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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo
Sam 13 Jan 2018 - 22:51
Il s’était débrouillé avec les deux morts debout, réussissant à s’en sortir sans que le plus gros – et grand, du genre plutôt balèze en fait – ne s’intéresse à lui et à ce qu’il infligeait à ses petits camarades. Seulement si ces créatures possédaient cet instinct de camaraderie ou d’effet de meutes. Ce qu’il s’était passé au lycée ne signifiait pas forcément qu’il existait des liens, une hiérarchie au sein de ces corps. C’était plutôt le résultat d’un effet de masse, et d’une faute à pas de chance. Avec un résultat sinistre et désastreux. Il avait vu la fumée se dégagée de son ancien campement, il avait vu les cendres de lycée encore chaude. La horde avait semblée comme … comme si quelque chose était prémédité, pour affaiblir les habitants parce que ce qui était arrivé par la suite, la destruction totale du camp. Une horde n’aurait jamais fait ça, pas une horde de décérébrés en tous cas. Il restait le facteur humain. Plus que tout, le chilien espérait retrouver les siens à l’un des points de ralliement prévu en cas d’urgence, retrouver Eli, et comprendre ce qu’il s’était passé quand il s’était perdu jusqu’à rencontrer Alma.
Il chercha la petite blonde du regard, il fallait ne pas la voir alors que sans un bruit, elle s’approcha pour poser sa main sur son bras et attirer son attention. Elle lui exposa son plan et il mit quelques secondes à réfléchir avant de répondre. C’était un peu audacieux, il fallait être certain de pouvoir refermer la porte derrière. La bloquer, d’une façon ou d’une autre. Il y avait bien un frigo débranché, à moitié vide mais… y arriveraient-ils ? « Et tu fermes la porte comment après ? Le simple fait de la fermer va lui faire faire demi-tour, non ? Je pourrais peut-être la maintenir un peu mais… il est costaud ce gros lard. » Son idée était bonne, en théorie. En pratique, il fallait être sûr de pouvoir bloquer la porte. « Ou alors faut casser la clinche. » Il regarda la blonde, cherchant son approbation avant de se lancer dans cette périlleuse entreprise.
Ensemble, ils se rapprochèrent des rayons le plus proche de la porte, pour pouvoir la refermer rapidement. Liv’ s’empara d’une conserve vide et la lança au plus loin à l’intérieur de l’arrière-salle. La réaction du dernier mort ne se fit pas attendre. Lourd et maladroit, il se précipita – plus ou moins rapidement – vers la source du bruit. La conserve avait ricoché sur plusieurs endroits, l’œil vide du mort s’agitait frénétiquement, à cause de l’appel du ventre. Il pénétra dans l’arrière-salle en grognant lugubrement. Coordonnés, Liv’ et Lisandro rejoignirent la porte qu’ils refermèrent le plus silencieusement possible. Au préalable, le chilien avait jeté une canette à l’intérieur, pour déstabiliser l’ouïe du mastodonte. Une fois la porte fermée, il invita Liv’ à reculer alors qu’il abattit violemment son pied de biche sur la clinche qui sauta, se coinçant au passage. Juste après, le mort tenta d’enfoncer la porte … qui ne céda pas. Lisandro soupira. « Santa Madre. » Ils avaient ainsi un moment de sursis. « Faudra pas trainer par contre … Merci, Liv’. » Il lui sourit, lui offrit même un clin d’œil un peu plus assuré. « On va pouvoir faire nos courses tranquilles ! » Fit-il avant de rejoindre les rayons pour remplir son sac de tout ce qui pourrait leur servir les prochains jours. Une chance pareille, ça ne se reproduirait pas deux fois.
And I know this is the truth, 'cause I've been staring at my death so many times. These scary monsters roaming in the halls, I wish I could just block the doors and stay in bed until the clock will chime. I felt like I won, but I wasn't done. The nightmare repeats itself every time
❝If I had to lose you, I’d probably lose myself.❞
- Lisandro Sedillo
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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo
Mar 23 Jan 2018 - 22:32
Come and get me now.
Well I heard you were, about how brave you are. Well I heard you were trying to get back to the start and we won’t let it into the kitchen. No we won’t let it into the house. No we won’t let it through the front door 'cause its burning our pretty little heart. I'm gonna miss you, gonna miss you girl. And all of the things we should have done. You say I move so fast that you can hardly see. You say I move so fast, how could you be with me?But my heart beats slow. Well I wish you, wish you well all the best.
