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Re: Declan&Emerson - Do You Think I Have One Chance ?
Sam 16 Déc 2017 - 13:56
« Oui, je vois, la coupure est nette, la peau n’est pas arrachée. » Analysa-t-elle justement en regardant les plaies. « C’est une bonne chose, ça sera plus facile à recoudre. »
Elle partait sur une lame pour découper la viande, qui tranchait bien. Ça l’arrangeait, pour sa part. Les couteaux militaires avaient tendance à arracher la peau, et les organes, les chaires, tout. Ça n’était clairement pas bon ensuite pour recoudre. C’était fascinant la capacité qu’avaient les hommes pour construire des objets qui finiraient par les tuer le plus salement possible. Pinçant les lèvres, elle étudia les coupures en soulevant doucement le drap. L’homme avait perdu beaucoup de sang, ça n’était pas bon.
«On verra pour les détails plus tard. D’abord, il faut te soigner. » Souffla-t-elle froidement, avant de relever un œil vers Loyd. « La bouteille… » Lui demanda-t-elle.
Il pouvait faire une tête de plus qu’elle, Emy était celle en charge désormais, et pour les prochaines heures ou elle travaillerait. La chose qu’elle trouvait le plus dommage en l’état, c’était de ne pas avoir Noam avec elle pour l’y aider. Le garçon aurait eu sa première grosse expérience, en matière de boucherie de ce genre, ça l’aurait formé. Elle poussa un soupir, récupérant la bouteille que lui tendit le barbu. Elle imprégna ses instruments, avant de placer le goulot près de la bouche de son patient :
«Tiens, bois ça. C’est pas bon, mais ça va t’engourdir un peu et tu ne sentiras rien. » Elle le laissa prendre quelques gorgées, il toussa, fatigué par tout ça. Le faisant se rallonger convenablement, elle épongea le sang comme elle le put : « La blessure à l’abdomen est la plus profonde, je ne sais pas ce qu’ils ont touché… »
Ne faisant pas vraiment cas du dégoût qu’éprouvait Loyd en la voyant faire, elle chercha surtout à voir si son patient s’en tirait à meilleur compte. Elle craignait qu’ils aient pu entailler une grosse veine, et que sa convalescence mette du temps. S’il n’avait pas perdu trop de sang, ce qui causerait une mort certaine… Soupirant, la blonde parvint à trouver ce qui causait cette perte. Apposant son doigt sur une coupure net, elle y vit rapidement plus net avec un sourire confiant. Il faudrait un, ou deux points à cet endroit, avant de refermer la plaie :
«Les gens qui vous ont attaqué, ça n’était pas des militaires, pas vrai ? » Demanda-t-elle comme confirmation. « Ils avaient… Juste des couteaux, pas d’armes à feu ? »
Evidemment, cette rencontre l’inquiétait. Parce qu’elle faisait écho à ce qu’il s’était passé pour le lycée, et au fait qu’ils avaient tous failli mourir. Les souvenirs étaient encore vifs dans son esprit, parce que les effets s’en faisaient encore sentir. Parfois, Emy avait l’impression de se réveiller à la suite d’une très mauvaise gueule de bois. Sauf que ça faisait six mois qu’elle durait, et qu’elle n’en voyait pas le bout.
«J’ai trouvé d’où vient l’hémorragie. » Confia-t-elle au barbu. « Je vais pouvoir refermer. Il me faut du fil, une aiguille propre… Dans mon sac, tu auras ce qu’il faut. » Fit-elle à Loyd, contraint de lui faire confiance. « Il va falloir que tu viennes m’aider pour que je puisse recoudre. »
Elle partait sur une lame pour découper la viande, qui tranchait bien. Ça l’arrangeait, pour sa part. Les couteaux militaires avaient tendance à arracher la peau, et les organes, les chaires, tout. Ça n’était clairement pas bon ensuite pour recoudre. C’était fascinant la capacité qu’avaient les hommes pour construire des objets qui finiraient par les tuer le plus salement possible. Pinçant les lèvres, elle étudia les coupures en soulevant doucement le drap. L’homme avait perdu beaucoup de sang, ça n’était pas bon.
