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Never look back

Sam 13 Jan 2018 - 18:56


FREDERIK SØRENSEN
23 ans    Danoise    Mécanicien    Issaquah Ranch

i've got a war in my mind

Frederik a ce style de personnalité haute en couleur, qui laisse rarement ceux et celles qui le rencontrent, dans l’indifférence. Ayant un tempérament que l’on saurait soit apprécier, soit mépriser, mais qui ne passerait certainement pas inaperçus. D’ailleurs, s’il a su se classer parmi les survivants de ce nouveau monde, c’était tantôt du à cette personnalité dynamique, tantôt à une bonne dose de chance… car il est évident que la chance ait eut son rôle à jouer dans cette histoire.

Faisant preuve d’audace, le scandinave n’a pas froid aux yeux. C’est dans sa soif d’aventure et de découverte, qu’il n’hésite pas à se jeter tête première dans le feu de l’action. Étant le premier à se porter volontaire pour des tâches qui comportent pourtant nombreux risques. Audace qui aurai pu sonner comme imprudence, mais qui, dans un monde où la peur a tôt fait de nous clouer sur place et de nous dévorer vivant, a su permettre au jeune Sørensen d’avancer et d’acquérir de l’assurance. Mordant à pleine dent dans la vie, d’une façon téméraire et casse-cou sur les bords. C’est d’ailleurs ce trait de caractère aventureux qui amena Frederik à quitter sa terre natale, ainsi que sa famille, pour s'établir à Seattle. Loin de tout ce qu’il connaissait. De l’audace mêlée à de l’impulsivité, alors qu’il se laisse trop souvent guider par les émotions. Impulsif au point d’en oublier de réfléchir avant d’agir ou de s’exprimer, plongeant continuellement dans des situations pour le moins compliqués…

La persévérance et l’optimisme débordant du scandinave, lui ont permis de surmonter bien des épreuves et l’ont certainement gardé en vie plus d’une fois. Lui évitant de se décourager devant la difficulté. Il n’est assurément pas le genre de personne à baisser les bras aussi facilement. Il lui en faut beaucoup pour s’avouer vaincu et même encore là, il trouverait surement la force de se relever. Après tous les obstacles et les horreurs qui se sont dressés sur sa route, dieu sais où il va encore chercher la force de sourire et de voir le bon côté des choses. Bien que ces traits de caractères se transformes rapidement en de l’entêtement pur et simple alors qu’il refuse de voir la vérité en face. C’est beaucoup plus facile de s’imaginer que tout n’est pas aussi sombre que ça en à l’air, plutôt que d’admettre que ça l’est… et lorsqu’il a une idée en tête, bon courage à celui ou celle qui tenterait de la lui dérober !

De nature très sociable, le jeune Sørensen manifeste un fort sentiment de loyauté envers ses proches, bien que les derniers événements l’amène à être davantage sur ses gardes et méfiant envers les autres. Les proches se font de plus en plus rare de nos jours… Malgré tout, il a gardé espoir – un espoir naïf – qu’il y a encore du bon en chacun, même s’il est parfois dissimulé derrière des couches et des couches d’instinct de survit brute. Ce nouveau monde lui a donc appris à ne pas accorder sa confiance trop rapidement. Pour Frederik, il y a également une valeur qui prône par dessus celle de la loyauté, il s’agit de l’honnêteté. Pour lui, la vérité finit toujours par se savoir, peut importe où et comment… Plus on tentera de la dissimuler, plus elle deviendra dangereuse à garder. On peut donc faire confiance à sa franchise – bien que manquant parfois de tact – et à sa parole, lorsqu’il la donne.

Parmi ces belles qualités se cache toutefois une grande susceptibilité avec un orgueil démesuré. Surtout face à la compétition… Le scandinave éprouve beaucoup de difficultés à accepter la défaite et est un bien mauvais perdant qui s’emporte rapidement dans l’émotion et l’impulsivité. S’il est honnête dans bien d'autres facettes de sa vie, il l’est beaucoup moins lorsqu’il s’agit de marcher sur son orgueil et de reconnaître ses tords. Il lui est très laborieux d’accepter ses erreurs et il préfèrera se convaincre qu’il a raison plutôt d’admettre qu’il a tord.

Faisant preuve de débrouillardise et d’une bonne dextérité manuelle – surtout dans tout ce qui touche la mécanique – Frederik a toujours su se sortir des situations que l’on aurait cru sans issue… C’était le cas avant l'épidémie, mais ça l’est devenu davantage depuis que tout semble reposer sur une bonne dose d’agilité physique. Son tempérament hyperactif est un atout dans certains cas, mais peut rapidement devenir un obstacle. Le jeune Sørensen est tout simplement incapable de tenir en place. Grouillant sans arrêt, il ne connaît pas le concept d’immobilité. Même lorsqu’il doit impérativement cesser de bouger, il continu de manipuler un objet ou d’agiter le pied dans un spasme incontrôlé. Puis, son impatience n’arrange rien à la situation. Il éprouve beaucoup de difficulté à tolérer les délais, quels qu’ils soit.


