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Re: Good morning Seattle !
Mer 14 Fév 2018 - 21:17
Au moins il y avait de l'honnêteté dans ses propos, au moins on ne pouvait pas lui en vouloir sur ça, une femme qui ne se laisse pas marcher dessus...dans une autre vie ils auraient pu bien s'entendre ou alors finir ensemble mais dans cette vie de misère et de survie perpétuelle, c'était mal barré. En tout cas il avait eut droit à la totalité de son pedigree, un sacré parcours pour la demoiselle qui avait du cotoyer la Marine pour un temps. Suite à sa présentation, il n'avait pas vraiment bougé du siège si ce n'est attendre passablement une autre réponse. Enfin cela dura pour quelques secondes avant que qu'il ne réponde.
« On peut dire que tu en as fait du chemin...et vu ton caractère tu aurais put rejoindre mon régiment si ces abruti refusaient pas les femmes. »
Il fallait dire ce qui était. L'objectif n'était pas de caresser dans le sens du poil mais de dire la vérité. En tout cas, elle ne semble pas l'avoir bien pris...elle déteste ce genre de langage ? Ho dommage...enfin bref plutôt que de faire son idiot et de continuer sur cette voie, voilà qu'elle se met d'un ton moqueur à m'exposer son jugement sur Zelef. Ma foi pourquoi pas, après tout c'est de bonne guerre, il était arrivé tel un cheveux sur la soupe au sein de leur groupe et bien que qu'il sois doué dans de nombreux domaines, il n'avait pas encore eut le temps de faire ses preuves parmis eux. Mine de rien elle semblait heureuse au sein de ce groupe malgré son caractère froid, enfin ce n'est qu'une impression..puis après avoir cité ses quatres vérités c'est à son tour de lui répondre. Jouons franc jeu puisque elle veut ainsi.
D'un ton impassible il ouvrit alors les lèvres et commence à lui dire ce qu'il pensais actuellement.
« Ecoute moi bien...peu importe que tu me prenne pour une menace ou le messi, je n'en ai rien à faire. Malgré tout ces problèmes j'ai été formé pour suivre le code d'honneur jusqu'au bout et ce pour chacun de mes camarades. Ils sont tous morts pour essayer de protéger les petits culs de ces connard qui aujourd'hui commettent les pires vices du monde, enfin si ils sont encore en vie. Je ne veux pas que ce groupe subissent tout ça. Ma « mission » c'est protéger les personnes importantes de connard prêt à tout pour assouvir leurs besoins bestiaux. Ton respect ? Donne le moi ou garde le si tu veux, ma seule vocation c'est votre protection, rien d'autre. Et peu importe ce que vous direz, ça ne changera pas. »
Autant dire que la demoiselle avait sans doute touché un point sensible chez le commando. Non pas pour le faire craquer mais qui lui donnait envie de la frapper pour douter de ses convictions. Cependant elle pouvait bien voir le tatouage à son cou digne du régiment, ses manières un peu rustre mais bien digne de l'armée. Sur ce point il ne mentait sûrement pas, ses yeux quant à eux le prouvait également par la détermination qu'il dégageait mais après tout sa serait à elle d'en décider. Dans son cas, Zelef avait tout dit, maitenant qu'ils s'étaient dit tout ça, que se passera t'il pour la suite ?
« On peut dire que tu en as fait du chemin...et vu ton caractère tu aurais put rejoindre mon régiment si ces abruti refusaient pas les femmes. »
Il fallait dire ce qui était. L'objectif n'était pas de caresser dans le sens du poil mais de dire la vérité. En tout cas, elle ne semble pas l'avoir bien pris...elle déteste ce genre de langage ? Ho dommage...enfin bref plutôt que de faire son idiot et de continuer sur cette voie, voilà qu'elle se met d'un ton moqueur à m'exposer son jugement sur Zelef. Ma foi pourquoi pas, après tout c'est de bonne guerre, il était arrivé tel un cheveux sur la soupe au sein de leur groupe et bien que qu'il sois doué dans de nombreux domaines, il n'avait pas encore eut le temps de faire ses preuves parmis eux. Mine de rien elle semblait heureuse au sein de ce groupe malgré son caractère froid, enfin ce n'est qu'une impression..puis après avoir cité ses quatres vérités c'est à son tour de lui répondre. Jouons franc jeu puisque elle veut ainsi.