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Il pouvait faire une tête de plus qu’elle, Emy était celle en charge désormais, et pour les prochaines heures ou elle travaillerait. La chose qu’elle trouvait le plus dommage en l’état, c’était de ne pas avoir Noam avec elle pour l’y aider. Le garçon aurait eu sa première grosse expérience, en matière de boucherie de ce genre, ça l’aurait formé. Elle poussa un soupir, récupérant la bouteille que lui tendit le barbu. Elle imprégna ses instruments, avant de placer le goulot près de la bouche de son patient :
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Ne faisant pas vraiment cas du dégoût qu’éprouvait Loyd en la voyant faire, elle chercha surtout à voir si son patient s’en tirait à meilleur compte. Elle craignait qu’ils aient pu entailler une grosse veine, et que sa convalescence mette du temps. S’il n’avait pas perdu trop de sang, ce qui causerait une mort certaine… Soupirant, la blonde parvint à trouver ce qui causait cette perte. Apposant son doigt sur une coupure net, elle y vit rapidement plus net avec un sourire confiant. Il faudrait un, ou deux points à cet endroit, avant de refermer la plaie :
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Evidemment, cette rencontre l’inquiétait. Parce qu’elle faisait écho à ce qu’il s’était passé pour le lycée, et au fait qu’ils avaient tous failli mourir. Les souvenirs étaient encore vifs dans son esprit, parce que les effets s’en faisaient encore sentir. Parfois, Emy avait l’impression de se réveiller à la suite d’une très mauvaise gueule de bois. Sauf que ça faisait six mois qu’elle durait, et qu’elle n’en voyait pas le bout.
«
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- Maxine E. Reynolds
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Re: Declan&Emerson - Do You Think I Have One Chance ?
Mar 26 Déc 2017 - 14:01
Je la laisse observer mes plaies alors que je me sens pas au top de ma forme, c'est quand même perturbant de se retrouver entre les mains de quelqu'un qu'on ne connait pas de nos jours. Il faut avouer que tout le monde n'aurait pas apporter son aide comme elle le fait là et c'est ça qui montre qu'il y a encore des gens sur lequel on peut compter. Alors que je l'écoute attentivement pendant qu'elle regarde mes plaies je lui dis tout en affichant un léger sourire même si je suis inquiet.
- ça me fera de très belles cicatrices, de quoi montrer que je suis un dur !
Je ris doucement tout en la regardant droit dans les yeux, je ne suis pas le genre de personnes à connaitre ce genre de blessures avec des lames. Il faut bien avouer que c'est la première fois que je suis blessé par un couteau et je reste légèrement inquiet. La perte de sang me rend beaucoup plus faible et j'essaie de rester allonger et de respirer profondément question de ne pas trop bouger et de perdre trop rapidement de sang et d'énergie. Alors que je pouvais voir la tentions encore légèrement présente entre nous, elle demanda la bouteille à Loyd qu'il lui donna sans attendre. Je me sentais légèrement trembler, surement l'angoisse de mourir ou d'avoir des complications dans quelques temps à cause de cette opération. Elle approche la bouteille et je bois tout en l'écoutant, posant ensuite ma tête sur la table tout en regardant le plafond. Ces paroles me font un peu peur à vrai dire, je soupire lourdement tout en me tenant à la table, mille et une question me passe en tête. Je lui réponds tout en souriant.
- Je ne pense pas, c'est surement superficiel... C'est la même sensation que des coupures faites par des rosiers, c'est tout ce que j'ai en comparaison... Désolée de ne pas pouvoir être plus utile.
Mon regard reste figer sur le plafond question, je ne veux pas me perdre dans son regard de peur que je perde mes moyens. Il faut avouer que ce n'est pas facile pour moi, même si pour elle c'est plus facile et elle a l'air de savoir ce qu'elle fait. Les mains fermement accrochées à la table, la sensation de son doigt ne me mettait pas des plus en confiances et je tentais de rester calme. Je ne suis pas un militaire, juste un ancien photographe et il faut avouer que c'est une situation assez stressante. Alors que je l'écoute à nouveau, je garde les yeux fermés avant de lui dire d'une voix douce.
- Non ils n'étaient pas militaires, ils n'utilisaient aucune parole particulière ou code particulier qui laisser penser que c'était des militaires. Certains avaient des couteaux, d'autres des armes à feu. Voilà pourquoi nous avons décidés de prendre la fuite. Mais pour mon cas, ce n'est pas la première fois que j'ai rencontré ce genre de personnes... Entre esclavagiste, meurtriers et j'en passe... Il faut avouer que j'ai beaucoup appris de ce genre de situation.