Frederik est claustrophobe. Il craint par dessus tout, les espaces étroits et confinés, dans lesquels il risquerait de voir se déclencher une crise de panique. Ce n’est pas l’endroit en soit qui l’effraie tant, mais la peur de ce qui pourrait lui arriver s'il y était coincé. Dans ces moments fatidiques, le scandinave a la sensation de manquer d'air et de ne plus pouvoir respirer.




and blood on my hands

Du haut de son 1 mètre 82 et de ses 74 kilos, Frederik a les cheveux d’un brun marron qui lui arrivent aux épaules, lorsque dénoués. Il préfère toutefois les garder attachés en un chignon serrer à l’arrière du crâne (le dessous coupé très court, lorsqu'il le peut), afin d’éviter que des mèches récalcitrantes ne gênent ses mouvements ou ne voilent son regard – surtout dans un monde où la menace se cache derrière chaque tournants. Ses iris d’un bleu perçant, brillent au fond de leurs orbites. Pétillant d’une énergie et d’un optimisme qui semble inépuisable, bien que les évènements des deux dernières années, soit parvenues à laisser une ombre de méfiance dans le regard du scandinave.

Ni très musclés, ni très mince, les épreuves ont laissées des traces sur le corps du jeune Sørensen. Parmi les égratignures et les ecchymoses plus récentes, quelques cicatrices sillonnent son épiderme et lui rappelle qu’il vit maintenant dans un monde où le danger guette. Malgré tout, Frederik a cette étrange tendance à contraster avec l’apocalypse qui fait rage autour de lui. On a tôt fait de se laisser déconcerter par son attitude beaucoup trop enjouée pour quelqu’un qui affronte la fin du monde. Il parvient encore à laisser un sourire étirer ses lèvres. Un sourire qui rend son destinataire tantôt plus enjoué, tantôt inconfortable par le petit air menaçant qui s’y cache.

Hormis ce rire contagieux qu’il laisse parfois jaillir, Frederik a un accent danois qui trahi ses origines. Bien qu’il s’exprime très bien en anglais, il échappe parfois quelques mots ou expressions danoises, qui n’ont généralement pas besoin de traduction pour permettre d’en comprendre le sens... En se qui concerne ses habitudes, il en a perdue un bon nombre depuis le début de l’épidémie. C’était inévitable lorsque le monde, tel qu’on le connaît, disparaît sous nos yeux. S’il était auparavant capricieux sur le plan alimentaire, il n’a maintenant plus d’autre choix que de manger tout se qui lui passe sous la main. Il garde toutefois quelques manies tel que se passer une main dans les cheveux ou de se craquer les doigts lorsqu’il fait face à une angoisse ou un ennui.

Au niveau vestimentaire, il porte tout ce qu’il trouve ; sweats à capuche, chandails, chemises… il a toutefois une préférence pour le style dit décontracté et confortable. Un style qui adoptait déjà avant la fin du monde. Son équipement se résume à pas grand chose... Un sac à dos de couleur kaki contenant; une vieille couverture en laine, une lampe de poche dont les piles commencent à faiblir, un marteau arrache-clou, un couteau de chasse, un paquet d'allumette un peu défraichie et parfois quelque conserves qu’il parvient à dénicher ici et là.


a storm is coming


Le 4 août 1994, au Danemark.
Frederik voit le jour dans la ville de Copenhague. C’est dans la capitale danoise qu’il plantera alors ses premières racines, grandissant aux côtés de sa mère (Hanne Sørensen) et de ses deux sœurs (Freja et Lia Sørensen). Le scandinave n’aura toutefois pas l’occasion de connaître l’identité de son père biologique. Sachant uniquement de ce dernier, qu’il a quitté le pays très peu de temps avant sa naissance, mais n’obtiendra jamais davantage d’informations sur son géniteur… Une sorte de tabou entourant le sujet dont personne ne semble vouloir parler. Résigné à devoir grandir sans modèle masculin à ses côtés, les premières années de Frederik ne furent toutefois pas les plus aisées…

Hanne, probablement déjà affectée émotionnellement par la situation mystérieuse entourant le départ du père de l’enfant, développe des symptômes qui laissent croire à une dépression post-partum. Un dur combat s’engage contre la maladie, enchaînant des épisodes d’alcoolisme, de désintox et de rechutes. Alors que la mère de famille passe plusieurs heures par jour a cuver sa consommation excessive d’alcool, – inaptes à s’occuper pleinement de ses enfants, mais subvenant tout juste à leurs besoins de bases –, c’est Freja, l’aînée, qui jouera le rôle de la mère de substitue auprès des deux plus jeune. Elle s’occupera, au meilleur de ses connaissances pour une gamine d’à peine 10 ans, de Frederik et Lia. Pour ainsi dire, c’est pendant que Mme. Sørensen nage en plein délire, ou en plein sommeil, que Freja donnera le biberon au bébé et s’assurera que rien de grave ne leur arrive avant la prochaine reprise des rôles respectifs.

Déjà à cette époque, le scandinave doit démontrer qu’il a l’âme d’un survivant. Bien que les épreuves traversées permettent également de tisser des liens plus que solides entre les trois enfants, qui se soutiennent et se protègent.


Août 2001, au Danemark. — 7 ans
Lorsque Frederik fête son septième anniversaire, Hanne a finalement remonté la pente. Elle n’a plus touché à une seule goute d’alcool depuis maintenant près d’un an et semble bien déterminée à se montrer un modèle digne de se nom pour ses enfants. Mère monoparentale pendant plusieurs années, ils mènent cette fois une vie de famille beaucoup plus simple et tout à fait conventionnelle. Luthériens pratiquants, ils vont à l’église tous les dimanches matin pour l’office (à la Vor Frue Kirke, la cathédrale de Copenhague), là où la mère s’implique activement dans les œuvres de charité et les groupes de soutiens.