D'un ton impassible il ouvrit alors les lèvres et commence à lui dire ce qu'il pensais actuellement.
« Ecoute moi bien...peu importe que tu me prenne pour une menace ou le messi, je n'en ai rien à faire. Malgré tout ces problèmes j'ai été formé pour suivre le code d'honneur jusqu'au bout et ce pour chacun de mes camarades. Ils sont tous morts pour essayer de protéger les petits culs de ces connard qui aujourd'hui commettent les pires vices du monde, enfin si ils sont encore en vie. Je ne veux pas que ce groupe subissent tout ça. Ma « mission » c'est protéger les personnes importantes de connard prêt à tout pour assouvir leurs besoins bestiaux. Ton respect ? Donne le moi ou garde le si tu veux, ma seule vocation c'est votre protection, rien d'autre. Et peu importe ce que vous direz, ça ne changera pas. »
Autant dire que la demoiselle avait sans doute touché un point sensible chez le commando. Non pas pour le faire craquer mais qui lui donnait envie de la frapper pour douter de ses convictions. Cependant elle pouvait bien voir le tatouage à son cou digne du régiment, ses manières un peu rustre mais bien digne de l'armée. Sur ce point il ne mentait sûrement pas, ses yeux quant à eux le prouvait également par la détermination qu'il dégageait mais après tout sa serait à elle d'en décider. Dans son cas, Zelef avait tout dit, maitenant qu'ils s'étaient dit tout ça, que se passera t'il pour la suite ?
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Re: Good morning Seattle !
Mar 27 Mar 2018 - 1:58
Lorsque Rambo répondit qu'il l'aurait bien vu rejoindre son unité, Heather tira une grimace. Du genre, "ouais, mais nan. Sans façon.". Elle dans les forces spéciales ? Plutôt travailler dans une boulangerie. Sa propre expérience du métier militaire l'avait amenée à se forger une opinion très tranchée sur le travail de ces gens-là. Pour les avoir vus en action, elle était clairement de ceux qui approuvaient la blague disant que l'opérateur est l'inverse du chameau. L'un étant capable de travailler 6 jours sans boire et l'autre de boire pendant 6 jours sans travailler.
Croyant sans doute qu'il était de bon ton de riposter, le yankee contre-attaqua sur un terrain risqué qu'il ne semblait pas trop maîtriser. C'était assez amusant pour elle de constater qu'il était tout aussi maladroit sur le choix de ses mots. Néanmoins, elle ne le laissa pas tranquille pour autant. Après l'avoir écouté attentivement, elle répondit un sourire narquois au visage :
"Tu t'entends un peu camarade ? Parler de vocation ? Tu nous connais depuis quelques dizaines d'heures. Tu es certain que le mot soit juste ? Tu ne cherches pas plutôt une rédemption ? La différence est de taille. Et tu parles à une spécialiste du sujet."
Elle fit jouer le levier d'armement du fusil posé devant elle avant remettre la sécurité en place. Plutôt que d'y aller à l'improviste, elle choisit ses mots en s'accordant quelques secondes de réflexion avant d'ajouter :
"Crois-le ou non, mais les gens présents ici n'ont clairement pas besoin de toi. Ou de moi. En fait, je pense qu'on peut même dire qu'ils s'en seraient mieux sortis sans les personnes de notre espèce. Les "tiens" ont commis un sacré paquet de bavures, de bévues et de monstruosités. Ils ont dû apprendre à s'en sortir "seuls". Ne crois pas que tu peux les sauver. Ils sont assez grands pour le faire eux même. C'est trop tard pour te la jouer justicier."
