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Re: /!\ Sans toi j'connais personne.

Mar 6 Fév 2018 - 16:01


Sans toi j'connais personne


Ft Gin

L'impatience devenait maîtresse de son corps, l'attente, la douleur, tout cela l'avait rendu si morne et détaché qu'à l'instant, la sentir s'éveiller de nouveau à ses baisers et caresses grainait son épiderme de frissons. C'en était presque douloureux tant le sang lui montait à la tête. Les battements de cœur rythmant ses gestes au grès de l’effeuillement qu'elle désirait poursuivre sans patienter davantage. Un sourire mourut à la commissure des lèvres du trentenaire dès lors qu'elle ordonna que ce qui lui couvrait le torse disparaisse, et tandis qu'il redressait le buste, que les doigts de la femme qu'il aimait le débarrassaient des fibres, Dean sentit la sommaire morsure de la fraîcheur ambiante contre les sillons de ses muscles. Ramené à ses lèvres d'un geste aussi brusque qu'il était tendre à ses yeux, sa langue glissa impunément contre la sienne tandis qu'il serrait sa taille à s'en blanchir les doigts. Aucune douleur ne fit soupirer Guinevere, seulement la fièvre qui s'étendait en eux et les poussait à se délester du peu de vêtements qui les couvraient encore. Ses inspirations devenaient plus vives, plus lourdes, épousant déjà les courbes fines de sa compagne dont les souffles terminaient d'attiser son désir. Les caresses de son amante le firent soubresauter parfois, pourtant l’écho des pressions et de la ceinture n'étant plus l'invitèrent à détacher les lèvres des siennes pour fondre à sa gorge où il put capturer les pulsations vives de son cœur. A elle corps et âme, Parker laissa échapper un râle de complaisance quand ses phalanges l’étreignirent.

Rouvrant les yeux, plongeant au creux des lagons limpides face aux siens, s'éternisant de longues secondes durant lesquelles la satisfaction fut empreinte d'une vision délicieuse. Celle de sa belle étendue devant lui, aussi fiévreuse de lui offrir ce qu'elle recherchait que de cueillir ce que lui désirait déjà lui céder. Un bras tendu près de ses traits rosis par l'envie, le trentenaire ramena l'autre contre son buste, dégageant lentement les deux écrins de soie qui couvraient sa poitrine, cherchant à lui dérober d'autres soupirs tandis que les siens s'y mêlaient. Au grès des effleurements, il dégagea sa ceinture et sa main libre fondit contre elle une fois encore, la poussant à se faire plus directe envers lui et à le pousser à se redresser contre elle. Son cœur battit plus vite dès lors qu'il captura l’œillade particulière qu'elle lui lança, qu'il vit ses lèvres l'emprisonner et coulisser contre lui. L'échange humide fit se tendre l'entièreté de ses muscles et gonfler la sphère engourdie en son bas ventre. Le plaisir gravissait maints échelons sans se soucier de l'état dans lequel il le laissait devant elle. Impunément Gin laissait sa langue serpenter contre lui. Il sentait quasiment le sang emplir ses lèvres vibrer contre chaque nerfs de son membre. Réprimant les élans de son timbre, ses inspirations plus soutenus, l'une de ses mains rejoignit ses boucles. Ses doigts s'y emmêlèrent et son pouce avait tout loisir de frôler sa tempe jusqu'à ce qu'il l'attire de nouveau sur la couche en sentant le plaisir grimper trop vite.

L'impression d'être un adversaire face à une ennemie de taille le séduisait, car c'était bien là toute l'ampleur de leur relation jusqu'à présent : se battre l'un contre l'autre, réprimer des sensations pourtant vivaces qui les enivraient à chaque contact peau contre peau. Dean maintint sa gorge un moment, désireux d'attiser la lueur vive dans les prunelles claires de la jeune femme, avide d'émotions physiques, qu'il surplombait de nouveau. Puis ses doigts évoluèrent contre elle. Gin avait fait prendre les braises de nouveau bouillantes, peu à peu l'incendie brûlait, gorgeant ses gestes d'une intensité précieuse qu'il laissa l’envelopper.

Penché contre elle, ses pétales s'attardèrent à sa tempe, sa joue, ses lèvres qu'il mordit un peu plus fort pour ensuite dévorer sa gorge et l'abandonner au profit de sa poitrine durcie par l'endorphine qui comblait ses veines. Pour la pousser à savourer plus qu'à partager, sa paume libre s'ancra à sa hanche qu'il plaqua contre le matelas, terminant par dégrafer son jeans qu'il fit dévaler ses cuisses tout en se redressant contre elle. Imprimant la courbe d'une de ses jambes du bout des doigts, Dean ne quitta guère son regard tandis qu'il la débarrassait d'une boots - l'écho de cette dernière contre le sol carrelé brisant le silence - puis réitérait ses gestes contre l'autre avant de la priver des dernières frontières de tissus l'empêchant de la combler encore.

