Somebody told you a secret - Ludwig.
Mer 27 Sep 2017 - 17:05
Issaquah Ranch
25 septembre 2017, dans l'après-midi.
25 septembre 2017, dans l'après-midi.
O
n en a encore pour longtemps ? », demanda Ellora d'une petite voix, toute gênée de peur de se montrer impolie. Bien malgré elle, elle laissa s'échapper un léger soupire, qu'elle regretta pourtant très rapidement. « Enfin c'est à dire... ». Encore plus mal à l'aise après ce soupire involontaire qu'elle ne parvint pas à retenir, Ellora tenta, tant bien que mal, de rattraper le coup. Les yeux rivés vers le sol, elle lui fit un sourire timide, avant de reprendre. « Ce n'est pas que je m'ennuie... On passe une très bonne journée tous les deux Ludwig ! Et je ne regrette pas du tout de t'avoir donné un coup de main, bien au contraire... C'était avec grand plaisir ! », tenta-t-elle de se rattraper, tout en continuant de chercher malgré tout une bonne raison pour que Ludwig la laisse un peu respirer. « Mais il est déjà seize heure et j'aimerais bien rentrer... je suis un peu fatiguée... ». Ellora n'avait jamais eu une grande résistance, et c'était sans doute encore pire depuis qu'elle avait perdu tant de poids pendant son périple en solitaire. Elle était malgré tout beaucoup moins fine qu'avant, ayant repris quelques petits kilos depuis son arrivée à la mi-août. Mais pour autant, s'occuper de réparer un quatrième récupérateur d'eau de pluie était un peu la goutte d'eau. Toujours avec son calme olympien, la jeune femme entreprit malgré tout de terminer ce qu'ils faisaient.
Bien évidemment, Ellora appréciait beaucoup la compagnie de Ludwig. Mais le jeune homme d'ordinaire si discret se faisait ce jour-là bien trop présent à son goût. Et si elle avait essayé de ne rien laisser paraître, se donnant à fond dans chacune des tâches pour lesquelles il lui demandait de l'aide, à présent que l'après-midi était bien entamée, la jeune femme commençait à être un peu las. « Et puis... c'est surtout que... ». Là encore elle soupira. De tristesse, cette fois. « Je n'ai pas vu Nolan de la journée... ». Un air peiné s'inscrivit immédiatement sur son visage. Depuis qu'elle avait quitté leur chambre-débarras en début de matinée pour aller s'occuper d'Origan, sa jument, Ellora ne l'avait pas aperçu une seule fois. Pas même lors du repas de midi. Cela dit, elle avait été si tôt réquisitionnée par Ludwig - qui semblait se faire un plaisir, ce jour-là, de la garder éloignée des autres habitants - que croiser son cher et tendre semblait impossible. « Il ne m'a pas dit ce qu'il devait faire aujourd'hui... J'espère que tout s'est bien passé de son côté... ». Cela faisait en vérité quelques jours qu'ils ne se parlaient plus vraiment. Depuis qu'ils étaient rentrés de cette expédition - où Ellora s'était mise en danger plusieurs fois -, il leur avait été difficile de communiquer véritablement. Elle avait bien vu la colère de Nolan, sur place déjà, et puis par la suite son énervement, une fois rentrés. Leur manque d'échange l'inquiétait à un point inimaginable, si bien qu'elle n'avait eu de cesse de penser à lui toute au long de la journée. « Est-ce que tu sais si un groupe devait partir en ravitaillement ? », murmura-t-elle. « Et si oui... est-ce qu'il était avec eux... ? ».