Comme tous les enfants de son âge, Frederik a dore et déjà débuté sa scolarisation à la Folkeskole (l’école publique Danoise). Quant à Freja, elle est maintenant âgée de 16 ans et se démarque par son tempérament beaucoup plus mature que les autres adolescents de son âge. Elle continuera de prendre soin de son frère et de sa sœur, cette fois davantage par habitude et par bon vouloir que par obligation. Pour le regard extérieur, ils apparaissent alors comme le cliché de la famille parfaite et il est difficile de croire qu’ils viennent tout juste de se sortir d’une période aussi trouble.


Décembre 2007, au Danemark. — 13 ans
Hanne s’est remariée avec un Danois du nom de Nicolai Madsen qu’elle fréquente depuis déjà deux ans. L’homme s’implique alors activement dans son nouveau rôle de père de famille, qu’il prend très au sérieux. Il s’empresse de tisser des liens avec chacun des membres de la famille, qui se réjouissent tous secrètement d’avoir enfin une figure masculine auprès d’eux. Ils poursuivent donc, ensemble, leur petite vie tout a fait ordinaire, où prône des valeurs tel que le respect, la politesse et la rigueur. Toutefois, le manque d’action et d’aventure commence à se faire cruellement sentir pour Frederik. Le jeune Sørensen se rebelle et entre alors dans ce que l’on appel : la crise d’adolescence.

Des conflits éclatent entre le scandinave et ses parents, principalement à propos d’un couvre-feu qu’il ne respecte pas et d’une attitude désinvolte qui dérange… Se sentant prisonnier dans ce mode de vie beaucoup trop basique, il commence alors à faire ses propres expériences et à tester les limites de l’autorité. Ayant un vaste cercle d’amis, dont certains membres ne figure pas au sommet de la liste des gens fréquentables, Frederik se divertit comme il peut en commettant quelques délits mineurs tels que s’infiltrer sur le terrain privé d’un chantier de construction.

Alors qu’il poursuit ses études à Copenhague, ses enseignants s’entendent pour dire qu’il est un enfant turbulent qui « ne tient pas en place » et qui semble n’avoir aucun intérêt pour l’école, au grand dam de Mme. Sørensen qui souhaiterait tant le voir suivre une voie plus raisonnable. S’il passe ses cours avec des résultats satisfaisants, il va de soit qu’il préfère l’adrénaline des interdits plutôt que de rester assis des heures sur une chaise d’école… C’est aussi dans ces années que le scandinave découvre son attrait pour la mécanique, dans laquelle il s’avère être plutôt doué. Il commence alors par des réparations mineures, avant de s’attaquer à la remise sur pied de divers engins destinés à la ferraille. Dans les dernières années, il répare d'ailleurs de A à Z une vieille moto hors service depuis de nombreuses années, lui donnant une seconde vie inespérée en plus des quelques modifications de son cru.

De son côté, Freja a quitté la maison et s’engage déjà à bâtir sa propre petite famille. Âgé de 23 ans, elle est maman d’un jeune bébé du nom d’Ethan. Cela ne l’empêche toutefois pas de garder contact avec les membres de la famille Sørensen, qu’elle rend visite au moins deux fois par semaine, si ce n’est pas davantage.


Mai 2014, au United States. — 19 ans
Approchant de la vingtaine, Frederik en a assez de la petite vie parfaite et de la pression familiale qui pèse sur ses épaules pour qu’il se responsabilise quelque peu… En quête d’aventure et d’un nouveau départ, il déménage alors à Seattle, pour y planter de nouvelles racines loin de l’autorité parental. Foulant le sol américain, il parvient, non sans mal, à se trouver un premier emploi dans le garage de M. Joseph Coleman, qui accepte de l'engager malgré son absence d'études dans le domaine. Commençant par lui attribuer quelques tâches d'entretien, le propriétaire du garage a tôt fait de remarquer les talents innés du jeune Sørensen pour la mécanique. Il le forme donc sur le tas, lui apprenant l'art du métier dont l'intérêt que porte Frederik, lui permet d'assimiler rapidement.

Pendant les semaines qui suivent, le scandinave se tisse d’amitié avec les fils jumeaux du patron : Oliver et Jordan Coleman. Étant le seul de sa nouvelle bande qui ne va pas encore au collège, il envisage de le faire très prochainement... Dès qu’il aura mis suffisamment d’argent de côté. En attendant, il se contente d’occuper un petit appartement – au dessus du garage où il travail à temps plein – et dont M. Coleman est également le propriétaire. Ce dernier, ainsi que sa femme, accepte de prendre le jeune Sørensen sous leurs ails, le traitant comme un membre de la famille. Confessant, lors d’un souper en famille où il est invité, qu’il leur rappel en fait leur plus jeune fils, qu’ils ont perdu trois ans plus tôt, des suites d’une maladie incurable.


on the highway to hell


Octobre 2015, à Seattle — 21 ans
Un an s’est écoulé depuis l’arrivée de Frederik à Seattle, lorsque l’épidémie commence à répandre son fléau. Quelques cas de violences anormaux sont d’abord signalés à travers la ville. Des individus devenant soudainement aliéné, agressant des innocents se trouvant sur leur chemin. Infligeant des blessures étonnantes, fait avec les ongles et les dents, nous rapportent les journaux locaux et les chaînes télévisées. Aucun lien ne semble relier ces évènements entre eux et pourtant, les réseaux sociaux commencent déjà à répandre des rumeurs… Des épisodes de cannibalisme, des morts qui se relèvent, les autorités nous duperaient-ils en disant avoir le contrôle de la situation ? Une enquête est lancée sur la possibilité d’une nouvelle substance illicite, alors qu’un nouveau cas de violence est signalé dans un lycée.