Le trentenaire courba l'échine, sa langue flirtant contre le sel de sa peau, accompagnée de ses lèvres qu'il déposait au grès de l'ascension durant laquelle les ultimes dentelles s'échouèrent comme le reste de leurs frusques. Un sillon humide partait désormais de sa cheville à son aine, luisant aux lueurs de lune qui la rendaient plus désirable encore. Entre ombre et lumière, Guinevere paraissait presque irréelle, insaisissable et pourtant si présente de part les soupirs impatients qui filaient ses pétales gonflés par les sensation divines qu'elle venait de lui arracher sans pudeur aucune. L'une de ses mains repoussa l'intérieur de sa jambe, l'autre, encore posée sur son ventre plat, dévia pour atteindre sa pudeur et ce nerf plus sensible qui, en un unique contact, fit se cambrer les hanches de sa partenaire avant que ses lèvres sèment d'autres baisers plus langoureux contre ses chairs huilées. Son cœur battait, l'assourdissant presque tandis qu'il cueillait ses réactions, savourait ses soupirs, jouissait lentement du plaisir qu'il lui soutirait en ayant désormais conscience des sentiments qu'elle lui dissimulait avant de les lui avouer les secondes précédentes.
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Re: /!\ Sans toi j'connais personne.

Ven 9 Fév 2018 - 11:35

Elle le goûta tout entier, encouragé par ses soupirs tremblants et sa main agrippée à ses boucles. Elle le titillait de sa langue, le sentant pulser entre ses lèvres et cela la grisait véritablement. Elle adorait ce pouvoir qu’elle avait sur lui, elle adorait le mettre dans cet état. Elle savait aussi qu’il saurait fort bien lui rendre la pareille et la faire grimper jusqu’au ciel. Mais pour l’instant, c’était elle qui menait la danse. Elle jouait avec lui, ralentissant pour pouvoir capter un regard, sentir cette retenue et ce désir contre lequel il luttait. Tout n’était qu’une histoire de lutte entre eux deux. Dans la vie, dans leur couple, dans leur lit. Aucun des deux ne pouvait céder, ou alors en osmose. C’était comme ça qu’ils fonctionnaient, c’était dans leur nature et c’était ce qui faisait qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Tout ce que la blonde avait connu n’était rien en comparaison, probablement parce qu’elle connaissait le danger d’une telle relation. Les hommes comme lui, Gin’ les évitait, refusant de se priver de sa liberté chérie. Elle voulait faire ce qu’il lui plaisait, sans jamais s’attacher. Au contact de Dean, elle apprenait qu’elle pouvait toujours être libre et que partager cette liberté avec un autre pouvait la rendre plus forte, et non plus faible. Il vibrait contre elle, assaillit par ce désir qui gonflait de plus en plus. Elle aurait pu… Mais il la repoussa, et elle se laissa tomber sur le matelas avec un sourire complice.

Elle le dévora du regard alors qu’il se dressait dans toute sa virilité nue, juste pour elle. Rien que de le voir dans cet état, elle sentit son bas ventre se crisper violemment. Il laissa trainer sa main tout contre sa gorge, la maintenant fermement contre le matelas, attisant le feu dans le regard de la blonde qui se sentit frémir au plus profond d’elle-même. Le risque de s’abandonner entre ses mains, le pouvoir qu’il avait sur elle en cet instant attisait son désir. Aussi lui rendit-elle son baiser dans un léger gémissement alors qu’il lui mordit la lèvre avant de s’occuper de sa gorge, jusqu’à venir s’occuper de sa poitrine douloureuse qu’il avait libéré tout à l’heure. Elle n’était déjà plus que feu et désir alors qu’elle passait ses doigts dans ses cheveux et s’y agrippait en soupirant. Il lui rendait tout ce qu’elle avait déjà pu lui donner et sous ses mains, elle devint frémissante.

Il la libéra de ses dernières entraves, ses vêtements retombant au sol pour qu’il puisse à son tour s’abreuver de ses chairs. La première boots heurta le sol en même temps qu’elle ne put retenir un soupire d’anticipation. C’était divin, cette langueur qu’il imprimait dans chacun de ses gestes, trahissant en même temps le besoin brutal qu’il avait d’elle. La chaleur de son corps s’évanouit, laissant un courant d’air glacé lui arracher un frisson alors qu’il remontait doucement de se cheville jusqu’à l’intérieur de sa cuisse, traçant un sillon de feu sur sa peau. Elle baissa les yeux vers lui, en sachant pertinemment ce qu’il s’apprêtait à faire. Il n’eut besoin que d’un geste pour la faire se cambrer, ses mains agrippant la couverture sous elle, alors que ses baisers trouvèrent le point culminant de son plaisir. A son tour, il la titillait, faisait gonfler en elle un désir cuisant qui gonflait son cœur et tordait son ventre sous les assauts de cette bouche et de cette langue qui la laissait impuissante face à lui. Il lui avait tellement manqué, libérée de cette vérité qu’elle se cachait à elle-même, les sensations lui semblaient décuplées alors qu’il la touchait dans toute son intimité. Elle céda à cette première vague de plaisir qui la submergea, renversant sa tête en arrière, une main crispée sur la tignasse de son compagnon et l’autre agrippée à la couverture sous eux. Ce fut fulgurant, brûlant. Mais ce n’était clairement pas assez. Elle mit fin à ce calvaire en l’invitant à revenir jusqu’à elle. Plongeant son regard dans le sien, Guinevere fondit sur ses lèvres, cueillant en même temps la sève salée de son propre plaisir. Ce baiser était profond, passionné. Elle verrouilla ses bras derrière sa nuque alors qu’elle remontait son bassin jusqu’à le frôler intimement, comme une invitation. Parce qu’elle s’accrochait à lui, tremblante, frémissante, elle lui mordit la lèvre avant de planter son regard dans le sien. « Prends-moi. » Le pria-t-elle avec urgence. « Je suis toute à toi. » Et elle plongea son nez dans son cou, embrassant sa peau, jusqu’à ce qu’il lui cède et prenne possession d’elle, se frayant un passage entre ses cuisses avec une langueur exacerbée qui lui arracha un profond gémissement.
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Re: /!\ Sans toi j'connais personne.

Mar 6 Mar 2018 - 9:34


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Ft Gin

La sentir se tendre, se cambrer, le poussa à ancrer les paumes à ses hanches. Dean la retenait à lui, comme si d'une seconde à l'autre, Weaver allait lui échapper. Comme elle lui aurait échappé plus tôt s'il n'avait cédé à lui parler plus librement. Au rythme des soupirs de la jeune femme, à la cadence plus dense de son propre cœur, le trentenaire embrassa sa pudeur, savourant l'huile que pleurait ses chairs, sa peau, y prenant plaisir autant qu'il lui en offrait et ce jusqu'à ce qu'elle se cambre davantage en ne réprimant plus ce lâcher prise qui l'envahit en maints souffles courts.... La délicieuse douleur de sa main crispée contre ses mèches lui déroba un ultime frisson tandis qu'il se redressait contre elle et capturait – dans toute sa splendeur intime – la roseur éprise de ses joues rondes et l'éclat de ses prunelles claires. Sa superbe n'avait d'égale, aucune femme ne lui faisait cet effet, aucune n'en avait eu le pouvoir autrefois et pourtant, au moment où son baiser scella l'envie du désir dévorant qu'ils ressentaient, Dean comprit qu'il ne l'aurait sans doute jamais laissé s'inviter dans sa vie autrefois car, si tel avait été le cas, sans doute aurait-il était infidèle à son tour sans pouvoir tenir rigueur de l’adultère de son ex femme.

Gin avait ce petit truc différent des autres, ce moyen de le sortir de ses gonds puis de l'apaiser ensuite, cette faculté à le pousser au pire des actes pour elle, ce pouvoir extraordinaire de faire jaillir de lui tout ce qu'il n'avait pu faire jadis alors qu'il pensait – à défaut – que son ancienne vie était sans doute ce qu'il avait eu de plus beau jusqu'à lors. L'unique timbre de sa voix, ses intonations, des mots plus crus qui, dans la bouche d'une autre, lui seraient apparus vulgaires et sans peps aucun, à l'heure actuelle et entre ses lèvres éprises des propres frémissements du plaisir, de l'impatience, devenaient d'une sensualité telle qu'il ne pouvait qu'y céder sans plus lutter... Qu'elle le veuille à ce point aurait pu gonfler l'ego de n'importe quel type sur cette terre, ce fut le cas pour lui.... Comme une sorte de fierté inappropriée mais qui, dans son égoïsme le plus profond, l'invita à réprimer ses propres pulsions pour les siennes.

Son désir, sa satisfaction, seraient le moteur qui le délivrerait du poids divin qui pesait sur son bas ventre. Sans cérémonie aucune, et alors que ses dents ébréchaient tendrement l'épiderme fin de sa gorge tendue, Dean inspira plus fort en la possédant. Sa chaleur l'enivrait, sa tension faisait écho à la sienne et au premier geste de ses hanches, alors que le bassin de sa belle l'imitait, une salve de plaisir lui martela entrailles et cœur sans vergogne aucune. Râles et gémissements s'étouffèrent contre la peau brûlante de sa compagne, rythmant les vas et viens capables de lui fendre l'âme et cette sphère plaisante qui bouillait au creux de son ventre.

A chaque baiser profond de leurs silhouettes perlées de sève saline, Dean serrait les mâchoires et entravait son corps de caresses plus fermes. Ses mains tremblaient contre elle, parcourant ses courbes avec ferveur mais par touches emplies de l'hésitation qui n'était due qu'à l'intensité, l'implosion qui le lorgnait de ses yeux perçants. Il lui céderait à la moindre occasion, à la moindre note plus suave de leur ébat, elle gagnait et il prenait plaisir à la voir le contrôler grâce à trois petits mots qui faisaient écho dans son crâne alors que ses lèvres se rapprochaient de son oreille et qu'il lui rendit encore pour lui assurer qu'il ne l'abandonnerait jamais...

- J't'aime Gin... Entrecoupéq des soupirs haletants, ses mots avaient – semble-t-il - plus de valeur encore que lorsqu'ils visaient à la rassurer plus tôt.
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