Running with the wild things • Hernando Álvarez
Sam 11 Nov 2017 - 18:43
Running with the wild things
Oo they don't hear us, read us bedtime stories from their textbooks. Oo try to reign us in, blind to our intelligence. Standardization of the masses give us a number fail or pass us. Education, manipulation decide our fate but never ask us. We're about to boil over, you can't keep us down forever. We got too big for the cage you locked us up in. Let's mark this down as the day that we started something. So open the gate, open the gate cause when we finally escape, finally escape we'll be tearin' through the streets, running with the wild things. Hey, why you waitin'? Quit carvin' notches to count the days 'cause they're losing power. See 'em growing weaker by the hour. We're about to boil over, you can't keep us down forever.
Une demi-heure. Une demi-heure que ces crétins tournaient en rond, cherchant la meilleur maison à exploiter. Et ils n'avaient même pas remarqué qu'ils réveillaient au passage des rôdeurs endormis. Enfin, l'espèce de mexicain en tout cas n'avait pas l'air de réaliser ce qu'il faisait. L'afro-américain était un peu plus silencieux. Était-il vraiment judicieux de suivre ces deux types ? Est-ce que les risques en valaient le coup ? Cela faisait deux jours que Liv n'avait rien avalé et son ventre commençait sérieusement à crier famine, alors si elle pouvait leur piquer quelques conserves ou une boite de gâteaux, oui, ça valait la peine. Les cadavres ambulants étaient difficiles à amadouer, des hommes dans un contexte apocalyptique qui ne devaient pas rencontrer de jeunes filles tous les jours, un peu moins. Outre cette capacité bien pratique à pouvoir faire des yeux de biche qui faisaient craquer presque tout le monde, Liv excellait aussi dans l'art de la discrétion. A force d'éviter les rôdeurs, elle avait l'impression d'avoir une barre de compétence au dessus de la tête qui se remplissait avec le temps. Elle était certaine qu'elle aurait été pas mal dans le rôle d'un personnage de jeu vidéo. Quoi qu'ici pas de retry si elle se faisait bouffer.
Ces deux futures victimes s'arrêtèrent devant une maison et frappèrent un peu au carreau. Aucune réaction à l'intérieur. Ce qu'ils ne semblaient pas avoir vu, c'est que des petits curieux s'avançaient au bout de la rue. Liv décida pourtant de garder le silence, peut-être allait-ils s'en sortir mieux que prévu ? CRASH. Un sursaut et la blonde regarda de nouveau en face d'elle. Le mexicain venait de péter une vitre avec sa batte de baseball, laissant une expression de profonde lassitude sur son visage. Non mais quel blaireau... La main de Liv tapa légèrement son front. Le point positif dans tout ça c'est qu'ils allaient sûrement être relativement simples à duper. Enfin, s'ils restaient en vie et ça c'était mal partit. Ils avaient pénétré l'intérieur de la maison mais des rôdeurs éparpillés dans le voisinage s'étaient rassemblés autour de la baraque pour tenter de rentrer. Liv aperçut la batte s'écraser sur une tête qui tentait de s'introduire par la fenêtre brisée mais elle ne donnait pas chère de leur peau. A ce rythme là ils allaient se faire envahir. Tant pour les vivres qu'elle prévoyait de leur chiper que par soucis de laisser des innocents se faire bouffer, la jeune femme décida d'intervenir.
Son regard balaya la rue du regard et un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle remarqua un skate board abandonné sur le trottoir. Depuis combien de temps n'en avait-elle pas fait ? Une bonne quinzaine d'années. Son pied de biche à la main, juste au cas où, elle abandonna sa cachette pour aller chercher l'objet à roulettes de sa convoitise. Elle posa son sac à dos à terre et fouilla un instant pour en sortir une boîte rouge. Elle en extirpa une flopée de gros pétards attachés les uns aux autres par une seule mèche et les posa sur le skate. Par chance la route était légèrement en pente et la planche allait glisser toute seule sans toutefois aller trop vite, ou presque. La jeune fille examina la longueur de la grande mèche et estima qu'ils prendraient entre cinq et dix secondes pour commencer à faire péter la poudre. Parfait. Elle enroula sa bande de pétards autour de la planche, sur le devant, et prit un briquet dans sa main. Elle remit son sac sur le dos et s'éloigna avec le skate, assez loin pour avoir le temps de se cacher avant que les explosifs n'arrivent près des morts vivants. Ca passe ou ça casse. Montant sur le skate, la jeune femme prit rapidement de la vitesse en se dirigeant vers la maison où étaient planqués les deux boulets. Elle se baissa et gardant l'équilibre sur la planche et alluma la mèche, avant de poser un pied à terre et de pousser le skate le plus fort possible de l'autre. Tout aussi rapidement, elle se glissa derrière une poubelle renversée, et lorsque la planche arriva près des morts-vivants les pétards commencèrent à exploser dans une myriade de flammèches, imitant presque le bruit d'une mitraillette.