Le regard de la jeune femme quitta la bidasse pour se fixer sur une des fenêtre de la pièce tandis qu'une de ses mains vint servir d'appuis à sa tête. Elle soupira avant de conclure :
"Parler d'honneur ? Ne me fais pas rire. Depuis quand peut, on qualifier d'honneur la camaraderie ? Tu ne peux pas rester droit dans tes pompes et me sortir que t'es le camp du bien en faisant le métier qui est le tient. Tu sais très bien que l'honneur n'a pas sa place dans la profession. Seulement une version corrompue de ce qu'on nommerait dans d'autres circonstances "esprit d'équipe"."
Elle hésita à ajouter qu'elle ne pouvait apprécier un con incapable de comprendre qu'il n'y avait ni gentil, ni méchant. Mais bon, ça devait facilement se deviner dans ses propos. Un militaire avec une pareille vision du monde, c'était là son Némésis.
Croyant sans doute qu'il était de bon ton de riposter, le yankee contre-attaqua sur un terrain risqué qu'il ne semblait pas trop maîtriser. C'était assez amusant pour elle de constater qu'il était tout aussi maladroit sur le choix de ses mots. Néanmoins, elle ne le laissa pas tranquille pour autant. Après l'avoir écouté attentivement, elle répondit un sourire narquois au visage :
"Tu t'entends un peu camarade ? Parler de vocation ? Tu nous connais depuis quelques dizaines d'heures. Tu es certain que le mot soit juste ? Tu ne cherches pas plutôt une rédemption ? La différence est de taille. Et tu parles à une spécialiste du sujet."
Elle fit jouer le levier d'armement du fusil posé devant elle avant remettre la sécurité en place. Plutôt que d'y aller à l'improviste, elle choisit ses mots en s'accordant quelques secondes de réflexion avant d'ajouter :
"Crois-le ou non, mais les gens présents ici n'ont clairement pas besoin de toi. Ou de moi. En fait, je pense qu'on peut même dire qu'ils s'en seraient mieux sortis sans les personnes de notre espèce. Les "tiens" ont commis un sacré paquet de bavures, de bévues et de monstruosités. Ils ont dû apprendre à s'en sortir "seuls". Ne crois pas que tu peux les sauver. Ils sont assez grands pour le faire eux même. C'est trop tard pour te la jouer justicier."
Le regard de la jeune femme quitta la bidasse pour se fixer sur une des fenêtre de la pièce tandis qu'une de ses mains vint servir d'appuis à sa tête. Elle soupira avant de conclure :
"Parler d'honneur ? Ne me fais pas rire. Depuis quand peut, on qualifier d'honneur la camaraderie ? Tu ne peux pas rester droit dans tes pompes et me sortir que t'es le camp du bien en faisant le métier qui est le tient. Tu sais très bien que l'honneur n'a pas sa place dans la profession. Seulement une version corrompue de ce qu'on nommerait dans d'autres circonstances "esprit d'équipe"."
Elle hésita à ajouter qu'elle ne pouvait apprécier un con incapable de comprendre qu'il n'y avait ni gentil, ni méchant. Mais bon, ça devait facilement se deviner dans ses propos. Un militaire avec une pareille vision du monde, c'était là son Némésis.
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Re: Good morning Seattle !
Mar 10 Avr 2018 - 17:18
Apparemment, l'asiatique, du moins dans son faciès avait l'air à fleur de peau lorsque Zelef avait déballé ses convictions à son visage. Evidemment les choses auraient été trop facile si elle l'avait accepté bien gentiment sans rien dire de plus. Elle se mit alors à déblatérer ses arguments aussi nocif que du poison au même visage du commando, ne répondant que sur le vif à une ou deux reprises mais contractant des arguments intéressant qui pouvait bien permettre de cerner la personnalité de la demoiselle folle des armes.
