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A Fitting Final Home For The Real You.
Dim 7 Jan 2018 - 19:37
La survie était de plus en plus compliquée au fur et à mesure que l’hiver s’installer. Oui, ils avaient trouvé une maison où s’installer aux abords de Tacoma. Ce n’était pas l’endroit parfait, loin de la même, mais c’était suffisant pour l’instant. Caleb avait retrouvé une certaine condition physique ce qui était une bonne chose pour eux, mais étant donné que les ressources qu’ils avaient trouvées en même temps que la voiture avaient fini par être totalement utilisé. Il faudrait définitivement trouver de nouvelles ressources, mais pour l’instant, c’était pratiquement impossible.
Depuis deux jours, l’état d’Eileen l’inquiétait, elle ne mangeait pratiquement plus, la fièvre ne faisait que de monter et pour le coup son état ne s’améliorait pas. Le premier jour, il c’était inquiété de façon modérée, le jour d’après encore plus. Il était évident que les choses ne changeraient pas aujourd’hui non plus. Elle avait besoin de soin, mais c’était le genre de soin qu’il n’était pas capable de lui prodiguer, une fois de plus, il s’en voulait d’être aussi inutile. S’il avait été médecin, son père aurait également été fier de lui et il aurait pu soigner sa femme, mais ce n’était malheureusement pas le cas. Il soupirait alors qu’il revenait prendre soin de sa femme après avoir ramassé un peu de neige à l’extérieur pour lui faire baisser la fièvre. Il déposait le gant rempli de neige sur son front alors qu’il jouait avec une de ses mèches de cheveux alors qu’elle était alitée.
- Eileen ? Tu dors ?
Caleb s’inquiétait de voir l’état de sa femme, il n’en pouvait plus. Il était inquiet, il faisait bien attention à ne pas s’approcher trop d’Eileen pour éviter de tomber malade à son tour et pour le coup ça lui faisait mal de devoir maintenir une distance entre lui et elle parce que c’était sa raison de vivre. Il ne mangeait sans doute pas non plus beaucoup qu’elle, mais il était évident que c’était à lui de faire le nécessaire pour s’occuper d’elle et il fallait qu’il trouve un moyen de la soigner et il n’avait qu’une seule façon de le faire, trouver un médecin et le plus vite possibles. Il n’était vraiment pas loin de Tacoma, il était évident qu’il pourrait trouver quelqu’un pour les aider là-bas, il ne savait pas trop où chercher exactement, mais il y croyait.
- J’ai besoin que tu m’écoutes, ton état ne s’améliore pas, tu as besoin d’un médecin.
Il ne savait pas comment elle allait réagir à cette information, mais il était évident que ça ne lui faisait pas plaisir de l’abandonner là. Elle n’était pas capable de se défendre seule, mais ici elle était visiblement protégée des rodeurs, le sénateur essayait de se convaincre que personne ne viendrait s’en prendre à elle et qu’il ne pouvait pas partir l’esprit léger, mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Il soupirait alors qu’il regardait sa femme avec le même air attendrit, il avait de l’embrasser de la prendre contre lui, mais c’était tout simplement impossible sans risquer d’être contaminé à son tour.
Depuis deux jours, l’état d’Eileen l’inquiétait, elle ne mangeait pratiquement plus, la fièvre ne faisait que de monter et pour le coup son état ne s’améliorait pas. Le premier jour, il c’était inquiété de façon modérée, le jour d’après encore plus. Il était évident que les choses ne changeraient pas aujourd’hui non plus. Elle avait besoin de soin, mais c’était le genre de soin qu’il n’était pas capable de lui prodiguer, une fois de plus, il s’en voulait d’être aussi inutile. S’il avait été médecin, son père aurait également été fier de lui et il aurait pu soigner sa femme, mais ce n’était malheureusement pas le cas. Il soupirait alors qu’il revenait prendre soin de sa femme après avoir ramassé un peu de neige à l’extérieur pour lui faire baisser la fièvre. Il déposait le gant rempli de neige sur son front alors qu’il jouait avec une de ses mèches de cheveux alors qu’elle était alitée.
- Eileen ? Tu dors ?
Caleb s’inquiétait de voir l’état de sa femme, il n’en pouvait plus. Il était inquiet, il faisait bien attention à ne pas s’approcher trop d’Eileen pour éviter de tomber malade à son tour et pour le coup ça lui faisait mal de devoir maintenir une distance entre lui et elle parce que c’était sa raison de vivre. Il ne mangeait sans doute pas non plus beaucoup qu’elle, mais il était évident que c’était à lui de faire le nécessaire pour s’occuper d’elle et il fallait qu’il trouve un moyen de la soigner et il n’avait qu’une seule façon de le faire, trouver un médecin et le plus vite possibles. Il n’était vraiment pas loin de Tacoma, il était évident qu’il pourrait trouver quelqu’un pour les aider là-bas, il ne savait pas trop où chercher exactement, mais il y croyait.
- J’ai besoin que tu m’écoutes, ton état ne s’améliore pas, tu as besoin d’un médecin.