La planche s'éloignait progressivement, tandis que les pétards continuaient d'exploser les uns après les autres, et lentement les morts-vivants quittèrent leurs proies premières pour suivre cet étrange bruit. Deux d'entre eux seulement persistèrent à tenter de grimper sur le rebord de la fenêtre. Ils ne seraient pas un problème. Il ne semblait plus y avoir aucun mouvement à l'intérieur et pendant une seconde Liv redouta que les deux gars soient morts. Ce serait triste, mais elle pourrait éventuellement mettre la main sur leur équipement. Techniquement, le temps qu'elle se faufile à l'intérieur et qu'elle repartir, ils n'auraient pas le temps de se transformer donc elle ne risquerait rien. A pas de loup, elle approcha des deux goinfres et éclata la tête du premier en envoyant un coup de sa barre en métal sur sa tempe, la lui cognant violemment contre le bord de la fenêtre. Le second se tourna en grognant et reçut le revers de la barre avant de s'éclater par terre. Pas mort pour autant, Liv dû l'achever avec trois autres coups au visage. De nouveau, son regard balaya les environs avant de se décider sur quoi faire. Si elle se retrouvait à son tour coincée à l'intérieur, tout ça n'aurait servi à rien. Mais elle n'avait apparemment pas attiré quoi que ce soit.
La jeune femme jeta un coup d'oeil à l'intérieur, en silence, mais toujours aucun signe de vie. Elle retira sa veste pour la poser sur le rebord de la fenêtre et ne pas se couper en grimpant, puis se faufila à l'intérieur. Le pied de biche toujours serré dans la main, elle s'avança dans la maison en essayant d'attraper un maximum d'informations du regard. Des objets brisés, rien qui pouvait avoir une quelconque valeur avant l'épidémie, et aucune trace de nourriture. C'était bien sa chance. Même les deux rigolos avaient disparu. Si elle avait gâché ses pétards mitraillette pour rien, elle allait l'avoir mauvaise. Les portes avaient été barricadées, mais pas les fenêtre, bien qu'elles soient toutes fermées et munies de rideaux en dentelle. Les oreilles aux aguets, elle tentait de percevoir un bruit suspect mais rien. Où étaient-ils donc passés ? Elle s'arrêta devant l'escalier et observa ce qu'elle pouvait voir de l'étage, hésitante. Et si elle se prenait une balle ? Au diable les risques. L'audace avait toujours fonctionné chez elle, pourquoi lui ferait-elle défaut aujourd'hui ? La jeune femme commença à grimper les escaliers en laissant glisser sa barre de fer contre les barreaux, histoire de signaler sa présence. S'il y avait des rôdeurs là haut, elle ne monterait pas trois marches qu'ils seraient sur elle. Mais rien à signaler. Elle approcha des deux seules portes de l'étage et poussa la première du bout de son pied de biche, prête à bondir si un mort lui sautait dessus.
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Re: Running with the wild things • Hernando Álvarez
Ven 17 Nov 2017 - 15:51
Lentement, mais sûrement, les deux amis rejoignirent le Nord de la ville en gardant comme objectif de trouver des indices sur l’endroit où se trouvait Rafael, le frère de Hernando. Cela ressemblait davantage à une mission impossible qu’à autre chose, ils en avaient parfaitement conscience, mais le Puertoricain restait persuadé que son frangin était en vie. Où se trouvait-il ? Aucune idée, la question tournait sans cesse dans son esprit sans pour autant faire vaciller son optimisme. Bien que gardant en tête que la tâche s’annonçait de plus en plus compliquée, cela permettait à Mike et lui d’avoir un but, d’avancer et se bouger car survivre pour survivre n’était plus suffisant. Il leur fallait un objectif afin de les forcer à rester actifs au lieu de se contenter de larver.
A chaque fois, le même manège s’organisait, tout était rôdé. Un peu trop même étant donné qu’ils manquèrent depuis quelques jours de vigilance. La routine devenait leur ennemie et un danger réel, sauf que jusqu’à présent, la chance leur souriait. Soit ils s’en rendaient compte à temps, soit cela n’avait aucun impact dans l’immédiat, du moins jusqu’à présent. Ce jour-là, décision fut prise de se rendre dans le quartier voisin de celui où ils s’installèrent ; Sunset Hill. Aucune raison particulière au premier abord, il s’agissait d’un quartier résidentiel plutôt coqué avant, mais en y arrivant, Hernando pensa aux différentes embarcations se trouvant au port de plaisance.
Côté alimentaire, les bateaux ne représentaient pas un trésor. En revanche, de l’outillage pouvait s’y trouver tout comme les fameuses fusées de détresse devenant à présent des armes ou un bon moyen de diversion pour écarter les apestosos qui se précipiteraient pour prendre la direction de celles-ci. Précipiter… Façon de parler bien entendu. Quoi qu’il en soit, avant cela, l’appel des estomacs se faisant ressentir, ce fut pour cette raison que le duo préféra s’arrêter au niveau des habitations en premier lieu.
Ils avaient pourtant un peu de réserve dans la maison qu’ils occupaient, mais comme le mot l’indique, le but n’était pas de tout vider et de se retrouver ensuite à court. Mike et Hernando préféraient prendre les devants et garder une marge de sécurité. Trouver des vivres se faisait de plus en plus délicat puisque tout ce qui était frais ne l’était plus depuis fort longtemps, et pour les autres, la rareté se faisait présente. Bien souvent, les fouilles se faisaient plus nombreuses en comparaison à quelques mois plus tôt, mais surtout, avec la fin de l’automne et l’hiver arrivant, il fallait oublier toute source d’approvisionnement naturel comme des arbres fruitiers ou autre. Il était donc essentiel de jouer aux écureuils et de stocker le plus rapidement possible.
Ils commencèrent tout d’abord par faire le tour d’un bloc. Pourquoi ? Pour contrôler le voisinage et s’assurer qu’aucun groupement de rôdeurs n’était trop présent. En tout cas de base, car si de leur regard ils n’en percevaient guère. Il faut dire qu’à part marcher en papotant de tout et de rien, en chantonnant et en plaisantant, à moins de se retrouver face à l’une de ces créatures, la probabilité de réellement voir un quelconque danger était très faible. Regardant droit devant eux, ils ne prêtèrent pas attention à leurs arrière ce jour-ci. A quoi bon de toute façon, ça faisait déjà plusieurs jours qu’à part croiser un rôdeur au loin ils ne connurent aucun danger, il n’y avait pas de raison pour que cela change, non ?