Bien évidemment, Ellora appréciait beaucoup la compagnie de Ludwig. Mais le jeune homme d'ordinaire si discret se faisait ce jour-là bien trop présent à son goût. Et si elle avait essayé de ne rien laisser paraître, se donnant à fond dans chacune des tâches pour lesquelles il lui demandait de l'aide, à présent que l'après-midi était bien entamée, la jeune femme commençait à être un peu las. « Et puis... c'est surtout que... ». Là encore elle soupira. De tristesse, cette fois. « Je n'ai pas vu Nolan de la journée... ». Un air peiné s'inscrivit immédiatement sur son visage. Depuis qu'elle avait quitté leur chambre-débarras en début de matinée pour aller s'occuper d'Origan, sa jument, Ellora ne l'avait pas aperçu une seule fois. Pas même lors du repas de midi. Cela dit, elle avait été si tôt réquisitionnée par Ludwig - qui semblait se faire un plaisir, ce jour-là, de la garder éloignée des autres habitants - que croiser son cher et tendre semblait impossible. « Il ne m'a pas dit ce qu'il devait faire aujourd'hui... J'espère que tout s'est bien passé de son côté... ». Cela faisait en vérité quelques jours qu'ils ne se parlaient plus vraiment. Depuis qu'ils étaient rentrés de cette expédition - où Ellora s'était mise en danger plusieurs fois -, il leur avait été difficile de communiquer véritablement. Elle avait bien vu la colère de Nolan, sur place déjà, et puis par la suite son énervement, une fois rentrés. Leur manque d'échange l'inquiétait à un point inimaginable, si bien qu'elle n'avait eu de cesse de penser à lui toute au long de la journée. « Est-ce que tu sais si un groupe devait partir en ravitaillement ? », murmura-t-elle. « Et si oui... est-ce qu'il était avec eux... ? ».
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Re: Somebody told you a secret - Ludwig.
Lun 9 Oct 2017 - 16:37
« Wow, tu entends ! Je suis presque sûr qu'il s'agit d'un geai bleu, viens avec moi, on va essayer de le voir ! »
« J'ai toujours aimé l'ornithologie, pas toi ? Les oiseaux sont tous magnifiques ! Tu savais que le geai bleu prend des 'bains de fourmis' ? Il se jette par surprise toutes ailes déployées dans une fourmilière, obligeant les insectes affolés à secréter de l'acide formique pour se défendre. Ça s'appelle le 'formicage'. Le geai utilise cet acide pour ce débarasser de ses tiques, et, en parallèle, ces parasites constituent un stock de nourriture en récompense pour les fourmis. Un truc de fou. »
« Et puis le monde des fourmis, oh lala ! Elles possèdent une intelligence … Heureusement qu'elles sont minuscules. Elles sont capables de communiquer entre elles, elles divisent les tâches et elles sont même capables de résoudre des problèmes très complexes. Les scientifiques adorent les étudier pour ces analogies avec les sociétés humaies. »
« C'est dommage, tu crois pas, d'avoir dû attendre la … la fin du monde pour retourner à une consommation surveillée et écologique. L'eau de pluie, on en a depuis la nuit des temps, tu vois ? Et avant l'épidémie, on s'en protégeait comme s'il s'agissait d'une maladie. C'est bête. »
Et bla, et bla, et bla.
Du petit matin jusqu'à la fin de l'après-midi, Ludwig avait parlé, bavardé, jacassé. Ludwig avait affronté les yeux sceptiques d'Ellora qui le suivait, gentille fille, partout où il la traînait sans rien dire. Alors même qu'il voyait très bien qu'elle en pouvait plus, et que son bavardage incessant était plus épuisant qu'autre chose. Il se fatiguait seul, même. Mais, maladroit comme il l'était, il craignait qu'un moment de silence le trahisse. Il redoutait que la jeune femme puisse lire dans ses yeux à lui. Et alors, ce serait terrible. Parce que Nolan lui faisait confiance. Et qu'il voulait que tout se passe pour le mieux pour le petit couple.
Alors, oui, peut-être cela n'avait-il pas été très judicieux de choisir le libraire comme confident, pour ce qu'il souhaitait faire. Enfin, comme confident, oui. Mais jouer un rôle, c'était autre chose. Il s'y prenait comme un pied, le Gulbrandsen, et son attitude n'était pas du tout naturelle. Heureusement qu'Ellora ne le connaissait pas assez pour savoir qu'il n'était pas du genre à parler.
Il était lourd, ce jour-là, il le savait. Et cette sensation de susciter l'agacement chez la copine de Nolan était affreux et ne l'aidait pas à agir simplement. Il surjouait tout. Déblatérait tout ce qu'il avait appris dans ses bouquins, tout ce qu'il pouvait savoir. Et, malheureusement pour Ellora, il savait beaucoup, beaucoup de choses. Le mode de vie des animaux, en passant par la plomberie et le survivalisme, la fine cuisine, la musique et la peinture … Si certains en doutaient encore, il suffisait de passer cette journée à ses côtés pour admettre que Ludwig était une encyclopédie sur pattes.
