Melvin. Au début, Brooke ne voulut pas l’interrompre dans ce qu’il était en train de faire ou pas. Mais, finalement Depuis l’arrivée du groupe de Tacoma au ranch, Brooke essaye de prendre un peu ses marques dans ces lieux. Ce n’est pas trop difficile mais, pour le moment elle n’a pas encore eu l’occasion de discuter avec l’autre groupe. Enfin, pour le moment la mère de famille préfère être au prêt du groupe qui était présent à Tacoma et aussi à sa famille. Après avoir confié ses enfants à la mère d’Ethan, Brooke se rend dans le grand salon du ranch. Elle en profite pour discuter rapidement avec quelques personnes, rien de bien particulier comme à ses habitudes en ce moment. Puis, elle se faufile à l’extérieur du ranch pour voir Ethan et surtout pour le prévenir qu’elle part un peu marcher autour du ranch. Puis, elle a bien envie d’aller faire un tour du côté du lac.

Donc après avoir volé un tendre baiser à son époux, celle-ci fit un signe à Gaia de l’accompagner. Il fait plutôt bon à l’extérieur même si le temps est assez changeant en ce moment. Sur le chemin du lac, la brune aperçut une silhouette un peu plus loin. Elle observe un moment avant de reconnaître les traits familiers de la brune décida de lui proposer de l’accompagner au lac ? Cela fait un moment qu’elle n’a pas passé un peu de temps avec Melvin. Puis, elle pourra lui demander son avis sur le groupe qui a accueilli celui de Tacoma. Elle connaît déjà l’avis de quelques personnes ainsi que celui de sa famille. Mais, la brune aimerait bien avoir l’avis de Melvin. Brooke s’approcha alors de l’homme avec un léger sourire :

« Melvin. » Interpella la brune. Une fois qu’elle eut l’intention de cet homme, Brooke rajouta : « Je vais faire un tour au lac. Tu veux m’accompagner ? » Proposa la brune. Gaia partit à la rencontre de l’homme pour se faire flatter un peu. Elle prit un petit air sérieux avant de dire : « Promis, je ne vais pas te mettre à la flotte. »

Au début, lorsqu'il entendait quelqu'un l'appeler par son véritable prénom, il avait tendance à tiquer. D'ailleurs il avait gardé le secret là dessus pendant un long moment. Plutarch était son pseudonyme, et ça lui allait tellement bien ! Ou alors il avait trop prit l'habitude d'être appelé ainsi pendant toutes ces années de voyages, à vagabonder là où personnes ne le connaissait, et ne le connaîtrait vraiment totalement. Aujourd'hui, et bien la plus part des membres du groupe le désignait par son prénom, celui qu'avait choisi sa mère lorsqu'il était né… Il fallait qu'il s'y fasse…

La voix féminine qui venait de l'interpeller n'était autre que celle de Brooke. Plutarch c'était retourné dans sa direction en l'entendant l'appeler, lui adressant un sourire amical. Il appréciait la jeune maman et aimait passer du temps en sa compagnie. Ethan et sa femme lui faisait éprouver tellement d'admiration. Il l'avait confié à Ethan le jour où il avait creuser les deux tombent des parents de Brooke. Survivre seul, ne penser qu'à sa propre vie, c'était tellement facile à comparé de ce qu'ils faisaient tous les deux. Une famille à protéger, c'était une mission de fou ! Leurs seconds n'étaient qu'un bébé ! Plutarch avait toujours été un grand admirateur des femmes, ce qu'elles étaient capables de faire, d'accomplir, d'endurer aussi. Le sexe faible mon cul ouais ! Brooke faisait partie de ses femmes courageuses, de ses louves capable de tout pour ses petits.

Plutarch posa un genou à terre pour venir caresser le chien. Il n'avait jamais été un grand ami des animaux, mais les chiens qui étaient dans le groupe, il avait apprit à les connaître et s'y était attaché, comme à leur propriétaire. Le jeune homme ne put s'empêcher un rire à la réplique tout en sérieux de Brooke. « -j'te promets pas l'inverse. » répliqua-t-il en guise de oui.

Le fossoyeur se redressa sur ses deux jambes, histoire de prendre la route du lac avec la jeune maman. Il s'imaginait que doucement elle s'habituait à être ici, comme les autres. Melvin n'avait pas encore trouver le temps de parler avec Brooke. Lui se rendant utile partout où il le pouvait, elle s'en doute trop occupée à s'occuper de ses enfants. De toute façon, elle ne faisait pas partie des gens pour qui il se faisait beaucoup de souci. Parce qu'elle était forte, et parce qu'Ethan veillait sur elle. Leur couple était fort, ensemble ils parvenaient à se soutenir. Mais il demanda tout de même, histoire d'engager la conversation : « -comment tu va ? » Un sourire en coin, alors qu'il s'adressait à elle, tout en marchant d'un pas lent.

L’idée d’avoir un peu de compagnie ne déplaît pas spécialement à la brune. Surtout qu’elle aimerait bien avoir le point de vue de Melvin sur nouveau groupe qui a finalement recueillit les survivants de Tacoma. Puis Brooke apprécie Plutarch D'ailleurs, elle se demande encore d’où peut bien venir son surnom ! Elle finira peut-être par le savoir un jour, enfin, faudrait déjà qu’elle lui pose la question. Ce sera peut-être le plus simple à faire, n’est-ce pas ? Brooke adresse un large sourire à Melvin lorsqu’il lui répond à sa proposition par une réplique qui amuse la brune.

« Finalement, je vais peut-être devoir renoncer à ma promesse ! Car si tu me mets à l’eau, tu viendras avec moi ! »

Annonce-t-elle avant de prendre le chemin pour rejoindre le lac. Sa chienne avance un peu devant eux, mais elle se retourne de temps en temps pour voir si sa maîtresse est encore bien présente. Brooke apprécie beaucoup le ranch même si elle garde encore quelques réserves en ce qui concerne l’autre groupe. C’est un endroit plutôt tranquille et qui n’est pas explosé à la vision de tout le monde.

« Je vais bien. Je commence à m’adapter à notre nouveau chez nous en douceur, j'observe dirons-nous. » Dit-elle doucement. Ce que ne dit pas Brooke, c’est qu’en ce moment, elle a tendance à se faire un peu de soucis pour son époux. Celui-ci s’en veut de ne pas avoir tenté d’aider Arthur et sa famille… Elle comprend très bien ce que ressent son mari, mais… Enfin, elle ne peut pas s’empêcher de s’inquiété pour lui. Toutefois, Brooke annonce avec un léger sourire : « Et je ne me fais pas trop de soucis pour mes deux petits monstres, ils se sont déjà adaptés à leur nouvel environnement. » Brooke finit par poser son regard sur Melvin avant de lui demander : « Et toi, comment ça va ? »

Elle continue à avancer vers le lac, tandis qu’elle aperçoit sa chienne partir un peu plus loin qu’eux. Brooke siffle pour la faire revenir un peu plus près d’elle. La brune reste tout de même vigilante avec sa chienne. Une fois un peu plus loin du reste des survivants, Brooke ne peut pas vraiment s’empêcher de demander sur un petit ton curieux à Melvin : « Dis-moi, qu’est-ce que tu penses de l’autre groupe ? »

« -ça c'est ce que tu crois ma belle ! » Renchérit Plutarch avec son petit sourire habituel. Il aimait appelé les femmes par ce petit surnom. Il n'y avait rien de déplacé là dedans. Avec le respect qu'il leur portait, Plutarch partait du principe que quelqu'un devait leur dire au moins une fois dans la journée qu'elles étaient belles. Même si aujourd'hui, dans le monde actuel les stéréotype de la mode n'était plus en vigueur. La maquillage, le coiffeur et les tenues parfaites avaient disparus. Laissant place à ce qu'il aimait chez les femmes, leur vrai nature sauvage. Leur beauté naturelle. Bref, tout ça pour dire qu'il ne draguait pas Brooke. Malgré le fait que c'était une superbe femme, jamais il ne se serait permis de faire de l’œil à l'épouse d'un autre.

Avec Brooke, ils avaient plus ou moins le même âge, et ils s'étaient toujours bien entendu. Il l'appréciait vraiment et il aimait bien le lien qu'il y avait entre eux, même si il ne savait pas forcement le définir. Ça lui allait comme ça.

Bon déjà la réponse qu'elle venait de lui donner le rassurait. En détaillant son visage, il savait qu'elle disait la vérité. Tant mieux si doucement elle se faisait à leur nouveau lieu de vie. Plutarch sourit en l'entendit parlé d''observation. Il comprenait parfaitement, ils étaient un peu tous comme ça… Ce qui était normal en soit. « -tant mieux alors, et si les petits ça va aussi, j'dirais presque qu'on frôle le parfait. » un nouveau sourire léger pour détendre l'atmosphère. C'était faux. Rien n'était jamais parfait. Rien ne le serait jamais.

Bien entendu, elle lui retourna la question alors qu'ils marchaient côte à côte toujours du même pas lent, s'éloignant doucement du ranch en direction du lac. Il haussa les épaules et répondit simplement : « -j'essaie de me rendre le plus utile possible, comme je le faisait déjà avant. Mais ça va. » Sincérité. C'était assez rare lorsqu'il n'allait pas bien, et lorsque cela arrivait, personne n'était mit au courant. Il passait ainsi pour le mec qui était toujours de bonne humeur. Enfin pour le moment, il n'y avait pas de raison d'aller mal. Ils avaient un toit au dessus de la tête, tous en sécurité. A manger également.

A nouveau un sourire étira les traits du visage du jeune homme. Il s'attendait à la question. Ils se la posaient tous, aux uns et aux autres. Ça aussi c'était sans doute normal. « -pourquoi cette question, tu viens de me dire que ça allait, y'a un truc qui te chagrine ou que te dérange ? » oui, il aimait bien mené l'enquête et poser lui les questions avant de dire ce qu'il pensait. Un léger froncement de sourcils avait accompagné sa question. Pas la peine de dire à Brooke qu'elle pouvait lui parler librement, elle le savait très bien.

Tant que les enfants se portent bien, c’est tout simplement l’essentiel pour la mère des deux garçons. Elle commence à s’adapter à cet endroit, elle continue à observer les survivants du ranch. Mais, la brune n’est pas encore dans une confiance totale envers le groupe qui leur a ouvert les portes du ranch. Après, Brooke reste positif tout de même... Si ses personnes ont un mauvais fond, peut-être qu’ils ne les auraient pas accueillis dans cet endroit comme, ils ont pu le faire. Brooke adressa un sourire à Melvin lorsqu’il dit que cela frôle le parfait.

La réponse de Melvin n’étonne pas Brooke. Déjà à Tacoma, ce n’était pas rare de le voir aider les personnes de leur campement. « Tant mieux alors. » Répondit-elle avec un doux sourire. Brooke n’a pas le souvenir, d’avoir vu un jour Melvin de mauvaise humeur. Puis la brune finit par lui poser la fameuse question. Celle qu’elle se pose depuis un petit moment, elle connait l’avis de son mari, de la belle-mère aussi… Mais, Brooke a envie de connaitre l’avis d’autres personnes. Mais, la question de madame Walker se solde par une question de son ami. Brooke ne peut pas s’empêcher de sourire à nouveau. De toute façon, elle sait très bien qu’elle peut lui faire confiance, comme lui peut lui faire confiance en retour.

« Dans l’ensemble ça va. » Dit-elle doucement. « Ce groupe nous a accueillis alors qu’ils ne nous connaissaient pas. Nous aurions pu être une sacrée menace pour eux mais, finalement ils ont fini par nous accueillir. J’essaie de m’intégrer petit à petit, de m’habituer à ce nouvel endroit, j’observe. Pourtant, je ne leur fais pas totalement confiance… Il y a un truc qui me dérange mais, je ne sais pas exactement quoi… »

En y pensant un peu, cela parait aussi logique. La méfiance est toujours importante envers des personnes que nous ne connaissant pas spécialement. C’était déjà le cas par le passé mais, de nos jours c’est encore plus important. Personne ne peut savoir exactement sur qui il peut tomber.

« Après, c’est peut-être le temps de les connaître un peu mieux. »

Le duo arrive devant le lac, Brooke pose son regard sur l’eau qui est calme. Tandis que la chienne part à toute allure pour faire trompette.

Melvin se mit à rire joyeusement : « -une menace ? » Brooke était sérieuse ? Elle ne devait pas se souvenir avec exactitude de l'état dans lequel le groupe se trouvait lorsqu'ils avaient croisé la route de Carmen et de sa bande. « -j'suis pas certain qu'une poignée de gens complètement fatigués, usés et affamés, leur ait vraiment fait peur... » Il ne se moquait pas de la jeune maman, lui faisait seulement part de son point de vu à lui. « -on a eut pas mal de chance que Carmen ait un coeur et sans doute de la pitié... » Melvin voyait ça comme ça. Et il s'était déjà dit pas mal de fois, qu'il aurait sans doute agit comme elle. C'était tout à fait normal et légitime de prendre le temps de la réflexion, d'évaluer les choses, d'analyser les gens…

Un nouveau froncement de sourcil. « -tu te sens pas encore à l'aise ici, c'est normal. Pour le moment on est encore en période de test, tout le monde s'observe… » Plutarch comprenait ce qu'elle voulait dire. Elle n'était pas la seule à ressentir cela. Mais avec le temps les choses allaient se tasser. Ils allaient tous s'adapter peu à peu.

Une fois devant le lac, Melvin fit un signe à Brooke. Et s'ils posaient leurs fesses un petit moment, juste pour profiter de la vue ? Il la jeterait à l'eau après. Le jeune homme plia les jambes et prit place sur le bord du lac, dans l'herbe un peu trop sèche. Il cala ses deux main derrière lui, prenant appui dessus, laissant son regard observer l'étendu d'eau.

« -tu sais, je pense qu'on a tous ressentit déjà au moins une fois ce genre de chose. Après tout, avant d'être un groupe, on a tous été des étrangers les uns pour les autres. J'connaissais personne du groupe avant de me retrouver coincé au stade… Mais on a apprit à se connaître les uns les autres, à se faire confiance… » La méfiance était un sentiment humain, il était totalement normal qu'il soit présent surtout dans les conditions de vie actuelle. L'épidémie faisait sortir le pire comme le meilleur des hommes…

« -aujourd'hui, je tiens à certains d'entre vous plus qu'à personne d'autre dans ma vie d'avant… » confidence perso pour une fois… « -Ethan ça va ? » Melvin posait cette question parce qu'il savait que l'ancien agent était du genre à culpabiliser à fond lorsqu'il n'était pas capable de sauver le monde. Ils avaient perdu des gens à Tacoma… Alors forcement, ça avait du l'affecter.

Lorsqu’elle entendu les propos de Melvin, Brooke ne peut s’empêcher de sourire. C’est vrai que vu comme cela… La menace aurait vite été éradiquée… « C’est vrai, je dois bien avouer que tu as raison ! » En ce qui concerne Carmen, c’est vrai que celle-ci a fait preuve d’une sacrée gentillesse. Peu importante les raisons qui l’ont poussé à les accueillir… Brooke est reconnaissante envers la chef de cet endroit. Par contre, elle ne doute que s’ils étaient tombés seulement sur Axel, les choses, ce serait passé ainsi. Brooke passe sa main contre sa nuque puis, elle finit par poser à nouveau son regard sur Melvin. C’est sûr qu’il faut un temps d’adaptation pour tout le monde, c’est logique. Mais, il y a aussi le fait que Brooke a tout de même cette crainte de voir cet endroit partir en fumée à son tour. En même temps, après le chalet et Tacoma… Enfin, elle ne peut pas s’empêcher de penser au pire.

Brooke ne répondit pas à ce qu’il vient de lui dire. Elle réfléchit un petit moment jusqu’à ce qu’ils arrivent enfin devant le lac. Brooke s’installe au côté de Melvin. Assise face à l’étendue d’eau, celle-ci écoute à nouveau Melvin. C’est vrai qu’à l’époque du stade, tout le monde était des étrangers les uns pour les autres. Certes, Brooke avait sa famille avec elle, mais déjà à ce moment elle a commençait à nouer des liens avec des personnes qu’elle n’a jamais revues.

« C’est vrai. Nous étions tous des étrangers à cette époque. » Dit-elle sur un ton pensif. Son regard perdu dans le large, elle finit par rajouter : « Ils nous faudra un peu de temps, mais cet endroit… J’aime beaucoup le ranch. Pour le moment, certes, je suis un peu méfiante, mais tout finira par se mettre en place petit à petit. » Dit-elle doucement à son voisin. Lorsqu’elle entendit la petite confidence de Melvin, celle-ci eut à nouveau un sourire sur les lèvres. Pour le coup, elle regarde à nouveau Melvin : « Comme moi. » Rien que Melvin, Tam, Connor, et même d’autres survivants du groupe. Elle s’est attachée à eux, ils font tout simplement partit de sa famille à présent. Lorsqu’il vient à lui demander si Ethan ça bien, Brooke soupire légèrement. « Ce n’est pas le top du top… Il culpabilise beaucoup pour Arthur et sa famille… Il pense qu’il aurait pu changer quelques choses s’il avait essayé de les sauver ou même si cette nuit-là, il n’avait pas eu le sommeil profond. » Dit-elle doucement. « Il ne dort pas beaucoup en plus… Il n’arrive pas à dormir normalement. Au moindre bruit anormal, il se réveille. » Brooke pose à nouveau son regard sur l’eau. « D’ailleurs, il veut que j’apprenne à me défendre contre les rôdeurs avec une arme autre que mon pistolet. Chose qui auparavant n’était pas vraiment une chose pour laquelle il était d’accord. »

Brooke finit par se mettre dans ma même position que Melvin. Elle repense un moment à la conversation qu’elle a pu avoir avec son mari par rapport à Tacoma… Il n’aurait pu rien faire, mise à part risqué sa vie inutilement. Puis, elle finit par regarder Melvin avec un petit sourire : « Et toi avec Tam ? » Interroge Brooke avec un petit sourire taquin.