Il ne savait pas comment elle allait réagir à cette information, mais il était évident que ça ne lui faisait pas plaisir de l’abandonner là. Elle n’était pas capable de se défendre seule, mais ici elle était visiblement protégée des rodeurs, le sénateur essayait de se convaincre que personne ne viendrait s’en prendre à elle et qu’il ne pouvait pas partir l’esprit léger, mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Il soupirait alors qu’il regardait sa femme avec le même air attendrit, il avait de l’embrasser de la prendre contre lui, mais c’était tout simplement impossible sans risquer d’être contaminé à son tour.
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Re: A Fitting Final Home For The Real You.
Lun 8 Jan 2018 - 19:11
La fin de l'automne et le début de l'hiver s'étaient très bien passés pour le couple, qui était parvenu à survivre dans la banlieue de Seattle. Leur plan initial de rejoindre la ville avait échoué face à une importante population de rôdeurs, et ils avaient donc trouvé un compromis plus approprié pour leur sécurité. Ils avaient toujours la voiture et les réserves qu'elle contenait, ce qui leur avait permis de bien voir venir. Cependant, cela ne dura pas. Alors que l'hiver avait étendu son emprise sur la région, que la neige était tombée en abondance, Eileen était tombée malade. Elle ignorait ce dont il s'agissait au juste, mais ses forces avaient décliné rapidement, du jour au lendemain. Avec des maux de tête lancinants, des nausées parfois accompagnées de vomissements, et surtout des poussées de fièvre inquiétante, difficile pour elle de faire autre chose que de rester clouée au lit.
Ce qui la rendait aussi malade était une grippe, mais c'était impossible de connaître un tel diagnostique sans qu'un professionnel de la santé puisse l'examiner. En temps normal, une personne de son âge n'aurait pas eu à déplorer plus qu'un sale moment à passer. Mais sans accès aux soins médicaux et dans un contexte de survie, la grippe frappait bien plus durement que cela n'aurait dû. Cela faisait deux jours qu'elle restait étendue sous les couvertures, brûlante et fiévreuse, en ne s'alimentant presque pas. Tout au plus buvait-elle ce que Caleb lui apportait. Une infusion avait tendance à mieux passer qu'un simple verre d'eau. Elle était à moitié plongée dans un sommeil agité lorsqu'elle en fut tirée par le gant froid que son mari posa sur son front. En guise de réponse à sa question, elle ouvrit les paupières pour lui adresser un regard fiévreux. Lorsqu'il lui parla, elle se redressa à demi et fut arrêtée par une quinte de toux qui dura quelques instants.
« Un médecin ? Où est-ce que tu comptes en trouver un ?
La jeune femme avait l'impression que son crâne s'était fendu en deux alors qu'elle toussait. C'était horriblement douloureux, mais elle n'avait pu s'en empêcher. Le souffle encore court et haché, elle regarda le sénateur tout en tenant d'une main le gant rempli de neige qui était tombé lorsqu'elle s'était redressée, et qu'elle avait replacé correctement. Malgré son état, elle sentait la peur l'envahir. La dernière fois qu'il était parti tout seul, il avait failli ne pas en revenir. S'il lui arrivait quelque chose, elle ne pourrait pas l'aider, et elle ne le saurait même pas. Elle ne voyait pas comment il espérait trouver un médecin dans ce monde désolé. Comment en reconnaître un ? Comment le convaincre de l'aider ? C'était comme pour n'importe quel autre être humain, sa propre survie passerait avant tout... D'ailleurs, les survivants n'étaient absolument pas fiables... C'était la loi de la jungle, et elle ne voulait pas que son mari y soit exposé. Ayant la tête qui lui tournait, et sentant des tremblements incontrôlables la prendre, elle se recoucha avec précautions, fermant les yeux quelques secondes lorsque sa tête toucha à nouveau l'oreiller.
- Ca va aller mieux, tu sais. Je suis sûre que le pire est passé. »
A vrai dire, elle n'en savait rien du tout, mais elle aurait été prête à dire ou faire n'importe quoi pour que Caleb ne se mette pas en danger. La brune ignorait ce qu'elle avait, mais elle n'avait pas souvenir d'avoir été un jour aussi malade que cela. Elle était plutôt robuste, avait été élevée en Alaska et ne craignait pas le froid. Pourtant, l'épidémie avait changé la donne sans plus rien prendre en considération. Eileen refusait de penser que son état pouvait empirer sans soins. La seule chose dont elle avait besoin était de savoir son mari près d'elle, et d'être sûre qu'il ne prendrait pas de risques inconsidérés. Elle ne voulait pas qu'il se mette danger, à n'importe quel prix.
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Re: A Fitting Final Home For The Real You.
Lun 8 Jan 2018 - 22:31
Voyant Eileen s’éveillait, le sénateur avait une boule au ventre. Il était évident qu’elle n’allait pas mieux, qu’elle avait besoin de soin et il ne pouvait pas faire grand-chose d’autre que de se sentir une fois de plus totalement incapable de l’aider dans la situation actuelle. Il soupira doucement, il devait rester fort, il devait faire comprendre à sa femme qu’il gérait la situation bien que pas du tout en réalité. Sa question était sincère et définitivement logique. Il n’avait pas non plus la moindre idée de comment il pourrait faire un miracle pareil et il était évident que la magie de Noël n’allait pas l’aider pour régler ce problème. S’il devait mourir aujourd’hui, il savait que ça signerait sans doute l’arrêt de mort de sa moitié et ça, il ne pouvait pas se le permettre. Il soupira se passant une main dans ses cheveux sans doute beaucoup trop longs.