En cette fin de journée bien chargée, Ellora finit par baisser les bras. Mesurant ses paroles comme elle le pouvait, elle essaya de se trouver une excuse pour prendre congé. Le norvégien se mit sur ses jambes, délaissant son gros rouleau de scotch et sa paire de ciseaux, et fit une moue embêtée. Voilà, elle affirmait qu'elle en avait marre. Devait-il encore la retenir malgré ce qu'elle désirait ? Être lourd, il avait conscience qu'il l'avait été depuis le début. Mais à ce stade, ça pouvait presque passer pour du kidnapping.
Pensif, il essuya ses mains sur son torchon humide.
Bordel Nolan … Dans quoi m'as-tu embarqué ?!
- Mais oui, tout va bien, ne t'en fais pas … souffla-t-il lorsqu'elle admit être inquiète pour son bien aimé. Il va très bien.
Il osa lui offrir un sourire qu'il espérait rassurant, mais il se doutait bien que l'angoisse d'Ellora se calmera seulement lorsqu'elle sera entre les bras de Nolan. Ludwig pouvait avoir tous les bons mots du monde que ça ne suffirait pas.
Elle enchaîna les questions. Et … aïe, la situation se retournait à son désavantage. Il pouvait, à la limite, faire semblant, Ludwig. Mais lorsque l'on abordait le sujet à éviter, et qu'il fallait éventuellement mentir ...
- Hm, oui, peut-être … Je … j'avoue ne pas avoir fait attention. Mais je ne penses pas que Nolan y soit allé. J'ai … je …
Il leva le nez au ciel et mordilla sa lèvre inférieure.
- J'ai vu ses chaussures de marche. Ils les auraient mises, c'est sûr.
Stupide. Stupide stupide stupide ! L'envie monstrueuse de se mettre une claque se fit soudainement. À la place, il roula des yeux, agacé par son excuse bidon.
- On peut faire une pause, si tu veux ? Et … on finira plus tard, hein ?
« J'ai toujours aimé l'ornithologie, pas toi ? Les oiseaux sont tous magnifiques ! Tu savais que le geai bleu prend des 'bains de fourmis' ? Il se jette par surprise toutes ailes déployées dans une fourmilière, obligeant les insectes affolés à secréter de l'acide formique pour se défendre. Ça s'appelle le 'formicage'. Le geai utilise cet acide pour ce débarasser de ses tiques, et, en parallèle, ces parasites constituent un stock de nourriture en récompense pour les fourmis. Un truc de fou. »
« Et puis le monde des fourmis, oh lala ! Elles possèdent une intelligence … Heureusement qu'elles sont minuscules. Elles sont capables de communiquer entre elles, elles divisent les tâches et elles sont même capables de résoudre des problèmes très complexes. Les scientifiques adorent les étudier pour ces analogies avec les sociétés humaies. »
« C'est dommage, tu crois pas, d'avoir dû attendre la … la fin du monde pour retourner à une consommation surveillée et écologique. L'eau de pluie, on en a depuis la nuit des temps, tu vois ? Et avant l'épidémie, on s'en protégeait comme s'il s'agissait d'une maladie. C'est bête. »
Et bla, et bla, et bla.
Du petit matin jusqu'à la fin de l'après-midi, Ludwig avait parlé, bavardé, jacassé. Ludwig avait affronté les yeux sceptiques d'Ellora qui le suivait, gentille fille, partout où il la traînait sans rien dire. Alors même qu'il voyait très bien qu'elle en pouvait plus, et que son bavardage incessant était plus épuisant qu'autre chose. Il se fatiguait seul, même. Mais, maladroit comme il l'était, il craignait qu'un moment de silence le trahisse. Il redoutait que la jeune femme puisse lire dans ses yeux à lui. Et alors, ce serait terrible. Parce que Nolan lui faisait confiance. Et qu'il voulait que tout se passe pour le mieux pour le petit couple.
