dort. « Eh la marmotte ! » Grognant légèrement, le brun n'ouvre les yeux que quand sa jumelle se met à le secouer légèrement. « Tu es là depuis longtemps ? » Sans ménagement, la brunette pousse son frère pour se faire une place sur le canapé. «J'en sais rien, quelques heures peut-être. » Ou peut-être pas, aucune importance après tout. Agacé d'avoir été réveillé et viré de sa tranquillité de la sorte, le virologue soupire légèrement en se redressant pour de bon, laissant sa tête retomber sur le dossier du sofa. « T'es pâle, tu devrais penser à manger quelque chose. » «J'y penserais, Amanda. » Tapotant doucement le genoux de son aînée de vingt minutes, le quarantenaire se lève et prend la direction de son bureau d'un pas traînant, s'étirant en baillant à s'en décrocher la mâchoire ; sommeil profond, réveil difficile, pour ne pas changer.
Profitant des quelques heures qu'il avait devant lui avant de la tombée de la nuit, le brun s'occupa de faire un peu le tri dans ses documents ; s'il avait l'habitude d'être très ordonné, il y avait toujours des choses à reclasser suite aux découvertes les plus récentes, des ajouts à faire. Une sorte de paperasse qui lui passait un peu au dessus mais qu'il se devait de bien faire s'il ne voulait pas en vouloir à la terre entière quand il chercherait tel ou tel document. Stoppant son attention sur un point précis, le chercheur repartit dans ses pensées, sourcils froncés sous la réflexion.
Il ne perçut d'abord pas les sons environnants, ne sortant de ses pensées que lorsqu'une boîte se présenta devant son regard. Qu'est-ce que c'était ça encore ? Daignant enfin lever le visage, il croisa le regard de la nounou Chambers ; elle avait ce petit air mi-amusé mi-contrarié. À ses mots, Davis regarda à nouveau la boîte, l'ouvrant pour y trouver des cookies. Un sourire étira ses lèvres alors qu'il en chipait un et se laissait retomber contre le dossier de sa chaise. Commençant à grignoter le biscuit sans relever ce que lui avait apparemment rapporté Amanda, il hocha la tête. «Je m'en souviendrai la prochaine fois » à la saluer, s'entendait. Reculant sa chaise, le plus âgé se leva, gardant dans une main la boîte, un gâteau dans l'autre. «Merci pour les cookies. Tu veux quelque chose à boire ? » Sans réellement attendre qu'elle le suive, il se dirigea dans la cuisine et sortit deux verres du placard et les posa sur un plateau où il venait de laisser la boîte avant de récupérer également une thermos de thé froid qu'avait préparé Amanda ; où était-elle passée d'ailleurs ? Qu'importait.
Prenant le plateau et tout ce qu'il contenait, Lawrence alla jusqu'à la petite véranda de la maison, déposant le tout sur la table avant de s'installer sur une des chaises. Machinalement, il reprit un biscuit avant de reporter son attention sur Beatriz. «C'est gentil d'avoir pensé à moi, je commençais presque à me demander si on était pas en pénurie de farine. » Si ses mots pouvaient être pris sur le ton de la plaisanterie, son ton n'avait rien d'ironique, au contraire ; c'était après tout un risque probable dans un tel monde désormais. Mais il n'empêchait que le virologue était ravi de pouvoir à nouveau goûter à la nourriture de la jeune femme et, s'il se demanda l'espace d'un instant pourquoi elle n'avait rien apporté depuis des semaines, il se demanda également pourquoi elle avait commencé à lui apporter quelque chose au départ. Fronçant les sourcils, il planta son regard clair dans celui de la jeune femme. «C'est Siobhán qui t'as demandé de nourrir les troupes au départ ou c'est juste... comme ça ? » Peut-être était-ce le seul moyen que la nounou avait trouvé pour s'occuper sur cette île.
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Re: Where's my cake ?
Mer 7 Juin 2017 - 0:49
Au moins, il deviendrait plus aimable. La, elle ne disait pas non. Elle lui offrit même un sourire satisfait avant de répondre à sa question.Ce serait avec plaisir, si je ne vous dérange pas trop. dit-elle avec douceur, baissant un instant le regard vers le sol, mais il n'avait même pas attendu son avis pour lui ramener du thé glacé. Tout sauf de la tequila, songea t-elle amèrement avant de le remercier d'un signe de tête, lui offrant un sourire timide avant de récupérer son verre plein. Avec l'été qui arrivait, ce genre de boissons était la bienvenue.
Sa remarque sur la farine la fit doucement rire.Non, pas que je sache. J'ai juste beaucoup de chose à faire ces derniers temps. admit-elle, précisant.Sans compter que j'aime bien proposer mon aide dans tout ce qui touche à l'intérieur du camp.