Se décidant enfin à entrer dans une première habitation, les deux amis regardèrent rapidement à l’extérieur avant de se placer devant différentes fenêtres afin d’observer l’intérieur. Cela leur permettait également de visualiser les éventuelles zones de danger et de se faire un schéma mental des pièces. Evidemment, si un rôdeur endormi s’y trouvait aussi, ils pourraient plus facilement le voir. Rien à signaler, mais pour s’en assurer, Hernando tapota contre une vitre en guise de dernière vérification puisqu’en faisant un peu de bruit de cette manière, cela pouvait réveiller des somnolants plutôt que de se faire surprendre.
Sortant sa batte de baseball, le latino ne prit aucune précaution et brisa la vitre d’un simple coup. Il prît tout de même soin de se débarrasser de la majeure partie des petits bouts de vitres restaient accrochés pour éviter de se blesser en pénétrant dans l’habitation. La confiance à son summum impliquait également la présence d’une bonne dose de stupidité comme présentement. C’était bien la première fois qu’ils agissaient de la sorte en deux ans avec aussi peu de concentration et ils allaient bien rapidement s’en rendre compte puisqu’après avoir rapidement fouillés les lieux, ils ouvrirent enfin les yeux et réalisèrent l’étendue des dégâts. La maison dans laquelle ils se situaient était à présent entourés de rôdeurs, impossible de savoir combien et encore moins si d’autres arriveraient.
« Faut prendre de la hauteur acho ! » murmura Hernando à l’attention de son ami. Aussitôt, ils réempruntèrent l’escalier afin de se rendre à l’étage et ils prirent la première porte sur la droite du palier, celle d’une chambre d’adolescent. Regardant par la fenêtre, ils essayèrent de jauger le danger. De toute manière, à un moment ou à un autre, ils n’auraient d’autre choix que de sortir. Impossible pour eux de s’attarder trop longtemps, ils ne tiendraient pas de toute manière. Quant à la suite, tout s’était déroulée très vite. Pensant entendre des coups de feu, ils sortirent leurs armes, prêts à en découdre ne sachant pas trop sur qui ils pouvaient tomber. Ils se séparèrent rapidement pour élargir leur champ de vision, Mike se rendant dans la chambre d’en face, mais à moins d’être sur le toit, ce qui était impossible, ils ne parviendraient de toute manière pas à avoir une vue d’ensemble de l’extérieur.
Puis un bruit de verre qui se casse lentement, comme si quelqu’un venait tout juste d’entrer et prenait le soin de se rendre le plus discret possible. Se regardant par les portes, les deux amis se placèrent à l’entrée des pièces arme à feu en main. Etant donné l’effort produit pour éviter de faire du bruit, il leur semblait plus qu’évident qu’il s’agissait d’un être humain et non un des rôdeurs. Ils auraient eu le droit à un vacarme et non à ça. Cette impression se confirma rapidement avec le bruit de pas montant les escaliers accompagnés d’un bruit métallique. L’un et l’autre se plaquèrent contre un mur et patientèrent encore un peu. La personne semblait être seule ou alors ses camarades se montraient bien plus discrets qu’elle.
Apercevant enfin une silhouette, Hernando se hâta de sortir en pointant son Glock en direction de celle-ci suivit juste après par Mike. Face à eux, non pas un homme comme ils auraient pu y penser, mais une jeune femme des plus ravissantes, ce qui ne les fit pas perdre leur concentration en revanche. « Bouge pas blondie. » lança d’un ton sec l’afro-américain. Le puertoricain enchaîna aussitôt « Tu lâches c’que tu tiens et tu nous expliques c’que tu fous bordel ! » Le doigt sur la gâchette, il était prêt à tirer au moindre geste suspect de la part de la jeune femme, même si faire feu sur des Hommes n’étaient pas le genre de délires qui l’attirait.
A chaque fois, le même manège s’organisait, tout était rôdé. Un peu trop même étant donné qu’ils manquèrent depuis quelques jours de vigilance. La routine devenait leur ennemie et un danger réel, sauf que jusqu’à présent, la chance leur souriait. Soit ils s’en rendaient compte à temps, soit cela n’avait aucun impact dans l’immédiat, du moins jusqu’à présent. Ce jour-là, décision fut prise de se rendre dans le quartier voisin de celui où ils s’installèrent ; Sunset Hill. Aucune raison particulière au premier abord, il s’agissait d’un quartier résidentiel plutôt coqué avant, mais en y arrivant, Hernando pensa aux différentes embarcations se trouvant au port de plaisance.
Côté alimentaire, les bateaux ne représentaient pas un trésor. En revanche, de l’outillage pouvait s’y trouver tout comme les fameuses fusées de détresse devenant à présent des armes ou un bon moyen de diversion pour écarter les apestosos qui se précipiteraient pour prendre la direction de celles-ci. Précipiter… Façon de parler bien entendu. Quoi qu’il en soit, avant cela, l’appel des estomacs se faisant ressentir, ce fut pour cette raison que le duo préféra s’arrêter au niveau des habitations en premier lieu.