TasDeGraisse. Elle avait décrété que ça serait le nom du gros lard qui les empêchait de pouvoir se servir comme ils le voulaient. TasDeGraisse était donc comme un vigile, attentif, le regard éteint mais en vérité prêt à bondir au moindre petit bruit suspect, comme si son estomac hurlait "BOUFFE" à chaque mouvement suspect. C'était d'ailleurs ça qui avait donné l'idée risquée mais prometteuse de Liv de l'enfermer dans la pièce d'à côté. Son partenaire semblait d'accord pour participer à la petite farce du jour et il n'en fallut pas plus à l'islandaise pour se lancer. Elle approcha de la porte de l'arrière boutique, prit une boîte de conserve avec un truc dégueulasse à l'intérieur qu'elle ne regretterait pas, genre des flageolets avec une saucisse molle, et tapa un petit coup par terre avec pour attirer l'attention de TasDeGraisse. Il se déplaça mollement et elle se décida à faire rouler la boîte, qui glissa jusqu'à la porte avant de faire "chtong", "chtong", "chtong" sur les trois marches qui menaient vers les ténèbres de la réserve. TasDeGraisse suivit, et un grognement qui ne venait pas de lui informa Liv que la rôdeur disparu avait été retrouvé. Au moins TasDeGraisse ne serait pas tout seul et aurait un compagnon pour organiser des concerts de grognements préventifs à l'intention d'éventuels futurs aventuriers de
Fière de leur plan, Liv releva les yeux vers Lisandro avec un sourire franc et naturel, auquel il répondit par un autre sourire, et même un clin d'oeil. Ce dernier forma des papillons dans le ventre de Liv, qui se demanda depuis quand il était devenu aussi charismatique. Elle avait dû louper un épisode, parce qu'elle était passé de "se servir de lui, voler ses trucs et fuir, comme avec tous les autres" à "mais qu'il est beau quand il sourit". Son regard dévia, histoire de ne pas se mettre à rougir comme une cruche, et elle s'échappa dans le rayon de derrière. De là, elle pouvait le voir faire ses choix et croiser parfois son regard. Ca avait un côté amusant, comme deux adolescents qui se cherchaient à travers les ouvrages d'une bibliothèque. Sauf que là c'était de la nourriture presque périmée. Et il y avait des morts dehors. Et il avait bien quinze ou vingt ans de plus qu'elle. Mais tout ça, ce ne sont que des détails, n'est-ce pas ?
Liv remplit son sac comme elle le pouvait, avec de la nourriture mais aussi avec des tampons pour les règles, de l'eau et, petit caprice de princesse, du dentifrice et du shampoing. En un rien de temps son sac fut remplis, pour cause ses pétards et les quelques plantes et pots de crème faits maisons qui prenaient presque la moitié de la place mais qu'elle ne dégagerait pour rien au monde. A quoi ça servait d'avoir blindé de nourriture si elle n'avait que ça pour survivre ? La bouffe n'était clairement pas sa priorité, même si elle s'arrangeait toujours pour avoir quelques jours de réserve dans le sac. Deuxième petit caprice du jour, elle attrapa une barre chocolatée sur un rayon et retourna près de Lisandro, qui terminait aussi de prendre ce dont il avait besoin. "On partage ça dehors ?" proposa-t-elle en lui montrant la friandise.
N'ayant d'autres planques sous la main, Liv retourna dans le bâtiment bureautique où ils s'étaient rencontrés. Elle monta trois étages avant de décider que celui-ci dans lequel ils se trouvaient était pas mal pour une pause, puis entra dans un bureau tout autant au hasard. Après une brève vérification lui certifiant qu'ils étaient bien seuls dans la pièce, elle referma la porte derrière elle et alla hisser ses fesses sur un bureau. Elle posa son sac à côté d'elle et ouvrit le sachet de la barre chocolatée avant de la casser en deux pour en tendre un morceau à son coéquipier. "La récompense des héros." déclara-t-elle. Elle mordit dans sa part et soupira de bien être, retenant de justesse un gémissement de bonheur. Son regard en profita pour observer l'homme qui était avec elle, ne se doutant pas des horreurs dont il était capable. Elle semblait hésiter sur quelque chose, mais finit par ouvrir son sac, plonger sa main dedans et fouiller.
C'est un onguent de consoude qu'elle sortit. Un tube transparent, dans lequel était enfermé de la crème jaune orangée à l'odeur de tapenade. "Je ne connais pas le nom anglais de cette crème. Je l'ai faite moi même, avec une racine de plante, de l'huile d'olive et de la cire d'abeille." expliqua-t-elle. Elle l'ouvrit et en posa un peu sur le dos de sa main avant de l'étaler, histoire de lui prouver qu'il ne risquait rien avec ça. Elle referma ensuite le tube et le regarda. "Je ne sais pas à quel point ton amie est blessée mais... Cette crème est... Comment on dit ? Cicatrisante ? Elle aide à refermer les plaies, et même à ressouder les os. Enfin, c'est pas magique hein, ça fait pas repousser les os et ça les répare pas plus vite, mais ça les fortifie. Un tout petit peu... Par contre ça aide vraiment à refermer les plaies." Elle ouvrit les doigts et tendit la paume de la main, sur laquelle était posée le tube, vers Lisandro. "Prends là. C'est facile à faire, je m'en ferai une autre." dit-elle avec un léger sourire. Dans d'autres circonstances, à une autre époque, il aurait sûrement fallu conseiller au chilien de jouer au loto parce que Liv n'était vraiment pas du genre à céder quoi que ce soit. Avec lui, c'était différent. Elle avait succombé à son clin d'oeil, en avait bien conscience, et se disait que pour une fois ça ne pouvait pas lui faire de mal de sociabiliser un peu. Ne serait-ce que pour revoir ce sourire qui le rendait si craquant.