Ainsi durant quelques minutes elle essaya de le remettre en question, sans doute pour le faire flancher, peut-être lui faire faire une erreur afin d'avoir une justification pour le faire quitter le groupe qui sais. Il était clair que Zelef ne relâcherait pas sa vigilance si vite, autant que la jeune femme qui semble avoir trentaine...quarantaine ? Bah peu importe dans tous les cas il l'écouta avant de lui aussi réfléchir quelques instant et lui répondre.
« Trouver une redemption serait bien le dernier cadet de mes soucis. Mes « frères » savaient ce que nous risquions dehors...savaient que la mort pouvait nous prendre à chaque pas. Nous n'avons pas reculer un instant et peu importe les ordres...nous sommes avant tous ceux qui protégeons les innocents...peu importe leurs origines. Alors oui c'est ma vocation. »
A peine termina t'il qu'elle en remit une couche à dire qu'ils n'avaient pas besoin de gens comme eux, qu'il était encore inutile et que les « siens » ont commis d'énormes bavure depuis le début de l'épidémie. Il ne pouvait pas la laisser tous les mettres dans le même panier de cette manière.
« Je t'interdit de mettre mes « frères » dans le même panier que ces abrutis ! »
Il se calma de nouveau afin d'éviter de réveiller les autres membres du groupes et essaya de désserer le poing.
« On à beau être des militaires, nous sommes avant tout l'élite, ceux qui protège ceux qui le mérite. Les gens comme vous c'est le cas..et ne me parle pas de justicier ou de méchant...je sais que dans ce monde, les crevures et les monstres autre que les infectées ont commis les pires crimes de l'humanité. Cependant moi et mes camarades avons aussi tous perdu...même si il n'y a plus de gouvernement, ni de loi, nous restons les wolfs et protégeons les nôtres. Mais si tu veux tant que je parte...il n'en tiens qu'à toi de convaincre les autres de me dire à partir...alors là je ne rechignerai pas et partirait sans demander mon reste...c'est ainsi que moi et mes hommes avons toujours fonctionné. »
Oui Zelef répondait souvent sur le vif. Cependant il ne pouvait pas la laisser dire toutes ces méchancetés sans rien dire, cela serait une honte pour ses camarades tous morts à combattre ou protéger. Il savait que la jeune femme trouverait encore une parade quoi qu'il arrive mais il avait dit ce qu'il avait à dire sur ce point. Il savait aussi que aujourd'hui être un militaire est similaire de tueur, de monstre qui abuse de leur ancien statut...qu'était devenue la grande et fière armée qu'il avait servit avant d'aider ses frères des wolfs...il n'y aurait qu'une manière de savoir et il comptait bien devenir un démon et commettre les pires attrocités pour protéger ceux qui le mérite et ceux qui l'ont accueilli, même ceux qui voudraient le voir partir.
« Sur ce point tu peux avoir raison...certaines équipe peuvent être ainsi...mais les miens n'avons jamais commis aucun crime envers un autre peuple ou le nôtre...nous avions chacun nos espoirs, nos rêves et nos possessions qui aujourd'hui sont partie en fumée. Mais nous avions un point d'honneur...toujours mettre notre vie en jeu si cela permet la survie des autres...et je continuerai de suivre cet honneur jusqu'à ma mort. »
Ainsi durant quelques minutes elle essaya de le remettre en question, sans doute pour le faire flancher, peut-être lui faire faire une erreur afin d'avoir une justification pour le faire quitter le groupe qui sais. Il était clair que Zelef ne relâcherait pas sa vigilance si vite, autant que la jeune femme qui semble avoir trentaine...quarantaine ? Bah peu importe dans tous les cas il l'écouta avant de lui aussi réfléchir quelques instant et lui répondre.
« Trouver une redemption serait bien le dernier cadet de mes soucis. Mes « frères » savaient ce que nous risquions dehors...savaient que la mort pouvait nous prendre à chaque pas. Nous n'avons pas reculer un instant et peu importe les ordres...nous sommes avant tous ceux qui protégeons les innocents...peu importe leurs origines. Alors oui c'est ma vocation. »
A peine termina t'il qu'elle en remit une couche à dire qu'ils n'avaient pas besoin de gens comme eux, qu'il était encore inutile et que les « siens » ont commis d'énormes bavure depuis le début de l'épidémie. Il ne pouvait pas la laisser tous les mettres dans le même panier de cette manière.
