Re: Garden party

Ses propos ne semblaient pas beaucoup plaire aux locaux. Ce n'était pas vraiment un problème à ses yeux. C'était bien un minimum de commencer par préparer le terrain avant toute préparation d'un plan. On ne part pas en mission sans reconnaissance et encore moins sans connaissance du terrain. Au goût de l'italienne, ils prenaient le problème à l'envers.

Noam la fit sortir en lui tenant presque la main. Le jeune yankee se montrait à nouveau conciliateur. Cela agaça presque Heather. Elle savait que sa parole n'était pas évangile et espérait bien que quelqu'un cherche le dialogue et fasse des propositions concrètes. Elle ne voulait juste pas brasser de l'air. Ces propos pouvaient sembler durs, mais ils n'étaient chargés d'aucune animosité envers les personnes présentes. Du moins, ça n'avait rien de personnel. Elle était juste de ceux qui agissent et improvisent leurs plans au fur et à mesure. C'était bien de se demander quoi faire de la terre, mais c'était mieux de savoir ce qu'il était possible d'en faire.

Arrivée dans la serre, elle émit un sifflement admiratif avant de poser genou à terre. C'était un véritable El Dorado en comparaison avec son terrain à l'intérieur du pays. Heather planta sa lame dans le sol avant de prendre un peu de terre entre ses doigts et de l'émietter comme une gamine. Il n'était pas aussi sablonneux que sur son ancienne propriété, ce ne serait pas une bataille perdue d'avance. Bon, il y a avait bien un bon tas de cochonneries qui avait envahi les lieux mais ça n'était qu'un détail que quelques heures de travail auraient tôt fait de faire disparaître. La serre en elle-même était plutôt bien conservée et bien que nullement entretenue pendant plusieurs mois, seuls quelques vitres avaient cédées. Il y avait donc toujours une légère différence de température entre l'extérieur et l'intérieur.

Tandis que le "gamin" qui l'avait accompagné cherchait des outils dans le gazon autour des lieux, elle se rendit rapidement vers son pick-up garé dans la résidence. Elle avait amené quelques outils. Rien de bien magique, mais du solide et du classique. La bêche et la truelle seraient particulièrement utiles dans un premier temps. Après tout, les ancêtres n'avaient pas besoin de plus que ça.

Elle enfila sa paire de gants qu'elle avait coincée à sa ceinture et se frotta vigoureusement les mains. Ça n'allait pas être de tout repos, mais il fallait bien gagner son repas. Les mauvaises herbes allaient passer un sale moment. Elle comptait s'attaquer aux trucs les plus mastoc en premier et ainsi finir par ce qu'il y avait de moins coriace.

Vu qu'elle n'avait rien à dire à Noam et qu'elle ne voyait aucun intérêt à "vexer" à nouveau les civelots, elle se contenta de murmurer pour elle-même les paroles de "Bella Ciao" alors qu'elle s'attaquait à la truelle aux mauvaises herbes les plus tenaces. Foutus restes de pissenlits... pourquoi une fleure aussi naze avait elle besoin de racines de 30cm de longueur ? Restait aussi le problème de l'eau.

Son problème à « l’autre là » ? C’était qu’Emerson avait choisi une peluche qui ne faisait pas l’unanimité. Petite pensée qui rebondissait sur la métaphore d’Heather la veille, lors de leur rencontre ; mais puisque le pompier n’avait pas été là pour l’entendre, la quadragénaire se contenta de hausser les épaules. Elle n’était pas faite pour s’entendre avec tout le monde, à l’inverse de Noam par exemple, alors elle rongerait son frein. Dans le sous-sol, l’air était saturé d’une poussière qui lui irritait la gorge. Ses vieux réflexes se réveillaient et tandis qu’elle lorgnait sur les épaisses toiles d’araignée éclairées par Kendale, elle songea qu’un bon brin de ménage s’imposait. Comme le soulignait son comparse, l’ancienne personne qui s’occupait de cet étage n’étage pas un pro du rangement mais si April vivait ici, elle ne supporterait pas de devoir s’étrangler de toux à chaque vois qu’elle descendait les escaliers.