- Je ne sais pas, mais tu ne peux pas rester comme ça. À défaut, il faudrait au moins que je te trouve quelque chose pour lutter contre la fièvre.
Il devait se rendre à l’évidence, ça lui faisait un mal fou de ne pas savoir d’être dans l’ignorance, de devoir trouver une solution qui ne venait pas. Il avait l’impression de sentir son cœur se serrer dans sa poitrine. Il avait peur concernant l’avenir de sa moitié, mais il devait tenir bon, il devait rester fort pour eux deux. Lorsqu’il entendait Eileen lui affirmer que le pire était derrière elle, il ne pouvait pas le croire. Il savait qu’elle disait qu’elle disait ça pour le rassurer, pour prendre soin de lui comme elle l’avait toujours fait jusqu’à présent, mais les choses ne pouvaient pas rester comme ça. C’était tout simplement impossible, il ne pouvait pas continuer de se tourner les pouces et espérer. Pendant qu’elle était dans un état second, il avait même commencé à prier dans l’espoir que si Dieu existe il puisse sauver sa moitié, mais malheureusement pour lui, les choses ne fonctionnaient pas comme ça. Il se dégoutait presque d’avoir fait un truc comme ça, comment avait-il pu s’imaginer une seule seconde que ça pouvait fonctionner ? Il n’en savait rien, mais il se garderait bien de le répéter en tout cas. C’est avec un regard déterminé, mais beaucoup de douceur dans la voix qu’il reprit ce qu’il avait à dire à sa femme.
- Darling, ton état ne s’améliore pas, je sais que ça ne t’enchante pas de me laisser partir et moi non plus ça ne me fait pas plaisir de te laisser seul, mais avons-nous seulement le choix ?
C’était la "64$ dollar question" comme dirait certain, en tout cas, il savait qu’il avait touché juste en la posant. Il n’avait pratiquement plus de ressource et sans nourriture, Eileen ne pourrait pas tenir éternellement. Il avait peur d’être seul dehors, il ne l’avait pas été depuis l’agression qu’il avait subie au cours de l’été, il en avait mal dormi pendant des semaines. Il fallait qu’il trouve un moyen de la convaincre et l’idée de devoir demander de l’aide à un survivant extérieur de lui faire confiance par la suite c’était quelque chose qu’il ne se savait même pas capable de faire, mais qu’il ferait simplement pour protéger sa femme. Il avait de la peine dans son regard lorsqu’il ajouta encore des mots dans l’espoir de lui faire entendre raison. Elle n’allait pas bien, elle avait besoin d’aide.
- Je sais bien que je vais tomber sur un médecin aussi facilement, mais je pourrais trouver quelqu’un qui en connait un, quelqu’un qui sait comment je pourrais en trouver un…
Il y avait beaucoup trop de conjectures dans les mots qu’il prononçait. C’était le genre de phrase qu’il s’était habitué à prononcer dans le passé et pour le coup, ça ne lui avait jamais fait aussi de mal qu’aujourd’hui. Les promesses qu’il faisait en tant que sénateur n’avaient définitivement rien à voir avec celle qu’il venait de faire en cet instant présent. Il avait peur, mais la vie c’était aussi ça. Il fallait qu’il prenne ce risque, il n’avait pas le choix.
- Je ne sais pas, mais tu ne peux pas rester comme ça. À défaut, il faudrait au moins que je te trouve quelque chose pour lutter contre la fièvre.
Il devait se rendre à l’évidence, ça lui faisait un mal fou de ne pas savoir d’être dans l’ignorance, de devoir trouver une solution qui ne venait pas. Il avait l’impression de sentir son cœur se serrer dans sa poitrine. Il avait peur concernant l’avenir de sa moitié, mais il devait tenir bon, il devait rester fort pour eux deux. Lorsqu’il entendait Eileen lui affirmer que le pire était derrière elle, il ne pouvait pas le croire. Il savait qu’elle disait qu’elle disait ça pour le rassurer, pour prendre soin de lui comme elle l’avait toujours fait jusqu’à présent, mais les choses ne pouvaient pas rester comme ça. C’était tout simplement impossible, il ne pouvait pas continuer de se tourner les pouces et espérer. Pendant qu’elle était dans un état second, il avait même commencé à prier dans l’espoir que si Dieu existe il puisse sauver sa moitié, mais malheureusement pour lui, les choses ne fonctionnaient pas comme ça. Il se dégoutait presque d’avoir fait un truc comme ça, comment avait-il pu s’imaginer une seule seconde que ça pouvait fonctionner ? Il n’en savait rien, mais il se garderait bien de le répéter en tout cas. C’est avec un regard déterminé, mais beaucoup de douceur dans la voix qu’il reprit ce qu’il avait à dire à sa femme.
- Darling, ton état ne s’améliore pas, je sais que ça ne t’enchante pas de me laisser partir et moi non plus ça ne me fait pas plaisir de te laisser seul, mais avons-nous seulement le choix ?