Alors, oui, peut-être cela n'avait-il pas été très judicieux de choisir le libraire comme confident, pour ce qu'il souhaitait faire. Enfin, comme confident, oui. Mais jouer un rôle, c'était autre chose. Il s'y prenait comme un pied, le Gulbrandsen, et son attitude n'était pas du tout naturelle. Heureusement qu'Ellora ne le connaissait pas assez pour savoir qu'il n'était pas du genre à parler.
Il était lourd, ce jour-là, il le savait. Et cette sensation de susciter l'agacement chez la copine de Nolan était affreux et ne l'aidait pas à agir simplement. Il surjouait tout. Déblatérait tout ce qu'il avait appris dans ses bouquins, tout ce qu'il pouvait savoir. Et, malheureusement pour Ellora, il savait beaucoup, beaucoup de choses. Le mode de vie des animaux, en passant par la plomberie et le survivalisme, la fine cuisine, la musique et la peinture … Si certains en doutaient encore, il suffisait de passer cette journée à ses côtés pour admettre que Ludwig était une encyclopédie sur pattes.
En cette fin de journée bien chargée, Ellora finit par baisser les bras. Mesurant ses paroles comme elle le pouvait, elle essaya de se trouver une excuse pour prendre congé. Le norvégien se mit sur ses jambes, délaissant son gros rouleau de scotch et sa paire de ciseaux, et fit une moue embêtée. Voilà, elle affirmait qu'elle en avait marre. Devait-il encore la retenir malgré ce qu'elle désirait ? Être lourd, il avait conscience qu'il l'avait été depuis le début. Mais à ce stade, ça pouvait presque passer pour du kidnapping.
Pensif, il essuya ses mains sur son torchon humide.
Bordel Nolan … Dans quoi m'as-tu embarqué ?!
- Mais oui, tout va bien, ne t'en fais pas … souffla-t-il lorsqu'elle admit être inquiète pour son bien aimé. Il va très bien.
Il osa lui offrir un sourire qu'il espérait rassurant, mais il se doutait bien que l'angoisse d'Ellora se calmera seulement lorsqu'elle sera entre les bras de Nolan. Ludwig pouvait avoir tous les bons mots du monde que ça ne suffirait pas.
Elle enchaîna les questions. Et … aïe, la situation se retournait à son désavantage. Il pouvait, à la limite, faire semblant, Ludwig. Mais lorsque l'on abordait le sujet à éviter, et qu'il fallait éventuellement mentir ...
- Hm, oui, peut-être … Je … j'avoue ne pas avoir fait attention. Mais je ne penses pas que Nolan y soit allé. J'ai … je …
Il leva le nez au ciel et mordilla sa lèvre inférieure.
- J'ai vu ses chaussures de marche. Ils les auraient mises, c'est sûr.
Stupide. Stupide stupide stupide ! L'envie monstrueuse de se mettre une claque se fit soudainement. À la place, il roula des yeux, agacé par son excuse bidon.
- On peut faire une pause, si tu veux ? Et … on finira plus tard, hein ?
- HRP:
- Désolé pour le temps de réponse ! D: J'espère que tu m'en veux pas trop et que ma réponse te convient <3
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Re: Somebody told you a secret - Ludwig.
Mar 5 Déc 2017 - 14:01
Issaquah Ranch
25 septembre 2017, dans l'après-midi.
25 septembre 2017, dans l'après-midi.
T
out va bien, tout va bien... ça, Ludwig n'en savait rien après tout. Faisant une petite moue dubitative, Ellora écouta tout de même son ami tandis qu'il essayait de la rassurer du mieux qu'il le pouvait. Cela n'avait pas beaucoup d'effet, il fallait bien l'avouer. Mais si Ellora n'était pas tellement préoccupée à l'idée de savoir comment allait son bien aimé, nul doute qu'elle lui aurait tout de même été reconnaissante des efforts qu'il faisait. « J'espère que tu as raison... », dit-elle sans même relever la précision sur les chaussures de marche de Nolan. L'attention de la jeune femme était beaucoup trop tournée vers l'homme qu'elle aimait pour être véritablement attentive à ce qui pouvait bien se cacher derrière le flot de paroles ininterrompu de Ludwig. Une chance pour ce dernier qui se donnait toutes les peines du monde pour tenir Ellora occupée.