Ses lèvres réagirent machinalement à l’ironie de son cadet, souriant sans grande conviction. Elle inspectait déjà les étagères du dit « local », à la lueur fracturée par leurs ombres respectives de la lampe de poche. Des nains de jardins brisés, de vieux pots de fleurs, des outils tordus, des sacs quasi-terminé de graines… ça ressemblait plus à un débarras qu’autre chose. Pestant pour la énième fois contre la sensation filandreuse d’une toile sur son front, elle répondit sans grande conviction :

- Rien de grandiose…

Les mains sur les hanches, elle cessa un instant d’essayer de soulever les objets jetés pêle-mêle les uns sur les autres pour se contenter de ses yeux clairs. Combien d’araignées vit-elle détaler avant d’apercevoir, coincés entre deux cagettes de bois plus sèches que du parchemin, des doigts de tissus entrelacés les uns aux autres. La blonde fit un « ah ! » satisfait – ils ne seraient pas descendus pour rien – et les extirpa de là après quelques efforts. Deux paires de gants. La matière synthétique ajoutée sur l’intérieur de la main était devenu si rigide qu’April ne savait pas s’ils pourraient les enfiler sans les abîmer. Tout en les époussetant, elle pivota le buste pour pouvoir faire face à son ami.

- Ce serait toujours ça. Il y a quelques outils aussi mais… ils dépanneront si jamais on n’a pas mieux, avec précaution, elle enfila une main dans un gant, non sans craindre d’y rencontrer un insecte qui n’avait pas voulu sortir malgré ses sollicitations, je ne pense pas que… j’ai la sensation que ça peut ne pas être quelqu’un de mauvais, elle parlait d’Heather mais ne prit pas la peine de le préciser, elle est juste… entière, la quarantenaire ne la défendait pas, c’était pour elle-même, pour mettre de l’eau dans son vin, mais je ne suis peut-être pas la mieux placée pour le dire.

Une esquisse de sourire gêné passa en un éclair sur son visage avant qu’elle ne précède Kendale vers la sortie. Elle n’avait rien oublié de la raison pour laquelle ils étaient ici et ne pouvait pas ne pas se sentir responsable. Emerson avait un bon instinct, alors ça devait avoir été le bon choix. Comme pour Mathew. L’italienne devait avoir sa place parmi eux, il allait simplement falloir la lui trouver.

Heather était soudainement devenue silencieuse mais Noam Artémis ne s’en formalisa pas. L’important était qu’ils arrivent à travailler ensemble et il était certain que s’ils obtenaient de bons résultats, les tensions allaient s’atténuer toutes seules. Oui il était optimiste et il pensait que parfois, il fallait simplement laisser le temps faire les choses. Tout fier de sa trouvaille, il enfila son gant et continua donc de scanner la pelouse alors que sa camarade était partie sans un mot, cherche quelque chose il s’en doutait. Alors que lui retournait vers la serre, n’ayant rien trouvé d’autres, elle revenait avec quelques outils et des gants à la ceinture. Noam l’accueillit avec un sourire.

« Ah t’avais emmené du matériel, c’est cool. »

Le jeune homme avait dit cela avec le sourire, d’un air jovial. Heather s’installa ensuite pour commencer à arracher les mauvaises herbes. Noam Artémis vint alors s’installer à côté d’elle et l’imita. Il sourit en l’entendant chantonner. C’était marrant puisque Bella Ciao était la première chanson à laquelle il pensait quand on lui évoquait l’Italie. Il l’écouta donc amusé, toujours concentré sur sa tâche. Briser le silence ne servait à rien et il ne le trouvait d’ailleurs pas gênant. Il se trouvait bien en compagnie d’Heather et de son côté, tout allait parfaitement bien. Noam releva cependant la tête quand il entendit des bruits de pas et vit Kendale et April revenirent du sous-sol. Il les laissa approcher avant de se décider enfin à prendre la parole sur le sujet qui les intéressait tant depuis le début.