Ils avaient pourtant un peu de réserve dans la maison qu’ils occupaient, mais comme le mot l’indique, le but n’était pas de tout vider et de se retrouver ensuite à court. Mike et Hernando préféraient prendre les devants et garder une marge de sécurité. Trouver des vivres se faisait de plus en plus délicat puisque tout ce qui était frais ne l’était plus depuis fort longtemps, et pour les autres, la rareté se faisait présente. Bien souvent, les fouilles se faisaient plus nombreuses en comparaison à quelques mois plus tôt, mais surtout, avec la fin de l’automne et l’hiver arrivant, il fallait oublier toute source d’approvisionnement naturel comme des arbres fruitiers ou autre. Il était donc essentiel de jouer aux écureuils et de stocker le plus rapidement possible.
Ils commencèrent tout d’abord par faire le tour d’un bloc. Pourquoi ? Pour contrôler le voisinage et s’assurer qu’aucun groupement de rôdeurs n’était trop présent. En tout cas de base, car si de leur regard ils n’en percevaient guère. Il faut dire qu’à part marcher en papotant de tout et de rien, en chantonnant et en plaisantant, à moins de se retrouver face à l’une de ces créatures, la probabilité de réellement voir un quelconque danger était très faible. Regardant droit devant eux, ils ne prêtèrent pas attention à leurs arrière ce jour-ci. A quoi bon de toute façon, ça faisait déjà plusieurs jours qu’à part croiser un rôdeur au loin ils ne connurent aucun danger, il n’y avait pas de raison pour que cela change, non ?
Se décidant enfin à entrer dans une première habitation, les deux amis regardèrent rapidement à l’extérieur avant de se placer devant différentes fenêtres afin d’observer l’intérieur. Cela leur permettait également de visualiser les éventuelles zones de danger et de se faire un schéma mental des pièces. Evidemment, si un rôdeur endormi s’y trouvait aussi, ils pourraient plus facilement le voir. Rien à signaler, mais pour s’en assurer, Hernando tapota contre une vitre en guise de dernière vérification puisqu’en faisant un peu de bruit de cette manière, cela pouvait réveiller des somnolants plutôt que de se faire surprendre.
Sortant sa batte de baseball, le latino ne prit aucune précaution et brisa la vitre d’un simple coup. Il prît tout de même soin de se débarrasser de la majeure partie des petits bouts de vitres restaient accrochés pour éviter de se blesser en pénétrant dans l’habitation. La confiance à son summum impliquait également la présence d’une bonne dose de stupidité comme présentement. C’était bien la première fois qu’ils agissaient de la sorte en deux ans avec aussi peu de concentration et ils allaient bien rapidement s’en rendre compte puisqu’après avoir rapidement fouillés les lieux, ils ouvrirent enfin les yeux et réalisèrent l’étendue des dégâts. La maison dans laquelle ils se situaient était à présent entourés de rôdeurs, impossible de savoir combien et encore moins si d’autres arriveraient.
« Faut prendre de la hauteur acho ! » murmura Hernando à l’attention de son ami. Aussitôt, ils réempruntèrent l’escalier afin de se rendre à l’étage et ils prirent la première porte sur la droite du palier, celle d’une chambre d’adolescent. Regardant par la fenêtre, ils essayèrent de jauger le danger. De toute manière, à un moment ou à un autre, ils n’auraient d’autre choix que de sortir. Impossible pour eux de s’attarder trop longtemps, ils ne tiendraient pas de toute manière. Quant à la suite, tout s’était déroulée très vite. Pensant entendre des coups de feu, ils sortirent leurs armes, prêts à en découdre ne sachant pas trop sur qui ils pouvaient tomber. Ils se séparèrent rapidement pour élargir leur champ de vision, Mike se rendant dans la chambre d’en face, mais à moins d’être sur le toit, ce qui était impossible, ils ne parviendraient de toute manière pas à avoir une vue d’ensemble de l’extérieur.
Puis un bruit de verre qui se casse lentement, comme si quelqu’un venait tout juste d’entrer et prenait le soin de se rendre le plus discret possible. Se regardant par les portes, les deux amis se placèrent à l’entrée des pièces arme à feu en main. Etant donné l’effort produit pour éviter de faire du bruit, il leur semblait plus qu’évident qu’il s’agissait d’un être humain et non un des rôdeurs. Ils auraient eu le droit à un vacarme et non à ça. Cette impression se confirma rapidement avec le bruit de pas montant les escaliers accompagnés d’un bruit métallique. L’un et l’autre se plaquèrent contre un mur et patientèrent encore un peu. La personne semblait être seule ou alors ses camarades se montraient bien plus discrets qu’elle.
Apercevant enfin une silhouette, Hernando se hâta de sortir en pointant son Glock en direction de celle-ci suivit juste après par Mike. Face à eux, non pas un homme comme ils auraient pu y penser, mais une jeune femme des plus ravissantes, ce qui ne les fit pas perdre leur concentration en revanche. « Bouge pas blondie. » lança d’un ton sec l’afro-américain. Le puertoricain enchaîna aussitôt « Tu lâches c’que tu tiens et tu nous expliques c’que tu fous bordel ! » Le doigt sur la gâchette, il était prêt à tirer au moindre geste suspect de la part de la jeune femme, même si faire feu sur des Hommes n’étaient pas le genre de délires qui l’attirait.
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Re: Running with the wild things • Hernando Álvarez
Mar 21 Nov 2017 - 19:55
Running with the wild things
Oo they don't hear us, read us bedtime stories from their textbooks. Oo try to reign us in, blind to our intelligence. Standardization of the masses give us a number fail or pass us. Education, manipulation decide our fate but never ask us. We're about to boil over, you can't keep us down forever. We got too big for the cage you locked us up in. Let's mark this down as the day that we started something. So open the gate, open the gate cause when we finally escape, finally escape we'll be tearin' through the streets, running with the wild things. Hey, why you waitin'? Quit carvin' notches to count the days 'cause they're losing power. See 'em growing weaker by the hour. We're about to boil over, you can't keep us down forever.