« Je t'interdit de mettre mes « frères » dans le même panier que ces abrutis ! »
Il se calma de nouveau afin d'éviter de réveiller les autres membres du groupes et essaya de désserer le poing.
« On à beau être des militaires, nous sommes avant tout l'élite, ceux qui protège ceux qui le mérite. Les gens comme vous c'est le cas..et ne me parle pas de justicier ou de méchant...je sais que dans ce monde, les crevures et les monstres autre que les infectées ont commis les pires crimes de l'humanité. Cependant moi et mes camarades avons aussi tous perdu...même si il n'y a plus de gouvernement, ni de loi, nous restons les wolfs et protégeons les nôtres. Mais si tu veux tant que je parte...il n'en tiens qu'à toi de convaincre les autres de me dire à partir...alors là je ne rechignerai pas et partirait sans demander mon reste...c'est ainsi que moi et mes hommes avons toujours fonctionné. »
Oui Zelef répondait souvent sur le vif. Cependant il ne pouvait pas la laisser dire toutes ces méchancetés sans rien dire, cela serait une honte pour ses camarades tous morts à combattre ou protéger. Il savait que la jeune femme trouverait encore une parade quoi qu'il arrive mais il avait dit ce qu'il avait à dire sur ce point. Il savait aussi que aujourd'hui être un militaire est similaire de tueur, de monstre qui abuse de leur ancien statut...qu'était devenue la grande et fière armée qu'il avait servit avant d'aider ses frères des wolfs...il n'y aurait qu'une manière de savoir et il comptait bien devenir un démon et commettre les pires attrocités pour protéger ceux qui le mérite et ceux qui l'ont accueilli, même ceux qui voudraient le voir partir.
« Sur ce point tu peux avoir raison...certaines équipe peuvent être ainsi...mais les miens n'avons jamais commis aucun crime envers un autre peuple ou le nôtre...nous avions chacun nos espoirs, nos rêves et nos possessions qui aujourd'hui sont partie en fumée. Mais nous avions un point d'honneur...toujours mettre notre vie en jeu si cela permet la survie des autres...et je continuerai de suivre cet honneur jusqu'à ma mort. »
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Re: Good morning Seattle !
Mer 11 Avr 2018 - 1:25
Heather était sidérée par l'énormité des conneries que lui sortait "Terminator". Il était maintenant clair à ses yeux qu'elle ne pourrait jamais apprécier un tel idiot. Tous les "arguments" qu'il essayait de sortir pour se justifier étaient minables. Des excuses. Des non-sens. Du vent.
Se venter de n'avoir jamais reculé ? Où voulait il en venir ? Qu'ils étaient les braves parmi les braves ? Stupide. Survivre un jour de plus pour continuer de combattre n'aurait il pas été un meilleur choix ? La perte de personnes avec autant de connaissances était une tragédie. Une tragédie aux conséquences innombrables. Combien seraient encore en vie s'ils avaient seulement songé plus posément ? Une telle idiotie était criminelle pour l'ancienne mercenaire.
Qu'il se prenne ensuite pour la crème de la crème ? Son poing la démangea. Elle calma sa colère en s'occupant les mains à démonter puis remonter son Smith & Wesson. Il n'était qu'un soldat de plus. Spécialisé certes, mais un soldat parmi des milliers. Et qui plus est, un soldat qui avait failli à sa "sacro-sainte" mission. Le fait qu'il soit là en était la preuve. Il insultait la mémoire de tous ces pauvres types qui avaient tout donné en se prenant toujours pour un dur et un juste. Des types qui eux aussi avaient tout perdu et qui ne s'en ventait pas pour autant.