« On pourrait semer en s’inspirant des principes de la permaculture. En utilisant la complémentarité des plantes, on minimisera nos besoins en eau, en chaleur et on aura un rendement important au mètre carré. »

Noam Artémis était toujours à genou, en train de se battre avec les mauvaises herbes alors qu’il parlait. Il avait regardé alternativement chacune des personnes présentes pour voir leurs réactions à sa proposition. Il n’attendait pas des encouragements, des sourires ou quoi que ce soit de précis. Il voulait faire avancer le débat maintenant que chacun avait pris le temps de respirer de son coin et que tout à chacun, en adulte responsable, était prêt à avancer, pour le bien de la communauté.

« Vous croyez qu’une partie de la terre aurait besoin d’être travaillée et laissée telle qu’elle avant de donner ? »

Noam s’adressait à chacun mais aussi et surtout à Heather qu’il avait vue tâter le sol quelques instants auparavant. Il ne savait pas depuis combien de temps cette terre avait été laissée à l’abandon ni comment elle avait été exploitée auparavant. Peut-être avait-elle besoin d’un moment de repos et de travail avant d’être cultivable. Difficile à entendre sans doute pour des personnes ayant besoin de ressources au plus vite… Mais peut-être qu’il pouvait cultiver une partie, au risque d’avoir des résultats en deçà de leurs espérances et en laisser une autre au repos et prête à repartir au prochain printemps ? Une chose était sûre, Noam Artémis n’était pas persuadé qu’il y ait une seule et unique possibilité. Le débat était ouvert, il fallait juste espérer que cela se fasse dans le calme.

Noam Artémis lui en tout cas, était prêt à agir et, tout en discutant, il continuait de se battre avec les mauvaises herbes, en arrachant autant que possible. Certaines étaient d’ailleurs plus coriaces que d’autres et il laissa échapper un rire alors qu’il s’acharnait sur des herbes en apparences fragiles et qui pourtant lui donnaient du fil à retordre. Sérieux et légèreté conjugués, du Noam dans toute sa splendeur.

21/10/1988

Eclairant les recoins de ce débarras poussiéreux, j’essaye de distinguer quelque chose d’intéressant dans tout ce fouillis. Des dizaines de cartons sont entassés les uns sur les autres, lesquels sont parfois annotés de quelques mots tels que, peinture, Noël ou encore couture… Mais rien pour le jardin visiblement. Je continue mes recherches, attrapant au hasard d’autres cartons disposés sur les étagères, sans pour autant trouver ce que nous sommes venus cherchés.

April finit par attraper deux paires de gants, dissimulés dans un coin de la pièce. Une bien maigre trouvaille qui leur sera néanmoins utile pour s’attaquer aux mauvaises herbes du jardin. La blonde me donne l’une des paires, je la remercie avant d’inspecter une autre étagère tout en écoutant mon binôme parler de notre nouvelle recrue. « Mouais… » J’suis pas tellement convaincu par les paroles d’April concernant la militaire. Entière peut être, mais pour l’instant elle m’a l’air d’être une sacrée emmerdeuse. Je me contente d’hausser les épaules, tentant de me persuader que je finirais par changer d’avis. Faut croire que j’dois être de trop mauvaise humeur aujourd’hui pour lui trouver des qualités. Y’a plus qu’à espérer qu’elle soit efficace pour ce qui est de bosser, ça sera déjà ça…