Pas un son, rien. Aucun grognement, aucune menace, aucun coup de feu. Soit les deux gars à qui elle avait probablement sauvé les miches s'étaient barrés par la fenêtre, soit ils étaient morts, soit... Elle s'était fourrée dans le pétrin. Elle posa le bout de son pied de biche contre la porte, voulant la pousser, mais à cette instant cette dernière s'ouvrit pour en laisser sortir deux gars armés. Les deux mêmes qu'elle avait empêché de finir en steak tartare. Elle recula rapidement en voyant qu'un canon était pointé sur elle, et son coeur s'emballa lorsqu'elle remarqua qu'un second la visait également. Les deux hommes avaient l'air bien équipés -sans allusions douteuses- et toute envie potentielle de jouer du sarcasme moqueur ont elle avait l'habitude d'abuser s'envola sans demander son reste. La dernière fois qu'elle avait rencontré quelqu'un avec un flingue, ça s'était relativement bien terminé. Elle avait surtout eu de la chance de ne pas être tombée sur un détraqué sanguinaire en manque. Pour le coup, cette idée ne lui frôla même pas l'esprit face aux deux hommes qui la menaçaient. Ils avaient juste l'air effrayé et c'était légitime.
Les mains en l'air, elle s'abaissa doucement, sans aucun geste brusque, pour poser son pied de biche par terre. "C'est tout ce que j'ai..." se justifia-t-elle, son accent ressortant doublement à cause de l'inquiétude. Elle se redressa mais garda les mains en l'air. Elle n'avait jamais vraiment voulu jouer aux gendarmes et au voleur et le moment était mal venu pour que ça arrive maintenant. Elle les examina du regard l'un après l'autre avant de reposer ses yeux bleus sur le plus clair d'entre eux. Petit à petit, et voyant bien qu'ils n'avaient pas l'intention de tirer -pas pour l'instant tout du moins- la jeune femme reprit un peu de son courage et de sa fierté. "J'ai vu que vous étiez coincés à l'intérieur et j'aimerais autant ne pas avoir gâché mes pétards pour mieux me faire éclater la cervelle." expliqua-t-elle calmement. Ils semblaient nerveux et Liv n'aimait pas beaucoup ça. Elle savait que les escaliers étaient juste derrière elle et qu'il suffisait de les dévaler pour tenter de fuir, mais une seule balle bien placée suffirait pour qu'elle se retrouve en bas des marches plus vite que prévu.
Pendant un instant, elle regretta d'être venu les aider. Elle allait peut-être mourir aujourd'hui pour avoir voulu filer un coup de main à ces deux boulets qui s'étaient montrés bien trop confiants et bruyants. Devait-elle réellement se le reprocher ? Depuis le début de l'épidémie, Liv avait trompé et volé bon nombre de survivants. Mais elle avait toujours été incapable de les laisser dans la mouise si elle jugeait pouvoir intervenir. Elle n'était jamais sûre que ça ne la tuerait pas elle-même, mais du moment qu'elle se sentait d'y aller, elle y allait. C'était ce qui s'était passé avec l'afro-américain et ce qui se rapprochait d'un espagnol. Sauf que là, elle avait deux fois plus de chance de mourir. Elle les détailla une nouvelle fois du regard, essayant de garder en tête qu'ils étaient humains, qu'ils avaient peur comme tout le monde, et qu'elle ne devait pas leur en vouloir. "Je suis toute seule, vous ne risquez rien. Alors baissez vos armes... S'il vous plait... J'ai pas envie de me prendre une balle perdue." Ca pouvait sembler stupide d'avouer ce qui semblait être une faiblesse mais Liv voyait bien que les deux là ne semblaient pas méchants. Peut-être se trompait-elle. Mais son sens de déduction avait analysé trois choses importantes : ils la tenaient en joug parce qu'ils avaient été surpris, ils essayaient de comprendre, et ils ne l'avaient pas regardé comme un morceau de viande. Il ne lui en fallait pas plus pour tenter d'accorder sa confiance.
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Re: Running with the wild things • Hernando Álvarez
Lun 1 Jan 2018 - 20:26
Tout ce ramdam à l'extérieur venait d'elle en fait ? « Des pétards ouais... » lâcha d'un ton faible Hernando qui intérieurement riait de la stupidité d'avoir cru à des coups de feu. Pour sa défense, cela faisait, en un sens, une éternité qu'il n'en avait pas entendu en réalité. Mike et lui se servent très rarement de leur arme à feu, préférant la discrétion d'une batte et des lames que ce soit vis-à-vis des apestosos ou des humains. Du coup, entendre une rafale de ce type et au vue de la situation de vie dans laquelle ils évoluaient tous, il n'avait pas un instant imaginé à des pétards. « Bien joué en tout cas, ça fonctionne ton truc! » félicita l'afro-américain en esquissant un léger sourire en coin. Là-dessus, l'un et l'autre n'avait aucun mal à complimenter ou admettre les choses, en revanche, de là à remercier... Une marche assez haute devait être franchie, ce qu'aucun des deux amis ne fit pour l'instant.