C’était la "64$ dollar question" comme dirait certain, en tout cas, il savait qu’il avait touché juste en la posant. Il n’avait pratiquement plus de ressource et sans nourriture, Eileen ne pourrait pas tenir éternellement. Il avait peur d’être seul dehors, il ne l’avait pas été depuis l’agression qu’il avait subie au cours de l’été, il en avait mal dormi pendant des semaines. Il fallait qu’il trouve un moyen de la convaincre et l’idée de devoir demander de l’aide à un survivant extérieur de lui faire confiance par la suite c’était quelque chose qu’il ne se savait même pas capable de faire, mais qu’il ferait simplement pour protéger sa femme. Il avait de la peine dans son regard lorsqu’il ajouta encore des mots dans l’espoir de lui faire entendre raison. Elle n’allait pas bien, elle avait besoin d’aide.
- Je sais bien que je vais tomber sur un médecin aussi facilement, mais je pourrais trouver quelqu’un qui en connait un, quelqu’un qui sait comment je pourrais en trouver un…
Il y avait beaucoup trop de conjectures dans les mots qu’il prononçait. C’était le genre de phrase qu’il s’était habitué à prononcer dans le passé et pour le coup, ça ne lui avait jamais fait aussi de mal qu’aujourd’hui. Les promesses qu’il faisait en tant que sénateur n’avaient définitivement rien à voir avec celle qu’il venait de faire en cet instant présent. Il avait peur, mais la vie c’était aussi ça. Il fallait qu’il prenne ce risque, il n’avait pas le choix.
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Re: A Fitting Final Home For The Real You.
Mar 9 Jan 2018 - 23:51
Lentement, la main libre d'Eileen tâtonna à la recherche du drap et de la couette qui avaient glissé sur ses jambes quand elle s'était redressée. En les trouvant, elle les tira sur elle dans l'espoir d'arrêter ses tremblements. C'était sans doute un des aspects terribles de la fièvre. Être transie de froid et grelotter tout en étant couverte de sueur et prise d'une alarmante hausse de la température corporelle. Il fallait naturellement ajouter à ça le froid qui était présent, en raison de l'absence de chauffage. En d'autres termes, elle n'était pas dans les meilleures conditions pour une rémission spontanée. Enfouie sous la couette jusqu'au menton, elle regarda Caleb alors que celui-ci lui exposait ses arguments en faveur d'un tour à l'extérieur pour lui trouver de quoi se rétablir. Et en l'occurrence, quelqu'un pour l'aider à se rétablir. Elle voulut répondre mais fut prise d'une quinte de toux qu'elle étouffa dans un mouchoir attrapé en vitesse, et qui la laissa haletante et la respiration sifflante. Elle avait également l'impression qu'on venait de cogner à la volée sur son crâne. Ce fut donc d'une voix plus faible qu'elle ne l'avait voulu qu'elle reprit la parole.
« On n'a plus de paracétamol ?
Dans un premier temps, ils avaient encore des comprimés de paracétamol qu'elle avait pu prendre avec un verre d'eau, et qui sans améliorer significativement son état avaient au moins diminué son mal de crâne et la violence de la fièvre. Malheureusement, cela était clairement insuffisant pour traiter son mal comme il se devait. La brune dut se résoudre à fermer les yeux un bon moment tant ils la brûlaient à cause de la fièvre. Sur son front, la fraîcheur de la neige dans le gant s'estompait déjà. Une larme solitaire filtra entre ses paupières closes, se glissant entre ses cils pour rouler le long de sa joue. Elle n'était pas idiote, et elle savait que le sénateur avait raison. Que trouver quelqu'un pour l'aider était la meilleure façon pour qu'elle guérisse, qu'elle s'en tire. Elle savait aussi que si elle n'avait pas d'amélioration rapide, elle risquait de s'affaiblir d'une manière alarmante, voire risquer le pire. Le manque de nourriture ne jouait pas en sa faveur. Elle avait fait l'effort d'essayer de manger, mais son corps ne voulait rien garder.
- Caleb je... J'ai envie que tu restes avec moi.
C'était peut-être ridicule, mais le fait de rester seule lui faisait aussi peur que de savoir l'homme qu'elle aimait en cavale dans la nature, à patauger dans la neige. Elle craignait ce qui pouvait y être caché. Elle avait peur de ne jamais le revoir. Pourtant, s'ils ne faisaient rien, cela n'allait rien arranger. La jeune femme avait une voix rendue un peu chevrotante par la maladie et l'émotion. Elle aurait voulu pouvoir se blottir dans les bras de Caleb, mais elle ne voulait pas prendre le risque de le contaminer. C'était une situation terrible à vivre. Elle avait beau espérer, prier, cela faisait deux jours que cela durait et cela ne semblait pas vouloir s'améliorer. Il lui semblait que cela faisait une éternité qu'elle était dans cet état. Rouvrant les yeux, elle observa un peu son mari, écoutant ses arguments en se mordillant nerveusement la lèvre. Que pouvait-elle dire de plus ? Il avait raison. Elle avait peur pour lui, mais il n'y avait pas d'autre solution à leur situation. Alors, elle capitula, rendant les armes. Avec toutefois une requête à formuler.