Il faut avouer que l’on n’a pas tellement de choses à faire mise à part survivre, chercher des ressources, pouvoir se cacher et pouvoir vivre du mieux que l'on peut. Tout ce qui est du ressort de l'affection est quelque chose que l'on évite surtout en ses temps difficiles. Il faut bien avouer que je suis du genre à ne pas pouvoir faire autrement qu'à faire confiance, je sais que ça me perdre mais je n'ai pas d'autres choix que de me dire qu'il y a un espoir que l'humanité n'ai pas vu survivre que des connards du genre. Je l'écoute encore quand elle demande à Loyd du fil et une aiguille. Le grand barbu s'y met sans attendre, il cherche dans le sac tout en étant minutieux et tactique comme il le fait à son habitude. Alors qu'elle donne son ordre. Il revient avec le nécessaire dont elle a besoin et il lui dit.
- Je dois me placer où et je dois faire quoi dit moi ?
Il panique un peu mais il essaye de garder son esprit clair question que rien n'entrave l'aide qu'il peut lui apporter. Il faut avouer que tout n'est pas aussi simple que nous l'aurions voulu mais après tout, ce n'est pas ça de se battre pour sa vie et ses convictions ?
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Re: Declan&Emerson - Do You Think I Have One Chance ?
Ven 29 Déc 2017 - 7:37
Emy ne put s’empêcher de sourire à sa remarque. De quoi montrer qu’il était un dur ? Peut-être, oui. Il y en avait même qui adorait les cicatrices ! Il avait donc toutes ses chances de trouver un jour l’âme sœur et de s’épanouir complètement. Ça n’était pas quelque chose qui freinait de toute façon. Lèvres pincées, la chirurgienne essaya de se reconcentrer sur sa tâche alors que Loyd revenait vers elle avec ce qu’il fallait pour qu’elle travaille. Elle sentait par la même que son patient avait du mal à rester conscient, et que tout ça l’écœurait un peu. Rien d’anormal, en réalité.
«Si c’était aussi superficiel, tu n’aurais pas perdu autant de sang. » Précisa la blonde sans lui accorder un regard, alors qu’il essayait de rester parmi eux et de faire la conversation. C’était bien : ça voulait dire qu’il était suffisamment lucide malgré sa blessure pour pouvoir réagir à des stimuli complexes extérieurs. Et que, par la même, elle pourrait jauger de quand l’alcool ferait effet suffisamment pour entamer la grosse besogne. « Vous avez du rencontrer du monde. Ça fait longtemps que vous êtes seuls dehors ? » Questionna-t-elle : « Vous n’avez jamais pensé à vous installer ? »
Loyd l’interrogea sur où il devait se placer et ce qu’il devait faire, et la blonde lui fit un signe de la tête. L’autre côté de la table suffirait. Elle lui tendit son désinfectant à main, et lui demanda de bien se les nettoyer pour éviter tout germe inutile qui compromettrait totalement l’opération. Ensuite, elle lui désigna la hanche et les côtes de son ami, là où il devrait poser les mains pour le soutenir, et l’empêcher de retomber sur la table trop lourdement. Ça prendrait du temps, il devrait tenir comme il le pourrait durant toute la durée, sans quoi elle risquait de le blesser.
C’était une tâche compliquée qu’elle exigeait de lui, mais il n’avait pas le choix. Au passage, il devrait maintenir l’homme en place et lui éviter de bouger ! Elle-même ne pouvait pas tout faire en même temps.
«Si tu te sens tourner de l’œil, ne te retiens pas. » Fit-elle à Declan avec un sourire rassurant. Ça pouvait arriver, et dans ce cas, il valait mieux assumer, et les prévenir avant. « Je vais commencer… »
Et elle le fit. Sans l’avertir de la douleur : il devait supposer que ça arriverait. Entre ses deux plaies, son corps avait de quoi se concentrer sur beaucoup de choses en même temps. Tentant d’y aller en douceur pour ne pas lui faire mal, Emy ne sut dire combien de temps elle mit pour refermer correctement et soigneusement la première blessure. Elle s’arrangea pour faire des points beaux, qui se dissoudrait seul pour l’un d’entre eux, ou alors qui ne nécessiterait qu’à Loyd ou son patient de les désinfecter et de les retirer passer quelques semaines quand le corps aurait fait sa besogne.
«Tu n’as pas trop mal ? » Demanda-t-elle à l’homme, pour vérifier qu’il était toujours avec eux. « Tu t’en sors bien, vraiment. » Félicita-t-elle Loyd au passage, qui avait un peu pâli depuis le début.