« Ouais, ouais, c'est vrai, mais en attendant ça nous dit pas pourquoi t'as fait ça. Pour nous aider ? Juste ça ? » demanda le latino d'un air des plus sceptiques en arquant un sourcil. Certes, le monde n'était pas rempli uniquement de cons comme eux, et heureusement, mais ce n'était pas pour autant que l'homme ne trouvait pas la situation étrange. Pourquoi utiliserait-elle ses pétards pouvant lui être utile plus tard d'un point de vue purement personnel ? Tandis qu'il tentait de percevoir le vrai du faux et de se faire un véritable avis sur la jeune femme, celle-ci révéla spontanément être seule. Cette nouvelle renforçait la sincérité dont elle faisait preuve, pourtant, peut-être à cause de leur comportement, Mike et Hernando ne parvenait toujours pas à la croire réellement. Plus d'une fois ils s'étaient fait passer pour deux types sympas avant de dévoiler leurs intentions d'un tout autre genre. Vole, violence ou pire.
Malgré les doutes, d'un simple échange de regards entre eux et sans dire un seul mot, les deux amis décidèrent de laisser le bénéficie du doute à la blonde en restant bien évidemment sur leurs gardes. « Bon, admettons qu'tu sois vraiment honnête, c'qu'est un peu con d'nos jours, mais bon... L'premier truc à faire et d'partir du coin de toute façon. Mike, tu passes devant, blondie tu l'suis et moi j'ferme la marche. C'est p't-être inutile, mais au cas où j'te l'dis quand même ; au moindre geste de travers tu finis avec une balle dans l'crâne. Si ça t'va pas, libre à toi de t'casser. » expliqua sèchement l'hispanique.
Il ne souhaitait pas instaurer un climat de crainte, mais simplement lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas nés de la dernière pluie et qu'ils n'hésiteraient pas, le cas échéant, à faire ce qu'il fallait. Si la jeune femme acceptait de les suivre, les choses seraient alors claires et précises. La fameuse marche pour les remerciements serait certainement montée et ils pourraient également lui offrir de quoi manger ou des choses pouvant lui être utiles, une sorte de récompense pour l'aide apportée. Il fallait bien admettre que sans cette intervention, les choses auraient été bien plus compliquées.
« Ouais, ouais, c'est vrai, mais en attendant ça nous dit pas pourquoi t'as fait ça. Pour nous aider ? Juste ça ? » demanda le latino d'un air des plus sceptiques en arquant un sourcil. Certes, le monde n'était pas rempli uniquement de cons comme eux, et heureusement, mais ce n'était pas pour autant que l'homme ne trouvait pas la situation étrange. Pourquoi utiliserait-elle ses pétards pouvant lui être utile plus tard d'un point de vue purement personnel ? Tandis qu'il tentait de percevoir le vrai du faux et de se faire un véritable avis sur la jeune femme, celle-ci révéla spontanément être seule. Cette nouvelle renforçait la sincérité dont elle faisait preuve, pourtant, peut-être à cause de leur comportement, Mike et Hernando ne parvenait toujours pas à la croire réellement. Plus d'une fois ils s'étaient fait passer pour deux types sympas avant de dévoiler leurs intentions d'un tout autre genre. Vole, violence ou pire.
Malgré les doutes, d'un simple échange de regards entre eux et sans dire un seul mot, les deux amis décidèrent de laisser le bénéficie du doute à la blonde en restant bien évidemment sur leurs gardes. « Bon, admettons qu'tu sois vraiment honnête, c'qu'est un peu con d'nos jours, mais bon... L'premier truc à faire et d'partir du coin de toute façon. Mike, tu passes devant, blondie tu l'suis et moi j'ferme la marche. C'est p't-être inutile, mais au cas où j'te l'dis quand même ; au moindre geste de travers tu finis avec une balle dans l'crâne. Si ça t'va pas, libre à toi de t'casser. » expliqua sèchement l'hispanique.
Il ne souhaitait pas instaurer un climat de crainte, mais simplement lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas nés de la dernière pluie et qu'ils n'hésiteraient pas, le cas échéant, à faire ce qu'il fallait. Si la jeune femme acceptait de les suivre, les choses seraient alors claires et précises. La fameuse marche pour les remerciements serait certainement montée et ils pourraient également lui offrir de quoi manger ou des choses pouvant lui être utiles, une sorte de récompense pour l'aide apportée. Il fallait bien admettre que sans cette intervention, les choses auraient été bien plus compliquées.
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Re: Running with the wild things • Hernando Álvarez
Mer 10 Jan 2018 - 15:28
Running with the wild things
Oo they don't hear us, read us bedtime stories from their textbooks. Oo try to reign us in, blind to our intelligence. Standardization of the masses give us a number fail or pass us. Education, manipulation decide our fate but never ask us. We're about to boil over, you can't keep us down forever. We got too big for the cage you locked us up in. Let's mark this down as the day that we started something. So open the gate, open the gate cause when we finally escape, finally escape we'll be tearin' through the streets, running with the wild things. Hey, why you waitin'? Quit carvin' notches to count the days 'cause they're losing power. See 'em growing weaker by the hour. We're about to boil over, you can't keep us down forever.
Le problème, avec le fait de venir en aide à n'importe qui quand c'était possible, c'était que Liv ne savait jamais sur qui elle allait tomber. Entre les parfaits trouillards qui remerciaient 150 fois et les espèce de gros vétérans de guerre qui se sentaient humiliés, il y avait une marge. Les deux là, c'était difficile de les placer sur l'échelle de la dangerosité. Ils ne lui avaient pas tiré dessus, ils n'avaient rien exigé de ce qu'elle avait sur elle et ils avaient l'air plus méfiants qu'autre chose. Ca lui allait. Ils seraient plus faciles à manipuler si jamais la situation dégénérait puisqu'ils n'avaient pas l'air d'avoir d'horribles projets. « Ouais, ouais, c'est vrai, mais en attendant ça nous dit pas pourquoi t'as fait ça. Pour nous aider ? Juste ça ? » Liv haussa un sourcil, puis après un silence deux secondes haussa les deux épaules. "Ben... Oui ? Je crois qu'il reste plus de tigres du Bengale sur terre que d'humains, alors faut bien faire un effort..." Ca lui arrivait souvent et ça lui semblait normal. Déjà parce que l'effet papillon n'en serait que plus atténué, et ensuite parce qu'elle n'avait rien d'autre à foutre. Les journées étaient longues, elle n'avait pas toujours un endroit où aller ou des gens à piller, et lorsque le soleil montrait un peu de son nez il fallait bien trouver une occupation. Aider des gens, des êtres humains en voie d'extinction, lui semblait être une plutôt bonne activité extra-survivor.
Bien que les deux hommes ne semblent pas enclins à user de violence improbable contre elle, Livia se sentait assez mal à l'aise entre les deux canons qui la pointaient. C'était toujours mieux de se faire tirer dessus que croquer par des rôdeurs, mais ça restait quelque chose qu'elle préférait éviter. Alors elle se garda de leur dire qu'ils feraient mieux de baisser leurs armes et de la remercier plutôt que de jouer les cadors et hocha simplement la tête. "J'ai compris... Je récupère mon arme, ok ? Je vais pas passer ma vie avec vous et j'en aurai besoin après." Lentement, elle récupéra son pied de biche et l'accrocha à sa ceinture avant de relever les mains avec innocence. Ils voulaient jouer les hommes et garder le contrôle ? Elle leur laissait le contrôle. Elle se serait bien tirée, comme il l'invitait à le faire si elle n'était pas contente, mais elle doutait qu'ils ne lui tirent pas dans le dos une fois qu'elle serait à quelques mètres d'eux. En fait, elle réfléchissait trop. A leur place, elle se dirait que son avoeux d'être une solitaire était un mensonge et que s'ils la laissaient partir elle allait probablement aller chercher des renforts. Elle ne savait pas s'ils avaient été aussi loin dans la réflexion, mais dans le doute... Elle allait les suivre.
Mike. Le moins agressif des deux, visiblement. Peut-être le plus simple à manipuler, aussi. Et vu que l’hispanique donnait les ordres, le suiveur, probablement. A moins qu'ils soient une équipe aux rangs égaux mais elle doutait de ça, malgré tout c'était celui qui s'était le plus effacé jusque là. Elle nota ce petit point important dans un coin de sa tête et baissa enfin les bras quand ils commencèrent à descendre de l'étage. Il fallait qu'ils partent, ils avaient raison, sinon d'autres líks risquaient de se pointer. Mais quant à la destination, ça restait un mystère. Un mystère qu'elle comptait bien élucider avant d'y arriver, des fois qu'elle décide qu'elle ferait mieux de se carapater si l'occasion se présentait. "Et on va où au juste ?" Parce que pour le coup, c'était elle qui devait se montrer méfiante maintenant. Mais qui sait, peut-être se montreraient-ils généreux à la fin de leur petite escapade ? C'était pas comme si elle représentait un danger réel, avec son pied de biche, ses petits bras et son corps frêle. Sérieusement... Ils ne redoutaient pas la menace au bon endroit. Quand on a la corpulence de Liv, ce n'est pas par la force qu'on survit.
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Re: Running with the wild things • Hernando Álvarez
Ven 2 Fév 2018 - 19:19
Elle avait donc bel et bien fait cela pour les aider tout simplement. De la pure bonté humaine auprès de semblables en danger et en bien mauvaise posture. Hernando n’en revenait pas d’entendre ça, il hésitait entre de la stupidité, trop bon trop con comme on dit, ou une demie-vérité, car maintenant, qu’ils le voulaient ou non, les deux amis lui étaient redevables. La balance penchait d’ailleurs pour cette seconde option, le latino restait persuadé qu’elle allait d’elle-même leur demander quelque chose, comme une récompense. Sur le principe, impossible de refuser, en pratique, ça pouvait être différent.
« Hm… Je vois… Mais si j’ai bien compris c’que tu dis, je vois plutôt ça dans l’sens que les tigres du Bengale sont les Hommes et pas ces créatures blondie. Elles, elles sont bien plus prévisibles et gérables, même à dix contre un, alors qu’not’ espèce, c’est bien différent. D’puis toujours on s’prend pour les plus beaux, les plus grands, les plus forts. On aime montrer notre force et not’ soi-disant supériorité par tous les moyens possibles. Vol, mensonge, violence, viol, meurtre… » répondit-il d’un ton détaché comme s’il citait une liste de courses à faire. En tout cas, impossible de ne pas se sentir concerné puisque chacune des choses citées avait déjà été faite par les deux amis depuis la fin du monde civilisé, d’autres avant.
S’en suivirent les ‘’explications’’, ou menaces c’était selon, de la part du plus bavard des deux, ce qui ne sembla pas faire trembler la jeune femme. Etait-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Un peu des deux très certainement puisque cela prouvait qu’elle possédait une confiance non-négligeable en elle, mais à l’inverse, cela ne rassurait pas complètement Hernando et n’effaçait pas les doutes qu’il avait sur les réelles intentions de la femme. Comme par obligation, la méfiance restait, il le fallait. « Ouais ça marche, tu peux r’prendre ton arme, mais faudra la ranger par contre. On s’occup’ra de la sécurité tu vois. » s’empressa de dire Mike pour prendre les devants. Aucun propos machiste dans sa phrase, même s’il était possible de l’interpréter de la sorte, non, un énième avertissement pour la jeune femme. Et par ‘’sécurité’’, il faisait bien entendu le rapport aux rôdeurs, mais aussi, et presque surtout, par rapport à elle.
Le trio commença alors à emprunter les escaliers afin de regagner le rez-de-chaussée lorsque la blondinette posa une question logique, mais à laquelle ni Mike, ni Hernando n'avait une réelle réponse. « Déjà, on va quitter l'coin, ce s'ra pas mal. » répondit le puertoricain d'un ton détaché. Première étape plutôt basique et logique, mais nécessaire avant d'envisager quoi que ce soit d'autre. Il regretta aussitôt de ne pas être venu avec le pick-up pour plusieurs raisons, la principale étant le fait de partir plus rapidement évidemment et semer les éventuels amis de la demoiselle. Il y avait également le fait que lui et l'afro-américain auraient pu plus facilement profiter de la présence de celle-ci pour éventuellement fouiller plus facilement des habitations éloignées de la leur, car là, ils ne pouvaient se permettre de partir à l'opposée et en même temps l'emmener chez eux n'était pas souhaité.
Méfiants, encore et toujours, cela représentait un bien trop grand risque. Mais entre survivants, par moment, il fallait savoir s'entraider. « S'tu veux, on peut travailler un peu ensemble, l'temps de remplir au maximum nos sacs et en guise de remerciements j'te laisserai l'mien. » proposa-t-il. C'était également une manière de la tester, voir si elle était ou non fiable. Quant au sac, il ne précisa pas le contenu de celui-ci, mais il ne faisait aucun doute dans son esprit que celui de Mike serait le plus remplis des deux. Ce dernier se tourna d'ailleurs aussitôt vers les deux autres pour acquiescer « Ca m'va... Tu les as lancé par où tes pétards ? Pour savoir dans quelle direction opposée aller tu vois. » demanda-t-il à la jeune femme.
« Hm… Je vois… Mais si j’ai bien compris c’que tu dis, je vois plutôt ça dans l’sens que les tigres du Bengale sont les Hommes et pas ces créatures blondie. Elles, elles sont bien plus prévisibles et gérables, même à dix contre un, alors qu’not’ espèce, c’est bien différent. D’puis toujours on s’prend pour les plus beaux, les plus grands, les plus forts. On aime montrer notre force et not’ soi-disant supériorité par tous les moyens possibles. Vol, mensonge, violence, viol, meurtre… » répondit-il d’un ton détaché comme s’il citait une liste de courses à faire. En tout cas, impossible de ne pas se sentir concerné puisque chacune des choses citées avait déjà été faite par les deux amis depuis la fin du monde civilisé, d’autres avant.
S’en suivirent les ‘’explications’’, ou menaces c’était selon, de la part du plus bavard des deux, ce qui ne sembla pas faire trembler la jeune femme. Etait-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Un peu des deux très certainement puisque cela prouvait qu’elle possédait une confiance non-négligeable en elle, mais à l’inverse, cela ne rassurait pas complètement Hernando et n’effaçait pas les doutes qu’il avait sur les réelles intentions de la femme. Comme par obligation, la méfiance restait, il le fallait. « Ouais ça marche, tu peux r’prendre ton arme, mais faudra la ranger par contre. On s’occup’ra de la sécurité tu vois. » s’empressa de dire Mike pour prendre les devants. Aucun propos machiste dans sa phrase, même s’il était possible de l’interpréter de la sorte, non, un énième avertissement pour la jeune femme. Et par ‘’sécurité’’, il faisait bien entendu le rapport aux rôdeurs, mais aussi, et presque surtout, par rapport à elle.
Le trio commença alors à emprunter les escaliers afin de regagner le rez-de-chaussée lorsque la blondinette posa une question logique, mais à laquelle ni Mike, ni Hernando n'avait une réelle réponse. « Déjà, on va quitter l'coin, ce s'ra pas mal. » répondit le puertoricain d'un ton détaché. Première étape plutôt basique et logique, mais nécessaire avant d'envisager quoi que ce soit d'autre. Il regretta aussitôt de ne pas être venu avec le pick-up pour plusieurs raisons, la principale étant le fait de partir plus rapidement évidemment et semer les éventuels amis de la demoiselle. Il y avait également le fait que lui et l'afro-américain auraient pu plus facilement profiter de la présence de celle-ci pour éventuellement fouiller plus facilement des habitations éloignées de la leur, car là, ils ne pouvaient se permettre de partir à l'opposée et en même temps l'emmener chez eux n'était pas souhaité.
Méfiants, encore et toujours, cela représentait un bien trop grand risque. Mais entre survivants, par moment, il fallait savoir s'entraider. « S'tu veux, on peut travailler un peu ensemble, l'temps de remplir au maximum nos sacs et en guise de remerciements j'te laisserai l'mien. » proposa-t-il. C'était également une manière de la tester, voir si elle était ou non fiable. Quant au sac, il ne précisa pas le contenu de celui-ci, mais il ne faisait aucun doute dans son esprit que celui de Mike serait le plus remplis des deux. Ce dernier se tourna d'ailleurs aussitôt vers les deux autres pour acquiescer « Ca m'va... Tu les as lancé par où tes pétards ? Pour savoir dans quelle direction opposée aller tu vois. » demanda-t-il à la jeune femme.
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