- Est-ce que tu peux me promettre d'être de retour dans deux heures ? Je pourrais surveiller l'heure sur le réveil... Comme ça je ne m'inquiéterais pas tant que tu seras dans les temps. Tu peux faire ça ? »
Eileen savait que l'attente allait la rendre folle. Elle ne savait pas si la peur qui allait être une douleur supplémentaire à son estomac la laisserait plonger dans un sommeil tourmenté par la maladie qui lui était devenu coutumier. Sur la table de nuit près d'elle, il y avait un petit réveil de plastique blanc, commandé par satellite. Il indiquait encore la date, l'heure, et même la température ambiante avec précision. Ce serait au moins un moyen pour elle de savoir où en était la progression du sénateur, et d'être sûre d'elle quand elle atteindrait le bon moment pour se faire un souci mortel. Naturellement, elle n'avait pas encore formulé les recommandations de base, mais au moins avait-elle accepté qu'il fasse la seule chose qu'il doive faire. Pour l'heure, la brune fixait Caleb avec un regard prompt à faire fondre un glacier, quoique définitivement fiévreux.
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Re: A Fitting Final Home For The Real You.
Mer 10 Jan 2018 - 10:43
L’homme avait le cœur lourd, cette vie lui faisait mal. Il était évident que la maladie de sa femme le miner. Il avait envie de pouvoir la soigner, il en était impossible. Entendre sa voix faible, sa respiration saccadée et ses quintes de toux lui donnait simplement envie de la rassurer, la câliner et tout ce genre de chose qu’il ne pouvait pas faire de crainte de tomber malade à son tour. C’est avec un regard triste qu’il regardait sa femme quand elle lui posait une question concernant leurs ressources. Ce n’était pas vraiment lui qui gérait ça en temps normal, mais il ne voulait pas qu’elle s’en inquiète, elle avait déjà suffisamment de choses à gérer.
- Non, et c’est définitivement le minimum que je voudrais t’assurer.
Quelque médicament dont il connaissait la fonction et qui lui serait d’une aide non négligeable, mais ce ne serait sans doute pas ce qui ferait la différence. Il sentait son cœur lourd et il avait presque l’impression qu’on venait de lui mettre un coup dans l’estomac quand elle lui assura qu’elle ne voulait pas le voir partir, Caleb le savait parfaitement, lui non plus ça ne l’enchantait pas. Si seulement il avait un choix. Il luttait contre son irrésistible envie de le prendre dans ses bras.
- Je sais, ne va pas croire que je n’en ai pas envie non plus. Je préférais même qu’on n’ait pas à vivre tout ça, tu le sais…
Elle préférait ne pas le voir partir, il préférait se réveiller dans son lit à Seattle et se dire que tout ça n’avait été qu’un rêve, mais entre ce qu’il avait envie et la réalité, il y avait définitivement un monde… Ses sourcils se froncèrent alors qu’il enfonça un peu plus ses lunettes sur son nez. Il voyait de moins en moins bien avec ses dernières qu’il avait déjà depuis près d’un an, c’était aussi un truc dont il devait se préoccuper, mais ce n’était pas important comparé à l’état de santé de sa moitié.
- Non, je ne peux pas te promettre ça en deux heures, c’est beaucoup trop cours, avec la neige partout, je n’aurais pas le temps de faire grand-chose, je veux bien admettre que j’ai de grandes jambes, mais ça me parait vraiment compliqué.
Deux heures, c’était trop cours pour pouvoir aller dans Tacoma, revenir, rester discret. Il y avait des morts partout, il allait devoir se montrer prudent et surtout prévenant. Il avait définitivement besoin de plus de temps. Il était en train de réfléchir à un compromis. Si elle voulait un temps, il lui en fournirait un. D’un geste presque monotone, il jeta un coup d’œil à sa montre toujours aussi brillante qui faisait un peu tache avec le reste de sa tenue, mais qu’il gardait précieusement. Pour lui, elle avait de la valeur, mais il était prêt à s’en séparer s’il avait besoin d’une monnaie d’échange pour sauver sa moitié. Il était relativement tôt encore et il aurait pu profiter de l’après-midi pour trouver ce dont il avait besoin, faire en sorte que la sortie soit vraiment rentable.
- Si tu m’en donnais trois ? Qu’est-ce que tu en penses ? C’est bon trois heures ? Je pense que je peux faire ça.
C’était une façon de trouver un compromis. Il ne voulait pas que sa femme soit seule trop longtemps, mais il voulait maximiser ses chances de lui être utiles et pour ça, il n’avait pas d’autre choix que d’aller dehors. Il tacha de lui sourire pour la rassurer, mais celui-ci était sans doute un peu plus terne que tous ceux qui lui faisait en temps normal. Peut-être qu’il y avait un peu de ce sourire habituel qu’il offrait aux médias, mais on ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir appris à se montrer rassurant.
- J’ai follement en vie de t’embrasser pour te donner le courage dont tu as besoin, mais c’est impossible. Repose toi, rendors même, tu verras tout ira bien. Je serais là.
Caleb voulait se lever pour partir, rendre les choses plus simples, il savait qu’il aurait besoin d’une bonne dose de volonté pour se lever d’ici. Il déglutit difficilement alors qu’il sentait la pression aussi présente sur ses épaules.
- Non, et c’est définitivement le minimum que je voudrais t’assurer.
Quelque médicament dont il connaissait la fonction et qui lui serait d’une aide non négligeable, mais ce ne serait sans doute pas ce qui ferait la différence. Il sentait son cœur lourd et il avait presque l’impression qu’on venait de lui mettre un coup dans l’estomac quand elle lui assura qu’elle ne voulait pas le voir partir, Caleb le savait parfaitement, lui non plus ça ne l’enchantait pas. Si seulement il avait un choix. Il luttait contre son irrésistible envie de le prendre dans ses bras.
- Je sais, ne va pas croire que je n’en ai pas envie non plus. Je préférais même qu’on n’ait pas à vivre tout ça, tu le sais…
Elle préférait ne pas le voir partir, il préférait se réveiller dans son lit à Seattle et se dire que tout ça n’avait été qu’un rêve, mais entre ce qu’il avait envie et la réalité, il y avait définitivement un monde… Ses sourcils se froncèrent alors qu’il enfonça un peu plus ses lunettes sur son nez. Il voyait de moins en moins bien avec ses dernières qu’il avait déjà depuis près d’un an, c’était aussi un truc dont il devait se préoccuper, mais ce n’était pas important comparé à l’état de santé de sa moitié.
- Non, je ne peux pas te promettre ça en deux heures, c’est beaucoup trop cours, avec la neige partout, je n’aurais pas le temps de faire grand-chose, je veux bien admettre que j’ai de grandes jambes, mais ça me parait vraiment compliqué.
Deux heures, c’était trop cours pour pouvoir aller dans Tacoma, revenir, rester discret. Il y avait des morts partout, il allait devoir se montrer prudent et surtout prévenant. Il avait définitivement besoin de plus de temps. Il était en train de réfléchir à un compromis. Si elle voulait un temps, il lui en fournirait un. D’un geste presque monotone, il jeta un coup d’œil à sa montre toujours aussi brillante qui faisait un peu tache avec le reste de sa tenue, mais qu’il gardait précieusement. Pour lui, elle avait de la valeur, mais il était prêt à s’en séparer s’il avait besoin d’une monnaie d’échange pour sauver sa moitié. Il était relativement tôt encore et il aurait pu profiter de l’après-midi pour trouver ce dont il avait besoin, faire en sorte que la sortie soit vraiment rentable.
- Si tu m’en donnais trois ? Qu’est-ce que tu en penses ? C’est bon trois heures ? Je pense que je peux faire ça.
C’était une façon de trouver un compromis. Il ne voulait pas que sa femme soit seule trop longtemps, mais il voulait maximiser ses chances de lui être utiles et pour ça, il n’avait pas d’autre choix que d’aller dehors. Il tacha de lui sourire pour la rassurer, mais celui-ci était sans doute un peu plus terne que tous ceux qui lui faisait en temps normal. Peut-être qu’il y avait un peu de ce sourire habituel qu’il offrait aux médias, mais on ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir appris à se montrer rassurant.
- J’ai follement en vie de t’embrasser pour te donner le courage dont tu as besoin, mais c’est impossible. Repose toi, rendors même, tu verras tout ira bien. Je serais là.
Caleb voulait se lever pour partir, rendre les choses plus simples, il savait qu’il aurait besoin d’une bonne dose de volonté pour se lever d’ici. Il déglutit difficilement alors qu’il sentait la pression aussi présente sur ses épaules.
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Re: A Fitting Final Home For The Real You.
Jeu 11 Jan 2018 - 22:33
Deux heures semblaient déjà être une éternité aux yeux d'Eileen. Si elle parvenait à s'endormir, cela passerait sans doute très vite. Toutefois, elle se faisait beaucoup d'idées sur ce qui pouvait se passer pendant un tel laps de temps. Serait-elle capable de dormir si l'angoisse et le stress prenaient le pas sur tout le reste ? Elle en doutait très sérieusement. Au fond d'elle, elle aurait voulu hurler, lui dire une fois de plus de rester. Mais elle avait suffisamment survécu pour se ranger à contrecoeur du côté fondé de son raisonnement. Elle avait peur que quelque chose arrive à Caleb. Qu'il ait un problème comme durant l'été dernier. Il avait alors été capable de lui revenir, mais serait-ce le cas une deuxième fois ? Et si tous les deux étaient totalement inaptes à se gérer, à survivre, à se protéger car leur état de santé ne le leur permettait pas ?
Beaucoup de questions sans réponses. Le fait était que le sénateur devait partir. La brune lâcha un petit soupir douloureux mais néanmoins résigné. Elle craignait ce qui se passerait à la fin du temps donné s'il n'était pas de retour, mais elle accorda néanmoins les trois heures demandées. Cela lui semblait énorme, mais ce n'était pas tant que ça pour ce qu'il avait à faire.
« D'accord... Trois heures alors.
Le regard de la jeune femme se posa naturellement sur le réveil qui lui indiquerait les informations fatidiques. S'il n'était pas de retour à la fin du temps... Même si elle n'était pas en état de le faire, elle pensait qu'elle serait capable de se traîner jusque dehors pour le retrouver et obtenir des réponses. Bien entendu, ce serait stupide. Elle se condamnerait, sans doute pour rien. Et si Caleb revenait et qu'elle n'était pas là, ce serait alors le comble de l'erreur. Ses yeux se remplirent de larmes fiévreuses lorsque son mari lui annonça qu'il aurait voulu l'embrasser mais qu'il ne le pouvait pas. En cet instant, elle en aurait vraiment eu besoin. Lui aussi, sans doute. Elle se contenta donc d'attraper ses doigts du bout des siens et de les presser doucement.
