Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Farewell, old love.
Sam 31 Mar 2018 - 15:37
Cette personne en face d’elle n’avait rien de la Carmen qu’elle connaissait. Ashley la regarda glisser le papier dans sa poche, silencieuse, avant qu’Elena ne laisse son tempérament de feu prendre le dessus. Est-ce que c’était la meilleure solution ? La navajo avait également un sacré caractère, cela pourrait la faire réagir ou la braquer complètement. Et à sa réponse, la jeune mère comprit que ce n’était pas la réaction attendue, ou peut-être ça l’était pour Elena. Créer une vive réaction pour que Carmen se réveille, qu’elle prenne conscience de ce qu’elle manquait en ne sortant pas de ce deuil, en n’allant plus de l’avant.
Au moins, l’ancienne leader du groupe se mit à parler. Les mots étaient lourds, durs, mais ils avaient sans doute besoin de sortir, alors Ashley serra simplement les poings. Elle comprenait que cette colère n’était dirigée vers aucune d’entre elles, que cette colère elle n’était dirigée que vers le destin, cruel, qui lui avait enlevé Jasper. La blonde ne pouvait qu’imaginer ce qu’elle ressentait, elle en avait une vague idée parce que son amie se confrontait à une situation qu’elle avait vécue, celle d’élever son enfant sans père, mais contrairement à sa propre situation, Ashley savait que Carmen n’avait rien décidé, n’avait rien choisi. Elle était la victime d’un cruel coup du sort, et c’était sans doute le plus difficile à accepter.
Lorsque finalement ses paroles prirent fin, sur cette triste, cruelle mais malheureusement inexorable réalité, Ashley fit un pas vers elle. Sa main se posa sur l’épaule de son amie.« Il nous manque à tous Carmen, il te manquera encore un moment et même tout le reste de ta vie, il manquera à Jolan. Mais tu dois être forte, parce que tu es la mieux placée pour raconter à ce petit bonhomme qui était son papa. Et … Si tu avais été là, alors peut-être que ton fils n’aurait plus aucun parent à l’heure qu’il est. » Elle savait que ses mots étaient à double tranchant, que Carmen pouvait très bien exploser une fois de plus, mais la jeune femme espérait surtout lui faire entendre combien il était important qu’elle se concentre sur ce qui était important désormais. Son fils. Son sang, leurs sangs.
« On ne te demande pas de l’oublier, ni même d’oublier combien il te manque. Mais tu dois apprendre à vivre avec Carmen … Tu es forte. » Elle l’était, pour Ashley ça ne faisait aucune doute que cette femme était forte, fière. Elle devait s’en sortir, parce que si Carmen flanchait, alors la blonde elle-même n’était pas sûre de pouvoir survivre à toutes les foutues épreuves que ce monde mettait sur leur chemin chaque jour. Ash’ releva son regard clair vers Elena, elle savait que la grecque aurait sans doute des mots différents, peut-être qu’à elles deux elles y parviendraient à lui redonner cette force dont elle avait besoin.
Au moins, l’ancienne leader du groupe se mit à parler. Les mots étaient lourds, durs, mais ils avaient sans doute besoin de sortir, alors Ashley serra simplement les poings. Elle comprenait que cette colère n’était dirigée vers aucune d’entre elles, que cette colère elle n’était dirigée que vers le destin, cruel, qui lui avait enlevé Jasper. La blonde ne pouvait qu’imaginer ce qu’elle ressentait, elle en avait une vague idée parce que son amie se confrontait à une situation qu’elle avait vécue, celle d’élever son enfant sans père, mais contrairement à sa propre situation, Ashley savait que Carmen n’avait rien décidé, n’avait rien choisi. Elle était la victime d’un cruel coup du sort, et c’était sans doute le plus difficile à accepter.
Lorsque finalement ses paroles prirent fin, sur cette triste, cruelle mais malheureusement inexorable réalité, Ashley fit un pas vers elle. Sa main se posa sur l’épaule de son amie.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Farewell, old love.