« Oui, je veux bien faire une pause si ça ne te dérange pas... », murmura-t-elle doucement, un peu honteuse de le forcer à s'arrêter alors qu'il semblait bien parti pour remettre le ranch à neuf en moins de temps qu'il n'en aurait fallu pour le dire. Néanmoins, il ne répondait pas à sa demande, alors elle décider de répéter sa demande.
« Et du coup... Tu penses avoir besoin de moi encore longtemps ? J'aimerais vraiment pouvoir rentrer dans ma chambre et me reposer », insista-t-elle. La jeune femme était d'une condition physique assez chétive de base, c'était un fait, mais les moins passés à l'extérieur, toute seule, l'avaient rendue encore plus fragile qu'elle ne l'était de base. Dès lors, elle se fatiguait bien vite et ce, même si ce qu'elle faisait n'était pas les choses les plus éprouvantes au monde. « Quoi qu'il en soit, ça m'a fait plaisir de passer la journée avec toi. Tu es un très bon ami, Ludwig ». Un grand sourire fendit son visage. A vrai dire, depuis leur échange à l'infirmerie en compagnie de Nolan lorsque le Norvégien avait reçu un coup de poing de la part de Connor, ils n'avaient plus vraiment eu la possibilité de passer du temps ensemble. Alors, ce jour-là était tout de même une bonne opportunité.
Pour autant, malgré la douce insistance d'Ellora pour lui faire comprendre qu'elle voulait lui fausser compagnie, Ludwig ne semblait pas encore décidé à la laisser partir. Alors la jeune femme tenta de ruser un petit peu, et de mêler l'utile à l'agréable. S'il ne voulait pas lui laisser la possibilité de partir, peut-être pourrait-elle trouver un moyen pour se rapprocher de sa chambre. « Oh d'ailleurs ! Maintenant que j'y pense... est-ce que tu as toujours... ton huile essentielle de sapin ? Tu m'en avais parlé à l'infirmerie... mais j'ai oublié de te le redemander par la suite... ». Toute gênée par sa demande, les joues d'Ellora se mirent légèrement à rosir. « Tu crois que... que je pourrais en avoir un petit flacon ? On pourrait peut-être même aller le chercher maintenant si tu es d'accord ? Enfin si cela ne te dérange pas bien sûr... ».
« Oui, je veux bien faire une pause si ça ne te dérange pas... », murmura-t-elle doucement, un peu honteuse de le forcer à s'arrêter alors qu'il semblait bien parti pour remettre le ranch à neuf en moins de temps qu'il n'en aurait fallu pour le dire. Néanmoins, il ne répondait pas à sa demande, alors elle décider de répéter sa demande.
« Et du coup... Tu penses avoir besoin de moi encore longtemps ? J'aimerais vraiment pouvoir rentrer dans ma chambre et me reposer », insista-t-elle. La jeune femme était d'une condition physique assez chétive de base, c'était un fait, mais les moins passés à l'extérieur, toute seule, l'avaient rendue encore plus fragile qu'elle ne l'était de base. Dès lors, elle se fatiguait bien vite et ce, même si ce qu'elle faisait n'était pas les choses les plus éprouvantes au monde. « Quoi qu'il en soit, ça m'a fait plaisir de passer la journée avec toi. Tu es un très bon ami, Ludwig ». Un grand sourire fendit son visage. A vrai dire, depuis leur échange à l'infirmerie en compagnie de Nolan lorsque le Norvégien avait reçu un coup de poing de la part de Connor, ils n'avaient plus vraiment eu la possibilité de passer du temps ensemble. Alors, ce jour-là était tout de même une bonne opportunité.
Pour autant, malgré la douce insistance d'Ellora pour lui faire comprendre qu'elle voulait lui fausser compagnie, Ludwig ne semblait pas encore décidé à la laisser partir. Alors la jeune femme tenta de ruser un petit peu, et de mêler l'utile à l'agréable. S'il ne voulait pas lui laisser la possibilité de partir, peut-être pourrait-elle trouver un moyen pour se rapprocher de sa chambre. « Oh d'ailleurs ! Maintenant que j'y pense... est-ce que tu as toujours... ton huile essentielle de sapin ? Tu m'en avais parlé à l'infirmerie... mais j'ai oublié de te le redemander par la suite... ». Toute gênée par sa demande, les joues d'Ellora se mirent légèrement à rosir. « Tu crois que... que je pourrais en avoir un petit flacon ? On pourrait peut-être même aller le chercher maintenant si tu es d'accord ? Enfin si cela ne te dérange pas bien sûr... ».