C’est le 12 octobre, sur l’heure du diner, qu’a lieu la première discussion entre Oliver, Jordan et Frederik, soulevant l’éventualité que ces rumeurs provenant de l’internet, puissent être fondées. M. Colemant, un homme très terre à terre, n’est toutefois pas de cet avis. Ou du moins, il préfère formellement ne pas l’être. Le propriétaire du garage a tôt fait d’interdire ces bêtises de circuler autour de sa table ; « Ce sont des foutaises d’adolescents qui auraient mieux fait de passer moins de temps devant leur télévision, à visionner ces films d’horreur qui leur ramollisse le cerveau ! ». Mais donnez leur un interdit et vous pouvez être certain que les trois jeunes hommes vont y trouver leur compte en tentant de contourner la règle… Commençant alors à en parler en cachette, élaborant des plans pour essayer de découvrir la vérité de leur propre chef. Quoi de plus excitant que ces histoires à la fois étranges et inquiétantes ?

Ce qu’ils découvrent est de plus en plus alarmant… Des informations ont fuités depuis l'hôpital où les corps des victimes avaient été emportés et on parle bel et bien de morts qui se relèvent. Les autres médias commencent eux aussi à remettre en doute les informations officielles transmises par les autorités et Frederik apprend, en communiquant avec sa famille, que des cas similaires apparaissent également au Danemark…

Le 13 octobre, l’hôpital qui recueillait les corps des infectés est désormais placé sous quarantaine et la présence d’un nouveau virus est confirmée. Pour le trio téméraire dont fait partie Frederik, la curiosité l’emporte sur la prudence lorsqu’ils décident de se rendre sur la zone de quarantaine où une manifestation civile vient d’éclater – plaidant contre la violence policières. Impatients de voir de leurs propres yeux ce qui s’y trame réellement, les trois amis se fraye un chemin parmi la foule agité. Les policiers quadrillent le secteur et des coups de feu peuvent s’entendre en provenance du centre hospitalier. Lorsque les forces anti-émeute font leur entrée pour tenter de calmer les manifestants en colère, la situation dégénère rapidement. Le groupe de tête, n’ayant pas froid aux yeux, foncent droit vers les policiers et leurs boucliers. Des grenades fumigènes sont lancées et des coups de matraque sont données. Décidant qu’ils en ont vu bien assez, Fred et les jumeaux se retirent par une ruelle adjacente et tombent nez à nez avec un policier accroupis sur le corps d’un blessé. Sentant les regards se poser sur lui, l’homme se redresse pour faire face aux trois curieux. Un regard mort et dément, dans un visage maculé de sang… Une vision qui donne froid dans le dos. Lorsque l’infecté s’élance vers Sørensen et les Coleman, en claquant de la mâchoire et en trainant du pied, le trio ne se fait pas prier pour déguerpir dans des cris d’horreur.

Plus les jours se succèdent et plus le chaos s’installe dans la ville. Une présence militaire rejoint les forces policières qui étaient déjà bien nombreuses à sillonner les rues de Seattle. Des barrages son érigée et les zones autour des quarantaines sont placées sous haute surveillance. Des messages d'alerte sont diffusés, demandant aux citoyens de rester bien sagement chez eux, mais cela n’empêche pas les émeutes d’éclater… Le Président des Etats-Unis, en personne, fait un communiqué de presse pour assurer que la situation est sous contrôle et que des spécialistes travaillent déjà sur un vaccin, mais ce que Frederik a aperçus lors de son escapade près de la zone de quarantaine, n’est toutefois pas près de lui sortir de la tête. Le visage de l’infecter hante toujours le jeune Sørensen et les dirigeant de ce pays auront beau affirmer avoir le plein contrôle sur la situation, le scandinave est toutefois loin d’en être rassurer. Puis la dégringolade se poursuit lorsque la loi martiale est déclarée.

Le 20 octobre, M. Coleman accepte enfin de reconnaître que les choses sont plus sérieuses qu’il le supposait, lorsque des chars d’assaut et des hélicoptères viennent porter mains fortes aux forces de l’ordre. Les militaires abattent maintenant les infectés en pleines rues alors qu’ils obtiennent ordre de tirer à vue… Frederik, quant à lui, choisi ce moment agité pour prendre la route et tenter d'atteindre l’aéroport, dans l’espoir de regagner le Danemark. C’est toutefois peine perdue. Les barrages routiers se font nombreux et les rues son complètement engorgées de véhicules, alors qu’une masse importante d’habitants cherchent, eux aussi, à fuir la ville. Sans parler du trafic aérien qui est, de toute façon, gelé sur l'ensemble du pays dont les frontières sont également fermées. Tout cela afin de limiter la propagation du virus, nous dit-on…

Confronté à l’impossibilité de rejoindre sa famille, le scandinave rebrousse chemin pour revenir au garage. Il prête alors mains fortes aux Coleman qui s’approvisionnent et se barricade, se préparant à affronter la crise qui s’abat durement sur le pays. En ville, les émeutes sont plus fréquentes et plus violentes. Les échanges de coup de feu deviennent courants, avec des pillages, des cambriolages et du vandalisme par dessus le marché. La pénurie de certaines denrées, sur lesquelles les habitants se sont rués, commence déjà à se faire sentir. Les bouteilles d’eau, les conserves, toutes autre sorte d’accessoire de plein air et même les armes deviennent difficiles à se procurer. La panique s'empare de Seattle.