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Loyd l’interrogea sur où il devait se placer et ce qu’il devait faire, et la blonde lui fit un signe de la tête. L’autre côté de la table suffirait. Elle lui tendit son désinfectant à main, et lui demanda de bien se les nettoyer pour éviter tout germe inutile qui compromettrait totalement l’opération. Ensuite, elle lui désigna la hanche et les côtes de son ami, là où il devrait poser les mains pour le soutenir, et l’empêcher de retomber sur la table trop lourdement. Ça prendrait du temps, il devrait tenir comme il le pourrait durant toute la durée, sans quoi elle risquait de le blesser.
C’était une tâche compliquée qu’elle exigeait de lui, mais il n’avait pas le choix. Au passage, il devrait maintenir l’homme en place et lui éviter de bouger ! Elle-même ne pouvait pas tout faire en même temps.
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Et elle le fit. Sans l’avertir de la douleur : il devait supposer que ça arriverait. Entre ses deux plaies, son corps avait de quoi se concentrer sur beaucoup de choses en même temps. Tentant d’y aller en douceur pour ne pas lui faire mal, Emy ne sut dire combien de temps elle mit pour refermer correctement et soigneusement la première blessure. Elle s’arrangea pour faire des points beaux, qui se dissoudrait seul pour l’un d’entre eux, ou alors qui ne nécessiterait qu’à Loyd ou son patient de les désinfecter et de les retirer passer quelques semaines quand le corps aurait fait sa besogne.
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Re: Declan&Emerson - Do You Think I Have One Chance ?
Ven 29 Déc 2017 - 15:25
Il fallait bien que je puisse détendre l'atmosphère même si je n'étais pas en état de le faire, c'est toujours plus agréable de pouvoir intervenir sans que la tension submerge tout le monde. Je ne sais pas exactement si je devais être effrayer ou continuer à détendre l'atmosphère et je reste poser en attendant que les choses se fasse, dans tous les cas je n'avais pas d'autres choix. Il fallait être lucide, si j'avais d'autres choix j'aurais choisi une autre solution. Mais pour le moment, je devais rester immobile, je n'avais pas peur pour le moment. Alors qu'elle me demande si ça fait longtemps que l'on est seul dehors et si on n’a jamais pensé à s'installer je lui réponds.
- Je suis dehors depuis que Centurylink Field est tomber aux mains des rôdeurs. Et c'est pareil pour Loyd, je suis le seul des deux à avoir eu un groupe... Mais ils ont été tués. On a sa femme et sa fille a retrouvé avant de pouvoir nous installés quelque part... Je lui ai promis qu’on les retrouverait.
Alors que tout se mettait en place, je restais là tel une poupée de chiffon, l'alcool commençait à m'engourdir légèrement et moi pour une raison que j'ignore. Je me mets à sourire, un sourire niais pour une raison totalement inconnue, je ne sais pas ce que je vais faire plus tard, mais je sais qu'il y aura un lendemain. Parce que je ne peux pas laisser Loyd dans la galère, et tout en souriant j'entends la jeune femme me parler et avant qu'elle ne commence. Je la regarde avec un air légèrement ailleurs et je lui demande d'une voix sincère.
- Vous pourriez me dire votre prénom ou surnom ? J'ai envie de savoir qui me vient en aide.
Avant de fermer les yeux pour la laisser faire et je commence à chantonner d'une voix douce la chanson "Gods gonna cut you down" de Johnny cash. Et alors que Loyd entends raisonner les premières paroles, les larmes commence à le gagner. C'est une chanson lourde de sens pour nous deux, c'est une chanson qu'on chante ensemble quand on a des problèmes ou qu'on se retrouve dans des situations ou la tristesse et la peur nous prend aux tripes. Alors qu'il me maintient pour pas que je bouge, je continue doucement de chanter, laissant des larmes coulées sous la douleur. Mais je ne laisse pas la douleur m'empêcher de chanter, même si ce n'est pas fort, c'est pour montrer que je suis toujours là, conscient de ce qui se passe et je compte bien être plus prudent plus tard. Je ne réponds rien quand elle demande si j'ai mal, me contentant de chantonner et alors qu'elle me dit que je me débrouille bien. Ce que la jeune femme ne sait pas, c'est que l'on se considère l'un a l'autre comme des frères. Je ne bouge pas et je finis par fermer les yeux et je dis d'une voix douce.