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Re: Somebody told you a secret - Ludwig.
Ven 15 Déc 2017 - 21:43
Forcément, qu'elle n'était pas convaincu par ses piètres tentatives de réconfort. Ludwig fit une moue embêtée en écho à la sienne et plongea ses mains dans ses poches, mal à l'aise.
- Bien sûr que j'ai raison … parvint-il cependant à souffler.
Ses yeux se dérobèrent. Non seulement il mentait, mais en plus, ça se lisait sur sa face. De toute évidence, Ellora devait se douter de quelque chose. Mais, au moins – est c'était ce que le libraire espérait -, elle ne se doutait pas de la vérité. Alors peut-être qu'elle s'inquiétait, qu'elle avait peur même. La surprise n'en sera que plus grande au final.
Il eut un petit hochement de tête lorsqu'elle accepta de faire une pause. Très vite, il se mit à fouiller dans sa tête dans l'espoir de trouver une nouvelle idée d'occupation, moins pénible, et la tenir un peu plus éloignée de son bien-aimé.
Il n'eut pas le temps de réfléchir qu'elle renchérit encore, affirmant qu'elle souhaitait aller dans sa chambre.
Alerte. Panique. Que faire ?
- Hm … euh … je ne sais pas …
Il se balança d'une jambe à l'autre, chercha des yeux un échappatoire par-dessus l'épaule de la jeune femme. Il aurait aimé voir Nolan, là, de l'autre côté, lui faire un grand signe de la main satisfait. Ça devenait difficile pour lui de brôder.
Même son sourire, en réponse à la petite gentillesse glissée par Ellora, était faux. Honteux. Il avait l'impression – à juste titre peut-être – de la manipuler et d'être un homme horrible. La culpabilité lui faisait déjà mal, et il avait beau se dire que c'était pour la bonne cause, il ne pouvait pas s'empêcher de s'en vouloir.
Le nez en l'air, il tenta une ultime tentative pour la retenir :
- Parce qu'en fait … j'avais … besoin d'aide pour … pour … autre chose. Mais de moins physique. De reposant, hein. Je t'assure. Et … et puis -...
L'exclamation de la petite brune le coupa nette. Elle lui offrit l'opportunité de la garder un peu plus longtemps à ses côtés, mais également l'angoisse de se retrouver dans la chambre presque adjacente à celle du jeune couple.
Il s'éclaircit la gorge et se mordit la lèvre inférieure.
- Euh … non. Non, bien sûr que non. Ça ne me dérange pas. Du tout.
Il lui offrit un sourire bienveillant et prit avant cela le temps de remettre de l'ordre dans le joyeux bazar qu'ils avaient étalé autour d'eux. Cinq minutes de grapillées.
Ensuite seulement, le duo prit le chemin des chambres. Lentement. Ludwig fit mine d'humer l'air et de trouver cela très enivrant.
- Tu sens une différence, toi, au niveau de la pollution, entre avant l'épidémie et maintenant ? J'ai l'impression que l'air est plus pur. Je tousse beaucoup moins qu'avant, aussi. Oh, regarde !
Son doigt pointa un oiseau qui avait filé à travers la ciel.
- Un quiscale bronzé ! On en trouve pas, en ville ! Les animaux, contrairement aux humains, ont moins peur, maintenant.
Un petit rire s'apparentant presque à un gloussement lui échappa. Pourtant, le cœur n'y était pas réellement.
Bon sang Nolan j'espère que tu n'as rien laissé traîner dans le couloir...
Malheureusement, le chemin jusqu'au chalet et jusqu'aux chambres n'était guère assez long pour proposer à Ellora de faire une pause. Très vite, ils se retrouvent jusqu'au couloir menant à l'antre de Nolan. Le cœur de Ludwig prêt à exploser, il regardait autour de lui comme s'il découvrait l'endroit pour la première fois. Il lui fallait une idée, et vite.