Rapidement, le chaos se propage et s’intensifie. À la fin du mois, les actes de violence sont devenue monnaie courante. Les gens s’attaques entre eux, guidés par leur instinct de survie qui s’éveil, alors que les infectés sont nombreux à sillonner les rues et à y commettre de véritables carnages. On parle maintenant de malades insensibles aux coups et aux balles, impossibles à tuer, frappés par une faim intarissable de chair humaine. Puis, après que les lignes téléphoniques aient été saturées pendant plusieurs jours, voilà que les communications sont coupées. Les coupures de courants se font, également, de plus en plus importantes en ville. Plongeant de nombreux édifices dans le noir. C’est le début de la fin…


Décembre 2015, à Seattle — 21 ans
Les jours passent et deviennent des semaines, puis des mois… Novembre ; les explosions et les fusillades éclatent un peu partout dans la ville… Transformant Seattle en un véritable champ de bataille où il se fait dangereux de mettre le pied dehors. Puis, les rues de la plus grande ville de l'État de Washington n’ont plus rien à voir avec ce qu'elles étaient. Elles sont devenues froides et sinistre. On se serait cru dans une ville fantôme, décimée à cendre et à sang, maintenant peuplé de millier d'infectés. La grande majorité des habitants ont alors rejoint les camps de réfugier, protégés par les corps armé qui tirent sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à des malades. La situation ne devait être que temporaire, mais il devenait bientôt évident qu’elle n’est pourtant pas prête de se régler de sitôt...

Contrairement à la majorité, Frederik et les Coleman ont pris la décision de ne pas quitter le garage et les appartements du deuxième. Ils s’y barricadent, comme ils le peuvent, vivant des provisions qu’ils ont pu amasser depuis le début de la fin du monde. Les sortie à l’extérieur étant devenues dangereuses, il tente alors de les éviter le plus possible. Restant enfermé dans leur abri de fortune, les rideaux tirés aux fenêtres depuis qu’ils ont découvert que le bruit et la lumière semblaient les attirer… Pour Frederik, ce confinement se veut une véritable épreuve. La claustrophobie dont il souffre a tôt fait de s’éveiller, enchaînant des crises de panique de plus en plus importante alors qu’il s’imagine rester prisonnier de ce lieu. Ne se sentant pas davantage en sécurité à l’intérieur qu’à l’extérieur, il est le premier à s’offrir pour les ravitaillements en ville.

24 décembre, le réveillon de Noël… Ça aurait du être une soirée joyeuse, où l’on partage de bons moments en famille, mais dans cet apocalypse qui faisait rage, ça ne pouvait être le cas… Deux jours plus tôt, une escapade en ville pour rapporter des vives avait bien mal tournée. Un malade, caché dans les rayons du supermarché, avait surpris Jordan et l’avait mordu à la cheville. Parvenant tant bien que mal à repousser l’infecté, Frederik avait du soutenir le jeune Coleman pour l’aider à regagner le garage au plus vite. Depuis, l’état de son ami n’avait cessé de se détériorer. Entrainant une forte fièvre qui était venue clouer le blessé au lit. Persistant et s’aggravant malgré tous les bons soins de Mme. Coleman qui lui administre autant d’antibiotiques et d’antidouleurs qu’elle le pouvait.

Évidemment, un événement n’en attend pas un autre dans ce monde de fou et comme si l’état de Jordan n’était pas déjà suffisant alarmant comme ça, un groupe de pillards profite de ce moment pour attaquer le garage. Attiré par les allées et venu des Coleman et de Frederik, afin de récupérer les médicaments, ils avaient tentés de forcer la porte d’entrer du refuge. Tirant des coups de feu dans les fenêtres et les murs, criant des menaces de toutes ordres. Alors que les assaillants allaient parvenir à s’introduire dans le garage, un groupe d’infecter apparu au coin de la rue – probablement attirer par leur vacarme – et chargea dans leur direction. Les pillards furent donc forcés de fuir avant d’être parvenu à leur fin.

Se terrant au deuxième, le temps que la horde passe son chemin – et espérant de tout cœur qu’aucun d’entre eux ne dévierait de sa trajectoire pour tenter d’entrer dans le garage – un bruit de combat dans la rue attira l’attention de Fred. Deux inconnus, fuyant cette même horde, étaient en très mauvaise posture… Encerclé de tout bord, ils allaient bientôt se retrouver pris au piège. Refusant de voir le duo se faire dévorer vivant sous ses yeux, le scandinave réussi à convaincre M. Coleman d’accepter de les laisser entrer dans le garage, au moins le temps qu’il faille pour se protéger de la horde. Empreint de reconnaissance pour cet acte de bienveillance qui se faisait rare de nos jours, le duo d’inconnu – s’avérant être un couple – accepta avec joie de prend refuge chez les Coleman.