Et qu'il prenne mal le fait qu'elle s'en prenne à tous les uniformes ? Rien à foutre. La responsabilité de fiasco était collective. Il était le seul sur lequel elle pouvait gueuler aujourd'hui et elle ne s'en priverait pas. Lorsqu'il évoqua le fait qu'il était et serait toujours un loup, elle manqua de s'étouffer de rire. Un loup ? Un roquet oui. Et dire qu'il pensait qu'elle voulait le foutre dehors, il ne comprenait rien visiblement à ce qu'elle venait de lui dire. Elle leva les yeux au ciel avant de déclarer sur un ton acide :
"Tu me fais pitié en fait. T'es juste devenu un soldat qui cherche un combat de plus. Et tu t'accordes beaucoup trop d'importance. À mes yeux, que tu sois là ou pas, je m'en contrefous." Elle tira ses plaques d'identifications hors de son t-shirt un instant avant d'ajouter : "j'ai connu l'autre coté, je sais à quoi le job ressemble. J'ai assez de bouteille pour savoir comment ton monde tourne même si je m'en suis éloigné. J'étais dans le même camp à une époque." Elle posa enfin le pistolet avec lequel elle passait ses nerfs jusque-là et conclut en soupirant : "T'as connu le combat, t'as sans doute été à l'école et lu Tim O'Brien, alors descend de ton piédestal et regarde la merde que ton uniforme et toi avez causé "private". Si t'en es incapable, y a d'autres personnes à qui causer dans cette maison. Fais-toi une fleur et fous moi la paix."
Se venter de n'avoir jamais reculé ? Où voulait il en venir ? Qu'ils étaient les braves parmi les braves ? Stupide. Survivre un jour de plus pour continuer de combattre n'aurait il pas été un meilleur choix ? La perte de personnes avec autant de connaissances était une tragédie. Une tragédie aux conséquences innombrables. Combien seraient encore en vie s'ils avaient seulement songé plus posément ? Une telle idiotie était criminelle pour l'ancienne mercenaire.
Qu'il se prenne ensuite pour la crème de la crème ? Son poing la démangea. Elle calma sa colère en s'occupant les mains à démonter puis remonter son Smith & Wesson. Il n'était qu'un soldat de plus. Spécialisé certes, mais un soldat parmi des milliers. Et qui plus est, un soldat qui avait failli à sa "sacro-sainte" mission. Le fait qu'il soit là en était la preuve. Il insultait la mémoire de tous ces pauvres types qui avaient tout donné en se prenant toujours pour un dur et un juste. Des types qui eux aussi avaient tout perdu et qui ne s'en ventait pas pour autant.
Et qu'il prenne mal le fait qu'elle s'en prenne à tous les uniformes ? Rien à foutre. La responsabilité de fiasco était collective. Il était le seul sur lequel elle pouvait gueuler aujourd'hui et elle ne s'en priverait pas. Lorsqu'il évoqua le fait qu'il était et serait toujours un loup, elle manqua de s'étouffer de rire. Un loup ? Un roquet oui. Et dire qu'il pensait qu'elle voulait le foutre dehors, il ne comprenait rien visiblement à ce qu'elle venait de lui dire. Elle leva les yeux au ciel avant de déclarer sur un ton acide :
"Tu me fais pitié en fait. T'es juste devenu un soldat qui cherche un combat de plus. Et tu t'accordes beaucoup trop d'importance. À mes yeux, que tu sois là ou pas, je m'en contrefous." Elle tira ses plaques d'identifications hors de son t-shirt un instant avant d'ajouter : "j'ai connu l'autre coté, je sais à quoi le job ressemble. J'ai assez de bouteille pour savoir comment ton monde tourne même si je m'en suis éloigné. J'étais dans le même camp à une époque." Elle posa enfin le pistolet avec lequel elle passait ses nerfs jusque-là et conclut en soupirant : "T'as connu le combat, t'as sans doute été à l'école et lu Tim O'Brien, alors descend de ton piédestal et regarde la merde que ton uniforme et toi avez causé "private". Si t'en es incapable, y a d'autres personnes à qui causer dans cette maison. Fais-toi une fleur et fous moi la paix."
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