- Attends !
Brusquement, il avait placé sa main devant Ellora, lui bloquant le passage. Il laissa planer un silence où il fit mine d'être concentré sur ce qui l'entourait.
- J'ai entendu un cri étrange, dehors. On devrait peut-être aller voir, non ?
- Bien sûr que j'ai raison … parvint-il cependant à souffler.
Ses yeux se dérobèrent. Non seulement il mentait, mais en plus, ça se lisait sur sa face. De toute évidence, Ellora devait se douter de quelque chose. Mais, au moins – est c'était ce que le libraire espérait -, elle ne se doutait pas de la vérité. Alors peut-être qu'elle s'inquiétait, qu'elle avait peur même. La surprise n'en sera que plus grande au final.
Il eut un petit hochement de tête lorsqu'elle accepta de faire une pause. Très vite, il se mit à fouiller dans sa tête dans l'espoir de trouver une nouvelle idée d'occupation, moins pénible, et la tenir un peu plus éloignée de son bien-aimé.
Il n'eut pas le temps de réfléchir qu'elle renchérit encore, affirmant qu'elle souhaitait aller dans sa chambre.
Alerte. Panique. Que faire ?
- Hm … euh … je ne sais pas …
Il se balança d'une jambe à l'autre, chercha des yeux un échappatoire par-dessus l'épaule de la jeune femme. Il aurait aimé voir Nolan, là, de l'autre côté, lui faire un grand signe de la main satisfait. Ça devenait difficile pour lui de brôder.
Même son sourire, en réponse à la petite gentillesse glissée par Ellora, était faux. Honteux. Il avait l'impression – à juste titre peut-être – de la manipuler et d'être un homme horrible. La culpabilité lui faisait déjà mal, et il avait beau se dire que c'était pour la bonne cause, il ne pouvait pas s'empêcher de s'en vouloir.
Le nez en l'air, il tenta une ultime tentative pour la retenir :
- Parce qu'en fait … j'avais … besoin d'aide pour … pour … autre chose. Mais de moins physique. De reposant, hein. Je t'assure. Et … et puis -...
L'exclamation de la petite brune le coupa nette. Elle lui offrit l'opportunité de la garder un peu plus longtemps à ses côtés, mais également l'angoisse de se retrouver dans la chambre presque adjacente à celle du jeune couple.
Il s'éclaircit la gorge et se mordit la lèvre inférieure.
- Euh … non. Non, bien sûr que non. Ça ne me dérange pas. Du tout.
Il lui offrit un sourire bienveillant et prit avant cela le temps de remettre de l'ordre dans le joyeux bazar qu'ils avaient étalé autour d'eux. Cinq minutes de grapillées.
Ensuite seulement, le duo prit le chemin des chambres. Lentement. Ludwig fit mine d'humer l'air et de trouver cela très enivrant.
- Tu sens une différence, toi, au niveau de la pollution, entre avant l'épidémie et maintenant ? J'ai l'impression que l'air est plus pur. Je tousse beaucoup moins qu'avant, aussi. Oh, regarde !
Son doigt pointa un oiseau qui avait filé à travers la ciel.
- Un quiscale bronzé ! On en trouve pas, en ville ! Les animaux, contrairement aux humains, ont moins peur, maintenant.
Un petit rire s'apparentant presque à un gloussement lui échappa. Pourtant, le cœur n'y était pas réellement.
Bon sang Nolan j'espère que tu n'as rien laissé traîner dans le couloir...
Malheureusement, le chemin jusqu'au chalet et jusqu'aux chambres n'était guère assez long pour proposer à Ellora de faire une pause. Très vite, ils se retrouvent jusqu'au couloir menant à l'antre de Nolan. Le cœur de Ludwig prêt à exploser, il regardait autour de lui comme s'il découvrait l'endroit pour la première fois. Il lui fallait une idée, et vite.
- Attends !
Brusquement, il avait placé sa main devant Ellora, lui bloquant le passage. Il laissa planer un silence où il fit mine d'être concentré sur ce qui l'entourait.
- J'ai entendu un cri étrange, dehors. On devrait peut-être aller voir, non ?
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