Dim 8 Avr 2018 - 15:40
Ce n'était pas le conflit qu'elle était venue provoquer en venant visiter la navajo. Mais si c'était la seule option pour la tirer de l'inertie suicidaire dans laquelle elle semblait décidée à stagner, alors la grecque était prête à recevoir l'offensive. Peu importe que les mots incisifs de son amie lui soient destinés. Peu importe qu'elle la gifle même pour son affront. Elle pouvait même lui hurler dessus, lui cracher dessus, Elena était prête à recevoir si ça pouvait aider Carmen à se libérer de toute cette souffrance qui l'étouffait. Et c'est ce qu'elle fit. Pas une seconde elle ne cilla lorsque son amie céda à la colère. Elle la regarda se redresser, la défier, puis s'énerver contre elle. Elle encaissa chaque mot plus haut que l'autre sans que la moindre rancœur ne vienne assombrir son regard. Elena voulait la laisser sortir tout ce qui la bouffait de l'intérieur.
Et non, elle n'avait pas la solution miracle. Elle n'avait pas la moindre foutue idée de la stratégie à adopter, de la réaction idéale, ou de l'endroit où pouvait se cacher le bouton arrêt d'urgence pour stopper les émotions qui secouaient la jeune maman. Elle n'avait pas perdu l'homme qu'elle aimait. Elle n'avait pas un enfant à élever dans un monde aussi cruel et imprévisible. Elle était à mille lieux de pouvoir ne serait-ce qu'imaginer la détresse de son amie, et c'était ce qui la frustrait aussi. Elle n'avait ni les mots, ni les bons gestes à amorcer. C'était là les limites de ses capacités d'action. Elle qui était si novice avec les relations humaines, si maladroite quand il s'agissait de mettre de l'ordre dans le fatras de ses sentiments. Elle était juste un bloc de chaires animée d'une sincérité trop ardente pour qu'elle l'ignore. Elle ne savait pas où était le bon chemin, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas rester inactive et simplement ignorer ce qu'il se passait.
Alors, elle ne répondit rien, et regarda juste la brune qui balaya rageusement son bureau avant de craquer. Elena remarqua ses bras tendus qui la supportait tout juste. Elle ferma les yeux un quart de secondes. Le spectacle lui était insupportable. Assister à la souffrance de son amie lui déchirait le cœur. Elle se sentait si impuissante face à son désespoir. Elle sembla sur le point de s'avancer, puis elle se ravisa. Elle laissa plutôt Ashley offrir toute sa tendresse à leur amie. Une approche bien différente de la sienne. Plus douce. La jeune femme baissa les yeux, les porta instinctivement vers le berceau du nourrisson.
« T'excuse pas, tu veux ? T'as raison. Je sais rien. Je peux même pas imaginer ce que tu ressens. La seule chose que j'arrive à comprendre, c'est que mon amie est en train de se détruire. Et ça... Je peux pas le supporter, tu vois ? J'suis désolée, mais j'y arrive pas. » Sa voix s'était adoucie, et elle avait relevé le regard vers la navajo.
Celle-ci avait finalement enfoui son visage entre ses paumes, et Elena sentit sa gorge se nouer à son tour.
« Je sais que pour l'instant tout est encore trop confus, trop douloureux pour que tu envisages un avenir plus doux, mais... Jolan parviendra à apaiser tes blessures, j'en suis sûre. Et toi... Tu as assez de force pour deux, quoique tu puisses penser maintenant. Tu arriveras à l'élever, à faire de lui un homme aussi bien que l'était son père, et on sera tous là pour te soutenir à chaque nouvelle épreuve de sa vie. » promit la grecque qui s'était rapprochée de la navajo.
Ensemble, ils parviendraient à construire un futur serein pour Jolan, Hope, Liam, et tous les autres. Mais Elena savait qu'elle n'y parviendrait pas sans Carmen. Elle avait besoin d'elle. Plus qu'elle ne pouvait le soupçonner.
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 2 sur 2 • 1, 2
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum