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/! Sans toi j'connais personne.

Mer 17 Jan 2018 - 17:44

Ils n’avaient même pas pris la peine de s’arrêter, d’en discuter. Ils avaient suivi Isiah et Frankie comme s’ils avaient invité chez eux pour diner. Les retrouvailles étaient pourtant les bienvenues. Elle avait vu le visage de Dean s’illuminer face à celui, stupéfait, d’Isiah. Quant à Frankie, elle était bien l’une des dernières personnes qu’elle aurait pensé revoir un jour, mais sa présence lui avait mis un peu de baume au cœur alors que son compagnon avait pris le pli de la punir pour ce baiser. Elle n’avait rien dit, alors que d’habitude, elle était la première pour répliquer et ne pas se laisser marcher sur les pieds, elle avait compris que c’était plus grave qu’elle ne le pensait. Et elle ne savait pas ce qui était bon à faire ou pas. Depuis qu’ils étaient arrivés, ils s’étaient à peine adressé la parole, incapable de s’adresser une parole douce, un sourire. Depuis qu’ils étaient arrivés, Guinevere s’était faite toute petite auprès de Dean, ce qui n’était vraiment pas son genre et qui n’avait pas échappé à son amie d’autre monde. Elle n’avait rien dit, refusé de partager ses pensées avec qui que ce soit. Mais depuis lors, Jedi l’accompagnait quand elle allait marcher toute seule dans le camp. Comme s’il voulait s’assurer qu’elle revienne bien. Elle ne pouvait qu’admirer l’intuition du clebs, parce que dévorée par ce qu’il se passait entre Dean et elle, elle envisageait de fuir.

La deuxième nuit après leur arrivée, Guinevere n’avait toujours pas réussi à prendre la parole, se révélant aussi muette que son compagnon envers elle. Il n’était pas venu la trouver, se disant probablement que consciente de sa faute, elle évitait de trop la ramener. Puis avec leur arrivée, les retrouvailles avec Frances et Isiah, la rencontre avec tous les autres membres du groupe, ils n’avaient pas vraiment eu le temps de parler. Le premier soir, Gin’ n’avait pas cherché à dialoguer, Dean non plus. Et quand cette nuit, Dean était venue la rejoindre pour dormir, elle avait faisait semblant de dormir, pour ne pas à avoir à l’affronter. Mais cette nuit-là, elle ne dormit pas. Tôt, bien avant l’aube, elle entendit Jedi se lever, se poster devant la porte du baraquement où ils dormaient. Elle sortit du lit sans réveillon son compagnon, enfila un pull à elle, son jeans, attrapa ses bottines et ouvrit la porte pour que Jedi puisse sortir. Sur le seuil, elle hésita. Ce serait l’instant. Le bon moment pour disparaitre. Le temps que Jedi fasse son tour, elle pourrait préparer ses affaires, et filer avant que l’animal ne revienne. Elle aurait peut-être deux minutes avant que l’animal n’aille alerter Dean et les autres. Mais il ne fallait que ça pour prendre l’avance dont elle avait besoin, se cacher quelque part, attendre le bon moment et disparaitre pour de bon. Ce serait facile. Et tellement moins douloureux que de devoir affronter ce regard encore au lever du jour. Plus facile que de faire face et chercher la confrontation. Plus facile que d’attendre bêtement qu’il décide de l’abandonner. Elle ne s’en remettrait pas.

Revenant à pas de loups auprès de Dean, elle commença à empaqueter ses affaires. Elle choisit de ne prendre que le nécessaire, pour partir vite et sans faire de bruit, elle prendrait ses armes, ce qu’il y avait dans son sac, et c’est tout. Elle jeta un dernier coup d’œil à son compagnon depuis bientôt un an déjà. C’était plus que ce qu’elle n’avait jamais vécu avec personne. Et elle lui avait donné, tellement, parfois même sans s’en rendre compte. Mais elle ne voulait pas devoir vivre ce moment fatidique où il finirait par dire qu’il en a assez d’elle, qu’il ne voulait plus, qu’il ne l’aimait plus. Parce qu’elle l’aimait, même si elle ne le lui avait jamais dit, qu’elle n’avait pas su le montrer comme lui l’avait fait, parce qu’elle ne se l’avouait pas elle-même. Elle le regarda une dernière fois, alors qu’il se retournait sous les draps, sans se réveiller. La vision de son visage endormi lui noua la gorge et elle se dirigea vers la porte avec les larmes roulant sur ses joues. Elle devait partir maintenant, avant que le chien ne la suive, avant qu’il n’aille alerter son maître. Elle ouvrit la porte, sentit le froid mordre ses joues mouillées. Et… fit demi-tour. La porte se referma en claquant, et elle revint droit vers Dean, balançant son sac fait sur le lit pour le réveiller. Elle attendit qu’il ouvre les yeux, qu’il la découvre habillée, prête à s’en aller. En larmes également. « Je n’veux pas partir. Mais je le ferai si t’as l’intention de m’abandonner ! » Est-ce que c’était fini ? Est-ce que ce qu’elle avait laissé faire allait mettre un terme à ce qu’ils vivaient ? Son regard brillait de questions, d’inquiétudes, de regrets également. Si elle avait. Si elle savait ce qu’elle devait faire pour réparer les choses, elle le ferait. Sa voix tremblait. « C’est fini ? Parce que j’ai laissé Roza m’embrasser, tu vas m’abandonner ? Toi aussi ? » Sa voix se brisa alors que sa vue se brouillait de larmes. Mais elle ne sanglota pas non, elle resta droite, mais prête à s’enfuir au moindre assentiment de sa part. Elle s’y attendait. Elle savait. Mais elle n’arrivait pas à se résoudre à partir sans en avoir le cœur net.
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Re: /!\ Sans toi j'connais personne.

Mer 17 Jan 2018 - 22:20


Sans toi j'connais personne


Ft Gin

Le silence. Il l'appréciait suffisamment autrefois pour n'avoir guère à discuter ou même à l'ouvrir que lorsqu'on l'y invitait. Puis le monde avait changé et l'avait forcé à s'y murer complètement. Dean se remémorait parfaitement ces instants là. Ces moments de solitude où il avait loisir de songer, continuellement penser à la personne la plus cher à son cœur et qu'il n'avait pas revu depuis que Luisa la lui avait subtilisé pour déménager. En un sens, si l'apocalypse n'avait pas vomi ses horreurs sur le monde, sans doute n'aurait-il vu son fils qu'une fois ou deux... Mais rien que ça, rien que deux petites fois, l'auraient apaisé à contrario de l'absence couplé à l'ignorance qui le tenait concernant son mioche. Diego était la première personne à laquelle il songeait au réveil, et la dernière qui envahissait son esprit avant qu'il succombe à Morphée. Pourtant, Guinevere avait égayé son quotidien. Comme un boulet de canon, cette fille s'était ramenée dans son existence pour ne plus en ressortir. Les débuts avaient été difficiles, mais malgré son côté froid, Parker ne pouvait pas nier qu'elle ne l'avait jamais trahis et que même son sale caractère, même ses pics et le fait qu'elle l'ait manipulé, était plus doux que ce à quoi il avait fait face au départ de Roza et Connor.

Quand il y pensait, revoyant parfaitement la scène se dessiner devant ses prunelles, au creux de sa tête, ses poings se serraient tout autant que son cœur. Elle savait, elle connaissait une partie de son passée, la pire de toute, et malgré ça elle avait rendu son baiser à la Russe. Certes la tatouée n'était qu'une amie, et ce n'était même pas à cette fille qu'il en voulait non... C'était à celle qui n'aurait dû se laissé aller à pareil contact tout en sachant ce qu'il pourrait ressentir. La tromperie lui faisait mal, elle l'avait détruite jadis, et aujourd'hui elle le murait dans un profond silence duquel il ne ressortait que pour s'adresser à Isiah, Nigel, Hannah, Frances et Billy... même les deux chiens du groupe qu'ils avaient intégré grâce à leurs relations d'antan avec les leaders. La blonde n'avait plus droit à quelques regards, du moins pas de face ni de visu, non. Les seuls qu'il lui offrait étaient invisibles, inexistant à ses prunelles claires, simplement car elle ne pouvait guère les voir. Parker n'avait pas l'intention de la chasser, ni même de la fuir, mais il ignorait s'il devait passer l'éponge ou encore demeurer muet pour lui faire comprendre qu'elle avait été trop loin... La voir si pâle, si différente et bien moins vivante, lui faisait pourtant mal, mais revenir à elle, lui pardonner si facilement, ne ferait que la conforter dans le fait qu'éprit d'elle, Dean était incapable de lui tenir rigueur de quoi que ce soit et bien plus apte à se faire écraser par le poids de ses sentiments.

Oh il la voyait bien errer dans le camp, Jedi sur les talons. Mais il n'imaginait pas la voir fuir, ni même l'envisager. Elle était amie avec Frances, la retrouver lui avait fait du bien et il n'était pas con au point de penser qu'elle n'en avait rien à foutre de cette fille, cependant il était bien trop sûr de lui concernant les intentions de sa belle. Même proche de la Coréenne, Weaver souffrait suffisamment pour envisager se tirer...

Ce soir là, il avait fermé les yeux sans lui offrir quoi que ce soit. Le sommeil l'avait renversé avec l'envie que le lendemain la jeune femme revienne à lui en lui affirmant qu'elle avait compris, qu'elle ne le ferait plus souffrir. Cependant, quand une porte claqua auprès de lui, qu'il papillonna des cils ensuite en sentant la chaleur de la blonde envahir son espace vital, l'électricien avait froncé les sourcils en voyant sa silhouette fine se découper dans la lumière lunaire qui filtrait par les vitrages. Elle était vêtue, entièrement, son sac demeurait à quelques pas d'elle, et immédiatement son cœur se retourna dans sa poitrine quand il vit les rigoles salines sillonnant impunément ses joues roses. l'abandonner ?, Gin désirait fuir avant qu'il l'abandonne ? Sur le coup, il redressa rapidement le buste et sonda ses prunelles larmoyantes. Il s'était planté, complètement vautré, même avec une amie auprès d'elle, sa relation avec lui était plus précieuse au point qu'elle désire se tirer avant que lui la chasse. C'était sans doute la plus belle chose qu'elle lui avait confié – malgré elle – jusqu'à présent et l'assurance qu'elle ressentait bien plus que de la douceur à son égard, réchauffa son cœur lourd de doutes. Dean avait été dur avec elle, oubliant qu'elle n'était pas celle qui l'avait brisé autrefois, faisant fie d'un avenir si précaire, trop éphémère et précieux pour qu'on passe trop de temps à tenir rigueur à ceux auxquels on tenait véritablement. Quand elle reprit, qu'il fut brisé par son timbre éraillé par les sanglots qu'elle retenait, Parker glissa les deux paumes sur son visage et resta silencieux un instant.

Les genoux fléchis, ses coudes y reposant, le trentenaire reprit doucement son souffle tout en remuant les faits, son silence des derniers jours, et cette dernière image couplée à un aveu dissimulé, au creux de ses mains. Pourtant, quand il entendit ses vêtements se froisser, signe qu'elle tournait les talons, il dressa une main vers son poignet puis le cercla suffisamment fort mais pas assez pour la blesser. Son regard entra en collision avec le sien, un bref instant qui lui sembla durer des heures, puis lentement ses doigts s’entremêlèrent aux siens tandis qu'il ramenait le membre vers son propre flanc, l'invitant ainsi à s'agenouiller près de lui. Sans piper mot encore, le grand blond jaugea ses traits, contempla sa tristesse, ses craintes, ses larmes, puis relâcha sa main pour glisser la sienne contre sa mâchoire. Son pouce chassa une perle et il ramena les lèvres contre sa tempe avant de reculer, sourcils froncés par les sensations à la foi bonnes et mauvaises qui le traversaient.

- J'vais pas t'lâcher... T'as déjà oublié c'que j't'ai dit là-bas.

Il évoquait le Ranch, mais parce qu'il avait juré à Axel et Carmen de la fermer là dessus, il ne prononçait jamais le nom du sanctuaire. Ses billes bleues fondaient dans les siennes mais aucun sourire n'étirait encore ses lèvres. Ce n'était pas drôle, c'était douloureux, sérieux.

- Jamais, t'as peut-être pas vécu grand chose autrefois, trop jeune, trop capricieuse, mais un couple fonctionne pas comme tu l'penses Guinevere. Son pouce cajolait sa pommette, la réconfortant, tant physiquement que mentalement. J'ai été marié, mon ex m'a trompé, comment voulais tu qu'je réagisse putain ? Il ne hurlait pas, ne grognait pas, sa voix n'était qu'un murmure neutre, presque tendre. Que j'en ris, que j'm'en tape ? Ça aurait été le cas si je ressentais rien de plus que de la sympathie à ton égard ma belle, mais j't'aime donc oui, que tu puisses faire ça m'a complètement bouffé.

Il était totalement franc, complètement transparent avec elle.

- Etre un couple c'est pas seulement cool, ni tout rose, c'est parfois gris, faut juste faire gaffe à qu'ça devienne pas totalement noir.... J'veux pas t'voir comme ça, parce que j'ai pas l'intention de m'barrer ni de t'abandonner. Reprit-il sans relâcher ses prunelles brillantes. J'me casserai jamais à la première difficulté, pas avec toi.... J'ai oublié qu'il s'agissait d'toi, et j'suis désolé si ça t'a blessé à c'point, mais sache que ça n'ma pas fait du bien. J'voulais juste que tu saisisse l'importance que tu as à mes yeux. T'es pas juste une fille, une partenaire, okay ?
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Re: /!\ Sans toi j'connais personne.

Jeu 18 Jan 2018 - 22:45

Elle le dévisageait en silence, luttant contre ces sanglots qui lui comprimaient la poitrine, désireux de sortir. Mais elle était trop fière pour ça, ses propres larmes la contrariaient et pourtant… Elle avait si peur qu’il ne la laisse, et qu’elle s’en aille sans qu’il ne dise un seul mot. Il se redressa en réalisant ce qu’elle s’apprêtait à faire, elle s’attendait presqu’à le voir bondir et se campa plus fermement sur ses pieds, prête à tenir bon s’il haussait le ton, s’il lui demandait de partir aussi. Elle refusait de s’effondrer devant lui si tel était le cas. Elle devrait tenir bon. Rester forte. Jusqu’au bout. Mais au lieu d’un éclat de voix, Dean se prit le visage entre ses mains. En silence. Elle en resta tétanisée, quelques instants. Alors ça allait se terminer comme ça ? Sans un mot ? Sa lèvre inférieure trembla sous le coup de l’émotion. Elle s’attendait à ce que ça hurle, que ce soit rapide et brutal. Et il prenait son temps. Le cœur meurtri par les émotions violentes, elle décida qu’elle ne pouvait pas en supporter plus. Il fallait qu’elle s’en aille, elle s’effondrerait plus tard. Loin d’ici. Elle tourna les talons. Et sa main cercla son poignet, la retenant à lui. Elle se figea instantanément et se sentit trembler de l’intérieur. Elle avait si peur, et c’était l’amour qu’elle avait pour lui qui la brisait sans détour. Lentement, comme si elle avait peur de s’effondrer pour de bon, elle tourna la tête vers lui, le scrutant alors que les larmes ne s’arrêtaient pas. Poison violent traçant des sillons de feu sur sa peau. Elle sut qu’elle avait retenu son souffle quand il entrelaça ses doigts aux siens, lui arrachant un hoquet de sanglot qu’elle stoppa net. Elle ne voulait pas s’effondrer. Elle avait si peur. Elle lui en voulait tellement de la mettre dans cet état. Elle l’aimait, aussi.

Elle se laissa tomber à genoux, face à lui et le visage baissé sur le matelas en-dessous d’eux. D’une main, il lui saisit délicatement le visage, caressant. Il essuya ses larmes et pencha pour embrasser ses tempes, lui arrachant un deuxième sanglot qu’elle ne put retenir. C’était trop, beaucoup trop pour elle. Cela l’écrasait, à l’intérieur. Elle le regardait à présent, tout ce sérieux sur ses traits, il était là, il la touchait, mais elle se sentait encore si loin de lui. J'vais pas t'lâcher... T'as déjà oublié c'que j't'ai dit là-bas. Elle déglutit, péniblement. Non, elle n’avait pas oublié. C’était gravé dans sa mémoire et dans son cœur. Mais les gens peuvent changer d’avis, n’est-ce pas ? Personne n’est fiable. Il était douloureusement sérieux. Lui aussi, avait souffert. Mais elle ne savait pas, elle ne savait comment faire. Sa voix était douce, posée. Sa main contre sa joue, réconfortante. Ce qu’il disait était juste, elle ne connaissait rien du couple, elle ne s’en cachait pas. Elle ne savait pas ce qu’il fallait faire pour le préserver. Elle cherchait à s’ajuster, tous les jours, à ce qu’il lui offrait au quotidien. Et il lui répéta encore, J’t’aime, et dans son cœur, la tempête s’apaisa tout doucement, au point qu’elle se sentit respirer à nouveau. Quand il eut fini, elle ne put que baisser les yeux, les épaules affaissées. « Je suis tellement désolée… Je ne sais pas… Je ne sais pas ce que je dois faire… Pour arranger les choses. » C’était déjà un aveu en soi. Elle était d’une sincérité troublante, tant la peur ressentie était réelle. Elle avait peur de le perdre, plus que tout autre chose. Elle posa sa main sur la sienne contre sa joue. Elle ôta sa main pour pouvoir entrelacer ses doigts aux siens, les laissant reposer entre eux alors qu’elle tentait, maladroitement de recoller les morceaux. Elle n’osa pas le regarder quand elle reprit : « Ce n’était qu’un adieu… » Pour elle. « Je… Je n’ai pas mesuré… A ce moment-là, ce que ça représenterait… Pour toi. » Fit-elle en le regardant droit dans les yeux. Elle se sentait terriblement mal, à l’intérieur. « Je… Je ne sais pas comment fonctionne un couple, Dean. » De sa main libre, elle essuya ses larmes. Elle se sentait si misérable, si inutile. « Parce que j’ai toujours fonctionné toute seule… Mais… » Elle eut à nouveau le souffle coupé par l’émotion et les sanglots contenus. « Mais je n’veux pas… avoir à partir. » Parce qu’elle l’aimait. Si fort. Elle n’arrivait pas à le dire, pas sous ce regard posé sur elle. La semi-pénombre n’y changeait rien, elle n’y arrivait pas. Pourtant c’était là, sur ses lèvres. Elle était honteuse de ce bouleversement dans son cœur, tellement fière aussi que ça n’avait aucun sens. Simplement, c’était là. Mais pas encore prêt à sortir. Elle avait besoin, en cet instant, qu’il rompe la distance entre eux, ou qu’ils se séparent. L’un ou l’autre, tout plutôt que cet entre-deux qui lui dévorait la poitrine.
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Re: /!\ Sans toi j'connais personne.

Sam 20 Jan 2018 - 21:07


Sans toi j'connais personne


Ft Gin

Arranger les choses... Dean s'y attelait déjà alors qu'elle pensait encore qu'il lui tenait rigueur de ce putain de baiser... Il aurait menti en affirmant qu'il ne désirait pas la marquer, qu'elle comprenne et en souffre un minimum, qu'elle voit les choses à sa manière, comme si elle avait été trompée et non lui. Le trentenaire aurait menti oui, cependant capturer ses larmes, qui n'avaient de cesse de ruisseler contre les phalanges qui cerclaient sa joue, lui faisait mal comme jamais il n'avait eu mal. Luisa avait déjà pleuré, elle avait même pleuré suite à sa propre connerie, mais ça n'avait rien changé, ça n'avait en rien apaisé la haine ressentie à son égard. Avec Weaver, tout était différent, comme s'il avait trouvé la moitié de son âme dans un monde rongé par les morts. C'était con, ça pouvait paraître bête aux regards extérieurs, mais Parker emmerdait les autres et leur jugement à deux balles. Les relations humaines, l'amour, l'Homme n'avait plus que ça pour tenir encore, lui n'avait plus qu'elle pour supportait l'absence d'un gamin qu'il n'aurait de cesse de rechercher jusqu'à le trouver, mort ou vif. A cette idée, son cœur se serra et il sonda les grands yeux clairs, scintillants de larmes et de regrets, de la jeune femme agenouillée devant lui.

La chaleur vive de sa paume déteignit au dos de la sienne, ramenant leurs membres joints entre eux. Dean aurait pu lui dire de se taire, qu'il cessait les hostilités et le mutisme, mais pour une fois qu'elle se livrait, même larmoyante, il préféra fermer sa gueule et la laisser alléger son cœur des tourments qu'elle y accumulait depuis trop de temps. Ils n'avaient jamais vraiment parlé à cœur ouvert ou si, sommairement à l'écart du Ranch, mais ce n'était pas si poussé ou sérieux, ce n'était pas vraiment une discussion de couple sur le passé ou l'avenir, simplement une conversation qu'il trouvait judicieuse d'avoir avec elle. L'offrande d'une vérité suite à une autre vérité. Un échange de bons procédés, des révélations concernant leurs sentiments, leur pudeur à ce sujet. A l'instant c'était totalement différent même si, là-bas ils avaient posé les bases de leur relation. Ils n'étaient pas vraiment en couple avant ça, simplement partenaires, attachés l'un à l'autre mais incapables de mettre un nom sur ce qui les reliait.

Guinevere se confondait en excuses, et il ne l'aimait que davantage encore, davantage que lorsque les mots lui avaient échappé au Ranch. Ses larmes étaient plus que des pleurs, que de la crainte, elles étaient le symbole des sentiments qu'elle avait pour lui et qu'elle cachait, refoulait parfois, pour ne pas entacher sa fierté maladive. Quand elle eut terminé, il glissa la main libre à sa nuque et resserra les phalanges qu'il n'avait guère lâché pour la ramener contre lui. La tempe de la jeune femme reposa donc sur son cœur, elle pouvait l'entendre battre plus fort. Son menton vint rejoindre le sommet de ses boucles blondes, il inspira son odeur unique, puis déposa un bref baiser contre ses cheveux avant de reprendre la parole.

- On apprend à tout âge et tous les jours princesse.

Il avait raison, même un vieux con aigris pouvait apprendre de nouvelles choses. La preuve la plus flagrante était que l'Homme – pourtant bien paisible dans son confort moderne – avait su apprendre à survivre à la mort, aux épreuves, du moins pour ceux qui avaient le feu sacré, les moins faibles.

- C'est pas honteux d'pas savoir, y a des trucs que j'suis pas foutu de comprendre, comme tes étoiles et tout ton bordel pour t'repérer sans boussole. Un rictus fila sa gorge et fit vibrer les mèches dorées contre lesquelles il parlait posément. T'es douée, dans plein de domaines, pour faire chier aussi, pour m'atteindre là où ton oreille est posée là... Si je t'aimais pas à ce point, je n'aurai même pas relevé à c'baiser.... C'est juste que, te perdre me fait peur aussi, j'pense que je tiendrai pas sans toi, t'es le moteur qui me permet de soutenir l'absence de mon fils Gin. C'est pas rien.

Doucement, il recula les traits pour déposer le front contre le sien.

- Personne sait vraiment comment fonctionne un couple, on connaît juste les bases ensuite chacun en fait c'qu'il veut en ayant posé ses limites c'est tout. Ma limite, Reprit-il en un demi sourire. c'est la fidélité, après tu peux bien m'emmerder, me casser les couilles du matin au soir, c'est comme ça que j't'aime. Il y a des haut et des bas, là c'était un bas parce que je t'ai pas clairement dit que tu devais suivre ce chemin, que tu devais respecter ma limite, alors, j'suppose que je suis aussi fautif que toi dans l'histoire.... Mais t'as pas intérêt à partir.

Son sourire s'élargit, il lui offrit même un clin d’œil. Elle pouvait s'ouvrir encore, Dean était prêt à tout entendre, à tout écouter et à répondre à la moindre de ses questions, a hauteur de ses connaissances et de son passif.
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Re: /!\ Sans toi j'connais personne.

Mar 23 Jan 2018 - 22:25

C’était tellement puissant, tout ce qu’elle ressentait là, à l’instant. Toutes ces choses qui se bousculaient dans sa tête et dans son cœur, tout ce qui débordait même, mais qu’elle continuait à contenir, tant bien que mal. C’était difficile, de lâcher-prise sur ses sentiments. Se sentait-elle faible de l’aimer ? Non, pas le moins du monde. Il la rendait plus forte, elle le savait. Alors pourquoi ne savait-elle pas le lui dire ? Par pudeur, par peur. Parce que c’était réel, elle craignait qu’en le disant les morts perdent de leur puissance. C’était un peu ça. Elle ne l’expliquait pas. Il l’invita à reposer contre son cœur, Guinevere se glissa entre ses jambes, se blottissant contre lui, son oreille contre son cœur battant fort, résonnant en elle. Une main toujours dans la sienne alors que l’autre s’accrochait à lui, à ce pull qu’il gardait pour dormir. Elle enfouit son nez au creux de son épaule, bercée par les battements de son cœur et son odeur unique. Doucement, les larmes se tarirent. Elle le retrouvait. Rompue, la distance qui les séparait depuis des jours. Elle le retrouvait. Il lui avait manqué, à un point qu’elle en prenait seulement la mesure. Dire qu’elle avait été prête à partir, sans rien lui dire, à cause de cette distance qui la grignotait de l’intérieur. Son propre cœur se cala sur son rythme et elle commença à s’apaiser, tout doucement, alors qu’il reprenait.

Elle frissonna contre lui quand il eut un rictus concernant ses connaissances des étoiles, et de son sens de l’orientation basé sur ses connaissances maritimes. Elle écouta en silence, retenant presque son souffle pour ne rater aucune parole, aucun battement de cœur. Jusqu’à ce qu’il vienne poser son front contre le sien, se reculant ensuite pour mieux la regarder, qu’elle puisse contempler ce sourire qu’il ne réservait qu’à elle. Dans sa poitrine, son cœur se gonfla. Elle lui lâcha la main pour pouvoir lui caresser la joue, passer une main dans sa nuque, effleurer ses cheveux. « Je suis désolée… De t’rendre la vie impossible. » La blonde n’était pas très bien, malgré ses mots, ce sourire rien que pour elle. Elle s’en voulait beaucoup, mais elle apprenait, tous les jours. « J’ai beaucoup de chance de t’avoir, je … » Elle s’interrompit. Elle se mordit la lèvre un instant, avant de reprendre. « Je sais que la fidélité est importante pour toi, avant de te connaitre, ce mot n’avait pas beaucoup de sens pour moi… » Avoua-t-elle, honteuse. Mais elle ne lui apprenait rien, du moins, le pensait-elle. Dès le début, la blonde lui avait montré ses mœurs légères, la facilité qu’elle avait à ouvrir les cuisses pour un peu de chaleur humaine, une présence, un protecteur. Une sécurité. Il n’avait jamais trouvé à redire sur ce comportement, dans le fond cette relation chaotique leur avait convenu, sans qu’ils n’aient besoin d’y adjoindre d’étiquette. Elle ne lui avait jamais raconté tout ce qu’elle avait pu faire survivre, avant de le rencontrer, elle était passée outre de cette humiliation qu’elle s’infligeait à elle-même. Mais depuis que Dean lui avait avoué qu’il l’aimait, les choses avaient pris une signification. Elle découvrait ce que c’était d’être en couple, c’était un peu bancal, car parler d’eux-mêmes était difficile. Pudeur. Fierté. Peu importe. Ils avaient du mal à trouver les mots. Aujourd’hui ne différait pas des autres jours, si ce n’est qu’elle avait honte, et peur de le perdre.

« Je ne me posais pas la question, avant … Mais je ne suis pas fière de ce que j’ai fait pour ma propre survie. Mais tu m’as parlé de Luisa, la fidélité est importante pour toi, je le sais, je … J’apprends l’entièreté de c’que ça veut dire. Je ne t’ai pas trompé, Dean. Je…. Il n’y a que toi tu sais. Mais j’comprends… J’comprends que tu l’ressentes comme ça, et je suis tellement désolée. » Les sanglots s’étaient taris, les larmes s’estompaient au fur et à mesure qu’elle lui parlait. Elle se tendit alors vers lui, pour aller cueillir un baiser sur ses lèvres, tendre. Et parce que c’était trop dur d’affronter son regard, elle se redressa sur ses genoux pour le prendre dans ses bras, ses deux mains derrière sa nuque. Elle enfouit son visage au creux de son cou dans une étreinte un peu urgente, le besoin de lui faisant battre son cœur plus fort encore, lui coupant presque le souffle. « Je ne partirai pas, je ne pourrais pas. Je l’ai su dès que j’ai voulu franchir la porte. » Murmura-t-elle, tout contre sa peau. Dans la pénombre de la chambre, soustrait à son regard, c’était plus facile. Le cœur menaçant de s’échapper de sa poitrine, elle rendit les armes ; « Je t’aime. » Ce n’était qu’un murmure, un souffle. Mais qui se glissa jusqu’à son oreille et, elle l’espérait, jusque dans son cœur.

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Re: /!\ Sans toi j'connais personne.

Dim 28 Jan 2018 - 17:34


Sans toi j'connais personne


Ft Gin

Lui rendre la vie impossible. A cet aveu, Parker ne put s'empêcher de sourire à demi. Il l'avait choisi malgré tout, elle serait différente sans doute ne l'aimerait-il pas comme il y tenait actuellement, il ne lui aurait pas même fait de scène pour un baiser qu'il n'aurait guère entrevu comme une tromperie. Jadis il avait aimé une femme qui n'était guère comme elle, son total opposé pour tout dire, il lui avait fait aveuglement confiance et l'imaginait incapable de lui nuire et, pourtant... Gin avait beau être têtue, mal lunée parfois, elle était suffisamment direct pour qu'il sache à quoi s'en tenir, comment la guider peu à peu sur une voie qu'elle ne connaissait pas, qui l'effrayait... Ça l'effrayait oui et ça il l'avait bien compris lorsqu'il lui avait dit l'aimer au Ranch. Lui même n'était pas sûr de lui, mais les sentiments étant ce qu'ils étaient, il n'avait plus l'intention de lutter contre.

Tout en serrant sa main, il l'écouta sans plus la couper, la laissa s'ouvrir comme elle ne l'avait encore jamais fait. Il avait besoin de l'entendre se livrer, de l'entendre lui offrir sa confiance et lui quémander son aide pour évoluer ensemble et non plus à deux. Jusqu'ici elle avait été sa partenaire, aujourd’hui et de part les mots qu'elle lui confiait, Gin devenait sa compagne, sa moitié. Oui il la savait légère dès leur rencontre, des les premières paroles échangées, lorsqu'elle s'était hasardée à lui embrasser la joue pour s'obtenir sa protection, il n'était ni con ni né de la dernière pluie mais, au delà de ça, au delà du fait qu'il savait qu'elle se servait de lui, il avait quand même accepté de la préserver et de lui offrir une place auprès de lui. Dean l'avait donc choisi à contrario de ce qu'elle pouvait se mettre en tête, à contrario de ce qu'elle croyait les lier autrefois. Il ne l'aimait pas pour ce qu'elle était capable de lui donner, il ne l'aimait pas pour son corps mais pour l'entièreté de ce qu'elle était. Une fois encore elle s'excusa, il ne lui en fallait pas plus, cependant ses dernières paroles eurent un effet monstre sur lui. Elle ne le lui avait jamais dit, pas même un moi aussi avait quitté ses lèvres roses à l'instant où lui n'avait su retenir cette évidence... C'était peut-être mieux car là, sur le vif et tandis qu'elle versait ses dernières larmes, la réciprocité avait bien plus de valeur qu'elle n'en aurait eu suite au fou rire qui l'avait forcé à lui lâcher ce qu'il ressentait à son égard.

Un long silence s'étira entre eux, seuls les gestes tendres de ses doigts contre les siens lui assuraient qu'il avait entendu, qu'il en prenait conscience. Il la savait attaché à lui, il le savait simplement, quant à en être certain, il ne l'avait jamais été totalement sauf à l'instant T. Pour unique réponse, Parker rapprocha les traits des siens, laissant le profil de son nez épouser le sien, s'y attarder une seconde afin de humer son parfum, cette odeur unique qu'il reconnaîtrait entre mille autres, puis ses lèvres cherchèrent leurs jumelles humides pour s'y unir subitement. Un cri du cœur, ce cœur qu'il sentait se gorger d'impatience et de réponses, guidant ses mains contre elle, contre sa nuque qu'il serra sans douleur aucune jusqu'à doucement lui retirer l'étoffe qu'elle pensait la préserver du froid de la fuite à venir.

Ses lèvres cherchaient sa chaleur, sa langue répondait férocement à la sienne, et pour unique mélodie, l'écho des baisers brisait le silence lourd de sens et de promesses. Lentement ses doigts s'invitèrent à la fermeture de sa veste, l'en privèrent et dégagèrent les fibres qui s'échouèrent aux pieds de la blonde qu'il attira contre lui, entre ses jambes. A califourchon contre ses hanches, Gin pouvait ressentir l'envie jaillir de son corps, épouser – par delà son jeans désormais trop étroit – la chaleur vivace de sa pudeur lui répondant. Ses doigts courraient déjà contre elle, imprimant sa taille qu'il serrait plus à chaque échange de leurs lèvres éprises, à chaque souffle court qu'ils s'échangeaient sans crainte. Il cherchait sa chaleur, brisant peu à peu les dernières réticences, brisant peu à peu les barrières en invitant ses phalanges fraîches à ceuillir la soie de sa peau. Juste là, contre son ventre brulant qu'il sentait se tendre, l'obligeant à céder à l'appel du cou qu'elle tendait dans sa direction et où il greffa doucement les dents pour savourer l'arôme exquis de son corps emprunt d'un désir nouveau, différent de tout ce qu'il avait connu auprès d'elle. La fraîcheur des lieux ne fut bientôt plus qu'un souvenir, ne subsistait que ce désir incontrôlable le poussant à agripper son pull pour le lui ôter et revenir contempler ses traits ronds, rosis par la fièvre, ses lèvres enflées par les baisers qui lui manquaient déjà et auxquels il céda sans plus de patience.

Les embrassades devenaient dures, suaves, entrecoupées de soupirs impatients poussant son corps à réagir contre le sien, à maudire les vêtements qu'il portait encore et qu'elle saurait faire disparaître sans qu'il le voit venir. Seule la lune lui offrait cette vue ensorcelante sur ses courbes, sur sa poitrine encore prisonnière des dentelles contre lesquelles ses lèvres vinrent s'attarder, ses dents se planter pour la pousser à se cambrer, que la chute de ses reins épouse ses paumes comme si elles étaient l'écrin parfait pour sa silhouette en apparence fragile. Dean s'enivrait d'elle, sa réponse l'avait galvanisé, envoûté complètement, l'endroit, la pénombre n'avait plus d'importance, seuls les regards qu'elle lui lançait entre deux clignements de paupières avaient raison de lui. Si bien qu'il la bascula contre le matelas, que son dos épouse ce lit de fortune et qu'il puisse la surplomber, l'observer de longues minutes, avant que ses doigts s'évadent contre son ventre plat à quelques centimètres de sa ceinture...

- Tu m'as manqué. Déposa-t-il tout contre ses lèvres, son genou s'invitant impunément entre ses cuisses, contre l'endroit chaud qui l'accueillerait d'ici peu, contre elle qu'il sentait se tendre et le pousser, à chacun des frissons découvert sur sa peau blanche, à frémir d'une fièvre longuement réprimée...
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Re: /!\ Sans toi j'connais personne.

Dim 4 Fév 2018 - 16:54

Le silence s’installa entre eux, il ne répondit pas. Son cœur se serra dans sa poitrine alors que dans sa tête, elle s’imaginait déjà que le sentiment n’était plus partagé. C’était ridicule, n’est-ce pas ? Mais c’était plus fort qu’elle. Guinevere s’était livrée avec plus de sincérité qu’avec n’importe qui d’autre. Elle allait forcément se prendre un mur. La chamade de son cœur s’atténua quand il pressa délicatement ses doigts contre les siens, il avait entendu. Elle osa plonger son regard dans le sien, alors qu’elle l’avait évité pour avouer cette faiblesse de cœur, ou cette force, elle ne savait pas très bien. Elle retient son souffle, guettant sa réaction, jusqu’à ce qu’il se penche vers elle pour l’embrasser avec rudesse. Ce fut comme une décharge électrique alors qu’il fondait sur elle avec fièvre. Et rapidement, ses premiers vêtements tombèrent. Son cœur résonnait contre ses tempes alors qu’elle s’abandonnait à la sensation pure, aux émotions qui la submergeaient. Comme un véritable ascenseur émotionnel, quelques larmes roulèrent encore sur ses joues, face au bonheur exaltant qu’elle ressentait à l’instant. Des larmes qui s’effacèrent sous l’assaut de ses baisers, auxquels elle répondait avec férocité.

Ses mains s’accrochèrent à ses épaules alors qu’elle se laissait attirer jusqu’à son corps, à califourchon contre lui. Il émanait d’eux une chaleur nouvelle que rien ne pouvait égaler dans cette pièce. Brûlante, elle se serrait contre lui, gênée par ces vêtements dont il se débarrassa prestement. Perdue dans les méandres de ses caresses et de ses baisers, elle en oubliant de lui rendre la pareille. Il lui avait tellement manqué, elle avait eu tellement peur que cela bloquait le souffle dans ses poumons. C’était tellement fort, qu’elle n’aurait voulu desserrer cette étreinte pour rien au monde. Ses mains cherchèrent sa peau, pour finir par s’accrocher à sa nuque alors qu’il planta ses dents dans la chair tendre de sa poitrine, lui arrachant un soupire tremblant, la faisant se cambrer tout contre lui. Elle passa ses doigts dans ses cheveux, s’agrippant un peu. Elle baissa le regard jusqu’à venir confronter le sien, empreint d’un sombre désir d’elle, juste d’elle. Elle se perdit un instant dans cette contemplation, jusqu’à ce qu’il la renversa, son dos venant heurter le matelas qu’ils partageaient. Un sourire étira ses lèvres alors qu’il vint titiller sa peau descendant résolument jusqu’à son pantalon. Il se pencha à nouveau, lui soufflant ce manque qu’elle avait elle-même enduré, au point de lui faire mal. De la convaincre que partir était la solution. Conquérant, il glissa sa jambe entre ses cuisses, lui arrachant un soupire avant qu’elle ne vienne mordiller sa lèvre inférieure. Ses mains derrière sa nuque redescendirent agripper le pull qu’il portait pour dormir. « Ôte-moi ça. » Demanda-t-elle, la voix un peu rauque du désir qui grandissait en elle. Ensemble, ils le débarrassèrent du vêtement qui lui interdisait l’accès à sa peau, rejoignant les siens à terre. Elle prit le temps pour le regarder, s’attarder sur ce pantalon qui lui gâchait la vue mais la fit frissonner d’avance.

Aussitôt elle captura d’une main sa nuque pour ramener ses lèvres à elle, glissant son autre main sur son ventre, descendant doucement, jusqu’à venir déboutonner le pantalon qui faisait obstacle. Dans un baiser fiévreux, elle glissa sa main jusqu’à venir le trouver, gémissant contre ses lèvres. Ivre de ses baisers, elle lui donna, prenant en main son plaisir en toute impunité. Elle finit par laisser tomber son visage en arrière sur l’oreiller, pour observer le plaisir prendre possession du regard de son compagnon, se mordant la lèvre, sa poitrine gonflée du même désir, du même besoin de lui. Jusqu’à ce qu’elle cesse ses caresses, venant chercher sa hanche dans un sourire, elle le repoussa pour le forcer à se redresser au-dessus d’elle. Le rejoignant, elle tira sur le jeans, le libérant suffisamment pour que le souffle de la blonde vienne titiller son bas-ventre. Levant son regard brillant vers le sien, Guinevere lui annonçait sans détour ce qu’elle s’apprêtait à faire, sans détour, sans pudeur, juste… pour qu’il sache, et qu’il attende. Mais elle prit le temps, mordillant le tendre de sa hanche avant de le reprendre en main. Et dans un dernier regard, elle recueilli l’instrument de son désir entre ses lèvres.
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