Alors que je repousse un énième carton, je me baisse pour attraper ce qui semble être une caisse placée sous l’étagère. De légers cliquetis se font alors entendre, produits par des objets métalliques qui semblent s’entrechoquer à l’intérieur. Je tire sur la poignée en plastique du caisson avant de le sortir de là et d’éclairer son contenu, pas mal d’outils en tout genre, pour bricoler ou jardiner. Je fouille brièvement dans ce méli-mélo d’objets avant d’en sortir une vieille cisaille rouillée, un transplantoir et une griffe à main. Plutôt bien pour s’occuper d’un petit jardin, pas d’une friche restée à l’abandon durant autant de temps. Toujours agenouillé près de l’étagère, je me redresse avant de faire signe à April de récupérer ce que je viens de trouver. « Ça ne nous sera pas très utile dans l’immédiat, mais on pourra s’en servir pour faire les semis, une fois qu’on aura préparé la terre. Et… Je crois que… » Alors que je pause mes trouvailles devant moi, quelque chose interpelle mon regard, caché entre l’étagère et un tas de cartons. Je me relève avant de pousser ces derniers. « Bingo ! » Une bêche plutôt en bon état. Cela nous sera utile pour travailler la terre. « On devrait pouvoir s’en sortir avec ça, allons voir si les autres ont trouvé quelque chose là-haut. »

Laissant April sortir du local avant moi, je ferme la porte avant de la suivre jusque dans le jardin où Heather et Noam sont déjà en train de désherber la terre. Le plus jeune expliqua alors ce qui pouvait être envisageable concernant leurs semis, nous donnant plusieurs précisions sur le principe de la permaculture, confirmant les dires d’Emerson, qui m’avait expliqué qu’il s’y connaissait assez bien dans ce domaine. Une véritable aubaine pour nous.

Noam nous demande alors si nous avons une idée de la façon dont il faut travailler la terre. Personnellement, je me souviens de mon père, s’occuper de son potager quand j’étais encore un enfant. Je revois notre petit jardin, dans lequel j’avais interdiction d’y mettre les pieds. De toute façon, je n’avais pas droit de faire grand-chose avec lui… Néanmoins, j’en ai encore quelques souvenirs. « Une fois qu’on aura désherber le plus gros des mauvaises herbes, je pense qu’il faudra retourner la terre pour l’ameublir. Mon père avait l’habitude de le faire au moins deux fois avant de commencer à planter. Ça nous prendra un peu de temps mais je pense que ça préparera bien la terre. » Je jette un coup d’œil aux autres, attendant un avis de leur part. Si ce potager doit être notre source principale de nourriture, autant bien faire les choses. « Et Noam ? De ce que j’ai compris, il faudra aussi organiser la serre de façon à placer certaines plantes ensemble, c’est ça ? »

Heather avait l'esprit ailleurs. Elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas de hic à ce terrain. Son esprit était pris par les pissenlits, leurs racines et par la recherche d'un "plan de bataille" parfait. Ses connaissances n'étaient pas celles d'un professionnel, mais elle avait déjà une certaine idée de ce qu'il serait le plus judicieux de grouper. L'Italienne était aussi sur un petit nuage en contemplant le fait que le sol n'était ni trop argileux, ni sablonneux. Elle avait eu un mal de chien à rendre le terrain autour de chez elle "productif". Ici, ce serait sans doute un jeu d'enfant en comparaison.

Lorsque Noam remarqua qu'Heather avait apporté quelques outils, elle lui adressa un sourire victorieux avant de retourner à ses mauvaises herbes. Elle avait bien envie de dire un truc du genre "who's the best?" mais vu que les râleurs finiraient par revenir d'un instant à l'autre, ça risquerait de déclencher une autre vague de soupirs et de leçons de morales.

Après que les rabats-joie soient effectivement revenu, le gamin proposa de s'inspirer de la permaculture. N'ayant jamais entendu ce mot, Heather haussa les sourcils avant de déclarer à voix basse: "ah, d'accord" lorsque le yankee compléta sa phrase. Il semblait être bien plus calé qu'elle sur le sujet au final. Raison de plus pour qu'il s'impose merde ! C'était pour elle évidant qu'il fallait que le plus compétant prenne les décisions dans un domaine "technique".