Tant qu'on ne lui demandait pas d'aller en extérieur, au delà du mur... Ca lui convenait. D'ailleurs, la remarque du scientifique l'étonna d'avantage, concernant cette histoire de nourriture.Et bien... Parfois elle demande, parfois je le fais moi. Je ne suis pas utile pour la défense ou la sécurité, alors j'essaie de me rendre utile autrement.
Ses talents n'étaient pas utiles. Qu'il s'agisse de cuisine, de garde d'enfants ou de chantonner des berceuses, elle n'avait rien d'une survivante typique, bien au contraire. Ramenant une mèche de cheveux derrière son oreille, elle rajouta avec sincérité à son aîné.Et comme Amanda m'a dit que vous aviez tendance à oublier de manger, je me suis dis que ce serait mieux pour vous si je ramenais des trucs sympa, histoire de ne pas vous évanouir en plein travail.
Muffins, cookies, gâteaux en tout genre... Quand ils avaient les fonds nécessaires et du temps libre, elle ne lésinait pas sur la cuisine, et comme Nina adorait ça, c'était l'occasion pour elle de s'initier un peu.Et vous alors ? J'ail l'impression que vous dormez dans votre laboratoire et que vous n'en sortez jamais...
Un peu comme un ours en fait. Un ours grognon, qui ne réagissait que pour la nourriture. Ca lui allait très bien comme définition tiens.Je suppose que vos recherches doivent prendre du temps...
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Re: Where's my cake ?
Jeu 15 Juin 2017 - 21:14
Le virologue écoutait les propos de sa cadette en prenant une gorgée de thé, s'installant un peu plus confortablement dans sa chaise tout en appréciant la chaleur du soleil sur sa peau. S'il n'avait jamais pris la peine de réellement discuter avec la nounou des Chambers, il savait que sa jumelle l'appréciait beaucoup, c'était bien qu'elle ne devait pas être si idiote que cela. Hochant le tête quand elle répondit à la question qu'il lui avait posée, il ne rétorqua qu'un «c'n'est pas faux » qui pouvait être assez mal perçut mais qui avait pourtant été sans une once de moquerie, de condescendance ou d'agressivité, il ne faisait que valider le constat qu'elle avait elle-même fait au sujet de sa personne.
Remontant son pied gauche sur son genoux droit, il adressa à la brune un regard amusé, la gratifiant d'un sourire reconnaissant. «Merci pour cette attention Beatriz. » il était sincère et, même s'il ne comprenait pas pourquoi l'hispanique se souciait de son équilibre alimentaire, il ne pouvait nier que les préparations de la jeune femme étaient réellement bonnes, il suffisait de goûter ses cookies pour le comprendre. Y pensant, le quarantenaire en rechipa un, se notant toutefois d'avoir une discussion avec Amanda concernant ce qu'elle disait aux autres à son sujet.
Ayant reporté son attention sur le jardin de l'autre côté des baies vitrées, le virologue se demanda à quel moment leur petit équilibre parfait allait littéralement imploser ? Tout pouvait aller si vite ; un simple décès et un infecté serait parmi eux, comme l'été précédent, et en quelques minutes seulement tout pouvait devenir un réel cauchemar. Soupirant légèrement en se disant par la même occasion qu'il devrait sans doute ressortir du camp d'ici quelques temps afin d'aller voir les dégâts par lui-même ; depuis combien de temps n'avait-il pas quitté l'île ? Trop longtemps sans doute.
Tiré de ses réflexions par la question de la jeune femme, il posa son regard perçant sur elle, haussant finalement les épaules. «J'y passe beaucoup de temps mais ça ne me change pas réellement de la vie que je menais avant. » Si on omettait le fait que maintenant, Amanda était là et ne parcourrait plus le monde pour tenter d'y maintenir un semblant d'humanité. Davis se leva, retournant rapidement dans le salon pour récupérer sur la table basse de quoi fumer, et revint s'installer dans la véranda. «Elles prennent du temps, mais faire quelque chose par passion ne s'apparente pas réellement à du travail. » Disait-il cela pour s'en persuader ? Peut-être un peu, parce-que si en effet il faisait cela par passion, il était évident qu'il avait tendance à tellement se prendre la tête, à rester bloqué sur de petites choses, qu'il avait parfois le sentiment de devenir fou. Mais il le fallait, pour la science comme disaient certains.
Glissant entre ses lèvres un joint qu'il avait préparé peu avant dans la journée, le quarantenaire l'alluma sans se préoccuper réellement de la fumée qui risquait de gêner la jeune femme ; les fenêtres étaient ouvertes, elle n'en serait sans doute pas plus importunée que cela. Se calant un peu mieux dans la chaise, Davis reporta son attention sur la brune. «Comment t'es tu retrouvée à travailler pour les Chambers ? » Peut-être qu'il l'avait déjà su un jour, qu'Amanda lui avait dit, mais l'aîné ne s'en rappelait absolument pas alors autant en savoir un peu plus que la nounou Chambers même si ça ne changerait strictement rien à sa vie.
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