- Je vais me reposer un peu... Je suis fatigué...
Je ferme les yeux tout en restant en place, l'alcool ayant pris le dessus comme une couverture qui vient vous enveloppés de sa douce étreinte. Je sais que je n'ai rien à craindre, je suis entre de bonnes mains dans tous les cas. Loyd reste légèrement figer sur place tout en se demandant ce qui se passe alors qu'il regarde la jeune femme il lui demande d'une voix un peu paniqué.
- C'est normal ça qu'il veuille dormir ?
Loyd n'avait pas l'habitude de ce genre de chose, il était cuisinier avant que l'apocalypse ne commence. Il faut avouer que ça lui fait un choc de voir celui avec qui il vient de passer une bonne partie de l'année avec allonger à se faire recoudre. Un peu paniqué et stresser il continue de faire la tâche où il avait était affecter.
- Je suis dehors depuis que Centurylink Field est tomber aux mains des rôdeurs. Et c'est pareil pour Loyd, je suis le seul des deux à avoir eu un groupe... Mais ils ont été tués. On a sa femme et sa fille a retrouvé avant de pouvoir nous installés quelque part... Je lui ai promis qu’on les retrouverait.
Alors que tout se mettait en place, je restais là tel une poupée de chiffon, l'alcool commençait à m'engourdir légèrement et moi pour une raison que j'ignore. Je me mets à sourire, un sourire niais pour une raison totalement inconnue, je ne sais pas ce que je vais faire plus tard, mais je sais qu'il y aura un lendemain. Parce que je ne peux pas laisser Loyd dans la galère, et tout en souriant j'entends la jeune femme me parler et avant qu'elle ne commence. Je la regarde avec un air légèrement ailleurs et je lui demande d'une voix sincère.
- Vous pourriez me dire votre prénom ou surnom ? J'ai envie de savoir qui me vient en aide.
Avant de fermer les yeux pour la laisser faire et je commence à chantonner d'une voix douce la chanson "Gods gonna cut you down" de Johnny cash. Et alors que Loyd entends raisonner les premières paroles, les larmes commence à le gagner. C'est une chanson lourde de sens pour nous deux, c'est une chanson qu'on chante ensemble quand on a des problèmes ou qu'on se retrouve dans des situations ou la tristesse et la peur nous prend aux tripes. Alors qu'il me maintient pour pas que je bouge, je continue doucement de chanter, laissant des larmes coulées sous la douleur. Mais je ne laisse pas la douleur m'empêcher de chanter, même si ce n'est pas fort, c'est pour montrer que je suis toujours là, conscient de ce qui se passe et je compte bien être plus prudent plus tard. Je ne réponds rien quand elle demande si j'ai mal, me contentant de chantonner et alors qu'elle me dit que je me débrouille bien. Ce que la jeune femme ne sait pas, c'est que l'on se considère l'un a l'autre comme des frères. Je ne bouge pas et je finis par fermer les yeux et je dis d'une voix douce.
- Je vais me reposer un peu... Je suis fatigué...
Je ferme les yeux tout en restant en place, l'alcool ayant pris le dessus comme une couverture qui vient vous enveloppés de sa douce étreinte. Je sais que je n'ai rien à craindre, je suis entre de bonnes mains dans tous les cas. Loyd reste légèrement figer sur place tout en se demandant ce qui se passe alors qu'il regarde la jeune femme il lui demande d'une voix un peu paniqué.
- C'est normal ça qu'il veuille dormir ?
Loyd n'avait pas l'habitude de ce genre de chose, il était cuisinier avant que l'apocalypse ne commence. Il faut avouer que ça lui fait un choc de voir celui avec qui il vient de passer une bonne partie de l'année avec allonger à se faire recoudre. Un peu paniqué et stresser il continue de faire la tâche où il avait était affecter.
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Re: Declan&Emerson - Do You Think I Have One Chance ?
Sam 30 Déc 2017 - 10:54
« Vous étiez au stade ? » Demanda-t-elle, curieuse et étonnée à la fois. Elle n’y avait pas vécu, mais en avait largement entendu parlé. Carter n’arrêtait pas de s’inquiéter de pouvoir y être transféré. Après sa chute, il n’en avait plus autant envie, étrangement ! « J’ai passé pas mal de temps au Kindred Hospital avant qu’il ne tombe lui aussi. Puis au lycée Garfield, dans une autre safe zone, qui… Qui a brûlé récemment… » Fit-elle, amère.