Lorsqu'il demanda s'il fallait laisser la terre se reposer un peu, l'ancienne jardinière du dimanche lui demanda : "Tu ne penses pas qu'il serait mieux de tout exploiter pour le moment ? On verra ainsi après les premières récoltes quel coin a le plus besoin de repos. Et puis, ce n'est pas comme si cette terre était surexploitée depuis 2 ans..."

C'était tout autant un constat qu'une question. Bien qu'elle parlait avec assurance, elle lui laisserait sans doute le dernier mot sur le sujet. Quant à l'ancien pompier, elle venait tout juste de lui trouver un nouveau surnom qui lui allait comme un gant : "Capitaine Obvious". Il fallait sans doute un sacré niveau d'études pour sortir des banalités aussi navrantes... Tout en continuant de fredonner un air populaire, elle leva les yeux au ciel laissant soin au gamin d'expliquer au vieux les joies de la vie d'agriculteur.

Dehors, leurs deux complices s’échinaient déjà à arracher les mauvaises herbes. Malgré les mots plutôt encourageants qu’avait eu la quadragénaire à l’égard d’Heather dans le sous-sol, sa seule vue suffit à la faire se renfrogner à nouveau. Heureusement, ce fut Noam qui prit le premier la parole pour faire une proposition qui n’était pas idiote. Ou en tout cas, qui ne « sonnait » pas idiote, car la blonde ne connaissait pas beaucoup plus en plantation que les roses qui poussaient dans son jardin d’Alki Point. Elle en avait oublié l’ancienne profession du jeune homme. Un sourire sincère aux accents maternels s’étira sur son visage : pour le coup, elle lui faisait entièrement confiance. Elle était même fière de le voir s'exprimer.

- On peut faire ça, affirma-t-elle avant qu’il ne fasse une autre suggestion.

Pour le coup, elle aurait bien été incapable de prendre une décision, alors elle commença aussi à arracher les plantes indésirables à l’aide de ses mains gantées. Heather et Kendale y allèrent aussi de leurs propositions qu’April écoutait d’une oreille intéressée. S’ils ne l’avaient pas encore compris : elle avait simplement pris l’initiative de les réunir mais n’avait aucunement la prétention de diriger ce chantier jardinage. Visiblement, elle était même la moins calée du lot ; ce serait donc sans protester qu’elle suivrait les indications de ses cadets. A ce sujet d’ailleurs, elle releva le nez vers Noam pour lui signifier avec douceur :

- Si tu le sens, tu peux prendre la responsabilité du jardin, ses yeux bleus se tournèrent vers le pompier en quête de son approbation, de toute façon, je ne sais pas faire pousser grand-chose d’autre que des ficus en pot, alors… si Kendale est d’accord pour ça…

Elle n’avait pas caché que pour elle, elle était ici chez les Barnett. La quarantenaire ne prendrait plus les décisions, elle ne pouvait que suggérer des choses ou les pousser dans une direction si elle estimait que ses acolytes s’égaraient. Elle s’en remettait donc complètement au jugement du mari de son amie pour reprendre le fil de sa tâche. Quoiqu’ils choisissent de faire, il faudra de toute façon commencer par débouter ces mauvaises herbes et pour ça, aucun besoin d’avoir une formation en permaculture.

*Tir*
Arme de poing	6 +2
Arme de tir	1
Fusil	6 +2
Arme lourde	x

*Physique*
Force	7 +2
Endurance	6 +1
Natation	6
Escalade	6
Réflexe	5 +1
Lancer	5
Bonus combat	+1

*Habileté*
Dextérité	4
Agilité	3 +3
Vitesse	5 +2
Discrétion	4
Conduite	7

*Spécifique*
Stratégie	2
Médecine	3 +1
Pistage	0
Bricolage	4
Organisme	7

*Psychologique*
Perception	5
Pragmatisme	4
Intuition	6
Persuasion	5
Contenance	5 +1
Menace	5 +2