Pendant ce temps, à l’étage, Jordan succombe à l’infection et revient en très peut de temps pour assouvir sa faim… se nourrissant de la chair fraiche de Mme. Coleman qui était restée à son chevet. Les cris de la femme alertèrent le groupe qui se hâta de la rejoindre – stoppant net sous le seuil de la porte en découvrant le spectacle violent qui s’y déroulait. Alors que tous était pétrifié et incapable d’agir, le dénommé Dylan tire une balle dans la tête de Jordan, puis de Mme. Coleman… C’est le choc… Le chaos… Frederik a l’esprit totalement engourdit par l’horreur dont il vient d’être témoin et par le chagrin de la perte de deux proches. C’est la voix de Maisie, la seconde inconnue, qui le tire alors de sa torpeur :

« Le bruit va en attirer d’autre !  On doit partir, maintenant ! »


Année 2016, au nord de Seattle — 22 ans
En janvier, le petit groupe composé de Frederik, Oliver, M. Coleman, Maisie et Dylan, quitte Seattle par l'Interstate 5, pour y rejoindre un camp de réfugiés au nord de la ville, tout près de la frontière Canadienne. La route a été longue et périlleuse pour en arriver là. Ramassant tout ce qu’il avait pu avant de fuir le garage : un sac à dos, une lampe de poche, une couverture de laine, un marteau arrache-clou et des vives, le scandinave entreprend un périple de trois jours de marche, dans un état de qui vive constant. Sur les routes tantôt désertes, tantôt encombrées de véhicules, les infectés se cachaient derrière chaque tournants, chaque voitures, chaque villages… Toujours près à vous bondir dessus à la moindre seconde d’inattention de votre part.

Les nuits de sommeil furent courtes pendant le trajet, pour ne pas dire pratiquement inexistantes. Frederik parvenait à peine à fermer l’œil, entendant des bruits, des râlements rappelant ceux des infectés dont il avait l’impression de voir partout. Ressassant sans cesse les derniers instants de Mme. Coleman et de Jordan, pour qui, depuis son arrivée en Amérique, il avait développer un puissant lien d’amitié. La mort de ce dernier l’affectait énormément et c’était d’autant plus difficile avec ce sentiment de compassion don il éprouvait pour le jumeau du défunt avec qui il voyageait. Oliver était dévasté par la perte de son frère. Ils avaient toujours été deux, de vrais inséparables qui croyaient pouvoir éternellement compter l’un sur l’autre, mais voilà que l’un d’entre eux avait survécu et pas l’autre. Se retrouvant séparer pour la première fois de leur vie et seul pour affronter la fin du monde. Frederik s’était alors donné le mandat de garder le moral, quoi qu’il arrive. Essayant de faire renaitre l’ombre d’un sourire sur les lèvres de ses compagnons de voyage.

Le temps passé sur les routes à surmonter les épreuves qui se dressait sur leur chemin, avait permis aux voyageurs de se rapprocher. Resserrant les liens déjà existant, mais permettant également d’en apprendre d’avantage sur les deux inconnues : Maisie et Dylan. Le couple âgés d’une trentaine d’années et originaire de Portland, était en déplacement depuis le début de l’épidémie. Ayant déjà remonté l’Interstate 5, de Portland jusqu’au centre ville de Seattle (où ils avait rencontré Frederik et les Coleman), le couple avait alors proposé de fuir la ville par ce même autoroute. Remontant cette-fois vers le Canada, sans autre but plus précis que l'espoir d'y croiser un endroit plus sûr où se réfugier. Ils en savaient donc plus long sur la contamination que pouvait en connaître Frederik et les Coleman. Selon leur expérience, la tête était le seul point faible des infectés et une simple morsure ou égratignure entrainait immanquablement une forte fièvre. Personne ne survivait à la maladie et tous finissaient tôt ou tard par revenir en ces affamés de chair. On aurait donc rien pu faire pour sauver Jordan de son tragique destin.

Les réfugiés qu’ils avaient finalement rejoints, près de la frontière Canadienne, étaient installés dans un hôtel de Lynden ; le Mill Inn, un moulin à vent transformé en un hébergement pour les touristes. Une vingtaine de survivants et quelques militaires y étaient maintenant logés. Faisant de ce lieu un refuge contre les infectées. À leur arriver, le groupe de Frederik se vit offrir deux chambres, à condition d’apporter leur aide et connaissances au profit de la survie du camp. L’hiver s’installait déjà et les préparatifs étaient enclenchés pour se préparer à affronter les intempéries des prochains mois. Des tâches tel que corder du bois, entreprendre des expéditions en ville pour des vives, des couvertures et des vêtements chauds, ainsi que mettre ses talents de mécanicien à profit pour réparer les génératrices, faisait maintenant parti du quotidien du scandinave. L’occupant bien assez pour ne pas voir le temps passer…

Parmi les survivant du Mill Inn, ils firent la connaissance de Karen, Christopher et de leur deux enfants ; Alice et Sam (respectivement âgé de 12 et 10 ans). Voisins de chambre, ils apprirent que la petite famille était installée dans le camp depuis le tout début de l’épidémie et qu’ils n’avaient qu’une bien vague idée du chaos qui régnait à l’extérieur. Les connaissances de Karen, en tant qu'ex-médecin, étaient toutefois un atout majeur pour le groupe au sein duquel elle ne manquait pas de mettre en pratique pour soigner des blessures et des infections mineures de toutes sortes.

Ce fut à la mi-juillet que tout bascula drastiquement, lorsque le Mill Inn fut attaqué par une horde d’infectés. Un incendie en ville – personne ne savait trop par quoi il avait été déclenché – les avait attiré en très grand nombre. Trop nombreux pour espérer éviter le pire… Ils s’étaient ainsi infiltrés dans l’hôtel, pendant la nuit, alors que tous dormaient paisiblement. Réveillé par les cris et les coups de feu, dans la confusion et le chaos le plus total. Les conséquences de cette invasion avaient été désastreuses, entrainant la mort de plusieurs réfugiés, dont celle de Christopher et du jeune Sam qui s’étaient retrouvés acculé au pied du mur. Les survivants : Frederik, Oliver, M. Coleman, Maisie, Dylan, Karen et sa fille Alice, furent donc forcés de reprendre la route et d’affronter, une fois de plus, les dangers qui venaient avec la survit à l’extérieur.

Pendant ce temps, des milliers de rôdeurs quittent progressivement les grosses agglomérations tel les mégapoles et se répandent un peu partout dans les campagnes et les villages. Il n’y a désormais plus personne à l’abri, plus d’endroit meilleur qu’un autre. La chance est devenue le seul facteur à prendre en compte dans cette apocalypse…

En octobre, le groupe de Frederik est de retour à Seattle, après avoir passé près de deux mois sur les routes. Pourquoi revenir dans cette ville qu’ils avaient quittée préalablement ? Frederik n’en avait aucune idée… Probablement parce que dans ce monde de chaos, un décor familier avec des repères et des souvenirs pouvait sembler bien rassurant. Un hiver particulièrement rude frappe cette-fois l'état de Washington. Ceux qui errent encore sur les routes, tel le scandinave et son groupe, doivent s’attendre à souffrir du froid et de la raréfaction des denrées qui n’arrangent rien. Ils découvrent rapidement que la ville n’est pas le meilleur endroit pour affronter la baisse des températures. La possibilité de faire des feux dans cette forêt de béton et d’acier était limitée par l’absence de bois et de combustible idéale pour s’enflammer. Il fallait alors être imaginatif pour trouver de quoi se réchauffer.

Lors d’une nuit particulièrement froide du mois de décembre – le mercure affichant bien au dessous de la barre des 0°c – le petit groupe se réfugie dans un entrepôt désert pour y dormir collé les uns contre les autres dans une tentative pour conserver au maximum leur chaleur corporelle. Cette nuit là, Frederik n’a que bien mal dormi. Somnolant dans un état à la fois engourdit et confus, incapable d’arrêter ses grelottements, jusqu’à en avoir mal dans tout les muscles de son corps. Au levé du jour, ils mirent un certain temps avant de s’apercevoir que la jeune Alice avait malheureusement succombé au froid, croyant qu’elle dormait encore – chose qui n’aurait pas été surprenant étant donné le manque de sommeil des derniers jours et la sous-alimentation qui entraînait une perte d’énergie. Ce n’est qu’en l’entendant claquer de la mâchoire et râler comme les infectés, qu’ils prirent soudain conscience de la triste réalité.

Dans un réflexe de survie qu’il ne sera pas prêt d’oublier de sitôt, Frederik fut celui qui asséna le coup de grâce à la pré-adolescente. Lui fracassant le crâne d’un coup de marteau, comme il avait l’habitude de le faire avec les infectés qu’il croisait… Mais s’il ne connaissait habituellement pas l’identité des malades qu’il rayait de la carte, cette fois-ci, c’était fort bien différent… Il fut prit de vertige en réalisant son geste et vida le contenu de son estomac un peu plus loin, dans un coin caché de l’entrepôt. Bien que traumatisant, l’événement permis au groupe de faire une découverte des plus inquiétante ; nous étions tous porteur du virus. Si les complications d’une morsure ou d’une griffure entraînaient inévitablement la mort du blessé et le retour en mangeur de chair, il en allait également de même avec tout autre type de décès… Personne n’en réchappait.


Année 2017, à Seattle — 23 ans
Le froid n’était pas le seul obstacle de cet hiver torride… Les fortes chutes de neige étaient également loin d'être une bénédiction pour les survivants. Si elle ralentissait les morts, elle limitait également la mobilité des vivants. Il n'était pas rare de voir des infectés surgir de la poudreuse, sans crier gare, et raser de se faire un encas sur les mollets d’un passant. C’est d’ailleurs l’un de ces morts ensevelit qui causa la perte de M. Coleman… Alors que le groupe de Frederik fuyait les tires de « bienvenue » d’un campement qui n’acceptait visiblement plus de nouveaux membres, M. Coleman se fit prendre en grippe par un infecté dissimuler dans la neige. Le scandinave assista, impuissant, à la mort violente de l’homme qu'il avait considéré comme un père. Devant ravaler son deuil le temps de trouver un abris sûr près des quais.

En avril, le groupe désormais composé de Frederik, Oliver, Maisie, Dylan et Karen, avait officiellement survécu à cet hiver qui laissait un arrière goût amer dans la bouche. Ils avaient alors pris refuge dans la cabine d’un bateau de pêche, amarré dans le port de la ville. S’apercevant rapidement que les infectés ne savaient pas nager. Une période beaucoup plus paisible débute cette fois pour le petit groupe de survivants, tandis que la routine se compose d’activités de pêche sur les quais, de bronzage au soleil et d’un peu plus d’action lors des escapades en ville pour se réapprovisionner.

Cet accalmie plus que mérité dura cinq mois, jusqu’au prochain événement éprouvant qui survint en fin d'août. Alors qu’elle tentait de déprendre un filet de pêche qui s’était accroché à l’un des pilier du quai principal, un infecté à la dérive surpris Karen et lui mordit l’avant bras. Réussissant à repousser le mort dans l’eau, l’esprit lucide de l’ex-médecin se mis aussitôt en action, tassant toutes émotions et sensations pour lui permettre de réagir assez rapidement pour survivre. Se précipitant à bord du bateau, Karen n’hésita pas à solliciter l’aide de ses coéquipiers pour tenter immédiatement l’amputation du membre ayant été mordu. Espérant que cela freinerait l’infection. Dirigeant alors les actions visant l’amputation de son propres bras, juste au dessus du coude, la femme parvint à garder son sang froid suffisamment longtemps pour s’assurer que l’opération soit effectuée proprement. Elle perdit ensuite connaissance au moment du bandage, alors que la douleur la happait de plein fouet et que l’adrénaline retombait en flèche.

La rapidité de réaction et les bonnes connaissances médicales de Karen, permirent à cette dernière de survivre. Prouvant alors que la fatalité d’une morsure ou d’une griffure pouvait être évité par une amputation rapide du membre affecté. L’ex-médecin fut remis sur pied après plusieurs jours de repos, devant maintenant s’adapter à un bras en moins…

Novembre fut frappé par un séisme de magnitude assez conséquente, qui secoua l'Etat de Washington et fit prendre conscience à chaque survivant que Dame Nature était un risque tout aussi imprévisible que les vivants et les morts. Se trouvant en ville avec Karen et Oliver, Frederik vit le monde autour de lui s’effondrer sous la force du séisme. L’édifice qui se dressait tout juste de l’autre côté de la rue, s’écroula tel un château de carte. Soulevant dans sa chute, un nuage de poussière et de débris qui projeta le scandinave au sol. Les oreilles qui lui sillaient et pris d’une quinte de toux, Fred s’était redressé avec difficulté pour tenter de retrouver les autres.

Autour de lui, tout n’était plus que ruine et poussière… Un décor en noir et blanc qui ne laissait voir qu'à plus d’un mètre à la ronde. Titubant et trébuchant sur les débits qui jonchaient le sol, le scandinave découvrit le corps sans vie de Karen dans les décombres, du sang frais s’écoulant du sommet de son crâne… Pour ce qui était d'Oliver, il avait beau crié son nom à tue tête, il n’y avait pourtant plus aucune trace du jeune Coleman. Seul des râlements s’élèveraient du nuage de poussière aveuglant et signalait qu’un groupe d’infectés approchait. Il fallait fuir au plus vite avant de se retrouver encerclé!

Son sac à dos de couleur kaki sur l'épaule; contenant sa vieille couverture de laine, sa lampe de poche aux piles faibles, un paquet d'allumette un peu défraichie, son marteau arrache-clou et un couteau de chasse qu'il avait récupéré sur la route entre le Mill Inn et Seattle, Frederik quitte alors la ville en longeant l’Interstate 90. La destination s’était d'elle même présentée à lui, dans un pur hasard, alors qu’il empruntait tout simplement la première route qu’il croisa. Ne connaissant pas encore très bien la géographie de l’Amérique, cela aurait été un mensonge de dire que Frederik s’avait exactement où il s'en allait…


Janvier 2018, à Issaquah Ranch — 23 ans
Le jeune Sørensen rejoint Issaquah Ranch au début du mois de janvier. Voyageur solitaire, la décision fut prise par les dirigeant du ranch qu’il ne représentait pas une menace suffisante pour lui refuser l’hébergement au camp. Dès son arrivée, il se retrouve étroitement surveillé, alors qu’il tente de faire ses marques parmi les survivants. Participant, de son mieux, à la routine du groupe et aux tâches connexe de leur survis.


time to meet the devil

• pseudo › Kiira
• âge › 25 ans

• comment avez-vous découvert le forum ? › Grâce au moteur de recherche très bien connu, du nom de Google.
• et vous le trouvez comment ? › Pour l'instant, je le trouve plutôt bien. Attrayant au plan visuel et thématique, mais aussi bien structuré ! Je suis impatiente de le découvrir davantage.
• présence › hebdomadaire, mais variable en fonction de mon horaire de cours et de travail qui change d'une semaine à l'autre.
• personnage › de mon propre cru.

• code du règlement › Ok Morgan
• crédit › Tumblr
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Never look back

Sam 13 Jan 2018 - 19:10

Bienvenuuuuuuue !
Courage pour ta fiche ! Smile




Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
Yulia Iojov
Yulia Iojov
The Exiles | Right Hand
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Re: Never look back

Sam 13 Jan 2018 - 19:11

Bienvenue ici toi !
Et bon courage pour ta fiche Smile
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Re: Never look back

Sam 13 Jan 2018 - 19:24



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !



Bienvenue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche !
Il faudra changer de prénom en revanche comme une personnage le porte déjà. Lorsque ton choix sera fait, tu pourras contacter Zack par MP. (même si je vois que ce n'est plus Nathaniel dans ta fiche :MisterGreen: )

Si tu as des questions n'hésite pas à nous contacter !
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Re: Never look back

Sam 13 Jan 2018 - 19:27

Aloha et bienvenue !

Bonne rédaction pour ta fiche !

Envoyé depuis l'appli Topic'it
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Re: Never look back

Sam 13 Jan 2018 - 21:49

Bienvenue parmi nous !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche o/
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Re: Never look back

Sam 13 Jan 2018 - 22:48

Bienvenue ici Very Happy
Bon courage pour ta fiche ^^
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Re: Never look back

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