- Fais attention aux rôdeurs qui sont sous la neige... Enfin, fais attention à tout ce qui se trouve sous la neige.
Eileen avait une tonne de recommandations à formuler. Qu'il devait bien se couvrir, emporter des rations pour survivre au cas où, de quoi se défendre de manière sûre, de quoi s'éclairer, se réchauffer, bricoler... Elle garda le silence, non seulement parce qu'il avait survécu aussi longtemps qu'elle et qu'il avait donc de l'expérience, mais également parce que son mal de tête revenait au triple galop et qu'elle pensait sincèrement qu'elle finirait avec la tête fendue si elle en ajoutait trop. Après une quinte de toux doublement douloureuse, elle finit par laisser un faible sourire étirer un peu ses lèvres pâles.
- Et ne mange pas la neige jaune... »
Pour quelqu'un qui venait d'Alaska, c'était presque une blague classique. C'était ce que les parents répétaient à l'envi à leurs enfants afin qu'ils ne se mettent pas à consommer de la neige souillée au cours de leurs jeux. La brune avait surtout voulu essayer de détendre un peu l'atmosphère avant le départ de Caleb, afin de rendre les choses un peu plus faciles pour lui. Elle savait qu'il n'était pas enchanté par ce qu'il lui revenait de faire, mais elle savait également que sa détermination serait sans faille, et guidée par l'amour qu'ils se vouaient. La seule chose qu'elle pouvait espérer était qu'il rentre sauf, et dans les temps. Le fait de trouver un médecin ou une quelconque aide providentielle tenait bien trop du miracle.
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Re: A Fitting Final Home For The Real You.
Jeu 11 Jan 2018 - 23:11
L’homme ne se priva pas de serrer les doigts de sa femme entre les siens. Il avait tellement envie de plus et il savait qu’elle aussi. C’était autant frustrant pour lui que pour elle. C’était vraiment compliqué, mais il devait partir. Il devait la laisser derrière lui, se lever et partir. C’était des mots qui faisaient mal, même s’il savait qu’il serait de retour, qu’il ne partirait pas tout définitivement, de toute façon, il ne pouvait pas laisser sa femme ici. Il avait son regard posait sur elle, il était inquiet, mais il devait croire qu’elle irait bien sans lui pendant ses trois heures. Lorsqu’elle lui parlait de la neige, il hochait la tête en guise de réponse et ne dit rien de plus. Il ne pouvait rien dire de plus, il n’en avait pas la force. Il devait partir, son commentaire sur la neige lui tira un sourire, mais il était encore loin du sourire éclatant qu’il lui faisait par le passé. Caleb avait le cœur lourd et ne pouvait pas faire comme si tout allait bien, elle était sa raison de vivre et tout ça lui pesait lourd sur les épaules.
- Compte sur moi.
C’était les derniers mots qu’il avait prononcés avant de lâcher sa main, ce moment était particulièrement déchirant pour Caleb qui aurait aimé pouvoir passer la journée avec sa main dans la sienne. Il n’avait plus le choix, il devait prendre les affaires dont il avait besoin dans la pièce et partir. Plus il retardait l’échéance plus ce serait compliqué de faire ce qui devait être. Avant de sortir totalement de la pièce, alors qu’il était dans l’encadrement de la porte, il se retourna pour regarder une dernière fois la femme allongée dans ce lit. Il espérait revenir avec une solution, elle ne pouvait pas rester comme ça. Il avait toujours la mine triste, mais il essayait de lui sourire pour qu’à défaut elle soit cette dernière image de lui.
- Je t’aime.
Il ne lui parlait pas souvent en français, mais il aimait beaucoup le faire dans ce genre de moment, il trouvait que cette langue était belle, même si ce n’était rien par rapport à sa moitié. Il inspira une dernière fois pour se donner du courage et quitter la pièce. C’était vraiment compliqué, mais il devait trouver le courage. Il finit par se détourner de sa femme pour faire ce qu’il devait faire. C’est-à-dire trouver du secours. Préparer les affaires pour la sortie n’avait pas été le plus long, mais il n’avait pas pris autant d’affaires qu’en temps normal, espérant qu’il reviendrait rapidement et aussi dans l’optique de pouvoir en prendre plus avec lui.
Le vent d’hiver lui fouetta le visage une fois dehors, il remontait le col de sa veste pour couper un peu le vent alors qu’il rentrait sa tête dans ses épaules. Il devrait définitivement se trouver un bonnet pour la prochaine sortie, même s’il était beaucoup moins élégant, il est certain qu’il serait plus agréable de sortir ainsi. Il était bien content de pouvoir compter sur les gants qu’il avait trouvés un peu plus tôt dans l’année pour que ses doigts ne gèlent pas sur place, le froid du coin, il ne s’y ferait décidément jamais. Il avait repéré les différents coins de Tacoma sur sa carte et il était bien décidé à se rendre dans la plus proche pharmacie pour espérer trouver de quoi aider sa femme. La route serait un peu longue, mais avec la neige, il était sans doute préférable d’y aller à pied. Il surveillait en même temps l’heure pour ne pas passer trop longtemps dehors.