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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo
Dim 4 Fév 2018 - 18:58
Les choses s’étaient déroulées comme elles devaient, le gros lard tambourinait sur la porte mais celle-ci tiendrait, le temps qu’ils remplissent leur sac et qu’ils s’en aillent de là du moins. Le chilien jeta un coup d’œil anxieux à cette porte, par réflexe. Ils avaient échappé de peu à un véritable carnage. Celui-là était impressionnant. Il n’osait imaginer ce qu’il était de son vivant. Lisandro se détourna, prenant tout ce qu’il pourrait partager avec Alma, le temps de retrouver les autres, de retrouver Eli. Il y avait des conserves encore, quelques paquets de biscuits, des céréales, c’était un véritable jackpot. Un trésor laissé là, par tous ceux qui n’avaient pas trop osé s’éterniser en présence du gros tas dans le magasin. Il y avait encore quelques bouteilles d’eau, c’était parfait. Il fit un détour, cherchant quelque chose pour soulager la douleur d’Alma pour sa cheville, mais ne trouva que quelques bandages qu’il prit malgré tout. Le chilien s’apprêtait à rejoindre la blondinette, mais il s’arrêta en trouvant un foulard sur l’un des rayons, il portait encore l’étiquette. La matière était un peu soyeuse, avec des signes un peu orientaux en ornement. Il ne mit pas longtemps avec de le glisser dans sa poche pour l’offrir à Alma. A ce moment-là, Liv’ le rejoignit une barre chocolatée dans la main, qu’elle agita comme un bonbon. « Je te suis » Dit-il dans un sourire. Il ne pourrait pas rester trop longtemps, Alma était seule déjà depuis trop longtemps. Mais il pouvait bien s’attarder un peu, remercier ‘Liv pour le coup de main.
Ensemble, ils retournèrent se mettre en sécurité dans le bâtiment où ils s’étaient rencontrés. En route, il se demanda si elle ne l’attirait pas tout bonnement dans un piège, en profitant du fait qu’il se sentait en sécurité, et en confiance avec elle, après ce qu’ils avaient vécu ensemble. Il garda néanmoins sa pensée pour lui, la suivant en ouvrant l’œil. Ils trouvèrent enfin un bureau, où Liv’ se hissa avant de lui tendre la moitié de sa barre chocolatée. Il lui sourit, amusé par ce petit bout de femme devant lui. C’était sa faiblesse, un peu, cette pensée stupide qu’elle était inoffensive, il passait assez de temps auprès d’Alma pour savoir qu’une femme était dangereuse. Dans tous les sens du terme. Mais Lisandro était un sentimental. Difficile pour lui de voir directement les choses en noirs, surtout pour un aussi joli bout de femme. Il alla s’appuyer contre le mur en face d’elle, sous le regard pensif de la blonde. Il croqua dans la barre chocolatée, et il devait avouer que ça lui avait un peu manqué. Entre la soupe à peine réchauffée et les raviolis en boite. « Merci ! » Lui dit-il, un sourire aux lèvres.
Il la regarda curieusement alors qu’elle fouillait son sac… Pour lui. Elle sortit un tube transparent, une sorte d’onguent qu’elle posa sur sa peau, pour lui prouver que ce n’était rien de dangereux. Il ne bougea pas cela dit, alors même qu’il savait qu’il en aurait bien besoin pour la mexicaine. Un instant, il se demanda s’il pouvait le lui voler, comment il devrait s’y prendre. Mais elle tendit la main vers lui, le tube dans sa direction. Il resta figé, soudain honteux d’avoir voulu la voler alors qu’elle ne lui avait montré cette crème que pour l’aider. Il mit un moment, puis il se décolla du mur pour aller la rejoindre. Il tendit la main vers le tube, il en avait besoin. « Tu es sûre ? » Elle n’en démordait pas, facile à faire, disait-elle. Il aurait bien aimé savoir comment. Il hésita encore un peu, puis se saisit du tube et le glissa à l’intérieur de sa veste, pour être sûr de ne pas le perdre. « Merci, Liv’ … » Dit-il humblement. Puis il lui offrit un sourire. Il était un peu curieux aussi. « Mais… Est-ce que tu pourrais m’apprendre ? Tu connais beaucoup comme ça, des recettes pour soigner ? » Il n’était pas réellement médecin, il avait fait des études de médecine, oui … Mais il y avait beaucoup de choses qu’on n’apprenait pas dans les livres. Les onguents médicaux en cas de fin du monde, ce n’était pas vraiment dans les manuels. Et Ian n’avait jamais eu le temps de lui apprendre ce qu’il utilisait pour soigner les plaies au lycée. Il chercha ce qu’il pouvait lui donner en retour, mais rien ne lui vint. « Je n’ai malheureusement rien à te donner en retour, pour le coup, ton sac est aussi rempli que le mien. »
- Lisandro Sedillo
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