Les deux hommes étaient donc ensemble depuis un long moment, comprit-elle. Ses yeux se redressèrent vers Loyd : elle voyait pourquoi il s’inquiétait autant pour son ami, et pour sa survie. Ça irait, jura-t-elle d’un échange de regard profond, et d’un sourire rassurant. Elle était, en tout cas, arrivée à temps. Le reste ne tenait qu’à lui, et au soin qu’il porterait à son compagnon de route. Une autre remarque attira son attention : la femme et la fille de Loyd, donc.
«Peut-être que je les ai croisé ? Vous avez un nom à me donner ? » Demanda-t-elle poliment, avant d’esquisser un sourire doux à Declan : « Je m’appelle Emerson. Mais tu peux m’appeler Emy. »
Donner son nom de famille ne servait plus à rien. Elle avait l’impression que ça n’était utile que lorsque Kendale était avec elle, pour signifier qu’ils étaient mariés. Depuis longtemps, maintenant. Continuant sa tâche, elle parvint à recoudre jusqu’au bout, en essayant de soulager un maximum la douleur du l’homme dont elle s’occupait. Plus jeune qu’elle, nota-t-elle sur l’instant. Concentrée, avisée, elle laissa ce dernier s’endormir lorsqu’il le signifia, et Loyd s’inquiétait justement de ça :
«C’est normal, oui. » Murmura-t-elle pour laisser l’occasion à Declan de fermer l’œil et de ne pas être déranger par l’activité autour de lui. Avisant le barbu d’un regard, elle lui demanda de le placer sur le flanc et de le maintenir en place pour qu’elle puisse s’occuper de sa plaie dans le dos. « Je vais en profiter pour le refermer… »
Elle s’y pencha. Un temps indéfini, alors que Loyd surveillait d’un œil attentif tout ce qu’elle faisait. Emy se chargea d’être le plus lisible possible, pour qu’il constate qu’elle n’avait aucune mauvaise intension, et aussi, peut-être, pour qu’il apprenne comment faire. Sans un mot cependant, elle termina, coupant son fil à l’aide d’un couteau que lui tendit son vis-à-vis, avant de lui demander de l’allonger doucement sur le dos :
«Laissons-le se reposer, il en a besoin. » Chuchota-t-elle. « Ton ami a perdu beaucoup de sang, son corps a besoin d’une pause… » Ses yeux cherchèrent dans la pièce quelque chose qui ferait l’affaire, avant de dire à Loyd : « Il faudrait une couverture… » Pour Declan.
Les deux hommes étaient donc ensemble depuis un long moment, comprit-elle. Ses yeux se redressèrent vers Loyd : elle voyait pourquoi il s’inquiétait autant pour son ami, et pour sa survie. Ça irait, jura-t-elle d’un échange de regard profond, et d’un sourire rassurant. Elle était, en tout cas, arrivée à temps. Le reste ne tenait qu’à lui, et au soin qu’il porterait à son compagnon de route. Une autre remarque attira son attention : la femme et la fille de Loyd, donc.
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Donner son nom de famille ne servait plus à rien. Elle avait l’impression que ça n’était utile que lorsque Kendale était avec elle, pour signifier qu’ils étaient mariés. Depuis longtemps, maintenant. Continuant sa tâche, elle parvint à recoudre jusqu’au bout, en essayant de soulager un maximum la douleur du l’homme dont elle s’occupait. Plus jeune qu’elle, nota-t-elle sur l’instant. Concentrée, avisée, elle laissa ce dernier s’endormir lorsqu’il le signifia, et Loyd s’inquiétait justement de ça :
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Elle s’y pencha. Un temps indéfini, alors que Loyd surveillait d’un œil attentif tout ce qu’elle faisait. Emy se chargea d’être le plus lisible possible, pour qu’il constate qu’elle n’avait aucune mauvaise intension, et aussi, peut-être, pour qu’il apprenne comment faire. Sans un mot cependant, elle termina, coupant son fil à l’aide d’un couteau que lui tendit son vis-à-vis, avant de lui demander de l’allonger doucement sur le dos :
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Re: Declan&Emerson - Do You Think I Have One Chance ?
Dim 31 Déc 2017 - 12:14
- Ouais on était dans cet enfer... Vous auriez vu le stade tomber, des cris, des pleurs. Un mouvement de foule pas possible... Mon dieu que je n'ai jamais vu un tel chaos... Je suis désolé que vous ayez vécus ça deux fois...
Mon visage devenait rempli de remord, il y avait tellement de choses qu'on aurait pu faire si les autorités se serait mises d'accord pour que l'on puisse les aidés. Mais personne n'a pris les devants pour nous aider et pour qu'on puisse les aidés en retour. Alors que je regarde la jeune femme, je finis par sourire pour essayer de la détendre. Pas besoin de ça en plus pour lui mettre la pression, en plus on aura tout le temps de discuté plus tard si elle est toujours là. Mais dans tous les cas, je n'ai pas de raisons de m'inquiéter. Je sais juste que j'ai besoins de soin à cet instant présent, même si c'était vraiment arriver de la façon la plus débile qu'il soit. Alors qu'on parle de la femme et de la fille de Loyd, je peux sentir sur ces mains la pression du stress. Je finis par répondre.
- Elles s'appellent Lucie et Anita, si vous voulez on a une photo pour que vous puissiez les reconnaitre. On ne sait jamais... Puis pour être franc on a pas d'indice où elles ont pu se rendre... Et qu'elles soient vivantes ou non, c'est notre devoir de les retrouvés pour que Loyd puisse avancer. Enchanté Emerson, j'aurais préféré qu'on se rencontre dans d'autres circonstances...
J'aurais préféré éviter le sujet, mais au mois si on peut trouver de l'aide pour la femme et la fille de Loyd ce serait toujours bon à prendre. Parce que je sais que ça le ronge de ne pas savoir, c'est peut-être même lier à son comportement, du moins je le pense. Après tout ce n’est pas un mauvais bougre quand on le connaissait vraiment bien, c'est un homme adorable et qui est vraiment du genre protecteur avec les autres. Personne ne peut comprendre ce qu'il vit en ce moment, même pas moi même si je pense toujours à ma mère qui est au Canada.
Alors que je sombre doucement dans le sommeil, Loyd était bien plus inquiet que d'habitude, l'amis qu'il c'était fait dans ce monde totalement ravager par le chaos ambiant. Alors qu'il l'écoute attentivement, il voulait voir ce que l'on pouvait faire pour recoudre les gens, il n'avait pas les capacités pour recoudre quelqu'un mais il n'allait pas hésiter à le faire si besoin et si ça venait à se reproduire. Alors qu'il m'allonge doucement sur le dos il la regarde avec les larmes aux yeux et il lui répond d'une voix douce.
- Merci beaucoup... Et désolé pour tout à l'heure, j'avais peur qu'il passe l'arme à gauche... On ne peut pas l'installer au premier question qu'il soit un peu plus à l'aise et moins exposer ? Pour la couverture, il doit surement y avoir quelque chose au premier.
Il est angoissé et sa se sent dans ces yeux, il ne sait pas comment réagir et il ne sait pas quoi faire. Ce sentiment d'impuissance le frustre, il ne sait pas quoi faire pour pouvoir se montrer utile. Le fait qu'Emerson ai pu tout prendre en charge montre qu'il est incapable de prendre soin des autres. Il n'a pas les capacités pour mais il a une parole et comme il l'avait dit à la jeune femme il lui donnerait des provisions. Allant chercher les sacs dans la cuisine, il les ramène dans le salon et sors des boites de conserves, les trois quarts que nous possédons et il les dépose sur une chaise avant de reprendre.
- Est-ce que ce sera suffisant pour les soins ? On n’a pas plus, sinon on peut vous laisser des bandages et des compresses si besoin. Il y a des soins à faire pour ces blessures ?
Il faisait les cent pas sans savoir quoi faire, se repassant la scène en boucle de Declan qui se fait suriner comme en prison. Il s'en veut de ne pas avoir pu lui venir en aide plus facilement, mais il n'y avait aucune solution. Seulement les regrets seront présents.
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Re: Declan&Emerson - Do You Think I Have One Chance ?
Dim 31 Déc 2017 - 13:17
« On peut essayer de le déplacer, oui. Mais doucement. » Souffla la blonde en avisant Loyd d’un regard. Il ne fallait pas qu’un mouvement brusque ne rouvre ses points bêtement. Elle y veillerait, le temps qu’elle resterait ici : « Tu peux le porter tout seul ? »
Vu sa carrure, il n’y avait aucune raison d’en douter. Elle redressa sensiblement Declan en passant un bras sous ses épaules, quand Loyd fit de même sous ses genoux. L’homme gémit un peu de douleur, mais elle pressa contre la plaie pour faire taire le mal qu’il devait ressentir. Elle permit au barbu de bien le saisir et le porter, avant qu’elle ne fasse le tour pour ouvrir la voie vers l’étage. Montant les escaliers, elle le fit avec précaution en vérifiant que l’homme qui la suivait ne se heurtait pas aux murs. Lorsqu’ils furent sur le palier, elle poussa la porte la plus proche pour vérifier ce qu’il y avait à l’intérieur :
«Cette chambre semble parfaite. » Souffla-t-elle en invitant ce dernier à y entrer et à installer Declan. Elle rabattit la couverture sur son patient du moment, et l’installa au mieux sur les coussins. « Par contre… » Se stoppa-t-elle en relevant les yeux vers Loyd. Elle murmurait pour ne pas troubler le sommeil de l’homme. « Je suis désolée de devoir te dire ça mais… » Emy sembla hésiter. « Il faut quelque chose pour l’attacher. Je n’ai pas pu travailler au mieux, je ne pense pas qu’il mourra mais si ça arrive pendant qu’on ne le surveille pas, il ne faut pas qu’il revienne à lui et qu’il puisse mordre l’un de nous. »
Elle avisa les liens du rideau à côté, et demanda calmement à Loyd de s’en occuper. Simple question de sécurité. Ils pourraient rester ici, sinon, pour veiller sur lui pour qu’il ne lui arrive rien. Quand au reste, la blonde ne sut trop où se mettre sur le coup :
«Je… Je n’en prendrais que la moitié. » Assura-t-elle en parlant des provisions. Declan en avait besoin pour se remettre. « Garde les compresses et les bandages. » Souffla-t-elle au passage. « Je vais t’expliquer comment les changer pour que tu puisses les refaire toi-même. »
A moins que…
«Sinon, je… » A nouveau, la blonde sembla hésiter. « Je ne vis pas seule, j’ai un abri. Si je suis dehors, c’est parce que j’étais à la recherche d’une amie mais… Je ne la retrouverais pas. » Elle haussa les épaules. Cette évidence lui faisait mal, mais elle n’avait pas le choix que de l’admettre. Heather et April avaient suffisamment donné. « Si vous voulez éventuellement… Faire une pause de quelques jours chez moi. » Proposa-t-elle… « C’est stupide… Mais le temps que ton ami se remette, peut-être que… Ce n’est pas très sûr pour moi, j’ai des proches là-bas, qui m’attendent… Désolée, je ne sais pas pourquoi je te dis tout ça. »
Faire cette proposition, c’était prendre un risque énorme de les mettre tous en danger. Mais Loyd, comme Declan, s’étaient montrés prévenant à son égard, sympathique. Ils avaient pourtant des gens aux trousses, mal intentionnés, et Emy n’était pas sûre de pouvoir leur prévoir un abri si sécurisé de son côté depuis la disparition de Calypso.
Vu sa carrure, il n’y avait aucune raison d’en douter. Elle redressa sensiblement Declan en passant un bras sous ses épaules, quand Loyd fit de même sous ses genoux. L’homme gémit un peu de douleur, mais elle pressa contre la plaie pour faire taire le mal qu’il devait ressentir. Elle permit au barbu de bien le saisir et le porter, avant qu’elle ne fasse le tour pour ouvrir la voie vers l’étage. Montant les escaliers, elle le fit avec précaution en vérifiant que l’homme qui la suivait ne se heurtait pas aux murs. Lorsqu’ils furent sur le palier, elle poussa la porte la plus proche pour vérifier ce qu’il y avait à l’intérieur :
«
Elle avisa les liens du rideau à côté, et demanda calmement à Loyd de s’en occuper. Simple question de sécurité. Ils pourraient rester ici, sinon, pour veiller sur lui pour qu’il ne lui arrive rien. Quand au reste, la blonde ne sut trop où se mettre sur le coup :
«
A moins que…
«
Faire cette proposition, c’était prendre un risque énorme de les mettre tous en danger. Mais Loyd, comme Declan, s’étaient montrés prévenant à son égard, sympathique. Ils avaient pourtant des gens aux trousses, mal intentionnés, et Emy n’était pas sûre de pouvoir leur prévoir un abri si sécurisé de son côté depuis la disparition de Calypso.
What a lovely day.
- Maxine E. Reynolds
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