Il marchait depuis près d’une heure quand il se laissa surprendre par un groupe de rôdeurs, il n’avait définitivement pas besoin de ça, mais dans les rues de la ville ce n’était pas étonnant, la ville n’était pas un endroit rassurant quand on était vivant et qu’on évitait ces choses, il s’en était déjà rendu compte plus d’une fois neige ou pas neige.
Alors qu’il fixait les créatures du coin de l’œil se cachant pour être tranquille, il eut l’impression de voir une silhouette se déplacer un peu trop vite de l’autre côté de la rue. Est-ce qu’il y avait un être vivant dans le coin ? Il n’en savait rien, mais il devait tentais le tout pour le tout. Oui, il avait peur, après ce qui s’était passé avec la rousse qu’il avait croisée plus tôt. Il la regardait avec inquiétude avant de décider de suivre la silhouette. En la voyant s’éloigner de lui, il finit par parler suffisamment fort pour se faire entendre.
- Attend, s’il te plait, j’ai besoin d’aide !
Il avait parlé d’une fois suppliante après avoir regardé derrière lui pour s’assurer que les rôdeurs étaient trop loin pour l’avoir capté. Il espérait maintenant que la personne qu’il avait vu aller véritablement se retourner et qu’elle aurait la possibilité de l’aider. Il avait l’impression que la silhouette lui parlait sans pour autant en être vraiment sûre.
- Compte sur moi.
C’était les derniers mots qu’il avait prononcés avant de lâcher sa main, ce moment était particulièrement déchirant pour Caleb qui aurait aimé pouvoir passer la journée avec sa main dans la sienne. Il n’avait plus le choix, il devait prendre les affaires dont il avait besoin dans la pièce et partir. Plus il retardait l’échéance plus ce serait compliqué de faire ce qui devait être. Avant de sortir totalement de la pièce, alors qu’il était dans l’encadrement de la porte, il se retourna pour regarder une dernière fois la femme allongée dans ce lit. Il espérait revenir avec une solution, elle ne pouvait pas rester comme ça. Il avait toujours la mine triste, mais il essayait de lui sourire pour qu’à défaut elle soit cette dernière image de lui.
- Je t’aime.
Il ne lui parlait pas souvent en français, mais il aimait beaucoup le faire dans ce genre de moment, il trouvait que cette langue était belle, même si ce n’était rien par rapport à sa moitié. Il inspira une dernière fois pour se donner du courage et quitter la pièce. C’était vraiment compliqué, mais il devait trouver le courage. Il finit par se détourner de sa femme pour faire ce qu’il devait faire. C’est-à-dire trouver du secours. Préparer les affaires pour la sortie n’avait pas été le plus long, mais il n’avait pas pris autant d’affaires qu’en temps normal, espérant qu’il reviendrait rapidement et aussi dans l’optique de pouvoir en prendre plus avec lui.
Le vent d’hiver lui fouetta le visage une fois dehors, il remontait le col de sa veste pour couper un peu le vent alors qu’il rentrait sa tête dans ses épaules. Il devrait définitivement se trouver un bonnet pour la prochaine sortie, même s’il était beaucoup moins élégant, il est certain qu’il serait plus agréable de sortir ainsi. Il était bien content de pouvoir compter sur les gants qu’il avait trouvés un peu plus tôt dans l’année pour que ses doigts ne gèlent pas sur place, le froid du coin, il ne s’y ferait décidément jamais. Il avait repéré les différents coins de Tacoma sur sa carte et il était bien décidé à se rendre dans la plus proche pharmacie pour espérer trouver de quoi aider sa femme. La route serait un peu longue, mais avec la neige, il était sans doute préférable d’y aller à pied. Il surveillait en même temps l’heure pour ne pas passer trop longtemps dehors.
Il marchait depuis près d’une heure quand il se laissa surprendre par un groupe de rôdeurs, il n’avait définitivement pas besoin de ça, mais dans les rues de la ville ce n’était pas étonnant, la ville n’était pas un endroit rassurant quand on était vivant et qu’on évitait ces choses, il s’en était déjà rendu compte plus d’une fois neige ou pas neige.
Alors qu’il fixait les créatures du coin de l’œil se cachant pour être tranquille, il eut l’impression de voir une silhouette se déplacer un peu trop vite de l’autre côté de la rue. Est-ce qu’il y avait un être vivant dans le coin ? Il n’en savait rien, mais il devait tentais le tout pour le tout. Oui, il avait peur, après ce qui s’était passé avec la rousse qu’il avait croisée plus tôt. Il la regardait avec inquiétude avant de décider de suivre la silhouette. En la voyant s’éloigner de lui, il finit par parler suffisamment fort pour se faire entendre.
- Attend, s’il te plait, j’ai besoin d’aide !
Il avait parlé d’une fois suppliante après avoir regardé derrière lui pour s’assurer que les rôdeurs étaient trop loin pour l’avoir capté. Il espérait maintenant que la personne qu’il avait vu aller véritablement se retourner et qu’elle aurait la possibilité de l’aider. Il avait l’impression que la silhouette lui parlait sans pour autant en être vraiment sûre.
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